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Une consultation de proctologie est assurée au sein du service de gastroentérologie de l’IMM par les Docteurs Christian Thomas, Marie-Lise Thierry et Maroua Ben Khelifa, le mercredi et jeudi. Les traitements instrumentaux de la pathologie hémorroïdaire comme la photo coagulation infrarouge ou la ligature élastique des hémorroïdes, peuvent être réalisés en consultation. Si un traitement chirurgical est nécessaire, nos gastroentérologues proctologues réalisent les interventions en ambulatoire. Certains dossiers de patients sont présentés en réunion pluridisciplinaire associant les proctologues, les chirurgiens digestifs, les chirurgiens gynécologues et les urologues de notre établissement et lors de cancer, avec les radiothérapeutes de l’Institut Curie. Pour prendre RV : 01 56 61 63 50 ou en ligne en cliquant ici DOCTEUR ERIC BARRET Chirurgien urologue sénior du département d’urologie de l’Institut Mutualiste Montsouris depuis 2004 Docteur en Médecine (Rouen, 2000) Ancien Interne des Hôpitaux (1994-2000) Ancien Chef de Clinique à la Faculté- Assistant des Hôpitaux (2000-2002) Maîtrise de Sciences Biologiques et Médicales – Université de Rouen (1996)

DOCTEUR PETR MACEK

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Une consultation de proctologie est assuréeau sein du service de gastroentérologie del’IMM par les Docteurs Christian Thomas,Marie-Lise Thierry et Maroua Ben Khelifa, lemercredi et jeudi.

Les traitements instrumentaux de la pathologie hémorroïdaire comme la photocoagulation infrarouge ou la ligature élastique des hémorroïdes, peuvent être réalisésen consultation.

Si un traitement chirurgical est nécessaire, nos gastroentérologues proctologuesréalisent les interventions en ambulatoire.

Certains dossiers de patients sont présentés en réunion pluridisciplinaire associant lesproctologues, les chirurgiens digestifs, les chirurgiens gynécologues et les urologues denotre établissement et lors de cancer, avec les radiothérapeutes de l’Institut Curie.

Pour prendre RV : 01 56 61 63 50 ou en ligne en cliquant ici

DOCTEUR ERIC BARRET

Chirurgien urologue sénior du département d’urologie de l’Institut MutualisteMontsouris depuis 2004

Docteur en Médecine (Rouen, 2000)

Ancien Interne des Hôpitaux (1994-2000)

Ancien Chef de Clinique à la Faculté- Assistant des Hôpitaux (2000-2002)

Maîtrise de Sciences Biologiques et Médicales – Université de Rouen (1996)

Page 2: DOCTEUR PETR MACEK

D.I.U. d’Urodynamique- Faculté de Médecine Xavier BICHAT – Université Paris VII(1997)

D.E.A. Sciences Chirurgicales – Faculté de Médecine Paris-Sud – Université Paris XI(1999)

D.E.S. de Chirurgie Générale (1999)

D.E.S.C. d’Urologie (2001)

Responsable du groupe “Ablative Therapy” de EAU Section of Uro-Technology(ESUT)

Auteur ou co-auteur de nombreuses publications scientifiques internationales etchapitres d’ouvrages médicaux

Co-éditeur du livre “Technical aspects of focal therapy in localized prostatecancer”- (Ed. Springer)

DOCTEUR PETR MACEK

Chirurgien Urologue,Département d’Urologie de

l’Institut Mutualiste Montsouris

Page 3: DOCTEUR PETR MACEK

-2019Docteur en Médecine – 1999 (Université Charles – Prague)

European Urology Resident Educational Program (EUREP-2003)

Fellowship clinique, Hôpital St Vincent, Sydney – Australie (2005)

Fellowship European Board of Urology (FEBU), European Council of Urology (2006)

Fellowship en chirurgie mini-invasive (Coelioscopie et Robotique), InstitutMontsouris (2012)

Chirurgien Urologue à l’Hôpital Universitaire (2004-2018), à l’Hôpital militaire dePrague (2016-2018) et à l’Hôpital Universitaire de Hradec Kralove (2002-2004)

DiplômesDiplôme de Chirurgie générale

Diplôme de Spécialité en Urologie (Prague-2002)

Diplôme de chirurgien spécialiste en Urologie, General Medical Council, Grande-Bretagne (2008)

Activités académiques etuniversitaires

Professeur Adjoint à la Faculté de Médecine de l’Université Charles de Prague(2010-2018)

Physician Doctor (PhD) à la Faculté de Médecine de l’Université Charles de Prague

Membre de l’Association Européenne d’Urologie (EAU)

Membre du General Medical Council – Grande-Bretagne

Page 4: DOCTEUR PETR MACEK

Membre de l’European Society for Urological Imaging (ESUI)

PROFESSEUR FRANÇOIS HAAB

Chirurgien UrologueProfesseur – Université Pierre et Marie Curie (Paris 6)- 2001

Ancien Chef de Service d’Urologie à l’Hôpital Tenon- 2007

Spécialiste en urologie fonctionnelle, notamment dans la prise en charge del’incontinence urinaire de la femme et de l’homme

DOCTEUR ERIC BARRET

Chirurgien UrologueChirurgien urologue sénior du département d’urologie de l’Institut MutualisteMontsouris depuis 2004

Docteur en Médecine (Rouen, 2000)

Page 5: DOCTEUR PETR MACEK

Ancien Interne des Hôpitaux (1994-2000)

Ancien Chef de Clinique à la Faculté- Assistant des Hôpitaux (2000-2002)

Maîtrise de Sciences Biologiques et Médicales – Université de Rouen (1996)

D.I.U. d’Urodynamique- Faculté de Médecine Xavier BICHAT – Université Paris VII(1997)

D.E.A. Sciences Chirurgicales – Faculté de Médecine Paris-Sud – Université Paris XI(1999)

D.E.S. de Chirurgie Générale (1999)

D.E.S.C. d’Urologie (2001)

Responsable du groupe “Ablative Therapy” de EAU Section of Uro-Technology(ESUT)

Auteur ou co-auteur de nombreuses publications scientifiques internationales etchapitres d’ouvrages médicaux

Co-éditeur du livre “Technical aspects of focal therapy in localized prostatecancer”- (Ed. Springer)

INFOS PATIENTS CHIRURGIE VASCULAIRE

Les spécialistes du département ont rédigé des fiches d’information dans le but de vouséclairer sur votre pathologie ou les techniques utilisées pour le traitement de celle-ci.

Ces fiches complètent l’information orale reçue en consultation.La chirurgie vasculaireest la discipline chirurgicale assurant le diagnostic et la prise en charge des maladiesde tous les vaisseaux (artères et veines), à l’exclusion des vaisseaux intracrâniens, etdes vaisseaux du coeur.

Le domaine de la chirurgie vasculaire comprend donc les maladies artérielleset les maladies veineuses.

Les maladies artérielles sont dominées par les atteintes de la maladie

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athéromateuse, qui constitue une maladie de la paroi artérielle, entraînant unediminution du calibre des artères, occasionnant un blocage de la circulation sanguine etun défaut d’irrigation des organes ou des muscles dépendant de ces artères. Cetteatteinte artérielle au niveau de l’aorte et des artères des membres inférieurs constituel’artériopathie oblitérante des membres inférieurs, ou artérite, se manifestantessentiellement par des douleurs des membres inférieurs à la marche dont la forme laplus caractéristique est la crampe du mollet à l’effort imposant l’arrêt. Les atteintesartérielle plus évoluées peuvent être à l’origine de formes plus graves, avec survenued’ulcères ou de gangrène des orteils.Cette atteinte oblitérante peut également intéresser les artères carotides au niveau ducou, les artères de l’intestin, les artères rénales. Au niveau du cou, elle est à l’originede sténoses carotidiennes, qui représentent une cause très fréquente d’accidentvasculaire cérébral.

L’autre grande pathologie artérielle prise en charge en chirurgie vasculaire estconstituée par les anévrismes.Un anévrisme est défini par une dilatation segmentaire d’une artère, pouvant conduireà sa rupture, ou à des thromboses et des embolies. Les anévrismes peuvent touchertoutes les artères mais les atteintes les plus fréquentes s’observent au niveau del’aorte abdominale et des artères poplitées au niveau des membres inférieurs.Concernant les techniques mises en oeuvre en chirurgie vasculaire, on distingue lestechniques dites endoluminales, se réalisant par l’intérieur du vaisseau auquel onaccède par une ponction artérielle, et les traitements chirurgicaux nécessitant uneouverture.

Les techniques endoluminales sont dominées par l’angioplastie artérielle qui consiste àtraiter un rétrécissement sur une artère à l’aide de ballons qui sont gonflés à hautepression et qui permettent de faire céder la plaque qui constitue l’obstacle. Danscertains cas, cette angioplastie est associée à la mise en place d’un stent, qu’il fautimaginer comme un ressort en acier ou en alliage, qui est placé et laissé dans l’artèrepour la maintenir ouverte. Pour la prise en charge des anévrismes, il est possibleaujourd’hui dans de nombreuses situations, de mettre en place des endoprothèsescouvertes, que ce soit au niveau de l’aorte thoracique, abdominale, des artères iliaquesou poplitées, évitant ainsi dans de nombreux cas, des traitements plus invasifs.Lorsque les techniques endoluminales ne sont pas réalisables, ou ne sont pasindiquées, il est possible de traiter les lésions artérielles occlusives en réalisant desdésobstructions (endartériectomie), où des pontages, et de traiter les lésions artériellesanévrismales en remplaçant l’artère malade par une prothèse ou une veine.

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Les maladies veineuses sont quant à elles très largement dominées parl’insuffisance veineuse superficielle chronique des membres inférieurs, occasionnantdes varices.Le traitement de l’insuffisance veineuse superficielle fait appel là aussi à destechniques endoluminales dites endoveineuses représentées aujourd’hui par lathermoablation par radiofréquence ou laser des veines saphènes, et des techniqueschirurgicales reposant sur la ligature de veines perforantes, les éveinages des veinessaphènes, et l’ablation chirurgicale des paquets variqueux par phlébectomies.

Enfin la chirurgie vasculaire comprend également la création d’abords vasculaires pourl’hémodialyse chronique dans le cadre de la prise en charge de l’insuffisance rénaleterminale, que ce soit par la mise en place de cathéters veineux centraux, où laréalisation de fistules artérioveineuses ou de pontages artérioveineux aux membressupérieurs, permettant un accès vasculaire lors des séances d’hémodialyse.

> Télécharger la fiche en PDFL’aorte est la plus grosse artère de l’organisme,naissant à la base du coeur, cheminant dans le thorax où elle donne les branchesdestinées aux membres supérieurs et à la tête, puis au niveau de l’abdomen où elledonne des branches destinées aux reins, au foie, au tube digestif, aux organes du petitbassin, pour enfin se diviser en 2 artères iliaques assurant chacune la vascularisationd’un membre inférieur.

Un anévrisme de l’aorte est défini comme une dilatation segmentaire de cette artère.

Il peut intéresser l’aorte dans le thorax (anévrisme thoracique), dans l’abdomen(anévrisme abdominal), ou dans ces 2 segments (anévrisme de l’aorte thoraco-abdominale).L’anévrisme de l’aorte abdominale est la localisation la plus fréquente de la maladieanévrismale.

L’aorte abdominale normale mesure en moyenne 18 mm de diamètre avec un diamètrequi est variable en fonction du sexe et de la corpulence.

Dès que celle-ci tend à se dilater, elle est responsable de turbulences du flux sanguinqui vont entraîner la formation de thrombus au niveau de la paroi aortique. Le rythmede croissance de l’anévrisme est très variable, le diamètre aortique pouvant resterstable pendant de longues périodes où en revanche évoluer de manière rapide. Unanévrisme nécessite donc une surveillance régulière d’autant plus que son diamètre estaugmenté de manière significative ou que la dilatation est irrégulière (anévrismesacciforme) et un traitement dès lors que l’on atteint 50 mm de diamètre.

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FRÉQUENCE–RISQUE :

L’anévrisme aortique est la conséquence directe d’une maladie de la paroi artériellemodifiant sa résistance à la pression artérielle et altérant son rôle de contention de lacolonne sanguine. Il atteint plus souvent les hommes que les femmes, essentiellementaprès 60 ans. Sa fréquence est de l’ordre de 4 à 8 % chez les hommes après 60 ans, et1 à 3% chez les femmes.La principale cause de l’atteinte artérielle permettant le développement d’unanévrisme est constituée par l’athérosclérose, favorisée par le tabagisme,l’hypertension artérielle, la sédentarité. Il existe cependant des facteurs familiaux etgénétiques certains. D’autres causes d’anévrysme aortique sont plus rares, infectieuse,inflammatoire ou dans le cadre de maladies très particulières dites du tissu élastique.

Le principal risque évolutif d’un anévrisme de l’aorte abdominale est constitué par larupture. Le risque de rupture augmente de manière très importante avec le diamètrede l’anévrisme. Quand elle survient, cette rupture représente un événement d’uneextrême gravité, dont la mortalité même pris en charge, reste importante. Pour évitercelle-ci, tout anévrisme de l’aorte d’un diamètre supérieur à 50 mm, présentant uneévolutivité, ou des symptômes, doit être opéré de façon préventive.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES ?

Un anévrisme de l’aorte abdominale peut être découvert à l’examen clinique ou sur unexamen réalisé pour une toute autre raison (échographie abdominale, scanner), sansaucun signe clinique.Il peut en revanche être responsable de douleurs abdominales ou lombaires.

Un anévrisme douloureux justifie une consultation en chirurgie vasculaire sans délai ettrès souvent une intervention chirurgicale rapide, pour éviter une rupture.

QUAND FAUT-IL TRAITER UN ANÉVRISME DE L’AORTE ABDOMINALE ?

L’indication à traiter un anévrisme de l’aorte abdominale dépend bien entendu dudiamètre, mais également de la forme de l’anévrisme, de sa localisation et de sonextension, de l’âge, du sexe, de l’état de santé et des autres comorbidités.

Schématiquement, on peut retenir que tout anévrisme de l’aorte abdominale atteignant50 mm de diamètre doit être opéré. Cependant, dans certains cas et en fonction d’uncertain nombre de paramètres, l’indication pourra être discutée avant ce seuil de 50mm, en particulier si l’anévrisme est responsable de symptômes, est de typesacciforme ou se développe sur des artères de petit calibre.

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COMMENT TRAITER UN ANÉVRISME DE L’AORTE ABDOMINALE ?

Schématiquement, 2 types de traitement sont possibles, dépendant de l’anatomie del’anévrisme, de son extension, du terrain.

Le traitement endovasculaire en passant par l’intérieur des artères,consiste à exclure l’anévrisme à l’aide d’une endoprothèse couverte (prothèse enpolyester fixée sur un stent), qui est mise en place en passant par les artèresfémorales, auxquelles on accède le plus souvent par une ponction artérielle, plusrarement par une incision chirurgicale au niveau de l’aine. Le principal avantagede cette technique est son caractère moins invasif par l’absence le plus souventde cicatrice chirurgicale, et un rétablissement plus rapide. En revanche, elle n’estpas applicable dans tous les cas et nécessite que soient réunis un certain nombrede critères anatomiques, et justifie après sa mise en place une surveillance plusétroite.

Le traitement chirurgical par mise à plat greffe, nécessite en revanche uneouverture de l’abdomen par une incision médiane ou sur le côté gauche. Letraitement va consister à remplacer le segment aortique dilaté par une prothèseen polyester qui sera cousue avec du fil de nylon à l’aorte saine au-dessus del’anévrisme, et à la terminaison aortique ou aux artères iliaques en-dessous decelui-ci. Ce type de traitement est applicable dans toutes les situations mais parson caractère plus invasif justifie convalescence un peu plus longue.

> Télécharger la fiche en PDFL’artériopathie oblitérante des membres inférieurs, oùartérite, est une maladie des artères vascularisant les membres inférieurs, expression àce niveau d’une maladie plus générale des artères, l’athérosclérose, définie comme ledéveloppement au niveau de la paroi artérielle de plaques d’athérome qui vontprogressivement les obstruer.

L’athérome est une maladie générale pouvant affecter plusieurs territoires del’organisme. L’atteinte des artères coronaires, ou artères vascularisant le coeur,responsable de l’angine de poitrine est la principale cause de survenue d’un infarctusdu myocarde. L’atteinte des artères vascularisant le cerveau, les artères carotides, estresponsable d’un très grand nombre d’accidents vasculaires cérébraux. L’atteinte desartères destinées aux membres inférieurs occasionne quant à elle des douleurs àl’effort, dite claudication intermittente à la marche, ou dans les formes plus graves, destroubles trophiques sous la forme d’ulcère ou de gangrène.

La maladie athéromateuse est très fréquente dans les pays développés, et figure parmiles premières causes de mortalité avec le cancer.

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Elle se définit donc comme une maladie de la paroi artérielle et au développement deplaques d’athérome qui progressivement vont obstruer celle-ci. Son développement estlié à l’existence de facteurs de risque, tels que le tabac, l’hypertension artérielle, lediabète, l’excès de cholestérol, le stress, la sédentarité. Il s’y associe également desfacteurs familiaux et génétiques.

L’épaississement progressif de la paroi artérielle entraîne une obstruction croissante dela lumière de l’artère, entraînant l’apparition d’un rétrécissement ou sténose sur celle-ci, pouvant aller jusqu’à l’obstruction complète du vaisseau par thrombose sur dessegments plus ou moins importants. L’évolution de la maladie est habituellementprogressive mais peut être émaillée d’épisodes évolutifs aigus.

QUELS SONT LES SIGNES DE L’ARTÉRITE ?

Cette atteinte artérielle peut n’entraîner aucun symptôme tant que les lésions sontmodérées ou compensées, par la circulation dite collatérale, qui va suppléer l’artèremalade.A un stade ultérieur, des symptômes apparaissent lorsque l’apport en sang artériel estinsuffisant au niveau des muscles des membres inférieurs, à l’effort. C’est la classiqueclaudication intermittente des membres inférieurs à la marche, se définissant par lasurvenue de douleurs à type de crampes, le plus souvent au niveau du mollet maispouvant intéresser la cuisse ou la fesse, après un effort qui est variable en fonction del’importance de l’atteinte artérielle.

Ces douleurs apparaissent de manière stéréotypée après les mêmes efforts, entraînantune diminution du périmètre de marche.

A un stade plus évolué, des douleurs ischémiques traduisant une insuffisance devascularisation des muscles peuvent survenir au repos et/ou la nuit avec des douleursde la jambe, du pied, des orteils. Ces douleurs peuvent être continues et insomniantes,transitoirement soulagées par la position « pied en bas » et imposant le lever pendantla nuit pour faire quelques pas. Il existe à ce stade un risque évolutif important et unemenace pour la vitalité du membre imposant une prise en charge sans délai.

A un stade ultime de la maladie, le défaut de vascularisation se traduit par l’apparitionde troubles trophiques, sous la forme de plaies ne cicatrisant pas, d’ulcère, ou denécrose ou gangrène des orteils. Ces troubles trophiques traduisent une ischémiecritique grave avec un risque élevé d’amputation.

QUELS SONT LES TRAITEMENTS DE L’ARTÉRITE ?

Dans tous les cas, qu’il existe des symptômes ou pas, le traitement médical est indiqué

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: il est celui de la maladie athéromateuse cardio-vasculaire.

Ce traitement médical comporte :

La correction des facteurs de risque avec notamment l’arrêt du tabac,l’instauration d’une activité physique quotidienne par la marche, la correctiond’une surcharge pondérale, le traitement d’un diabète, d’une anomalie ducholestérol, le traitement d’hypertension artérielle.

L’instauration d’un traitement antiagrégant plaquettaire, par de l’aspirine ou duclopidogrel, qui va permettre de fluidifier le sang et d’éviter la formation de caillotsou thrombose au contact des parois artérielles altérées et irrégulières ou pouréviter une dégradation d’un geste de revascularisation.

L’instauration d’un traitement par statine visant à diminuer le taux de LDLcholestérol sera à discuter avec votre médecin en fonction du bilan lipidique, desantécédents cardio-vasculaires et de la présence d’autres facteurs de risquevasculaire.

Concernant le traitement chirurgical de l’artérite, il n’est habituellement pas indiquélorsqu’il existe une atteinte artérielle sans symptôme.

Lorsque l’artérite est symptomatique à l’effort et qu’elle est invalidante, en particulieravec une diminution importante du périmètre de marche, en fonction des lésionsartérielles mise en évidence par les examens complémentaires, un traitementchirurgical peut être indiqué en complément du traitement médical.

En cas de symptômes survenant au repos, ou de troubles trophiques, définissant alorsl’ischémie critique, il existe un risque évolutif important et notamment d’amputation.Dans ces conditions une prise en charge et une revascularisation sont impératifs.

LES TECHNIQUES ENDOLUMINALES :

Ces techniques consistent dans le traitement des rétrécissements ou obstructionartérielle en passant par l’intérieur des vaisseaux. La technique la plus fréquenteconsiste à ponctionner l’artère fémorale au niveau de l’aine, à mettre en place auniveau de l’artère malade, un cathéter à ballonnet qui sera gonflé à haute pressionpermettant ainsi de faire céder la plaque qui constitue l’obstacle et de rétablir uncalibre circulant normal au niveau de l’artère. Dans un certain nombre de cas, cettedilatation au ballon est associée à la mise en place d’un stent qu’il faut imaginercomme un ressort en acier ou en alliage qui sera mis en place et laissé au niveau del’artère traitée afin de la maintenir ouverte.

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LES TECHNIQUES CHIRURGICALES :

Lorsque les lésions artérielles qu’il s’agit de traiter sont trop diffuses ou au niveaud’un carrefour artériel important, on peut être amené à réaliser unedésobstruction appelée endartériectomie. Cette intervention est le plus souventréalisée au niveau du carrefour fémoral, au niveau de l’aine.

En présence de lésions très extensives ou d’oblitération sur de longs segmentsd’artère, et lorsque les techniques précédentes ne sont pas possibles ou ne sontpas indiquées, il est possible de réaliser une revascularisation par pontage artériel.Le principe consiste à créer une dérivation en utilisant une prothèse tubulaire enpolyester ou une veine superficielle prélevée au niveau de la cuisse, qui vapermettre de court-circuiter les artères obstruées et de rétablir un flux en distalité.Ces techniques sont parfaitement adaptées au traitement des lésions aortiques etiliaques avec réalisation d’un pontage aortobifémoral qui nécessite le plus souventune ouverture de l’abdomen et de chaque côté au niveau de l’aine. On peutégalement réaliser au niveau du membre du membre inférieur, des pontagesfémoro-poplité ou fémoro-jambiers entre l’artère fémorale au niveau de l’aine,l’artère poplitée au niveau du genou ou une artère de petit calibre au niveau de lajambe.

Lorsque l’artérite se complique de troubles trophiques au niveau du pied sous laforme d’ulcère ou de gangrène, elle peut nécessiter un traitement spécifique decelle-ci par des greffes cutanées, une amputation d’un ou plusieurs orteils, uneamputation au niveau du pied ou de la jambe.

> Télécharger la fiche en PDFLes artères carotides internes sont les artères du coudestinées à la vascularisation de l’oeil et du cerveau. Au niveau de ces artères, peuvents’observer des lésions d’athérosclérose comme sur le reste de l’arbre artériel,constituant progressivement des dépôts et un épaississement de la paroi artérielleaboutissant à la constitution d’un rétrécissement au niveau de l’artère, la sténosecarotidienne.Comme au niveau des artères des membres inférieurs, cette sténose carotidienne estfavorisée par la présence d’un certain nombre de facteurs de risque cardio-vasculaire,parmi lesquels le tabagisme, un excès de cholestérol, l’hypertension artérielle, lediabète, la sédentarité.

Ces sténoses carotidiennes peuvent progresser en l’absence de contrôle des facteursde risque vasculaire et être à l’origine d’événements thrombo-emboliques :

L’évolution de cette sténose peut se faire vers la progression du rétrécissementqui peut aboutir à une occlusion complète de la carotide liée à une thrombose surla plaque d’athérome ;

Page 13: DOCTEUR PETR MACEK

Par ailleurs, sur la plaque d’athérome, des caillots ou agrégats plaquettairespeuvent se former, se détacher de la lésion et partir dans la circulation pour allerocclure les petites artères terminales occasionnant une embolie cérébrale ou auniveau de la rétine.

Ainsi, la sténose carotidienne peut avoir comme conséquence une oblitération del’artère carotide interne au niveau du cou, ou des embolies au niveau de l’oeil ou ducerveau et être à l’origine d’un accident vasculaire cérébral au d’une cécité.

QU’EST-CE QU’UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ISCHÉMIQUE ?

L’accident vasculaire cérébral ischémique est la conséquence au niveau du cerveaud’un manque d’apport en oxygène. Cet accident intéresse une partie du cerveau plusou moins étendue, vascularisée par une branche terminale de l’artère carotide.

Les causes de ces accidents vasculaires cérébraux ischémiques sont multiples ; 25 %sont en rapport avec des lésions athéromateuses des carotides.

Ces sténoses carotidiennes peuvent être à l’origine d’une oblitération de la carotideinterne au niveau du cou sur une sténose carotidienne évoluée, ou de la migration d’uncaillot ou de débris de la plaque athéromateuse, emportées par le flux sanguin, auniveau de la partie terminale des artères cérébrales. Quel que soit le mécanisme,l’interruption de la vascularisation du cerveau entraîne un manque d’apport enoxygène et une souffrance du territoire cérébral concerné. Cette souffrance cérébralese traduit alors par un déficit neurologique plus ou moins important, correspondant auterritoire cérébral en question. Il peut concerner la motricité d’une moitié du corps(hémiplégie), du membre supérieur ou du membre inférieur (monoplégie), être àl’origine d’une paralysie faciale ou de troubles du langage (aphasie).

Le plus souvent, pour ce qui concerne les déficits moteurs de l’hémicorps, ils sont ducôté opposé à la lésion artérielle incriminée (déficit de l’hémicorps droit pour unesténose carotidienne gauche et inversement).

L’accident vasculaire cérébral peut être transitoire et ne durer que quelques minutesavec une récupération totale. Il s’agit alors d’un accident ischémique transitoire ou AIT.Quand il persiste, on parle d’accident vasculaire cérébral constitué. Dans ce cas, larécupération est très variable, d’unerécupération complète jusqu’à la persistance d’un déficit moteur irréversible. Lesséquelles de ce type d’accident peuvent donc être importantes et définitives. Lakinésithérapie intensive et l’orthophonie permettent de réduire ces séquelles.

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À côté des accidents vasculaires cérébraux intéressant le cerveau, il peut se produire lemême type d’accident au niveau de la rétine entraînant alors une perte de la visiontransitoire ou définitive de l’oeil atteint. Dans ce cas, l’oeil atteint est toujours du côtéde la lésion carotidienne incriminée.

Ainsi, une sténose carotidienne peut évoluer de manière silencieuse sans symptômependant de longues périodes et se révéler par un accident vasculaire cérébralischémique. La très grande majorité des sténoses carotidiennes à l’origine desymptômes neurologiques doit être opérée pour éviter la récidive qui peut se faire parla survenue d’un accident plus grave encore. Un certain nombre de sténosescarotidiennes silencieuses asymptomatiques doit être opéré dès qu’elles sontdépistées, si elles remplissent un certain nombre de critères (degré de rétrécissementou aspect de la plaque d’athérome) pour éviter les complications neurologiques.

QUELLES SONT LES EXAMENS À RÉALISER DEVANT UNE STÉNOSE CAROTIDIENNE ?

Le meilleur examen pour le dépistage des sténoses carotidiennes est l’échographiedoppler des artères cervicales : il s’agit d’un examen indolore qui permettra de poser lediagnostic et d’évaluer la gravité de la sténose carotidienne en appréciant le degré derétrécissement de l’artère carotide interne. En présence d’une sténose carotidiennesupérieure à 60 %, un complément d’exploration sera réalisé par un angioscanner ouune angio I.R.M. des artères cervicales, qui permettra d’évaluer de manière plusprécise encore le degré de rétrécissement, et de compléter par un bilan anatomique detoutes les artères à destinée cérébrale et du parenchyme cérébral pour évaluer lesconséquences de cette sténose et le risque d’AVC.

QUEL EST LE TRAITEMENT D’UNE STÉNOSE CAROTIDIENNE ?

Le traitement médical s’applique à toutes les sténoses carotidiennes : il comprend lecontrôle des facteurs de risque cardio-vasculaire (traitement de l’hypertensionartérielle, correction d’une hypercholestérolémie, hygiène de vie), un traitementantiagrégant plaquettaire visant à fluidifier le sang, et le plus souvent une statine pourréduire le taux du cholestérol sanguin. En présence d’une sténose carotidiennemodérée, le traitement médical est seul indiqué, associé à une surveillance régulièrepar écho doppler cervical semestriel ou annuel.

En présence d’une sténose carotidienne sévère, ce traitement médical est associé autraitement chirurgical. Le traitement chirurgical constitue le traitement de référence dela sténose carotidienne sévère avec réalisation d’une endartériectomie carotidienne,consistant à faire l’ablation de la plaque d’athérome constituant l’obstacle àl’écoulement sanguin, et/ou la cause des embolies cérébrales.

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Deux techniques principales sont utilisées, l’endartériectomie à ciel ouvert avecangioplastie prothétique, et l’endartériectomie par éversion ; elles sont fonction deslésions à traiter, des préférences chirurgicales, des conditions anatomiques. Cetteintervention est réalisée selon les centres, sous anesthésie locorégionale (anesthésiedu cou) ou anesthésie générale. La durée de l’intervention est d’environ 2 heures. Ladurée de l’hospitalisation est en moyenne comprise entre 4 et 6 jours.

Dans certain cas très particuliers, il peut être nécessaire de faire un pontage.L’angioplastie au ballonnet en mettant en place un stent carotidien n’est indiquéequ’en cas de contre-indication à la chirurgie.

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS DE CETTE CHIRURGIE ?

Les complications sont devenues rares grâce aux progrès de l’anesthésie et àl’expertise des équipes chirurgicales : les plus importantes sont les complicationscardiaques et neurologiques incluant le risque d’infarctus du myocarde peri-opératoire,d’accident vasculaire cérébral définitif. Ce taux de complications et de l’ordre de 3 %.Les autres complications sont représentées par les hématomes cervicaux et l’atteintedes nerfs crâniens pouvant entraîner des difficultés pour parler ou avaler. Elles sontassez rares et le plus souvent résolutives.

La prévention des complications neurologiques (AVC) et des complications cardiaques,est au premier plan des préoccupations des équipes médico-chirurgicales.

L’UNITÉ DE CHIRURGIE CAROTIDIENNE DE L’INSTITUT MUTUALISTE MONTSOURIS(UCCIMM)

Elle a été constituée pour optimiser la prise en charge des patients porteurs desténoses carotidiennes en particulier symptomatiques à l’origine d’accidentsvasculaires cérébraux en mettant un accent particulier sur :

L’intégration au sein d’un réseau de services hospitaliers de neurologie, decardiologie, d’urgences,

Une prise en charge sans délai des patients proposés pour des sténosescarotidiennes symptomatiques,

Un accès rapide et fluide à l’ensemble du plateau d’imagerie neurovasculaire,

L’hospitalisation en unité de surveillance continue pour la période péri-opératoire,

La présence de praticiens experts à toutes les étapes de la prise en charge(chirurgien, anesthésiste, cardiologue, neurologue, radiologue),

Le respect rigoureux des indications et des contre-indications chirurgicalestransitoires (oedème cérébral, AVC massif, transformation hémorragique), de

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protocoles opératoires et péri-opératoires validés par une longue expérience,

L’évaluation permanente des résultats par le recours à des audits neurologiquesindépendants et l’utilisation de contrôles post-opératoires systématiques.

Pour plus d’informations, cliquer sur le lien www.carotide.com

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PROFESSEUR XAVIER CATHELINEAU

Chef du Départementd’Urologie (depuis 2011)

Docteur en Médecine (Université de Bordeaux- 1991)

Ancien Interne des Hôpitaux (Bordeaux-Nantes)

Ancien Assistant du Département d’Urologie du CMC Porte de Choisy, Paris(1997-1998)

Ancien Chef de Clinique à la Faculté de Nantes (1999-2000)

Ancien Consultant à l’Institut Gustave Roussy (Villejuif, 2001-2008)

DESC d’Oncologie Médicale (Université Pierre et Marie Curie)

Chirurgien Urologue senior, Département d’Urologie de l’IMM depuis 2000

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Activités académiques etUniversitaires

Professeur associé à la Faculté de Médecine de l’Université de Paris (Descartes)-2015

Membre du Conseil Scientifique de l’ « European Association of Urology – EAU »2005-2013

Membre de la Commission Nationale d’Expertise de la Ligue contre le Cancer.

Membre du Panel International d’experts « Caso Pablo Neruda »(Cour Suprême, Santiago, Chili ; Université de Berkeley, USA).

Directeur scientifique de l’Ecole Européenne de Chirurgie (EEC), 2010-2016

Auteur ou co-auteur de plus de 200 publications scientifiques (Pubmed), de 4 livreset de multiples chapitres de livres médicaux

Auteur du livre « L’Histoire du Monde : des origines à demain » (Edit. CultureCommune)

ENSEIGNEMENT & PUBLICATIONSCHIRURGIE UROLOGIQUE

Le Département d’Urologie est très impliqué dans les activités académiques, tant auplan national qu’au niveau international.

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Enseignement universitaireLe Département d’Urologie de l’Institut Mutualiste Montsouris est affilié àl’Université de Paris (ex Université Paris Descartes) :

Accueil, chaque trimestre, d’étudiants en 5ème année de médecine.

Accueil, chaque semestre, d’internes en urologie de Paris (APHP) et d’autreshôpitaux universitaires français (inter-CHU)

Participation à de multiples enseignements universitaires

Le Département a également développé des relations académiques étroitesavec de nombreux hôpitaux universitaires internationaux (sur les cinqcontinents, notamment Amériques, Asie et Europe)

Accueil, chaque semestre, de chirurgiens urologues venant perfectionner leursconnaissances, notamment dans les technologies innovantes et la cancérologie enUrologie.

Partenariat permanent pour travaux de recherche et publications (cf publications)

Recherche et publicationLe Département d’Urologie contribue activement à de nombreux travaux de recherche,au sein de l’IMM et en lien avec des institutions référentes, nationales(INSERM, Institut Curie,…) et internationales (notamment aux USA, Amériquelatine et en Europe).

Cette recherche académique s’inscrit dans le cadre de multiples protocoles dont ledépartement est investigateur voire promoteur (> 25 en cours) , à la source denombreuses publications référencées (>25 / an en moyenne, > 90 % internationales).

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2020

The Role of Percentage of Prostate-specific Antigen Reduction After FocalTherapy Using High-intensity Focused Ultrasound for Primary LocalisedProstate Cancer. Results from a Large Multi-institutional Series. Stabile A, Orczyk C, Giganti F, Moschini M, Allen C, Punwani S, Cathala N, Ahmed HU,Cathelineau X, Montorsi F, Emberton M, Briganti A, Sanchez-Salas R, Moore CM.StabileA, et al.Eur Urol.2020 May 19:S0302-2838(20)30336-5. doi: 10.1016/j.eururo.2020.04.068. Online aheadof print.Eur Urol. 2020.PMID: 32444261

Re: MRI-Targeted, Systematic, and Combined Biopsy for Prostate CancerDiagnosis. Rodríguez Sánchez L, Macek P, Barbé Y, Cathelineau X, Sanchez-Salas R.RodríguezSánchez L, et al.Eur Urol.2020 May 6:S0302-2838(20)30254-2. doi: 10.1016/j.eururo.2020.04.022. Online aheadof print.Eur Urol. 2020.PMID: 32387122No abstract available.

Re: Adjuvant Chemotherapy in Upper Tract Urothelial Carcinoma (the POUTTrial): A Phase 3, Open-label, Randomised Controlled Trial.Afferi L, Moschini M, Mattei A, Montorsi F, Briganti A, Cathelineau X, Sanchez-SalasR.Afferi L, et al.Eur Urol.2020 Apr 28:S0302-2838(20)30238-4. doi: 10.1016/j.eururo.2020.04.006. Online aheadof print.Eur Urol. 2020.PMID: 32359702No abstract available.

Re: Hemigland Cryoablation of Localized Low, Intermediate and High RiskProstate Cancer: Oncologic and Functional Outcomes at 5 Years.Marra G, Moschini M, Cathelineau X, Sanchez-Salas R.Marra G, et al.J Urol.2020 Mar 6:101097JU0000000000001008. doi: 10.1097/JU.0000000000001008. Onlineahead of print.J Urol. 2020.PMID: 32141803No abstract available.

Reply by Authors. Claros OR, Tourinho-Barbosa RR, Fregeville A, Gallardo AC, Muttin F, Carneiro A, StabileA, Moschini M, Macek P, Cathala N, Mombet A, Sanchez-Salas R, Cathelineau X.ClarosOR, et al.J Urol.2020 May;203(5):924-925. doi: 10.1097/JU.0000000000000692.03. Epub 2020 Feb 20.JUrol. 2020.PMID: 32077801No abstract available.

Comparison of Initial Experience with Transrectal Magnetic ResonanceImaging Cognitive Guided Micro-Ultrasound Biopsies versus EstablishedTransperineal Robotic Ultrasound Magnetic Resonance Imaging Fusion

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Biopsies for Prostate Cancer.Claros OR, Tourinho-Barbosa RR, Fregeville A, Gallardo AC, Muttin F, Carneiro A, StabileA, Moschini M, Macek P, Cathala N, Mombet A, Sanchez-Salas R, Cathelineau X.ClarosOR, et al.J Urol.2020 May;203(5):918-925. doi: 10.1097/JU.0000000000000692. Epub 2019 Dec 10.JUrol. 2020.PMID: 31821099

Reply by Authors. Tourinho-Barbosa RR, Sanchez-Salas R, Claros OR, Collura-Merlier S, Bakavicius A,Carneiro A, Stabile A, Moschini M, Cathala N, Tobias-Machado M, CathelineauX.Tourinho-Barbosa RR, et al.J Urol.2020 Feb;203(2):329-330. doi: 10.1097/01.JU.0000614908.52884.48. Epub 2019 Nov13.J Urol. 2020.PMID: 31721682No abstract available.

Do Not Learn a Technique, Learn the Biology Underlying the Disease:Techniques Evolve, Biology Prevails.Moschini M, Shariat SF, Black P, Kamat AM, Stabile A, Cathelineau X, Kassouf W,Bochner BH, Xylinas E, Roupret M, Boorjian SA, Catto JW, Sanchez-Salas R.Moschini M,et al.Eur Urol.2020 Jan;77(1):1-2. doi: 10.1016/j.eururo.2019.08.021. Epub 2019 Sep 8.Eur Urol.2020.PMID: 31506227

Focal Therapy for Localized Prostate Cancer with Either High IntensityFocused Ultrasound or Cryoablation: A Single Institution Experience. Tourinho-Barbosa RR, Sanchez-Salas R, Claros OR, Collura-Merlier S, Bakavicius A,Carneiro A, Stabile A, Moschini M, Cathala N, Tobias-Machado M, CathelineauX.Tourinho-Barbosa RR, et al.J Urol.2020 Feb;203(2):320-330. doi: 10.1097/JU.0000000000000506. Epub 2019 Aug 22.JUrol. 2020.PMID: 31437121

Long-term functional and oncological outcomes of nerve-sparing and prostatecapsule-sparing cystectomy: a single-centre experience. Saad M, Moschini M, Stabile A, Macek P, Lanz C, Prapotnich D, Rozet F, Cathala N,Mombet A, Sanchez-Salas R, Cathelineau X.Saad M, et al.BJU Int.2020 Feb;125(2):253-259. doi: 10.1111/bju.14850. Epub 2019 Jul 12.BJU Int.2020.PMID: 31220396

2019

The importance of antiandrogen in prostate cancer treatment. Lanz C, Bennamoun M, Macek P, Cathelineau X, Sanchez-Salas R.Lanz C, et al.Ann

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Transl Med. 2019 Dec;7(Suppl 8):S362. doi: 10.21037/atm.2019.09.53.Ann Transl Med.2019.PMID: 32016080Free PMC article.No abstract available.

Comparison of Initial Experience with Transrectal Magnetic ResonanceImaging Cognitive Guided Micro-Ultrasound Biopsies versus EstablishedTransperineal Robotic Ultrasound Magnetic Resonance Imaging FusionBiopsies for Prostate Cancer. Claros OR, Tourinho-Barbosa RR, Fregeville A, Gallardo AC, Muttin F, Carneiro A, StabileA, Moschini M, Macek P, Cathala N, Mombet A, Sanchez-Salas R, Cathelineau X.ClarosOR, et al.J Urol.2020 May;203(5):918-925. doi: 10.1097/JU.0000000000000692. Epub 2019 Dec 10.JUrol. 2020.PMID: 31821099

HRQOL related to urinary diversion in Radical Cystectomy: a systematicreview of recent literature. Pazeto CL, Baccaglini W, Tourinho-Barbosa RR, Glina S, Cathelineau X, Sanchez-SalasR.Pazeto CL, et al.Int Braz J Urol.2019 Nov-Dec;45(6):1094-1104. doi: 10.1590/S1677-5538.IBJU.2018.0858.Int Braz JUrol. 2019.PMID: 31808396Review.

Reply by Authors. Tourinho-Barbosa RR, Sanchez-Salas R, Claros OR, Collura-Merlier S, Bakavicius A,Carneiro A, Stabile A, Moschini M, Cathala N, Tobias-Machado M, CathelineauX.Tourinho-Barbosa RR, et al.J Urol.2020 Feb;203(2):329-330. doi: 10.1097/01.JU.0000614908.52884.48. Epub 2019 Nov13.J Urol. 2020.PMID: 31721682No abstract available.

Focal therapy for prostate cancer – index lesion treatment vs. hemiablation. Amatter of definition. Stabile A, Moschini M, Montorsi F, Cathelineau X, Sanchez-Salas R.Stabile A, et al.IntBraz J Urol.2019 Sep-Oct;45(5):873-876. doi: 10.1590/S1677-5538.IBJU.2019.05.02.Int Braz J Urol.2019.PMID: 31626515Free PMC article.No abstract available.

HIFU focal therapy for prostate cancer using intraoperatory contrastenhanced ultrasound. Claros OR, Tourinho-Barbosa RR, Carneiro A, Collura-Merlier S, Macek P, Lanz C, CathalaN, Prapotnich D, Mombet A, Sanchez-Salas R, Cathelineau X.Claros OR, et al.Arch EspUrol.2019 Oct;72(8):825-830.Arch Esp Urol. 2019.PMID: 31579041English.

Page 22: DOCTEUR PETR MACEK

Multimodal treatment in focal therapy for localized prostate cancer usingconcomitant short-term androgen deprivation therapy: the ENHANCEprospective pilot study. Marra G, Dell’oglio P, Baghdadi M, Cathelineau X, Sanchez-Salas R; EvaluatioN of HIFUHemiablation and short-term AndrogeN deprivation therapy Combination to Enhanceprostate cancer control (ENHANCE) Study.Marra G, et al.Minerva Urol Nefrol.2019 Oct;71(5):544-548. doi: 10.23736/S0393-2249.19.03599-9. Epub 2019 Sep6.Minerva Urol Nefrol. 2019.PMID: 31508924

Do Not Learn a Technique, Learn the Biology Underlying the Disease:Techniques Evolve, Biology Prevails. Moschini M, Shariat SF, Black P, Kamat AM, Stabile A, Cathelineau X, Kassouf W,Bochner BH, Xylinas E, Roupret M, Boorjian SA, Catto JW, Sanchez-Salas R.Moschini M,et al.Eur Urol.2020 Jan;77(1):1-2. doi: 10.1016/j.eururo.2019.08.021. Epub 2019 Sep 8.Eur Urol.2020.PMID: 31506227

Focal Therapy for Localized Prostate Cancer with Either High IntensityFocused Ultrasound or Cryoablation: A Single Institution Experience. Tourinho-Barbosa RR, Sanchez-Salas R, Claros OR, Collura-Merlier S, Bakavicius A,Carneiro A, Stabile A, Moschini M, Cathala N, Tobias-Machado M, CathelineauX.Tourinho-Barbosa RR, et al.J Urol.2020 Feb;203(2):320-330. doi: 10.1097/JU.0000000000000506. Epub 2019 Aug 22.JUrol. 2020.PMID: 31437121

Enhanced recovery after surgery (ERAS) in radical cystectomy patients: fromconsensus to evidences. Moschini M, Stabile A, Mattei A, Montorsi F, Cathelineau X, Sanchez-Salas R.Moschini M,et al.Int Braz J Urol.2019 Jul-Aug;45(4):655-657. doi: 10.1590/S1677-5538.IBJU.2019.04.02.Int Braz J Urol.2019.PMID: 31397986Free PMC article.No abstract available.

Open Versus Robotic Cystectomy: A Propensity Score Matched AnalysisComparing Survival Outcomes. Moschini M, Zamboni S, Soria F, Mathieu R, Xylinas E, Tan WS, Kelly JD, Simone G,Meraney A, Krishna S, Konety B, Mattei A, Baumeister P, Mordasini L, Montorsi F,Briganti A, Gallina A, Stabile A, Sanchez-Salas R, Cathelineau X, Rink M, Necchi A,Karakiewicz PI, Rouprêt M, Koupparis A, Kassouf W, Scherr DS, Ploussard G, Boorjian SA,Lotan Y, Sooriakumaran P, Shariat SF.Moschini M, et al.J Clin Med. 2019 Aug9;8(8):1192. doi: 10.3390/jcm8081192.J Clin Med.

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2019.PMID: 31395826Free PMC article.

Bone-targeted therapy in castration-resistant prostate cancer: where do westand? Gómez Rivas J, Carrion DM, Alvarez-Maestro M, Cathelineau X, Sanchez-Salas R, DiLorenzo G, Di Maio M, Paul A, Martinez-Piñeiro L, Sartor O, Saad F, Debruyne F.GómezRivas J, et al.Minerva Urol Nefrol.2019 Oct;71(5):445-456. doi: 10.23736/S0393-2249.19.03420-9. Epub 2019 Jul25.Minerva Urol Nefrol. 2019.PMID: 31353876Review.

13.

Long-term functional and oncological outcomes of nerve-sparing and prostatecapsule-sparing cystectomy: a single-centre experience. Saad M, Moschini M, Stabile A, Macek P, Lanz C, Prapotnich D, Rozet F, Cathala N,Mombet A, Sanchez-Salas R, Cathelineau X.Saad M, et al.BJU Int.2020 Feb;125(2):253-259. doi: 10.1111/bju.14850. Epub 2019 Jul 12.BJU Int.2020.PMID: 31220396

Tumor Cells Hijack Macrophage-Produced Complement C1q to Promote TumorGrowth. Roumenina LT, Daugan MV, Noé R, Petitprez F, Vano YA, Sanchez-Salas R, Becht E,Meilleroux J, Clec’h BL, Giraldo NA, Merle NS, Sun CM, Verkarre V, Validire P, Selves J,Lacroix L, Delfour O, Vandenberghe I, Thuilliez C, Keddani S, Sakhi IB, Barret E, Ferré P,Corvaïa N, Passioukov A, Chetaille E, Botto M, de Reynies A, Oudard SM, Mejean A,Cathelineau X, Sautès-Fridman C, Fridman WH.Roumenina LT, et al.Cancer ImmunolRes.2019 Jul;7(7):1091-1105. doi: 10.1158/2326-6066.CIR-18-0891. Epub 2019 Jun 4.CancerImmunol Res. 2019.PMID: 31164356

Comprehensive Evaluation of Focal Therapy Complications in Prostate Cancer:A Standardized Methodology. Bakavicius A, Sanchez-Salas R, Muttin F, Sivaraman A, Dell’Oglio P, Barret E, Rozet F,Mombet A, Prapotnich D, Cathala N, Cathelineau X.Bakavicius A, et al.J Endourol.2019 Jul;33(7):509-515. doi: 10.1089/end.2018.0809. Epub 2019 May 31.J Endourol.2019.PMID: 31017001

Biochemical recurrence-free conditional probability after radicalprostatectomy: A dynamic prognosis. García-Barreras S, Sanchez-Salas R, Mejia-Monasterio C, Muttin F, Secin F, Dell’Oglio P,

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Nunes-Silva I, Srougi V, Barret E, Rozet F, Prapotnich D, Cathelineau X.García-BarrerasS, et al.Int J Urol.2019 Jul;26(7):725-730. doi: 10.1111/iju.13982. Epub 2019 Apr 18.Int J Urol. 2019.PMID:31001870

Re: Radical Prostatectomy or Watchful Waiting in Prostate Cancer-29-YearFollow-up. Cathelineau X, Macek P, Sanchez-Salas R.Cathelineau X, et al.Eur Urol.2019 Jul;76(1):130-131. doi: 10.1016/j.eururo.2019.03.033. Epub 2019 Apr 5.Eur Urol.2019.PMID: 30955972No abstract available.

Robotic-assisted radical prostatectomy: The teaching. Martínez-Alonso IA, Valdez-Flores RA, Padrón-Lucio S, Campos Salcedo JG, Gutierrez-Aceves J, Cathelineau X, Sánchez-Salas R.Martínez-Alonso IA, et al.Arch Esp Urol.2019 Apr;72(3):239-246.Arch Esp Urol. 2019.PMID: 30945650English, Spanish.

Immediate versus delayed prostatectomy and the fate of patients whoprogress to a higher risk disease on active surveillance. Mallya A, Senguttuvan-Karthikeyan V, Sivaraman A, Barret E, Galiano M, Cathala N,Mombet A, Prapotnich D, Sanchez-Salas R, Cathelineau X.Mallya A, et al.Actas Urol Esp.2019 Jul-Aug;43(6):324-330. doi: 10.1016/j.acuro.2018.04.005. Epub 2019 Mar 28.ActasUrol Esp. 2019.PMID: 30928176English, Spanish.

Robot-assisted Radical Prostatectomy After Focal Therapy: Oncological,Functional Outcomes and Predictors of Recurrence. Marconi L, Stonier T, Tourinho-Barbosa R, Moore C, Ahmed HU, Cathelineau X,Emberton M, Sanchez-Salas R, Cathcart P.Marconi L, et al.Eur Urol.2019 Jul;76(1):27-30. doi: 10.1016/j.eururo.2019.03.007. Epub 2019 Mar 21.Eur Urol.2019.PMID: 30904357

Oncological outcomes and pathological characteristics of cT1 upstaging topT3a renal cell carcinoma compared with de novo pT3a tumors. Senguttuvan Karthikeyan V, Mallya A, Sivaraman A, Galiano M, Rozet F, Cathala N,Barret E, Mombet A, Prapotnich D, Sanchez-Salas R, Cathelineau X.SenguttuvanKarthikeyan V, et al.Actas Urol Esp.2019 Jun;43(5):234-240. doi: 10.1016/j.acuro.2018.03.008. Epub 2019 Mar 8.Actas UrolEsp. 2019.PMID: 30857765English, Spanish.

Screening: Actual trends on PSA marker. When, who, how? Baccaglini W, Cathelineau X, Araújo Glina FP, Medina LG, Sotelo R, Carneiro A, Sanchez-

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Salas R.Baccaglini W, et al.Arch Esp Urol.2019 Mar;72(2):98-103.Arch Esp Urol. 2019.PMID: 30855010English.

Evaluation of Cause of Death After Radical Cystectomy for Patients WithBladder Cancer: The Impact of Age at the Time of Surgery. Moschini M, Martini A, Zamboni S, Mattei A, Baumeister P, Di Bona C, Dell’Oglio P,Zaffuto E, Burgio G, Shariat SF, Sanchez-Salas R, Cathelineau X, Salonia A, Montorsi F,Briganti A, Gallina A, Colombo R.Moschini M, et al.Clin Genitourin Cancer. 2019Jun;17(3):e541-e548. doi: 10.1016/j.clgc.2019.02.001.Epub 2019 Feb 13.Clin Genitourin Cancer. 2019.PMID: 30850337

Darolutamide in Nonmetastatic, Castration-Resistant Prostate Cancer. Fizazi K, Shore N, Tammela TL, Ulys A, Vjaters E, Polyakov S, Jievaltas M, Luz M,Alekseev B, Kuss I, Kappeler C, Snapir A, Sarapohja T, Smith MR; ARAMISInvestigators.Fizazi K, et al.N Engl J Med.2019 Mar 28;380(13):1235-1246. doi: 10.1056/NEJMoa1815671. Epub 2019 Feb 14.NEngl J Med. 2019.PMID: 30763142Clinical Trial.

Complications, oncological and functional outcomes of salvage treatmentoptions following focal therapy for localized prostate cancer: a systematicreview and a comprehensive narrative review.Marra G, Gontero P, Walz JC, Sivaraman A, Tourinho-Barbosa R, Cathelineau X, Sanchez-Salas R.Marra G, et al.World J Urol.2019 Aug;37(8):1517-1534. doi: 10.1007/s00345-019-02642-9. Epub 2019 Feb 1.WorldJ Urol. 2019.PMID: 30710157

Editorial Comment. Cathelineau X, Sanchez-Salas R.Cathelineau X, et al.J Urol.2019 Jan;201(1):119. doi: 10.1097/01.ju.0000550165.58711.a5.J Urol. 2019.PMID:30577403No abstract available.

The clinical role of the TME in solid cancer.Giraldo NA, Sanchez-Salas R, Peske JD, Vano Y, Becht E, Petitprez F, Validire P, Ingels A,Cathelineau X, Fridman WH, Sautès-Fridman C.Giraldo NA, et al.Br J Cancer. 2019Jan;120(1):45-53. doi: 10.1038/s41416-018-0327-z. Epub 2018 Nov 9.Br J Cancer.2019.PMID: 30413828Free PMC article.Review.

Aggressiveness of Localized Prostate Cancer: the Key Value of TestosteroneDeficiency Evaluated by Both Total and Bioavailable Testosterone: AndroCanStudy Results.

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Neuzillet Y, Raynaud JP, Dreyfus JF, Radulescu C, Rouanne M, Schneider M, Krish S,Rouprêt M, Drouin SJ, Comperat E, Galiano M, Cathelineau X, Validire P, Molinié V, Fiet J,Giton F, Lebret T, Botto H.Neuzillet Y, et al.Horm Cancer.2019 Feb;10(1):36-44. doi: 10.1007/s12672-018-0351-8. Epub 2018 Oct 6.HormCancer. 2019.PMID: 30293206Clinical Trial.

Switch from abiraterone plus prednisone to abiraterone plus dexamethasoneat asymptomatic PSA progression in patients with metastatic castration-resistant prostate cancer. Fenioux C, Louvet C, Charton E, Rozet F, Ropert S, Prapotnich D, Barret E, Sanchez-Salas R, Mombet A, Cathala N, Joulia ML, Molitor JL, Henriques J, Bonnetain F,Cathelineau X, Bennamoun M.Fenioux C, et al.BJU Int.2019 Feb;123(2):300-306. doi: 10.1111/bju.14511. Epub 2018 Sep 4.BJU Int.2019.PMID: 30099821

Salvage robotic-assisted radical prostatectomy: oncologic and functionaloutcomes from two high-volume institutions.Ogaya-Pinies G, Linares-Espinos E, Hernandez-Cardona E, Jenson C, Cathelineau X,Sanchez-Salas R, Patel V.Ogaya-Pinies G, et al.World J Urol.2019 Aug;37(8):1499-1505. doi: 10.1007/s00345-018-2406-4. Epub 2018 Jul 13.World JUrol. 2019.PMID: 30006908Clinical Trial.

Avec le Dr Rafaël Sanchez Salas – Chirurgien Urologue

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INFOS PATIENTS

Les spécialistes du département ont rédigé des fiches d’information dans le but de vouséclairer sur votre pathologie ou les techniques utilisées pour le traitement de celle-ci.

Ces fiches complètent l’information orale reçue en consultation.Une stimulationovarienne par comprimés et/ou injections est indiquée en cas de troubles de l’ovulationet/ou pour l’optimisation de techniques d’AMP de type inséminations intra utérines.

La stimulation ovarienne a pour but de faire maturer un ou 2 follicules, ce qui nécessiteun suivi par dosages hormonaux sanguins et échographies pelviennes. Lorsque lefollicule est mature, une dernière injection est prescrite pour déclencher l’ovulation.Selon les situations, au moment de l’ovulation est programmée une insémination intrautérine ou sont conseillés des rapports sexuels à la maison.La pompe à GnRH est unetechnique spécifique utilisée dans certains troubles de l’ovulation (problèmeshypothalamiques).

Une pompe, type pompe à insuline, fixée le plus souvent sur le ventre de la femme,délivre de façon programmée une microdose d’hormone hypothalamique (La GnRH)toutes les 90 minutes.

Il s’agit d’un processus tout à fait indolore et adapté à la vie quotidienne qui permet derestaurer une ovulation. La bonne efficacité du traitement est suivie par dosageshormonaux et échographies pelviennes.Il s’agit de la technique d’AMP la plus simple.

Une stimulation ovarienne par injections est le plus souvent réalisée pour faire maturerun ou 2 follicules, ce qui nécessite un suivi par dosages hormonaux sanguins etéchographie(s) pelvienne(s).

Lorsque le follicule est mature, une dernière injection est prescritepour déclencher l’ovulation. L’insémination intra utérine despermatozoïdes est réalisée environ 36 h après.

IIU3Le jour de l’insémination, l’homme fait son recueil de sperme. Le sperme estpréparé le jour même au laboratoire.

L’insémination est un geste simple et la plupart du temps totalement indolore, qui ne

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nécessite pas d’anesthésie.

Après pose d’un speculum dans le vagin, un cathéter fin et souple est introduit dans lacavité utérine par le médecin. Les spermatozoïdes préalablement préparés etsélectionnés sont alors déposés au fond de la cavité utérine.

P o u r e n s a v o i r p l u s : h t t p://www.procreationmedicale.fr/differentes-techniques-amp/insemination-artificielle/LaFIV est une technique d’AMP consistant à réaliser la fécondation en dehors du corpshumain (in vitro). La rencontre des gamètes féminins (ovocytes) et masculins(spermatozoïdes) est réalisée au laboratoire d’AMP.

La 1ère étape chez la femme est la stimulation ovarienne par injections. Elle a pour butde faire maturer simultanément plusieurs follicules. Ce traitement hormonal nécessitela réalisation d’un suivi précis et régulier par dosages hormonaux sanguins etéchographies pelviennes.

Lorsque les follicules sont prêts, une dernière injection est prescrite pour déclencherl’ovulation.

Environ 36h plus tard a lieu la ponction folliculaire sous contrôle échographique et sousanesthésie générale ou locale. La ponction folliculaire permet de récupérer les ovocytesprésents à l’intérieur des follicules mûrs.

Le jour de la ponction folliculaire, l’homme fait son recueil de sperme. Le sperme estpréparé le jour même au laboratoire avant la mise en fécondation.

Au sein du laboratoire d’AMP, les spermatozoïdes sont déposés au contact du complexecumulo-ovocytaire (ensemble cellulaire contenant l’ovocyte et les cellules disposéesautour de l’ovocyte, appelées cellules folliculaires). Les spermatozoïdes vont produiredes enzymes libérant ainsi les liens entre les cellules folliculaires, ce qui facilite lepassage d’un spermatozoïde qui fécondera l’ovocyte.

La fécondation de l’ovocyte par le spermatozoïde a lieu à J0, ce jour correspond au jourde la ponction ovocytaire. Les signes de fécondation sont observés à J1, puis l’ovocytefécondé se divise en plusieurs cellules entre J1 et J2, on parle alors d’embryon. Letransfert de 1 ou 2 embryons dans l’utérus est le plus souvent réalisé à J2 ou J3.

Le transfert embryonnaire est un acte la plupart du temps totalement indolore, qui nenécessite pas d’anesthésie. Après pose d’un speculum dans le vagin, un cathéter fin etsouple est introduit dans la cavité utérine par le médecin. L’embryon ou les embryons

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sont alors déposés sur la muqueuse utérine.

L’embryon poursuit son développement dans la cavité utérine pendant environ unesemaine (J7/J8) puis, si les conditions sont réunies, s’y implante. L’interaction entrel’embryon et la paroi utérine va entrainer la production d’une hormone. C’est cettehormone, l’HCG qui sera dosée lors du test de grossesse réalisé 12 à 14 jours après letransfert embryonnaire.

P o u r e n s a v o i r p l u s :http://www.procreationmedicale.fr/differentes-techniques-amp/fecondation-in-vitro/Ledéroulement de la FIV classique et celui de l’ICSI sont identiques, pour tout ce quiconcerne les traitements, la ponction folliculaire, le développement des embryons, letransfert embryonnaire, et les chances de grossesse.

La différence entre ces 2 techniques concerne la technique utilisée par le laboratoirepour réaliser la fécondation.

L’ICSI est réalisée par un technicien sousmicroscope. Le biologiste ou le technicienchoisit un spermatozoïde, celui présentant lesmeilleurs critères morphologiques, l’immobilise,le fait migrer le long de la pipette d’injection.Une seconde pipette maintient l’ovocyte. Letechnicien perce la membrane de l’ovocytegrâce à la pipette puis micro-injecte lespermatozoïde dans le cytoplasme de l’ovocyte.

L’ICSI est proposée lorsque le sperme présente une altération importante de l’un de sesparamètres (numération, mobilité, morphologie) ou après un échec de fécondation enFIV classique.

Le choix de la technique de fécondation est déterminé en staff pluridisciplinaire, enfonction du couple, il n’existe pas de technique meilleure qu’une autre, mais unetechnique pour un couple.

P o u r e n s a v o i r p l u s :http://www.procreationmedicale.fr/differentes-techniques-amp/fecondation-in-vitro-avec-icsi/

Il s’agit d’une variante de la technique d’ICSI. C’est l’injection d’un spermatozoïde

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mobile vivant observé et choisi au très fort grossissement (X6600 fois). En effet,certaines anomalies spermatiques ne sont pas visualisées au grossissement classiqueutilisé en ICSI (X200 ou X400).

Ce type de prélèvement peut être proposé lorsqu’il n’y a pas de spermatozoïdes dansle sperme éjaculé. Les spermatozoïdes sont prélevés chirurgicalement par l’urologue.Les prélèvements sont réalisés au niveau testiculaire et /ou au niveau épididymo-déférentiel.

Les prélèvements sont ensuite directement acheminés au laboratoire d’AMP. Lesspermatozoïdes retrouvés sont isolés et utilisés directement pour féconder les ovocytesle jour même (prélèvement synchrone), ou cryoconservés pour une utilisation différée(prélèvement asynchrone).Vitrification ovocytaire et embryonnaire : cette techniqueconsiste à plonger les ovocytes ou les embryons directement dans l’azote liquide(>180°C).

Donc, la descente en température est très rapide comparée à la congélation lente.

Il faudra préparer les ovocytes ou les embryons en remplaçant l’eau par un descryoprotecteurs pour éviter la formation des cristaux d’eau. Ce qui détruirait l’embryonet le rendrait inutilisable.Cette technique consiste à laisser les embryons dans le milieude culture (in vitro) jusqu’au 5ème voir 6ème jour après la mise en fécondation pourévaluer la qualité et l’évolutivité des embryons.Le Polscope est un appareil d’imageriepermettant d’évaluer la présence ou non du fuseau méiotique ainsi que sa qualité dansl’ovocyte avant la fécondation.

Il est actuellement utilisé dans certaines indications dans le but d’évaluer la qualitéovocytaire.

PLUS D’INFORMATION SUR LE SITE : HTTP://WWW.GEDO.ORG/DON2.HTML

C’est la surveillance par l’Agence de la Biomédecine des incidents relatifs aux gamètes,tissus germinaux, embryons utilisés à des fins d’AMP ou à des fins de préservation de lafertilité et des effets indésirables chez les donneurs de gamètes ou les personnes quiont recours à l’AMP :

Signalement des incidents et effets indésirables

Recueil des informations (incidents, effets indésirables)

Analyse et exploitation des informations

Réalisation d’étude (incidents et effets indésirables)

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L’objectif en est la réduction des risques et l’amélioration de la qualité et de la sécuritédes soins des personnes qui ont recours à l’AMP