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Doit-on oublier les bouchons aprés l’implantation de tube transtympanique ?

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Page 1: Doit-on oublier les bouchons aprés l’implantation de tube transtympanique ?

Communications orales du lundi 13 octobre / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A75–A103 A85

Résultats Devant le risque très élevé de rupture spontanéepotentiellement mortelle, une concertation multidisciplinaire mul-ticentrique entre ORL, neuroradiologues et neurochirurgiens futdécidée. Un geste endovasculaire par pose d’un stent couvert enregard de la lésion apparut comme la solution la moins dange-reuse, malgré les problèmes posés par le traitement antiagrégant.L’exclusion de l’ACI droite ne fut envisagée comme solutionde seconde intention. De manière inattendue, l’artériographiepréthérapeutique retrouvait une thrombose spontanée du sacanévrysmal. Aucun geste thérapeutique ne fut donc nécessaire.L’angioscanner de contrôle à sept jours confirmait la thrombosedu faux anévrysme sans signe de reperméabilisation.Conclusion Les faux anévrysmes traumatiques d’une ACI mal-positionnée dans l’oreille moyenne sont exceptionnels, les plaiescarotidiennes faisant davantage courir un risque immédiatd’hémorragie mortelle. Ces lésions potentiellement létales sont deprise en charge très difficiles, notamment chez l’enfant. Très peude publications font état de traitement endovasculaire en pareilcontexte. L’acte chirurgical otologique est apparu comme beau-coup plus dangereux. Il pourrait se révéler nécessaire à distancepour éviter la reperméabilisation du sac.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.437

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Doit-on oublier les bouchons aprésl’implantation de tubetranstympanique ?J. Subtil ∗, J. Araujo , T. Matos , A. Jardim , J. SaraivaHôpital Cuf Descobertas, Lisbonne, Portugal∗ Auteur correspondant.

But de la présentation La myringotomie avec mise en placed’aérateurs transtympaniques est la chirurgie la plus fréquent, sur-tout chez des enfants, a cause de la grande prévalence a cette âgede l’otite moyenne séromuqueuse. Sa principale complication estl’infection avec otorhée. La peur de l’otorhée amène a la recomman-dation de précautions après chirurgie pour maintenir les oreillessèches, gardant de l’exposition à l’eau et recommandant le tam-ponnement pour doucher ou nager. On sait déjà que ces soins sontconsidérés par certains comme superflus. Dans ce travail on a cher-ché si ses soins postopératoires sont protecteurs de l’infection deoreille moyenne et, en même temps, juger son impact négatif surla qualité de vie.Matériel et méthodes Étude rétrospective sur les enfants âgéesmoins que 10 années, opérées par nous pendant un an (dumai 2011 jusqu’au mai 2012) pour otite chronique moyenne séro-muqueuse bilatéral (CID 10- H65-67), soumises à adénoïdectomieet myringotomie avec implantation d’aérateurs transtympaniques.On a questionné par téléphone les parents sur les événements avecdes caractéristiques fortement suggestives d’infection de l’oreillependant la première année après la chirurgie. On a étudié un groupeavec des soins de protection recommandées, comparé avec l’autregroupe d’enfants qui n’avait eux aucune recommandation. On adéterminé l’incidence d’infection et l’impact des soins sur la qualitéde vie et une étude statistique a été effectué.Résultats 146 enfants ont étés inclus, 116 avec protection recom-mandée (premier groupe) et 27 sans aucune protection recom-mandée (deuxième groupe). On à trouvé au moins une épisoded’infection dans 33,6 % dans le 1re groupe et 33,3 % dans le 2e.Le risque d’avoir une infection avec protection était de OR 1,05(a < 0,05 ; 95 % IC 0,44–2,56), ajusté pour l’âge. En regardant la qua-lité de vie, 48 % dans le 1re groupe (avec soins de protection) ontrapporté gène important, vers les 40,7 % dans le groupe sans pro-tection. Cette différence n’a pas arrivé a être significative (p 0,48).

Conclusion Notre étude n’a pas démontré qu’il existe bénéficedans la recommandation de soins protectrices après mise en placed’aérateur transtympanique. Cependant, ces soins ne sont appa-remment suffisamment gênants pour l’enfant.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.438

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Manifestations ORL dans le syndromede WilliamsS. Sena esteves ∗, A. Silva , M. Coutinho , J. Abrunhosa ,C. Almeida e sousaCentro Hospitalar do Porto, Porto, Portugal∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Le syndrome de Williams est une mala-die génétique rare décrite en 1961. Il est composé de plusieursanomalies dont les plus frequentes sont : sténose supravalvulaireaortique, dysmorphie faciale, problèmes de croissance et troublescomportementaux. Son incidence est estimée à 1/7500 naissanceset environ 90 % des patients ont une micro-délétion située sur larégion q11–23 du chromosome 7, qui contient le gène de l’élastine.Nombreux patients souffrent d’hyperacousie, surdité, otitemoyenne chronique et des changements de voix. Ainsi, cette étudevise à étudier les changements d’ORL qui affectent les patients avecle syndrome de Williams suivis dans un hôpital de soins tertiaires.Matériel et méthodes Entre 2003 et 2013, 10 patients ont étédiagnostiqués avec le syndrome de Williams confirmé génétique-ment. Tous ces patients ont été soumis a une consultation d’oto-rhino-laryngologie et un examen physique détaillé. Les parentsont rempli un questionnaire sur leurs antécédents otologiques etl’hyperacousie. L’audiométrie tonale, la tympanométrie et le reflexestapédien ont été effectués chez 8 patients, tandis que les 2 autresn’ont pas cooperé.Résultats L’âge moyen des patients était de 10,4 ans. Sur les10 patients étudiés, 4 filles (40 %) et 6 garcons (60 %), tous présen-taient hyperacousie et une voix grave. L’hyperacousie a interférédans leur performance à l’école et dans l’environnement fami-lial chez 40 % des enfants. L’otoscopie était normale chez 90 % desenfants. 70 % des patients avaient des antécédents d’otite moyenneaigu récurrente ou otite séreuse. Sur l’audiométrie tonale des8 patients qui ont participé, il a été constaté la plupart du temps,une perte auditive neurosensorielle dans les hautes fréquences et75 % montraient une absence de réflexe stapédien.Conclusion Dans le syndrome de Williams, l’hyperacousie estassociée à une diminution d’acuité auditive sur les hautes fré-quences similaire à la configuration d’une atteinte auditive liéeà une surexposition aux bruits. Ces modifications sont souvent àl’origine des changements dans la concentration et l’acquisitiondu langage, une mauvaise perception dans des environnementsbruyants et des répercussions graves au niveau éducatif et social.Une fois que ces changements sont progressifs, il est recommandéune évaluation annuelle par un ORL et un suivi multi-disciplinairedue à la variété multi-organique de cette pathologie.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.439