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DOC'IDRAT de Je CYCLE

ETUDE HYDROIOOIQUE

des BASSINS VERSA..f'ITS EXPERIMENTAUX de VJJU.LE

dans la REGION de OOUNA

- COTE dt IVOIRE -

THESE PRESENTEE à la FACULTE des SCIENCES

de l'UNIVERSITE de PARIS

pour obtenir le titre de Docteur en Hydrologie

par

Jean Louis le Guiliou

PliRIS. 196~

- COTE d'IVOIRE -

Jean Louis le Guillou

Première Thèse

ETUDE HYDROIDGIQUE

PrésidentExaminateurExaminateurInvitéInvité

par

Thèseprésentée

à la Faculté des Sciencesde l'Université de Parispour obtenir le titre de

Docteur 3ème CycleSpécialité Hydrologie

des BASSINS VERSANTS EXPERIMENTr.ux: de VARALE

dans la REGION de BOUNA

MM. L.GLANGEAUDG.Cl..STANYA. CAllŒJ. RaDIERP. TOUCHEBEUF de LUSSIGNY

Soutenue le

devant la Commission d'Examen

111111111111111111,

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SOMMAIRE

Avant-Propos Page

Introduction l

Ch_~pike l - OONNEES GEOGIyŒHIQUES III

1.1. Situation TIl1.2. Réseau hydrographique et régime des cours d'eau IV1.3. Relief IV1.4. Géologie V

1.4.1. Aperçu géologique d'ensemble de laCOTE d'IVOIRE V

1.4.1.1. Les terrains précambriens V1.4.1.2. Les terrains sédimentaires VI

1.4.2. Schéma structural du Nord-Est de laCOTE d'IVOIRE VII

1.4.3. Histoire géologique du Nord-Est de laCOTE d'IVOIRE VII

1.5. Caractéristiques hydrogéologiqueB IX1.6. Pédologie X1.7. Végétation XI

Chapitre.. !.I - roNNEES CLIMATOLOGI.Q.UES 52.1. Généralités 52.2. Régime pluviométrique dans la région de BOUNA 9

2.2.1. Variation interannuelle des précipitations 92.2.2. Variation mensuelle des précipitations 152.2.3. Précipitations exceptionnelles en 24 heures 18

2.3. Pluviométrie en 1962 dans les bassins expérimen-taux 20

2.3.1. Equipement pluviométrique 202.3.2. Total annuel en 1962 212.3.3. Répartition mensuelle en 1962 252.3.4. Précipitations journalières en 1962 26

1111111111111111t11

Page

2.4. Pluviometrie en 1963 dans les bassins expérimen- 31taux

2.4.1. Equipement pluviométrique 312.4.2. Total annuel en 1963 312.4.3. Répartition mensuelle en 1963 312.4.4. Précipitations journalières en 1963 33

Q.hapitre_III - ~UIPEMENT HYD~ME:~~ D~..m:TS JOURN~ 40

3.1. Equipement hydrométrique 40

3.1.1. Station du petit bassin ou GUIDERE-KOlDGO 403.1.2. Station du grand bassin ou BOITAO 423.1.3. Courbes d'étalonnage 1962 423.1.4. Courbes d'étalonnage 1963 44

3.1.4.1. Cas du petit bassin 443.1.4.2. Cas du grand bassin 44

3.2. Débits moyens journaliers 493.3. Coefficient de tarissement 86

ChapitJ::.e_IV - E_TUDE ANALYTIQUE 9..~ CRUES sUI:J~e.ê...]ASSINS EXPERDŒNTAtQÇ 88

4.1. Crues observées 88

4.1.1. Présentation de l'étude 884.1.2. Description averses-crues 1962 974.1.3. Description averses-crues 1963 1014.1.4. Résumé de l'étude des crues 108

4.2. Recherche des hydrogrammes-types 1114.3. Etude du coefficient de ruissellement 116

4.3.1. Le ruissellement et la pluviométrie au coursdes années 1961, 1962 et 1963 116

4.3.1.1. Campagne 1961 1164.3.1.2. Campagne 1962 1164.3.1.3. Campagne 1963 116

4.3.2. Précipitation-limite d'écoulement 1184.3.3. Indice d'humidité 1204.3.4. Variation de la lame ruisselée 128

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4.4. Estimation dos crues médiane et décennale

4.4.1. Dans le petit bassin

4.4.1.1. Lors de la crue médiane4 .4.1.2. Lors de la crue décennale

4.4.2. Dans le grand bassin

4.4.2.1. Lors de la crue I!lâdiane4.4.2.2. Lors de la crue décennale

Chap:h.t_:r:.9~-X.=. ]3TI.AN_~Q_..§J~!j~ç]:_-::J!OPlIT-E

Çhapi~re__-YI -=- ETI!P~ ID.1JROLOGIQUE du GOUGOULQ.. à OOROPO6.1. Description du bassin du GOUGOULO6.2. foménagement de la station de mesure6.3. Mesures et courbes di étalonnage6.4. Hauteur de précipitation6.5. Ecoulcmeni13 et débits6.6. Bilan hydt'ol.ogique de surface du GOUGOULO - Module

Concl.usion

Bibliographie

Page

1,30

1,31

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132132

135

140140140141lM.145150

153155

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ANNEXE et ONGLET

- Relevés de pluviométrie quotidienne.

- Sur les bassins de VARALE depuis Avril 1962 à Octobre 1963 -28 planches.

- Dans les postes voisins de V.ARA.I.E depuis Juillet 1962 àOctobre 1963 - 13 planches.

- Carte géologique.

- Carte des Isohyètes en anr..ée moyenne.

- 21 dépliants relatifs aux principales crues.

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AVANT..PROPOS

Avant qu'il ne me soit permis d'achever ce troisième cycle, je

v~ais exprimer toute ma reconnaissance à celui qui, par son enseignement

magistral dès ma première azmée de licence a orienté, puis affim..é chaque

jour davantage, mon gol1t profond pour les Sciences de la Terre.

C'est donc à Monsieur le Professeur Louis GLANGEAUD que j'adresse

un initial hommage.

Qu'il veuille bien me permettre de lui associer Messieurs CAIRE,

CASTANY, REMENIERAS et tous ceux, dont bon nombre de mes anciens, qui contri-

buent à la chaleureuse et dynamique atmosphère de ce laboratoire.

Ma profonde gratitude va également vers le Service Hydrologique

de l'Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer qui a tout mis

en oeuvre pour me permettre de mener à bien cette étude.

Une bienveillante compréhension, de multiples conseils n'ont cessé

de m' @tre prodigués par tous ceux que j'ai eu la chance d' Y rencontrer, tant

en COTE d'IVOIRE qu'au bureau central de PARIS.

De tout cela, je suis extrêmement reconnaissant et je prie

Monsieur RODIER, Monsieur TOUCHEBEUF de LUSSIGNY de bien vouloir agréer et

partager avec l'ensemble du Service l'expression de mes très sincères remer-

ciements.

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INTRODUCTION----_.-

La présente étude entre dans le cadre général des recherches

hydrologiques de l'Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-

Mer. Ces recherches sont généralement orientées, du moins dans une première

phase, vers des applications pratiques.

Celle-ci a été confiée à lIC.R.S.T.C.M. par le Ministère de

l'Agriculture de corm d'IVOIRE par la Convention ntl 815 F" le 3 Juin 1961.Elle fait partie d'un plan de mise en va.1eur agricole et domestique de

régions particulièrement déshéritées du Nord-Est de la COTE d'IVOIRE. Préci-

sons, à titre d'indication, que les besoins en eau sont évalués dans ce pays,

sur une consoomation moyerme de 30 à 50 litres par jour et par habitant. 1.

VARtiIE où se situe cette étude, il conviendrait alors de disposer de 3 à

5 ~ d'eau par jour. Ces chiffres" qui constituent un ordre de grandeur mini-mal, sont:. parfaitement incompatible avec les ressources en eau souterraines,

puisqu'elles sont quasiment. nulles en saison sèche. Or la saison sèche peut

avoir une durée de trois à six mois. Les pouvoirs publics ont donc été amenés

à recourir aux caux superficielles" dont 1.'1 étude fait précisément l'objet de

cet ouvrage.

Le progranme d'observation qui porte sur trois années et la mé-

thode d'interprét.ation que nous avons utilisée, s'inspirent de ceux mis en

oeuvre pour les quelque 60 bassins représentat:i.fs" installés en AfriqueTro;picale par le Service Hydrologique de l'O.R.S.T.O.M. depuis 1955. Linsice rapport s

'intègre-t-i1" dans un second temps" à une vaste étude générale

du ruissellement sur les bassins représentat.ifs de l'J.trique tropicale, tout

en présentant des recherches partielles originales correspondant à la nature

très particulière du sol qui n' offre que de très faibles pentes.

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C'est G. GIRARD~ alora chef' du Service Hydrelogique en COTE

d'IVOIRE, qui a implanté le réseau et orgaJÙsé le protocole d'observation

sur les bassins de V/i.RtJ..E en 1961. Les mesures furent exécutées par un

agent technique installé au village même. En 1962, un rapport préli.minaire,portant sur le campagne 1961, était publié par G. GIR..l'.RD, et en 1964,

J. RaDlER, Ingénieur en Chef' du Service Hydrologique, nous confiait le

dépouillement et l'interprétation des campagnes 1962 et 1963, que nous avonsmenés parallèlement •

Ce rapport comporte donc l'étude détaillée des deux dernières

campagnes et reprend les premières d&nnées obtenues en 1961, pour· l'inter-

prétation f'inale et l'élaboration des conclusions.

- III -

CHAPITRE l

DON~. ŒOGR:..PHIÇUE.ê

10,3 Imt56 l

Limnimètl"ique

___- ......î,GAOUA

DATE :

tCHELLE :1/500000

V P/uv/omèfre l1ere'or%g/e

• P/uv/omèfre OR5rDM

. ~ Sfat/on

Pluviomètres et Station

dans la l''églon de BaUNA

•

-1111111111·111111111

1111111111111111111

- IV -

10 petit bassin versant ,est parcouru par 10 GUIDERE-KOLOGO quiest un affluent rive droite du GOUNMII ou BOITl.O. Co BOITLO est en têlte d-1réseau hydrographique de la rivière POUENE qui se jette dans la VOLT:.. NOIJEà la hauteur du parallèle 9° 41+'. Ce réseau imprime au relief un tracé rü~~tangulaire. 1es vallées sont plates et leur largeur peut ~tre considérablo(300 à 600 m) ; dans les t~tes du réseau hydrographique, elles atteigr.entencore 40 ou 60 mètres.

1e GUIDERE coule du Sud-OUest au Nord-Est, il traverse lespistes Vl.RAIE-TEHINI et Vi..RJUE-DORCPO avant de se jeter dans le BOITJ~O. Danssa partie amont, le cours du BOIT1.0 est orienté Sud-Ouest - Nord-Ouest etcoule d'Est en Ouest après avoir franchi les pistes V1JUJ..Eu Dl'P.O;-') ot VIJW'.C..E-BJ.TIE.

En aucun point, on ne peut rencontrer la trace d'un lit mineur,l'écoul~ent des crues so fait en nappe dans de larges plaines. Dans lavallée du petit bassin, on observe une légère forùt galerie avec des roseaux,dos paJ.miers et des raphias.

Nous verrons par la suite que los terrains, dans la région deBOmiL, sont assez peu perméables étant donné la proximité du socle crist~llin et que,par cons~quent, l'extension de la nappe phréatique est réduitn.il arrive très souvent qu'au cours de la saison sèche la nappe soit incapil-ble d'alimenter les cours d1 eaa. Ce sera le cas du GUIDERE et du BOITL.O qtÙtarissent peu de temps après la saison des pluies. Leur régime n'est doncpas permanent ; par contre, après de fortes averses, les débits pourrontvarier très rapidement et donner aux crues de fortes amplitudes.

1.3. - RELIEF

VJ.~R.:."!:Z est à 364 m d'altitude. Le relief es'::' très ccmparabledans les deux bassins, il est extrêmement mou et les pentes restent trèsfaibles. La cote de la ligné de crête ne dépasse que très rarement 38C m,tandis que celle de l'exutoire est de l'ordre de 320 m. La pente du BOITAOest d'environ 1,5 rn/km, les pentes transversales de tous les thalwegs nedépassent que rare.ment 5 %.

Dans l'ensemble de la région de VARALE, on trouve de nombreuxpointements granitiques sur les crêtes, à flanc de collines et parfois prèsdu fond des vallées. Nous verrons, dans le sous-chapitre suivant, que cespointements appartiennent au socle précambrien constitué dans cette régionde granites à biotite du type baoulé.

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- v -

Nous avons largement pUJ.se, pour le développement de ce sous-chapitre, de nombreux renseignements dans l'ouvrage du Professeur FURON :l'La géologie de l'Afrique il chez PAYOT - 1960, dans celui de Marcel ARNOULDIŒtude géologique dos migmatites et des granites précambriens du N-E de laCOTE d'IVOIRE et de la HAUTE-VOLTA MéridionaleH édité en 1961 par leB.R.G.M.

1.4.1. - fl.-Rerçu géologiQ.ue d' ensJ3]@.J,.eu4..e_ l~LQ9TE---Sl t :çv0IJ§ -

(cf. la carte géologique ci-jointe tirée des feuilles nO 2 et 5 dela carte géologique de l'A.O.F. au 1/2 000 ooOe).

On distingue en COTE d'IVOIRE deux grandes unités géologiques :

- les terrains cristallins et cristallophylliens du Précambrien qui consti-tuent la presque totalité du pays j

- les terrains sédimentaires, beaucoup plus récents, localisés au Sud, enune étroite bande qui borde le golfe de GUINEE.

1.4.1. 1. - Les terrains préc_ambri~ns :

- l:.:r:écaz;~i.-..en inféri~_-:.1l_@.Q.m.~e}:L:~ AIlt~birrimj_en

L'existence d'un socle granito-gneissique Ouest Africain anté-rieur au Birrimien a été envisagée à plusieurs reprises en HAUTE-VOLTA, auDAHOMEY, en GUINEE, etc •• , sans que ce socle n'ait pu être identifié defaçon certaine étant donné sa digestion par les batholites granitiques pos-térieurs.

Or, dans le cadre d'une étude du Nord de la COTE d'IVOIRE,Harcel liRNOULD a pu identifier et cartographier des témoins de CG socleanté birrimien •HCe sont, dit-il, essentiellement des migmatites dispercéesen enclaves et paru1eaux reliques au sein des grands massifs granitiqueshétérogènes. Le panneau de la COMOE, dans le massif de DABAKALA, en est unbel exemple ll •

Nous verrons plus loin que ce système antébirrimien se seraitcomporté comme une masse sialique rigide ou craton.

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-VI-

- Préq,é]!Ilbrie.Q.J!!.9Yen -:.j~:ta_corien et Birr:iJn.ien :

Le Professeur FURON attribue à l'Atacorien des quartzites àmagnétite ou à grenats qui ne subsistent qu'à l'état de lambeaux dansl'Ouest de la COTE d'IVOIRE.

Le Birrimien inférieur est très largement représenté dans lesbassins de la BAGOE, de la VOLTA, de la COMOE,par des schistes et quartzites.

Le Birrimien supérieur comporte des roches vertes, des schisteset quartzites manganifères. L'ensemble a été plissé NNE - SSlJf et envahi pardes V8rn.h.'S granitiques de deux sortes. La première est constituée de vastesmassifs concordant. avec la direction tectonique. Ces massifs occupent, lamajeure partie de la com d'IVOTIŒ. Ce sont eux qui, précisément, consti-tuent la région de BOUNA. Ces granites syntectoniques comportent plusieursphases de mise en place. Leur type est dans la région de roUAIŒ, et c'estpour cette raison que L. roDIN; en 1951, les a nonnnés Hgranites de typeBAOUIEI!. Ce sont des granites discordants, post-tectoniques, qui représen-tent la seconde catégorie. On les trouve dans le Nord et l'Est de la COTEd'IVOIRE en petits mass ifs intrusifs, soit dans les granites de typeBAOULE, soit dans les séries à faciès birrimien (ex. : le massif de grano-diorite de BONOOUKOU). Ces massifs de granites sont liés aux massifs deroches vertes, tant par la position géographique que par la compositionch:i.mique. L. BODIN les a appelés Hgranites de type roNOOUKOUH.

D':iJn.portants affleurements ont été retrouvés par L. rouIœ etD. BONNLULT dans le centre du pays, près de FETEKRO et dans PEst entreAGNIBILEKROU et BONDOUKOU.

Ils comportent des bancs de conglomérat un peu métamorphiquescontenant des galets de ~"yolithes et de roches basiques, de granites, etc .••provenant du. Birr:iJn.ien. Il existe aussi des grès plus ou moins quartzitelL'Csoumis à de forts pendages.

Les grès subhorizontaux, discordants, de la transgression pri-maire, s'arreteront en lli.UTE-VOLTA Héridionale sans atteindre la COTEd'IVOIRE où le Primaire n'est donc pas représenté. Une lacune considérableva s'étendre jusqu'à ce que les mers crétacées et tertiaires envahissent labasse com d'IVOIRE sur une bande de 300 km de longueur et environ JO km delargeur, depuis FRESCO jusqu'à la frontière du GHfillA.

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u. "v'TI ,~

Un accident majeur, parallèle à la côte,a été rév6lé par desprocédés géophysiques. Il aurait commencé à jouer depuis le Crétacé pourcontinuer jusqu'au Quaternaire. Dans la zone affaissée, le socle se situe-rait à environ 3000 m de profondeur.

L'eX81Ilen de la carte géologique a amené ~farccl lillNOULD à obser-ver l'opposition et l'alternance sur des coupes EW des séries à faciès birri-mien et des grands massifs granitiques concordants suivant un alignementNNE - S~l. Nous avons reproduit ici la coupe géologique à la latitude deFERKESSEDOUGOU qui passe par le terroir de VJJU~ où se situent nos bassinsexpérimentaux. Son auteur a vu, dans les séries à faciès birrimien, descaractères tels que la fo~c allongée, la subsidence, le combl~ent par duflysch, les plissements et la transformation en cha1nes de montagnes, enfinautant d'indices qui lui ont perwis de considérer ces séries sinon commedes géosynclinaux, du moins comme des sillons subsidents. Entre ces sillons,les massifs granitiques jouent le rôle de môles rigides. Dans l'état actueldes choses, ces môles rigides sont essentiellement constitués de granitesbaoulés, donc postérieurs au flysch. 11ais l'ouvrage de Marcel i~NOULD vaprécisénlent démontrer qu'avant les granitisations birrimiennes qui ontdonné le granite baoulé, cos môles eY~staient déjà. Ils étaient alors cons-titués de migmatites anté.granitiqucs dont il subsiste des témoins au seinde s granites baoulés. De l'ordre de plusieurs millie:"e de kilomètres carrés,ces blocs sialiques rigides correspondaient à des cratons. C'est une migma-tisation antébirrimienne qui a cratonisé les masses qui sép~raient lossillons subsidents.

Les granitisations birrimiennes reprendront donc à la fois, etces cratons antébirrimiens, et le matériel des sillons subsidents.

1.4.3

Nous ne saurions mieux faire pour résumer ce sous-chapitre qu')de retracer brièvement l'histoire géologique du NE de la COTE d'IVOIRE,telle que }iarcel i.RNOULD l'a reconstituée à la lunière de ses travaux.

Il existe des formations, maintenant connues, antérieures auBirrimien. Ce sont principalement des migmatites qui font donc partie del' .î.ntébirrimien. Avant que ne coxmnence la période birrimicnne, une struc:-ture géologique est en place et conditionne l'évolution ultérieuro. Cettestructure est la suivante :

111 Coupe schémat.ique à la lalilude de Ferkéssédougou111

E, Wango-

Com0 e(Rj Fétini

~jBMl IT Ir~...+:+-:'+~++:+:+ :+~+~+:. JI:+:+:'+:+J.\:+:+

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1 L~GENDE

H%u..Co~/om;r'"

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- VIII -

nous avons, d'une part, des blocs migmatitiques rigides ou cratons i

et, d'autre part, en alternGnce avoc ces blocs, des fosses ou sillons .subsidents.

LV érosion attaque les cratons probablement en relief et déposedans les sillons un flysch constitué de sédiments fins et de gra.uwackesdétritiques. Un volcanisne basique, en partie au moins sous-marin, se mani-feste sur les bordures et l'ensemble des formations sédimentaires et volca-niques de chaque fosse ost ensuite métanorphisé.

Puis un renversement de subsidence, suivi d'une phase orog~nique provoque des plissements et des surrections sous forme de chaînes demont.agnes, telles que les fosses situées entre les cratons antébirr:Uniensdeviennent autant de séries à faciès birrimien (cf. l~ coupe géologi-que les séries de la COl-'IOE, du Haut N'ZI, du Haut BJ.NDIJ.tr:.., de DILOUIJ..). Lucours de cette période, les cratons antébirrimiens érodés et une partie desséries à faciès birrinien sont repris dans plusieurs phases de granitisa-tion pour donner naissance à d'importants massifs granitiques, syntecto-niques et concordants : les granites de type Baoulé. Parmi eux, on distin-gue :

les granites do craton, très importants puisque ce sont eux qui ont régé-néré le socle mig;natitique antébirrbnien, dont il subsiste quelques encla-ves. Ils constituent les massifs de granite à biotite de Dl.Bl..K:~Lf.. , deKORHOGO et do BOUNL i

les granites de géosynclinaux provenant directement des serles à facièsbirrimien, tel le massif de granite à deux micas de FERKESSEOOUGOU. Cesderniers granites sont plus homogènes que les précédents.

Au cours de la phase de repos qui suit cette période orogelll~le,des massifs grE.n:l:c,:Lques circonscrits s'installent, d'une part dans les an-ciennes séries géosynclinales et, d'autre part, dans les granites de cra-tons. Ces granites, post-tectoniques, sont dits du type BONDOUKOU.

De tout ceci, il résulte un bloc cristallin rigide quo Viarcell~NOULD nomme craton birrimien.

L leur tour, les chaînes à faciès birr:Unien sont démanteléespar l'érosion pour donner, non plus dans des sillons subsidents mais dansdes bassins plus ou moins continentaux, des séries à faciès t.arkwa1en(molasse faite de grauwackes et de conglomérats). Ces bassins subi.ssentalors un métamorphisme général, puis sont plissés et redressés à la verti-cale.

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-DC-

Aucune granitisation syntectonique ne se manifeste plus. Lestraits du bouclier Ouest-Africain ainsi constitués restent figés.

La transgression primaire n'atteindra pas la COTE d'IVOIRE etune immense lacune, exception faite de quelques cheminées de dolérites aprèsl'Ordovicü.:n, st 6t()nèoro. jusqu'au Quaternaire. Seul,un étroit bassin litto-ral sur l'Atlantique commencera un nouveau cycle à la fin du secondaire.

Dans la région de VARALE, dont nous étudierons l'hydrologie desurface, nous sommes àonc en présence dl'un socle granitique de type Baoulé,recouvert de ses produits de décomposition e~~~ 0. 7[\~;:'~rc:;~::on, c' e5t~à-diredt ar~nes.

Le profil comprendra généralement des terrains superficielstrès remaniés, des sables argileux et une zone de passage constituée desables feldspathiques et granitiques en voie de désagrégation, avant d' at-teindre la roche saine. Les niveaux qui constituent ces arênes peuvent pré-senter de grandes variations de facies et d'épaisseur: variation de facièsselon la nature du granite qui constitue la roch~ère ; variation d'épais-seur puisque la topographie du toit de la roche~ère est assez irrégulière.J .C. 1-'IAILL1\RY, dans sa notice explicative de la car've hydrogéologique duNord-Est de la COTE d'IVOIRE au 1/200 OOOe publiée par la SODEMI en 1964,précise que, d' après de récentes campagnes de sondages, on a pu évaluer lapente moyenne du socle granitique entre 0,2 et 0,5 %à BOUN.A et à 0,66 ~.; àDOROPO. Ces chiffres qui indiquent une valeur moyenne laissent prévoir desmaJd..m.ums sensiblement supérieurs et il faut envisager une succession ded8mes assez aplatis et de cuvettes à parois plus ou moins vives.

L'épaisseur des arênes, c'est encore J.C. ~u\IUJillY qui le précise,est de l'ordre de 10 à 20 mètres, elle peut atteindre, par exemple à lasortie de OOl\TDOUKOU sur la route de BOUNA, une cinquantaine de mètres. Lesniveaux aquifères formés de sables grossiers feldspatiques ne sont pas né-cessairement situés à la base des arênes. Un sondage à KALl,}fO:J•• villagesitué à 20 km de VARJUE sur la piste de BATIE, montre que le niveau per-méable exploité se trouve entre 12 et 18 m, alors que le granite sain està 30 m.

L'inventaire des points d'eau dans la région de VAR.ALE n"estguère brillant. Le puits administratif permanent le plus preche est \TEHINI. 1. DOROPO, il existe un puits non revêtu et non permar:ent tanrlis qy,7 ,\Vl.R1J.E les habitants creusent un trou dans le marigot pO'.lr n:ttGi.j.1Cll~(; b.nappe en saison sèche.

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-x-

1.6.- fEDO~GJE -

Le compte rendu préliminaire de l'étude pédologique en coursdu terroir cie VAR/ŒE, par Pierre de la SOUCHERE (pédologue à l'ORSTOM),précise que les sols de cette région appartiennent pour leur plus grandepart aux sols ferrugineux tropicaux lessivés et aux sols hydromorphes miné-raux aux abords des marigots. Il souligne également que l'évolution ferru-gineuse actuelle se développe sur un matériau ferrallitique ancien plus oumoins remanié.

B. D!.BIN, N. IENEUF et G. RIOU, dans leur notice explicative dela carte pédologique au 1/2 000 OOOe de la COTE d'IVOIRE, rappellent que lesol ferrugineux tropical se différencie du sol ferrallitique par le faitqu t il ne s' Jr individualise que très peu d'alumine libre, tandis que les oxydeset. hydT'o:xydes de fer sont très abondants et tendent à s y indurer en concré-tions, cuirasses et carapaces.

1. Vl~lJE, où la roche-mère est constituée de granites à biotite,les phénomènes de concrétionnement sont assez limités, c'est le sol ocre-beige à beige-rosé qui est le plus fréquent. Il se développe sur les arènesqui proviennent de l'altération des granites.

On rencontre à VARALE des sols ocre-rouge de crête, des solsocre-jaune de pente supérieure et des sols jaurl:5de pente inférieure ; toussont sur un matériau ferrallitique bigarré plus ou moins durci avec croüteferrugineuse superficielle (pseudo-carapace de 0 à 30 m) dans le cas dessols ocre-rouge de crête. Dans les bas de pente, ce seront des sols ocre-beige sableux à pseudo-gley sur arènes granitiques. Les sols hydromorphesminéraux de bas-fonds sont représentés soit par des sols sableux gris-beigeà pseudo-gley de profondeur, soit par des sols gris limona-argileux à gleyet à pseudo-gley de surface ou d'ensemble.

Ces sols, très lessivés, ont des qualités chimiques médiocrescIls sont très sensibles à l'érosion en nappe et leurs horizons superficielssont en fait fortement remaniés et bien souvent tronqués. La nappe sableu88,plus ou moins grossière, recouvre tous les sols, parfois sur de grandesépaisseurs. La perméabilité de la partie supérieure du profil, tout envariant dans de grandes proportions, restera néarmoins élevée, tandis quecelle des horizons inférieurs sera nettement moindre. Dans ces conditions,les premières pluies, même importantes, s'infiltreront et ce n'est qu'aucoeur de la saison des pluies, au moment où les horizons superficiels Gontgorgés d'eau, qu'il y aura abaissement de la perméabilité.

1111111111111111111

- XI -

La région de Vl.Rl.LE se situe dans la zone de savane arboréeclaire. Elle est très dégradée tant par les cultures vivrières que par lesfeux de brousse. En effet, le système traditionnel d'exploitation estbasé sur trois ou quatre années de cultures suivies d'une douzaine d'annéesde jachère. Les cultures vivrières portent essentiellement sur les arachides,les ignames, le mil, le maïs et le coton. Des essais de riziculture humidedans los bas-fonds ont bien réussi. Notons également une certaine importancede l'élevage pratiqué par les Lobis.

Pendant la période de culture, les phénomènes de minéralisationbiologique et d'érosion détruisent la faible réserve d'hUIlDlS constituée aucours des années de jaChère. Le phosphore assbnilablo dispara1t et le pHdiminue sensiblement. Une fois le champ abandonné, la savane arbustive ne screconstitue que très lentement puisquielle est livrée chaque année, à la finde la· saison sèche, à des feux. Ces feux de brousse, dans l'esprit desvillageois, correspond à un amendement par les cendres et surtout à undébroussaillement indispensc.blu pour quo k s,-',-;o..ne ne soit pc.s inp

1111111111111111111

- 5 -

CHA PIT R E II------ ._".'-."'-.- _.- .-.'_.----_.......

DONNEES CLIMATOLOGIQUES

Ici encore, nous reprenons quelques données déjà énoncées dansle premier rapport, dans le simple but de situer à nouveau l'étude dans soncontexte.

Dans le NI!: de la COTE d'IVOIRE, seul le poste pluviométrique deroUNA, ouvert depuis 1923, pemet de se représenter le régime pluviométriquede cette région. A la limite de celle-ci, on note les postes suivants :

- OUANGOLODOUGOU à 250 km à l'Ouest-Nord-OUest de OOUNA

- FERIŒSSEDOUGOU à 250 km à l'Ouest de OOUNA

- DABAKAL.A à 190 km au Sud-Ouest de roUNIt- OONDOUKOU à 190 km au Sud de BOUNlI..

Les postes de OOUNi. et de DlI.BlJU~ présentent des hauteurs deprécipitations annuelles et des variations saisonnières tout à fait compa-rables. La ligne qui joint ces deux postes délimite,au Nord, la zone soumiseau régime pluviométrique tropical de transition et, au Sud, celle soumiseau régiJne équatorial de transition.

Des données climatologiques et pluviométriques qui correspondentà un régime très proche de celui de OOUNA peuvent être obtenues à partir detrois postes, situés dans le Sud-Ouest de la HAUTE-VOLTA. Ce sont les postesde BATIE, GAOUA et KfJ·1PTI.

1111'111111111111111

- 6 -

La distance kilométrique entre V.ARA1E et ces postes est lasuivante

190 km. au N de OONDOUKOU60 km. au NW de BOUNA

90 km. au WSW de BATIE

75 km. au S de GAOUA55 km. au SSE de KAHPTI

190 km au NE de Dl..3AKALlI.

Le régime pluviométrique de la région de BOUNA marque la limiteentre le type tropical de transition, et le type équatorial de transitionest tout d'abord caractérisé par deux saisons distinctes:

- une saison sèche de Novembre à Mars où les précipitations sont quasimentinexistantes,

- une saison pluvieuse, d'll.vril à Octobre qui présente ell~ême un ralen-tissement pluviométrique notable au cours du mois de Juillet.

La première partie de cette saison des pluies correspond auxmois d'll.vril, Mai, Juin, et offre des précipitations mensuelles moyennes del'ordre de 150 mm. Elle correspond au régime équatorial du Sud.

La seconde partie rappelle très nettement le régime tropical duNord. Elle se manifeste en Aoüt - Septembre et présente des précipitationsmensuelles beaucoup plus abondantes, de l'ordre de 250 mm.

La pluviométrie, élément climatique essentiel dans notre étude,sera examinée ci-après plus en détail.

En ce qui concerne la température ct l'humidité, on trouveradans le tableau l les résultats moyens mensuels qui proviennent des observa-tions faites en 1962 à la station météorologique de DOROPO située à 20 km auNord de VIŒ1J.E.

On constate, pendant la saison sèche, que la température moyerme(.T..~~~nJ décro1t de Novembre (26 0 2) à Janvier (23-8), puis augmente

2sensiblement jusqu'en J.fars (JO·J). fI. partir du mois d'Avril, début de lasaison des pluies, elle décroît régulièrement jusqu'au mois d'll.oüt où ellepasse au minimum (24°2) et augmente à nouveau jusqu'en Novembre. Les écartsdiurnes de température sont ma.x:imaux de Décembre à Février (20 G à 25 G ) etminimaux de Juillet à Septembre (8 à 10 0 ).

-------------------TABLEJ.U l---------

sta.!Ô,:.

1111111111111111111

- 8 -

L'humidité relative diurne moyenne pendant la saison sèche estnaturellement assez faible puisqu'elle décroî.t de 70 %en Novembre jusqu'à40 %en Février. Puis elle remonte au cours de Mars, ~';.vril, pour se mainte-nir entre 75 et 00 %pendant toute la saison des pluies.

Sur ce même tableau l, on trouve également portées les ~vaporations moyennes de jour et de nuit sur évaporomètre Piche et sur BacColorado. On observe,dans les deux cas, que les observations les plus éle-vées correspondent aux mois de Janvier, Février, Mars, tandis que les plusfaibles correspondent au mois de Septembre.

1111111111111111111

- 9 -

Au poste pluviométrique de BOUNh, nous disposons des relevés dequarante années, de 1923 à 1962. Oeci nous a permis de faire un classementdes précipitations annuelles à ce poste (Gr. 2, tableau II).

La pluviométrie totale en 1962 étant de 1 388,4 mm, nous obser-vons, sur le tableau II, que cette année se situe au 4ème rang. Cette armée,qui fut donc assez pluvieuse, va relever la moyerme intorarmuelle par rap-port à 1961, de 1 152 mm à 1 158 mm.

La valeur médiano est de 1 150 mm, la valeur ma.x.imale de 1936et la valeur minimale, de 668 mm. La moitié des observations ost c;mpriseentre 1 003 et 1 337 mm.

Pour l'étude de la répartition statistique des pluies annuelles,nous avons utilisé, outre le poste de BOUNli., les deux postes voisins deGJ1.0UA et BJ.TIE (Haute-Volta) qui présentent des hauteurs de précipitationset des variations saisonnières semblables à celles de BOUNl~.

Pour chacun de ces trois postes, les précipitations annuellesobéissent de façon satisfaisante à une loi de répartition gaussique, oùl'on adopte, pour la fréquence expérimentale, la valeur ? - 1/2

N

n représente le numéro de classement par ordre croissant,

N, le nombre d'échantillons.

Les tableaux III, IV et V nous permettent donc de dresser lesgraphiques 3, 4 et 5 et d'aboutir au tableau VI récapitulatif des hauteursannuelles des diverses fréquences dans nos trois stations.

Nous remarquons sur les graphiques 3 et 4 deux points isolésqui correspondent aux années 1957 et 1959, exceptiormellgment pluvieuses ~BOUNA et à BATIE ; or, cette exception ne se manifeste pas à GAOUA. Plutôtque d'envisager des pluies d'ordre millénaire, ce qui serait extrÛmec·::ont l,euvraisemblable, il semble plus logique d'admettre, soit que la distributim,n1 est plus gaussique pour les fréquences très faibles, soit quril y ajt ur:ocertaine irûluence équatoriale.

111 TJ~BLEl.U II - 10 ~

1E~éc~itations annueI+es classées au poste de BOUN~

.J.:22o-19.62

1 Total annuel , , Rang(rJm) ..n.nnee1 1936 1959 1

1844 57 2

11469 55 31388 62 4:1363 25 5:1361 52 6

1 :1358 33 71347 24 81337 29 9

1:1328 51 10:1327 28 11:1305 27 12JZ77 58 13

1 1258 31 141223 49 151178 56 16

1 1175 47 1'711170 34 181165 35 19

11:133 W '. 201124 40 0 211123 26 221098 39 23

1 1067 45 2J~1066 23 251054 38 26

1 1047 54 271034 32 281026 50 291

1008 37 301003 53 31984 43 32963 44 33

1 927 30 34915 48 '0 350892 36 36

1 839 41 37824 42 38725 46 39

1668 61 40

1

-------------------

20

POSTE PLUVIOMËTRIQUE DE SOUNA

•

Pluviomét.rie annuelle classée de 1923 à 1962

la500 '--- --'-- ~ _

o

.~ 2000 mm -.----------------.---------------T----------------T---------------1

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1 11 1

1 1 Il

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11 TI..BIEl.U III

-11-

1 Répartition statistirrue des pluies annuelles à BOUNfl. sur 40 ans1.9..?2::1962

1 Hauteurs annuellesn Fréquence classées (en mm)1

0,0125 19361

12 0,0375 18443 0,0625 14694 0,0875 :13885 0,1125 1363

1 6 0,1375 13617 0,1625 13588 0,1875 1347

19 0,2125 1337

10 0,2375 :132811 0,2625 132712 0,2875 1305

1 13 °,3125 127714 0,3375 125815 0,3625 1223

1 16 0,3875 117817 0,4125 117518 0,4375 1170

119 0,4625 116520 0,4fJ75 113321 0,5125 112422 0,5375 1123

1 23 0,5625 109824 0,5875 106725 0,6125 1066

1 26 0,6375 105427 0,6625 104728 0,6875 1034

129 0,7125 102630 0,7375 100831 0,7625 100332 0,7875 984

1 33 0,8125 96334 0,8375 92735 0,8625 915

1 36 0,8875 89237 0,9125 83938 0~9375 824

139 0,9625 72540 0,9875 668

11

11 TJI.BLE..tI.U IV

- 12 -

1 R,@artition statistique des pluies ~elles à q.liOUA

1 Fréquence Hauteurs annuelles. n classées (en mm)..1 1 0,01515 15632 0,04545 1478

3 0,07575 1416

1 4 0,10606 .. 13760,13636 · 135656 0,16666 · 1290·

1 70,19696 1262

8 0,22727 12619 0,25757 1250

110 0,28787 125011 0,31818 124612 0,34848 117713 0,37879 1172

1 14 0,40909 115715 0,43939 112516 0,46969 1115

117 0,50000 · 1109·18 0,53030 110919 0,56060 110720 0,59090 1104

1 21 0,62121 109922 0,65 151 108123 0,68181 1073

1 24 0,71212 102125 0,74242 .. 1017·26 .. 0,77272 .. 979. ·1

27 0,80303 97128 0,83333 96929 0,86363 968

130 0,89393 88431 0,92424 86432 0,95454 85233 0,98484 823

11111

1111111111111111111

- 13 -

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R~PARTITION STATISTIQUE DES PLUIES ANNUELLES -EE

BOUNA (40Ins)i

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Fréquence

1111111111111111111

1 :1 .. .. • ..... •• 1ft ~ 1") w "'.1") w .- II) -• :;;11 - 000 Cl! 0 0• .. .. .. .. .. .. .. .. .. 8CIl • 0 0 0 0 0 0 0 '0 ..... .. 0et • .. crôô 0 000 0 0 d ..0 0 0 0FréqulnCl .

·ORSTOM IVO-151655

Gr. 4

_1 __L__J___ 1----- ------ I-------f-- .-f---RePARTITION STATISTIQUE DES PLUIES ANNUELLES• 1I! ..

BATI~ ~• 1 1=F_ -- -1 ! Ci) 1--- --- - -t--- ~----t 1 j /---- -----k 1 ;/- ----

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IVO-151656

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V~i..aj:.ions des pluvi_omét.ri.es a~elle~

(mm)

Cinquantenaire sèche 705 752Vingtenaire sèche 795 818Décennale sèche fflO 895Quinquenn...'"1.le sèohe 965 977Quinque!1rulle humide 1325 1280..Décennale humide 1420 . 1370Vingtenaire humide 1500 1447..Cinquantenaire hUQide 1585 • 15151l.nnée médiane 1150 1135Calcul sur période sur 40 ans sur 33 ans

Bl..TIE

- 14 -

570685785905

13751485158516951125

sur 17 ans

Gi~OU;1.l ..nnée de fréquence . BOUNl...----_.----_._--_.,._

1111111111111111111

- 15 -

Nous retiendrons, sur le tableau VI, que le poste de Bil.TIE,malgré sa faible durée de fonctionnement (17 ans), enregistre des valeursextr&n.es ; qu'à BOUNJ.. on a une chance sur deux pour que la pluviométrieannuelle soit supérieure à 1 150 mm et que son irrégularité définie par lecoefficient d'irrégularité (Pluviométrie en année décennale humide / Pluvio-métrie en année décennale sèche), est égale à

lJf:20 = 1,63fT/0

valeur qui parat t normale pour le régime tropical de transition.

Le graphique 6, correspondant à la pluviométrie en année moyenne,montre comment la station de BOUNI.. s'insère dans le réseau des iso~;7ètesinterannuclles de la COTE d'IVOIRE.

Le tableau VII donne les valeurs des précipitations mensuellesmoyennes, calculées pour les périodes d'observations indiquées pour chaquestation. Les valeurs moyennes pour la période 1954 - 1961 ont été égalementportées.

On observe que la moyenne obtenue sur la période 1954-1961 esttout à fait comparable à celle qui correspond à l'ensemble des observations,sauf en ce qui concerne OOUNI.. , dont la moyenne sur 7 ans dépasse de 150 mmla moyenne sur 40 ans. Il est fort probable que, lors des années 1957 - 1959,les observations furent de moins bonne qualité, mais il est délicat de leprouver. Copendant, nous pouvons retenir que, malgré cette éventuelle erreur,la moyenne 1954 - 1961 est vraisemblablement un peu supérieure à la normale.

Les précipitations mensuelles classées à BOUNJ.. de 1923 à 1962inclus, font l'bbjet du tableau VIII.

En utilisant la même méthode que oelle décrite au paragraphe2.2.1 (Pluviométrie annuelle), nous en avons déduit le champ des fréquences(graphique 7) dont les diverses valeurs sont mentionnées sur le tableau JX.

-------------------TABLEAU VII

HO.Y_~IIDes _~_s_~lu.Yi_~~_t.rie~s_.~IlS_u_~..1les_.daJ:l§..A

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7

- 17 ..

:J:J :A:S:O:N D. . . . .. . .. .. _._-----_. ---- . _.- .......__._._-._....~_. __.,._...

TABLEAU VIII----"-

54 107 ~ 139 153: 128 ~ 1h4 ~ 259 ~ 106 3720

F:M:A:M.,. .,_--::__.~ h_!--~r "_··• J

· '.:l-loyenne: 6· .

: Jours· .. . . '. . . . . .

1· 59 :133; 127 ; 221 : 296: 355 : 319 : 353 : 437 : 295 : 142 83:2 . 46 89. 126. 217 : 253 : 303 : 270: 320 : 418 : 207 : 142 46:3 36 79 .: 123 • 190 ; 246 : 277 : 226 : 302 : 417 : 194: 84 45:4 27 70: 112 184. 229: 235 : 214 : 261 : 399 : 181: 84 26:5 23. 60: 103 169: 218 : 226 : 208 : 231 : 391 : 163: 83 21:6 14: 55: 95. 163 : 217 : 223: 193 : 230 : 388 : 161: 00 16:7 8: 51: 82: 158: 200: 210 : 184 : 229 : 334 : 156: 77 15:

· 8 '. 8: 46: 81: 158 : 192: 201: 183 : 228 : 333 : 154: 68. 13:9 • 3: 35: 00' 148 : 187 : 187 : 178 : 224 : 329 : 152: t:iJ: 10:

· 10 2: 29: 77 146: 172 : 184 : 157: 214 : 302 : 143: 52: 8:· 11 . 24: 73 126: 166 : 178: 154 : 210 : 289 : 140: 44: 4:12. 22: 72 125: 162 : 169 : 150: 199: 283 : 139: 41: 2::13 . 22: 72 124: 160 : 169 : 138 : 169 : 278 : 136 : 35: 1:14 15: 70 . 122 : 156 : 165 : :137 : 155 : 278 : 125: 34: .15 14· 61· 120 : 153 : 163 : :134 : 150 : 376 : 117: 34:16 13: 60: 114 : 151 : 160 : 134 : 149 : 274 . 115: 34:17 10· 57· 111 : 150 : 154 : :132 : 142 : 272 115: 33:18 8: 55: 110 : 144: 154 : 131 : 141 : 267 114: 32 :19 6: 51: 109 . 143 . 150 . 128 . 140 . 265 112· 31·20 6' 48· 109 : :134 : 139: 126 121: 264 105: 27:21 6: 45 : 103 : 132: 138: 119 117: 262. 99: 25:22 5: 44: 100 : :130 : :136: 119 114: 262: 99: 22:23 4· 43· 93: 127 : 128 : 115 114: 246: 98: 21:24. 3: 43: 92: 125 : 127 : 113 113: 245: 90: 20:25 . 3: 42: 91· 122 . 119 . 106 113' 226· 85· 19·26 2· 40' 91: 121 : 116 : 105 110: 221: 80: 18:27 1: 38 79: 118 : 115 : 100 106: 219: 79: 18:

· 28 1: 35 79: 107 . 1:13: 100 98: 214: 76: 18:· 29 : 33 77· 104 . 113· 98 89· 214· 69· 17·

30 33 77: 101 : 109: 96: 84: 200: 66: 16:31 32 65: 91: 109: 96: 83: 192: 61: 13:32: 27 64.: 83: 102: 92: 81: 184: 59: 11:33 : 25 62: 81: 101: 77: 78: 178: 56: 10:34: 16 50: 63: 99: 72 68: 176: 52: 8:

: 35 10 49: 61: 98: 59 67: 163: 47: 7: 36: 9 49: 61: 97: 49 58: 162: 33: 5

37 8: 45: 53: 92: 42 42: 143: 29: 338 7: 43: 52: 74: 39: 30::135: 17::39 . 34: 49: 65: 9: 26: 125 : :40 6: 46: 57: : 16: 84:· . . . . . . . . . . . .

__ "..,_ ... __• .......- __._..... __._ 9" ........._._. • .~_. ..!- eL

! .....__,-,_.

:Total: 226: 812:2155 :4273 :5556: 6110 :5102 :5775 :10 J!l.5 :4219 :1468 : 290:••,_, ~_ .. _ -...-.. - ~ ". _ __~_-•• -.._~__._, .. __• __•__-~ 0_ ..- __,--!- -.. r _~.

1111111111111111111

1 Gr_ 71 CHAMP DES FREQUENCES DES PREel PilATlONS MENSUELLES1 .. Bouna (Côte d"Ivoire Ja

1 400mm

11

en.,.,:1enc::

1.,e300

1enc::0

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1 Ao DATE' UIl'V' ,"

1111111111111111111

- 18 -

TABIEij,U IX

, ..1..nnée de fréquence J F M H J J S 0 N D ..il .>· ..' .'----_.-_..--._----- --~~._-"'-- "". - .....----_._-- _.._-,-_.__.--._._-- ._-._-· · · .· · · .Décennale sèche 0 0 10: 44: 66: 80: 34: 44: 156: 30: 0 0% · .. l00~ 114: · · 204: 66: 625 sèche 0 0 30' 74: 77: 92: 0: · .. ·. · · · · ·Année médiane 0 6 54: 107: 140: 150: 125: 146: 258: 104: 31 0%humide 36 · . 180: 186: 173: · · 142: 56 625 0 78· 140: 200: 312:·· · · · · · ·Décennale humide 22 64 98: 170: 214: 220: 216: 248: 360: 178: 79 30

Sur le graphique 8, nous avons porté les maximums et nurumumsmensuels observés depuis 43 ans, ainsi que les années 1961, 1962 et 1963.

On observe combien l'irrégularité interannuelle des précipita-tions mensuelles est forte. C'est en Septembre que l'écart est m.a.x.irn.al envaleur absolue. Il atteint 353 mm.

D'autre part, on observe également que plus de 82 %des pluieseD année médiane sont concentrées dans le s~estre Mai, Octobre, et que 47 ~,soit près de la moitié, sont groupées dans les mois de Juillet et Septembre,tandis que DécQffibre, Janvier, voire meme Février, connaissent souvent unesécheresse absolue. Cependant, retenons que Juillet présente, comme nousl'avons déjà signalé, un ralentissement pluviométrique suffisant pour parta-ger en deux la saison des pluies. Ce phénomène est particulièrement manifestesur les graphiques 7 et 8 où l'allure générale des courbes de fréquence està deux: pointes.

hu début de cette étude, nous ne disposions pas des relevésjournaliers complets pour la durée d'observation totale à BOUNil.. Nous avionsutilisé provisoirement les résultats obtenus à G.t.GUl. par Y. BRUNET-MORET dansson IiEtude générale des averses exceptionnelles en République de Hl'.U1E-VOLT1.1i.

GI"OUl" est en effet situé à environ 120 km au Nord de BOUN:. etcorrespond à un régime très proche.

PRECtPITATIONS ;MENSUELLES A BOUNA

Jo8

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J ADATE- .n· v,- "U'UV

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_300 . . _

1111111111111111111

1111111111111111111

- 19 .~

Les valeurs obtenues par Y. BRUNET-MORET sont les suivantJs

- précipitation ponctuelle journalière, maximale annuelle, de fréquen~cmédiane : 80 mm ;

- précipitation ponctuelle journalière, maximale annuelle, de fréquencedécennale : 115 mm.

En première approximation, et dans l'attertQ d'une étude précise,nous avons attribué ces mêmes valeurs au poste de mUNI...

Nous disposons actuellement du relevé des pluies journalières àBOUNl.. pendant uno période de 32 années consécutives, ce qui correspond à11 688 jours. Ceci nous permet d'entreprendre l'étude de la répartition sta-tistique dos 2 245 pluies jour~lière8 enregistrées.

Toutes ces précipitations journalières ont été rangées par classesde hauteur d'eau tous los 10 mm jusqu'à 100 mm. ; la dernière classe sesitue entre 100 et 125 mm. étant donné le nombre très faible d'échantillons.

Puis nous avons calculé, pour la borne supérieure de chaqueclasse x , la fréquence expérimentale de dépassement F1 (x). Etant donnéquo la classe la plus basse est constituée de pluies qui n'existent pas, nousavons affecté à la valeur zéro de la pluie uno fréquence Fo qu'il convien-dra d'éliminer en utilisant une loi tronquée.

Nous aurons une fonction do répartition,F

1(x)

F1 (o~ est représenté p~ la fréquence ~xpérimentale des plui:s,non nul~o~.En falt, au cours de l'aJustement graphlque, nous serons amene a le chOls::.ren se basant sur sa valeur expérimerrtale afin d'obtenir un alignement appro-ximatif suivant une droite. Sa valeur expér:imentale est 0,19208 mais e,prèstfitonnement, c'est la valeur 0,12 qui nous a permis d'obtenir une droite pourreprésenter F1 (x). On divisera donc par 0,12 les fréquences expérime:r:talesF1 (x) trouvées pour obtenir les fréquences tronquéos.

1 , . rt' l hi 10 b' F l' (x) _- _F.' 1.._(_X;y) en..pres aVOlr po e sur e grap que lS ...!..

Fl (0abscisses gaussiques et logx en ordonnées, il no nous restait plus qu'à dé-terminer, compte tenu de F1 (0) = 0,12,le5 fréquences tronquées respectivesdes pluies médiane et décennale et d'obtenir la valeur quarrtitative de cesmarnes précipitations.

de aOmm

Gr.9

AVERSE PONCTUELLE MtDlANE

Hyélogramme .lype

4 heures

IIVO_ 151659

321

1Ao DATt :n"'·"'·........ 1DUSI"! : lC..~;,~

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100 mm 1h 1 ~_---~---l-----------L- ------111 .. i 1i Il Il'1

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1

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1111111111111111111

Gr.l0

, 5 heures4

1

3

OUStN' : &.1ki

de 110mm

2

HyéLogramme -type

1

AVERSE DËCENNALE PONCTUELLE

- 1 1 1

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1 1Il!100 - --- ------ --------------t ----t--------

111111111

Avprsp de fréquuetI annuell~ Umm.,

m~dian~ 80mm-.. .. d.cennale II0mm- -., .. .,ingtenaire 110 mm- -

V 2,105

o 2,045

A 1,825

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Il)...o

fIVO_ 151661

...o

co...o

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~I'I") C\IIl) qo ri) N - 000 0 0000 0 0 0000 00"0'" ô 0'" 0'" éôo" 0" 0'"

If)

enô

1,2

1,5

1,7 1-------- ------c------- -----1----_+__

1,6

1,4

1,3

Gr_ 10 bisBOUNA

1

Répartition statistique de la pluviométrie Journalière Vsur 32 années d~observation suivant F:(x) =lU!l V

2 0 f1 (0) /, --Til1 A~~"1°-"'_o-

//v -1, 9 f-----+-------t-----+----!--I--~---__I_--__l----+__-__+__I__+___+- ~-,,("'_./_+_+__l_--+---I-IH 1,895

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1,8 1--- ~-----_____t_--__+___--+--__+___-----t----+---+----t----f--4~~7'J,~II/~/-----+--+-1---1---1---+-1J~ ./

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// /1 /--t--------f---------I------I--+. ,,- .-+--\---+---+-+-+--+--+-1

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I / 1 /7 + o-,,-I-o----j----+----l----t--+--+__---!-----J--+--l---+---l--I1.. / / 1 jl/'t/ / /

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1111111111111111111

- 20 -

Il en est résulté les valeurs suivantes :

De ~e nous retiendrons pour l'averse décennale les valeurs

- Précipitation ponctuelle journalière, max:i.m.a.le annuelle, de fréquencemédiane : 78,5 mm j

- Précipitation ponctuelle journalière, ma.:ximale armuelle, de fréquencedécennale : 111 mm.

soit 60 mm..

soit 82,5 mm.

'..

: 110 mm5 heures

80 minutes150 rmn/h

la hauteur totale,

80 mm4 heures1 heure

: 120 mm/h75 %de la hauteur totale,

- hauteur totale- durée totale- durée du corps- intensité maximale- le corps représente

suivantes :

- hauteur totale- durée totale- durée du corps- intensité maximale- le corps représente 75 %de

Ces données ont été portées sur les graphiques 9 et 10. Nousavons également évalué les averses de fréquence annuelle et de fréquencevingtenaire à 66 et UA mm.

2.3 - P~UV:çQ.MEJ.R~_ÇJL~.6.?.si~~_ les Bl.SSINS EX.PER~NT1\~ -

2.3.1. - Ejluipcmcnt pluvio.métrbtue:

Dans les bassins expérimentaux. de VI.Ri\LE, trois pluviographes ettreize pluvio.mètrcs ont été installés. Les pluviographes unregistreurs sontà augets basculeurs et la rotation des cylindres enregistreurs de 24 heurespermet de préciser les intensités pluvio.métriques de 5 en 5 minutes. Il Y adeux appareils de ce type en El et E2 sur le petit bassin et un autre en EJsur le grand bassin.

Sur le petit bassin de 10,3 km2 , appelé GUIDERE, se trouvent donc4 pluviomètres "l.ssociationa de 400. cm2 et 2 pluviographes enregistreurs.Tandis que le grand bassin de 55 km2, appelé BOIT1.0 et qui englobe le petit,comporte :I3 pluviomètres î11J.ssociationu et 3 pluviographes.

Ces chiffres sont très V01Slns de ceux que nous avions retenusen preIDlere approximation d'après l'ouvrage de Y. ERUNET~ORET (80 et115 mm). En définitive, nous retiendrons 80 et 110 mm.

Co.mpte tenu de l'observation systématique des averses des cam-pagnes 1962 et 1963 et des courbes intensité-

1111111111111111111

- 21 -

L'emplacement de ces divers appareils et des stations limnimé-triques est indiqué sur la carte au 1/50 OOOe déduite des photos aériennes(Gr. 11).

La densité du réseau d'observations pluviométriques, à raisond'un appareil tous les 2 km, semble satisfaisante. En effet, le relief esttrès peu prononcé et ne perturbe pratiquement pas la pluviosité sur nosbassins.

Pour la détermination des moyennes pluviométriques, nous aVonsutilisé la méthode de THIESSEN qui consiste à attribuer à chaque pluvio-mètre ou pluviographe un coefficient de pondération proportionnel à leurzone d'influence présumée. Les graphiques 12 et 13 montrent le découpagede cos zones d'influence attribuées, d'une part, à chacun des appareils demesure: pluviographe ou pluviomètre, et, d'autre part, à chacun des troispluviographes seulement.

il ressort de ces découpages et des calculs qui en ont résul-t0:J, Iv t~.~h]_(.;~u X ~Ù l'on trouve en regard de chaque appareil le cooffi~oient de pondération qut il convient de lui attribuer.

Dans le Grand Bassin, le total annuel est dt au moins 1 266 mu,tandis qut il est dt au moins 1 294 mm sur le Petit Bassin. Ces valeurs som.estimées pour la période 1er bvril 1962 - 30 Novembre 1962.

Nous ne disposons, en effet, que des relevés d'Avril à Novembre,correspondant à la durée de la campagne hydrologique. Mais nous avons toutlieu de croire que,s'il n'a pas plu en Janvier, Février ct Décembre, ilest tombé par contre quelques pluies au mois de Mars.

Nous avons dressé,pour compléter jusqu'au total annuel, letableau des pluviométries mensuelles relevées dans les postes voisins(tableau XI). On voit clairement sur ce tableau que,pour les postes où lesobservations sont pennanentes, L".. pluviOtlétrie en Mars est dt environ35 nun dans la région de BOUNA. En ajoutant ce chiffre aux précédents, nouspouvons évaluer la pluviométrie annuelle dans le grand bassin à 1 300 mm ct à1 330 mm dans 10 petit bassin.

l'année 1962 se présente donc COIlllle assez pluvieuse et si IV 0:1sc reporte au classement des précipitations annuelles de mUNI. fait sur 40ans (tableau II), on constate que 1962 se situe dans los 12 premières ann8esen cc qui concerne les bassins expérimentaux, alors que pour roUl~:, propro-ment dit, 1962 est au 4ème rang.

-------------------

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Bu/clere

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(SaUNA)

Hydrologique

,de VARALE

Equipement

Bassins Versants Expérimentaux

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_ Piste aulo " P9Pist~ ve'lo ,/ ~.... ...Limite bc9SSÙl ,/,l1arigof .....','

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Bassins Yer3ant.s expérimentaux de Varalé (Boune )

Echelle: 1 150 000

Découpage des superficies Intéressés par les pluviomèt,tJ!L. ____

") et. pluviograp hes selon la méthode de Thiessen 1/ 15/ V

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Ci)..,•

Bassins versants expérimentaux de Varalé ( Bouna J

Echelle: 11 50.000

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...., Découpage des superficies intéressées par les pluvÎographes ",,-,,-" 1selon la méthode- de Thiessen /~--- V 13 (,

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8

8

3

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37

- 22 ~

Petit Bassin

" PEl·PE2

'.·P3

'. P4·P5P6

·"

"·

·"6

6

8

36

93

52

6

34

46

9

8

78

4

20

87

TABLEAU X

'..

Grand Bassin

PElPE2

PE3P2P3P4

P5P6P7P

8P9

PlO

P12

PuP14P15

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: Grand Bassin: Petit Bassin :-- ---..- - ......_ ... ,_-._ -..... ,,__~_...._.' • ,'•• -'" -,-•• ' ~ _ ....__ ._ .. ' '. ~'._...... ' . .•~ -._ "__• __- _~.... _ -.___ ._.__........__• '.... _ ...__ • ...... _··40>••,..._. _.'. _,..

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1111111111111111111

-------------------TABLEAU XI

f]..u~iom..étr~__1!~nsu~J.J.E?~_:11.§2

Q§dlê_Ie~_bassinL~_Y.~ et_,_d..'!P.:'3_1;.~LI?....P..o§J;..e_~_v.9J.;.~~leE __nW_

D0: NSAJJAFJTotal : Total :partiel: général :

___Po~s_te_::L_:_. : : :__;_._.._,_. ;__.._~__- ~.... : __ . ...!_.__ .,-. __:... ; ~;. il) __. ......_ .. ,1.

·•

..·..·

..·

142311991225J227:13881216

854628

655607

797723708658

907670

775787703

744825

775

.. .. .. .. .. .. .... .. .. .. .. .. ..:223,,6;101,,9:303,6:270,,1: 70,0:108,,9: 0:220 8:112 8:198 9:162 3: 97 9: 59 9: 0.. '. '. '. '.'.'... .. .. .. .. ..:197,0:158,6:238,6:164,9: 53,8: 38,9: 0;185 3: 73 2: 220 9: J20 5: 100 2: 91 9: 0.. :J. J. J.'.'.'... .. .. .. .. .. ..:226,,1::137,,5:155,,0:264,,2; 97,6:142,,4: 0

:267,1: 77,2:215,9:222,8:161,1: 44,4: 0.. .. .. .. .. .. ..:154, 8: 149,4: 181,6: 177,7: 44,4:

:151,9:J21,4:190,4:152,,0: 41,9:.. .. .. .. ..:196,,9:253,6:195,,8:223,2: 37,8:

: 58,6:162,,1:190,1:211,7: 47,2:.. .. .. .. .. ..::142,3:220,2:175,3:161,6: 76,,0:

:228,,0: 92,3:200,7:214,3:197,7: 82,,0:.. .. .. .. .. .. ..:213,8: 70,2:162,5:204,3:204,9: 61,5:

:234,5: 71,3:207,8:211,7:182,8: 70,4:.. .. .. .. .. .. ..:229,4: 93,6:203,,1:260,,1:154,7:1:13,8::223 9: 69 2:179 0:231 8:199 1: 96 0:.. J. '.'. J.'. J... . .. .. .. ..

· .· .:143"1:159"7:158,0:176,,4· .:130,2::140,9· .:138,,0:153,,9· .:169,,2:161,5

94,,8: 94,,9

.. .:115,3 :200,0· .: 98,7:180,8: 98 4: 166 9· '. ,· .: 113 , 7: 183,0:111,8:178,,7·

o .: 43,,3o 12,,4o 1,6

18,,534,,936,,0

oooo :124 1:. ,.. .o 0o 0

BATIE

KAMPTI

: GAOUA

DABAKALAIDUNA

DOROPO

: TINGO

SAIKO PE5

GOGO

KOURKAMENI

SAInI

PElFE2

FE3

P2

P3

(1) Juillet à Novembre1

t5

-------_ .. _---------TAB~.U XI (Suite)

.Lluviaméj",rte menJ2..u..eJJ.e en ._:rz..~~

S!al1§_]._~ ba~_sin.~_de..Yl.RiJ-E ~~ daIJ.S le_s-.EQ.s..tes._yoJ..sinUe_n mml

Total: Totalpartiel: général

(1)----- ---.,_._---

769810

809

733736 ..724780

. 734 :.766

796

790:

...N DoSJJ.J.Jt. .•

·..· . . . . . . . .;100,8; 177,0;217,6; 98,0;192,3;214,1;183,2; 81,2;:130 9: 202 4:225 3: 89 9:199 5:210 8:2283: 81 2:· ,. '. ,. '. '. ,-. '. '.· .. .. . . . . . .:114,5: 184,0:202,5:100,0:189,6;224,0:218,3: 77,5:

77,0: 174,9:229,( 74,°:171,0;206,2:226,4: 55,0:. . . . . . . .84,2: 158,9:212,2: 79,2:208,1:196,2:201,2: 51,0:90 2: 156 6:223 7: 79 4:176 4:179 2:219 8: 69 1:,. ,. '. '. '. '. '. '.1 • • • • • • •97,6: 187,4:232,1: 70,1:196,3:217,2:219,9: 76,0;

:114,7: 147,7:229,0: 64,8:201,9:230,4;151,9: 85,1:; 94,7; 156,6;240,3; 62,6;206,0;246,2;150,9;100,7;

:108, 6: 140,3 :248,9: 59,0: 197,1:259,5: 153,3: 126,9:· . .....87,9:226,1;254,1:151,8: 70,3:

MF

...

...

J..-------------------------_._------------------_.-._---..

: P4: p: 5

P6

P7P8P9

PlOP12PuP14P15

: 1962

(1) Juillet à Novembre.

- 25 w.

----- --~---- ------_._- _.----- -~ ---._---~-----_._~------~-

Sur le graphique :I1t, nous avons réuni aux pluviométrie mensuellesà IDUNh en année médiane, celles observées en 1962 à BOUNh même et dans nosdeux bassins de Vl.RJJ.E.

Grand Bassin VersantPetit Bassin VersantMois

Avril 113 10.3Hai 189 170Juin 218 228Juillet 86 751.oÛ.t 187 195

: Septembre 214 223Octobre 209 190Novembre 77 82

2.3.3. - J?,épartition mensuelle _eE.1:9..~~

Le tableau XI indique, pour 1962, tous les relevés mensuelsobtenus sur les bassins de IDUNA et dans le voisinage, tant en COTEd'IVOIRE quYen HAUTE-VOLTA. Ceci nous a pennis, en utilisant les coefii-'cients de pondération (tableaux:X), do calculer la moyenne pluviométriquemensuelle sur le grand et sur le petit bassin au cours de 1962. Les moyen-nes obte:rues sont indiquées en IIml sur le tableau XII.

On obsurve bien sur ce tableau que, comme au peste de mUNI.,deux saisons des pluies se dégagent, lY une en AVl'il, Hai, Juin, l'autre enho~t, SeptQmbre, Octobre et Novembre. En~re les deux, Juillet présente u~ralentissement pluviométrique très marqué. En cela, le graphique de lapluviométrie mensuelle des bassins étudiés on 1962 épouse assez bien la fonnegénérale à deux pointes des graphiques concernant les fréquences des précipi-tations mensuelles à BOUNA (Graphique 8).

1111111111111111111

1 Gr.141 PLUVIOMETRIE MENSUELLE

1 1962

1 400 mm

111 3001111 200

11 Boun.1

100

11 Anni. midian.

i Bit'"

11 0J F H A H J J A S· 0 N D J1 OATI:........_ ... DU'."': 'ft;. ·-151 664

-- ...,.-~- ~_._---,-- .. _- •._'._- ---_._._----_._--~ ----_.------Grand Bassin VersantPetit Bassin VersantHauteur moyenne

'..0 à 10 mm 37 40

10 à 2Qmm. 20 20

20 à 30 mm 12 12

30 à 40 mm 6 340 à. 50 mm 4 4

50 à 60 mm 1 160 à 70 mm 0 070 à 80 mm 1 1

80 à 90 mm 1 182 -'S2---

- Episodes pluvieux :

;~ partir du mois d'Avril, des moyennes quotidiennes ont étéétablies tant pour le grand que l10ur le petit "0.2ssin. Le t:lble.:'..u X:III indique,pour les deux bassins, la fréquence des pluies et nous observons dans IVunct l'autre 82 jours pluvieux. Ces données sont tout à faIt du m&ne ordreque celles obtenues au poste de roUNA.

- 26 -

'..

Tous les relevés de pluviométries journalières ont été rassa.m-blés en annexe.

'.

'.

'..

Les journées pluvieuses sont assez bien réparties, surtout audébut de la saison. Nous n'avons relevé que 5 fois 2 journées de plu:'esconsécutives au cours des mois d'fl.vril, Mai et Juin. Par contre, en 1.oÜt,Septembre, Octobre et Novembre, nous observons 3 épisodes pluvieux do4 jours consécutifs, 2 de 3 et 7 de 2 jours.

1111111111111111111

I111111111111111111

- 27 -

Nous avons rassemblé pour chacun do nos deux bassins, dans lestableaux XIV et XII, les principales caractéristiques des averses supérieu-res à, 20 mm.

La première colonne, qui indique la hauteur moyenne de ces pré-cipitations, donne également une idée de leur répartition au cours del'année 1962.

L.u mois d'J..vril, les pluies sont très faibles et deux seuleoentdépassent 20 Iml1 de moyerme.

La saison des pluies s'affirme dès le mois de l1ai, sans toutefoisprovoquer de ruisselletlent avant le 13 Juin.

Pourtant on relèvo, au cours de ces deux mois, cinq averses supé-rieures à 40 mm.

Juillet ne présente que deux averses nI atteignant pas 30 TIl@., ccqui est normal.

AoUt et Septombre cormaissent de nombreuses averses dont unese situe au premier rang en importance avec 84,4 mm le 17 ~\.o"O:t ; toutes lesautres ne dépassent pas .35 1IIIll. 1.u oours de ces deux mois, le ruissellementprend une certaine importance et atteint son max:imum le 7 Octobre à lafaveur d'une averse de 70,3 mm, qui sc situe au 2èm.e rang de l'année.

~ partir du 9 Octobre, la saison des pluies est pratiquomentterminée, on ne trouve plus que quelques petites averses qui se poursui-vront en Novembre.

Les colonnes 2 et 3 indiquent les précipitations ponctuellosmaximales et minimales relevées pour chaque averse. Ceci permet d'évaluerl' homogénéité de la pluie dans li espace et di établir, dans la colonne 4, lecoefficiont dtabatt~ent défini par le rapport Pmoy./Pmax.

Nous constatons (Tableau XVI) que les 7 plus importantes averses,qui dépassent toutes 40 mm de moyenne, ont un coefficient d'abattement assezimportant situé ontre 0,72 et 0,90.

TABLEAU XIV

- 28 -

13,356,349,266,885,9

114,071,6

47,97°,476,8

102,3128,044,047,632,8

101,8101,776,698,694,192,8ff1,8

108,8165,062,277,3

8.~:_L __:

Hr : ~mm :

84-: 1,936 :

96

.48: 1,15

108: 1,75

162 1,06000

72: 1,6150: 7,5

95 3,9

108

mn/hmm

60809670

457030

40

65

65100

60

- ----------_._---_._-

1 h 05: 3 h 35

1 h 25

: 2 h 25: 3 h 30: 3 h 50

: 0,890,80

0,89 : 5 h 200,73 .0,86 : 5 h 500,72 .

:0,910,920,750,940,900,700,84-

0,770,87 : 4 h 250,93 : 2 h 350,82 : °h 40.0,93 : 3 h 050,88 : 3 h 400,72 :0,63 .

0,84-0,930,930,760,90

··: 23,0: 20,4: 36 7· ,: 17,7· 26 3· ,: 10,9: 17,3·: 20,5: 33,6: 41,0: 34,2

23,714,1

: 28,668,225,716,9

·• 30,6 :30,723,511,719,766,626,512,518,2

31,133,045,541,459,629,622,1

25,761,748,947,046,927,746,096,530,526,4

35,740,537,425,829,183,532,526,123,8

mm : mm

27,726,540,430,451,321,520,323,846,246,342,532,923,535,583,928,421,7

33,3 .35,7 :27,1 :16,3;

24,577,8 ":30,320,021,4

___1_...:.--...;2~ ...L-3 -=__4_;_-2__ : 6 : 7Pmin.: K T total: T corps: l max.

: Pm: •mm • -Ç}l. • h mm• 'Prn.a.x. •-'-.---.•. -_.

: PInoy.:. .Date

17-4: 23-4

2-57-59-5

12-523-58-6

13-626-629-61-7

26-72-8

17-820-824-8

9-9 •13-9 :21-9 :26-9 :.4-10:7-10:9-10:6-11:7-11:

1111111111111111111

1111111111111111111

TABLEAU rv- 29 ~.

GrandJ3aslLin Versa.I!t_de V~

.ça.J;:.acté.rj.s~i9.ue..ê... del?-E.l.lk1-~n_J962

1 2 0 3 : 4 : --.2.. : 6 : 1.. : J}~:__ ___3. __ .:0-- ----- --- _.. -~_.- --_..- _.--- -: Pmoy. Pmax. ITnin. -0 K T total: T corps: I max.: H IhDate 0 r: PmoX· · -0 ~ avant.la~· .· mm. mm. 0 mm. : Pmax. · hmm. mm. rmn/h nnn· . • ___ 'p_1UJ,;:'3_ •-----_...__._- -,~=_.- --_..... _._......._-.-------_.-._~

8-4 21,5 30,0 14,2 0,71 6,617-4 27,4 34,7 19,5 0,79 16,3

2-5 41,2 45,5 36,2 0,90 5 h 20 40 96 42,59-5 44,9 59,6 26,3 0,75 5 h 50 65 108 71,3

23-5 20,8 24,1 16,5 0,86 60,18-6 26,9 41,2 20,3 0,65 46,7

1.3-6 55,6 77,2 33,6 0,72 · 2 h 25 65 162 0,55 72,326-6 42,2 49,5 35,0 0,85 : 3 h 25 100 60 81,929-6 43,3 52,6 32,2 0,82 : 3 h 50 60 96 0,37 103,1

1-7 28,2 49,7 23,4 0,56 129,42&-7 23,0 30,7 14,1 0,75 41,32-8 34,0 90,5 19,6 0,37 47,5

17-8 84,4 108,5 72,7 0,78 : 4 h 25 60 84 2,23 32.,220-8 29,4 36,0 23,3 0,82 : 2 h 35 65 72 0,75 105,124-8 21,9 31,7 3,2 0,69 : 0 h 40 40 96 105,0

·9-9 35,1 43,0 26,8 0,81 : 3 h 20 95 48 1,71 79,612-9 18,0 26,5 9,3 0,67 · 0,68 101,4013-9 26,3 40,5 14,1 0,65 : 3 h 40 108 ~ 1,60 105,521-9 33,6 62,1 21,5 0,54 99,226-9 20,1 25,8 11,7 0,78 109,14-10: 27,4 48,0 10,2 0,57 1 h 05 45 96 99,07-10: 70,3 83,5 51,0 0,84- 3 h 35 70 150 (6,98) 115,19-10: 28,0 46,8 10,5 0,60 1 h 25 30 96 2,92 16],9&-11:

-.19,2 28,7 . 10,8 0,67 58,6·

1111111111111111111

- 30 -

Tl..BLELU XVI

Date Petit Bassin Versant Grand Bassin Versant.----------------- --.. .de l'averse I1noy. K I1noy. K

---_..-.-

2 l-'Iai 40,4 0,89 41,2 0,909 l-'Iai 41,3 0,86 44,9 0,75

:13 Juin 46,2 0,75 55,6 0,7226 Juin 46,3 0,94 42,2 0,8529 Juin 42,5 0,90 43,3 0,8217 Loo.t 83,9 0,87 84,4 0,787 Octobre 77,8 0,93 70,3 0,84

La pluie est assez bien répartie dans l'espace et pour une ~e~eaverse, le coefficient dl abattement est généralement plus élevé dans lepetit bassin que dans le grand, ce qui est naturel.

Nous observons que dans nos deux bassins, les deux plus impor-tantes averses : celle du 17 hoüt et celle du 7 Octobre, sont un peu r1usfortes qu'une averse médiane.

La fonne des hyétogrammes est esquissée dans les colonnes 5, 6et 7.

La durée totale de la pluie (colonne 5) varie de 40 minutes à5 h. 50. Toutes les pluies supérieures à 40 mm durent plus de trois heures,car leur hyétogramme comporte généralement une traine tandis que le C(,;':'ps(colonne 6) évolue entre 30 et 100 minutes. L1 intensité ma:ximale (colonne 7)atteint souvent et dépasse mOme 100 mm/h et l'on peut considérer que l'in-tensité maximale d'une pluie médiane se situe aux alentours de 120 mm/ho

Pour résumer, nous pouvons attribuer à une pluie médiane unedurée totale do 4 heures, un corps de f::IJ minutes et une intensité ma.xim.a.lüde 120 mm/ho

1111111111111111111

- 31 -

La colonne 8 donne la lame d'eau ruisselée, correspondant auxaversos, nous en reparlerons au Chapitre des crues.

Enfin, la colonne 9 indique la valeur de l'indice d' humidité dusol avant chaque averse.

2.4.- fWV10l1E~.-'~n._J3..6Jdal12...J:..es lli\SSINS mg'ERIMENT1~ -

2.4.1. - ~u.t.E.cment.Qluviométr.j:9.1!2. :

Cet équipement, en 1963, est en tous points semblables à celuide 1962. Aucune modification n'ayant été apportée, le graphique 11 restevalable, ainsi que les coefficients de pondération calculés par la méthodede THIESSEN (Tableaux X).

2.4.2. - !ota~..D.Pu~U.!Ll2.6.1 :

Contrairement à liannée 1962, il a davantage plu dans la reglonde VARiJ.E qu'à BOUNJ~. En effet, la pluviométrie totale à BaUNA est de1501 mm, alors qu'elle atteint 1634 et 1600 mm dans le grand et le petitbassins.

1963 est donc une année très pluvieuse qui sc situe, tant pourBOUNL que pour VfJUJE,au troisième rang des précipitations annuelles clas-sées depuis une quarantaine d'années à BaUNl••

2·4,3. - ~éPilr..ti~Jon.~':lel:h.~en_~

Le tableau XVII réunit tous les totaux pluviométriques mensuelsrelevés par chacun des appareils de mesures de nos bassins versants et despostes voisins.

Comme pour 1962, les coefficients de pondération nous ont permisd'évaluer les moyennes pluviométriques mensuelles sur le grand et le petitbassin (Tableau XVIII).

------~------------TABLEAU XVII

Bassins Ve:;:s-,~..n.t_s_~...JAR}J~,_~_EI}1..:o[to.m..éJ~Fj._~_mens_uelle~_l2.§l

(en Im1l)

.. · : · · . Total · Total ·. 1963 J F Il A H J · J A S ° · N · D . · ·· · · · : partiel: général .:· · · ·--'_.~ ",--.'_.- ... _-- "-'-_.'- --------._ ..-- -~_.._._.'...-,_.__....-_...------_ .._-_.__.. ---_.-· .. · . . · : ..· . · . . · ·BATIE ° 60,6; ° 70,4: 177,7:176,2:327,7: 298,7:236,6:176,5: 7,8 ° 1047,3

.. 1522,2·KAMPTI ° 5,3 : 5,8 101,0: 163,1:163,8:203,8: 543,9:298,1:168,3: 7,1 ° 1221,1

.. 1660,1·.. GAOUA ° 5,6: ° 76,1: 106,9:115,7:162,3: 366 ,5:176,1:141,4:11,9..

° 858,2 1162,1. ·DABAKALA 26 20 · ° 172,0: 172,0:180,0:182,0: 180,0:236,0:163,0:26,0 ° 797,0 1337,0 ..· ·IDUNA ° 67,5: 2,3 95,9: 219,7:231,4:225,6: 152,8:266,1:224,4:15,1 ° 884,0 1500,8OOROPO .. 132,7:171,1:319,3: 336,9:313,1:170,4: ..· ·TINGO 117,9:116,5:269,5: 246,6:341,0:168,5: ..•SAIKO .. 129,0:122,9:298,1: 214,2:243,8:235,7: ... ·GOGO 93,0:160,9:235,3: 235,2:249,9:161,0:KOURKAlvŒNI 168,3:208,0:287,7: 359,2:326,2:216,4:SAEDI :247,8:287,1: 287,4:353,4:183,5:PEl 213,3:156,3:290,6: 320,8:277,6:222,0: ° ° 1111,0PE2 193,2:137,2:327,4: 290,2:272,9:191,8: ° ° 1082,3PE3 182,2:149,8:329,7: 298,3:298,1:215,8: ° ° 1141,9P2 198,7:129,9:284,3: 318,2:291,2:211,8:14,3 ° 1119,9P3 196,9:138,7:281,3: 300,5:266,3:256,5: ° ° 1104,6 ·P4 209,8:150,7:285,3: 316,6:244,4:228,8: ° ° 1075,1P5 210,9:134,3:323,4: 319,0:271,8:219,4:13,2 ° 1146,8p6 218,3:147,0:315,5: 331,5:248,0:245,3: ° ° 895,3P7 195,4:169,4:366,3: 285,7:289,8:210,7:13,7 ° 1166,2P8 186,0:168,6:368,1: 341,3:305,1:203,6:17,3 ° 1235,4P9 193,3:164,8:349,4: 293,2:313,4:220,1:30,0 ° 1206,1PlO 197,4:156,7:338,4: 268,4:291,4:211,6:15,8 ° 1125,4P12 170,6:126,9:306,8: 282,2:321,6:213,5: ° ° 1124,1P13 147,5:113,1:302,3: 291,5:324,3:200,2: ° ° 1118,3P14 178,0:116,5:279,1: 293,3:303,5:215,0: ° ° 1090,9P15 171,8:154,2:232,8: 322,5:3°7,2:198,5: ° ° 1161,0

1

Total partiel de Juillet à Novembre inclus. \.,.)l'V

1111111111111111111

- 33 -

TABI..EJm XVIII

Petit Bassin Versant Grand Bassin Versant ··----- -,-------l..vril 126 .. :134•Mai 196 187Juin 144 142 ..Juillet 308 319 ·1~Ollt 3:13 298Septembre 361 293Octobre 222 215Novl.'IIlbre 2 8

Ces valeurs ont été reportées sur le graphique 15 où l'on aégalement fait figurer la pluviométrie mensuelle en année médiane et lesmaximums observés depuis 40 ans à BOUNl...

On remarque immédiatement que le ralentissement pluviométriquehabituel on Juillet n'a pas été observé .on 1963. Ce ralentissement sc sitl:eau mois de Juin sur les bassins de VI•.RLLE, alors qu'au poste de BOtnrl.., c'estau mois d' l ..oÙ.t qu'i il s'est manifesté. Toutefois, l'allure générale de lacourbe à deux pointes demeure, et nous retiendrons que les mois de Juilletet :..où.t sont assez exceptionnels puisqu'ils se situent dans les tout pre-miers rangs dos précipitations mensuellos classées à BOUN1. depuis 40 ans.Le total élevé de Juillet est dÛ. principalement à l'averse exceptionnelle du10 qui a apporté d'un seul coup 145 mm, soit près de la moitié du total. Ilen résultera, pour 1.cüt et Septembre, de bonnes conditions d'i humidité du solet, par suite, des coefficients de ruissellement beaucoup plus élevés qu'en1962 pour des averses de m~e hauteur.

Les relevés do pluviométrie quotidienne ont été rassemblés enannexe, commo pour la campagne 1962.

On dénombre, en 1963, à partir du mois de Mai, 72 averses(Tableau XJX), dont 26 dans le petit bassin et 23 dans le grand sont supé-rieures à 20 mm. Au cours de la môme période, on dénombre à OOUNI.. 75 joursdo pluie.

Pet.it. bassin verunt. .

IVO_151665o N 0 J

Grand bassin versant.._-+-

5A

Année médiane à Bouna

JJMA

1963

PLUVIOMETRIE MENSUELLE

7

11/,

MF

300 -------.J-----li--~ct_---_\_-----

400 mm ----------------r--t---------

1200 ------+--------l'------------t---+----1r---r-" '/A', 1Il \~1 ~\

1f1

J

1111111111111111111

1111111111111111111

TABLEAU X:OC

- 34 -

1111111111111111111

- 35 -

Si l'on retire les 10 averses relevées en hvril 1962 sur lesbassins expérimentaux, que nous n'avons malheureusement pu dénombrer en1963, les chiffres obtenus en 1962 et en 1963 sont tout à fait comparables.

La différence pluviométrique entre ces deux campagnes ne résidedonc pas tant dans le nombre de jours pluvieux que dans l'importanco desaverses elles-mêmes. En 1963, six averses sont supérieures à 60 mm (ooyermesur le bassin) ct une supérieure à 130 mm alors qu'en 1962 les deux plusfortes averses so situaient entre 70 et 90 mm. Par ailleurs, comme on liavu plus haut, elles bénéficient de meilleures conditions de saturation.

Les épisodes pluvieux constituent un facteur favorable auruissellement ot lion observe qu'ils sont plus nombreux en 1963 qu'on 1962.Nous avons dénombré un épisode pluvieux: de quatre jours, deux de trois etdix-huit de deux jours qui se répartissent surtout entre Juillet ct Octobre.

Nous avons rassemblé dans les tableaux: XX ut XXI les principalescaractéristiques des averses supérieures à 20 mm en excel-tant celles dus29 et 30 hoÜt. Il s'agit, en effet, d'un épisode pluvieux qui a débuté le28 à 16 heures pour se terminer le 30 vers 8 heures. t l'aide dos pluvio-grammes, nous avons préféré distinguer les éléments constit utifs de co-::'épisode. Ils sont au nombre de quatre, dont les diverses caractéristiques ontété réunies dans le tableau xxn.

TIl,BLE..'I.U XXII

Date PInoy T total T corps T max. Hr(mm/h)-------,- --,,-..-,._---_. ~_._-------_.,.. _.- - ..

:28-8 47,0 3 h 00 1 h 00 84 : (

po29-8 matin 17,0 2 h 40 o h 30 24 : )iXI : ( 12,5.

Il. 29-8 soir 8,0 o h 40 o h 15 36 :)30-8 37,0 8 h 10 Traîne 18

: (. . ·. . ·____.-0-0______"._. -_......__.-----··28-8 48,0 3 hOO 1 h 05 . 140 : (.· : ). 29-8 natin 17,0 · 2 h 35 o h 30 48P- · : ( 8,5·iXI 29-8 soir 4,5 o h 25 o h 10 36 : )

ô : (30-8 41,5 8 h 10 Traîne 24

1 ..2_!----2- :...._,,!±._~ __3__: 6 : ._1.._-L..2 !-__9 ,.:Pmoy. Pmax.: Pmin. : Po~ : T total••: T corps: Imax. : Hr I h :. . Pmax.. . . .~ mm: mm·: mm/h: mm-_._- --- -_._-- •._--_._._---_.-

TABLEAU :xx

Pc_t.i..t_J?a..si-n V~:r:s_ant q,ELY.l\AAJ.E

9..!ir_act~D-stiguo_~_d.e.s ..E.luie~ _eF~~

o26,941,149,263,2

70,389,886,9

122,5185,6112,695,295,891,6

108,5156,1170,2

175,6179,5186,2216,8203,2124,8

109,968,169,6

- 36 -

0,3

7,2

6,3

3,6

1,712,61,9

7,74,8

9,34,6

12,66,6

72

96

78

968461)

108

78156

72

102

1 h 15

o h 25

1 h 35

2 h 202 h 00 :o h 35

1 h 40

o h 45o h 151 h 45 .o h 40

6 h 35

4 h 307 h 205 h 10

8 h 005 h 304 h 153 h 30

.: 3 h 30

0,820,780,860,800,770,750,870,600,82

20,521,856,024,226,918,3

55,314,151,2

65,740,072,734,743,530,071,135,272,0

37,3 27,0 0,8732,8 26,4 0,8630,6 23,7 0,8730,2 14,4 0,7364,8 51,7 0,92

38,8 30,1 0,85 4 h 4031,0 5,5 0,6972,8 46,4 0,84

142,5 110,4 0,9236,0 14,2 0,7329,5 17,5 0,8322,4 19,4 0,9135,5 25,4 0,80.56,8 32,4 0,83: 3 h 0036,9 21,5 0,83·

averse: complexe cf. pl~s loin:

;2,528,326,722,159,633,021,561,1

130,426,4

24,420,428,447,330,764,045,153,631,262,627,833,722,862,021,259,2

Date

-------- --- --'-'-_...._.•...•.,. .._----_.-1

2-57-5

19-526-5

: 30-517-6

1-75-7

10-715-71-89-8

14-819-823-829-8(

: 30-8)

2-96-98-9

11-914-926-9 ..1-10

22-10: 30-10

1111111111111111111

11

TABLEAU XXI - 37 -

1 Grand Bassin Versant de Vl.BJJE1 Caractéristiques des plui~s__en !~~

1 1 2 3 · 4 : -..5..: 6 : 7 8 ._3... __ :_.- -----,.Imax_ :Date PInoy. Pmax. Pmin. K T total: T corps H rh· r1 : Fploi[.

.mm mm mm · Pmax. mn./h : mm

1 2-5 28,8 37,3 18,0 0,77 : °7-5 28,6 32,8 24,0 0,87: 23,819-5 24,2 30,6 19,1 0,79: 38,8

126-5 20,1 30,2 :11+,4 0,67: 46,530-5 50,2 66,1 28,3 0,76: 59,917-6 37,7 48,7 30,1 (),77; 4 h 45 °h 30 102 ~o 60,8

1 5-7 74,5 91,0 46,4 0,82: 4 h 35 : 3 h 30 120 1,5 82,56-7 22,0 64,0 11,8 0,34: :11+7,610-7 144,7 177,8 110,4 0,81: 7 h 40 : 2 h 10 252 20,2 132,4

1 ·1-8 21,7 29,8 13,3 0,73: 111,29-8 22,3 26,8 19,4 0,83: 94,214-8 29,2 44,0 18,5 0,66; 98,5

1 19-8 24,7 56,8 6,1 0,43. 3 h 10 °h 55 78 1,4 93,723-8 38,5 61,7 21,5 0,62: 92,529-8( 64,7 · 4,9 147,5

130-8) 45,8 l.verse : complexe cf. pll1S loin 3,6 158,8

2-9 68.,2 82,4 20,5 0,83: 8 h 00 °h 55 96 12.,1 169,56-9 44,6 56,6 21,8 0,79: 5 h 25 °h 30 96 4,7 196,9

1 8-9 73,5 100,0 56,0 0,74: 20,7 213,511-9 23,8 34,7 :11+,7 0,69: 3 h 35 °h 35 108 4.,4 247,514-9 26,1 43,5 12,6 0,60: 222,5

1 1-10 61 °: 71,1 52,5 0,86: 6 h 50 1 h 50 84 4,6 117,5, .30-10 42 2 . 72,0 17,0 0,59: 3 h 20 1 h 30 96 3,1 77,2, . ·11111

11

- 38 -

On observe que, comme en 1962, les précipitations sont assezbien réparties sur l'ensemble des bassins. Les coefficients d'abattementsont assez élevés. Pour les six principales averses, toutes supérieures à50 mm de moyenne, les coefficients d'abattement évoluent entre 0,74 et 0,92(cf. le tableau XXIII ci-à.essous).

Les hauteurs moyennes des averses atteignent à deux reprisesen 1963, des v:aleurs exceptionnelles, le 10 Juillet et le 8 Septembre, del'ordre de 140 et 70 mm (Hauteur moyenne). La pluviométrie ma.xirn.ale ponc-tuelle enregistrée pour chacune de ces deux averses est de 178 et 100 mmet nous verrons que le ruissellement va prendre en ces deux occasions uneampleur que nous n'aurions pu soupçonner avec les deux précédentes campa-gnes.

KPInoy

Grand Bassin Versant

K

TI.BLEI.U XXIII

Petit Bassin Versant

59,6 0,92 50,2 0,7661,1

.,

0,84- 74,5 0,82.

:130,4 0,92 144,7 0,8153,6 68,2

..0,82 0)83 .

62,6 0,86 73,5 0,7462,0 0,fJ7 61,0 0,86

PInoy:-.--._-_.,-----_._.._-------.,.-.._-----,-.~----_._----- -_.-...--:

..,

Date

30-55-7

10-72-98-91-10

Le rapport K = PmPmo~. serait égal à 0,75 et 0,80 pour le grand ctaxele petit bassin lors de la crue médiane et respectivement de 0,80 et 0J 85pour la crue décennale. Mais comme l'ont montré M. ROCHE et Y. BRUNET-HüRET,le fait que le point de la valeur max:imale ponctuelle se déplace sur lebassin pour chaque averse, fausse l'évaluation de la valeur spatiale d f un0hauteur d'une fréquence donnée à partir de la valeur ponctuello ; K, on dtJfi-nitive, est inférieur à la valeur réelle du coefficient d'abattement pU"--m8t-tant de passer des données d'un point fixe à celle d'une surface donnée. Les

11111111111111111

1111111111111111111

- 39 -

études citées plus haut pe~ettent de conclure que les coefficients d'abat-tcrment doivent ~tre los suivants : pour le petit bassin, 100 %, pour legrand bassin: 94 %. On adoptera les mêmes valeurs pour la crue médiane quepour la crue décennale.

On observe alors, qu'en 1963, les averses des 5 Juillet,2 Septembre, 8 Septcrmbre et 1er Octobre correspondent à des averses de fré-quence à poine supérieure à la fréquence médiane, tandis que celle du7 Juillet est très nettement supérieure à l'averse de fréquence décennale.

On remarquera que, dans IV ensemble, les principales averses en1963 ont une durée supérieure à celle des averses 1962 et que leur corpset leur intensité maximale sont également plus importants. Enfin, les lamusd' cau ruisselée qu'elles provoquent en 1963 atteignent jusqu'à 20 mm, :0.0:'1 Sque le maximum observé en 1962 était de 7 Dm.

•111111111111111111

- 40 -

CHA PIT R E III

ERUIPEMENT HYŒOMETRIQUE et DEBITS JOURNALIERS

3.1.- EQUIPEMENT HYDRCMETRIQUE = cf. gr. 11 -

Nous disposons de deux stations hydrométriques - une pourchaque bassin - implanté~au passage des pistes VARALE, LANKIO etV.ARAI..E=-BATIE. Elles présentent les équipements décrits ci-dessous :

3.1.1. - Station du petit bassin ou GUIDERE KOLOGO -

- Afin d'effectuer les jaugeages, une passerelle en tube Vullscomportant un platelage de 12 m de long, a été installée environ 100 men amont du ponceau de la piste VARA.I..E=LANIaO. Un radier de 12 m de 10n8et de 2 fi de large en béton a été coulé pour éviter des modifications dansle tarage de la station.

Ces travaux ont eu lieu en }1ai-Juin 1961. Ils se sont averesinsuffisants pUisque,dès les pluies de Juin,l'influence de la végétationse fait sentir et provoque ainsi plusieurs courbes de tarage. En 1963, ila été prévu de réaliser sur ce radier un rétrécissement de telle sorte quecet ensemble devienne la section de contrôle des échelles et que l'in-fluence du développement de la végétation ne perturbe pas l'étalonnage dela station surtout en bass