37 boulevard Victor Beaussier 49000 Angerscourriel : djigui.espoir@voila.fr site : www.djigui-espoir.com

Djigui info n°5 Février 2010Créée en 2006, Djigui Espoir Enfance a pour objectifs la prévention et la lutte

contre le paludisme au Mali. Elle a eu dès le départ l’ambition de mettre en place trois antennes maliennes, deux à Bamako sur les quartiers de Djikoroni-Para et Niamakoro, et une à Ségou sur le quartier de la mission catholique.

A Ségou, l'antenne Djigui s’est vite mise au travail. Une dizaine de membres autour de Léopold Diarra ont permis l’accès aux soins, la sensibilisation et la distribution des moustiquaires à travers un « Balani-show » (rassemblement populaire musical). Ces actions sont à l’image de la solide expérience associative de toute l’équipe, et surtout de son président Léopold.

A Bamako, l'antenne prévue à Djikoroni-Para n’a pas pu être créée faute de personnes ressource.

En 2008, des membres de Djigui en visite à Bamako rencontre Mme Fatoumata Dembélé, infirmière. Après un an, l'antenne de Niamakoro travaille sous la présidence de Fatoumata aidée par deux futurs médecins : Amadou et Saïdou.

Nous attendons avec impatience que l'antenne d’ATT Bougou présidée par Nouhoum Coulibaly démarre et soit opérationnelle. Elle a le soutien de Sory transitaire et Amadou futur médecin, deux jeunes maliens très engagés et motivés.

Chers amis, sympathisants, bénévoles et adhérents de Djigui « anw bè aw walen gnuman don » (nous sommes reconnaissants envers vous). Grâce à vos dons et à votre soutien, Djigui est vraiment une association franco-malienne à travers les échanges et la mise en place en commun des différents projets. Une équipe de 13 jeunes, de l’association Graines en Vie (Iffeurope), partira à Ségou pour trois semaines, au mois de juin, dans le cadre d’un projet de solidarité en partenariat avec Djigui.

Au regard de toutes ces belles actions pour la cause de Djigui, je vous dis« aw ni tié » c'est-à-dire, merci.

Le président, Alphonse Konatép.1

SommaireEdito.................................................................................p. 1La vie de Djigui en 2009............................................. p. 2 et 3Assemblée générale..................................................... p. 4Les projets pour l'année 2010................................... p. 5 et 6Parole aux antennes maliennes...................................p. 7 et 8Site internet.................................................................. p. 8Bulletin d'adhésion....................................................... p. 9Appel aux dons...............................................................p. 10

- La vie de Djigui en 2009 -

Les projets énoncés lors de l'assemblée générale de fin 2008 se sont concrétisés. Parmi ceux-ci figuraient :

1. Le renforcement des contacts avec nos partenaires maliens pour la réalisation des objectifs de l'association

2. L'entretien des relations avec les associations angevines3. L'organisation de manifestations

1. En 2009, des adhérents de l'association se sont rendus au Mali en début et fin d'année. Ils ont rencontré les membres des antennes de Bamako et de Ségou. A cette occasion, des actions ont été menées. A Bamako, en février, dans le quartier de Niamakoro, la distribution de moustiquaires s'est déroulée en présence d'un Officiel et « les chasseurs » sont venus fêter l'événement. Ceci a fait l'objet d'un article dans la presse locale. En novembre, la délégation a participé à une consultation médicale gratuite. Alors, des soins furent prodigués et une causerie permit une information donc une prévention.

en février 2009 en novembre 2009

A Ségou, lors de Balani-Show (soirées dansantes), les enfants du quartier sont conviés avec leurs mères pour participer à des jeux questions-réponses autour du paludisme et des moustiquaires sont alors distribuées.

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Afin de soutenir leurs actions, des fonds ont été remis aux antennes de Niamakoro et de Ségou, ainsi que des moyens de communication pour maintenir le lien.Lors de la mission de novembre, l'antenne d'ATT Bougou à Bamako s'est rassemblée autour de Nouhoum Coulibaly et de deux jeunes maliens venus en France pour le chantier de l'OCIA au cours de l'été 2009.De nombreux échanges et réflexions ont eu lieu avec les différentes antennes pour évoquer les objectifs et les actions futures à mettre en place.

2. En avril, l'association a participé à la journée mondiale de lutte contre le paludisme aux cotés de la COMALI (association de solidarité internationale d'étudiants en médecine).

Le 6 juin, Djigui était présente au village associatif multiculturel organisé par une maison de quartier à Angers.

Lors des Assises de la coopération Angers-Bamako, le 24 octobre au Centre des Congrès, Alphonse Konaté, notre président, a animé une discussion le samedi après-midi. Lors de cet échange, des jeunes étudiants ont pris contact avec Alphonse et un projet de stage à Ségou en 2010 a germé.

Le 7 novembre, l'association avait son stand au parc des expositions pour le forum des associations «Agora». Ce fut l'occasion de présenter Djigui aux Angevins, de rencontrer et d'échanger avec de nombreuses autres associations.

24 octobre, Assises Angers-Bamako Agora, 7 novembre

3. Fin août, des adhérents se sont retrouvés à Vauchrétien pour un pique-nique suivi d'une ballade à travers le vignoble. Ce fut l'occasion pour peaufiner la préparation de la soirée du 10 octobre. Cette soirée africaine, organisée aux Trois Mâts, réunit alors 300 personnes. Lors du dîner, elles ont pu écouter des contes et de la musique du Mali dans une ambiance festive au rythme des djembés. Les fonds récoltés permettront de financer les actions de Djigui.

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- L'assemblée générale -

Nous étions plus de quarante adhérents à répondre à l'invitation pour l'assemblée générale. C’est le signe que notre association se porte bien !

Notre président, Alphonse Konaté, a fait le rapport moral de l’année écoulée. Dominique Hervé et Gustave Bodineau ont présenté les nombreux événements qui ont ponctué la vie de Djigui-Espoir lors de l'année 2009.

La liste est longue, citons particulièrement :Les visites de délégations angevines à nos partenaires de Ségou et de Bamako, la

participation à la journée mondiale de lutte contre le paludisme, la participation très remarquée aux Assises du jumelage entre Angers et Bamako, enfin notre fête à la salle des Trois Mâts qui a rassemblé 300 sympathisants de l’association.

L’assemblée a approuvé les comptes de l’année écoulée, nos finances sont bonnes. Cela a amené quelques questions importantes dont nous avons commencé à débattre. En voici quelques unes :

Quels projets comptons-nous soutenir pour cette nouvelle année en plus de nos engagements envers Ségou et l’un des quartiers de Bamako ?

Nos finances proviennent pour une bonne partie de la grande fête des Trois Mâts. Faut-il maintenir chaque année cet événement festif vorace en énergie pour les membres actifs de l’association ou lui préférer un dispositif plus souple, plus léger ?

N’a-t-on pas intérêt à réfléchir d’abord aux projets à mettre en place, et ensuite aux dispositifs de financement adéquats ?Ces questions importantes seront reprises lors des conseils d’administration de Djigui.

Enfin, notre association, c’est aussi le plaisir de se retrouver et nous avons terminé notre soirée en faisant place à la musique et à la danse.

Nous remercions vivement Pascal et le groupe Korèduga qui ont animé gracieusement la soirée.

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– Projets de Djigui pour l'année 2010 -

Ces projets ont été présentés et discutés à l’AG du 22 janvier 2010.

Les projets programmés

- Soirée théâtre au profit de la lutte contre le paludisme.

La compagnie « Tréteauscope » du CHU d’Angers joue deux pièces d'Eugène Labiche, salle polyvalente du CESAME à Ste Gemmes sur Loire.le vendredi 5 mars à 20 h30.

- Des jeunes stagiaires, étudiants à l’UCO, doivent valider un diplôme universitaire dans le domaine de l’humanitaire. Ils ont choisi Djigui comme association support. Ils préparent avec nous un stage de travaux sur Ségou du 2 au 27 juin 2010. Ces travaux s’insèrent dans les premières activités que l’antenne du quartier St Joseph a lancées. Il s’agit de creuser des puisards pour améliorer la salubrité des rues, de planter des arbres, de participer à l’information sur le paludisme dans des écoles, d’aider à des animations auprès des familles... C’est un partenariat multiple entre Angers et Ségou.

Un puisard en construction Un arbre planté et protégé

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- Participation à la journée mondiale de lutte contre le paludisme (JMLCP) en avril organisée par un collectif d’étudiants au sein de la Comali . Dans ce cadre, Djigui se propose de faire le lien avec Comali pour que soit organisée une formation sur le paludisme aux 13 stagiaires angevins qui partiront à Ségou.

- L’AG a décidé de demander à nos partenaires maliens, à Bamako comme à Ségou, de présenter et de chiffrer des projets pour 2010. Nous les étudierons et nous répondrons en fonction de nos possibilités financières.

- Enfin, nous lançons une nouvelle commission permanente, avec 2 objectifs :

1. collecter du petit matériel médical (type seringues, pansements, gants, thermomètres, balances…)

2. collecter des chaussures et vêtements pour enfants (pour une meilleure prévention).

Blandine, Marie et Emmanuelle sont les premières volontaires pour stocker, trier et préparer un envoi par le container de la ville d’Angers qui partira fin mai.

Nous faisons appel à quelques bonnes volontés pour les aider. Par ailleurs, vous pouvez contacter Blandine si vous avez du matériel à transmettre.

Blandine Boutin 80 route de la Pyramide à Angersblandine.boutin.mingot@gmail.com, tél. 06 23 29 39 97

Les projets à l’étude - Sur Angers, en juin, participation à la fête de quartier baptisée « Village

africain » - Au cours de l’été, organisation d’une journée détente/rando/pique-nique

pour adhérents et sympathisants de Djigui- Organisation d’une soirée « DANSES AFRICAINES » (sans repas) au cours

de l’automne- Participation en octobre à la Semaine de Solidarité Internationale (SSI)

selon la thématique qui sera retenue- Organisation d’une soirée chorale en lien avec Keur Couleur Gospel

Tous ces projets prendront leur forme en lien avec le réseau d’amis habituels, avec l’aide des relais institutionnels locaux : Mairie d’Angers, OCIA, associations et établissements divers, MPA de Bamako (Maison du partenariat de la ville d’Angers), et de sponsors et donateurs…

Que chaque adhérent trouve à nouveau sa place en 2010 au sein de notre association franco-malienne, dans une solidarité conviviale, au service des enfants et familles menacés par le paludisme.

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– Parole aux antennes maliennes, à Bamako, à Ségou -Fatoumata Dembélé et Léopold Diarra ont été sollicités sur des questions posées par les adhérents lors de l'Assemblée Générale, à savoir : Comment se déroule la distribution des moustiquaires ? Existe-t-il un suivi auprès des familles bénéficiaires et de quel ordre ?

Fatoumata, présidente de l'antenne du quartier de Niamakoro à Bamako écrit :Quels sont les critères d'attribution pour la distribution de moustiquaires ?

« Au Mali comme dans la majorité des pays en voie de développement, le paludisme demeure l'endémie majeure - première cause de morbidité et de mortalité dans les groupes les plus vulnérables notamment chez les enfants de 0 - 5ans et les femmes enceintes.Le 11 février 2009, 50 moustiquaires imprégnées ont été distribuées pour une valeur de 200 euros, apport de notre partenaire Djigui-Espoir-Enfance d'Angers. Elles ont été attribuées aux femmes enceintes et aux mères ayant des enfants de moins de 5 ans.

Quel est le suivi des familles?On a mis en place une commission d'évaluation qui a pour mission principale le contrôle de l'utilisation de ces moustiquaires et la collecte des informations auprès des bénéficiaires. Il nous faut savoir leur état d'esprit (satisfaction ou pas) afin de voir, dans la mesure du possible, si cette activité peut être continuelle.Au constat général, les bénéficiaires ont eu une satisfaction. Dans l'avenir, la population souhaite que le nombre soit élevé et que les vieilles personnes puissent en bénéficier lors de distributions futures.La fréquence des crises de paludisme qui était de 2 à 3 fois par an chez l'enfant est réduite. 70% des enfants n'ont pas fait de paludisme ce qui veut dire que 35 enfants n'ont pas fait de paludisme. Chez les autres, 30% ont fait au moins une fois le paludisme dans l'année, mais il n'y a pas eu de forme grave. Chez ces personnes-là, on a constaté qu'elles passaient plus de temps dehors sans aller se coucher.Au-delà de la distribution des moustiquaires imprégnées, la population souhaite une formation pour la technique de ré-imprégnation.

Voeu :Je souhaiterais que les femmes enceintes se protègent, je souhaiterais que les mères des petits protègent leurs enfants en les habillant de vêtements à manches longues et en les faisant dormir sous les moustiquaires imprégnées.

Aidons notre partenaire Djigui Espoir Enfance dans la lutte contre le paludisme « mokokèlen fankatècé » c'est-à-dire « l'effort d'un seul ne peut aboutir ». Dieu nous aidera tous.

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Léopold, président de l'antenne de Ségou nous écrit :« C'est à partir d'une enquête discrète menée en partenariat avec le chef de quartier et son conseil que les organisateurs de Djigui-Ségou ont pu identifier les familles démunies et dont les enfants dorment sans moustiquaires. Ce sont les enfants de ces familles qui ont été les bénéficiaires de distribution de moustiquaires. Cette année, à ce jour, nous en avons distribué une cinquantaine. Cela veut dire, que même après le retour de nos amis à Angers, nous avons encore distribué des moustiquaires sur demande expresse du chef du quartier. Le suivi de l'entretien et de l'utilisation des moustiquaires est assuré par les organisateurs de notre association qui font le porte à porte pour vérifier l'état des moustiquaires et donner des conseils. Deux familles ont déjà fait l'objet de menace de retrait si elles ne suivent pas à la lettre les conseils qu'on leur donne. Je souligne qu'aucun des bénéficiaires de l'année dernière n'a été servi cette année car nous estimons qu'une moustiquaire, surtout la qualité que nous donnons, dure plusieurs années si elle est bien entretenue et les bénéficiaires le savent. »

Par ailleurs, Léopold est en relation avec le groupe de jeunes stagiaires qui doit partir à Ségou.

« Le samedi 13 février, nous avons une rencontre au niveau de Djigui pour préparer l'arrivée des jeunes qui viennent en juin.

Yvonnick m'a écrit pour me demander des renseignements complémentaires. Je pense lui donner satisfaction demain, le temps de rencontrer nos amis entrepre-neurs qui maîtrisent mieux que moi ces questions. »

- Consulter le site de Djigui -

En tapant, www.djigui-espoir.com, vous pouvez avoir accès aux informations sur l'association, à la vie de Djigui. Vous pouvez consulter les albums photos et visionner les vidéos relatant les missions au Mali. Des liens sont possibles avec de nombreux autres sites. N'hésitez pas à surfer et à voyager aux côtés de Djigui.

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Association loi 1901– N° SIRET 495 240 095 00010

Prévention du paludisme dans trois quartiersà Bamako & Ségou au MALI

37, boulevard Victor Beaussier 49000 ANGERSTél. 02 41 44 45 79

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Djigui-Espoir-Enfance est une association loi 1901, à but non lucratif, créée en janvier 2007.

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Enregistrée à la préfecture de Maine & Loire sous le n° 0491015861Son siège social est au 37, Bd Victor Beaussier 49000 ANGERSCourriel : djigui.espoir@voila.fr Tél. : 02 41 44 45 79

La gestion, en France comme au Mali, est assurée par des bénévoles et les frais de fonctionnement ne représentent qu’un pourcentage minime. Vous pouvez aussi adhérer à notre association (voir « comment adhérer » sur le site www.djigui-espoir.com).

NOS OBJECTIFSDjigui a comme objectifs : la prévention du paludisme dans trois quartiers de Bamako et Ségou

● en finançant la fabrication sur place de moustiquaires imprégnées, de grilles pour fenêtres,● en aidant aux soins d’urgence,● en collaborant à l’information des maliens sur le paludisme.

Exemple : prix d’une moustiquaire : 15 €

DEDUCTIONS FISCALESSi vous êtes assujettis à l’impôt sur le revenu, vous bénéficierez des avantages fiscaux consentis aux associations à but humanitaire (réduction d’impôt de 66 %). Ainsi, un don de 50 € vous reviendra à 17 €, soit le tiers de votre don.Concernant les entreprises, l’article 238 bis du Code des Impôts, accorde une réduction d’impôt égale à 60 % du montant des versements dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires des entreprises assujetties à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés.

BULLETIN DE SOUTIEN DE DJIGUIJe soutiens les actions menées par l’association DJIGUI ESPOIR ENFANCE, par mon don de :

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50 € 100 € Autre montant.......

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Vous serez informés, comme donateur, des actions de notre association Djigui-Espoir-Enfance (Association loi 1901 – N° SIRET 495 240 095 00010) pour la prévention du paludisme dans trois quartiers à Bamako et Ségou au MALI.

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Particuliers et entreprises pour lutter contre le paludisme de manière

concrète au MALI, faites un don à Djigui-Espoir-Enfance