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Document à diffusion restreinte Rapport technique RP/1984-1985/Xl.1.6 COMMUNAUTÉ ÉCONOMIQUE DES PAYS DES GRANDS LACS Renforcement des programmes de formation internationaux, régionaux, sous-régionauxet nationaux Étude de faisabilité du projet de création d’un centre de documentation et d’études en traditions orales et langues africaines de la CEPGL Par Leonidas Ndoricimpa No de série : FMWCLT/CS/85/148 A UHtSEO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture Paris, 1985

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Document à diffusion restreinte Rapport technique RP/1984-1985/Xl.1.6

COMMUNAUTÉ ÉCONOMIQUE DES PAYS DES GRANDS LACS Renforcement des programmes de formation internationaux, régionaux, sous-régionaux et nationaux

Étude de faisabilité du projet de création d’un centre de documentation et d’études en traditions orales et langues africaines de la CEPGL

Par Leonidas Ndoricimpa

No de série : FMWCLT/CS/85/148

A

U H t S E O Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture

Paris, 1985

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COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES PAYS DES GRANDS LACS (CEPGL)

Etude de faisabilité du projet de création d'un Centre de+ documentation et d'études en traditions orales et langues africaines de la CEPGL

par Leonidas Ndoricimpa

Rapport établi à l'intention de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco)

U N E S C O

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Rapport technique RP/1984-1985/XI.1.6 FHEt/CLT/CS/85/148 (Ndoricimpa) le 16 août 1985 0 Unesco 1985 Printed in France

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SOMMAIRE

Page - 1. INTRODUCTION

II. CONCLUSIONS ET RESULTATS PRINCIPAUX

Projets de recherche Les programmes sous-régionaux en cours

III. RECOMMANDATIONS D'ACTION

ANNEXES

1. Identification des institutions et liste de spécialistes

II. Projet de statuts

III. Règlement (projet)

IV. Personnalités rencontrées

v. Budget et personnel

1

2

4 4

5

7

25

32

37

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1. INTRODUCTION

1. Le présent rapport couvre la mission que M. Ndoricimpa a effectuée au Rwanda, au Zaïre et au Burundi, du 11 mars 1983 au 8 avril 1985, comme consul- tant de l'Unesco.

2. La mission a été financée au titre du Programme de participation de l'Unesco pour 1984-1985.

3. Le consultant fut accueilli, à son arrivée à l'aéroport de Kisenyi le 11 mars par le citoyen Katanga, chargé du protocole a la CEPGL/*. Aussitôt eut lieu la première séance de travail avec M. Léopold Kana, chef de la Divi- sion de l'éducation en remplacement de M. Germain Nsanzumuco, chef de la Divi- sion des affaires culturelles, en mission à Kinshasa. Au cours de cette pre- mière réunion de travail, certains documents furent remis au consultant sur la CEPGL ainsi que les termes de référence pour l'étude de faisabilité du projet de création d'un Centre de documentation et d'études en traditions orales et langues africaines de la CEPGL.

4. D'après les termes de référence, l'étude demandée porterait entre autres sur les aspects ci-après :

(i) préciser le travail et le programme détaillé du Centre, son statut juridique, ses relations avec les institutions nationales oeuvrant dans le même domaine, sa situation par rapport au projet envisagé au niveau de la CEPGL de créer un Musée des Grands Lacs ;

(ii) en fonction du programme du Centre, indiquer les moyens financiers et matériels, coût des investissements et des équipements ;

(iii) faire 'des propositions de sources (de possibilités) de financement pour concourir aux moyens limités des Etats membres de la CEPGL ;

(iv) en relation avec les activités recensées pour le Centre, indiquer le personnel requis et les qualifications souhaitables ;

(v) donner des critères pouvant entrer en ligne de compte pour le site d'implantation du Centre ;

(vi) préparer les textes juridiques devant régir ce Centre.

3. Cette .mission s'inscrit dans le cadre de la recommandation émise en février 1978 par la Commission spécialisée chargée de la science, de la tech- nique et de la culture : la CEPGL devrait créer un Centre de documentation et d'étude sur les traditions orales et les langues des pays de la communauté. La même recommandation est réitérée lors des réunions de novembre 1979, de juil- let 1980 et de juin 1981. En outre, l'Accord culturel signé le 31 janvier 1982 précise que les trois pays de la communauté s'engagent :

- "à maintenir et à développer la coopération culturelle, scientifique et technique de façon à contribuer à une meilleure connaissance et à une plus large diffusion de leurs' cultures respectives et de leurs activi- tés intellectuelles" (article premier) ;

* CEPGL : Communauté économique des pays des Grands Lacs.

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0.. - a créer et développer, le cas échéant, des institutions et organismes communs d'enseignement et de recherche scientifique" (article 4) ;

- "à entreprendre des études en vue de créer un centre de documentation et d'études dénommé : "Centre de documentation et d'études sur les langues africaines et les traditions orales".

6. En ce qui concerne la méthode de travail, il a, été convenu qu'après des échanges de vues approfondis, il serait établi un résumé des conclusions et propositions qui serait discuté au cours d'une réunion générale à laquelle participeraient tous les intéressés. Le résumé corrigé à la suite de la dis- cussion servirait de guide et de base pour la rédaction de la synthèse exposée dans les paragraphes qui suivent.

II. CONC&USIONS ET RESULTATS PRINCIPAUX

7. Dans les trois pays de la CEPGL, les institutions de recherche en tradi- tions orales et langues nationales sont rattachées soit aux ministères (en tant que départements ou divisions selon les pays), soit aux universités. Dans les deux cas, les recherches qui y sont menées sont de type fondamental, le plus souvent, et de type appliqué, mais le fonctionnement diffère selon le statut de l'institution.

8. Quand le centre ou institut de recherche est un département ou une divi- sion étatique, le plus clair du temps est consacré non à la recherche mais aux préoccupations administratives. 11 ne peut d'ailleurs pas en être autrement quand le personnel est composé de fonctionnaires qui, d'une part, sont régis par le statut de la fonction publique et qui, d'autre part, ne sont pas formés pour la recherche, et, dans pas mal de cas, n'ont pas le niveau de formation requis. A cela s'ajoute que les moyens mis en oeuvre pour la promotion de la recherche sont dérisoires. Cependant, la recherche s'inscrit dans le droit fil des différentes politiques qui existent mais qui sont contrecarrées par les contraintes budgétaires.

9. Dès lors, dans les différents départements (ou divisions) des ministères l'on confectionne de beaux programmes de recherche, régulièrement revus, cor- rigés et augmentés, à l'affût d'un éventuel financement, généralement d'ori- gine extérieure. Quand il s'agit de recherche appliquée, le sort est souvent propice. C'est.le cas notamment pour des programmes à finalité pédagogique.

10. En effet ce genre de programme bénéficie souvent des financements des différentes coopérations bilatérales avec les désagréments qu'elles com- portent. Bien souvent dans ces cas, le chef de l'institution de recherche, dit chef de projet, est un ressortissant du pays pourvoyeur de fonds, assisté d'un national dit homologue 03 adjoint relégué au r6le de figurant. Gestion du ma- tériel de recherche, gestion du parc automobile, gestion financière, restent soumises au fétichisme des structures de certaines coopérations bilatérales : le chef de projet est le seul vrai dirigeant. Quant aux centres ou institu- tions rattaches aux universites, ils sont en nombre sans cesse croissant et bénéticient de quelques crédits, mais les chercheurs déplorent invariablement les conditions de travail dans leurs pays respectifs.

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11. Dans tous les trois pays de la CEPGL, le chercheur n'a pas de statut qui définisse de la manière la plus efficace aussi bien les conditions de travail que les droits et les devoirs du chercheur ; celui-ci est 3 la fois enseignant et chercheur, mais l'enseignement étant une activité fort absorbante, la recherche se trouve reléguée au second plan. Il existe actuellement des docu- ments émanant des commissions consultatives qui ont émis quelques idées per- mettant de mieux définir et de mieux intégrer la recherche universitaire dans un cadre global tout en n'excluant pas les initiatives nécessaires à l'épa- nouissement des potentialités et des aptitudes individuelles.

12. Ces documents se voudraient, en outre, la base de réflexions qui abou- tissent à la création des services dotés de très larges moyens d'action pour assurer la promotion, l'organisation, la réglementation et la coordination de la recherche scientifique et la production intellectuelle.

13. La deuxième entrave qui paralyse la recherche universitaire relève des déblocages des finances. D'une part, le financement est nettement insuffisant pour couvrir tous les frais de recherche, d'autre part, les méandres qui suivent les déblocages des fonds sont tellement compliqués que l'exécution des programmes prend des retards aux proportions étonnantes. Le plus navrant est de constater que certaines fois des crédits importants restent non utilisés au bout d'un exercice pour des raisons administratives.

14. Le troisième grave frein à la recherche est l'inexistence d'infrastruc- ture matérielle. Ceci vaut pour les instituts universitaires comme pour les départements ou divisions étatiques. Les locaux de travail sont généralement exigus, insuffisamment équipés ou équipés de façon non.fonctionnelle.

15. Malgré tous ces problèmes que connaissent les chercheurs, ils ont adopté une approche méthodologique pragmatique et pertinente : les recherches s'ins- crivent dans une perspective d'interdisciplinarité pour tirer le meilleur parti des lumières des uns et des autres. 11 faut remarquer qu'en plus de recherches collectives, il existe beaucoup de chercheurs individuels. Les recherches collectives sont de deux catégories : la recherche menée au sein des centres affiliés, aux facultés, et celle organisée par des groupes de chercheurs appartenant à une faculté ou à des facultés, en association avec des chercheurs indépendants suivant des thèmes retenus. Cette méthode semble garantir la plus grande efficacité scientifique, toute approche exclusive étant fatalement réductrice.

16. Cependant, les résultats des travaux restent inconnus du fait du manque d'organe de diffusion. Ou bien les résultats ne sont pas publiés (toujours faute de financement) ou bien le tirage est trop réduit pour atteindre tous les partenaires.

17. Face à cette situation, chercheurs et dirigeants des institutions de recherche des pays de la CEPGL ont accueilli le projet de création du Centre sous-régional de recherche sur les traditions orales et les langues nationales comme le palladium de la recherche en sciences humaines, et ont exprimé les voeux suivants :

- que le Centre aide les pays membres à renforcer leur politique de la recherche scientifique ;

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- que le Centre rompe l'isolement du chercheur en proposant aux Etats nembres de la communauté un statut type pour le chercheur ;

- que le Centre facilite l'échange des documents entre les différents chercheurs de la communauté ;

- que ie Centre mette sur pied des programmes de recherche communs qui s'inspirent des plans de développement des pays respectifs ;

- que le Centre soit un organe de financement des programmes d'intérêt sous-régional ;

Projets de recherche

18. Une des tâches essentielles pour permettre une recherche efficace est de maîtriser un instrument obligé de travail qui est la bibliographie. Il faudra donc dans le domaine des traditions orales et des langues nationales :

- recenser tous les ouvrages imprimés dans les langues européennes ; - inventorier les textes publiés en Langues africaines.

19. A terme, il faudrait collecter, réunir tous les ouvrages, articles de revue et dans la mesure du possible les études non publiées, ainsi que tous les autres documents écrits ou audiovisuels relevant du domaine des sciences humaines et sociales, notamment de l'anthropologie, de l'ethnologie, de l'his- toire, de la littérature, etc. et portant sur la région des Grands Lacs.

Les programes sous-régionaux en cours

20. Les pays de la CEPGL participent à des projets sous-régionaux initiés par l'Agence de coopération culturelle et technique. Il s'agit du :

- projet de Lexique thématique d'Afrique centrale (LETAC). Il vise l'éla- boration de lexiques spécialisés dans les différents domaines ;

- projet de mise sur pied d'un Atlas linguistique d'Afrique centrale ( U C ) ;

- projet d'Ethnomusicologie d'Afrique centrale (EMEC) ;

- projet de Recherche sur les littératures d'Afrique centrale (LAC) ;

- projet d'Etude de la métallurgie ancienne du fer. Ce projet auquel tra- vaillent une équipe du Rwanda (Direction générale de la culture et des arts), du Burundi (Centre de civilisation Surundaise) et du Zaïre (Centre de recherches universitaires du Kivu, CERUKI), vise à l'étude complète de la technologie du fer (extraction du minerai, travail du minerai, fabrication des objets, rites et traditions, ...) qui doit être sanctionnée par-la publication commune des résultats.

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21. D'autres programmes sont menés dans l'un ou l'autre pays de la Communauté et peuvent être l'objet de recherche commune. Il s'agit notamment de :

(a) La recherche sur les plantes médicinales et la pharmacopée traaitionneiie.

22. Il s'agit, dans un premier temps, de constituer un herbier de référence. Ensuite il y aura traitement des spécimens prélevés par le -laboratoire de botannique en vue de leur conservation après identification scientifique. Pour ce faire, une approche pluridisciplinaire s'impose. Une part importante sera accordée au recueil des récits et traditions.

(b) L'histoire rurale

23. Cette recherche doit avoir comme ambition çannerie des pays des Grands Lacs SOUS tous l'approche pluridisciplinaire est de rigueur.

d'étudier l'histoire de la pay- ses aspects. Une fois de plus

Etude de la société des Grands Lacs

24. Analyse systématique de cette société pour la période de mutation, c'est- à-dire celle qui a précédé et qui a suivi le gros bouleversement entraîné par la colonisation.

(d) Dictionnaire encyclopédique de l'histoire des pays de la CEPGL

25. u programme qui est aéjà lancé par ie Lentre a'etucies et de recherche documentaire sur l'Afrique centrale (CERDAC) visera a établir un exposé. ex- haustif sur l'histoire et la culture des pays des Grands Lacs, à travers une liste de mots tirés de son environnement et affectant la réalité sociale dans toute sa diversité terminologique : lieux, mythes, techniques, groupes sociaux, monnaies anciennes, institutions religieuses, institutions socio- politiques, etc.

(e) Atlas historique de la CEPGL

26. Ce programme visera à établir un Atlas historique de support à l'ensei- gnement de l'histoire de la région et instrument utile pour les chercheurs.

27. (f) Projet de recherche sur la dynamique des langues nationales et approkondissemenE de La presence ues langues natI.onaies dans les méaias.

m. ïout comme les responsables rencontrés l'ont souligné, ie centre a créer ne devra pas être un centre de recherche qui coifre des centres nationaux mais un centre de coordination.

29. Chaque pays membre devrait faire un effort particulier pour que les centres de recherche nationaux soient de vrais centres de recherche efficaces et non des institutions où prédomine le caractère administratif. En même temps un effort particulier sera consenti par chaque Etat pour définir le statut du chercheur.

1

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30. La CEPGL devrait organiser une table ronde qui réunirait les chercheurs concernés pour se fixer sur les projets de programme proposés dans le présent rapport. Ceci est d'autant plus souhaitable qu'au cours de la mission seuls lés chercheurs des différentes capitables ont pu être rencontrés.

31. colloques, conférences, sessions de formation ou de recyclage.

Le Centre devra être un carrefour scientifique où peuvent s'organiser des

32. Le Centre devra être un centre d'information et de documentation où seront rassemblées toutes les données bibliographiques en sciences humaines sur la Communauté des Grands Lacs. En même temps qu'il mettra en place un ser- vice de documentation, le Centre devra tisser un réseau de diffusion des publications émanant des institutions nationales de recherche, des chercheurs ou du Centre lui-même.

33. Le Centre aura comme mission d'être un organe de financement des pro- gïammes de recherche des centres nationaux ou des chercheurs indépendants reconnus éminents dans leurs disciplines.

34. Il serait souhaitable que l'emplacement du Centre se situe à proximité des complexes scolaires et universitaires pour que élèves, étudiants, cher- cheurs et professeurs profitent de son service de documentation.

35. Les responsables interrogés sur la possibilité d'intégrer le Musée des Grands Lacs (en projet) au Centre de documentation et d'étude sur les tradi- tions orales et les langues nationales se sont nettement prononcés en faveur de deux institutions distinctes. Cependant, l'institution muséale moderne doit être orientée vers la recherche portant notamment dans nos pays sur la culture matérielle, la tradition orale, la musicologie, etc.

36. Il serait dès lors très opportun d'instituer des liens organiques de col- laboration entre le Centre et le Musée pour une plus grande efficacité et une économie de moyens.

37. Si le Centre est créé, il faudra que les pays de la CEPGL en assurent le développement et la pérennité pour lui éviter l'allure fantôme de certains centres régionaux déjà existants.

38. Le personnel qui est proposé en annexe V représente un personnel de démarrage. 11 va de soi qu'au fur et à mesure que le Centre se développera, on fera appel à plus de personnel en fonction des besoins. 11 en est de même pour le budget.

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IDENTIFICATION DES INSTITUTIONS DE RECHERCHE ET DES SPECIALISTES MENANT DES RECXERCHES SUR LES TRADITIONS ORALES

ET DES LANGUES NATIONALES DANS LES ETATS DE LA CEPGL

1. LES INSTITUTIONS

A. RWANDA

(a) Institutions spécialisées

(i) Yaculté des lettres et sciences humaines :

Adresse : Université nationale du Rwanda Campus de Ruhengeri, B.P. 44 RUHENCIEF.1

- Département d'histoire et géographie Objectif : L'enseignement qui est dispensé est tourné résolument

vers les questions africaines et rwandaises en parti- culier. Les travaux de fin d'études (licence? se basent sur les traditions orales (histoire) et les mo- nographies régionales (géographie).

- Département de langues et littératures africaines Objectif : Etude littéraire et linguistique du kinyarwanda et du

swahili (récemment).

Littérature orale et comparative bantoue.

- Groupe de recherche en linguistique appliquée (GERLA) Objectif : Dresser l'inventaire exhaustif des recherches litté-

raires et linguistiques au Rwanda, assurer l'enseigne- ment des langues et assurer Le contact entre celles-cj. et la sociolinguistique, assurer l'enrichissement lexical.

Ptoeramme de recherche :

Inventaire des éléments de dialectologie et élabora- tion d'une grammaire comparée du kinyarwanda et du ki rundi . Etude contrastive du kiga et du kinyarwanda.

Etude linguistique et sociolinguistique du kirashi.

(ii) Institut national de recherche scientifique (IMS)

Adresse : B.P. 218 Butare.

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(iii)

Création :

Statut :

Obiectif :

1950 sous l'appellation "Institut de recherche scien- tifique en Afrique centrale" (IBSAC).

L'IRSAC est devenu INRS en 1976.

L'IIRS voudrait promouvoir et réaliser des recherches scientifiques et techniques qui contribuent au déve- loppement de la science au Rwanda. Pour ce faire, 1'INIbS mène deux types d'activité : la recherche scientifique fondamentale et appliquée ; la conserva- tioiï, la préservation et la promotion du patrimoine culturel.

Programme de recherche :

Le Département de littérature : Collecte et étude cri- tique des textes de la littérature orale manda.

Le Département de linguistique : Elaboration d'un dic- tionnaire et d'une nouvelle grammaire du kinyarwanda. A partir du dictionnaire de l'INRS, un dictionnaire d 'usage kinyamanda-français est en train d 'être élaboré.

. . -

Le Département d'histoire : Collecte et étude critique des Traditions orales pour la rédaction d'une nouvelle Histoire du Rwanda en tant qu'entité politique de l'aire culturelle interlacustre.

Le Département d'archéologie collabore et complète dans la mesure du possible les actlvités du Départe- ment d'histoire (Traditions orales) par ses fouilles et pousse ses recherches jusqu'à l'âge du fer ancien.

Le Département de musicologie s'attelle à l'étude de la musique instrumentale et des instruments de musique eu-mêmes pour déboucher à terme sur 1 ' élaboration d'un atlas musical de la région des Grands Lacs.

Le Département de muséographie axe ses efforts sur la culture matérielle et esthétique notamment sur la technologie de la vannerie et de la poterie. A l'as- pect classique de conservation, l'activité muséogra- phique se double d'un aspect vivant et dynamique. 1

Problèmes rencontrés : Problèmes de personnel, de finances et d'infrastructures.

Le Centre universitalre de recherche sur la pharmacopée et la méde- cine traditionnelle

Adresse : B.P. 117 Butare.

Statut : C'est un centre autonome et interdisclplinaire où les chercheurs collaborent avec l'Université ou avec d'autres scientifiques.

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Objectifs : llener des recherches sur les médicaments des tradi- praticiens en vue de les intégrer dans la médecine mo- derne ; pour ce faire il faut effectuer des enquêtes orales sur les plantes médicinales pour aboutir à la mise au point d'une pharmacopée nationale. Plusieurs disciplines sont concernées : la botanique, la phar- macologie, la microbiologie, la phytochimie ...

Programme de recherche :

Collecte des traditions orales sur les plantes médici- nales puis faire appel aux autres disciplines.

(b) Liste des spécialistes menant des recherches en traditions orales et langues nationales

(ii Université nationale du Rwanda

- II. Laurent IJkusi Domaine de recherche : Linguistique bantoue.

- M. E. Btezimana Domaine de recherche : Littérature.

- M. Léon Fiugesera Domaine de recherche : Linguistique bantoüe.

- M. A. Nyagahene Domaine de recherche : Histoire.

- Pi. A. Gasana Domaine de recherche : Langue et littératures africaines.

- II. Ferdinand Vahimana Domaine de recherche : Xistoire.

(ii) Institut nationai de recherche scientifique (INRS)

- M. Cyprien Rugamba Domaine de recherche : Les traditions orales.

- 14. André Coupez Domaine de recherche : Linguistique bantoue.

- M. Evariste Mumba Domaine de recherche : Linguistique bantoue.

- II. Ch. Twiringiyimana Domaine de recherche : Linguistique bantoue.

- X. Ch. Ntazinda Domaine de recherche : Linguistique bantoue.

- M. Gaspard RwabukumSa Domaine de recherche : Linguistique bantoue.

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- 10 - - M. Védaste Ndagijimana

Domaine de recherche : Linguistique bantoue.

- M. S. Sizimana Domaine de recherche : Linguistique bantoue.

(iii) Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique

- M. Boniface Ngulinzira Domaine de recherche : Linguistique comparative bantoue,

Responsable du projet "ATLAS LINGUISTIQUE D'AFRIQUE CENTRALE" ( ALAC ) .

- M. Thomas Bazatsinda Domaine de recherche : Traditions orales.

- M. Alexandre Mamenero Domaine de recherche : Traditions orales.

- II. Jean-Bosco Karani Domaine de recherche : Bureau spécialisé , kinyarwanda-f rançais

B.P. 816; - Direction des programmes de l'enseignement secondaire .

- M. Tharcisse Mutake Domaine de recherche : Bureau spécialisé kinyarwanda-français

B.P. 816 - Direction des programmes de l'enseignement secondaire.

- Mlle Pélagie Hurebwayire Domaine de recherche : Bureau spécialisé kinyarwanda-français

B.P. 816 - Direction des programmes de l'enseignement secondaire.

- M. Marc Rwamamara Domaine de recnerche : Bureau spécialisé kinyarwanda-français

B.P. Y16 - Direction des programmes de l'enseignement secondaire.

- M. Melchior Rutagisha Domaine de recherche : Bureau spécialisé kinyarwanda-français

B.P. 816 - Direction des programmes de l'enseignement secondaire.

(iv) Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Adresse : B.P. 1326 Kigali.

Le Département de la culture et des arts a un programme de collecte systématique des traditions orales, notamment sur la métallurgie du fer, la poterie, les récits d'origine, les sites historiques ...

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- 11 - B. ZAIRE

(a) Institutions spécialisées

(i) Le Centre de diffusion des arts (CEDAR)

Adresse : B.P. 8332 Kinshasa 1.

Date de création : lY76

Statut : Le CEDAR est une unité de recherche de l'Institut na- tional des arts (INA) de Kinshasa.

Objectifs : Sauvegarder les traditions zaïroises'par la musique et le théâtre et en même temps adapter ces traditions à la vie moderne..

Programme de recherche :

Etude des chante-fables et les Hasikulu dans le cadre du projet Ethnomusicologie d'Afrique centrale (EIIAC).

Etude des traditions royales chez les Kuba.

Etude des masques Pendés.

Difficultés rencontrées :

Les contacts avec les vrais maîtres traditionnels sont très difficiles.

Les problèmes financiers pour la collecte des instruments.

Les problèmes de conservation des instruments.

Les problèmes de diversification du côté des prati- ciens ; ce sont toujours les mêmes qui sont contactés.

(ii) Le Centre de linguistique théorique et appliquée (CELTA)

Adresse : B.P. 4955 Kinshasa XI

Date de création : 1971

Statut : D'abord rattaché à la Faculté des lettres de l'an- cienne Université de Lovanium, puis à la Faculté des lettres de Lubumbashi, puis retransféré à Kinshasa corne unité de recherche intégrée à l'Université.

Programme de recherche :

Etude des quatre langues nationales (lingala, kikongo, tchiluba et swahili) et de la littérature orale pour la rédaction des manuels.

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- 12 - Traduction dans les trois langues de textes politiques fondamentaux.

Etude des particularités du français-zaïrois du point de vue lexical et synthaxique.

Etude de la linguistique appliquée aux sciences humaines.

Alphabétisation et éducation continue.

Publications :

Textes sur la littérature et la linguistique africaines.

Linguistique et sciences humaines.

Enseignement du français et des langues nationales, documents pédagogiques.

Publications scientifiques.

Un bulletin de liaison, enseignement des langues.

Difficultés rencontrées :

Financement de la recherche Financement des publications.

(iii) Département des sciences humaines et sociales de l'Institut de la recherche scientifique (1s)

adresse : B.P. 10.865 Kinshasa 1.

Date de création : 1976

Statut : Unité de recherche de 1'IRS sous la tutelle de la direction de la recherche scientifique chargée de la programmation et du contrôle des projets.

Programme de recherche :

Histoire du Zaïre.

Terminologie scientifique en langues nationales.

Elaboration de la carte linguistique et promotion des langues nationales, des autres langues ensuite.

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- 13 - Publications :

Traductions des textes officiels en langues nationales.

Revues :

Cultures, Société et culture, Les traditions orales en swahili, chez les Sahavu, chez les llongo

Problèmes :

Le statut du chercheur est imprécis et précaire. Le financement de la recherche est insuffisant. Les infrastructures sont insuffisantes et inadaptées.

(iv) Institut des musées nationaux :

Adresse : B.P. 4249 Kinshasa II.

Statut : Anciennement sous la tutalle de la présidence de la République, l'Institut est actuellement rattaché au Département de la culture et des arts. Il constitue une administration centralisée jouissant d'une auto- nomie de gestion.

Date de création : 1970

Programme de recherche :

En plus du rôle classique de conservation (des oeu- vres d'art et de l'artisanat) et d'administration des musées, l'Institut a des programmes de recherche sur la tradition orale, spécialement dans le cadre du pro- jet Musicologie que veut lancer le CICIBA. Une nouvelle section d'archéologie vient d'être créée. La recherche sera soutenue par l'aménagement d'une médiathèque.

(v) Secrétariat permanent du Conseil national de réforme de l'enseigne- ment primaire et secondaire :

Adresse : Département de l'enseignement primaire et secondaire, B.P. 32 Kinshasa.

Date de création :

Programme de recherche :

Didactique des langues nationales.

Orthographe des langues nationales.

Statut : Bureau chargé d'étudier le programme de l'enseignement primaire et secondaire dans le cadre socioculturel de l'authenticité.

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- 14 - (vi) Centre d'études et de recherche documentaires sur l'Afrique

centrale (CERDAC)

Adresse : Faculté des lettres B.P. 213 Lubumbashi

Date de création : 1972

Statut : Unité de recherche du Département d'histoire et de la Faculté des lettres de l'Université de Lubumbashi.

Objectif : Mener une recherche fondamentale appuyée d'un effort de réflexion théorique et méthodologique sur l'his- toire sociale en Afrique centrale dans le but d'exa- miner les possibilités concrètes d'écrire une histoire des sociétés africaines et celle du Zaïre en particulier.

Pronramme de recherche :

En plus de nombreux projets individuels conçus par les membres du Centre, chacun dans sa spécialité, le CERDAC anime huit programmes collectifs dont :

Le dictionnaire encyclopédique d'histoire de l'Afrique centrale. Ce programme qui s'appuie sur des enquêtes orales et sur des recherches documentaires vise à éta- blir un exposé le plus exhaustif possible de l'his- toire et des cultures de l'Afrique centrale, spéciale- ment au Zaïre, des origines à nos jours à travers une liste de mots tirés de son environnement et affectant la réalité sociale dans toute sa diversité terminolo- gique : mythe d'origine, groupe social ou ethnique, technologie, institutions sociopolitiques, institu- tions rituelles, échanges, etc. ,

Biographie des personnalités historiques du Zaïre. Le programme s'appuie sur les traditions orales pour res- tituer aux sociétés contemporaires les personnalités prestigieuses qui ont marqué leur époque. Ce programme consitue un appui pédagogique très important.

Etude et recherches sur l'enseignement de l'histoire. 'Ce programme basé sur des enquêtes orales et sur des documents écrits porte sur l'enseignement de l'his- toire qu'il vise à améliorer en l'adaptant au contexte socioculturel zaïrois. Il envisage plusieurs actions concrètes : études sur la formation historique ainsi que sur les programmes d'histoire à tous les niveaux de l'enseignement et mise sur pied des projets de pro- grammes conformes aux besoins de la société zaïroise contemporairne ; études sur la méthodologie de l'his- toire ainsi que la formation des professeurs.

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- 15 - Etude de la société zaïroise. En s'appuyant sur les sources écrites et la tradition orale, ce programme consiste à analyser systématiquement la société zaï- roise pour la période de mutation, à savoir celle qui précède et celle qui suit le grand bouleversement en- traîné par le phénomène colonial.

Publications :

Une revue annuelle depuis 1972 : "Etudes d'histoire africaines".

Trois bulletins :

"Archives et documents", semestriel depuis 1974. "Histoire et devenir", semestriel depuis 1975. "Documents et travaux", depuis 1977, sans périoéi- cité fixe.

Difficultés rencontrées :

Beaucoup de projets ne bénéficient guère de finance- ment et l'infrastructure du Centre ne suffit pas.

Les frais d'enquêtes sont élevés et les finances très limitées.

'. Les résultats des recherches souffrent d'un manque de réseau de diffusion.

(vii) Centre d'études des littératures africaines (CELA)

Adresse : Faculté des lettres - Université de Lubumbashi, B.P. 1825 Lubumbashi.

Date de création :

En 1963 a été créé un Centre d'études des littératures romanes d'inspiration africaine (CELRIA) ; depuis 1975, il porte l'appellation actuelle.

Statut : Le CELA est rattaché au département de langues et lit- tératures françaises.

Obiectifs :

Recherches bibliographiques sur les littératures afri- caines écrites en langues européennes.

Etudes thématique, sociologique et psychanalytique de ces littératures.

Etude des rapports possibles entre les traditions orales et les littératures africaines en langues européennes.

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- 16 - Programme de recherche :

Elaborer une anthologie de littérature zaïroise de langue française.

Publication :

Le CELA publie une revue "Lectures africaines" sans périodicité fixe.

Difficultés rencontrées :

Manque de moyens matériels et humains.

(viii)

Adresse : Faculté des lettres de l'Université de Lubumbashi, B.P. 1825 Lubumbashi.

Programme :

La Faculté des lettres et littératures anglaises a, entre autres programmes, la collecte des contes et leur traduction en anglais.

Difficultés rencontrées :

Absence d'infrastructures et manque d'organe de diffu- sion des résultats de la recherche.

(ix) Centre d'études et de recherches en philosophie africaine (CEIIPHA)

Adresse : Faculté des lettres de l'Université de Lubumbashi, . B.P. 1825 LuSumbashi.

Date de création : 1976

Statut : Centre de recherche interdisciplinaire rattaché au Département de la philosophie.

Programme de recherche :

Le programme vise l'étude approfondie de la tradition, le respect dû à celle-ci afin d'y puiser ce qui est. valable pour un philosophe africain. Pour ce faire le CERPHA a entre autres programmes :

Philosophie et développement : En plus de l'étude de des interactions entre éducation, idéologie et morale qui constituent les principaux atouts du développe- ment, ce programme consiste également à élaborer des manuels scolaires en matière de philosophie pour le Zaïre ainsi qu'à promouvoir les langues zaïroises au langage physique classique.

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- 17 - Interprétation des faits socioculturels africains. Ce programme consiste à identifier ces faits et à les rendre les plus intelligibles possibles en recourant aux disciplines comme l'ethnographie, l'anthropologie, l'histoire, la linguistique ...

Difficultés rencontrées :

Manque de personnel, d'infrastructure et de finances.

Centre de recherche interdisciplinaire pour l e développement ( CRIDE)

Adresse : B.P. 1386 Kisangani

Statut : Le Centre est rattaché.3 la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Kisangani.

Objectifs : Promotion et coordination des études interdiscipli- naires touchant les problèmes de 1' éducation au Zaïre (littérature, linguistique, anthropologie ...>.

Publication :

Le CEIDE publie une revue "Les cahiers du CRIDE".

Programme de recherche :

Etudier le rapport entre la langue d'enseignement (étrangère) à l'école primaire et le développement cognitif et psychologique chez l'enfant zaïrois.

Problèmes rencontrés :

Les finances insuffisantes malgré les appuis ponctuels des Fondations Ford et Rockfeller.

(xi) Centre de recherches universftaires du Kivu (CERUKI) :

Adresse : Institut supérieur pédagogique (ISP) B.P. 854 Bukavu

Date de création : 1973

Statut : Centre de recherche de 1'ISP de Bukavu.

Objectifs : Promotion et coordination de la recherche interdisci- plinaire sur le Kivu.

Organisation de colloques scientifiques tous les deux ans pour faire le point sur des sujets déterminés.

Programme de recherche :

Etude de la métallurgie traditionnelle du fer par la tradition orale. Ce programme sous-régional est mené

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- 18 - conjointement par le CER'fl.1, le Centre de civilisation burundaise et le Ministère de l'enseignement supérieur de la recherche scientifique à Kigali ; dans le cadre de la civilisation ancienne des peuples des Grands Lacs.

Prospection des Archives du Kivu.

Rédaction d'un livre sur l'Histoire du Zaïre.

Comme conclusion sur le chapitre du Zaïre, il existe un nombre significa- tif d'institutions qui travaillent sur les traditions orales et les langues nationales zaïroises. Ces institutions dispersées sur l'immense territoire de la République du Zaïre souffrent d'un manque de coordination, d'information et d'échanges.

(b) Liste des spécialistes menant des recherches sur les traditions orales et les langues nationales

(il Centre d'études et de diffusion des arts (CEDAR)

- Yoka Lye Mudaba (responsable) Domaine de recherche : Théâtre traditionnel et moderne.

- Ndundu Kivwila Domaine de recherche : Dramaturgie.

- Idikanza Mobyem Domaine de recherche : Arts scéniques.

(ii) Centre de linguistique théorique et appliquée (CELTA)

- Citoyen Kazadi Ntoie (responsable) et citoyen Sesep N'Sial Domaine de recherche : recherches interdisciplinaires (littéra- ture orale, linguistique, psychologique et sociolinguistique ...).

(iii) Département des sciences humaines et sociales de l'Institut de recherche scientifique (IRS)

- Citoyen Wufela Yaek'Oling (responsable) Domaine de recherche : Linguistique et littérature.

- Citoyen Lomami Wemba Domaine de recherche : Linguistique africaine.

- Citoyen Tabaro Tchi Domaine de recherche : Tradition orale - anthropologie.

- Citoyen Awak'Ayom Domaine de recherche : Histoire.

- Citoyen Bats Ikama Domaine de recherche : Histoire et culture kongo.

- Citoyen Sanza Mulango Domaine de recherche : Histoire.

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- 19 - (iv) Institut des Musées nationaux du Zaïre (IMNZ)

- Frère Josph Cornet F.S.C (responsable) et Leme Guete Domaine de recherche : Art traditionnel et contemporain, traditions orales et musicologie, archéologie.

(v) Centre d'études et de recherches documentaires sur l'Afrique centrale (CERDAC)

- Citoyen Bashizi Cirhagarhula Domaine de recherche : Histoire rurale

- Citoyen Haalu Bungi Domaine de recherche : Littérature orale

- Citoyen Mumbanza Mwa Bawele Domaine de recherche : Histoire économique et sociale du Zaïre précolonial

- Citoyen Ruriho flunanira Domaine de recherche : Histoire de la région des Grands Lacs

- Citoyen Sabakinu Kivilu Domaine de recherche : Histoire démographique en Afrique centrale

- Citoyen Mashauri Kule Tambite Donaine de recherche : Histoire du Zaïre oriental

- Citoyen Wdua Solo1 Domaines de recherche : Hlstoire politique du Zaïre ancien,

Histoire de l'art africain

- Citoyen Belepe Bope Mabintch Domaine de recherche : Histoire de l'art kuba

- Citoyen Tshund'Olela Epanya Domaine de recherche : Histoire économique du Zaïre

(vi) Centre d'études et de littératures africaines

- Citoyen NtamÜnoza Mambo Mbili Domaine de recherche : Linguistique

- Citoyen Nyembwe Tsiku Mambila Domaine de recherche : Sociolinguistique

- Citoyen Takizala Masoso .

Domaine de recherche : Littérature négro-africaine

- Citoyen Mafuta Kabemba Domaine de recherche : Littérature orale

- Citoyen Kadima Kamuleta Domaine de recherche : Langues et littératures bantoues

- Citoyen Mutombo Domaine de recherche : Linguistique bantoue

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- 20 - - Citoyen Nsanda Wa Menka

Domaine de recherche : Littérature orale

- Citoyen Nkito Domaine de recherche : Linguistique bantoue

- Citoyen Bunduki Domaine de recherche : Linguistique bantoue

(vii) Département de langue et littératures anglaises

- Citoyen Mutoka Domaine de recherche : Littérature orale

- Citoyen Mbaya Domaine de recherche : Linguistique bantoue

(viii) Centre d'études et de recherches en philosophie africaine ( CERPHA)

- Citoyen Joki Kinyongo Domaine de recherche : Tradition et philosophie

- Citoyen Mutunda Mwembo Domaine de recherche : Philosophie et sociologie africaines

- Citoyen Habimana Makamba Domaine de recherche : Sociologie et psychologie comparée

(ix) Cent,re de recherche interdisciplinaire pour le développement ( CRIDE)

- Citoyen Kabambi Domaine de recherche : Education en milieu rural

- Citoyen Ngoy Gah Izi Domaine de recherche : La langue d'enseignement 3 l'école

- Citoyen Bulemu Abemba Domaine de recherche : Education en milieu rural

(XI Centre de recherches universitaires du Kivu (CERUKI)

- Citoyen Kita llasenda Domaine de recherche : Tradition et psychologie

Histoire des technologies traditionnelles

- Citoyen Budza Kambele .

Domaine de recherche : Histoire du Zaïre oriental Histoire des technologies traditionnelles

- Citoyen Bishikwabo Chubaka Domaine de recherche : Histoire du Zaïre oriental.

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- 21 - C. BURUNDI

(a) Institutions spécialisées

Au Burundi les recherches sur les Traditions orales et les langues afri- caines sont menées essentiellement par la Faculté des sciences humaines de l'Université du Burundi et par le Centre de civilisation burundaise, auprès du Ninistère de la jeunesse, des sports et de la culture.

(i) Faculté des lettres et sciences humaines

Adresse : Université du Burundi B.P. 1550 Bujumbura

Département de langues et littératures africaines :

Ce departement a comme rôle d'enseigner les langues et littératures africaines et de promouvoir la recherche, notamment dans le domaine de la littérature orale. Les chercheurs du département animent deux projets initiés et financés par l'Agence de coopération culturelle et technique.

- Lexiques thématiques d'Afrique centrale (LETAC). Ce projet a cnmme finalité l'élaboration de la terminologie moderne du kirundi.

- Atlas linguistique d'Afrique centrale (ALAC).

- Recherche sur les littératures d'Afrique centrale (LAC).

Autres projets

- Projet de recherche sur la dynamique des langues nationales ( D U ) ;

- Description systématique des langues nationales (DELAN) ; - Elaboration de lexiques spécialisés en prolongeant le projet

LETAC (LEXIS) ;

- Préparation d'un dictionnaire kirundi monolingue (DIMO) ;

- Projet d'étude d'anthropologie culturelle du Burundi.

(b) Département d'histoire

En plus de l'enseignement, l'histoire de l'Afrique, et en particulier de 1' histoire recherches

du Burundi et de la région des Grands Lacs, le département axe ses sur l'histoire rurale du Burundi.

Le GrouDe d'histoire rurale

Date de création : 1981

Statut : Intégïé au département d'histoire.

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- 22 - Thème de recherche :

Etude de l'histoire de la paysannerie africaine de l'Afrique des Grands Lacs.

Programme de recherche :

Le programme de recherche interdisciplinaire se fait en collaboration avec l'équipe de Paris 1 dans le cadre des accords entre les deux universités.

(ii) Le Centre de civilisation burundaise :

Adresse : B.P. 1095 Bujumbura.

Date de création : 1977

Statut : Département du Ministère de la jeunesse, des sports et de la culture.

Objectifs : Elaborer et coordonner les programmes de recherche visant à une connaissance en profondeur de la civili- sation burundaise et de la région des Grands Lacs. Mettre en place une bibliothèque africaine. La biblio- thèque aura comme fonction de réunir les ouvrages et revues, et, dans la mesure du possible, les études non publiées relevant du domaine des sciences humaines et sociales portant sur le Burundi et la région des Grands Lacs. Cette bibliothèque sera destinée, d'une part, à un large public national soucieux d'enrichir les connaissances sur le Burundi et les pays voisins. Elle procédera en outre à des échanges d'informations et d'ouvrages avec les bibliothèques, les instituts de recherche et les Universités des pays des Grands Lacs.

Programme de recherche :

Développement muséographique par la rénovation des musées existants et mise en place des musées à voca- tion spécifique ;

Inventaire, protection et mise en valeur scientifique et culturelle des sites historique et archéologique qui sont de quatre types :

- gisements de l'âge de pierre et de fer - sites liés à des technologies anciennes - sites historiques : capitales et tombes royales'et princières, sites rituels, tombes des reines-mères - sites naturels à vocation historique : bosquets et îlots forestiers sacrés.

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- 23 - Collecte des traditions orales tant en ce qui concerne la culture spirituelle (croyances, rites, structures politiques, etc.) que la culture matérielle (technolo- gies, productions agricoles, médecines paysannes, con- naissances de l'environnement ...) Développement, à partir des fonds d'archives sonores, des recherches linguistiques sur le kirundi.

Organisation du Laboratoire des traditions orales :

Les bandes magnétiques où sont enregistrées les inter- views sont transcrites et traduites par l'enquêteur qui les a effectuées. Ensuite chaque bande est reco- piée pour que la copie soit accessible aux chercheurs en même temps que la transcription. Après sont dres- sées la fiche thématique et la fiche par informateur.

Publications :

Depuis 1978 le Centre de civilisation burundaise publie une revue "Culture et société".

Après la publication de l'"Arbre-mémoire", en 1984, sorte d'ouvrage de synthèse sur les recherches en cours sur la culture, le Centre de civilisation burun- daise prépare deux autres publications sur les récits historiques du Burundi et sur la métallurgie ancienne du fer.

Difficultés rencontrées :

Elles sont d'ordre matériel et financier : devant l'ampleur du travail à accomplir, les finances allouées au Centre de civilisation burundaise sont dérisoires, et le laboratoire des traditions orales s'avère de plus en plus exigu et insuffisamment équi- pé. Les problèmes d'ordre humain (personnel qualifié) sont progressivement résolus.

(c) Liste des spécialistes menant des recherches en traditions orales et langues nationales : (il

-- - Facuité dei-iettres et. sciences humaines Département de langues et littératures africaines : - M. Philippe Ntahombaye, Linguiste (Doyen) - Mme Pia Ndayiragije, - M. Adrien Ntabona, - M. J. B. Ntahokaja, - M. Pascal Ndayishinguje, - M. Firmard Nsabimana, - M. Domitien Nizigiyimana, - M. Lothaire Niyonkuru, - M. Joseph Birirumwami, - M. Luc Rukingama,

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- 24 - Département d'histoire

- M. Daniel Nyambariza (Chef du département), - Histoire du Burundi colonial - M. - M. - M. - M. - M. - M. - M. - M.

Joseph Gahama - Histoire rurale Michele Bahenduzi - Histoire rurale Emile Mworoha - Histoire du Burundi ancien Tharcisse Nsabimana - Histoire rurale Faustin Rutembesa - Histoire coloniale Adrien Ndikuriyo - Histoire du Burundi ancien Bonaventure Bandira - Histoire coloniale Christophe Rukangantare - Histoire coloniale.

Centre de civilisatuion burundaise

- M. Léonidas Ndoricimpa (Directeur), L'histoire du Burundi ancien par la tradition orale - M. Claude Guillet - M. Bonaventure Mageza - Mlle Antoinette Nijembazi - Mlle Dorothée Muswi - M. Albéric Ndikuriyo - Littérature

" I.

" 11

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- 25 -

ANNEXE II

CENTRE DE DOCUMENTATION ET D'ETUDES DES TRADITIONS O W E S ET LANGUES NATIONALES

DE LA CEPGL

PROJET DE STATUTS

PREAMBULE

Les gouvernements des pays ci-après désignés : Burundi, Rwanda, Zaïre,

Rappelant la résolution 3.313 de la dix-septième session et le paragraphe 3149 du Programme approuvé et le Budget 18 C/C pour 1975/1976 approuvé par les Conférences générales de l'Unesco de 1972 et 1974 respectivement, qui invitent le Directeur général à aider 2 l'établissement d'un Centre des traditions orales et à la promotion des langues africaines,

Conformément à la Convention de la Communauté économique des pays des Grands Lacs signée à Gisenyi, le 20 septembre 1976,

Conformément au premier protocole additionnel à la Convention-du 20 sep- tembre 1976 portant création de la CEPGL relatif à la création et à l'institutionnalisation des commissions techniques spécialisées de la CEPGL signé à Bujumbura le 9 septembre 1977,

Rappelant les décisions de la Commission technique spécialisée des affaires sociales et culturelles lors de ses réunions tenues à Gisenyi successivement du 15 au 19 juillet 1980 et du 9 au 13 juin 1981,

Déterminés à concrétiser l'accord culturel signé à Gisenyi le 31 jan- vier 1932,

Décident de la création d'un Centre de documentation et d'études des tradi- tions orales et des langues nationales de la CEPGL qui sera régi par les dis- positions suivantes.

f

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- 26 - TITRE 1 - PRINCIPE ET OBJECTIFS

Article premier - Le Centre de documentation et d'études des traditions orales et des langues nationales de la CEPGL est une instutition sous-régionale créée par les Etats signataires des présents statuts.

Article 2 -

Article 3 - Article 4 -

Article 5 -

Le siège du Centre est établi 3 ..................... 11 peut être transféré en tout autre endroit de la République du ........................ ou dans l'un des autres Etats membres par décision de la Conférence des chefs d'Etat de la CEPGL sur proposition des ministres et commissaire d'Etat.

La durée du Centre est indéterminée.

Le Centre sous-régional est un organisme spécialisé de la Communauté, doté-de la personnalité juridique. A ce titre, il a la capacité d'ester en justice, de recevoir des dons, legs et libéralités, de signer pour son activité tous les contrats et conventions dans le cadre défini par les pré- sents statuts. A cet effet, il bénéficie dans chacun des Etats membres de la capacité juridique reconnue aux per- sonnes morales internationales par les législations natio- nales. Il s'abstient d'intervenir dans les affaires poli- tiques d'un Etat membre.

Le Centre a les objectifs suivants :

(i) de coordonner les projets sous-régionaux et d'assurer la liaison avec les institutions nationales de recherche ;

(ii) de développer la coopération entre les institutions nationales de recherche dans l'exécution des présents statuts ;

(iii) de prendre les mesures nécessaires afin :

- de faciliter l'exécution des recherches scienti- fiques dans le domaine des traditions orales et le développement des langues nationales de la CEPGL ;

- d'assurer la formation du personnel approprié et d'équiper les instituts nationaux de recherche de moyens techniques adéquats ;

- d'assurer l'accueil des chercheurs et leurs dépla- cements d'un pays à l'autre.

(iv) de développer les moyens de collecte, d'analyse, de conservation, de préservation et de diffusion des traditions oralkes et des langues nationales de la CEPGL ;

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- 27 - (v) d'encourager la recherche sur les traditions orales

et les langues nationales de la CEPGL par l'organi- sation des séminaires et conférences internationaux ainsi que par l'organisation de concours et l'attri- bution de prix afin de susciter une saine émulation entre les chercheurs et les hommes de culture ;

(vi) d'éditer, publier et diffuser les documents culturels en rapport avec les langues nationales de la CEPGL et les traditions orales.

TITRE II - ORGANISATION A. L'Assemblée générale

En dehors des pouvoirs dévolus aux chefs d'Etat de la Communauté.

Article 6 - L'Organe suprême du CEDETOLANA est l'Assemblée générale. Elle est composée des ministres et commissaire d'Etat des pays membres ayant la culture dans leurs attributions. En cas d'empêchement, le ministre ou le commissaire d'Etat peut déléguer son représentant muni d'un mandat écrit qui lui permet de siéger à l'Assemblée générale.

L'Assemblée générale :

(i) désigne, en son sein et par rotation entre les Etats membres, son président dont le mandat prend fin à la session ordinaire suivante ;

(ii) examine et se prononce sur le rapport périodique ou sur toute question pertinente soumise par le Conseil d'administration ;

(iii) approuve le budget fixé par le Conseil d'administration ;

(iv) approuve la nomination du Directeur exécutif ;

(v) amende les Statuts ;

(vi) autorise la conclusion d'accords à caractère général en vue d'établir des relations fonctionnelles avec les autres organismes internationaux ;

(vii) se prononce sur les grandes orientations du Centre, et prend, en dernier ressort, 'les décisions sur toutes les questions qui engagent la vie et l'avenir du Centre.

Article 7 - L'Assemblée générale se réunit en session ordinaire tous les deux ans. Elle peut tenir une session extraordinaire sur la demande d'au moins deux Etats membres ou celle du président de l'Assemblée.

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- 28 - B. Le Conseil d'administration

Article 8 - L'Assemblée générale institue le Conseil d'administration qui est composé de trois représentants de chaque Etat membre.

Article 9 - Le Conseil d'administration :

(i) désigne, en son sein, son président dont le mandat prend fin à l'issue de la session ordinaire suivante du Conseil d'administration. 11 peut être réélu, mais autant que possible la présidence sera assumée à tour de rôle par les représentants des Etats membres ;

(ii) nomme le Directeur exécutif 2 la majorité des deux tiers (2/3) des membres du Conseil présents et votant pour une période de quatre (4) ans, conformément aux dispositions de l'article 6, alinéa 4 ; il peut être reconduit pour un autre mandat.

(iii) arrête la structure et la composition du Secrétariat du Centre ;

(iv) détermine les programmes annuels des activités du Secrétariat ;

IV) fixe le budget et la quote-part de chacun des Etats membres sur une base paritaire.

C. Le Secrétariat

Article 10 - Sous la direction du Directeur exécutif, le Secrétariat du Centre régional comprend :

- le service scientifique et de la formation - le service administratif et financier - le service des publications - le service technique. Article 11 - Pour la gestion du Centre, le Directeur exécutif est respon-

sable devant l'Assemblée générale par l'entremise du Conseil d'administration. Il est notamment chargé d'assurer :

- l'exécution des décisions de l'Assemblée générale et du Conseil d'administration ;

- la liaison avec les gouvernements des Etats membres et avec les organisations internationales ;

- l'élaboration du programme et son exécution ; - l'élaboration du budget et son exécution ; - l'organisation des stages, colloques et autres réunions ; - la fonction de secrétaire de l'Assemblée générale et du

Conseil d'administration ;

- le recrutement du personnel.

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- 29 -

Article 12 - Le Directeur exécutif est désigné pour un mandat de quatre (4) ans, conformément aux dispositions de l'article 6, ali- néa 4, et de l'article 9, alinéa 2.

Article 13 - Le chef du service scientifique et de la formation, le chef du service administratif et financier, le chef du service des publications et le chef du service technique sont recru- tés sur examen des dossiers présentés par les Etats membres.

TITRE III - BUDGET Article 14 - Le Centre a un budget autonome constitué par la contribution

des Etats membres, les recettes résultant de la vente de ses productions, les produits des prestations de service, des emprunts, dons, legs et toutes autres aides éventuelles au- torisées par l'Assemblée générale.

Article 15 - La participation financière des Etats membres est établie d'un commun accord, conformément aux dispositions de l'ar- ticle 6, alinéa 3.

Article 16 - L'exercice financier du Centre commence le ler janvier et se termine le 31 décembre de chaque année

Article 17 - Le Centre prend toutes les dispositions en vue d'obtenir l'aide financière de sources variées : Etats, gouvernements, organismes internationaux, fondations, particuliers, etc. Toutefois, aucune de ces sources de financement ne pourra remettre en cause les objectifs définis 2 l'article 5 des présents statuts.

TITRE IV MODIFICATIONS DE STATUTS

Article 18 - Les présents statuts peuvent être modifiés à la demande de l'un ou de plusieurs Etats membres. Ils peuvent également être modifiés sur proposition du Conseil d'administration. Les modifications sont adoptées à la majorité simple des membres du Conseil d'administration. Elles sont soumises à la procédure de ratification propre à chaque Etat. Cependant, tout Etat qui n'aura pas signé son opposition dans un délai d'un an, sera considéré comme ayant accepté l'amendement.

Article 19 - Les nouveaux statuts sont adoptés à la majorité des 2/3 des Etats membres présents et votant à la Conférence des mi- nistres et commissaire d'Etat.

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- 30 - TITRE V - PRIVILEGES ET-IMMUNITES

Article 20 -

Article 21 -

Article 22 -

Article 23 - Article 24 -

Article 25 -

En vue de permettre au Centre de remplir efficacement ses fonctions :

(i) les privilèges et immunités généralement reconnus aux missions diplomatiques et organismes internationaux spécialisés lui sont reconnus sur les territoires d.es Etats membres de la Communauté ;

(ii) les biens et avoirs du Centre, en quelque lieu qu'ils se trouvent et quels qu'en soient les détenteurs, sont exempts de perquisition, confiscation, expropriation, nationalisation et de toute forme de saisie ordonnée par les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire des Etats membres. Un accord de siège sera signé entre le gouvernement de la République du ......... ...... et le Centre aux fins de fixer les modalités d'application du présent titre, notamment les condi- tions d'établissement ainsi que le régime des privi- lèges et immunités du Centre et deeses fonctionnaires internationaux.

Le Centre ne peut être poursuivi que devant un tribunal com- pétent du territoire de tout Etat où il a installé son siège principal, une succursale ou un chantier. Les Etats membres, les personnes qui les représentent ou qui détiennent les droits desdits Etats membres ne peuvent intenter aucune action en justice contre le Centre. Cependant, pour régler les litiges qui peuvent surgir entre le Centre et les Etats membres, ces derniers peuvent recourir aux procédures indi- quées aux présents statuts, dans le règlement intérieur de l'institution ou dans les contrats conclus par le Centre.

Le Centre, ses biens, ses revenus et autres avoirs et tran- sactions sont exonérés de tous les impôts directs ou indirects.

TITRE VI - DISPOSITIONS FINALES Les présents statuts sont soumis à la ratification selon les procédures en vigueur dans chaque Etat membre.

Les présents statuts entrent en vigueur le jour de leur signature.

TITRE VI1 - DISSOLUTION Le retrait d'un Etat membre ne prend effet qu'après un délai de trois ans après la date de notification.

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- 31 - Article 26 - La dissolution du Centre est de la compétence des chefs

d'Etat des pays membres de la Communauté qui peuvent alors attribuer l'actif du Centre à un organisme intergouverne- mental ayant les objectifs similaires à ceux du Centre.

Adoptés à le

Pour la République du Burundi

Le Ministre de la jeunesse, des sports et de la culture

Pour la République rwandaise

Le Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Pour la République du Zaïre -

Le Commissaire d'Etat à la culture

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- 32 -

ANNEXE III

CHAPITRE 1.

REGLEMENT DU COMITE DE DIRECTION DU CENTRE DE DOCUMENTATION ET D'ETUDES DES TRADITIONS ORALES

ET LANGUES NATIONALES DE LA CEPGL

TITRE 1 - DISPOSITIONS GENERALES DEFINITIONS, BUT, PORTEE

Article premier - Conformément aux statuts du Centre, le Comité de direction en tant qu'organe exécutif du Centre est chargé de favoriser l'objet même du Centre. Le présent règlement est un recueil des règles que doivent respecter les membres du Comité de direction dans la réalisation de cette tâche.

Article 2 -

Article 3 -

Le présent règlement explicite et complète les statuts du Centre ainsi que le statut du personnel. Ses dispositions ont donc, au même titre que celles des statuts, un caractère impératif pour le Comité de direction du Centre.

Le règlement peut être interprété par des circulaires'et notes de services édictées par le Directeur exécutif.

CHAPITRE II. TACHES ESSENTIELLES DU COMITE DE DIRECTION

Article 4 - Les tâches essentielles du Comité de direction sont :

(a) assurer la gestion journalière des affaires du Centre ;

(b) préparer les réunions et assurer le secrétariat de l'Assemblée générale ;

(c) assurer la gestion des projets de recherche commune aux pays membres de la Communauté ;

(d) faire à l'Assemblée générale un rapport semestriel sur la marche du Centre et l'état d'avancement des projets communs dont le Centre est responsable, ainsi que sur toute autre question relative à l'objet du Centre que l'Assemblée générale pourrait demander.

(e) préparer le budget, l'exécuter et rendre compte à l'Assemblée générale de son exécution ;

(f) représenter le Centre auprès des tiers, et particulière- ment, moyennant les pouvoirs qui lui sont confiés par l'Assemblée générale ; représenter les trois pays mem- bres de la Communauté vis-à-vis des bailleurs de fonds, des bureaux de consultants, des entreprises et des autres firmes, dans le cadre de l'exécution des projets communs dont le Centre est responsable ;

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- 33 -

CHAPITRE 1.

Article 5 -

Article 6 -

CHAPITRE II.

Article 7 -

Article 8 -

Article 9 -

CHAPITRE III.

Article 10 -

Article 11 -

(g) conserver les biens, archives et documents du Centre, notamment les documents des réunions de l'Assemblée générale, les documents propres à la gestion du Centre et les dossiers techniques de projets communs.

TITRE II - DISPOSITIONS ADMINISTRATIVES ORGANIGRAMME ET ATTRIBUTIONS

L'organigramme des organes et services du Centre est fixé par l'Assemblée générale. Il peut être modifié ou complété par l'Assemblée générale sur proposition du Comité de direction.

.Le Directeur exécutif est responsable devant l'Assemblée générale de l'exécution des tâches énumérées à l'article 4 ci-dessus.

11 est assisté par quatre chefs de service, dont il coor- donne les services.

DIRECTIVES ET AVIS

Les directives sont données d'un échelon supérieur à un échelon inférieur sous forme d'ordre de service. Toutes les directives pouvant engager administrativement, financière- ment et techniquement le Centre doivent être données par écrit.

Tout échelon a l'obligation de donner 2 l'échelon supérieur ses avis sur toutes questions relevant de sa compétence. Les avis sont donnés sous forme de mémorandum. Les avis même en- térinés par l'échelon supérieur engagent toujours l'échelon qui les donne.

Le Directeur exécutif, après avis du Comité de direction, arrête les modalités de rédaction et de transmission des ordres de service et de mémorandum.

LA CORRESPONDANCE

Pour engager le Centre valablement, tout courrier sortant doit être signé par le Directeur exécutif. En cas d'absence du Directeur exécutif, l'intérim est assuré par le plus ancien chef de service dans la fonction. En cas de parité c'est le chef de service le plus âgé qui assume l'intérim.

Le Directeur exécutif, après avis du Comité de direction, arrête les modalités pratiques de réception, de ré&action, de transmission, d'enregistrement, d'expédition du courrier.

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- 34 - CHAPITRE IV.

Article 12 -

CHAPITRE V.

Article 13 -

Article 14 -

Article 15 -

Article 16 -

Article 17 -

HORAIRE DE TRAVAIL, PONCTUALITE ET PRESENCE AU TRAVAIL

L'horaire de travail obligatoire est celui en vigueur au siège social du Centre.

La ponctualité et la présence pendant les heures de service sont obligatoires. Le Directeur exécutif, après avis du Comjté de direction, arrête les modalités de contrôle, de ponctualité, de présence au travail et détermine les cas d'absences autorisées.

LES MISSIONS

Les missions sont ordonnées par le Directeur exécutif et doivent être confirmées par un ordre de mission qui men- tionne l'objet, le lieu, la durée de la mission, la date de départ et les indemnités journalières.auxquelles le membre du Comité de direction ou l'agent fonctionnaire a droit. Si plusieurs membres ou agents partent pour une même mission chacun doit avoir son ordre de mission. Celui du chef de délégation mentionne cette qualité. L'ordre de mission du Directeur exécutif est signé par le chef de service qui assume l'intérim en l'absence du premier.

En principe, les membres du Comité de direction ou l'agent fonctionnaire doivent respecter la durée de la mission men- tionnée dans leur ordre de mission. Toutefois, si pour des raisons de service ou en cas de force majeure, la mission doit durer plus longtemps que prévu, le membre du Comité de gestion ou l'agent en mission doit demander une prolongation d'ordre de mission pour un délai supplémentaire déterminé. Cette demande peut intervenir a posteriori, mais elle doit toujours être formulée par écrit.

Toute mission est sanctionnée par un rapport de mission con- séquent. Lorsque la mission a été accomplie par une déléga- tion comprenant plusieurs membres du Comité de direction et autres agents, le rapport est signé par le chef de délégation.

Les indemnités journalières de mission sont celles consi- gnées dans le budget. Elles sont versées au départ de la mission. Si la mission dure plus longtemps que prévu et si la demande de prolongation est acceptée, les membres du Comité de direction et les agents ont, en plus, droit au mon- tant correspondant à la durée supplémentaire.

Les jours de départ et de retour sont comptés dans la durée de la mission.

Les membres du Comité de direction et autres agents en mis- sion ont droit à la totalité de leur salaire et autres avan- tages attachés à leur fonction.

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- 35 - CHAPITRE VI.

Article 18 -

Article 19 -

CHAPITRE 1.

Article 20 -

CHAPITRE II.

Article 21 -

Article 22 -

CHAPITRE III.

Article 23 - Article 24 - Article 25 -

LES REUNIONS

Le Comité de direction se réunit aussi souvent que nécessaire et au moins une fois par semaine sous la présidence du Directeur exécutif.

Le Comité de direction délibère valablement si au moins trois de ses membres sont présents et ses décisions sont adoptées à l'unanimité.

TITRE III - DISPOSITIONS FINANCIERES LE BUDGET

Le budget est préparé par le Comité de direction et soumis à l'Assemblée générale pour approbation.

LES DEPENSES

Le Directeur exécutif est responsable de la gestion du budget. Il délègue certains de ses pouvoirs au membre du Comité de Direction chargé des affaires financières et administratives.

Le membre du Comité de direction chargé des affaires financières et administratives passe toutes les commandes et fait toutes les dépenses nécessaires au fonctionnement de l'institution. Toutefois, dans les limites fixées par les Statuts du Centre en son article 11, il doit requérir l'autorisation du Comité de direction pour les commandes et le paiement des biens d'équipement, des fournitures et des services importants.

COMPTAE ILITE

La comptabilité du Centre est supervisée par le chef du service administratif et financier.

Le bilan arrêté au 31 décembre de chaque année, doit être présenté à l'Assemblée générale au plus tard le 25 février de l'année suivante.

L'Assemblée générale désigne un collège de commissaires aux comptes pour contrôler la gestion financières du Centre.

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- 36 - TITRE IV - DISPOSITIONS DIVERSES

Article 26 - Le patrimoine du Centre est constitué de tous les biens meubles et immeubles, les véhicules et autres engins et les archives. Ils ne peuvent être aliénés, échangés, ou vendus que par décision de l'Assemblée générale. Les membres du Comité de direction n'en usent que pour l'intérêt de l'ins- titution, dans les limites prévues par les statuts du Centre.

Article 27 - Le Directeur exécutif, après avis du Comité de direction, arrête les règles d'utilisation, d'entretien et de conser- vation du patrimoine du Centre.

Article 28 - Le présent règlement peut être modifié par l'Assemblée géné- rale sur proposition du Comité de direction.

TITRE V - DISPOSITIONS FINALES Article 29 - Le présent règlement entre en vigueur le jour de sa

signature.

Fait à ............ le .......

Pour la République du Burundi Pour la République rwandaise

LE MINISTRE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA CULTURE

LE MINISTRF: DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE

Pour la République du Zaïre

LE COMMISSAIRE D'ETAT A LA C[JLï"RE

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- 37 -

ANNEXE IV

PERSONNALITES RENCONTREES

1. KISENYI

M. Antoine Nduwayo Secrétaire exécutif de la CEPGL

M. Wenceslas Directeur de la Division des affaires politiques, sociales et culturelles à la CEPGL

M. Léopold Kana Chef de la Division éducative 2 la CEPGL

M. Sylvain Barantandikiye Division des affaires économiques à la CEPGL

M. Zacharie Baradogomba Chef du personnel à la CEPGL

2. KIGALI

M. Boniface Ngulinzira Directeur général de la culture et des arts au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique

M. Thomas Bazatsinda Chef de la Division Préservation du patrimoine culturel au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique

M. Laurent Nkusi Vice-doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines à l'Université nationale du Rwanda

M. Jean-Bosco Karani Chef de la section français/kinyarwanda au Bureau des programmes de l'enseignement secondaire

Mme Reavis M. Ward Assistante représentant rgsident du PNüD

3. KINSHASA

Citoyen Pendje Demodtdo Yak0 Commissaire d'Etat à la culture et aux arts

Citoyen Nzege Alaziambina Commissaire d'Etat à l'enseignement primaire et secondaire, président de la Commission nationale zaïroise pour l'Unesco

Citoyen Nzali Lopembe Secrétaire permanent du Conseil d'administration des universités du Zaïre, président de la Société des historiens zaïrois

Citoyen Ndundu Kivwila Secrétaire académique de l'Institut national des arts (INA)

Citoyen Nabindi Dena Conseiller culturel au Département de la culture et des arts

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- 38 - Citoyen

Citoyen

Citoyen

Citoyen

Razadi Ntole

Mpoyi Badiningani

Fayene

Mukuna

Révérend Frère Cornet

Citoyen Baduda

Joseph

Malibato

Citoyen Musangu Lubilanji

Citoyen Rambala Kayembe

m o y e n n e Kapita

4.- BUJUMBURA .

M, Balthazar Habonimana

M. Liboire Ndayisunze

M. Pierre-Claver Buhaga

M. Balthazar Nahimana

Mme Agnès Mworoha

M. Philippe Ntahombaye

H. Adrien Ntabona

Directeur du Centre de linguistique théorique et appliquée (CELTA)

Chef des travaux et conseiller des régions à l'enseignement primaire et secondaire

Chef de la Division des études et de la planifi- cation au Département de la culture et des arts

Chef de Division à la recherche scientifique chargé de la programmation et du contrôle des pro jets

Délégué général à l'Institut des musées nationaux

Coordonnateur du Secrétariat de la réforme de l'enseignement

Secrétaire général adjoint de la Commission nationale zaïroise pour l'Unesco

Secrétaire général de la Fédération zaïroise des Clubs Unesco Chef du Bureau presse et documentation a la Commission nationale zaïroise pour l'Unesco

Secrétaire permanente de la Commission nationale zaïroise pour l'Unesco

Ministre de la jeunesse, des sports et de la culture

Directeur de Cabinet du Ministère de la jeunesse, des sports et de la culture

Directeur général au Ministère de la jeunesse, des sports et de la culture

Directeur général de l'enseignement supérieur et de la recherhche scientifique, secrétaire permanent p.i. de la Commission nationale zaïroise pour l'Unesco

Assistante du représentant résident du PNUD

Doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines

Professeur de littérature à la Faculté des lettres et sciences humaines

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- 39 - M. Zacharie Barampama Directeur de la recherche scientifique au

Ministère de l'éducation nationale

M. Michel Bahenduzi Chef de la recherche et publication à l'Université du Burundi

M. Joseph Gahama Professeur d'histoire à l'université du Burundi

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1.

BUDGET ET PERSONNEL

Cadres supérieurs

Directeur exécutif Chef du Service scientifique et de la formation Chef du Service administratif et financier Chef du Service publications Chef du Service technique

2. Cadres moyens

Comp table Documentaliste Technicien audiovisuel Secrétaire de direction

3. Personnel de collaboration

3 secrétaires 2 agents 2 chauffeurs 2 gardiens

Le budget pour un exercice est le suivant :

(a) Documentation

- Recherche bibliographique - Première table ronde des chercheurs pour fixer

les programmes

Sous- t o t al

(b) Matériel et fournitures

- Bureaux (mobilier, appareils de reproduction, machines à écrire)

- Loyer et charges locatives (eau, électricité, réparations, téléphone)

- Achat véhicule (2) et assurance - Entretien du matériel

$

19.680

19.149

31.915

70.744

158.510

31.915

19.149

10.638

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- 41 -

- Fournitures de bureau - PTT - Carburant et lubrifiant - Produit d'entretien

(c) Salaires

- Directeur exécutif - Chef de service (4) - Comptable - Documentaliste - Technicien - Secrétaire de direction - Secrétaire (3) - Agent (2) - Chauffeur (2) - Gardien (2)

Sous-total

$

7.979

12.766

22.340

2.128

265.425

26.849

85.780

18.031

18.031

18.031

18.031

49.787

5.106

7.660

6.383

Sous-total

(d) Autres charges afférentes au personnel

- Logements - Allocations familiales - Frais médicaux - Transport - Congés, heures supplémentaires

253.689

17.021

6.170

12.766

10.638

15.957

Sous- total

(e) Conseil d'administration

62.552

21.000

Sous-total 83.552

TOTAL GENERAL

1