Dossier 6 Réseaux dans les sciences et les technologies

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Dossier 6 Réseaux dans les sciences et les technologies

Sommaire

Pour commencerPour en savoir plus… p. 134Équipe écologie p. 135La vie à rallonge p. 136Automédication p. 138Horoscopes, voyants, cartomancie p. 139Les lois de la bioéthique en France p. 140Le principe de précaution p. 143Le protocole de Kyoto p. 143Pour en savoir plus… p. 145Une visite virtuelle dans la Cité de l’espace de Toulouse p. 146Pour en savoir plus… p. 146Les programmes de recherche du CNES p. 147Pour en savoir plus… p. 147Pour en savoir plus… p. 151La page d’accueil du Nouvel Observateur p. 152Pour en savoir plus… p. 155Pour surfer sur la radio… p. 155Pour surfer sur la presse… p. 157La presse magazine p. 157Créer son « webzine » p. 159Pour en savoir plus sur le Net et les NTIC p. 160

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Pour commencer

1 Réfléchissez sur la phrase de R. Descartes et discutez-en.2 Relevez les opinions de vos camarades sur :

a le sens de la recherche scientifique pour l’humanité ;b le nom d’au moins un scientifique français qui a changé le destin de l’humanité ;c les risques éventuels que les sciences et la technologie peuvent comporter.

3 Classez par ordre d’importance les problèmes suivants :a la pollution industrielle …………

b la distribution de la richesse entre pays riches et pays pauvres …………

c les sources d’énergie …………

d la sauvegarde de la santé et des consommateurs …………

e autre …………

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p. 134

Pour en savoir plus…

Pour mieux connaître les instituts de recherche francophones, visitez le site : www.espere.net/France/frresifr.html.


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Équipe écologie

Entrez en jeu !1 Ces recherches vous intéressent-elles ?2 Qu’est-ce que vous aimeriez étudier en particulier ? Pourquoi ?3 Connaissez-vous des institutions de votre pays consacrées à l’étude et à la protection des espèces animales ?

CompréhensionDéfinissez :a la source de ce document ;b sa typologie (publicité, tract, page web…) ;c les domaines de recherche de l’« équipe écologie des oiseaux et mammifères marines » ;d où sont conduites ses recherches ;e le lien entre les Terres australes et antarctiques et la France.

CompréhensionObservez attentivement le document, puis cochez la bonne réponse.1 Ce document est un diagramme histogramme.2 Il traite des espoirs des Français de la durée prévue de leur vie.3 L’espérance de vie moyenne en 2003 est plus élevée pour les femmes les hommes.4 Au début du siècle, les hommes mouraient en moyenne avant après 50 ans.5 Par rapport à 1900, l’espérance de vie en 2003 a augmenté pour les femmes de 29 33 ans.6 L’espérance de vie a augmenté davantage entre les années 1920/1930 1940/1950.

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Nous travaillons à la fois à l’échelle des populations (par des suivis à long terme) et des individus.Notre originalité est d’étudier le comportement alimentaire des individus pour comprendre comment les variations climatiques et océanographiques affectent leurs populations.Notre recherche s’organise autour des thèmes suivants :

• Comment les individus recherchent leur nourriture en fonction de la distribution et de l’abondance des ressources marines ?

• De quelles façons les individus vont investir ces ressources dans la reproduction ?

• Quelles en sont les conséquences pour leurs populations ?

Ainsi, l’objectif général de ce programme est de comprendre comment les changements climatiques affectent les écosystèmes marins.Cette recherche est essentiellement conduite dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), mais aussi plus ponctuellement en milieu tropical, tempéré et arctique.

Individu PopulationOcéan

Environnement

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p. 136

La vie à rallonge

CompréhensionObservez attentivement le document, puis cochez la bonne réponse.1 Ce document est un diagramme histogramme.2 Il traite des espoirs des Français de la durée prévue de leur vie.3 L’espérance de vie moyenne en 2003 est plus élevée pour les femmes les hommes.4 Au début du siècle, les hommes mouraient en moyenne avant après 50 ans.5 Par rapport à 1900, l’espérance de vie en 2003 a augmenté pour les femmes de 29 33 ans.6 L’espérance de vie a augmenté davantage entre les années 1920/1930 1940/1950.


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Automédication

L’automédication découle du savoir personnel ou social qu’ont les individus sur la santé. Les douleurs, fièvres, maux de tête, coups et bleus, les maux de gorges, rhinites allergiques, rhumes et toux sont les problèmes de santé pour lesquels l’automédication est la plus utilisée… avant le recours au médecin s’ils ne disparaissent pas.En janvier 2008, 18 % des Français déclarent souvent pratiquer l’automédication et 53 % déclarent la pratiquer parfois. Les sondages ont montré qu’en France l’automédication augmente avec le niveau de diplôme ; ce sont les femmes qui achètent le plus de médicaments sans ordonnance, surtout pour soigner leurs enfants. Dans les années 2000, l’e-pharmacie (commerce électronique du médicament) s’est développée, répondant, souvent sans aucune garantie, aux besoins de fournir des produits à des prix moindres, souvent dans l’illégalité.Certains médicaments conviennent à une automédication de base, car ils sont adaptés aux soins à faible risque, pourvu que l’information liée au produit soit respectée. L’automédication par la « boîte à pharmacie » est donc admise par les médecins eux-mêmes pour des symptômes peu préoccupants, mais uniquement pour des traitements de courte durée et mono-symptomatiques, comme le précise la notice de tous les médicaments.

Compréhension1 Pour quelles maladies recourt-on généralement à l’automédication ?2 Décrivez les résultats des sondages de 2008 auprès des Français.3 Quels risques présente l’e-pharmacie ?4 À quelles conclusions parvient l’auteur de ce texte ?5 Comment, à votre avis, faut-il utiliser les médicaments ?6 Après avoir lu ce document, donnez une définition du mot automédication.

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Horoscopes, voyants, cartomancie

Les Français ne constituent plus une communauté soudée par des valeurs religieuses communes et par un lien social fort. Toutefois, le besoin d’échange et de transcendance n’a pas disparu. Beaucoup tentent de retrouver un lien spirituel en se tournant vers l’ésotérisme, la voyance, l’astrologie… Entre la religion d’un côté et la science de l’autre, s’étend le domaine vaste et flottant des superstitions. Un sondage d’opinion effectué en 2003 révèle que deux tiers des Français ne s’avouent pas superstitieux. Cependant plus de la moitié (56 %) reconnaissent toucher du bois pour conjurer le sort ! Selon ce sondage, 23 % des Français s’avouent superstitieux, contre 74 % qui déclarent ne pas l’être. Mais ils sont pourtant 55 % à penser que certaines choses portent malheur.

Entrez en jeu !Voilà des superstitions diffusées en France. Existent-elles aussi dans votre pays ? Citez d’autres superstitions que vous connaissez.

Ce qui porte malheur : la couleur verte, passer sous une échelle, mettre le pain à l’envers, ouvrir un parapluie dans une maison, croiser un chat noir, casser un miroir…Ce qui porte bonheur : trouver un trèfle à quatre feuilles, marcher du pied gauche dans un excrément, mettre un fer à cheval devant sa porte, casser du verre blanc, porter une patte de lapin… croiser les doigts et toucher du bois conjurent le mauvais sort !

Entrez en jeu !Vous avez trouvé dans un magazine scientifique une page de publicité de voyants et de médiums. Écrivez une lettre de réclamation au directeur pour avoir publié cette publicité dans son journal, se montrant incohérent avec ses principes éditoriaux.Argumentez vos raisons.


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p. 140

Les lois de la bioéthique en France

199429 juillet : la loi n° 94-653 pose des principes généraux concernant le respect du corps humain, l’étude des caractéristiques génétiques des personnes, la protection de l’espèce humaine et la protection de l’embryon humain. La loi n° 94-654 fixe les conditions du don, de l’utilisation et de la conservation des éléments et produits du corps humain. Elle définit les modalités de la mise en œuvre de l’assistance médicale à la procréation (AMP) et du diagnostic prénatal. Cette dernière garantissait en théorie le respect de tout être humain dès le commencement de sa vie. Elle interdisait la recherche sur l’embryon et le clonage humain. Elle autorisait la congélation des embryons surnuméraires créés dans le cadre de procréation médicalement assistée.

199925 novembre : le conseil d’État présente une proposition au gouvernement afin d’autoriser sous conditions d’un strict encadrement, les recherches médicales et scientifiques sur des embryons humains congelés. Ceci dans le but de « s’engager dans un développement de thérapeutiques susceptibles d’apporter des réponses à des maladies très graves et le plus souvent incurables ».

200222 janvier : révisions des lois de bioéthique. Vote en première lecture d’un nouveau texte par les députés (325 voix pour, 21 contre et 151 abstentions) qui autorise la recherche sur les embryons surnuméraires ainsi que la création d’embryons pour la recherche afin d’évaluer de nouvelles techniques de procréation médicalement assistée et proscrit le clonage thérapeutique.

200328-30 janvier : dans le cadre des révisions des lois de bioéthique, le sénat adopte le projet de loi modifié par rapport à celui voté par l’Assemblée nationale un an auparavant. Ainsi, le clonage thérapeutique et reproductif est interdit, la recherche sur l’embryon est autorisée de manière dérogatoire et provisoire, la création d’embryons pour évaluer des méthodes de procréation assistée est interdite.

Compréhension1 Repérez dans les textes les thèmes de la bioéthique qui

sont concernés.2 Cherchez dans le dictionnaire la définition des termes :

embryon, clonage, procréation assistée.

Entrez en jeu !1 Rédigez un résumé du document en faisant ressortir les

modifications progressives qui concernent la recherche sur les embryons et le clonage.

2 Faites des recherches sur la législation de votre pays au sujet de la recherche sur l’embryon.

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p. 143

Le principe de précaution

Interview à Olivier Godard, directeur de recherche au CNRS membre du comité d’éthique et de précaution de l’INRA.

Label France : M. Godard, pouvez-vous nous expliquer ce que c’est que le « principe de précaution » ?O. Godard : Ce concept, apparu au cours de la dernière décennie, est un outil d’avenir pour nous aider à mieux gérer les risques. En fait, ce principe trouve son origine en Allemagne dans les années 70 ; depuis lors, il a été retenu dans la déclaration de Rio en 1992 et il est entré dans le droit communautaire avec le traité sur l’Union européenne en 1992. Le droit interne français le reconnaît formellement en 1995 à l’occasion d’une loi sur le renforcement de la protection de l’environnement.Label France : En quoi consiste-t-il concrètement ?O. Godard : Pour être précis, je vous cite le texte de loi, qui le définit comme le principe « selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement, à un coût économiquement acceptable ».Label France : Quelles sont les implications opérationnelles de ce principe ?O. Godard : Certains groupes militants et des organisations non gouvernementales (ONG) lui donnent le contenu d’une règle impérative d’abstention : « dans le doute, abstiens-toi » ; l’absence de certitude scientifique sur l’innocuité d’un produit, d’une technique ou d’une activité ferait, à les en croire, obligation aux autorités publiques de ne pas les autoriser ou de les interdire. L’important est alors que l’action risquée engagée soit suivie et contrôlée comme une expérimentation dont on attend des informations précieuses.La reconnaissance précoce des risques requiert des activités de veille et de vigilance et l’écoute des avis scientifiques minoritaires. Enfin, les dispositifs de précaution doivent être conçus de façon à être réversibles en fonction de l’expérience acquise et du progrès des connaissances, pour être soit relâchés soit renforcés.Label France : Comment limiter donc les risques sanitaires et environnementaux ?O. Godard : Les échanges internationaux devront s’étayer sur tout un ensemble d’analyses de cycles de vie des produits alimentaires, de certifications de la gestion environnementale et de procédures de « traçabilité ». Les réseaux commerciaux devront apporter l’information exigée, tout en préservant une approche industrielle de masse. On peut comprendre comment le principe de précaution met aujourd’hui au conditionnel l’équation fondamentale identifiant libre-échange et amélioration du bien-être.

N. B. Adopté dans les pays de l’Union européenne en 1992, ce principe oblige à prendre, en l’absence de certitudes scientifiques et techniques, des mesures visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement.

Compréhension1 De quel type de document s’agit-il ?2 Qui est Olivier Godard ?3 À quelle année remontent ses déclarations ?4 Dans quels documents internationaux le principe de précaution est-il présent ?5 En quoi consiste-t-il ?6 Qu’est-ce que la « traçabilité » ?7 Expliquez la phrase : « le principe de précaution met aujourd’hui au conditionnel l’équation fondamentale identifiant libre-échange

et amélioration du bien-être ».8 Donnez des exemples de traçabilité de produits que vous connaissez.


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p. 143

Le protocole de Kyoto

L’application du protocole de Kyoto

I – Historique et fonctionnement au niveau internationalLa convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, ouverte à la signature lors du sommet de la Terre à Rio en 1992, a engagé la communauté internationale dans la lutte contre l’augmentation de l’effet de serre liée aux activités humaines. La convention fixe notamment l’objectif ultime de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Plus de 185 États ont signé cette convention ainsi que l’Union européenne.Devant l’ampleur du phénomène et la nécessité d’une solide action politique, le protocole de Kyoto, adopté en 1997, a renforcé la contrainte de la convention. Il impose aux pays industrialisés des objectifs contraignants de limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

La France, signataire du protocole, est liée à ses partenaires de l’Union au sein de la « bulle européenne » sur un objectif commun de -8 % d’émissions de GES et a, au sein de cette bulle, un engagement de stabilisation de ses émissions (variation de 0 % des émissions) entre 1990 et 2008-2012.

II – Application du protocole de Kyoto au niveau communautairePar décision du 25 avril 2002, la Communauté européenne a ratifié le protocole de Kyoto et l’a ainsi introduit dans le droit communautaire.Cette directive met en place, dès 2005, un marché européen de quotas d’émissions compatible avec celui de Kyoto, mais qui est situé à un niveau différent. En effet, ce sont les entreprises et non les États qui participent au marché européen.Le système d’échange fonctionne de la manière suivante : à partir de 2005, les installations industrielles intensives en énergie et, donc grandes émettrices de CO2 (installations de combustion ayant une puissance calorifique supérieure à 20 MW, industries des métaux ferreux, du ciment, du verre, de la céramique et du papier), se verront allouer des quotas annuels d’émission de GES dans le cadre des plans nationaux d’allocation des quotas élaborés par chaque État membre. Les entreprises qui ramèneront leurs émissions en deçà des limites fixées pourront revendre leurs quotas excédentaires à d’autres entreprises ou les conserver pour une année ultérieure. À l’inverse, les entreprises qui auront dépassé leurs quotas pourront soit investir dans des technologies de réduction des émissions de CO2, soit acheter sur le marché européen des quotas à concurrence de leurs émissions, selon ce qui leur revient le moins cher. Ainsi, leurs émissions de CO2 pourront être réduites moyennant un coût minimal pour l’économie.

Entrez en jeu !1 Résumez ce texte en quelques lignes.2 Êtes-vous d’accord avec les propos du protocole de Kyoto ?3 Connaissez-vous quelques initiatives mises en place par le gouvernement de votre pays en conformité avec le protocole de Kyoto ?4 Pouvez-vous nommer quelques pays qui n’ont pas signé ce protocole ?

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p. 145


…sur les OGM, vous pouvez consulter les sites : www.ogm.org pour les OGM www.greenpeace.org/france/fr/campagnes/ogm/ contre les OGM


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p. 145

Des OGM pour nourrir la planète

De tout temps, l’agriculture a cherché à augmenter ses rendements. Or, les OGM pourraient représenter un formidable progrès. La solution pour nourrir les 10 milliards d’habitants qui peupleront la Terre en 2050 ? Le doute subsiste.Selon un récent sondage, 63 % des Français ne sont pas d’accord pour encourager l’utilisation de la biotechnologie dans la production de nourriture. Même si les risques pour la santé ne sont pas démontrés, c’est plutôt un sentiment de risque inutile qui prédomine dans l’esprit du public, déjà échaudé par d’autres sagas alimentaires comme la vache folle ou les toxines du poulet.Pourtant, les OGM peuvent présenter une réelle amélioration pour le grand public, et pour les firmes qui les produisent. Les prévisions de la FAO font État d’un doublement de la population pour 2050. Cette augmentation démographique touchera principalement les pays les moins développés. Du fait de cette pression, les surfaces cultivables vont aller en diminuant. Ainsi, l’agriculture devra relever un impressionnant défi : nourrir une population en constante augmentation avec de moins en moins de terres exploitables.Pour les experts de la banque mondiale, seule une seconde révolution verte initiée par les derniers développements du génie génétique permettrait d’assurer au plus grand nombre une sécurité alimentaire acceptable. Augmenter les rendements, obtenir des cultures résistantes aux parasites et ce, quelles que soient les conditions climatiques, n’est-ce pas ce que nous promet le génie génétique ?Mais, au-delà de cette finalité altruiste qui guiderait le développement des OGM à grande échelle, le grand public et les associations écologistes soupçonnent les États de passer outre le principe de précaution, pour se placer dans le trio de tête des nations qui jouent un rôle dans la production des OGM.Si les pays leaders sur les OGM peuvent offrir une perspective de solution à de nombreuses crises alimentaires, ils pourraient, de fait, bénéficier d’un puissant moyen pour soumettre à leurs intérêts les agriculteurs et les pays qui ne disposent pas de ces technologies.Récemment, même la productivité des OGM a été remise en cause par plusieurs études dans les universités américaines : sur 8 200 essais pratiqués en 1998, le rendement du soja transgénique est inférieur de 6 % à celui des plantes classiques.

Entrez en jeu !Faites un résumé oral ou écrit de ce document : thème, idées principales, but de l’article. Dites ensuite quelle est votre opinion à propos du problème soulevé.

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p. 146

Une visite virtuelle dans la Cité de l’espace de Toulouse

Allez sur le site : www.cite-espace.com.


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…sur les réalisations de la technologie francophone.

Le tunnel sous la MancheL’idée de creuser un tunnel sous la Manche fut relancée en 1984 avec une demande conjointe des gouvernements français et anglais. Les deux gouvernements signèrent le 12 février 1986 et ratifièrent en 1987 un traité consacrant le projet de construction.Le tunnel sous la Manche est un tunnel ferroviaire reliant la Grande-Bretagne et la France. Il est long de 50 km, dont 39 km sous la Manche entre Calais et Folkestone. Il fut inauguré le 6 mai 1994.On l’appelle aussi Eurotunnel (du nom de la société franco-britannique qui l’exploite), et les Anglais, parfois, Chunnel (par contraction de Channel Tunnel).La traversée (voitures, autocars, motos, camions), assurée par des navettes ferroviaires, dure environ 35 minutes de quai à quai. Les navettes s’appellent officiellement Shuttle. Le transport ferroviaire des voyageurs sans véhicule est assuré par la ligne Eurostar.Tracé à une profondeur de 45 m sous la mer, le tunnel sous la Manche comprend en fait trois galeries : deux tunnels ferroviaires, un pour chaque sens de circulation, de 7,6 m de diamètre, et une galerie de service, située entre les deux galeries ferroviaires, de 4,8 m de diamètre, dans laquelle circulent des véhicules spéciaux électriques.Ces trois galeries sont reliées entre elles tous les 375 m par des rameaux de communication qui permettent de relier les tunnels ferroviaires au tunnel destiné à l’entretien et aux secours et permettent aussi à l’air de circuler et de diminuer ainsi la pression et la résistance aérodynamique, au passage de trains circulant à 140 km/h (maximum de 160 km/h).Pour des raisons de sécurité, les galeries ferroviaires sont éclairées par 20 000 luminaires et bordées par un trottoir continu, du côté de la galerie de service, pour assurer l’évacuation éventuelle des voyageurs en tout point. Des antennes assurent la continuité des communications radio sol-trains.La construction du tunnel sous la Manche a coûté environ 105 milliards de francs, soit 16 milliards d’euros.Le terminal français du tunnel sous la Manche a été conçu par l’architecte Paul Andreu.Le tunnel sous la Manche est, selon l’American Society of Civil Engineers (l’association américaine des ingénieurs en génie civil), l’une des sept merveilles du monde moderne, mais il est peu photogénique.

Compréhension1 Divisez le texte en paragraphes et donnez-leur un titre.2 Repérez les données suivantes :

a année de l’inauguration ;b longueur sous la Manche ;c durée de la traversée ;d profondeur des lignes ferroviaires ;e coût total ;f nom de l’architecte du terminal français ;g le principal défaut du tunnel.

3 Expliquez les mesures de sécurités mises en place.

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p. 147

Les programmes de recherche du CNES

Visitez le site : www.cnes.fr/web/CNES-fr/7089-index-alphabetique-des-programmes.php.


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L’épopée du ConcordeVisitez le sitewww.ina.fr/sciences-et-techniques/espace/dossier/217/l-epopee-du-concorde.20090331.CAF96056053.non.fr.html.Regardez la vidéo du premier vol du Concorde et lisez les textes de la page web.1 Prenez des notes pour chacun de ces documents.2 En vous aidant des notes, présentez oralement le Concorde et son histoire.

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Posté le : 15 janvier 2006 20h46 Sujet du message : réalité affligeante

•Les voitures gaspillent ?•Tant mieux, on vend plus de pétrole comme ça…•Les voitures polluent ?•Tant mieux, on va vendre des pots catalytiques !•Les pots catalytiques balancent du platine et autres métaux lourds à tous

les vents ?•Le marché du cancer a de l’avenir, donc…•Les voitures se perfectionnent ?•Ah, ben, si on veut moins polluer, faut des trucs compliqués et de l’essence

de qualité, monsieur, tout ça coûte cher, monsieur…•Le nucléaire pollue ?•Tant mieux, on fait payer la dépollution !•Et le nucléaire, on pourrait en sortir ?•Ah, ben, y’a pas vraiment de solution viable entre l’éolien, le solaire et

le thermique, on peut pas faire autrement, pensez, si on pouvait, y’a longtemps qu’on l’aurait fait !

•Et le solaire, dis, ça a pas l’air mal le solaire, hein ?•Pensez donc, ça coûte très cher le silicium, monsieur ! Et puis y’a pas de

soleil en France…•Et pourquoi on a arrêté le thermique ?•Bah, ça pollue bocou bocou, vous voyez pas comment ça fume noir ?•Et puis, y’a plus de charbon chez nous, mon bon monsieur, faut l’acheter

en Pologne, ça coûte cher l’importation…

Beaucoup de gens de bonne foi se contentent de recracher des lieux communs entendus à la télé ou lus dans Science et vie (revue réservée à l’élite des bien-pensants toutefois), au lieu d’aller chercher l’information et la connaissance où elles se cachent vraiment.Le cercle est ainsi pérennisé sans fin…Mais à la fin, qui vous a déjà sérieusement parlé de biomasse, d’énergie du vide, de plasma, de stirling… ??

YeyeHabitant de la Terre

Inscrit le : 09 jan 2006Messages : 28Localisation : Lotharingie inférieure

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Entrez en jeu !1 Répondez à ce message.2 Jeu de rôle. Vous participez à un débat télévisé sur le problème de l’énergie. D’un côté, il y a ceux qui sont pour l’énergie nucléaire,

de l’autre ceux qui sont favorables aux énergies douces. Formez deux équipes et prenez la parole pour présenter et défendre votre opinion.

Pour approfondir ces sujets, voici quelques sites intéressants :www.ecologie.gouv.frwww.notre-planete.infowww.wwf.frwww.greenpeace.org.

Si vous voulez poser des questions ou participer à des discussions scientifiques, écrivez au forum de : www.sur-la-toile.com.

Compréhension1 De quel genre de document s’agit-il ? Qui a écrit ce message ?2 L’auteur du message est-il contre les ER ? Justifiez votre réponse.3 Le ton du message est provocateur. Sur quoi porte la provocation ?4 Le message s’achève par une accusation. Laquelle ?

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La page d’accueil du Nouvel Observateur

1 Allez sur le site http://permanent.nouvelobs.com et analysez la page d’accueil du Nouvel Observateur, journal permanent, et répondez aux questions.a Comment est structurée la page d’accueil de ce journal ?b Quelles sont les rubriques du journal ?c De quoi traitent les articles d’ aujourd’hui ?d Y a-t-il la possibilité d’approfondir ces nouvelles dans d’autres documents ou d’une autre façon (photos, forum,

blog, chats, sondages en ligne, vidéo, débat…) ?2 Choisissez un article et suivez le parcours d’approfondissement proposé dans la page d’accueil : combien de supports

avez-vous utilisés ? Lesquels ?

Les médiasLes médias occupent une place de choix, qui ne cesse de progresser, dans la vie des Français, puisqu’ils consacrent chaque jour pas moins de 3 heures 1/4 à la télévision comme à la radio. Les quotidiens sont certes moins bien lotis avec une demi-heure en moyenne, alors que le temps consacré à Internet ne cesse de progresser avec 6 heures 47’ par semaine. Sur le plan économique aussi, les médias constituent une activité importante, avec un chiffre d’affaires de plus de 11 milliards d’euros pour la presse écrite, de 5,5 milliards d’euros pour la télévision et pas moins d’un milliard d’euros pour la radio.Traditionnellement animés par de très nombreuses entreprises éditrices, les médias ont connu, à l’image de la plupart des autres pays européens, un fort mouvement de rachats, de fusions et de développements. Qu’il s’agisse de télévision, de radio, de quotidiens ou de magazines, quelques groupes seulement interviennent désormais sur plusieurs médias simultanément et contrôlent de fait la diffusion de l’information et la communication. C’est ce qu’on appelle la « concentration » des titres, au grand dam de la pluralité de l’information.Les médias qui sont apparus (Internet), ou qui se sont restructurés et fortement développés au cours des deux dernières décennies, manifestent tous la même propension à s’adresser à des publics de plus en plus spécifiques. On assiste à un véritable phénomène de segmentation. D’abord initié par la presse magazine, le mouvement a gagné les radios, telles les radios musicales (jazz, classique, adolescents, etc.), la télévision au travers des « bouquets » (fans des séries, du suspens, de cinéma classique), sans oublier Internet, où les sites personnalisent sans cesse leur offre.Si les médias généralistes doivent coller au plus près des goûts et des caractéristiques nationales, voire locales, il n’en va plus de même pour les médias thématiques ou s’adressant à un segment de public précis. Là, moyennant des adaptations nationales, un mouvement d’internationalisation s’est engagé avec force, touchant surtout aujourd’hui la presse magazine, mais aussi les chaînes spécialisées (telles que Planète, Eurosport, etc.), des émissions ou des programmes (tels que les séries, les jeux, les émissions de téléréalité). C’est l’ère des « format » tout prêts, qui ne coûtent pas trop cher, faciles à être adaptés. Ils entraînent tout de même une homogénéisation des goûts, une culture de plus en plus marquée par les nécessités commerciales et d’audience. Internet, de son côté, a depuis son origine un caractère international auquel sont particulièrement sensibles ses utilisateurs.Autre tendance de relief : la montée de l’abonnement et des besoins de publicités.D’une manière progressive, la presse magazine, mais aussi quotidienne, la télévision par câble et par satellite ont mis l’accent, avec un certain succès, sur l’abonnement. Nombre de services Internet, d’abord gratuits, faute de rémunération suffisante par la publicité, tentent à leur tour de faire rémunérer leur consultation.

Compréhension1 Repérez dans le texte les tendances qui ont changé le panorama des médias français et expliquez à quoi elles tiennent.2 Quelles sont les conséquences de ces transformations ?

Visitez le site des médias www.portail-media.com.


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Visitez les sites de quelques émissions télé :Envoyé spécial www.france2.fr/Téléfoot http://videos.tf1.fr/telefoot/Escapades www.france5.fr/escapades/ Pour votre Entrez en jeu ! sur la radio, visitez ce site : www.comfm.com.

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Pour surfer sur la radio

Entrez en jeu !Visitez le site www.rtl.fr de la radio RTL.1 Lancez l’écoute d’une nouvelle qui vous intéresse.2 Écoutez deux fois en prenant des notes.3 Rapportez à la classe la nouvelle que vous avez analysée.4 Faites la revue de presse des infos d’aujourd’hui, selon leur ordre de présentation.5 Cherchez la nouvelle la plus incroyable, en surfant sur www.radio-france.fr.

Sondage sur la radioLa radio, quand ?Pics d’audience de la radio en France, dans la journée :entre 7h et 9 h – informationsentre 17h et 18 h – stations généralistesLa radio, quoi ?Ce que les Français (de 15 ans et plus) déclarent écouter à la radio :musique 62 %information 55 %jeux et météo 24 %émissions interactives 18 %sport et culture 12 %

Vous pouvez aussi faire le tour du monde en écoutant des radios francophones sur le site : www.lehman.cuny.edu/deanhum/langlit/french/presets.html.


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Pour surfer sur la presse

Pour trouver en ligne toute la presse française et francophone visitez les sites :http://francaisenligne.free.fr/lire/presse.phpwww.un.org/depts/OHRM/sds/lcp/French/pressefranco.html

Pour l’Entrez en jeu ! concernant Lire la « une », profitez de ces renseignements.Bandeau : gros titre au-dessus de la manchette.Manchette : titre du journal, prix, date et numéro, état-civil du journal… ces renseignements sont complétés par un « placard administratif » en pages intérieures.Oreilles : à droite et à gauche de la manchette. Souvent un titre encadré renvoyant en page intérieure ou une publicité.Tribune : le ou les gros titres.Sous-tribunes : emplacements sous la tribune, occupés par des éditoriaux, des débuts d’articles, des illustrations.Ventre (ou milieu de page) : emplacement souvent illustré, ou occupé par un article important.Rez-de-chaussée (ou pied de page) : diversement utilisé. Parfois des articles de commentaires.Cheval : en bas à droite, un article qui continue en page intérieure. Le Monde publie chaque jour un « cheval culturel » qui débute à cet emplacement.

À votre avis, quelles sont les parties de la « une » où figurent les informations qu’on veut mettre en avant ?

Pour être toujours branchés sur l’actualité, visitez le site de l’agence France Presse : www.afp.com.Apprenez à comparer ses informations avec celles données par l’agence de presse de votre pays.

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Dossier

p. 157

La presse magazine

Les magazines grand public constituent une sorte de spécialité française. Leur vente (plusieurs milliers d’exemplaires) est en continuelle progression avec l’apparition chaque année de plusieurs centaines de nouveaux titres. Si dans un premier temps ils étaient plutôt hebdomadaires, généralistes ou traitaient des domaines assez larges, ils sont devenus majoritairement mensuels, développant des contenus aux thèmes toujours plus précis. Dans les titres dits « à pôles d’intérêt », les diffusions dépassent rarement quelques dizaines de milliers d’exemplaires, ce qui n’empêche pas les grands hebdomadaires de télévision ou les féminins populaires d’atteindre ou de dépasser les deux millions d’exemplaires. Au cours des vingt dernières années, leur vente globale a progressé de quelque 65 %. Il s’agit principalement de presse de télévision, de journaux féminins, de magazines d’actualité, de presse économique, de presse générationnelle (jeune et senior), et enfin de presse à pôles d’intérêts (loisirs, découverte, activités, hobbies, etc.).

Entrez en jeu !1 À l’aide d’un dictionnaire donnez la définition de ces mots : hebdomadaire, mensuel, magazine, revue.2 Quels magazines préférez-vous ? Pourquoi ?3 Quels sont les avantages de la lecture d’un magazine par rapport à celle d’un quotidien ?


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Dossier

La confiance des Français dans les médias

Enquête réalisée les 26 et 27 janvier 2005 pour Le Point et La Croix auprès d’un échantillon national de 1 000 personnes représentatif de l’ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogées à leur domicile.

Question 1 Vous suivez les nouvelles données par les moyens d’information (presse, radio, télévision) avec un intérêt- grand 72- faible 27- sans opinion 1

Question 2 En général, à propos des nouvelles que vous lisez dans un journal, vous vous dites- qu’elles se sont passées vraiment comme le journal les raconte 48- qu’elles ne se sont pas passées vraiment comme le journal les raconte 49- sans opinion 3

Question 3 À propos des nouvelles que vous entendez à la radio, vous vous dites plutôt- qu’elles se sont passées vraiment comme la radio les raconte 53- qu’elles ne se sont pas passées vraiment comme la radio les raconte 43- sans opinion 4

Question 4 Pour les nouvelles que vous voyez à la télévision, vous vous dites plutôt- qu’elles se sont passées vraiment comme la télévision les montre 45- qu’elles ne se sont pas passées comme la télévision les montre 54- sans opinion 1

Question 5 À propos des nouvelles que vous lisez sur Internet, vous vous dites plutôt- qu’elles se sont passées vraiment comme Internet les montre 23- qu’elles ne se sont pas passées comme Internet les montre 20- sans opinion 57

Compréhension1 Quels sont les grands thèmes de ce sondage ?2 Par qui et pour qui a-t-il été réalisé ? Quand ?3 À propos de la crédibilité des médias, lequel jouit le plus de la confiance

des Français ?4 Pour quel média la confiance des Français est très partagée ?5 À quel média les Français font-ils le moins confiance ?

Entrez en jeu !Répondez vous-mêmes aux questions du sondage, puis discutez en classe des réponses que vous avez obtenues.

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Dossier

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Créer son « webzine »

Aimeriez-vous créer gratuitement et en cinq clics votre propre « webzine » (magazine en ligne) ? Visitez ces sites :http://madmagz.com/frhttp://bonsplansduweb.over-blog.net/article-creer-son-webzine-ou-magazine-virtuel-90671092.html


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Dossier

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Pour en savoir plus sur le net et les NTIC

Technologies nomadesInternet sera mobile ou ne sera pas, prétendaient les pionniers de ce réseau.Aujourd’hui, les machines d’accès aux données et aux services se miniaturisent et se diversifient. Les jeunes consommateurs se prennent au jeu et les constructeurs multiplient les offres : 5 millions de Français ont déjà renoncé au téléphone fixe…« Où es-tu ? » Déclinée dans toutes les langues de la planète, cette question reste la première posée à l’autre bout du téléphone portable, celui où se trouvent aujourd’hui plus de 40 millions de Français. « Je suis à la gare » (variantes : « en bas de chez toi, au marché… ») : la réponse aujourd’hui peut aussi se présenter sous la forme d’une photo numérique… et ainsi remettre en cause la facilité d’arrangement avec la vérité qu’offre la téléphonie mobile par rapport à la ligne fixe ! Ce sont les MMS, les messages multimédias associant texte, image et son, que les opérateurs européens lancent à grand renfort de campagne publicitaire, afin de convaincre les usagers, notamment les jeunes, d’acquérir les nouveaux téléphones/appareils photo mis sur le marché.Des informations brèves (résultats sportifs, météo…) peuvent également transiter par ce canal. Le téléphone sert donc de moins en moins à téléphoner, il est devenu un véritable média ! Ainsi les SMS, ou textos, ou mini-messages, sont sur le point de dépasser la téléphonie classique, créant au passage un nouveau langage peu prisé par l’Académie française. Quant aux SMS+, ils sont devenus la coqueluche de la télévision, et autres inventeurs de jeux interactifs : pour 1,50 euro en moyenne (en plus de l’appel), le public est amené à voter pour une jeune chanteuse, à participer à un tirage au sort, à donner le nom du dossard 10 d’une équipe de football, etc. Cette industrie extrêmement lucrative aurait généré plus de 43 millions d’euros de janvier à septembre 2003. Les trois opérateurs français (Orange, Bouygues et SFR) se partagent donc les bénéfices, alors que les consommateurs sont dépassés par l’invasion de ces nouvelles pratiques. Si le téléchargement de sonneries et de jeux est, là aussi, entré dans les mœurs d’un jeune public peu craintif devant les manipulations technologiques (64 % des Français entre 11 et 19 ans ont téléchargé une sonnerie, plus de 50 % un logo ou un message de répondeur), d’autres services ont plus de mal à s’installer, en raison notamment des coûts associés, mais aussi des difficultés d’harmonisation des réseaux. Reste la multiplication des offres de service sur la téléphonie mobile (trouver un taxi, un restaurant, des horaires de transports en commun…). La SNCF, par exemple, lance un service pilote d’abonnement à un service donnant les retards éventuels des trains sur certaines lignes. Des écoles ou des universités se tournent également vers le portable pour prévenir du succès à un concours ou à un examen. Tous les chiffres le montrent : à l’échelle des pays les plus développés, le marché de la téléphonie mobile est parvenu à maturité : il importe maintenant de le dynamiser. D’où une surenchère de technologies, d’appareils à fonctionnalités nombreuses, d’offres marketing. Le téléphone portable tend à devenir un mode de vie à part entière, voire un nouveau gestionnaire de vie.

Compréhension1 Situez le document : nature, thème, source.2 Pourquoi affirme-t-on que le téléphone est un véritable média ?3 Citez quelques services offerts via le téléphone portable.4 Expliquez ce que sont les MMS, les SMS, les SMS+.5 Face à la multiplication des services et des fonctionnalités des

appareils, quelle est l’attitude des consommateurs ? Et celle des jeunes en particulier ?

Entrez en jeu !1 Commentez l’affirmation suivante : « Le téléphone

portable tend à devenir un mode de vie à part entière, voire un nouveau gestionnaire de vie ».

2 Écrivez un résumé du document en 150 mots environ.Pour découvrir l’actualité d’Internet, visitez les sites :www.internet.gouv.frwww.journaldunet.com

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Dossier 6 Réseaux dans les sciences et les technologies