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# 0014 Septembre > Octobre 2012 Votre magazine en ligne sur www.dkle.nc Stop à la vie chère ! > BILLET D’HUMEUR Plein gaz en Wave Boat > ÇA FLOTTE Sois belle et ouvre-la ! > DOSSIER Pin-up et burlesque en Calédonie

DKLé 14

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DKLé : Le magazine des consomm'acteurs en nouvelle-calédonie.

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Stop à la vie chère !

> billet d’humeur

Plein gaz en Wave boat

> Ça flotte

Sois belle et ouvre-la !

> doSSier

Pin-up et burlesque en Calédonie

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Votre magazine en ligne sur

www.dkle.nc

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est une publication de

AWA communicAtion

16 rue d’Austerlitz - 98 800 Nouméa

Tél. : 23 27 00 • Fax : 28 30 20

[email protected]

N° ISSN : 2107-3554

Directrice de publication

Anne-Karin HOLMSEN

Rédacteur en chef

Mathurin Derel

Secrétariat de rédaction

Isabelle Lurton

Rédaction

Carry Bradlow, Sandrine Chopot,

Aurélie Cornec, Nelly Jutteau,

Amélie Rigollet, Max Borgo,

Nathalie Darricau, Myriam Grandcler,

Patrick Chalas

Création graphique & PAO

Aleksandra Vedrenne

Dessins

Jilème

Photographie de Une

Mathurin Derel

avec Karine Cohen et Alice Di Meo

(Style me pin up) pour le maquillage,

la coiffure et le stylisme

Photographies

Patrick Chalas • Marc Le Chélard

Max Borgo

Correction

Point virgule

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-------

Régie Publicitaire

Sarl AWA communication

Service commercial

Anne-Karin • Tél. : 79 63 51

Anthony • Tél. : 83 11 39

Mylène • Tél. : 76 22 16

Noémie • Tél. 98 94 20

Secrétariat

Tél. : 23 27 00

----------------------------------------

-------

Économie ou économies ?

La Calédonie irait-elle mal ? La situation inter-

nationale n’augure en tout cas rien de bon et

contrairement à la crise de 2008, il se pourrait

bien que l’on n’y coupe pas cette fois-ci. Le

nickel est en berne, le commerce va plutôt

mal et l’immobilier donne de sérieux signes de

ralentissement. Mais quand on fait les comptes

à la fin du mois, ce qui nous intéresse, nous,

simples citoyens et consommateurs, ce n’est

pas l’économie, mais Les économies que l’on

peut faire.

Pour mettre au jour tous les bons et mauvais

plans en matière de consommation, un collectif

s’est mis en place sur les réseaux sociaux, on

y donne pêle-mêle des astuces pour trouver

de bons produits, des conseils pour éviter les

mauvais et, surtout, des comparatifs de prix.

Pour ça, ces « consommacteurs » prennent

beaucoup de leur temps, à faire les magasins

pour les autres et démasquer les petites

arnaques du quotidien.

Mais on aura beau dire, on aura beau faire, sans

réforme, le niveau des prix restera élevé, aussi

élevé que notre pouvoir d’achat sera faible. Si

les élus se rendent compte que pour la grande

majorité des Calédoniens, un franc est un

franc, cela ne les empêche de reculer devant

les mesures à mettre en œuvre. Reculer pour

mieux sauter ? On peut sérieusement en douter

mais il n’y a pas de fatalité, les choses peuvent

changer. Pour ça, il suffit de l’ouvrir !

Mathurin Derel

Rédacteur en chef

Retrouvez-nous sur Facebook :

Magazine DKLÉdoniens 4 707 utilisateuRs

Page 4: DKLé 14

Menaces, surveillance, état et évolution de l’environnement, les réponses à vos questions se trouvent sur le nouveau site web de l’Observatoire de l’environnement de Nouvelle-Calédonie.■ une information able et décryptée : 9 milieux naturels, 30 menaces, 20 indicateurs de l’état de santé de l’environnement ■ une boîte à outils pour accéder aux contacts et à la documentation spécialisés : 360 acteurs, 1350 documents et 70 réseaux de suivis référencés ■ un géoportail à la pointe de la technologie pour naviguer, visualiser les données environnementales et créer ses propres cartes.

CONSULTEZ LE NOUVEAU SITE WEB DE L’OEIL À PARTIR DU 17 SEPTEMBRE 2012

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6 Les bons plans DKLÉ

9 On mange koi ?

14 Production lokale

16 Vert de terre

22 Billet d’humeur

23 Ça m’énerve

Rien à déclarer ?

23 J’aime

les mamans roses

25 DOSSIER Sois belle et ouvre-là !

30 Santé/Beauté

Prêcher pour son sein

31 Pas de pression,

un point c’est tout !

32 Buvons l’hibiscus

Home-Cosméto, so biutiful

35 Le koin de la famille

le bébé, c’est dans la poche !

37 Shopping DKLÉ

40 C net

GO tV : une bombe

dans le bouquet

42 la sélection net’ du mois

44 Votre tablette reprendra bien

un QR code ?

45 Kulture

#0014 - Sept. > Oct. 2012

47 Sports/Loisirs

et si on s’envoyait en l’air ?

48 Décollez DKLÉ

escale à Panam

50 sortie aux Grandes Fougères

52 Brikolo

achetez relooké ou

bricolez vous-même

54 Animaux

tout pour mon toutou

55 Bichonner le bichon

56 Associations

les journalistes se lient

la moto 2.0

57 Ça flotte

Je prête mon bateau

58 Wave boat, l’hybride pur bonheur

61 Ça roule

toyota sort son hybride

62 l’astuce « ça roule »

16 Le BIO expliqué aux nuls

18 La croqueuse de corail

19 Isolant en papier recyclé

Apprentis : les écocitoyens de demain

20 L’IRD en mode binaire

La banane n’a pas le smile

21 Objet volant identifié

Page 6: DKLé 14

Bons plans

Deux thèmes cette année pour la Fête de la science : les énergies durables pour tous et les mathématiques ainsi qu’un invité scientifique de renom, Christian Veillet, astronome et directeur du CFHT (télescope Canada-France-Hawaï). Bous-culer les manières de comprendre la

science, c’est ce que proposent plus de 1 000 jeunes mobilisés aux côtés de partenaires, insti-tutions, organismes de recher - che et associations, au grand public et aux scolaires. Les 1er et 2 octobre au collège de

le petit a (encore) cassé ses lunettes…Pas évident de faire comprendre à son bout de chou que ses binocles sont fragiles. La crèche ou la cour d’école sont souvent fatales... Côté budget,

les mutuelles prennent géné-ralement en charge deux

paires par année civile, sur ordonnance de l’oph-talmo logue. Mais il vous faut tout de même débourser la part,

non négligeable, restant à votre

charge. Par

Par Nelly Jutteau

contre, si votre enfant change de cor-rection en cours d’année, vous devrez payer la 3e paire plein pot. Dans ce cas, mieux vaut se contenter de ne chan-ger que les verres et garder l’ancienne monture. Bonne nouvelle, pas toujours partagée malheureusement, la plupart des fabricants de lunettes pour enfants prévoient une garantie en cas de casse, allant jusqu’à deux ans. Il suffit donc de rapporter la paire cassée chez votre opti-cien pour la faire réparer ou la remplacer gratuitement ! Mais, pour combler le délai d’attente, mieux vaut avoir prévu une paire de secours pour votre petit. Enfin, dernier recours, faire jouer l’assurance scolaire ou responsabilité civile (souvent incluse dans votre contrat d’habitation), ou bien celle du petit camarade mis en cause.

La science à portée de mainPar Sandrine Chopot

La Fête de la science, du 1er au 13 octobre, partout en Calédonie.

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ymbi

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Koné, les 4 et 5 octobre au collège de Hnatalo à Lifou et le 13 octobre au lycée Jules-Garnier, des stands, des conférences et des expositions seront présentés dans une ambiance conviviale et interactive !

Retrouvez l’ensemble du programme sur http://symbiose-nc.com

6 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Purification et filtration d’eau potable, domestique et industriellePurepro, c’est tout type de filtration :- Filtration par cartouche- Filtration par osmose inversé- Filtration anti calcaire- Stérilisation par UV- Ionisation

Recherche de fuites non destructive - Canalisations encastrées- Toiture terrasse- Réseau enterré- Piscine

Purepro 101, route de l’Anse Vata Shop Center Vata - 1er étageTél. 27 17 76 - [email protected] www.purepro.nc

Page 7: DKLé 14

Bons plans

Coloc’ à la cartePar Sandrine Chopot

Travailleurs indépendants, vous en avez marre de travailler isolés dans votre chambre en pyjama devant votre ordi, le coworking est fait pour vous. Quésako ? C’est un espace de travail partagé niché dans les hauts de Magenta. Son nom ? La Caravane. Équipé de bureaux avec accès Wifi/ADSL, d’une imprimante, d’une salle de réunion, de salons pour vous détendre, vous y trouverez plusieurs formules d’abonnement à la carte. Le tout dans une ambiance cosy et colorée. De quoi donner envie d’aller au bureau tous les matins !

La Caravane29, rue Félix-Broche – Ht Magenta – NouméaTél. : 28 55 82 – [email protected]

© La Caravane

Pour des vacances originales Texte et photo Max Borgo

Nouveau sur le Caillou, un concept qui fait fureur en Polynésie, à La Réunion, dans les Caraïbes et en métropole, c’est le « partir tranquille ». Ou comment donner satisfaction à des propriétaires et à des gardiens ponctuels. Partir tranquille, représenté sur Nouméa par Nadège Le Loir, propose de mettre en relation des proprios et des gardiens triés sur le volet. L’idée étant de confier

sa maison, ses animaux et son jardin aux bons soins de gens de qualité. La sélection des uns et des autres se fait sur dossier, et bien évidemment le choix final du gardien revient aux proprié-taires. Les gardiennages vont du WE à plusieurs semaines.

Renseignements au 94 58 33 ou sur www.partirtranquille.com

© Marc Le Chélard

#00 14 Septembre-Octobre 2012 7

Véritable hôtel d’aéroportAu service de vos déplacements

BESOIN de

patienter ?

Une équipe de professionnels à votre service

Renseignements & réservations :Tél. 35 11 11 • Fax 35 13 48Mail : [email protected]

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• Bar et restauration sur place• Un environnement exceptionnel• Wifi gratuit (consommation obligatoire)• Piscine sécurisée, espace enfant• Navette aéroport-hôtel, restaurant-aéroport

à votre service sur simple appel.

Page 8: DKLé 14

Bons plans

Le Kava d’Or réveille ses fidèles

Par Amélie Rigollet

C’est une première ! Le Kava d’Or est le seul nakamal du Caillou à proposer une carte de fidélité. Situé à Ducos, cet établissement tenu depuis six ans par Martha et son compagnon, propose aux clients une carte à 1 000 F. Pour dix shells à 100 F achetés, deux sont offerts. « On a surtout vu le côté pratique pour les clients », lancent les gérants, à l’initia-tive du concept lancé en début d’année. Et ça marche : 500 à 600 cartes sont vendues chaque mois, « on fait environ 100 litres par soir ! », se félicite Martha. Il faut dire aussi que le kava fait maison

est de bonne qualité. Ni épais, ni trop fort en goût, il est pressé chaque matin par Shany. Entouré d’un jardin arboré, le Kava d’Or propose deux ambiances, clips vidéo et baby-foot pour l’un, salle reggae pour l’autre. Deux fois par mois, il propose également des concerts de variété. Alors, envie de lever un shell ? Avec modération !

Kava d’Or14, rue Papin à DucosOuvert 7j/7, de 14 h 30 à 20 h 30

© Marc Le Chélard

8 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Page 9: DKLé 14

On mange oi ?

une cuisine qui ne s’improvise pasDîner à l’ImprOoviste, c’est accepter de se laisser prendre au dépourvu. D’abord par l’accueil chaleureux de Marie-Christine et Serge. Puis par l’assiette aux saveurs méridionales qui fleure bon l’amour de la cuisine et le désir de la partager.

Par Myriam Grandcler

Les amateurs de cuisine française aux accents du Sud s’en lèchent les doigts d’avance. Moi comprise. Il suffit d’évo-quer une belle assiette d’aïoli, une suc-culence de Tasmanie composée de sau-mon frais de Nouvelle-Zélande ou un tartare de thon agrémenté d’une sauce Mathieu aussi savoureuse que secrète, pour mettre en éveil mes papilles gour-mandes. « Tous les plats de la carte sont cuisinés avec des produits frais selon les saisons, tient à préciser Marie-Christine Hadjadj, gérante de l’établissement et ancienne fonctionnaire de l’aviation civile reconvertie en restauratrice passionnée. Tout est fait maison et rien n’est préparé d’avance. » Victime d’une hémorragie cérébrale en 2003, Marie-Christine a préféré rester au foyer pour s’occuper de ses quatre enfants. Et puis l’idée d’ouvrir sa propre structure de restauration rapide s’est mise à germer. « Depuis quelques années déjà, je voulais ouvrir une sand-

wicherie avec un concept original. Et puis le Bon Dieu a mis sur notre route ce grand restaurant, il nous a ensuite envoyé notre chef Stéphane. » Lorsque l’ImprOoviste ouvre ses portes en 2011, Marie-Christine doit tout apprendre, de la gestion au service. Mais elle possède des qualités humaines qui ne s’ensei-gnent pas et qui font l’atout d’un restau-rant : la géné rosité et le sens du service. « Marie-Christine est l’âme de notre res-taurant, confie Serge, son époux depuis 30 ans. Elle accorde une attention parti-culière à l’accueil. Chez nous, les clients ne sont pas des numéros. » Être aux petits soins de la clientèle, c’est aussi lui proposer de copieuses assiettes. Tous les plats sont accompagnés de deux gar-nitures au choix parmi lesquelles frites et purée maison – nature, à l’ail ou au Beaufort – et la tatin de tomates, une « sensation gustative mémorable », confie-t-elle. À vous de goûter.

MÉLI-MÉLO DE VEAu Et CREVEttES SAfRAnÉES

montée en mille-feuille de panisse

IngRédIents

150 g de veau

2 crevettes

1 c à café de fumet de poisson

ou 1 bouillon cube à base de

poisson et Spigol (mélange

d’épices)

20 cl de crème fraîche

sel, poivre

100 g de farine de pois chiche

20 cl d’eau.

PRÉPARAtIOn POuR PAnISSE

• Portez l’eau à ébullition, ajoutez le sel et le poivre.

• Incorporez délicatement la farine tout en remuant avec un fouet. Lorsque le

mélange est lisse et épais, mettez-le dans un moule à cake. Mettez-le au frais

jusqu’à ce que la pâte soit solide puis coupez-la en tranches que vous allez frire.

• Dans une poêle, faites cuire la viande décou pée en 4 morceaux et les

crevettes, avec du sel et du poivre, puis déglacez-les au vin blanc (facultatif).

• Laissez réduire 2 mn puis ajoutez le fumet de poisson. Laissez réduire 2-3 mn,

ajoutez la crème et réduisez le tout 5-6 mn jusqu’à

ce que la sauce soit onctueuse.

MOntAgE• Couper la panisse frite en 4 morceaux.

• Sur une assiette, disposez deux tranches

de panisse puis deux tranches de viande

et les crevettes.

• Finissez le montage avec les dernières panisses.

• Incorporez un peu de sauce sur le mille-feuille

et mettez le reste en saucière. servez chaud.

2

L’ImprOoviste154, rue Auguste BenebigTél. : 27 84 78 – [email protected] du mardi au samedi de 11 h 30 à 14 h et de 19 h 30 à 22 h. Formules du midi : plat/dessert ou plat/café à 1 750 F – plat/dessert/café à 1 950 FLes formules midi et les suggestions chan-gent chaque semaine. Comptez en moyenne 2 800 F pour un plat et 950 F pour un dessert

#00 14 Septembre-Octobre 2012 9

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On mange oi ?

gastronomie locale, service 4 étoiles

Qui a dit que l’on mangeait mal en Calé-donie ? Si vous le pensez encore, jetez un coup d’œil au magazine 4 étoiles qui sort son troisième numéro. L’objectif de cette publication est de mettre en avant les savoir-faire culinaires, les chefs, les res-taurants, les produits, les formations… Tout passe à la casserole de la rédac-tion pour peu que ce soit bon, beau et 100 % calédonien. Au menu du troisième numéro à paraître au mois d’octo-bre, l’équipe de 4 étoiles s’est penchée sur le pique-nique et, plus généralement, le fait de man-

ger à l’extérieur. Traiteurs, gamelles, sandwichs… Vous serez incollables sur l’art de manger sur le pouce. Outre les dossiers et les zooms sur les produits ou les arts de la table, la revue propose des recettes avec la liste des produits qui va bien et que l’on est sûr de trouver. En plus des infos, le magazine est beau (les photos sont réalisées en Calédonie). Les gastronomes lui trouveront une place de choix parmi leurs livres de cuisine.

à la télé, le chef c’est vous !

Par Aurélie Cornec

Du 17 novembre au 15 décembre, les téléspectateurs de NC1re vont se réga-ler ! Un grand concours de cuisine va débarquer sur nos écrans. La société 4 étoiles, qui édite le magazine du même nom, est à l’origine du projet. « L’objectif est de mettre en valeur le talent culinaire des Calédoniens et les produits locaux à travers des recettes originales et inno-vantes », résume Véronique Vidal, cogé-rante de 4 étoiles. L’émission Match en cuisine s’appuie ainsi sur les codes des concours de talent et surfe sur la vague culinaire. Douze candidats seront présé-lectionnés, « les personnes souhaitant participer au concours nous envoient un dossier avec une recette et leur CV. Nous apprécierons l’originalité de la recette, le choix des ingrédients et la présentation. Match en cuisine s’adresse aux amateurs avertis car il faut faire preuve d’une cer-taine technicité ». Ensuite, six d’entre eux seront retenus par deux grands chefs locaux, leurs futurs coachs ; privilège d’être formé et conseillé par un chef au sein même de son restaurant. Chaque

samedi, en début de soirée, ils s’affron-teront autour d’épreuves culinaires afin d’imposer leur cuisine auprès du jury. La grande finale de décembre dévoilera le seul et unique gagnant... qui remportera une escapade gourmande en Nouvelle-Zélande. Pendant un mois, participants, chefs et téléspectateurs vont ainsi se retrou ver autour d’une passion com-mune. Une émission novatrice et convi-viale à ne pas zapper !

D’autres infos sur www.matchencuisine.com

DR

Le prochain numéro sortira au mois d’octobre. Il est

distribué dans les épiceries fines et les commerces de

presse au prix de 900 francs.

10 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Cœur d’Épices s’est encore diversifié et peut vous proposer une nouvelle gamme d’épices marocaines et d’Afrique du Nord. • Vous aimez la cuisine indienne, venez nous rendre visite :

dhal, ghi, dosai, mukwas, papaddum, massala et de nombreuses sortes de curry.

• Vous trouverez aussi des produits naturels et diététiques (lecitine, psyllium, son d’avoine, sels d’Epsom...), toute sorte de fruits secs, noix, amandes et légumes secs ainsi que sa gamme de compléments alimentaires et d’antioxydants (Enzogenol, Omega concentré, Glucosamine, Valeriane Chardon de Marie, Ginko...)

• Vous partez en voyage : pensez aux confitures et gelées locales, au poivre du Vanuatu, aux baies roses calédoniennes, à la vanille (à partir de 80 F la gousse), au café, miel et autres produits calédoniens.

Tout pour les papilles et la santé.Cuisinez, épicez et mangez sain, telle est la devise de Cœur d’Épices...

Cœur d’Épices2, rue Arthur Pelletier - Faubourg BlanchotMail : [email protected] : mardi au vendredi 9h-12h / 14h-17h30 et samedi 9h-12h

Cœur d’épicesCœur d’épices76 20 66

Snack Bora-Bora - 3, rue d’AusterlitzTél./Fax : 24 96 31 - Mail : [email protected]él./Fax : 24 96 31 - Mail : [email protected]

Bora-Bora

Salades, grillades, poissons

5, rue Jules Garnier - Baie de l’Orphelinat - NouméaTél. : 27 27 68 - Fax : 27 57 68

Page 11: DKLé 14

On mange oi ?

le thé se met en stickOn connaissait les sachets et autres infuseurs, il faudra désormais compter avec les sticks de thé en aluminium Bistrotea. Ce nouveau produit, lau-réat 2008 du concours packaging de la flexible packaging association aux États-Unis. Le concept de ce sachet de thé est de ne laisser aucune goutte après l ’ infus ion. Vous p longez les sticks quatre à cinq minutes et une fois sorti, rien, pas une trace sur la table. La dose en aluminium qui ressemble à un sachet de sucre peut également servir de touillette.

Côté saveur, la gamme propose trois types de thés (noir, vert et rouge) qui se déclinent à chaque fois en trois arômes (fruits, épices…) ainsi que deux infusions (herbes-miel et feuilles rouges). Au-delà du côté pratique, un des atouts des sticks est d’offrir des thés de qualité supérieure, cultivés au Sri Lanka, et pas de la poussière de thé comme on en trouve parfois dans les sachets.

Ils sont distribués à la maison Ballande, dans la boutique Coeur d’épices et à la Provence de Louise.

#00 14 Septembre-Octobre 2012 11

BISTROTEATHÉ NOIREnglish breakfastPomme canelleEarl Grey

THÉ ROUGELotusFraiseVanille pêche

THÉ VERTGingembreCitronnelleMenthe poivrée

INFUSIONSFruit berryHoney herbs

NOUVEAU ! BISTROTEA Collection16 x Sticks4 x 4 Saveurs

MakeTeaSimple

Tél. 92 32 [email protected]

DÉPOSITAIRES : MAISON BALLANDECŒUR D’ÉPICES - LA PROVENCE DE LOUISA

BISTROTEA T-BARCoffret bois16 ou 64 x Sticks

Page 12: DKLé 14

On mange oi ?

Cuisine 100 % rock’n roll

Par Mathurin Derel

Un nouveau resto a ouvert ses portes à la baie des Citrons. Au menu du Beach Rock Café figurent les grands classiques de la cuisine américaine : pizzas en forme de guitare, plats Tex-mex, burgers si gros qu’on a du mal à les finir ou encore les milk-shakes. Le décor est très soigné et composé d’objets originaux, glanés lors de séjours aux États-Unis. Si vous voulez vous dépayser, pas besoin d’entrer dans une agence de voyage, un repas au volant d’une Cadillac devrait largement faire l’affaire. C’est drôle, la cuisine est bonne et le service souriant. Le restaurant pro-pose également des formules pour orga-niser des événements privés. Attention, en semaine, il est parfois difficile de trou-ver une place.

Au Mirage Plaza, à la baie des Citrons, réservation au 26 47 23.

© MD

Ça n’arête pas chez Montagnès

Depuis près de 25 ans, la société Monta-gnès fournit les Calédoniens en crevettes. Depuis un peu plus de deux ans, l’établis-sement s’est diversifié et complète l’offre de poissons et fruits de mer locale avec des produits vivants dans les eaux plus tempé-rées de Nouvelle-Zélande. Lottes, lingues, barbues et autres limandes sont disponibles surgelés, en filets, sans arête et condition-nés pour les particuliers ! Vous ne savez pas comment cuisiner une lotte ? Pas de pani-que, la société propose des recettes. Pour les recevoir, ainsi que les promos du mois, il suffit d’envoyer un e-mail à ste.montagnes [email protected]. Un site Internet est égale-ment en préparation. Les recettes seront en ligne et l’on devrait pouvoir y faire ses achats en ligne. Montagnès propose également des fruits de mer dont des pétoncles, des huîtres ou encore des moules et s’est plus récemment lancé dans les petits plats cuisi-nés. Sa gamme encore restreinte comprend des achards de crevettes et des lasagnes de fruits de mer, le tout fabriqué localement.

Quai des pêcheurs (Nouville) - Ouvert aux parti - culiers. Plus de renseignements au 27 32 05.

12 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Page 13: DKLé 14

On mange oi ?

Aux Délices de maman s’invite chez vous !

Texte et photo Max Borgo

Célèbre sur la place pour ses brunchs hors du commun – et faits maison s’il vous plaît –, Aux Délices de maman franchit une nouvelle étape pour ravir vos papilles : la vente à emporter. Qu’il s’agisse de sucré ou de salé, toute la carte est à vous. Cerise sur le gâteau, ils

peuvent satisfaire toutes vos demandes (dans la limite du raisonnable bien sûr) et, en parlant de gâteaux, nous avons testé leurs cannelés. Édifiants !

Aux Délices de MamanPromenade Laroque - Tél. : 28 11 56

un repas , oh la la !

Par Max Borgo

L’association des croqueuses et cro-queurs de chocolat n’en finit plus de fondre de plaisir. Forte de quatre dégustations par an, elle prévoit de finir l’année en beauté, et en saveur, avec un menu 100 % chocolat. C’est pas une blague : entrée, plat de résistance et dessert. Qui a envie de se joindre à ce groupe d’épicuriens ? Devenir croqueuse ou croqueur au long cours ? Après tout, la vie, faut la croquer !

Didier Laurent au 77 13 69

#00 14 Septembre-Octobre 2012 13

MORANDMORANDMORANDChocolats

chocolatier - confi seur - pâtissierDesserts & Gourmandises

Chocolats MORAND - 9, rue PorcheronQuartier Latin - Tél./Fax : 27 31 77

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Page 14: DKLé 14

Production lo ale

Alice et ses merveillesLes bijoux d’Alice sont gais et colorés. Issus de produits locaux, ils sont atypiques et peuvent constituer un cadeau pour se parer de fantaisie.

Texte et photos Nathalie Darricau

Alice a 28 ans. Depuis six mois, elle crée des boucles d’oreilles, des sautoirs, des serre-tête, des bandeaux, des colliers et des « bijoux de cheveux », sorte de parure de tête très jolie. Chaque modèle est unique, « certains sont tout simples, commente-t-elle, d’autres sont plus recherchés. L’idée est de faire des objets qui se remarquent ». Et ça, c’est réussi, car en utilisant du fil d’aluminium, de la résille, des boutons, des coquillages, parfois du bois flotté, de la nacre, des perles et du verre poli, Alice choisit

souvent des couleurs gaies pour ses créa-tions, « tout droit sorties de mon ima-gination ! » L’univers qui s’en dégage est à la fois doux et joyeux. L’idée lui est venue l’an dernier, quand elle cherchait à fabriquer des petits cadeaux personna-lisés pour Noël. Les copines en ont parlé aux copines et, de fil en aiguille, Alice a créé sa marque. Aux fils de faire est aussi sur Facebook (1 vente par mois). Le prix des bijoux varie entre 1 500 et 4 500 F.

Alice est joignable au 75 61 64.

14 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Page 15: DKLé 14

Production lo ale

Jouets en boisConcilier le gigantisme aux jeux d’antan, se retrouver entre générations pour une partie de rire, c’est carrément possible tout en faisant du jeu une valeur écolo.

Texte et photos Max Borgo

Allez, on oublie les consoles et les écrans qui ne valent pas une partie de jeu de société en plein air. Se retrouver devant un « quatre à la suite » géant et aligner des pions gros comme des sous-tasses, c’est énorme ! Le jeu en bois version « mademoiselle Anis », c’est une pro-messe de fun et, disons-le, une bonne recette pour une soirée entre amis ou l’anniversaire du petit dernier. Et je vous fiche mon billet qu’au bout de quelques minutes vous pousserez les ados du coude, histoire de prendre leur place

devant le billard hollandais ou le passe-trappe. Quoique le jeu de dames n’est pas triste non plus.

Jeux à louerVia l’atelier L’œil et la main, ce ne sont pas moins de 18 jeux géants qui sont proposés à la location sur le territoire, animatrices incluses (sans mauvaise interprétation). Pourquoi ces jeux géants ? Pour un maximum de plaisir comme au

XXLbon vieux temps des fêtes votives, mais aussi pour avoir un public de supporters et de vrais équipiers. Ces jeux s’adressent aux particuliers comme aux entreprises pour des séances « cohésion de l’équipe ». Et franchement, ça vous rend de bonne humeur, c’est juste impossible de lâcher une partie quand vous êtes dedans. Pour couronner le tout, ces jeux géants en bois ont été fabriqués par Anis et un ami menuisier, dans le souci de faire du beau, dans des matériaux propres.

Atelier L’œil et la main15, rue Jean Ohlen, Vallée-des-colonsTél. : 95 66 50

#00 14 Septembre-Octobre 2012 15

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Vert de terre

Le bio expliqué aux nulsQue se cache-t-il derrière l’appellation « agriculture biologique » ou « bio » ? Avis aux non-initiés : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le bio, sans jamais oser le demander.

Par Myriam Grandcler

Le phénomène bio, qui s’est large - ment amplifié ces 10 dernières années en Europe, s’est structuré dans les années 70. Une époque de révolte où certains anticonformistes ont dit « non » aux dérives de la société capi-taliste qu’ils jugeaient égoïste et inhu-maine : non à l’agriculture intensive qui épuise et pollue les sols ; non à l’éle-vage intensif qui maltraite les animaux. L’agriculture biologique fut une réponse

à de nouvelles préoccupations fondées sur le respect de la santé des hommes, le bien-être des animaux et de l’environ-nement.

Produire bio, ça veut dire quoi ? L’agriculture biologique se veut natu-relle. Elle respecte les équilibres bio-logiques entre le sol, les plantes et les animaux. Produire bio, c’est respecter un cahier des charges rigoureux qui exclut les engrais chimiques, les pesticides de

Où acheter ses produits bio à nouméa ? ALIMENTATION ET COSMÉTIQUE BIOLa Vie Claire – 32, rue de la République – Tél. : 28 20 01 ;22° Latitude Bio – 1, avenue Michel-Ange – Tél. : 23 15 01 ;Santé Nature – 85, rue Auguste Bénébig – Tél. : 28 28 59PRODUITS ET COSMÉTIQUE BIOTerre d’Essence Ciel – 3, rue Bougainville – Tél. : 92 96 10PRêT-à-PORTER BIOCoco Rosie (homme, femme, enfant) – 79, route de l’Anse Vata – Tél. : 26 25 38

SITE INTERNETwww.bioattitude.nc Et bien sûr, le marché bio et naturel du parc forestier chaque 3e dimanche du

mois, et sur les marchés et les foires où les producteurs certifiés « en conversion

Bio Pasifika » ou « Bio Pasifika » tiennent régulièrement un stand.

16 Septembre-Octobre 2012 #0 014

La technologie au service de la surveillance de l’eauLe disjoncteur d’eau CLIP-FLOW est une vanne de sécurité automatique et autonome qui protège les réseaux de distribution d’eau potable. Il se déclenche comme un disjoncteur sur détec-tion de fuite d’eau ou de rupture de canalisation.• Il identifie les petites et grosses fuites d’eau• Il repère les fuites invisibles (souterraines)• Il évite les surfacturations• Il empêche les gaspillages• Il évite les détériorations des structures de bâtiments• Il prévient les inondations• Il surveille une maison inoccupée• Il s’adapte à toutes les situations.

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Page 17: DKLé 14

Vert de terre

l’UFC-Que choisir Nouvelle-Calédonie, les prix des produits bio importés et distri bués par les grandes enseignes sous leur nom, sont 68 à 122 % plus élevés sur le territoire qu’en métropole, et « attei-gnent des sommets qui frisent l’indé-cence ».

L’agriculture raisonnée est-elle proche de l’agriculture biologique ? L’agriculture raisonnée est une pratique de production agricole qui s’engage à respecter les quantités d’intrants et les doses de pesticide préconisées par le fabricant afin de limiter leur impact sur l’environnement. En bref, l’agriculteur s’engage à faire ce qu’il devrait faire naturellement. Certains de ces produits à forte toxicité étant interdits, est-il tout de même bien raisonnable de les utiliser à faible dose ?

synthèse et les OGM (organismes géné-tiquement modifiés). Pour Ludmilla Guerassimoff, membre de l’UFC-Que choisir et de l’association Bio Calédo-nia, « être bio dans l’âme, c’est d’abord consommer local et connaître le pro-ducteur ». Le meilleur moyen est de faire partie d’une Amap (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne). Le principe est d’acheter à l’avance les fruits et les légumes du producteur qui vous livre un panier tous les mois en fonction de ses récoltes. Il en existe une en Calé-donie, l’Amap de Petit-Moindou, mais sa liste d’attente est déjà surchargée.

Pourquoi les produits bio sont-ils plus chers ? Les agriculteurs qui n’utilisent pas de produits phytosanitaires doivent dés-herber à la main, ce qui nécessite plus de main-d’œuvre. Les intrants sont plus chers et la potasse bio deux fois plus élevée. « Pourtant, les productions bio locales ne sont pas plus chères pour l’instant car c’est encore un marché de niche », assure Ludmilla Guerassimoff, qui pointe du doigt la grande distribu-tion qu’elle accuse de ne pas jouer le jeu.Selon une étude menée en 2009 par

Bio Pasifika,

l’unique label local

en Nouvelle-Calédonie, le label Bio

Pasifika, délivré par Bio Calédonia,

est la seule garantie qui vous assure

un produit local bio. l’association

Bio Calédonia, créée en 2009, a pour

objectif la certification des produc-

teurs locaux en agriculture bio. elle est

composée d’une centaine de membres

actifs dans les trois provinces, dont

26 producteurs certifiés Bio Pasifika

(en conversion ou garantis) et une

trentaine engagés dans les démar-

ches de conversion. les 40 autres

membres sont des consommateurs

qui participent à toutes les étapes

du processus de certification. Pour se

convertir à l’agriculture bio, un pro-

ducteur doit se conformer au cahier

des charges élaboré selon la norme

océanienne d’agriculture biologique

reconnue par l’ifoam (international

Federation of Organic agriculture

Movements).

#00 14 Septembre-Octobre 2012 17

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Vert de terre

la croqueuse de corail Par Sandrine Chopot

Par un dimanche ensoleillé lors d’une balade en famille, nous avons rencon-tré sur le récif une drôle d’étoile de mer. D’une jolie couleur pourpre, nous avions envie de gratouiller ses douze petits bras rayonnants autour de son corps… sauf que la vilaine possédait de longs et gros piquants pour assurer sa défense. Du coup, nous avons préféré la cares-ser de notre objectif. Grand bien nous fasse ! En rentrant à la maison, nous avons appris qu’elle s’appelait Acan-thaster planci, surnommée opportuné-ment « coussin de belle mère » du fait de ses nombreuses épines venimeuses. Et oui, madame est à prendre avec des pincettes car qui s’y frotte s’y pique. Le

contact avec ses épines peut occasionner de violentes douleurs. Mais ce n’est pas son poison qui inquiète l’Observatoire de l’environnement (Œil), c’est plutôt son estomac, car cette exterminatrice est friande de coraux. En une année, une étoile de mer épineuse peut en dévorer jusqu’à 12 m2. En collaboration avec l’Institut de recherche pour le dévelop-pement (IRD), l’Œil lance une étude sur la prolifération de ces étoiles de mer dans le lagon Sud-ouest. Plongeurs, ani-mateurs, professionnels de la mer, vous êtes invités à participer à cette étude en renvoyant le questionnaire d’observation disponible sur le site www.oeil.nc.

Aidez les scientifiques à faire le point sur la présence de l’Acanthaster dans le lagon.

© M. Juncker

© M. Juncker

Par Sandrine Chopot

Par un dimanche ensoleillé lors d’une balade en famille, nous avons rencon-tré sur le récif une drôle d’étoile de mer. D’une jolie couleur pourpre, nous avions envie de gratouiller ses douze petits bras rayonnants autour de son corps… sauf que la vilaine possédait de longs et gros piquants pour assurer sa défense. Du coup, nous avons préféré la cares-ser de notre objectif. Grand bien nous fasse ! En rentrant à la maison, nous avons appris qu’elle s’appelait Acan-thaster planci, surnommée opportuné-ment « coussin de belle mère » du fait de ses nombreuses épines venimeuses. Et oui, madame est à prendre avec des pincettes car qui s’y frotte s’y pique. Le

contact avec ses épines peut occasionner de violentes douleurs. Mais ce n’est pas son poison qui inquiète l’Observatoire de l’environnement (Œil), c’est plutôt son estomac, car cette exterminatrice est friande de coraux. En une année, une étoile de mer épineuse peut en dévorer jusqu’à 12 m2. En collaboration avec l’Institut de recherche pour le dévelop-pement (IRD), l’Œil lance une étude sur la prolifération de ces étoiles de mer dans le lagon Sud-ouest. Plongeurs, ani-mateurs, professionnels de la mer, vous êtes invités à participer à cette étude en renvoyant le questionnaire d’observation disponible sur le site www.oeil.nc.

Aidez les scientifiques à faire le point sur la présence de l’Acanthaster dans le lagon.

© M. Juncker

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18 Septembre-Octobre 2012 #0 014

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Vert de terre

Isolant en papier recyclé

Par Nelly Jutteau

La ouate de cellulose est un isolant thermi-que et acoustique, constitué de papier recy-clé et d’additifs naturels (fongicides, répul-sifs et retardateurs de feu). Très prisée en écoconstruction, elle est l’alternative idéale à la laine de verre ou de roche. Très peu gour-mande en énergie grise (quantité d’énergie nécessaire à sa fabrication), elle permet de réaliser jusqu’à 30 % d’économie en frais de climatisation.

Apprentis : les écocitoyens de demain Par Aurélie Cornec

Pour la 4e année consécutive, les appren-tis de la CCI Apprentissage se sont per-sonnellement impliqués dans la préser- vation de notre environnement. Lors de leur journée de cohésion le 27 juin dernier, 222 jeunes ont participé au reboisement de la forêt sèche du Ouen Toro. Pas moins de 1 800 arbres endé-miques ou indigènes ont été plantés. Nouveauté cette année, les apprentis étaient les parrains des coureurs métro-politains du Pandathlon, afin de récolter des fonds pour acheter des plants. Cet atelier de plantation s’appuie sur un partenariat avec le WWF, le programme forêt sèche, la mairie de Nouméa et la Province sud. Une bonne action pour notre patrimoine naturel, le parc du Ouen Toro constituant l’un des 22 sites prioritaires pour la conservation des forêts sèches en Nouvelle-Calédonie.

#00 14 Septembre-Octobre 2012 19

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Vert de terre

L’IRD en mode binairePar Nelly Jutteau

L’Institut de recherche et de développe-ment de Nouvelle-Calédonie présente depuis peu deux nouveaux visages sur le Web : botanique.nc et seisme.nc. La première adresse est le portail du laboratoire de botanique et d’écologie végétale appliquées de l’IRD. Élégant, esthétique et pratique à la navigation, le site propose une description détaillée

de la végétation sur le Caillou et un herbier – un peu plus développé que celui de votre enfance, on vous rassure. Quant à seisme.nc, il donne en temps réel les dernières données sismiques du monde, informe aussi des différentes réactions à avoir quand la terre a la bougeotte… Conclusion ? Deux sites intéressants, bien fournis scientifique-ment, à découvrir rapidement.

DR

DR

Par Carry Bradlow

Un banal puceron. Un tout petit rikiki puceron. Voilà le fléau de tous les bananiers du terri-toire, quand il véhi cule en son sein le virus du Bunchy Top. Le BT infecte l’arbre producteur de fruits et le rend stérile. Le cau-chemar des producteurs s’est aujourd’hui pro-pagé à toute la Grande Terre. Pour l’instant, le consommateur ne voit pas les effets négatifs de

cette recrudescence épidémique, mais l’année prochaine, il faudra s’attendre à une augmentation

des prix et une désertion de la banane sur les étals. Aucun traitement connu à ce jour, aucune solution trouvée. Depuis 12 ans, le BT fait la loi et même si de temps en temps les agriculteurs sont parvenus à lui taper sur les doigts, il a finalement gagné la guerre en se propageant sur toute la Grande Terre.

La banane n’a pas le smile

20 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Engrais-poisson BioAgri-NC : de la mer à la terreObtenu par valorisation des sous-produits des ateliers de découpe des pêcheries calédoniennes, il s’utilise pour toutes sortes de culture : fleurs, légumes, plantes ornementales, arbres fruitiers, tubercules... En plus des indispensables N, P, K, il contient un large spectre de nutriments et d’oligo-éléments.• 2 déclinaisons > à épandre ou à pulvériser• 2 conditionnements > 1 L et 5 L• Préparation : dilution à 2 % avec de l’eau - 1 pot de yaourt

pour 5 L d’eau• Utilisation :

> à épandre - appliquer en arrosage avant semis ou plantation, comme amendement, et aussi pendant la phase de croissance et de floraison. Il améliore la terre en nourrissant les micro-orga-nismes du sol dont les constituants sont ainsi mieux disponibles. Les plantes peuvent s’enraciner plus facilement.

> à pulvériser - appliquer à l’aide d’un pulvérisateur. C’est un engrais foliaire, « coup de fouet », avec en plus un effet répulsif sur les ravageurs.

• Points de vente : quincailleries et jardineries (liste dispo-nible sur demande à [email protected])

BioAgri-NCPhilippe et Bénédicte GONTARD76 31 67 / 76 91 67 ou [email protected]

ENGRAIS-POISSON

homologué par BIO CALEDONIA

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Vert de terre

Objet volant identifié Par Aurélie Cornec

Pas de compagnie aérienne low-cost à l’horizon, hélas ! Mais une belle nou-veauté dans nos cieux ensoleillés : le drone a enfin débarqué en Calédonie. À l’origine du projet, deux jeunes entrepre-neurs, Rudolph Chichemanian et Florian Farcy, les cogérants d’Air Project. Leur société propose ainsi aux collectivités et aux entreprises un tout nouveau ser-vice : des photographies et des vidéos

aériennes réalisées par un drone. À titre d’exemple, Air Project a réalisé la visite virtuelle aérienne du Fort Téremba, un concept original pour valoriser le site. Alternative à l’hélicoptère, l’engin per-met de réaliser des visuels à basse ou à très basse altitude tout en respectant l’environnement puisqu’il fonctionne à l’électricité.

© A

ir Pr

ojet

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Cherchez pas, y a pas de pilote, pas de place à bord

#00 14 Septembre-Octobre 2012 21

Page 22: DKLé 14

Billet d’humeur

Vie chère, monopoles et consorts :Faire les courses, quelle galère ! Je choisis la facilité et m’organise sur la grande surface la plus proche. Forcé-ment, je travaille, j’ai des enfants, mon mari, les chiens, la maison… Résultat, je prends tout ce dont j’ai besoin à la même ensei gne, ou presque. Et puis, au hasard d’un échange avec une amie sur Facebook (eh oui, moi aussi), je découvre que j’ai payé mes oignons 335 francs le kilo alors qu’elle les a payés 95 F, ailleurs. Allez les filles, sor-tez vos tickets de caisse ! La « bande » épluche tous les produits communs et là, la surprise est de taille :OIGNONS : 95 - 335 F/kg > écart 240 F ;POMMES : 200 - 340 F/kg > écart 140 F ;CHOUx DE CHINE : 395 - 775 F/kg > écart 480 F ;SPAGHETTI BARILLA : 250 - 695 F/paquet > écart 445 F

Et des exemples comme ça, en une seule journée, il y en a à la pelle. Pas possible me direz-vous ? Eh bien si, vrai de vrai.

Collectif contre la vie chère« Bons plans pour les Prix » est né ainsi, sur Facebook. S’entraider, partager des informations, dénoncer les anomalies ou les abus, devenir meilleurs consomma-teurs, acheter oui, mais pas à n’importe quel prix. Du sérieux, de gentils coups de gueule, de l’humour, de la bienséance et de bonnes parties de rigolade. Ils (il y a des hommes aussi) et elles se sont organisés pour créer une petite brigade de « vérification » des prix dans diffé-rentes enseignes de la place, le même jour. Le 25 juillet au soir, le récapitulatif est bouclé, les écarts calculés. Et c’est affligeant :• Les écarts de prix sont énormes ;• Des enseignes du même nom affichent

des prix différents (bizarre, non ?) ;

• Les prix sont variables entre le début et la fin de la semaine, dus à l’affluence des week-ends. On en profite !

• Les enseignes qui annoncent « la vie moins chère » : c’est faux ;

• Courir à droite et à gauche pour obte-nir de meilleurs prix entraîne perte de temps et consommation d’essence ;

• Les Écoprix sont immangeables. Eh, on n’est pas des cochons !

nos questions (liste non exhaustive)Comment nourrir correctement sa famille quand on a un petit salaire ? (On se le demande…) Pour bien se nourrir, nous dit-on, manger cinq fruits et légumes par jour ; je veux bien, mais comment fait-on ? On nous sensibilise sur les problèmes de diabète, de surpoids, d’obésité et bien sûr, du renflouement de la principale caisse médicale locale… Qui paye ? Quel est le coût sur les dépenses santé ? Pourquoi de tels écarts sur les marchandises ? Il ne faut pas tout mettre sur le dos du coût du fret. Quels sont les contrôles sur les prix ? Pourquoi les producteurs du pays ne sont-ils pas plus aidés pour intensifier la production locale et réduire les coûts ? Et surtout, quand est-ce que ça va changer ?

Voici quelques conseils en atten-dant que ça bouge (rapidement,

espérons-le) : commencez par culti-vez votre jardin potager (même dans des jardinières). Sachez dire NON quand c’est trop cher. Parlez-en ; la vie chère est une réalité et nous ne sommes pas obli-gés de la subir et rejoignez le collectif Bons plans pour les Prix sur Facebook.

Corinne C.

22 Septembre-Octobre 2012 #0 014

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Ça m’énerve ! Rubrique de libre expression

4 707 utilisateuRs

J’ ime

Rien à déclarer ?Une broutille administrative au Brésil tourne au cauchemar en Nouvelle-Zélande pour une Française, professeure d’anglais sur le Caillou. Du « rien à déclarer » à « vous ne sortirez jamais d’ici », brrr… l’enfer au pays des moutons.

Par Max Borgo

Tout commence par une négligence. Marie reste plus longtemps que prévu au Brésil, son visa est expiré. Au moment de partir, un officier de la police fédé-rale lui signale qu’elle devra simplement payer une taxe forfaitaire, que cela arrive tous les jours. Deux coups de tampon et un sourire brésilien achèvent l’histoire. Marie s’envole pour Nouméa via Auckland, en toute léga lité. Elle remplit la sempiternelle feuille de police, honnê-tement, et récupère sa valise. Mais,

devant l’officier de la rangée « rien

à déclarer », les choses tournent vinaigre. Il bugge face au passeport

et aux deux petits tampons du Bré-sil. Que se passe-t-il dans sa tête ? On ne le saura pas. Il lui demande de se présenter à la rangée 4, où un autre officier se penche sur le passeport. Re-bug. Questions en boucle : pourquoi le Brésil ? Serait-il louche de vouloir y relancer sa vie à presque 50 ans ? Il lui demande de le suivre, « ce ne sera pas long ». Elle se retrouve maintenant devant une femme, « qu’avez-vous à déclarer ? » Re-fouille au corps, re-fouille des bagages. Prrt ! Rien, pas d’explication, on laisse mijoter Marie. On analyse maintenant le contenu de son ordinateur, du disque externe et du répertoire des deux téléphones. Deux ? Bizarre. Ça monte d’un cran dans la folie ordinaire du contrôleur enfiévré : direction la salle d’inter-rogatoire façon 24 h Chrono, une seule porte de verre, et blindée s’il vous plaît. Le chef de l’immigration entre, l’enfer se déchaîne : « You break the law* ! », lui assène-t-il, ajoutant qu’elle ne sortira jamais d’ici, que dans sa situation, elle ferait mieux de coopérer, « because you break the law ! » Ce à quoi elle répond, énervée, faut la com-prendre, « la brique, ça va être dans ta gu… (bip) ! » Menace de privation de liberté, d’expulsion, d’interdiction d’accès au sol kiwi. Comme dans un film… améri-cain. Puisqu’elle n’est coupable de rien, on la renvoie en Calé-donie sous escorte policière, sans la moindre explication, au bout de sept heures. En passant devant le chef de l’immigra-tion, elle lâche quand même un « vous n’êtes qu’un pays de moutons ! » Ce à quoi il a dû répondre « mêêême pas vrai ».

*vous enfreignez la loi

les Mamans ROSESPar Nathalie Darricau

Elles accomplissent un travail for-mi- da-ble ! Visites aux adultes hospita-lisés, ateliers, goûters et distribution de jouets aux enfants malades. Elles sont une cinquantaine de femmes aujourd’hui à se relayer alors qu’elles n’étaient que trois épouses de méde-cins en 1992, à la création de l’asso-ciation. Plus connue à Nouméa sous l’appellation des Blouses roses, l’asso-ciation a été rebaptisée Mamans roses en 2000. Depuis six ans, c’est Aline Thomas-Dumont, très engagée dans le mouvement associatif calédonien, qui préside l’association : « L’an dernier, nous avons totalisé 9 500 visites au CHT et 5 000 à Magenta car l’association travaille sur les deux hôpitaux. » Elle dispose en effet d’un local au CHT et d’un espace à Magenta. « Récemment, ajoute-t-elle, nous avons eu une formi-dable surprise. Le Club de rugby éduca-tif et citoyen nous a remis un chèque de 150 000 F ; un prélèvement sur l’inscrip-tion des joueurs. » Et ça tombe bien, Les Mamans roses n’avait encore reçu aucune subvention de la part des institutions.

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DOSSIER

> DOSSIER

Sois belle et ouvre-la !

Par Carry Bradlow, Aurélie Cornec et Nathalie Darricau

Que celle ou celui qui a toujours été bien dans sa peau lève la main… L’exception peut la baisser. Sinon, pour tous les autres, arrêtez de vous faire des cheveux blancs. Nous sommes toutes et tous, à notre manière, des beautés. C’est l’idée que défendent en tout cas les mouvements pin-up et burlesque qui se développent à Nouméa. Mais attention, pas question de se prendre la tête pour autant. La condition pour être belle (ou beau), c’est d’avoir de l’humour et de s’affirmer.

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DOSSIER

L es pin-up sortent tout droit des années quarante. Une période qui n’était pas particulièrement pro-

pice aux droits des femmes. Associé au féminisme, leur renouveau qui a débuté au début des années 90*, met en avant des femmes de caractère, bien loin des clichés américains de la femme au foyer, à l’image de Dita Von Teese et de l’icône Dirty Martini. Si la première fait autant dans la pin-up que le new burlesque, la seconde est pour sa part spécialisée dans le cabaret. Car si les mouvements pin-up et burlesque ont des esthétiques qui se ressemblent, ce sont deux « choses com-

plètement différentes », assurent Alice Di Meo et Karine « Saphira » Cohen. Pour faire simple, la distinction repose sur le fait que le burlesque est un show style cabaret, alors que la pin-up est une fille qui pose pour des photographies.

festivals et cours de danse Mais les deux disciplines, qui désormais comptent de nombreuses pratiquantes sur Nouméa, ont pas mal de points com-muns, à commencer par l’esthétique vintage du début du xxe siècle. Très ten-dance dans le monde entier, il a débar-qué dans les magasins nouméens que ce soit pour les vêtements, mais aussi les ustensiles de cuisine. Et à en juger par sa popularité chez nos voisins australiens, le phénomène n’est pas près de s’arrê-ter. À Sydney, on compte pas moins de quatre cours de danse 100 % burlesque. Un festival de quatre jours autour des pin-up a également lieu chaque année dans le Queensland, le Garter Belts and Gasoline. On y fait des concours de pin-up mais aussi de caisses à savon et l’on présente des véhicules sur de la musique Rock-a-Billy (l’Australie compte aussi d’autres festivals Kustom).

Le burlesque, une douce thérapie À Nouméa, le burlesque reste victime de l’a priori et des idées préconçues. Les grands hôtels refusent d’y produire des spectacles sous prétexte qu’ils ne font pas dans ce « registre ». Mais savent-ils seulement que c’est précisément ce « re-gistre-là » — le strip-tease et l’érotisme vulgaire — qui, associé à tort, a tué le burlesque et les pin-up. « J’avais suivi un stage à Paris et j’étais vraiment enthou-siasmée, explique Lady Sweet qui suit le cours de Carine Richez-Raguin. Alors quand j’ai vu que je pouvais en faire à Nouméa… » Ce qui lui a plu ? « S’assu-mer en tant que nana en utilisant l’hu-mour et en cultivant les contrastes », résume AnnA KrôNIK, une autre dan-seuse de l’atelier. Toutes sont d’accord, le burlesque agit comme une thérapie. « On voit les filles changer au fur et à mesure, note Carine Richez-Raguin. Certaines viennent reprendre confiance en elles. Même pour moi, ça marche ! » Et une fois encore, la discipline n’a rien de vulgaire. Il y a bien l’effeuillage, mais cela reste une des pratiques et « cela ne

correspond pas à tout le monde, note la professeur de danse. Dans tous les cas, on n’est jamais nue. Tout l’intérêt, c’est le procédé, pas le fait d’être dés-habillée ». Les pin-up fonctionnent de la même façon grâce à un travail sur son image. Se voir différemment permet paradoxalement de mieux s’accepter. Et tant qu’à faire, le faire à plusieurs pour mieux partager ces moments agréables où l’on prend soin de soi, tout en s’amu-sant. Alors n’hésitez plus, lancez-vous !

* Autant les mouvements pin-up que burlesque sont associés à la Kustom Kulture qui englobe une passion pour la customisation, les tatouages, les voitures an-ciennes, les années 50, un style de vie ou encore une façon de s’habiller (des soirées sont également organi-sées à Nouméa, lire dans le dossier).

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26 Septembre-Octobre 2012 #0 014

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DOSSIER

Déshabillons-nous !A pprendre à se déshabiller en

musique ? Oui, le burlesque est parvenu jusqu’à nous. Alors,

pourquoi ne pas venir à lui. Depuis le début de l’année on peut prendre des cours de burlesque à l’école de danse Art et Mouvement créée par Carine Richez-Raguin. Perpétuelle enthou siaste, elle explique comment cette aventure a démarré : « Quand on s’est marié avec Guy (Raguin, ndlr), on a commencé à produire des spectacles de cabaret

ensemble. On a fait venir Dirty Martini* à Nouméa, et puis, on a vu les films Tournée, Burlesque... En janvier, j’ai suivi un mois de cours de burlesque à Sydney. Au retour, j’ai fait un stage qui a rassemblé 40 personnes. En mars, un créneau s’est libéré et le cours a commencé. » Mais pourquoi un tel engouement ? Pourquoi les femmes ont-elles envie d’apprendre à se déshabiller ? « D’abord, répond-elle, il y a zéro notion de vulgarité. On apprend à marcher avec des talons hauts, à bou-ger son corps avec des ondulations, des déhanchés, des épaulements... Je pense qu’elles viennent pour travailler sur leur féminité, et par curiosité aussi. Certaines ont franchi le pas grâce à leur mari ou leur mère, qui le lui ont suggéré. »

Respect !Il n’empêche, ces femmes ont toutes entre 20 et 60 ans et ont fait le choix de s’initier à « l’art de se déshabiller de manière chic, glamour et amu - sante », d’après ce qu’en dit le site www.beburlesque.com. À cela, je dis respect ! Respect parce qu’en réa-lité, toutes ces femmes – en suivant ce cours – osent faire ce dont beaucoup rêvent en secret. L’enseignante estime que « c’est presque à l’adolescence qu’il faudrait vivre ça, parce qu’on y gagne en confiance en soi, et parce que la féminité ne doit pas être vécue comme un tabou. C’est vrai, le cours aide à libérer les femmes. En plus, on n’est pas freinées par la technique, qu’est-ce qu’on rigole ! » Tentées ?

École Art et Mouvement – Tél. : 79 82 69

Elles ont entre 20 et 60 ans et apprennent depuis le début de l’année l’art de se déshabiller en musique.

*Danseuse et actrice américaine connue de cabaret new burlesque, ce mouvement artistique né aux États-Unis à la fin des années 90.

DR

Par Nathalie DarricauPhotos Hervé Lespinoy

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DOSSIER

Par Carry Bradlow

mode encore très répandue en Calédo-nie ». Je pense que les filles n’osent pas en raison du très célèbre « que va dire mon voisin. Certes, on a plus de 600 fans calédoniens sur la page Facebook et pourtant, je n’ai pas l’impression de voir 600 pin-up dans les rues de Nouméa ». Karine constate que ses clientes adorent le make-up pin-up. Pourtant, « aucune n’ose vraiment sortir dans la rue maquil-lée ainsi. Mais je garde espoir, car j’aper-çois de plus en plus des bouches rouges et des ongles vermillon dans les rues nouméennes… »

J’ai un gros derrière, une paire de seins respectable, un peu (beaucoup) de sain-doux sur les hanches, pourtant, je n’ai pas envie de dire : je suis grosse. J’ai des rondeurs, je les assume, telle une Mari-lyn du xxie siècle, sans les cheveux blond platine (et aussi quelques litres de gla-mour en moins). Parce que la Monroe, elle ne faisait pas du 36 mais du 42. Et pourtant, aujourd’hui, les mecs, en par-lant d’elle, ont la langue qui pendouille et la bave qui mouille. Il est temps d’assu - mer son gras et ses rondeurs et quel meilleur moyen que d’adopter la nou-velle mode du moment – ou plutôt l’ancienne ? Je veux du rouge sur la bouche, les joues, les ongles, des cils de biche… Pimp my body !* Transforme-moi en pin-up des fifties !

Asso glam’Même en Nouvelle-Calédonie, le phéno-mène prend de l’ampleur ! Il y a un an, Karine Coen, maquilleuse et Alice Di Meo, coiffeuse, faisaient le pari insensé d’importer le relooking pin-up sur le Caillou avec l’association Style me pin-up (SMPU). Elles font leurs premiers pas sur Facebook et au Festival femmes funk. Mais très vite, le phénomène prend de l’ampleur même si, explique Alice, la coiffeuse de SMPU, « comparé à l’Aus-tralie, à la France – et je ne vous parle même pas des USA – ce n’est pas une

Relooke-moi en pin-upune thérapie par la beautéEt pendant que les deux chicks** de l’asso tentent de convaincre les Calédo-niennes d’assumer leur IMC (indice de masse corporelle), elles écument aussi les salons et les événements pour pro-poser des démos. Que les particuliers se rassurent, les filles proposent aussi des formules pour profiter de leurs doigts de fée (voir Facebook). Marie a tenté deux fois l’expérience : « J’étais sceptique, car je n’aime pas mon corps. Mais je me suis sentie sublimée, heureuse d’être dans la peau d’une autre tout en sachant que c’était bien moi. J’ai compris que j’avais des atouts et qu’il suffisait d’apprendre à les mettre en valeur, d’accepter ses formes. »

un marché de la pin-up ?Le style pin-up, l’avenir commercial des magasins ? Oui et non pour les filles de l’asso qui, pour le moment, se conten-tent de reverser tous leurs bénéfices dans l’achat d’accessoires et de fripes authen-tiques. « C’est une niche commerciale, explique Alice. Mais surtout au niveau des accessoires. On voit de la pin-up partout : autocollants, ustensiles de cui-sine, affiches, etc. Par contre, question fringues, les magasins se comptent sur les doigts d’une main. Et ça manque vraiment ! » L’esprit pin-up est certes né, mais donnons-lui du temps pour devenir une vraie femme !

* « relooke mon corps », en référence à une célèbre émission de tuning « Pimp My Ride ». **nana

Par Carry Bradlow

mode encore très répandue en Calédo-nie ». Je pense que les filles n’osent pas en raison du très célèbre « que va dire mon voisin. Certes, on a plus de 600 fans calédoniens sur la page Facebook et pourtant, je n’ai pas l’impression de voir 600 pin-up dans les rues de Nouméa ». Karine constate que ses clientes adorent le make-up pin-up. Pourtant, « aucune n’ose vraiment sortir dans la rue maquil-lée ainsi. Mais je garde espoir, car j’aper-çois de plus en plus des bouches rouges et des ongles vermillon dans les rues nouméennes… »

J’ai un gros derrière, une paire de seins respectable, un peu (beaucoup) de sain-doux sur les hanches, pourtant, je n’ai pas envie de dire : je suis grosse. J’ai des rondeurs, je les assume, telle une Mari-lyn du xxie siècle, sans les cheveux blond platine (et aussi quelques litres de gla-mour en moins). Parce que la Monroe, elle ne faisait pas du 36 mais du 42. Et pourtant, aujourd’hui, les mecs, en par-lant d’elle, ont la langue qui pendouille et la bave qui mouille. Il est temps d’assu - mer son gras et ses rondeurs et quel meilleur moyen que d’adopter la nou-velle mode du moment – ou plutôt l’ancienne ? Je veux du rouge sur la bouche, les joues, les ongles, des cils de biche… Pimp my body !* Transforme-moi en pin-up des fifties !

Asso glam’Même en Nouvelle-Calédonie, le phéno-mène prend de l’ampleur ! Il y a un an, Karine Coen, maquilleuse et Alice Di Meo, coiffeuse, faisaient le pari insensé d’importer le relooking pin-up sur le Caillou avec l’association Style me pin-up (SMPU). Elles font leurs premiers pas sur Facebook et au Festival femmes funk. Mais très vite, le phénomène prend de l’ampleur même si, explique Alice, la coiffeuse de SMPU, « comparé à l’Aus-tralie, à la France – et je ne vous parle même pas des USA – ce n’est pas une

une thérapie par la beautéEt pendant que les deux chicks** de l’asso tentent de convaincre les Calédo-niennes d’assumer leur IMC (indice de masse corporelle), elles écument aussi les salons et les événements pour pro-poser des démos. Que les particuliers se rassurent, les filles proposent aussi des formules pour profiter de leurs doigts de fée (voir Facebook). Marie a tenté deux fois l’expérience : « J’étais sceptique, car je n’aime pas mon corps. Mais je me suis sentie sublimée, heureuse d’être dans la peau d’une autre tout en sachant que c’était bien moi. J’ai compris que j’avais des atouts et qu’il suffisait d’apprendre à les mettre en valeur, d’accepter ses formes. »

un marché de la pin-up ?Le style pin-up, l’avenir commercial des magasins ? Oui et non pour les filles de l’asso qui, pour le moment, se conten-tent de reverser tous leurs bénéfices dans l’achat d’accessoires et de fripes authen-tiques. « C’est une niche commerciale, explique Alice. Mais surtout au niveau des accessoires. On voit de la pin-up partout : autocollants, ustensiles de cui-sine, affiches, etc. Par contre, question fringues, les magasins se comptent sur les doigts d’une main. Et ça manque vraiment ! » L’esprit pin-up est certes né, mais donnons-lui du temps pour devenir une vraie femme !

* « relooke mon corps », en référence à une célèbre émission de tuning « Pimp My Ride ». **nana

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28 Septembre-Octobre 2012 #0 014

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DOSSIER

Shopping rétro

Tandis que les magasins calédoniens s’équipent peu à peu d’objets de déco vintage, il est plus difficile de trouver des vêtements ou des accessoires des années 1950. Voici quelques bonnes adresses Web pour un style unique et incroyablement sexy !

Par Carry Bradlow

Classique revivalEt pour celles et ceux qui ont peur de commander sur des sites qu’ils ne connaissent pas, sachez qu’Amazon – oui, le site de livres et de DVD – pro-pose plusieurs collections de robes super rétro et super mimis. Pretty Kitty Fashion devrait satisfaire vos envies de shopping retro.www.amazon.fr

Shirley CoutureDécouverte sur Facebook, Shirley est une accro des années 50 et une couturière incroyable. Pas vraiment connue encore, même en France, elle propose de redon-ner la vie à d’anciens patrons de robes. Le résultat est bluffant et beaucoup de filles peuvent profiter de son talent puisque la jeune femme habille jusqu’au 50. Vous trouverez le site de vente (qui livre sur le Caillou) grâce à la page Facebook. www.facebook.com/pages/Shirley_Couture/300798989945276

Les maillots par MaryEn Calédonie, difficile d’échapper à un style de tenue, à savoir le maillot de bain. Pas de panique ! Le site vintageuistsbymary.com vous propose des swimwear magnifiques et typiques des années 50. Vous pourrez y trouver des habits de plage et des tabliers de cuisine rétro – comme ceux de Bree Van de Kamp (Desperate Housewives). www.vintagesuitsbymary.com/

Rock attitudeSi vous êtes plutôt du genre rock, vous trouverez certainement votre bonheur sur Rock’n’Kustom shop ! Les pin-up ta-touées ont la cote sur ce site complète-ment dingue. Sans oublier des vêtements pour baby punk super rock.www.rocknkustomshop.com

Le Kuendu en mode Kustom

Le Pobre Diablo Harley Motors Club

orga nisait une soirée dédiée à la culture

Kustom le vendredi 13 juillet dernier au

Kuendu Beach. la Kustom Kulture Night

a mis à l’honneur différents véhicules

customisés en exposant des Harley, des

grosses cylindrées V8, un pick-up, etc. Le

tout dans un décor digne des années 1950.

Différentes animations ont pimenté la

soirée : relooking pin’up, tatouage et

piercing, concerts rock... Bref, une soirée

old school qui a attiré 350 personnes.

Preuve que la culture Kustom et pin’up,

encore confidentielle ces dernières années,

est en passe de devenir une véritable ten-

dance sur le territoire. AC

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www.lescouseuses.nc

Laurence, la couseuse, vous propose des cours variés, individualisés et personnalisésTél. 90 63 96

Cours de Couture• Apprentissage de votre machine à coudre ou celles de l’atelier• Traçage d’un patron et sa coupe• Connaissances des différentes techniques de base de couture : ourlets, pose de fermetures à glissière, de biais, d’élastiques, fronces, angles, poches...Cours de Tricot• Trucs et astruces à connaître : abréviations, échantillon• Bases du tricot 1 : montage de mailles, points et côtes• Bases du tricot 2 : augmentations et diminutions, boutonnières• Finitions, assemblage et décryptage des explicationsCours de Crochet• Trucs et astruces à connaître : abréviations, échantillon• Bases du cochet 1 : mailles et différents points• Bases du crochet 2 : crocheter en rond, le « granny »• Finitions, assemblage et décryptage des explicationsLes petits plus• Cours de Point de Croix ou point compté• Diagrammes et cotons à disposition• Techniques du point pour un bel ouvrage endroit et enversImaginez et confectionnez vous-même dans un cadre serein propice à la création. Retouches et confection de vêtements, déco interieure, doudous... sont aussi proposés.L’atelier des Couseuses79 route de l’Anse Vata - Motor Pool - Mail : [email protected] : lundi au jeudi 9h-15h30 / vendredi 14h-18h30

Page 30: DKLé 14

Santé/Beauté

Prêcher pour son seinDes seins plus généreux, mais sans chirurgie. Oui, c’est possible. Deux nouvelles techniques d’augmentation de la poitrine se développent actuellement en France. Une nouvelle piste pour porter haut.

Par Max Borgo

Exit l’anesthésie générale, adieu les douleurs post-op. Oubliez cette redoutable convalescence qui contraint durant des semaines à ne même pas pouvoir lever les bras pour attraper un verre en haut d’une étagère. La méthode Brava redonne du volume aux seins sans prothèse ni injection de produit, une méthode qualifiée de natu-relle. À peu de choses près...

En quoi consiste-t-elle ?L’idée est de réaliser une expansion du tissu mammaire pour l’amener à se développer tout seul. Nos scientifiques savent depuis un certain temps qu’un tissu placé sous tension soutenue se met à croître. Le principe est, à l’occasion, exploité pour allonger les jambes chez des enfants dont la taille flirte avec le nanisme. Mais dans les deux cas, cela demande du temps et de la détermi-nation.

un traitement sans douleurPour être efficace, la tension exercée sur les seins doit être maintenue 11 heures par jour, pendant 10 à 15 semaines. Comment est-elle obtenue ? La femme doit appliquer sur ses seins des coques souples simplement reliées à une petite pompe : la pression négative entraîne une aspiration douce des tissus. Pas douloureux (puisque la femme ne sent qu’une légère tension au niveau des seins), mais pas vraiment discret dans la mesure où la pompe fait un petit bruit (assez comparable aux pompes à air utilisées en aquariophilie). La plupart des femmes préfèrent donc porter leur équipement chez elles, la nuit. Cela étant, pas un mot sur les conjoints ; on imagine que l’équipement de l’harna-chement vient après le câlin, sinon... Bref, un soutien-gorge existe et les Américaines vont souvent travailler avec.

Que demander de plus ?L’augmentation est rarement jugée suffisante (par les patientes, s’entend). De fait, le chirurgien peut leur proposer un lipomodelage. Bon, là ça va piquer un peu. La technique, relativement récente elle aussi, transfère dans le sein de la graisse prélevée chez la patiente, sou-vent au niveau de la cuisse ou sur le popotin. Au départ, le lipomodelage était utilisé pour la seule reconstruction du sein après un cancer, comme alter-native à la prothèse ou pour des raisons esthétiques. Aujourd’hui, elle se démo-cratise et vient enrichir un panel déjà fort riche de solutions. Quoi qu’il en soit, l’idée de cette méthode Brava présen-terait l’avantage de gagner un ou deux bonnets, ce qui en soit est une vraie joie (pour les patientes toujours, s’entend).

30 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Nouvelle-Calédonie

indique les périodes de fertilité

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Un ordinateur qui, par simple mesure de votre température matinale et de comparaison de données, vous indique le jour propice pour conce-voir un enfant et choisir son sexe.

indique les périodes de fertilité, permet de planifi er votre grossesse

et de choisir le sexe de votre bébé

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> infertile

ROUGE

> fertile

ROUGE CLIGNOTANT

> ovulation

Contraception ou conception,vous décidez, naturellement…

Page 31: DKLé 14

Santé/Beauté

Pas de pression, un point c’est tout !

La PBA, un acronyme qui pourrait bien vous aider à déstresser dans les semaines à venir. La PBA, c’est la psycho-bio acupressure, une méthode incroyablement simple inventée il y a 20 ans par le docteur Delatte pour mieux appréhender les situations stressantes, les conflits ou toute autre forme d’anxiété.

Par Carry Bradlow

C’est en exerçant en Nouvelle-Calédonie que Pierre-Noël Delatte découvre l’acu-pressure en se formant à l’acuponcture. Très vite, il se rend compte de l’efficacité des nombreux points sur notre corps et aimerait utiliser ces canaux énergétiques pour soigner adultes et enfants. Le prin-cipe est très simple*. Il s’agit de stimu-ler simultanément par la pression cinq points d’acupressure, ce qui va à chaque fois dessiner sur le corps (et aussi dans le cerveau, puisque chaque point d’acu-pressure a sa correspondance au niveau des aires cérébrales), un circuit imprimé

qui sera spécifique de l’émotion que l’on voudra maîtriser. Il suffira ensuite de grouper ces circuits en protocoles bien précis, selon la problématique à la-quelle on voudra apporter une réponse. « Je faisais des crises de panique que seul un anxiolytique pouvait calmer, ra-conte G. Quand je suis tombée enceinte, j’ai décidé d’arrêter ces médocs, mais mes crises de panique n’ont pas pris de vacances pour autant. Mon mari a acheté le livre du Dr Delatte et a réalisé le protocole spécifique pour ce genre de problème. L’effet a été immédiat. Depuis, je n’ai jamais retouché à un anxiolytique. Je peux moi-même faire mes circuits, où je veux, sans même que les gens s’en rendent compte. » Pratique, rapide et accessible à tous, la PBA compte de plus en plus d’adeptes sur le Caillou, mais aussi en métropole et dans le reste du monde. Et le mieux dans tout ça ? C’est que ça coûte le prix d’un livre. Vous pouvez également consulter des pros, mais vérifiez bien qu’ils font partie de l’annuaire officiel sur le site Internet.

* définition de la PBA sur le site officiel : www.psycho-bio-acupressure.com

trois livres à avoir dans sa bibliothèque

5 points et c’est tout, pour prendre doucement

contact avec la PBa et apprendre à s’en

servir.

5 points pour mon bébé, pour gérer les

coliques, les colères et la panique de

votre nourrisson.

Libérez-vous de vos blocages, le dernier

livre du Dr Delatte, plus complet, publié

juste avant son décès, le 5 août dernier.

#00 14 Septembre-Octobre 2012 31

Hairborist est une ligne de soins capillaires hors du commun à base d’huiles végétales

régénératrices, d’huiles essentielles et d’extraits de plantes dont les effets sont visibles, profonds et immédiats.

La gamme se compose de produits coiffants, de shampooings et de soins profonds aux

huiles essentielles qui permettent de traiter un problème capillaire spécifique :

cheveux secs, cheveux gras, antipoux,démangeaisons, chute de cheveux, pellicules...

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Retrouvez-nous sur Facebook : Caledobio NC

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Santé/Beauté

Buvons l’hibiscus

Par Amélie Rigollet

Fleurs, feuilles, graines, tout est bon dans l’hibiscus ! Très tendance en ce moment sur le marché de la phytothérapie, cette plante tropicale originaire d’Angola pos-sède des vertus à faire pâlir ses consœurs. Produite actuellement au Soudan, en Égypte, en Thaïlande, au Mexique et en Chine, elle est classée dans les plantes médicinales. Elle peut ressembler à une potion magique tant elle recèle de pouvoirs. À la fois antihyperten-seur, diurétique, anti-inflamma-toire, elle per-met de lutter contre le choles-térol. On l’utilise aussi en cas de pré-

hypertension artérielle et hypertension légère. Attention, cette plante est telle-ment puissante qu’elle peut être contre-indiquée avec un traitement médical classique (demandez donc conseil à votre médecin). Au quotidien, c’est aussi le remède des petits symptômes que l’on ne sait pas toujours soigner. L’hibiscus

soulage les toux, la fièvre et les douleurs d’estomac. En usage

externe, il nous débar-rasse des pellicules. Pas

mal, non ? Pris en tisane, il est riche en vitamine C mais sans caféine. On peut donc l’ingérer le soir

avant le dodo. Trin-quons. À notre santé !

Par Sandrine Chopot

Après la yaourtière, la machine à pain, à barbe à papa, voici Naturalis, le premier mixeur à fabriquer ses propres crèmes et émulsions pour visage et corps. Vendu avec un pack comprenant gélifiant, émulsifiant, conservateur, il vous suffit d’ajouter les ingrédients d’origine naturelle de votre choix et le robot s’occupe du reste. Des soins cos-métiques faits maison, garantis sans grumeaux, qui sauront séduire les beauty addicts !

Robot Naturalis de RowentaEnviron 200 www.rowenta-naturalis.fr

Home-Cosméto, so biotiful

32 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Faites une « pause... » ou offrez-en une !

• BOWENTHÉRAPIE : enchaînements de stimulations et de pauses pour rétablir l’équilibre du corps. Soulagement des douleurs et troubles de la vie quotidienne.

• DRAINAGE LYMPHATIQUE : Détoxifie le corps et stimule le système immunitaire. Efficace contre les jambes lourdes et les œdèmes...

• MASSAGE aux huiles essentielles : Relaxant, décontractant et énergisant.

Monique Lafitte masseuse-bowenthérapeute-kinésithérapeute5, rue Réveillon à Ouémo - 74 03 58mail : [email protected] : BOWENTHERAPIE Monique Lafitte

Des thérapies manuelles au serv

ice de votre corps...

Monique LAFITTEmasseuse-kinésithérapeute

sur RDV au 74 03 58BOWENTHÉRAPIE - DRAINAGE LYMPHATIQUE MANUEL - MASSAGE

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Publi-reportage

Magic Events intervient chez les particu-liers afin d’organiser des fêtes originales destinées aux enfants. À travers l’instal-lation de structures gonflables, carrou-sels, jouets divers, machines à confiserie (barbe à papa, pop corn, glaces pilées, etc.), lumières, podium, etc., l’en-treprise apporte un véritable renouveau en termes de diver-tissement en Nouvelle-Calé-donie. Les enfants gardent un merveilleux souvenir de leur an-niversaire et les parents replon-gent en enfance... La location de costumes des personnages préférés des enfants est égale-ment proposée. La présence de peluches vivantes ravit toujours les petits, qui n’ont, pour la plu-part, jamais rencontré les stars du moment en personne !

La magie d’un parc d’attractions à la maison« Ce type de prestation de ser-vice répond à un réel besoin

sur le territoire, les en-fants ont tous droit à une belle fête d’anni-

versaire. Notre premier objectif, c’est de leur apporter du rêve. À travers ces évè-nements, nous favorisons un moment familial privilégié, à un coût raisonnable, car nous souhaitons avant tout que nos

services restent accessibles à tous », explique Jean-Patrick Lérandy, le gérant de Magic Events. L’entre-prise a récemment étoffé son catalogue avec de nombreuses

nouveautés toujours plus ludiques, attrayantes et surtout innovantes. Le

manège tournant « tasses à café » sera par exemple bien-

tôt disponible pour le plus grand bonheur des petits et grands !

La féérie de NoëlÀ la fin de l’année, Magic Events proposera aux enfants

une attraction inédite sur le ter-ritoire : un véritable village de Noël à Nouméa. Sous un chapi-

teau géant de 1 000 m², un décor féérique, une forêt de sapins lu-mineux et des jeux gonflables seront installés. « Il s’agit de créer un espace où les enfants retrouve-

créateur de bonheur

ront la magie de Noël. Ce grand chapiteau abri-tera la maison du père Noël, une crèche gon-flable, de nombreuses décorations comme des jeux de lumière, de la neige, des personnages de six mètres de haut ou encore de superbes animaux éclairés. Pour c e projet, nous sommes toujours en attente de la mise à disposition d’un terrain... Mais le plus important sera d’observer les yeux pétillants et les sourires des enfants à partir de mi-novembre », s’enthousiasme Jean-Patrick.

Tél. : 77 54 06 – 77 54 21 ou 92 36 42 – [email protected]

Un grand choix de structures gonflables

Magic Events propose un très large choix de châteaux gonflables : châ-teau à l’effigie du célèbre tricot rayé,

château de pirates, d’Harry Potter, de clowns, de la saga Star Wars ou encore

châteaux de princesses... Des jeux gon-flables sont également disponibles comme les fléchettes ou le golf. Afin de répondre aux attentes de ses clients, l’entreprise livre et installe directement les structures sur le lieu de la manifestation, avec ou sans le personnel d’encadrement.

Créée en 2011, la société Magic Events est rapidement devenue le partenaire incontournable des manifestations festives pour enfants, notamment grâce à l’installation de structures gonflables. Dynamique et créative, l’entreprise organisera, lors des fêtes de fin d’année, une grande fête de Noël.

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Le oin de la famille

Le bébé, c’est dans la poche !Le porte-bébé est vieux comme le monde. Peut-être un peu moins, mais vieux quand même. Toutes les sociétés ont leurs propres modèles : écharpe, kangourou, hamac, chinados… Le choix est suffisamment large pour trouver son bonheur et qui saura vous faire oublier les vulgaires poussettes tant ses avantages sont nombreux.

Par Mathurin Derel

Croiser des bébés qui se baladent en écharpe est de plus en plus fréquent. Il n’y a pourtant pas de quoi fouetter un chat. En Calédonie, comme dans la plupart des pays occidentaux, on redé-couvre simplement ce que nos aïeux utilisaient couramment, et que de nom-breuses sociétés pratiquent encore tous les jours. En Afrique, en Amérique du Sud, mais également plus près de chez nous, en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou au Vanuatu, les mamans ont leurs techniques traditionnelles pour porter les enfants.

Son bébé contre soiElles ont toutes un point commun : permettre de rapprocher l’enfant du porteur, ce qui présente de nombreux avantages. C’est en tout cas l’avis de Cathy Wendling, la responsable du foyer maternel Marcelle-Jorda, et de toute son équipe. En 2009, Cathy Wendling prend contact avec le centre québécois des Relevailles, au cœur d’un important réseau sur la périnatalité. Elle part suivre une formation sur le portage, avec l’objectif de la transmettre à son tour aux futurs formateurs et de s’en servir comme outil au sein du foyer mater-nel mondorien. « Je me suis dit que le portage était vraiment adapté à notre population, au-delà du simple côté pratique », souligne-t-elle. Un aspect qui a tout de même son importance. Les jeunes parents le savent, rien de tel pour calmer les pleurs de son bébé que de le prendre dans ses bras. Seul problème, une fois qu’il est calmé… on est coincé ! Tout le côté pratique est là : on garde son bébé contre soi, bien au chaud, comme un bébé kangourou, tout en vaquant à ses occupations.

Quel modèle choisir ?

il n’y a pas vraiment de réponse type. C’est aux parents de faire leur choix en

fonction de leurs préférences et surtout de leur enfant. attention toutefois

aux modèles kangourous, veillez à ce qu’ils soient adaptés à l’âge du bébé et

qu’il respecte son bassin. le foyer maternel de Boulari organise des ateliers de

formation visant à développer les échanges entre mamans sur la technique et

les bénéfices que l’on peut en tirer. lors de ces rencontres, on peut apprendre

à confectionner soi-même son écharpe. Pour plus d’information, il faut contac-

ter les centres de PMi ou sa sage-femme. la fabriquer soi-même permet de

choisir son tissu et donc d’allier l’utile à l’agréable, et d’adapter son outil en

fonction de la température extérieure ou de la taille de l’enfant. attention

toutefois, pour réaliser les écharpes, le tissu doit être suffisamment résistant

pour ne pas trop se déformer.

Publi-reportage

Magic Events intervient chez les particu-liers afin d’organiser des fêtes originales destinées aux enfants. À travers l’instal-lation de structures gonflables, carrou-sels, jouets divers, machines à confiserie (barbe à papa, pop corn, glaces pilées, etc.), lumières, podium, etc., l’en-treprise apporte un véritable renouveau en termes de diver-tissement en Nouvelle-Calé-donie. Les enfants gardent un merveilleux souvenir de leur an-niversaire et les parents replon-gent en enfance... La location de costumes des personnages préférés des enfants est égale-ment proposée. La présence de peluches vivantes ravit toujours les petits, qui n’ont, pour la plu-part, jamais rencontré les stars du moment en personne !

La magie d’un parc d’attractions à la maison« Ce type de prestation de ser-vice répond à un réel besoin

sur le territoire, les en-fants ont tous droit à une belle fête d’anni-

versaire. Notre premier objectif, c’est de leur apporter du rêve. À travers ces évè-nements, nous favorisons un moment familial privilégié, à un coût raisonnable, car nous souhaitons avant tout que nos

services restent accessibles à tous », explique Jean-Patrick Lérandy, le gérant de Magic Events. L’entre-prise a récemment étoffé son catalogue avec de nombreuses

nouveautés toujours plus ludiques, attrayantes et surtout innovantes. Le

manège tournant « tasses à café » sera par exemple bien-

tôt disponible pour le plus grand bonheur des petits et grands !

La féérie de NoëlÀ la fin de l’année, Magic Events proposera aux enfants

une attraction inédite sur le ter-ritoire : un véritable village de Noël à Nouméa. Sous un chapi-

teau géant de 1 000 m², un décor féérique, une forêt de sapins lu-mineux et des jeux gonflables seront installés. « Il s’agit de créer un espace où les enfants retrouve-

créateur de bonheur

ront la magie de Noël. Ce grand chapiteau abri-tera la maison du père Noël, une crèche gon-flable, de nombreuses décorations comme des jeux de lumière, de la neige, des personnages de six mètres de haut ou encore de superbes animaux éclairés. Pour c e projet, nous sommes toujours en attente de la mise à disposition d’un terrain... Mais le plus important sera d’observer les yeux pétillants et les sourires des enfants à partir de mi-novembre », s’enthousiasme Jean-Patrick.

Tél. : 77 54 06 – 77 54 21 ou 92 36 42 – [email protected]

Un grand choix de structures gonflables

Magic Events propose un très large choix de châteaux gonflables : châ-teau à l’effigie du célèbre tricot rayé,

château de pirates, d’Harry Potter, de clowns, de la saga Star Wars ou encore

châteaux de princesses... Des jeux gon-flables sont également disponibles comme les fléchettes ou le golf. Afin de répondre aux attentes de ses clients, l’entreprise livre et installe directement les structures sur le lieu de la manifestation, avec ou sans le personnel d’encadrement.

Créée en 2011, la société Magic Events est rapidement devenue le partenaire incontournable des manifestations festives pour enfants, notamment grâce à l’installation de structures gonflables. Dynamique et créative, l’entreprise organisera, lors des fêtes de fin d’année, une grande fête de Noël.

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Le oin de la famille

Où en trouver ?si vous n’êtes pas un ou une pro de la couture ou du tressage, on peut éga-lement en trouver dans le commerce, neuve ou d’occasion, dans les maga-sins spécialisés dans la puériculture, les magasins d’occasion et, de plus en plus fréquemment, dans les vide-greniers. De nombreux modèles sont également disponibles sur internet.

Les conseils de la puéricultrice

Pour tous les achats d’occasion, aline Chiron, infirmière-puéricultrice à la PMi,

recommande de bien vérifier les normes et la qualité des attaches, tout parti-

culièrement pour les sièges auto ;

Pour les déplacements en voiture avec un bébé de 0 à 8 mois (en fonction

de sa taille), l’idéal est d’utiliser une coque. On peut la mettre sur le siège

avant, contrairement à un siège auto, ce qui évite de se retourner. atten-

tion toutefois à désactiver l’airbag. il faut également veiller à ne pas laisser

l’enfant trop longtemps dedans. il a tendance à tomber dans le bas du siège

ce qui peut lui couper un peu la respiration ;

en matière de transat, il n’est pas recommandé de laisser son bébé plus d’une

demi-heure dedans, en sachant que jusqu’à 5 mois, il se sent très bien allongé

sur un tapis. il n’est pas non plus conseillé de laisser trop longtemps son bébé

dans la poussette ;

Que ce soit pour la poussette ou les sièges auto, il faut être vigilant sur

l’hygiène. Quand l’enfant mange des gâteaux, il peut laisser des petites

miettes qui ont tendance à attirer les insectes.

© S

alam

andr

e

Affirmer son lien à l’enfantD’après la formatrice, le portage concentre de nombreuses symboliques et notamment le fait valorisant de por-ter son enfant. « C’est une manière d’affirmer sa maternité », assure Cathy Wendling qui le constate auprès des femmes accueillies au foyer. De manière plus « clinique », pour les femmes qui auraient accouché prématurément, c’est également l’opportunité de conti-nuer « à porter l’enfant ». C’est tout aussi vrai pour les hommes qui peuvent, grâce à l’écharpe, affirmer leur pater-nité et partager un peu le douloureux bonheur – sans les inconvénients – qu’ont vécu leurs femmes pendant neuf mois. Selon les observations, l’écharpe est également bénéfique pour les couples divorcés. Elle permet de créer un lien avec l’enfant malgré la sépa-ration des parents. Pour le petit bout de chou, c’est loin d’être le seul avan-

tage. Que ce soit pour la chaleur dont a besoin un nourrisson (d’autant plus s’il est prématuré) ou le confort de la position, le portage n’a pas son pareil. Encore faut-il avoir une bonne initiation car réaliser les nœuds demande un mini-mum de pratique. Selon les profession-nelles du foyer maternel, il faut environ trois séances pour devenir autonome.

Plus pratique que la poussettePour Cathy et Anne, deux profession-nelles du foyer, après avoir tout essayé, c’est le portage qui s’est imposé, autant au travail que dans leur vie personnelle. « La poussette a fini par rester au fond du placard, s’amusent les deux jeunes femmes. Au moins, l’enfant n’a pas le nez dans les gaz d’échappement. Il voit à la même hauteur que celui qui le porte et c’est un vrai plus pour la socialisation, surtout par rapport à la poussette. »

Il leur arrive pourtant d’entendre des mères s’inquiéter pour la sécurité de leur bébé et notamment l’étouffement. « Il existe un nœud qui marche de 0 à 1 an, simple et complètement sécure. Mais de manière générale, il n’y a aucun risque d’étouffement ni de chute de l’enfant, insiste Cathy Wendling. C’est un moyen aussi sûr que la poussette ». Et beau-coup plus pratique lorsque l’on doit faire une randonnée, par exemple…

Contact des PMIà Nouméa, au 27 53 48 et à Boulari, au 43 53 77

36 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Page 37: DKLé 14

Shopping

ethic’ et Chic’Par Sandrine Chopot

Coup de cœur pour la robe 100 % coton bio Dragonfly, signée Ambrym. Du nom d’une île de l’archipel du Vanuatu où Gabrielle Gérard, la créatrice, a passé son enfance, cette jeune marque made in France propose une collection de vêtements féminins où se mélangent inspirations urbaines et héritage du Pa-cifique. Matières naturelles, coupes ori-ginales, les pièces issues du commerce équitable sont amples, agréables à porter et rappellent le côté simple de la nature. Si, comme Marion Cotillard, vous êtes « biotiful », allez donc faire un tour chez Coco Rosie, vous y découvrirez toute une gamme de beau bio.

Coco RosieVêtements éthiques et thés bio79, rte de l’Anse-Vata, à NouméaTél. : 28 94 08/81 86 08www.everyoneweb.fr/cocorosie

La mode à l’état brut : robe Dragonfly, 12 900 F

Mes jambes adorentPar Max BorgoL’espace 33, temple du bon goût et du

raffinement, met à vos pieds l’élégance sobre, signée Armani Collezioni. Nous avons littéralement craqué sur trois petits bijoux qui apporteront à vos jambes une signature délicieuse. Lelouch disait : « Les jambes des femmes sont des com-pas qui arpentent le monde lui donnant sens et équilibre. » Surtout en Armani Collezioni. L’espace 33, c’est aussi l’exclu–sivité sur toutes les marques présentées en boutique.

L’espace 3333 bis, rue de l’Alma – Tél. : 28 35 35

#00 14 Septembre-Octobre 2012 37

CHAUSSURESDifférents modèles

PACK HUILE REPAIR + AROMASyNERGIE DÉMANGEAISONSCe complexe d’huiles essentielles “démangeaisons” soulage les irritations de la peau (psoriasis, eczéma)• 4 700 F

MASQUE AU KARITÉ D’HAIRBORISTSoin capillaire pour cheveux secs• à partir de 1 970 F

> CalédobioTél : 84 10 75

> Adresse 33Tél. 28 35 35

Page 38: DKLé 14

Shopping

Jamais sans mon filet

Par Sandrine Chopot

Traditionnel filet à provisions en coton bio, pratique, écologique et indémo-dable. Vous pouvez l’utiliser aussi bien pour faire votre marché que pour trans-porter les jeux de plage. Dans votre sac à main, il se fait tout petit. Bleu, framboise, lilas ou vert, on aime son style vintage.

Prix indicatif : 990 FEn vente sur www.bioattitude.nc

La boutique éphémère ne le sera pas Texte et photos Max Borgo

Le lycée professionnel commercial et hôte-lier Escoffier a lancé un magasin-école. La théorie devient pratique, palpable et les élèves mesurent en direct les applications de leurs savoirs. L’idée ? À partir du rachat d’un stock de produits de puériculture, ils ont réinventé une boutique et se testent dans les différents métiers qu’impose ce magasin-école. Boutique effective et at-tractive, elle est tout d’abord destinée aux enseignants, aux élèves et à leurs familles. Mais rassurez-vous, le public est auto-risé à faire ses emplettes. Et vu les prix, c’est juste le top, jusqu’à épuisement des stocks. Une autre fois, ce sera peut-être du bricolage, de la plomberie, ou pour-quoi pas de la petite électronique. À visi-ter absolument dans les bâtiments neufs du lycée, salle G 212.

Le lycée Escoffier lance son magasin-école. Un projet qui devient, pour les élèves de 1re bac pro commerce, une réalité originale.

Le magasin-école est ouvert le lundi de 13 h 30 à 16 h ; mardi de 9 h 30 à 11 h ; jeudi de 9 h 30 à 11 h

et de 13 h 30 à 16 h ; vendredi de 8 h 30 à 10 h.

DR

38 Septembre-Octobre 2012 #0 014

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jardin, coffres, paravents, étagères

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Shopping

On aime le look stockmanPar Sandrine Chopot

Bonne nouvelle, la chemise à carreaux n’est désormais plus réservée aux bûche-rons ! Elle a quitté les forêts pour atter-rir rue de l’Alma, à Nouméa. En entrant dans la boutique, Côte Ouest NC, on s’attend presque à ce que le personnel nous accueille en bras de chemise rou-lottés, bretelles, chapeau, barbe, avec un

fort accent venu du fin fond de l’Aus-tralie. Évidemment non. De conception locale, la jeune marque s’inspire de la vie quotidienne des Calédoniens. La chasse, la pêche ou le rodéo sont traités dans un style vintage, se déclinent sur des tee-shirts, polos, chemisettes, du S au xxxL, pour le plus grand plaisir des amoureux de la nature. La griffe mise sur des matières légères et confortables, en coton de qualité supérieure, offrant un confort absolu au quotidien. Si vous sou-haitez vous la jouer 100 % pionnière ou pionnier, optez pour les nombreux acces-soires, casquettes ou ceintures, à l’effigie d’une tête de taureau stylisée. De quoi donner envie de terminer la journée dans un rocking-chair à écouter du banjo !

Côte Ouest NCà découvrir au quartier Alma21, rue de l’Alma – Tél. : 27 11 96Mail : [email protected] : cote ouest by pionnier nc

Les fripes ont une âmeC’est le genre d’adresses qu’on ne réserve qu’aux très bonnes copines, parce que tout ou presque nous plaît. Située dans l’arrière-cour du salon de thé l’Ed-Zen, à l’Anse-Vata, L’âme de Benedetti est une minuscule boutique aux allures de caverne d’Ali Baba. On y trouve de tout : des fripes de grandes marques, des services à thé anglais, des tissus originaux, des sau-toirs ou carrés Hermès, à prix très doux. Anne Bouguereau, chineuse dans l’âme, a conçu son magasin à son image, à la fois sophistiqué et plein de fantaisie. Où l’on vous accueille à bras ouverts mais sans chichi.

L’âme de Benedetti20, rue Gabriel-Laroque. Dans les jardins de l’Ed-Zen. Tél. : 90 04 37

DR

#00 14 Septembre-Octobre 2012 39

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Page 40: DKLé 14

C Net

Go Tv vous fournit un module inter-médiaire, sorte de décodeur, la « set up box » contre un dépôt de garantie de 5 000 francs. Vous branchez le tout sans avoir besoin d’une formation de technicien supérieur. Et feu… décon-certant de simplicité pour un bonheur télévisuel sans faille et le tout fonction-nant sur le réseau local… Et comme c’est de l’Internet, en théorie, pas de souci d’antenne, qu’il vente ou qu’il pleuve…La Go Tv propose un bouquet premium de 51 chaînes à 4 990 F par mois : TF1, M6, celles du groupe France Télévision, les chaînes spécialisées dans le cinéma, les enfants, le charme, etc. En clair, il y a tout, sauf celles de Canal +, exclu-sivité oblige. L’offre « basic » donne quant à elle accès à 22 chaînes pour un prix de 2 990 francs. Can’l propose une offre trois en un : Internet, télé-phonie, télévision pour 9 990 F. Pour les abonnés de MLS et de Nautile le service télévision est en option, mais dans les mois à venir, les choses devraient bouger, notamment du côté de Lagoon qui pourrait riposter en proposant, lui aussi, une offre télé sur le Net.

Texte et photo Max Borgo

gO tV en Ott ?!

Vaste charabia que le langage des technologies d’aujourd’hui et demain. Que

peut bien vouloir dire l’acronyme Ott sur lequel s’appuie GO tV ? Ott veut tout

simplement dire « OVeR tHe tOP… Comme son nom l’indique, les services Ott

viennent se mettre « par-dessus » les infrastructures existantes, lignes télépho-

niques, réseaux sans-fil ou bande passante. en clair, les services Ott utilisent le

réseaux sans le contrôler et donc sans payer pour leur développement ou leur

entretien.

avec l’émergence des téléviseurs connectés, cette stratégie s’oppose aux opéra-

teurs historiques et notamment qui ont mis en place et investis dans les infras-

tructures et ont développé des services spécifiques (VOD, TVIP) avec des réseaux

dédiés à la télévision. C’est le cas en europe, mais en Calédonie, la bataille ne

fait que commencer. Dans quelques années, le trafic vidéo sur internet pourrait

représenter les deux tiers du volume global des données échangées. l’Ott est

également une formidable opportunité pour de nouveaux fournisseurs de conte-

nus (presse écrite, radios, chaînes de télévision…) en leur permettant de se lancer

tout en limitant les investissements.

gO tV : une bombe dans le bouquet

Le bonheur des uns va faire le bonheur des autres. Enfin presque… GO TV débarque avec une soixante de chaînes télé en guise de dot. Du lourd dans le paysage audiovisuel, surtout que les prix annoncés ont de quoi faire rêver les téléspectateurs.

Go Tv ? C’est la télévision via internet proposée par Can’l, MLS et Nautile qui vient concurrencer la télé Internet d’Internet NC lancée l’année dernière. Les systèmes de facturation restent toutefois très différents chez les quatre fournisseurs d’accès. Le principe est simple et reste néanmoins le même : vous devez disposer d’une ligne Inter-net et d’un modem. Jusque-là ça va.

40 Septembre-Octobre 2012 #0 014

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C Net

oeil.ncLe site de l’Observatoire de l’environne-ment en Nouvelle-Calédonie (Œil) s’offre un nouveau look et un contenu enrichi depuis le 20 septembre. Vous y trouverez des informations pédagogiques pour mieux comprendre la bio diversité, ses menaces et les méthodes de surveillance, ainsi qu’une boîte à outils pour accéder à la documen-tation spécialisée et pour contacter les acteurs de l’environnement. Pour le nou-veau site Web, les observateurs ont créé un géoportail à la pointe de la techno-logie destiné à naviguer à l’échelle de la province Sud ou d’une zone déterminée. Il comprend un site cartographique acces-sible à tous pour comprendre l’évolution des paysages depuis 1998 et une carte d’experts avec une multitude de données générales et environnementales associées aux milieux naturels. Le tout servi dans un design coloré avec des schémas explicatifs et des photos à couper le souffle. De quoi vous rincer l’œil et suivre de près votre environnement.

la sélection du mois

vrir les produits disponibles. Un peu dans la même idée, le site offre la possibilité de réaliser des parrainages donnant droit à des réductions.

Par Sandrine Chopot et Amélie Rigollet

bioattitude.ncFaire son shopping bio sur Internet, c’est possible grâce au site bioattitude.nc. On y trouve de tout et pour tous, du bébé aux grands-parents. Alimentaire, mai-son, jardin, déco, cadeaux, librairie, tex-tiles, jeux… On vous dit qu’il y a de tout !Un peu à la manière des tupperwares, le site vous propose également d’organiser chez vous des réunions pour faire décou-

patente.ncC’est une première ! Alors qu’ils sont près de 26 000 sur le territoire, les paten-tés ont depuis août dernier leur propre annuaire en ligne. Patente.nc offre la possibilité aux travailleurs indépendants du Caillou d’avoir gratuitement sa petite vitrine en ligne. Avec pour devise de rendre service avant tout, le site est un véritable point de contact et une source de renseignements : démarches et informations sur le fonctionnement des patentes (pas toujours facile de s’y retrouver), bons plans, actus, etc. L’annuaire des patentés permet aussi de consulter ou déposer une annonce et d’avoir accès à la communauté de manière plus simple et rapide. Vous cher-chez un jardinier, un plombier ou des cours de guitare ? Désormais, vous savez où cliquer.

42 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Page 43: DKLé 14

C Net

canc.ncLa Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie lance son site Internet. Conçu comme un véritable outil à destination des professionnels, des partenaires de l’agriculture et du grand public, ce site permet de disposer des informations sur les services proposés. Formations pour jeunes ou professionnels, agritourisme, démarche qualité, plate-forme machinis-me, groupements professionnels, infor-mations sur le réseau « Bienvenue à la ferme »… L’objectif est également de développer un véritable portail d’informa-tions sur l’agriculture avec de nombreux liens sur des contacts utiles. À découvrir.

femmesdekatricoin.over-blog.orgPêcher l’anguille ou la crevette, savourer une cuisine traditionnelle issue de la pro-duction locale, observer les roussettes à la sortie du nid, s’initier à la vannerie… Allez donc faire un tour sur le blog de l’Association des femmes de Katricoin, vous y trouverez une mine d’informa-tions pour organiser vos week-ends cam-ping en famille ou entre amis.

curt.ncMarre de faire les mêmes parcours ? Ga-lère pour trouver les dates des courses ? Envie de partager ses trucs et astuces du quotidien d’un raideur ? N’en faites pas une montagne et courez www.curt.nc ! Partie du constat qu’aucun site ne

recensait les infos relatives au trail en Calédonie, la petite équipe de raideurs s’est lancée dans la conception d’un espace participatif pour y remédier. On y trouve donc aussi bien les dates des courses, des interviews d’athlètes que des idées de parcours (testés !) égale-ment fort utiles pour les randonneurs. L’(indispensable !) équipement n’est pas en reste avec une rubrique dédiée (adresses, tests...). Le challenge ? Deve-nir la grosse randothèque calédonienne, gratuite et facile d’accès ! Allez, en piste !

#00 14 Septembre-Octobre 2012 43

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C Net

Votre tablette reprendra bien un QR code ?Une affiche de concert placardée sur un mur de la ville. Et hop ! Votre téléphone diffuse un morceau. C’est fou, non ? Ça, c’est l’avantage des QR codes. En scannant cet étrange code-barres avec votre téléphone, une foule d’infos vient à vous. En plein boom dans le monde entier, ces codes entrent tout doucement dans le paysage calédonien.

Par Mathurin Derel

Des tablettes pour les maternelles de Kaala-Gomen, l’initiative peut faire sourire. Cet outil intuitif est pourtant parfaitement adapté aux plus jeunes et l’Éducation nationale en fait même la promotion dans les établissements sco-laires métropolitains. C’est également le signe de la popularité grandissante de ces tablettes numériques. Mais pour fonctionner, elles ont besoin d’applica-tions. Ces petits programmes servent à écouter de la musique, jouer, lire des fichiers multimédias, etc. Toutes marques confondues (Apple et Androïd), il en existe plus de 550 000. Sans faire trop

technique, ils se différencient des sites Internet en entrant directement dans la tablette pour la faire fonctionner, offrant des possibilités plus directes qu’un site, comme la relève automatique du cour-rier électronique, par exemple.

Une société d’ingénierie informatique calédonienne, Smartqomm, s’est posi-tionnée sur ce créneau des applications. Mais elle ne s’arrête pas au développe-ment des petits programmes. Elle s’est lancée officiellement depuis le mois d’avril dans la promotion des QR codes, pour quick response code, un genre

de code-barres intelligent inventé par Toyota pour assurer la gestion de ses stocks. Les informaticiens ont rapidement compris l’intérêt d’un tel système appliqué au multimédia. « Il suffit de scanner l’affiche d’un concert et instantané-ment, tu peux écouter un morceau ou réserver ta place, sans rien avoir à saisir, ni adresse ou numéro », explique Éric Blanville, un des associés de Smart-qomm. Les possibilités offertes par cette technologie sont infinies et quelques sociétés calédoniennes l’ont bien com-pris. Les QR codes se sont déjà invités dans les pages du magazine Sortir, on peut aussi en voir dans les pages publi-citaires des Nouvelles. Ensemble pour la planète a également le sien qui renvoie directement aux pétitions que l’associa-tion a lancées. La société Pacific Tuna équipera prochainement ses emballages pour donner des informations sur la

traçabilité de ses produits. Mais au-delà des pages des magazines, les QR codes peuvent trouver leur place partout et à moindre coût : sur les sets de tables des restaurants, comme carte de visite ou sur les murs d’une maison à vendre per-mettant une visite virtuelle 24 heures/24 et 7 jours/7,

grâce au Wifi ou à la 3G. Reste à savoir quand ça marchera sur les chiens ; le mien a des puces et j’aimerais bien les localiser.

ContactLa société Smartqomm est joignable sur www.smartqomm.nc. Vous pouvez également scanner le QR code suivant grâce à l’application I-Nigma ou encore Scanlife

Au-delà des applications commerciales ou promotionnelles comme pour Destination Grand Sud, les artistes ont fait descendre

les QR codes dans les rues. Le mouvement street art, un peu partout dans le monde,

affiche ses codes-barres qui permettent de promouvoir les créateurs. Certains les

utilisent aussi pour monter des jeux de piste.

44 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Page 45: DKLé 14

ulture

Yeleng est dans les bacs Par Sandrine Chopot

À offrir ou à s’offrir, Yeleng est le second album du groupe Hnamus. Originaire de la tribu de Mu à Lifou, les huit musiciens nous font vibrer au rythme d’un kaneka cool. Onze chansons côtoient les sonori-tés typiques des îles, les riffs et les chorus de guitare ou des mélodies plus funky. Messages d’amour et de paix à écouter en boucle !

2 890 F – Disponible chez Compact Megastore

© Hnamus

MUSIQUE

La danse en fêtePar Amélie Rigollet

Enfilez vos chaussons de danse ! Ça va swinguer au centre culturel Tjibaou les 10 et 11 novembre prochain. À l’occa-sion de la deuxième édition du festival Waan* danse, 14 troupes de danse, soit 150 danseurs, vont Franchir le pas et marier les genres, le thème choisi pour ce festival. Au programme donc, toutes les formes de danse du Caillou, du hip-hop aux danses traditionnelles. Différents spectacles auront lieu en parallèle, comme Maloya, de Manuel Touraille, par la compagnie Cris pour habiter Exils, mise en scène par Lau-rent Rossini et interprétée par Olivia Duchesne (tout public à partir de 5 ans).

Renseignements au centre culturel Tjibaou - Tél. : 41 45 55

*franchir le pas

SPECTACLE

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#00 14 Septembre-Octobre 2012 45

Page 46: DKLé 14

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Page 47: DKLé 14

Sports/Loisirs

et si on s’envoyait en l’air ?

Texte et photos Max Borgo

Quoi de plus fun que de quitter le plancher des vaches ? De prendre de la hauteur, de glisser dans les airs et de se dire, une fois là-haut, que ce monde est diablement beau...

Grosso modo, nous avons, pour nos vi-rées, la terre, la mer et les airs... Bon, rou-ler c’est sympa, mais nous restons le nez au ras des pâquerettes tout en prenant de plus en plus le risque de finir collés sur le pare-buffle du sac à vin de service. Pour ce qui est des vire-vire sur l’eau, on en fait vite le tour. Les baies, les îlots, un coucou à la raie, un tata à la tortue, une bise à la baleine, la magie opère mais nous restons encore au même plan que ce que nous observons... agaçant quand même.

Là-haut, tout devient beau

Reste donc LA solution : s’éle-ver, au sens propre comme au

figuré. Prendre de l’altitude. Comment ? En ULM (ultra léger motorisé). Pas tout à fait un avion, plus sophistiqué qu’un cerf-volant, c’est la machine idéale pour un plaisir maximal. D’une part parce que vous êtes dans une cellule ouverte (rien à voir avec le Camp Est) et que le vent vous fouette le museau ; d’autre part, parce que sa vitesse d’évolution autorise une observation sereine. Sa maniabilité permet aussi d’évoluer au plus près de ce que vous voulez observer. Pas besoin de plan de vol, vous pouvez soit décoller du sol, soit du lagon. Liberté absolue. Et une fois là-haut, les problèmes restent au sol, tout devient beau, la sérénité vous gagne et vous ressentez alors ce que l’expres-sion « contemplation béate » veut dire. À faire et refaire sans modération.

#00 14 Septembre-Octobre 2012 47

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Décollez

escale à PanamDéambuler sur les pavés de l’incontournable quartier de Montmartre, c’est croiser des fous de fusain, des musiciens ou encore des touristes à l’affût d’une scène de vie parisienne. Fouler le sol de ce quartier, c’est voyager dans l’espace et le temps.

Texte et photos Patrick Chalas

Si je viens ici vous parler de Montmartre, c’est que la place du Tertre m’a en-voûté. Évidemment, passer par ce haut lieu touristique parisien c’est risquer d’être désorienté. Je le savais. Mais l’envie était trop forte, il fallait que je revienne flâner sur le trajet sinueux qui mène à cette Mecque de l’art moderne jalonnée de souvenirs. Henri

Le globe-trotter 2012 est sorti

Le Globe-Trotter Nouvelle-Calédonie est un bon complément aux brochures et sites Internet qui aident à découvrir le pays. Pour organiser vos vacances, il liste les adresses où loger, où manger, et les activités sportives, culturelles et touris-tiques de chaque commune. En plus il est gratuit. Découvrez donc la quatrième édition, version 2012.

Où le trouver ? Offices de tourisme de la place des Cocotiers et de l’Anse-Vata à Nouméa, et dans les points d’information touristiques Points I.

Texte et photo Sandrine Chopot

48 Septembre-Octobre 2012 #0 014

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Décollez

de Toulouse-Lautrec, Picasso et bien d’autres y ont usé leurs pinceaux sur des centaines de toiles et limé leurs pantalons sur des dizaines de bancs. Je passe devant l’immeuble de Dalida, l’antre de Jean Marais, je gravis la butte puis approche de ces restaurants qui sentent bon les escargots de Bour-gogne aillés. Une sonorité m’interpelle, qui vient d’un caveau à musique : un violoncelliste me fait avoir la chair de poule, le son est rugueux, l’ambiance devient surréaliste – en quelle année sommes-nous ? Un artiste dépose à ses pieds une corbeille dans laquelle une rose discute avec un sou. Au dédale d’une ruelle, un artiste vagabond demande à une passante si elle veut bien ne pas bouger. La toile à la verti-cale, le crayon entre le pouce et l’index, le peintre croque ses traits. Je marche sur les pavés, je pense à Gavroche, à

Le quartier de Montmartre, un passage obligé à Paris.

ces personnages dotés d’une imagina-tion débordante ; à la recherche d’une ombre, d’un visage, d’une lumière, d’une vie. Un vieux pâtre grec – me semble- t-il –, a même fait son autoportrait. Mais il ne veut pas s’afficher, alors qu’à mes yeux, c’est une toile d’exception. Une image que j’apposerais bien au coin de ma cheminée, l’hiver. À la tombée du jour, sur ce point culminant, je m’assieds sur les marches de la basilique du Sacré-Cœur et je regarde l’immensité de la capitale. La ville vue d’ici semble être à l’arrêt, comme l’était Montmartre avant que j’y entre. Je comprends ce qu’ont souhaité ces illustres peintres, fixer l’image sur une toile. À tout prix.

#00 14 Septembre-Octobre 2012 49

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Décollez

sortie aux grandes fougères

Un deux trois, j’irai dans les bois… des Grandes Fougères. Aménagé pour recevoir ses 14 000 touristes par an, le parc est un musée naturel à ciel ouvert. Y êtes-vous déjà allé ?

Par Amélie Rigollet - Photos Salamandre

Insufflée par les élus de Farino, Moin-dou et Sarraméa, la création du parc des Grandes Fougères remonte à quatre ans. « L’idée était de valoriser la forêt du col d’Amieu », stipule Jérôme Geoffroy, di-recteur du syndicat mixte du parc. Situé sur un terrain provincial, il s’étend sur 4 500 hectares, dont 1 500 sont ouverts au public. Il détient une diversité d’ani-maux et d’espèces végétales très impor-tante. Un trésor qui a bien failli nous filer sous les yeux…

50 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Page 51: DKLé 14

Décollez

Limiter les dégâtsCar exploitée pour sa richesse sylvicole, la forêt a subi d’importants dommages. « Motos, quads, chasse, braconnage, ré-coltes de plantes sauvages ont eu de fortes répercussions sur l’écosystème », précise le directeur. Protéger fut alors une évidence. Mais comment ? « Le parc est zoné. Nous avons délimité un secteur de conservation afin d’éviter les nuisances liées à la sur-fréquentation. Et puis nous organisons des séances de battues avec les chasseurs pour diminuer les populations de cerfs et de cochons sauvages, très nuisibles. » Des mesures d’impact sont lancées depuis trois ans pour établir un diagnostic des actions de préservation. Des données qui servi-ront de base pour plus tard. En attendant, allons y faire un tour !

Le vent en poupe

Depuis son ouverture, le parc des Grandes Fougères attire de plus en plus

de Calédoniens, avides de nature, loin du stress urbain. « Nous avons noté

une hausse constante de la fréquentation », se félicite le directeur du syndi-

cat mixte du parc. En effet, trois ans auparavant, 9 000 curieux ont passé les

portes du parc. ils étaient 12 000 en 2010, puis 14 000 l’an dernier. il faut dire

que certaines unités végétales attirent par leur rareté et leur beauté… comme

le grand kaori, le cœur du parc (roche en forme de cœur, creusée dans la

rivière) ou bien encore les banians étrangleurs.

Des activités, en veux-tu, en voilàLe parc des Grandes Fougères offre le choix entre deux parcours : 3,5 km à faire en une heure (facile) ou 18 km en 5 à 6 heures (c’est plus sérieux). Pour cela, deux options sont possibles. Mar-cher ou pédaler. Depuis cette année, une quarantaine de kilomètres sont balisés pour une pratique du vélo en toute sécurité. Et si voir les arbres de plus près vous branche, l’Arbre évolu-tion propose des parcours dans les airs à l’entrée du site ; histoire d’observer per-ruches, colliers blancs, notous, siffleurs et pigeons verts ! Si après ça vous res-sentez un petit creux, installez-vous sur un banc, déballez le pique-nique sur la table et mastiquez lentement… surtout, prenez votre temps.

#00 14 Septembre-Octobre 2012 51

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Bri olo

Achetez relooké ou bricolez vous-même

Acheter des meubles d’occas’ relookés, pas trop chers, tout en réalisant une action solidaire, ça c’est de la consommaction ! Et c’est grâce à l’atelier Déco-Dock de la Vallée-du-Tir, qui reverse la quasi-totalité de ses ventes à l’association Saint Vincent de Paul. Présentation du concept et de quelques tuyaux bricolo.

Texte et photos Nathalie Darricau

Il est vrai que Déco-Dock gagne à être connu. C’est Anne, 52 ans, qui a eu l’idée de transformer des commodes, des tables basses, des bureaux, des tableaux, des chaises, des tabourets et même des banquettes en fer forgé ! Vous flashez sur cette chaise (voir ci-contre) ? Si vous l’achetez, une petite partie des

bénéfices sera conservée par l’atelier qui compte une vingtaine de « custo-matrices » bénévoles ; le reste ira à l’association Saint Vincent de Paul. Pour remettre en état cette fameuse chaise en bois, il a d’abord fallu la nettoyer avec un chiffon puis une éponge légèrement humidifiée. Deuxième étape, découper le tissu en bandes de 3 cm de large, puis l’enrouler sur les pieds et le dossier de la chaise en ayant, au préalable, mis de la colle contact sur les surfaces à couvrir. « Il faut agir partie par partie », rappelle Anne. Pour l’assise, créer une petite « galette » carrée, en contre-plaqué, puis agrafer de la mousse syn-thétique dessus. La tâche est longue, mais voyez comme elle est jolie cette chaise relookée !

Déco-DockPremière Vallée-du-TirTél. : 99 23 23 ou sur FacebookPermanence tous les jeudis de 9 h à 16 h, le samedi de 9 h à 12 h.

Pour relooker une chaiseil vous faut :– de la colle contact Néoprène ;– une paire de ciseaux ;– des bandes de toile ou tissu

d’ameublement multicolore ;– une planche de contreplaqué

de 1 cm d’épaisseur, carrée ;– de la mousse fine aux mêmes

dimensions ;– une agrafeuse murale.

Pour bricoleril vous faut :– des chutes de papier peint ;– de la colle à papier peint ;– des feuilles de papier émeri ;– un cutter, une règle métallique

pour couper ;– un pot de peinture acrylique ;– un petit pot de vernis incolore,

de la marque V33 par exemple.

Mini astuce pour maxi résultat

« Quand on veut redonner une deuxième vie à un meuble que l’on aime, explique

patiemment anne, l’erreur classique, c’est de placer d’abord le papier peint, et

de peindre ensuite. Il ne faut surtout pas faire ça ! » il faut donc commencer par

peindre les parties... à peindre, après avoir nettoyé le meuble. ensuite, tout va

très vite et c’est probablement le relooking qui demande le moins de temps (et

de patience). tout dépend de la taille du meuble, évidemment. il ne vous restera

plus qu’à poncer les surfaces au papier très fin pour que la colle accroche. il faut

ensuite badigeonner la colle à papier peint sur le papier peint, l’ajuster et surtout

– 2e astuce –, « bien chasser les bulles au chiffon ou à la brosse spéciale à tapis-

ser ». anne recommande également de passer une couche de vernis incolore sur le

papier peint pour éviter d’éventuels accrocs. Vous pourrez ensuite passer une

couche de peinture acrylique, et le tour est joué !

52 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Page 53: DKLé 14

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Page 54: DKLé 14

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gez, permet de pro-duire 600 tonnes par

an. Les 14 produits de la gamme, au bœuf et au

poulet, pour jeunes et vieux chiens, présentent un avantage en plus d’un prix intéressant : la fraîcheur. Entre la production et la

consommation, il se passe généralement une quinzaine

de jours, contrairement aux aliments importés dont les délais d’achemine-ment peuvent parfois être longs. Mais tout n’est pas 100 % local dans ces croquettes « made in NC ». La société essaye autant que possible de privilégier les matières premières calédoniennes, comme les farines animales de l’Ocef, mais elles ne suffisent pas toujours. Pas question toutefois d’essayer de conquérir tout le marché, l’objectif reste de se diversifier et bien sûr, d’offrir de la croquette de qualité pour nos fidèles compagnons.

tout pour mon toutou

L’idée était simple : profiter de l’explo-sion des importations de croquettes depuis cinq ans. Chaque année, ce sont près de 3 500 tonnes d’aliments pour chiens qui sont importées afin de ré-pondre aux appétits de nos amis à poils. Face à ces chiffres, les Moulins de Saint-Vincent qui produisait déjà des aliments pour cochons et crevettes, a décidé de se diversifier. La société a créé de A à Z Déliss’, sa marque commercialisée dans les magasins spécialisés un peu partout sur le territoire. Outre Déliss’, les Moulins

de Saint-Vincent produisent également Wolpy, une marque européenne sous licence. L’investissement a représenté 150 millions de francs et, fait notoire, sans demander de protection de marché. La ligne de production avec extrudeuse, c’est-à-dire la même machine qui sert à faire les gâteaux apéritifs que vous man-

C’est une petite révolution pour les chiens du Caillou. Dans leurs gamelles, eux aussi pourront désormais manger local. Depuis un an, une usine de croquettes basée à Païta nourrit une partie des toutous du territoire.

Par Mathurin Derel

54 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Vente d’aliments pour chevaux & chiens

Un éleveur au service des éleveursMENDY 759 654

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Page 55: DKLé 14

Anim ux

Bichonner le bichonOui, la thalasso pour chiens, ça existe. Non pas pour les relaxer – ça, ils savent faire –, mais pour entretenir leur poil, leurs griffes, leur peau. Nous avons suivi Jérôme, gérant de Boule de poils, aux petits soins de Dolly.

Par Nathalie Darricau

On va s’en tenir à la thalasso ce coup-ci, mais la prochaine fois on pourrait vous parler d’aromathérapie. Car, comme l’explique Jérôme Dubé, gérant du salon de toilettage pour chiens Boule de poils, « aujourd’hui, la gamme de soins pour les chiens est très étendue, avec des brushings, du vernis sur les griffes, et même des shampoings restaurateurs de couleur ». Mazette ! Le soin thalasso, lui, compte six étapes. « La première, c’est un bisou », qu’il fait effectivement à Dolly, bichon sympa dont la maîtresse a gentiment accepté la séance photo. Dolly se laisse faire, c’est qu’elle en est à sa deuxième thalasso. En vrai pro, elle accepte d’être entièrement mouillée avec de l’eau... de la mer Morte. Deux-ième étape, l’application de la boue. Généralement, on n’a pas besoin de les pousser pour s’en barbouiller, mais là,

c’est un produit du Japon, introuvable dans nos flaques d’eau, alors… Dolly reste docile durant l’application qui dure une vingtaine de minutes. Et c’est ce produit, commente Jérôme, « qui per-met de résoudre les problèmes de peau ou d’eczéma qu’ont certains chiens ; l’amélioration est visible dès la deuxième séance. Dans le cas de la perte de poils, une séance peut suffire ». Le gérant du salon sèche l’animal – « pour bien impré-gner le poil » – avec une sorte de mini-imperméable, le K-way perso de Dolly ! Au bout de 10 minutes, il passe au rinçage, exécuté dans un bac adapté. Vient ensuite le shampoing de luxe. Et hop ! Séchage avec un tissu spécial puis au pulseur, le sèche-cheveux pour chien. Dans le même temps, Jérôme démêle le poil de Dolly avec un peigne. Et voilà le travail ! On s’attend à ce qu’il lui passe le miroir, mais non, le soin s’arrête là. Il aura duré une heure et demie et coûté 14 000 F. Parce qu’elle le vaut bien, Dolly.

#00 14 Septembre-Octobre 2012 55

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Page 56: DKLé 14

Associations

la moto 2.0

Les journalistes se lient

Par Aurélie Cornec

Par Aurélie Cornec

Le Forum des motards est ouvert à tous, « toutes catégories sociales, tous âges confondus... Autrement dit, à tous les pas-sionnés de moto et de mécanique ayant un bon état d’esprit », résume Fabrice Louyot, le président de l’association. Organiser des balades en moto, des week-ends en brousse, échanger ses bons plans d’équi-pement moto, ses expériences sur la route, sont autant de possibilités offertes aux 1 600 membres. Ces derniers parti-

Une nouvelle association loi 1901 a vu le jour en juin dernier. La Fédération des journalistes freelances de Nouvelle- Calédonie (FJF-NC) a été créée afin de structurer la profession de journaliste indépendant, qui ne bénéficie pas de réglementation précise à ce jour – c’est le flou artistique. La FJF-NC a donc pour objectif de regrouper des membres exer-

cipent par ailleurs à différentes actions citoyennes. En effet, les mordus de deux roues sont bien conscients de leur vulné-rabilité et des dangers de la route. C’est pourquoi le Forum des motards en Nou-velle-Calédonie est largement impliqué dans la sécurité routière. « Nous avons organisé le Fun Car Bike Show l’année dernière. Dans ce contexte, afin de dispo-ser d’un cadre juridique, l’association du Forum des motards a été créée. Les béné-

çant les différents métiers du journalisme (rédacteur, photographe, secrétaire de rédaction, correcteur, illustrateur, journa-liste reporter d’images, etc.) et de mener différentes missions : fédérer les journa-listes freelances de la presse écrite, Web, audiovisuel et radio du territoire afin de faire reconnaître leurs intérêts et leurs droits – moraux, intellectuels, juridiques, sociaux, fiscaux et assimilés –, défendre les principes d’indépendance du journa-lisme et de liberté de la presse, et favo-riser toute action de solidarité entre

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fices de cette journée festive ont été reversés aux associations d’aide aux vic-times de la route. Cette année, nous met-tons en place un partenariat avec l’Asso-ciation calédonienne des handicapés. Les fonds récoltés lors du prochain Fun Car Bike Show, en 2013, permettront à cette association de financer la mise en place d’une rampe d’accès à Nouville », indi que Fabrice. Par ailleurs, le Forum participe actuellement à l’opération Booster, lancée par la DITTT, pour laquelle les motards se rendent dans les collèges et lycées afin de sensibiliser les jeunes à la sécurité routière. À travers ce forum, les motards nous prou-vent une nouvelle fois qu’ils ne sont pas systématiquement les chauffards assoiffés de vitesse que l’on imagine…

www.fmnc.forumpro.fr

journalistes freelances dans l’exercice de leur profession. Enfin, la FJF-NC tend à créer et développer des relations entre les membres de l’association et les orga-nismes équivalents dans le Pacifique, mais aussi en Europe et à l’international. Il s’agit, en somme, de revaloriser l’image de marque des journalistes freelances. Alors n’hésitez pas à nous soutenir ou à rejoindre la fédé.

[email protected]

56 Septembre-Octobre 2012 #0 014

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Ça flotte

Je prête mon bateauQui n’a jamais rêvé d’acheter un bateau pour profiter du lagon ? Si ce rêve peine à se transformer en réalité tant l’investissement est lourd et les frais coûteux, il pourrait bien se matérialiser. Dans le rôle du génie de la lampe : Laurent du Vaure.

Par Myriam Grandcler

Naviguez gratuitement, c’est en subs-tance ce que vous propose la société Savoir Vivre, créée en 2008, avec une nouvelle offre qui arrive tout droit de l’imagination de son patron, Laurent du Vaure. Cette initiative s’appuie sur un concept qui existe déjà sur le territoire – la gestion locative –, auquel s’ajoute un système de revenus garantis qui, lui, est inédit.

Acheter du neufDans la pratique, vous achetez un bateau neuf par l’intermédiaire de cette société. Avec elle, vous signez un contrat d’un an renouvelable une fois pour qu’elle puisse l’exploiter. C’est ce que l’on appelle une gestion locative. De votre côté, vous pou-vez disposer du bateau 30 jours par an, en ne payant que le carburant utilisé lors de vos sorties en mer. Et rien d’autre. Les frais d’entretien, l’assurance et la place de port – évalués à 500 000 F par an pour une unité moteur de six mètres – sont pris en charge par Savoir Vivre. Trente jours de mise à disposition, cela paraît peu. Mais selon les chiffres avancés par les professionnels, un propriétaire sort son bateau 25 jours par an en moyenne, rarement plus.

naviguer gratosComme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Savoir Vivre vous signe un chèque tous les mois. Pour un bateau de six mètres à 6 millions de F, vous perce-vez 100 000 F, que le bateau soit loué ou non. C’est le fameux revenu garanti, une somme qui correspond à 20 % de l’inves-tissement et plus ou moins à la traite bancaire dont vous devrez vous acquitter si vous êtes passé par la case crédit. Au terme des deux années contractuelles – lorsque le bateau commence à vieillir mais reste lucratif à la revente –, trois solutions s’offrent à vous :1 > vous décidez de poursuivre la ges-tion locative. Attention la rémunération change. Plus vieux, il ne bénéficie plus du revenu garanti mais d’un pourcentage sur la location.2 > vous récupérez votre bien.3 > vous le mettez en vente par l’inter-médiaire de Savoir Vivre qui ne prend pas de commission. Pour ce type de bateau qui n’a pas subi d’avaries majeures, vous pouvez récupérer entre 4 et 4,5 millions de F. Ajoutez-y les 2,4 millions empochés mensuellement de la société, et vous voilà l’heureux bénéficiaire d’une plus-value de 400 000 à 900 000 F !

Même dans le pire des scénarios, vous risquez tout au plus... de ne rien gagner. Et vous aurez navigué gratuitement pendant deux ans. Vous comprendrez donc que cette offre est très intéres-sante si vous avez la possibilité de sortir 6 millions de F minimum. Mais, me direz- vous, pourquoi Laurent du Vaure se décarcasse-t-il pour nous donner les moyens de nos rêves ? « Aujourd’hui, nous avons une clientèle de plus en plus exigeante. Ce système va permettre d’avoir à ma disposition une flotte de bateaux de moins d’un an, deux ans tout au plus, ce qui fera la force de ma société par rapport à la concurrence. » C’est ce qu’on appelle être dans le vent.

#00 14 Septembre-Octobre 2012 57

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Ça flotte

Wave boat, l’hybride pur bonheur

Envoyé spécial sport chez Dklé, j’ai testé pour vous le Wave boat. Bilan : j’écris ces lignes et j’y retourne ! Affolante cette coque de bateau propulsée par un jet-ski. Des pointes à 45 nœuds, des virages sans décrochage. Les joies de la glisse et du fun à partager en famille.

Mes premiers mots sont : beau, sécurit’ et surtout, idéal pour une pratique en famille. Le Wave boat, c’est une coque rigide dans laquelle vient s’enchâsser un jet, et pas n’importe lequel, un yamaha quatre temps. Le principe, c’est que le jet-ski est largable, et ça, en moins d’une minute. Donc fini la sortie en égoïste où madame vous regarde faire mumuse depuis la plage. Avec le Wave boat, femme et enfants embarquent et pren-nent part à la rigolade au beau milieu du lagon. testé pour vousChez Dklé, faire dans la dentelle n’est pas l’usage. Une fois sur l’eau, on met les gaz ! Quarante-cinq nœuds puis

fiche technique

Longueur hors tout : 5,25 m

Largeur hors tout : 2,40 m

Poids sans remorque : 350 kg

Compatibilité : Yamaha 4 temps

FX, FZ, VX et Sea-Doo GT & RX

Infos Wave boat :

[email protected]

tél. : 701 000

www.jnov.nc

Une coque de bateau

propulsée par un jet-ski,

fallait y penser !

coup de guidon à bâbord toute, façon hussarde : le Wave boat réagit à mer-veille et semble calé sur un rail, pas de décrochage arrière, pas d’à-coup, rien ! Tout en finesse, malgré la manœuvre ultra radicale. La sensation de sécurité est absolue. Nos passagers restent calés dans les bains de soleil et ne vomissent même pas. On remet les gaz, on revient comme des chats furieux sur notre vague de sillage histoire de franchir un mur… Nickel ! Le Wave passe sa propre vague, toujours à 45 nœuds. Enfin, 38. Impos-sible de le prendre en défaut, il est fait pour rendre les usagers heureux. Ses nombreux équipements permettent aussi de tracter un wake board et de le faire évoluer plus que sportivement. Cerise sur le gâteau, quand vous jetez l’ancre et que le jet-ski est parti faire des ronds dans l’eau, la coque se transforme en ponton flottant… clapotis… pour une sieste à l’abri du bimini.

Texte et photos Max Borgo

le largage du jet-ski est inférieur à la minute.

58 Septembre-Octobre 2012 #0 014

Page 59: DKLé 14

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Ça roule

Dur métier que le mien. Obligé de tester pour vous LA Toyota Prius. Un véhicule aux qualités infinies, dont une essentielle : c’est une pro écologie. Véhicule hybride entre électrique et moteur thermique atmosphérique, une promesse de plaisir.

Ce qui frappe d’abord chez la Prius ce sont les lignes, élégantes et efficaces. En effet, chaque détail de ses lignes a été pensé et conçu pour améliorer la performance et atteindre la perfection en matière de conduite écologique. Elle offre un Cx (coefficient de pénétration dans l’air) de 0,25. Côté matériaux, la Prius est dotée d’éléments en plastique (végétales et déri-vés de pétrole) écologiquement neutre en terme de bilan carbone. 95 % de la masse du véhicule est récupérable en fin de cycle de vie et 85 % des composants sont recy-clables. L’histoire commence bien.Suite de la visite : cinq portes, une surface vitrée impressionnante pour une clarté habitacle et une visibilité maximale. Sen-sation de liberté. On ouvre, on entre : ce qui fascine c’est l’espace offert aux occu-pants. Vous mesurez 1,90 m, la Prius aime les grands et se soucie de leur confort. Au premier coup d’œil, on ressent un mé-lange d’I-Tech et de bien-être. Les range-ments, nombreux et intelligents, le choix

de la sellerie, tout participe à cette sensa-tion. Quant au coffre à bagages, il offre un volume de 446 litres.

Au volantL’espace du conducteur se divise en une zone de commande et une zone d’affi-chage, ce qui facilite la conduite. L’ergo-nomie est tournée vers le confort opti-mum. Moment fun, on démarre l’auto avec une smart Key, une sorte de télé-commande détectée par la voiture qui, à votre approche, se déverrouille comme une grande. On dirait qu’elle aime son propriétaire, c’est de plus en plus évident. Pour démarrer, effleurez le bouton Start, et... zéro bruit ! Forcément, puisque la Prius démarre en mode électrique. Vous voilà dans un monde silencieux, sauf que le moteur tourne. La boîte auto vous ramène à la réalité en émettant un bip en marche arrière. Dès la prise en main, le plaisir est immédiat : réactivité, confort, trajectoire, puissance, tout est là.

Rouler à l’électriqueLa transition entre l’électrique et le ther-mique, gérée par la boîte de vitesse, est impossible à détecter. Bluffant ! Sur la route, le challenge commence : rester en mode électrique pour ne pas consommer de carburant. C’est un jeu immédiat. Rouler à 50 km/h est aisé, mais atteindre les 70 km/h nécessite un peu d’entraîne-ment pour que les pompistes vous voient de moins en moins. Comment charger la batterie ? Avec l’énergie cinétique. Décé-

Spécifications techniques

Moteurs : thermique (2ZR-FXe)

et électrique (3JM)

Énergie : essence et synchrone,

à aimant permanent 650 V

Cylindres : 4 en ligne

Injection : électronique

Cylindrée : 1 798

Performances : de 0 à 100 en 10,4 s

Vitesse maxi : 180

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à gestion électronique (e-CVt)

Roues motrices : avant

type de direction : à crémaillère, ePs

Longueur Ht : 4,46 m

Largeur Ht : 1,745 m

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Poids total en charge : 1 805 kg

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toyota sort son hybrideDès la prise en main de la Prius Active,

le plaisir est immédiat : réactivité, confort, trajectoire, puissance, tout est là.

lération et freinage suffisent, la batterie se recharge en roulant. Petit détail : le conducteur bénéficie de l’affichage sur le pare-brise des données du tableau de bord, façon avion de chasse. Et pas question de se méprendre sur les per-formances de la Prius : elle passe de 0 à 100 km/h en 10,4 secondes. Côté conso, ça donne 3,9 litres /km en cycle mixte. Quant aux émissions de CO2, elle est donnée pour 89 g/km. En clair, c’est une voiture presque idéale tant par ses équipements (respect de l’environne-ment) que par ses qualités de conduite. Familiale et sécurisante, elle devrait séduire les conductrices par son raffi-nement et ses performances écolo. À essayer. Vraiment.

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Ça roule

Bien nettoyer un radiateur de voiture qui chauffe tropVotre radiateur chauffe trop ? Un bon nettoyage lui fera le plus grand bien. Voilà quelques astuces pour bien vous y prendre et sans risque.La manière la plus simple consiste à verser du vinaigre blanc (environ deux verres) dans le radiateur et de laisser le moteur tourner pendant une dizaine de minutes, de quoi laisser au mélange le temps d’agir.Pour enlever les dépôts calcaires, il existe des produits nettoyants ou détar-trants spéciaux. A défaut, on peut faire un mélange d’eau déminéralisée et de vinaigre blanc que l’on porte à environ

40 degrés. On verse ensuite le mélange dans le dispositif que l’on aura préa-lablement démonté. On laisse agir au maximum une demie heure avant de rincer le radiateur avec de l’eau démi-néralisée.Attention à bien boucher la partie basse du radiateur pour éviter les écoule-ments. Vérifier bien qu’il n’y ait pas de fissures. Si vous en trouvez, il faut les colmater avec de la résine.Pour finir le nettoyage, prenez une brosse ou un aspirateur et faites l’exté-rieur du radiateur. Voilà, vous êtes prêt à repartir !

> L’astuce « Ça roule »

62 Septembre-Octobre 2012 #0 014

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