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[L’agenda] Récapitulatif en images et rendez-vous incontournables Page 1 Page 3 Page 2 [L’entretien] Avec Ludovic Germain : Une voix pour le design sonore [Le thème] Prototypage rapide : La machine à rêves [L’événement] Le design réunit la Belgique au Grand-Hornu Page 4 [dizajn] est de retour. Un rendez-vous bimestriel vous attend désormais en ligne. Pour ce premier numéro, nous vous proposons trois articles qui témoignent de l’avancée du design et des réflexions qu’elle nous inspire: les sens et le sensible avec le design sonore tel que l’entend Ludovic Germain ; le procédé de prototypage rapide appliqué aux modes de création et de production ; l’exposition sur le design belge au Grand-Hornu Images, ou peut-on parler de design identitaire et national, alors que les designers se disent aujourd’hui internationaux ? D.W [dizajn] la newsletter est éditée par l'Ensci-Les Ateliers. Directeur de la publication :Emmanuel Fessy, rédactrice en chef : Dominique Wagner, conception graphique : c-album La newsletter octobre 2005

dizajn newsletter n°1

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Pour ce premier numéro, nous vous proposons trois articles qui témoignent de l’avancée du design et des réflexions qu’elle nous inspire: les sens et le sensible avec le design sonore tel que l’entend Ludovic Germain ; le procédé de prototypage rapide appliqué aux modes de création et de production ; l’exposition sur le design belge au Grand-Hornu Images, ou peut-on parler de design identitaire et national, alors que les designers se disent aujourd’hui internationaux ? http://www.ensci.com/donner-a-lire/sabonner-a-la-newsletter/newsletters-dizajn/dizajn-archives/

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[L’agenda]Récapitulatif en images et rendez-vous incontournables

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[L’entretien]Avec Ludovic Germain : Une voix pour le design sonore

[Le thème]Prototypage rapide : La machine à rêves

[L’événement]Le design réunit la Belgique au Grand-Hornu

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[dizajn] est de retour. Un rendez-vous bimestriel vousattend désormais en ligne. Pour ce premier numéro, nousvous proposons trois articles qui témoignent de l’avancée dudesign et des réflexions qu’elle nous inspire: les sens et lesensible avec le design sonore tel que l’entend LudovicGermain ; le procédé de prototypage rapide appliqué auxmodes de création et de production ; l’exposition surle design belge au Grand-Hornu Images, ou peut-on parlerde design identitaire et national, alors que les designersse disent aujourd’hui internationaux ? D.W

[dizajn] la newsletter est éditée par l'Ensci-Les Ateliers. Directeur de la publication : Emmanuel Fessy, rédactrice en chef : Dominique Wagner, conception graphique : c-album

La newsletter octobre 2005

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[d] Depuis la création de votre agence LAPS en 2000,pensez-vous que votre travail a changé ? Et commentle domaine du design sonore a-t-il évolué ?

En cinq ans, nous avons traversé une bonne criseéconomique durant laquelle de nombreux industrielsétaient frileux. Dans le secteur de l’automobile,les choses ont tout de même pas mal bougé. Dansd’autres domaines, comme celui de l’électroménager, çan’est pas encore gagné, même si en interne, le marke-ting et la Recherche & Développement s’y intéressentdepuis trois ou quatre ans. Nous démarchons égalementles secteurs de la cosmétique et du jouet, mais ils nefranchissent pas le pas. Dans le jouet, où pourtant leson est souvent primordial, les entreprises achètent despuces intégrant déjà des sons ‘standards’ made inTaiwan, car ils n’ont souvent pas la volonté ou lesmoyens d’investir dans le sonore.

[d] Quelle pourrait être, selon vous, la définition dudesign sonore ?

Pour LAPS, il s’agit de donner du sens à nos sons.Nous ne faisons en aucun cas de l’ornementation.Le son doit être, au contraire, adapté à son environne-ment et à la fonction à laquelle il est attribué.S’agissant d’objets un peu compliqués à utiliser, le tra-vail sur le son peut être très intéressant comme, parexemple, concevoir une sorte de mode d’emploi sonore.Il crée une relation avec l’utilisateur. Le design sonoreprend en compte les notions de sens et d’ergonomie.C’est une démarche identique à celle dudesign en général, mais ici, elle est associée à la per-ception du son, la psycho acoustique. C’est la raisonpour laquelle, Frédérique Guyot, psycho acousticienne,et moi avons associé nos compétences.

[d] À quel moment la problématique du son entre-t-elleen ligne de compte dans la conception d’un objet oud’un projet ? Et quelle peut-être la demande d’unindustriel ou d’un commanditaire ?

Nous travaillons beaucoup avec la R&D. Dans le secteurde l’automobile, nous avons vraiment œuvré en amont.La société Klaxon, leader dans la réalisation et la vented’avertisseurs sonores, commercialise aujourd’hui dessystèmes de sons qui ont pour vocation d’émettre dessignaux d’avertissement à l’intérieur comme à l’extérieurdu véhicule. Il faut savoir que pour une même voiture,il peut y avoir plusieurs sons différents par fonction

Une voix pour le design sonore

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(oubli des clés, de fermer sa portière, pouvoir retrouver sa voiture dans un parking..). Or, si on dépasse six ouhuit sons, on est très vite saturé. Il faut donc veiller àéquilibrer tous ces sons. Nous avons proposé à l’entre-prise Klaxon de travailler les sons en y associant uneimagerie. Ces sons liés à une image mentale, nous lesappelons des métaphores. Cette idée de donner dusens à travers le son est assez nouvelle, dans unmonde où il reste encore de nombreux clichés, commepenser que l’on peut fabriquer des sons masculins enopposition à d’autres féminins. De plus, le son ne sevoit pas, il est donc plus difficile à appréhender et àquantifier pour les clients. La grande difficulté, poureux, étant de nous suivre et d’oser changer. Nousavons, par exemple, démarché la ville de Paris pour despassages cloutés sonores, mais la volonté de rendreintelligible et confortable un son n’était pas sa priorité.

[d] Comment évoluent vos projets, à l’agence ? Et surquoi travaillez-vous actuellement ?

Il y a cinq ans, nous travaillions beaucoup dans ledomaine de la téléphonie. Aujourd’hui, avec le téléchar-gement de sonneries ‘musicales’ sur Internet, businesstrès lucratif pour les opérateurs, on est loin du designsonore comme on l’entend. Nos projets se situent plusautour de l’automobile. Mais au-delà du produit, il y aégalement les scénographies sonores comme celle quenous allons réaliser pour une exposition sur les mouve-ments géologiques en Bretagne, conçue par RémiDumas-Primbault et Véronique Massenet, qui devraitouvrir ses portes courant 2006 à Rennes. Nous dévelop-pons également des projets dans le domaine del’ergonomie sonore. Nous travaillons notamment avec laRATP sur une interface machine pour non-voyants. Ils’agit de répondre à la demande de l’Etat pour que leslieux publics soient enfin accessibles aux handicapés.La signalétique sonore est encore une voie intéressantepour nous ; nous l’avions travaillée pour l’expositionD.Day au Centre Pompidou, mais faute de budget, cetteidée a dû être abandonnée.

[d] êtes-vous concurrencés dans votre domaine ?

Il n’y a pas beaucoup de concurrence dans le designsonore appliqué aux objets, encore moins avec lamanière dont nous appréhendons le sujet. Et, à l’inté-rieur des entreprises, les gens habilités à travailler surle son ne conceptualisent pas. Néanmoins, depuis deux,trois ans, nous recevons de nombreux étudiants(Beaux-Arts, Design, Commerce…) intéressés par ledesign sonore. La relève semble se préparer et c’esttant mieux.

Propos recueillis par Dominique Wagner

*LAPS : Laboratoire, architecture, produit, son. Laps est une agence dedesign sonore appliqué au produit, à l’environnement, le multimédia etla scénographie.

http://www.Laps-design.com

Ludovic Germain est designerco-fondateur de LAPS, agence dedesign sonore, avec FrédériqueGuyot, psycho acousticienne.Diplômé de l’Ensci en 1993, il militeaujourd’hui pour la reconnaissancedu design sonore en tant quediscipline à part entière, nécessaireet efficace.

[L’entretien]

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Le prototypage rapide comme finalité ? Rien de plussérieux. Mais doit-on encore parler de prototypagerapide lorsqu’il s‘agit d’objets réels finis et commerciali-sables ? Peut-être faudra-t-il inventer un terme plusadapté, comme celui de production rapide par exemple.Mais ce procédé va non seulement initier un nouveaumode de production, mais aussi de distribution, de fini-tion, d’identité, de langage à la fois plus mathématiqueet scientifique. Quelle matière pour les designers ? Quelprogrès pour les utilisateurs ? Récapitulatif

Le prototypage rapide n’est pas récent puisqu’il date dumilieu des années 80. Ce qui l’est plus, c’est la produc-tion d’objets finis réalisés par ce procédé. En ce débutde XXIème siècle, ce transfert de technologie est large-ment médiatisé depuis que de nombreux créateurss’y sont essayés (Les Faltazi, Ron Arad, Gabriele Pezzini,Voght et eizengger, la société One-Off avec un groupede jeune designers, Janne Kyttanen et Jiri Evenhuis/Freedom of creation, Patrick Jouin…). Même si leursobjets restent encore des produits de communication etde rêve - les machines et les poudres utilisées coûtenttrès cher - il fallait s’inscrire dans le mouvement. Carnous entrons certainement dans une nouvelle ère cultu-relle et économique : nouveau langage formel riche desens, nouvelle unité de temps, nouveau mode de distri-bution, réponse à la fois individuelle et multiple,stockage numérique…

En quoi consiste cette technologie ?Pour faire simple, il s’agit d’un système semblable àcelui d’une imprimante à jet d’encre dans laquelle on« injecterait » un fichier numérique. Au lieu d’un texteconstruit ligne par ligne, un objet en 3D se dessine cou-che par couche. Deux procédés se distinguent dans lepaysage du prototypage rapide : la stéréolithographie(un laser agit sur une résine photosensible et reconsti-tue la pièce à fabriquer par superposition successive decouches) et le frittage de poudre (même idée mais à laplace de la résine, on utilise de la poudre de polymère).Laurent Lebot, fondateur de « Monsieur Faltazi » avecVictor Massip (tous deux diplômés de l’Ensci), racontele sujet de son diplôme passé, il y a près de dix ans :« Mon idée était vague, je voulais faire un distributeurpour diffuser tous les objets du monde. Qui dit distribu-teur dit petit volume; alors pourquoi ne pas fabriquerces objets dans le distributeur lui-même ? Je savais quela stéréolithographie et le frittage de poudre existaientet que Renault utilisait ces procédés pour réaliser desmaquettes. D’où l’idée de passer directement à l’objetréel. Avantages : développer des objets aux formesinhabituelles, sans obligation de contraintes dedémou-lage ; télécharger des objets comme on télécharge dela musique au format mp3, mettre en place des micro-usines… Bref, l’univers de Monsieur Faltazi était là.Diplôme de l’Ensci en poche, Victor et moi avons fondénotre agence en réveillant le projet Monsieur Faltazi.Avec le temps, notre discours s’est structuré. »

Un nouveau marchéMême s’il n’existe pas pour l’instant de marché àgrande échelle, les Faltazi, du nom de leur concept,sont optimistes et la profusion des projets qui se sontdéveloppés depuis deux, trois ans ne les contredira

pas. « Ce produit est numérique, ajoute Victor Massip,et cela renverse le rapport au marketing.Habituellement, le marché doit répondre au goût duplus grand nombre. Là, c’est tout l’opposé, le marchéest renversé, on va pouvoir créer des produits pour desniches spécifiques et lancer une énorme boîte à idéesvirtuelles. ». Pour le moment, les objets, réalisés par unnombre croissant de designers, coûtent encoretrès chersmais ils ont le mérite d’exister. La chaise de la collec-tion Solid de Patrick Jouin, réalisée avec la société belgeMaterialise, spécialiste de logiciels utilisés lors du pro-totypage rapide, est commercialisée pour 15 000 eurosavec un prix de revient d’environ 14 000 euros.La société Industreal, créée par One-Off l’année dernièreà Milan et qui édite les projets « In dust we trust » et« Model Ideas », ne commercialise pas directement cesproduits. Si on peut les voir sur leur site Internet (1),en connaître le mode et la durée de fabrication parfrittage de poudre, en revanche ils ne sont pas réalisésavec cette technologie.La méthode est trop onéreusepour être rentable. Le procédé de frittage de poudresert ici plutôt de « matière première » à la création, ilcorrespond àl’espace laboratoire de la société.Guillaume Delvigne, jeune designer français qui a faitpartie de l’aventure milanaise, raconte : « Il y a deuxans, alors que je travaillais à Milan dans le studio deGeorge Sowden, nous devions réaliser des prototypespour Moulinex. La société One-Off, qui avait acheté unemachine de prototypage rapide, désirait développer unconcept en partant directement de cette technologie.Elle a consulté une vingtaine de jeunes designers instal-lés à Milan, dont je faisais partie, pour participer aupremier projet « In dust we trust ». Le but étant d’ob-server les répercussions possibles de ce concept en vuede créer une société d’édition. L’idée a beaucoup plusetsa médiatisation a été largement suivie. RésultatOne-Off a donné naissance à Industreal, à la fois labora-toire de recherche et éditeur, et George Sowden en estle directeur artistique. L’année dernière, nous avonsprésenté une seconde collection « Model Ideas » etcette année, nous revenons avec d’autres créations. »Un an avant Industreal, la société Materialise, aprèsavoir collaboré à la conception du projet Solid dePatrick Jouin, lançait sa propre collection de luminairesMGX (2), réalisés en stéréolithographie, avec pourdirectrice artistique Naomi Kaempfer et des designerstels que Arik Levy, Assa Ashuach, Freedom of Creation(FOC)…La stéréolithographie présente l’avantage decréer de la transparence, d’où son utilisation adaptée àla conception de luminaires. Materialise, One-Off, maisaussi DSM Somos, avec qui Gabriele Pezzini développala collection « Made in China » en 2003 à Milan.Ainsi, De plus en plus de sociétés, spécialistes et lea-ders dans le prototypage rapide, se lancent dans l’aven-ture avec des designers, voyant là un marché porteurémergent. Petit à petit la toile s’agrandit.

Dominique Wagner

Prototypage rapide : la machine à rêves

[Le thème]

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La Belgique fête ses 175 ans d’existence et, à cetteoccasion, tente la grande unité nationale. Dans cettemouvance, Le Grand-Hornu Images présente l’expositionLabel-design.be qui rassemble quelque 350 créationsprésentes sur le marché belge et international.

L’institution nous avait plutôt habitués aux monogra-phies (Matali Crasset, Garouste & Bonetti, IngoMaurer…), mais les expositions sur le design britanique,avec Lost & Found, ou italien avec Les Maestri, abor-daient déjà un aspect national. Aujourd’hui, la Belgiqueexpose les objets de ses designers : 350 piècesconçues, entre 2000 et 2005, par 135 créateurs sélec-tionnés par un jury en majorité belge. Une initiative detrois partenaires régionaux, avec la volonté de promou-voir un visage uni et diversifié du design en Belgique :Françoise Foulon, directrice du Grand-Hornu Images(pour la Wallonie), Lise Coirier, présidente de Pro-Materia et commissaire de l’exposition (pour Bruxelles)et Johan Valcke, directeur de Design Vlaanderen (pour laFlandre), ces deux dernières étant des associations depromotion du design. Néanmoins, on voit ressurgir quel-ques vieilles querelles lorsque Johan Valcke rappelle, enflamand, au sujet de l’engagement des autorités publi-ques : « En Flandre, c’est surtout Design Vlaanderenqui s’attelle, depuis dix ans, à la promotion du designdans les entreprises et à la sensibilisation au designauprès du grand public. La partie francophone du pays -Wallonie et région de Bruxelles- est chargée, depuistrois ans seulement, si ce n’est moins, de faire dudesign un atout économique et culturel. » Évoquer ici un design belge est donc un acte politiqueet promotionnel. Même si le pays a vu naître récem-ment quelques éditeurs belges comme Vange ou Feld,signe plutôt positif pour le marché. Loin de toutes polémiques, et à l’instar de ce qui sepasse en Europe, Label-design.be apporte au grandpublic un regard sur la multiplicité des domainesd’investigation du design. À cela, il faut ajouter la pré-sence des nombreux designers belges talentueux, dontcertains sont déjà réputés au-delà de leurs frontières.Et bien sûr un hommage spécial est rendu àMaarten van Severen, disparu cette année. Mais d’abord, il faudrait écarter certains aspects quifaussent le regard sur les objets présentés. La scéno-graphie perturbe un peu : le marquage au sol des piè-ces, piétiné par les visiteurs, n’aide pas forcément lalecture, même si la profusion des produits ne laisse pasindifférent. Ensuite, le classement par couleur reste flouet non justifié. Ces obstacles passés, on s’attardedevant le rayonnage, sur 6 mètres de haut, des produitsdisposés à l’intérieur du magasin aux foins et le mobi-lier urbain à l’extérieur. Si l’on connaissait le bancmodulable de Charles Kaisin pour Vange, on remarqueégalement son sac-filet chic en cuir réversible et rétractable pour Delvaux. Xavier Lust, dont le mobier en

métal édité par MDF, De Padova… est déjà réputé,expose une baignoire pour Aquamass. Développementdurable et cycle de vie avec Maxime Szyf, de MaximalDesign, qui propose « Soul ash solace »un cercueilbio-dégradable pour crémation. Elric Petit et le collectifBig-Game, remarqués à Milan en janvier dernier, allientmémoire, modernité et humour avec « Héritage inProgress ». Si on poursuit dans l’humour associé à latechnologie, on n’est pas en reste avec No-Mad[Re]Public et leur concept d’emballage « Bond-Age »qui a obtenu le prix Vitra à Courtrai en 2004, ou le col-lectif L’Anverre avec leur parasol « Umbellae ». Côtémobilier urbain, on peut apprécier le range vélos de LucVincent pour Wolters autant que le banc public circu-laire en acier laqué de Lucile Soufflet. On pourraitencore en énumérer une bonne dizaine, comme PolQuadens, Annick Schotte, Jean-François D’Or ou AlainBerteau, car si Label-design.be n’explique pas l’exis-tence d’un design belge, elle montre bien l’émergencede la créativité des designers belges depuis le début dece second millénaire.D.W

Design in Belgium aftert 2000Du 16 octobre 2005 au 16 février 2006Grand-Hornu ImagesRue Sainte-Louise, 82BE-7301 HornuT : 00 32 (0) 65 65 21 21www.grand-hornu.beLabel-design.be

Le design réunit la Belgique au Grand-Hornu

[L’événement]

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exposition Label-design.be au Grand-Hornu

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(1)www.industreal.it(2)www.materialise-mgx.com

[L’agenda]

Page 4Cerceuil pour crémation. Maximaldesign.

Luminaire. Édité par materialise-mgx

“Rups”. Luc Vincent pour Wolters.

chaise “solid”. Patrick Jouin

“Umballae”. Nomad concept. L’Anverre.

Exposition consacréeà la parure masculineDu 20 octobre 2005au 30 avril 2006.Musée de la mode etdu textile.

Vases de Guillaume Delvigne, pour "In dust we trust"ed. Industreal

“baignoire navale”. Xavier Lust pour Aquamass

Expolivres

Sites

Le livre en lettres.Collection Petit manuel.Ed. Pyramyd etScéren/CNDP.

Insect. Collection design etdesigners. Ed. Pyramyd.

Ouvrage sur la typographieet ses usages.

Le duo londonien PaulHumphrey et Luke Devis.

www.grand-hornu.be

exposition Label-design.be au Grand-Hornu

“L'homme paré”.

M.Faltazi

Luminaires pour "In dust we trust" ed. Industreal

www.faltazi.com