domaine d’étude / territoires en mutation François ... · domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines François Andrieux Bénédicte Grosjean Philippe

domaine d’étude / territoires en mutation & situations métropolitaines

François AndrieuxBénédicte GrosjeanPhilippe Louguet

responsables scientifiques et pédagogiques

La métropole lilloise possède un certain nombrede caractéristiques originales qui légitiment cedomaine d’étude :

- sa structure métropolitaine trouve son originedès le Moyen-Âge. Au XIXème siècle, saconfiguration exceptionnelle est constituée par levoisinage de trois villes de développement quasisimultané. En effet, même si Lille a toujoursdominé Roubaix et Tourcoing, elle n’a jamaisfonctionné isolément, mais toujours en relationavec ces deux communes voisines.

- sa situation transfrontalière s’est stabilisée à lasuite de la prise de Lille par la France au XVIIèmesiècle. Cette situation en fait un lieu privilégiéd’interrogation des enjeux européens, au centredu triangle Paris Londres Bruxelles.

- la métropole est l’un des lieux les pluscaractéristiques de la crise de mutation queconnaissent les sociétés occidentales.Nous voulons donc, à partir d’un examen fécondde la métropole lilloise, interroger des territoiresen relation avec une ou plusieurs de cescaractéristiques : la situation métropolitaine, lasituation frontalière (voire transfrontalière), laquestion de la mutation.

Sur le plan méthodologique, il s’agit d’envisagerle projet architectural et urbain en relation avecl’échelle territoriale, caractérisée d’une part parl a complexi té des conf igurat ionscontemporaines où s’entrelacent ville etcampagne (ville-campagne, citta diffusa etc…),par la question des mobilités, d’autre part, etenfin par la présence des traces plus ou moinsactives de l’histoire industrielle.

Les méthodes envisagées convoquent lapluralité des échelles du territoire à l’architecturedes bâtiments, dans un jeu d’interactionscontinues, ainsi que la mise en perspective desoutils cartographiques, en vue des explorationsvolumétriques convoquées par la cohabitationdes établissements humains et des systèmesd’échange.

Enfin, l’échelle territoriale est un élément essentielde l’imaginaire architectural contemporain, nourripar des medias aussi présents que le cinéma, lepaysage et les arts contemporains. Nous pensonsque poser la mutation comme argument du projetest l’une des voies fondamentales de l’architecturecontemporaine.

semestre d’automne


> séminaires de recherche / UE RAT

BénédicteGrosjeanRAT 1urbanisme et urbanisation

> ateliers de projet / UE PAT*

FrançoisAndrieuxPAT1

BénédicteGrosjeanPAT2

Jean MarieChoquellePAT3

ThierryGrislainTATTD en STA

+

> explorations / UE EXAT

Bas Smets

EXAT1

XXXXX

SuzanHirschiEXAT2coopérationinternationale

+3 cours

CA 1 à 7à choisir dans le tronc commun

> cours de tronc commun

FranckSalamaCA7Japon, spatialité& urbanité

* : en situation de préparation de PFE, s’inscrire en UE PAT ou PPT. Pas de TD en STA

semestre de printemps

> cours de tronc commun

FrançoisAndrieuxCP3la villediffractée

> ateliers de projet / UE PPT*

PhilippeLouguetPPT1

VéroniquePatteeuwPPT2

MathieuBertelootPPT3

FrançoisLacosteTPTTD STA

+

> explorations / UE EXPT

IsabelleEstienneEXPT1

XXXXXX

+3 cours

CP 1 à 7à choisir dans le tronc commun

> séminaires de recherche avec soutenance / UE RPT

+mentionrecherche(soutenancecomplémentaire)

BénédicteGrosjeanRPT 1urbanisme et urbanisation

IsabelleEstienneRAT2architecture,territoire, paysage

IsabelleEstienneRPT2architecture,territoire, paysage


automne

PAT1= 70% UE PAT

UE PAT = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 144hlangue : Français méthode : Atelier

François Andrieux

ateliers de projet

Contenu et Organisation

Le projet urbain engage une pluralité de disciplines, d’acteurs, de temporalités. Il s’inscrit aujourd’hui dans des conditions de complexité (foisonnement des données, nécessité des hybridations) et d’incertitude (sur les moyens, les objectifs et les enjeux, sans cesse à construire). Nous cherchons à former des interlocuteurs avertis et des concepteurs responsables dans cette pro-duction collective de l’urbain contemporain. Dans ce but, l’atelier se construit dans un dialogue entre enseignants (il est conjoint à celui de F. Andrieux), entre formations (paysage, architecture, urbanisme), et avec des experts invités. Il propose une diversité de références théoriques (un « reader » de textes de référence), des visites et un voyage d’études.

La démarche de projet proposée se base sur 4 opérations, qui se chevauchent, interagissent entre elles, et doivent s’approfondir en se nourrissant l’une de l’autre : - échantillonner un territoire : arpenter, rencontrer, se documenter, collecter des indices ; cartographier, représenter, comparer, décrire. Il s’agit d’identifier un échantillon de travail, porteur d’une problématique. - problématiser un thème : conceptualiser, développer et spécifier les enjeux, les questions et les problèmes qui émergent de ce territoire. Il s’agit d’identifier ce qui appelle au projet, à l’action, à la transformation, dans l’échantillon. - formuler un ou des scenarios : «et si ?... «. Il s’agit de «faire un usage rationnel de l’imagination pour proposer des futurs souhaitables» (P. Viganò), des alternatives possibles, et de les expérimenter au moyen du projet.- concevoir un/des projets-tests : «… alors». En dessinant les transformations du territoire qu’induisent les scenarios, on teste les hypothèses qu’ils suggèrent, pour être en mesure de les faire évoluer selon les enjeux de la problématique.

Principales références

- BESSE, J.M., 2001,’Cartographier, construire, inven-ter. Notes pour une épistémologie de la démarche de projet’, Les Carnets du paysage n°7, Ensp / acte Sud, Versailles.- BOERI S., 2003, USE Uncertain states of Europe, Skira, Milano.- CHOAY F., 1994, «Le règne de l’urbain et la mort de la ville», in : La ville, Centre Pompidou, Paris. - CORBOZ A., 2001, «La description: entre lecture et écriture», in : Le territoire comme palimpseste,L’imprimeur, Paris.- VIGANO P., 2011, Les territoires de l’urbanisme.Le projet comme producteur de connaissance,MétisPresses, Genève.


automne

PAT2= 70% UE PAT


Bénédicte Grosjean

ateliers de projet


Le projet urbain engage une pluralité de disciplines, d’acteurs, de temporalités. Il s’inscrit aujourd’hui dans des conditions de complexité (foisonnement des données, nécessité des hybridations) et d’incertitude (sur les moyens, les objectifs et les enjeux, sans cesse à construire). Nous cherchons à former des interlocuteurs avertis et des concepteurs responsables dans cette pro-duction collective de l’urbain contemporain. Dans ce but, l’atelier se construit dans un dialogue entre enseignants (il est conjoint à celui de F. Andrieux), entre formations (paysage, architecture, urbanisme), et avec des experts invités. Il propose une diversité de références théoriques (un « reader » de textes de référence), des visites et un voyage d’études.

La démarche de projet proposée se base sur 4 opérations, qui se chevauchent, interagissent entre elles, et doivent s’approfondir en se nourrissant l’une de l’autre : - échantillonner un territoire : arpenter, rencontrer, se documenter, collecter des indices ; cartographier, représenter, comparer, décrire. Il s’agit d’identifier un échantillon de travail, porteur d’une problématique. - problématiser un thème : conceptualiser, développer et spécifier les enjeux, les questions et les problèmes qui émergent de ce territoire. Il s’agit d’identifier ce qui appelle au projet, à l’action, à la transformation, dans l’échantillon. - formuler un ou des scenarios : «et si ?... «. Il s’agit de «faire un usage rationnel de l’imagination pour proposer des futurs souhaitables» (P. Viganò), des alternatives possibles, et de les expérimenter au moyen du projet.- concevoir un/des projets-tests : «… alors». En dessinant les transformations du territoire qu’induisent les scenarios, on teste les hypothèses qu’ils suggèrent, pour être en mesure de les faire évoluer selon les enjeux de la problématique.


- BESSE, J.M., 2001,’Cartographier, construire, inven-ter. Notes pour une épistémologie de la démarche de projet’, Les Carnets du paysage n°7, Ensp / acte Sud, Versailles.- BOERI S., 2003, USE Uncertain states of Europe, Skira, Milano.- CHOAY F., 1994, «Le règne de l’urbain et la mort de la ville», in : La ville, Centre Pompidou, Paris. - CORBOZ A., 2001, «La description: entre lecture et écriture», in : Le territoire comme palimpseste,L’imprimeur, Paris.- VIGANO P., 2011, Les territoires de l’urbanisme.Le projet comme producteur de connaissance,MétisPresses, Genève.


automne

PAT3= 70% UE PAT


Jean MarieChoquelle

ateliers de projet


Etablir un état des lieux aux différentes échelles spa-tiales (territoire, ville, échelle de la proximité, édifice). Comprendre les différentes temporalités structurant ce(s) territoire(s), les différents acteurs et intérêts en jeu. Problématiser et établir une méthodologie en vue de stratégies possibles (scénarios) conduisant au projet où des choix sont faits en termes patrimoniaux et conservatoires, mais aussi en terme dynamique et surtout créatif. Maîtriser la gamme des échelles des documents gra-phiques et maquettes finales à réaliser ira du 1/5000e jusqu’au 1/500e et au 1/200e Chaque étape fera l’objet d’une présentation orale où les propositions seront vérifiées en termes de pertinence, de faisabilité et de lisibilité.

Enquêter, mesurer, comprendre, organiser, diffuser.

L’objectif est de fonder le projet urbain et architec-tural sur un « état des lieux » issu d’une analyse du territoire élargi pour ensuite développer ce projet en connaissance et en sympathie avec le site d’implan-tation. L’enquête exploratoire permet de comprendre les différentes échelles spatiales et les différents temps en jeu car le sens des objets analysés ne se révèle et ne s’explique que lorsqu’on les situe dans l’échelle tempo-relle appropriée. Enquêter, c’est approcher le concept d’héritage historique : comment exploiter ce que la nature nous impose, ce que les générations antérieures nous ont légué ?. Quel patrimoine voulons nous léguer aux générations futures ?. Quel type de développement voulons nous ?. C’est aussi prendre conscience du rôle stratégique du projet urbain dans l’organisation du « vivre ensemble ».


- Léonardo BENEVOLLO : Histoire de la ville- Kenneth CLARK : L’art du paysage- Norman DAVIS :Mikrokosmos- Martin HEIDEGGER :Bâtir, Habiter, Penser (Essais et conférences Martin Heidegger 1951)- Kevin LYNCH :L’image de la cité- Ch NORBERG SCHULTZ :L’art du lieu, Genius Loci- Philippe Panerai, Jean Charles Depaule, Marcelle Demorgon :Analyse urbaine- Michel RAGON :L’Homme et les villes - Steen Eiler RASMUSSEN :Villes et architecture.

WROCLAW – BRESLAU : L’Oder et l’île de sable avant la 2e guerre mondiale


automne

TAT= 30% UE PAT

UE PAT = 13 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Travaux dirigés

Thierry Grislain

TD de construction

EXAT1= 40% UE EXAT

UE EXAT = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Bas Smets

xxxxxxxxxxxxxxxxxxx


Explorations automne


FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTEFAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTEFAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE FAUX TEXTE


FAUX LIVRES FAUX LIVRES FAUX LIVRES FAUX LIVRES




FAUX LIVRES FAUX LIVRES FAUX LIVRES FAUX LIVRESNON R

ENSE

IGNÉ

NON REN

SEIG

NÉ

NOUVEL

ENSE

IGNEM

ENT

NON REN

SEIG

NÉ


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FAUX LIVRES FAUX LIVRES FAUX LIVRES FAUX LIVRESNON R

ENSE

IGNÉ

NON REN

SEIG

NÉ

NON REN

SEIG

NÉ

EXAT2= 40% UE EXAT

UE EXAT = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Suzanne Hirschi,Chéhrazade Nafa

Patrimoine urbain& coopération internationale


Explorations automne


Patrimoine urbain et Coopération internationale propose un enseignement intensif et opérationnel portant sur les villes historiques (vernaculaires, arabes, coloniales, nouvelles) des pays émergents et du tiers-monde en partenariat avec UNESCO, communautés urbaines (Lille, Dunkerque), universités et centres de recherche étrangers, en réponse aux programmes de coopération décentralisée, d’assistance au montage des dossiers tech-niques, d’études urbaines, d’actions de sensibilisation.

Le séminaire mobilise chez les étudiants les connais-sances déjà acquises (techniques du relevé, lecture des ensembles bâtis), en développe de nouvelles (urbanisme colonial, médinas, théories, politiques et méthodologies françaises, institutions internationales et protection des sites) et les confronte, y compris idéologiquement, aux problématiques de gouvernance des projets internatio-naux relativement aux enjeux de la planète.

Depuis 2002 nous avons déjà travaillé en Europe (Roumanie, Pologne, Allemagne), au Proche Orient (Arménie, Azerbaïdjan), au Maghreb (Algérie, Tunisie) ainsi qu’en Afrique sub-saharienne (Sénégal, Comores) sur des questions liées à l’identification et le recensement du patrimoine architectural, urbain et paysager, aux enjeux économiques, culturels et environnementaux suite au classement des sites au PM, aux politiques de revitalisation des centres historiques, comme aux procédures, réglementations et outils de gestion des biens inscrits.

L’organisation du semestre comporte l’enseignement théorique, la mission in situ (enquête de terrain ou workshop international), la restitution et la communica-tion des résultats (expositions, publications, conférences) qui constituent un apport reconnu par nos commanditaires. Le réseau des structures partenaires peut accueillir les étudiants pour leur stage de master.


- Espace et société, Architecture et habitat dans le champ interculturel, Harmattan, 2003- Sinou Alain, Comptoirs et villes coloniales, Paris, Karthala-Orstom, 1993- K. Mechta, ‘Maghreb - Architecture et urbanisme : patrimoine, tradition et modernité, Paris, Publisud, 1991- Mélot M, Verdier H, Principes, méthode et conduite de l’inventaire général, éditions du patrimoine, Monum, Paris, 2001A cette bibliographie s’ajoutent les ouvrages traitant plus spécifiquement d’un ville ou d’un territoire selon l’aire de chaque étude (espace colonial, swahili, andalou-arabe, etc.)


Japon, spatialité & urbanité


Explorer les transformations urbaines contemporaines au travers des multiples images (cartes, statistiques visuelles, photographies) que les acteurs de l’urbanisme produisent.L’ensemble du cours sera structuré à partir d’une ico-nographie très large, principalement contemporaine et d’origine variée : géographes, architectes et urbanistes, artistes... Un premier temps sera consacré à un exposé méthodo-logique et aux problématiques actuelles de l’image, dans les champs de l’urbanisme mais aussi de la géographie ou de l’épistémologie. On définira ensuite les trois grandes typologies d’images utilisées pour investir le champ urbain : les cartes, les statistiques visuelles et la photographie.On abordera également l’assemblage de ces documents visuels à travers la question de l’atlas envisagé comme « forme savante du voir » (G. Didi-Hubermann).On terminera sur l’examen critique des productions cartographiques et visuelles des propositions d’archi-tectes à la grande échelle

• Objectifs en termes de connaissances (connaissances, savoirs) :Se constituer un corpus de références cartographiques et visuelles ;Savoir distinguer et définir les différentes formes visuelles utilisées en urbanisme: cartes, diagrammes, cartes mentales, atlas, statistiques visuelles, etc.

• Objectifs en termes de compétences (outils, métho-dologies, aptitudes réflexives) :Compétence critique: savoir analyser les images de référence pour pouvoir construire et manipuler les représentations de ses propres projets.


- Chapel, Enrico, 2010. L’oeil raisonné. MetisPresses, Genève.- Didi-Huberman, Georges, 2011. Atlas ou le gai savoir inquiet - L’oeil de l’histoire, 3. Les Editions de Minuit, Paris.- Jacob, Christian, 1992. L’empire des cartes. Albin Michel, Paris.- Söderström, Ola, 2000. Des images pour agir - Le visuel en urbanisme. Payot, Lausanne.

CA7= 20% UE EXAT

UE EXAT = 9 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 24hlangue : Français méthode : Cours magistral

cours de tronc commun

Franck Salama

automne

• Modes et critères d’évaluationProduction d’une fiche de synthèse (rubriques imposées et commentaire synthétique) sur une carte choisie par l’étudiant.

R. Diener & al. , 2006. La suisse Portrait urbain. Birkhauser, Basel. Typologie d’une Suisse urbaine (Extrait), pp.128-129.


séminaires de recherche automne et printemps

RAT1= 100% UE RAT

UE RAT = 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Bénédicte Grosjean

urbanisme et urbanisation


Ce séminaire explore les articulations entre d’un côté, l’urbanisation, en tant que formes spatiales du et dans le territoire, en perpétuelle transformation, et de l’autre, l’urbanisme, en tant que pensée sur la ville, enjeux de société et profession concrète.

Les territoires abordés sont ceux touchés par des problématiques-types de la métropole lilloise : le renouvellement urbain, la situation post-industrielle, la ville diffuse et l’intrication ville/campagne, la situation transfrontalière, la ville en réseau et ses infrastructures, etc. Des programmes de recherche en cours sont pré-sentés au début de l’année et les étudiants sont invités à y inscrire leur propre travail, afin de côtoyer égale-ment la recherche comme pratique professionnelle.

Trois modes d’articulation, entre urbanisme et urba-nisation, sont proposés aux étudiants pour construire leur propre problématique de mémoire :- Les mots et les choses : on travaille sur la définition des notions utilisées en urbanisme, souvent génériques et/ou idéologiques ; sur les écarts entre ces notions et les formes qu’elles doivent désigner ; sur la diversité des formes spatiales par rapport aux mots. - Quantitatif et qualitatif : on travaille sur les données, les outils de la description d’un territoire, qui devient un diagnostic ; on appréhende la multiplicité de l’infor-mation contemporaine, on analyse sa transformation et son l’exploitation dans le projet. - Enjeux, formes et pratiques : on travaille sur les dis-cours des acteurs pour identifier les enjeux de chacun, leurs convergences et conflits ; sur la manière dont ils sont mis en forme, en actions, en projet ; sur la récep-tion par les usagers, la manière dont ils pratiquent les espaces mis en œuvre.


- Les ouvrages de Paola Viganò (Les territoires de l’urbanisme) et de Bernardo Secchi (La ville poreuse), de Thomas Sieverts (sur l’entre-villes), de André Corboz (tous), de David Mangin (La ville franchisée), de Philippe Panerai (sur le Grand Paris), de Dominique Mons, Philippe Louguet et Didier Paris (sur la métro-pole lilloise) sont des bases générales.

- Dans Urbanisation sans urbanisme (Grosjean B., éditions Mardaga, Bruxelles, 2010), le premier chapitre de définitions, «ni urbain, ni rural», le troisième, sur les réseaux ferrés et la «ville diffuse», le cinquième, sur l’habitat dispersé, sont souvent utilisés.


séminaires de recherche automne et printemps

RAT2= 100% UE RAT

UE RAT = 8 ECTSinscription obligatoireheures encadrées : 48hlangue : Français méthode : Conférences, Travaux Dirigés

Isabelle Estienne

architecture / territoire / paysage


Le séminaire aborde les territoires urbanisés contempo-rains pour mieux en comprendre les formes, les dyna-miques et les conditions de fabrique. Face aux enjeux émergents, il propose de croiser les approches architec-turales, urbaines et paysagères pour élaborer des outils d’investigation et des méthodes d’analyse pertinentes. Il s’agit ainsi de développer une critique des situations contemporaines et plus particulièrement des territoires complexes, de la production urbaine « banale » et des formes non maîtrisées. Le choix de la problématique et d’une entrée (analyse des formes produites, de leurs conditions de production, des jeux d’acteurs, des dyna-miques en cours…) détermine la nature des matériaux du corpus (documents graphiques, textes, documents de planification, discours, entretiens…) et la struc-ture de la méthode élaborée à partir des différentes disciplines constitutives de la recherche en aménage-ment et urbanisme (histoire, géographie, sociologie, philosophie…).Le séminaire s’adosse aux travaux du LACTH et de son axe territoire. Dans le cadre du projet scientifique 2013-2017, les terrains d’étude proposés sont ceux de la métropole de Lille et de la ville de Villeneuve d’Ascq. La gamme des échelles envisagées va de l’espace public à celle de l’Aire métropolitaine de Lille. Une ou deux thématiques, en rapport avec les programmes de recherche en cours, seront proposées chaque année pour renforcer la cohérence des travaux et faciliter les apports théoriques complémentaires.


Elles doivent permettre d’aborder :la théorie du paysage : Alain Roger, Jean-Marc Besse, Augustin Berque, John Brinckerhoff Jackson…l’apport du paysage pour la fabrique de l’urbain : Sébastien Marot (textes sur le suburbanisme dans Le Visiteur, n°1 et 4), Ariella Masboungi (Penser la ville par le paysage, 2002), André Corboz, Thomas Sieverts…la fabrique de la ville contemporaine et la pensée de l’aménagement : Marcel Roncayolo, Alberto Magnaghi (Le projet local, 2003), Jacques Lucan (Où va la ville aujourd’hui ? 2012), Jacques Donzelot (La ville à trois vitesses), la collection d’ouvrages issus du programme POPSU…la métropole lilloise : publications des chercheurs du LACTH et du laboratoire TVES ; Isabelle Estienne, L’intervention du paysagiste dans la ville (2e partie)…L’usage des dictionnaires spécialisés (Merlin, Choay, Dictionnaire de l’urbanisme…), lexiques, glossaires et autres abécédaires est fortement recommandé.

« Être libre, se faire plaisir, se mainteniren état de curiosité permanente sont les conditions nécessaires pour pouvoir penser »

M. Parreau, mathématicien, ancien doyen et président de l’université de Lille1

Documents

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