INFOMURATBulletin d’information municipal trimestriel

www.murat.fr

RÉPONSE À LA QUESTION DU N°91 : (Quel était le nom du ruisseau qui traversait Murat ?)

Jusqu'au XIXème siècle, il n'existait en ville aucun réseau d'assai-nissement. Le Boital (aussi appelé ruisseau de Vidouane) faisait office de collecteur. Il pénétrait en ville depuis le haut de la rue de Lavergne, traversait le Planol, la place de la Boucherie et res-sortait place du Balat. Il faut imaginer la place Gandilhon Gens d'Armes, cernée à l'époque par les étals de bouchers, avec en son centre un abattoir où l'on tuait (jusqu'en 1848) quelque 30 bêtes par jour, les eaux souillées et le sang charriés dans un égout, en partie à ciel ouvert, qui débouchait dans la prairie des Breuils. Le

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DOSSIER : Un loup dans la Maison de la faune n°92

Avril 2019

Responsable de rédaction :Christian Pichot-DuclosComité de rédaction : Christian Pichot-Duclos, Laurette Cadot, Françoise Di Lenardi, Jacques Esbrat, Isaure Mazard.

Cinéma de Murat - L’Arvernewww.murat.fr Ville de Murat

SOMMAIRE n°92page 3 Editorial

page 8 Evénements en images

page 10 HTC : SCOT

page 7 Christian Weber

page 11 Infos pratiques : plan canicule

page 12 Croix de Jérusalem

page 4 Un loup à Murat

page 6 PLU

page 9 Photo-club

[ED I TO R IAL]

Jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale, le loup était le pré-dateur le plus commun de nos régions et la toponymie atteste de sa présence dans nos campagnes : le Trou du Loup, Saint-Loup, la Table aux loups, Védrines-Saint-Loup… Les fantasmes qui s’attachent à cet

animal mythique (et qui ressurgissent à chaque actualité de sa réapparition) n’ont fait, depuis toujours, que renforcer le désir de pouvoir le présenter dans notre musée animalier. L’existence d’un taxidermiste de talent sur notre territoire était une raison supplémentaire de croire possible la réalisation d’un projet qui va se concrétiser dans les prochains mois. Un loup dans la Maison de la faune : c’est le dossier principal d’Info-Murat.

Le 20 février, à la cathédrale de Brême, deux gerbes tricolores venues de France (celle de la commune et celle de l’association des dépor-tés) témoignaient de l’estime portée par les Muratais à un homme que les méandres de l’Histoire avaient conduit jusqu’à notre petite ville d’Auvergne. Le bulletin municipal rend un dernier hommage à Christian Weber, Président du Parlement de Brême, dont personne ici n’a oublié l’intervention officielle au Pont de Notre-Dame, en juin 2014. Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) et le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) sont deux documents en cours d’élaboration à deux échelles différentes : le PLU entrepris par la ville dans le périmètre de la commune nouvelle, le SCOT, engagé par Hautes Terres et Saint-Flour Communautés dans un vaste territoire de l’Est Cantal. Info-Murat fait le point sur le déroulement des procédures d’établisse-ment de ces documents complémentaires de planification des espaces. L’évolution technologique, de l’argentique au numérique, a profondément bouleversé l’univers de la photographie. Mais la même passion des amateurs et des professionnels demeure intacte : l’essentiel reste la singularité du regard qu’ils posent sur le monde qui les entoure. Le Club-Photo de Murat a été créé récem-ment mais a déjà exposé son travail à la Maison de la faune, à la Médiathèque, à la Maison des services. C’est l’association invitée de ce 92ème numéro du bulletin municipal. Même Marguerite de Valois (la future reine Margot) est venue à Murat faire ses dévotions à Notre-Dame-des-Oliviers. Info-Murat évoque dans sa partie histo-rique un culte marial très ancien dont la ferveur et le rayonnement ont été considé-rables. Il est difficile d’en prendre la juste mesure car l’attachement des Muratais à cette tradition est devenu, au fil du temps, plus patrimonial que religieux, même si en 1978, le centenaire du couronnement de la Vierge, réunissait encore à Murat près de 2000 pèlerins.Comité de rédaction : Christian Pichot-

Duclos, Laurette Cadot, Françoise Di Lenardi, Jacques Esbrat, Isaure Mazard.

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SOMMAIRE n°92

page 8 Evénements en images

page 9 Photo-club

[DOSSIER]

Depuis toujours, le loup a occupé une place à part dans l’imaginaire des

hommes, de Romulus et Re-mus au Roman de Renart, du Petit Chaperon rouge à la chanson de Serge Reggiani, jusqu’au mythe ultime du loup-garou, fantasme qui n’est pas resté seulement littéraire. Dans leur ouvrage « Le Cantal inso-lite », paru aux éditions de la Flandonnière, Pierre et Pascale Moulier évoquent un cas de lycanthropie répertorié dans le Cantal, près d’Apchon en 1588, relaté dans le très sérieux rap-port d’un juge du Comté de Bourgogne, dont la femme incriminée aurait été brûlée à Riom-ès-Montagnes… C’est dire si les relations que nous entretenons avec cet animal sont anciennes et complexes. A l’aube des temps, l’un d’entre eux a pourtant quitté sa meute pour lier son destin à celui des hommes et devenir le premier de leurs plus fidèles compa-gnons. Les autres, libres et sau-vages, entre méfiance et fasci-nation, ont continué à cohabiter avec des humains de plus en plus nombreux, de plus en plus voraces en gibier comme en espace. La confrontation entre

les deux espèces allait devenir inéluctable, forcément inégale. Si l’homme est un loup pour l’homme, il le fut surtout pour le loup. La peur et la détesta-tion du prédateur de nos forêts atteindront leur paroxysme avec la Bête du Gévaudan dont la chronique, entre 1764 et 1767, rapporte une centaine d’attaques mortelles (dont cer-taines menées en Margeride cantalienne) et vont provoquer sa traque systématique (bat-tues, fosses, pièges, poison…). Le développement des armes à feu et l’octroi de primes inci-tatives aboutiront en France à l’éradication de l’espèce au début du XXème siècle. Dans le Cantal, le dernier loup aurait été abattu à Saint-Jacques-des-Blats (Blats, selon cer-taines sources, dériverait du mot celte blez qui désigne les loups) au début des années 30.

L’idée d’exposer dans la Mai-son de la faune cet animal emblématique est sûrement aussi ancienne que le musée lui-même. Une première ten-tative a échoué en 1997. Le 9 octobre de cette année-là, un loup est percuté par un véhicule sur la nationale 122 à hauteur de Laveissière, le même certainement qui avait été observé dans les Monts du Cantal en 1996 puis filmé par un amateur en janvier et en juillet 1997. L’animal n’avait pu être naturalisé car sa dépouille était trop abîmée. La présence récente sur notre territoire d’un taxidermiste (voir encadré en bas de la page 5) a rendu plus crédible l’espoir de présenter un spécimen de cette espèce dans l’enceinte de la Maison de la faune. C’est un autre acci-dent de la circulation survenu dans le Var qui va permettre de

Un loup dans la Maison de la faune

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«J’immortalise un instant d’Histoire » telle est la de-vise et la fierté de Jordi Soler. Né à Barcelone il y a 50 ans, cet Espagnol s'engage dans la taxidermie à 25 ans. Il ex-

pose pour la première fois à la mairie d'Arles en 2004 et s'installe en France en 2010 à Nîmes, avant d'ouvrir en 2016 trois ateliers (tannerie, taxidermie et ostéologie) à Neussargues où il crée 3 emplois. Il travaille pour des musées et des particuliers dans toute l'Europe et au-delà. Animaux reconstitués, maro-quinerie, tapisserie, et objets de décoration font partie de son savoir-faire issu

de son expérience en France et en Espagne. Il est l'un des partenaires incontournables de la Maison de la faune, il assure l'entretien et la restauration des animaux exposés. Il a redonné l'apparence de la vie à une lionne, une girafe de 6 mètres de haut, un taureau de Camargue, un rhinocéros ou un crocodile, alors, naturaliser un loup pour la Maison de la faune ne lui a pas fait peur...

Maison Soler31 rue de la passerelle 15170 NEUSSARGUES - MOISSAC

Email : tanneriesoler@gmail.comTéléphone : 06 71 62 36 58 - 04 71 23 26 93

Jordi Soler : redonner vie aux animaux

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concrétiser le projet muratais : en novembre 2014 le cadavre d’un loup est retrouvé sur la bande d’arrêt d’urgence de l’au-toroute à hauteur de Mandelieu. La dépouille, après analyse, sera congelée et conservée par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage du Var qui acceptera, à la demande du maire de Murat, de la remettre au taxidermiste Jordi Soler, qui après décongélation, estimera possible la naturalisation de l’animal. Les réglementations en ce domaine sont drastiques, surtout lorsqu’il s’agit d’une es-pèce protégée (c’est le cas du loup depuis une convention eu-ropéenne de 1979) : il a fallu ob-tenir de multiples autorisations préfectorales (transport, déten-tion, naturalisation et exposition)

pour mener à bien cette opéra-tion engagée il y a plus d’un an et dont une nouvelle phase de réalisation est en cours. Les techniques de la taxider-mie ont beaucoup changé au cours du temps : on est loin de l'armature de fil de fer et du rem-bourrage en paille. Aujourd'hui, seule la peau sert d'enveloppe à un mannequin en polyuréthane réalisé aux dimensions exactes de l'animal, et les os peuvent être utilisés à reconstituer un squelette à des fins pédago-giques. C'est le choix qui a été fait pour l'exposition prochaine du loup à la Maison de la faune. Celle-ci devrait être visible par le public au plus tard pour l'ou-verture de la saison touristique 2019. La Maison de la faune cherche

aussi à enrichir ses collections avec un autre prédateur, jadis abondant dans nos rivières et qui a subi, au début du siècle, le même sort que le loup. La loutre (protégée depuis 1972, car très recherchée pour sa fourrure) recolonise peu à peu les cours d'eau de notre département (sa réapparition est observée depuis 1990 dans le bassin de l'Alagnon).

Peau et partie supérieure du crâne de l'animal avant naturalisation

Plan Local d'Urbanisme : du diagnostic au PADD

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Après avoir établi le diagnostic de ter-ritoire et défini les enjeux au cours de l’année 2018, les réflexions sur le PLU ont été consacrées ces der-

niers mois à la déclinaison des axes et objec-tifs pour le développement du territoire afin de construire le Projet d’Aménagement et de Dé-veloppement Durables (PADD).

Véritable clef de voûte du dossier du Plan Lo-cal d’Urbanisme, le PADD est le cadre de réfé-rence et le guide nécessaire à la conduite des opérations d’aménagement qui répondent aux besoins et aux enjeux de la commune. Il s’ins-crit dans une volonté de prendre en compte la nouvelle dimension communale, afin de propo-ser un projet d’aménagement et de développe-ment global à l’échelle du territoire, respectueux des spécificités de chacun et complémentaire.

Ce projet communal s’organise autour d’une ambition « inverser les tendances dé-mographiques actuelles en favorisant l’accueil de nouvelles populations » et de trois orientations stratégiques : Une vocation résidentielle à renforcer (concentrer le dévelop-pement résidentiel sur la ville, diversifier l'offre de logements, conduire une politique d'aména-gement urbain qualitative en lien avec le label "Petites Cités de Caractère"). Une vocation économique et touristique à conforter (affirmer la position de la ville comme pôle structurant de son bassin de vie, affirmer la position tou-ristique du territoire en misant sur un tourisme vert des quatre saisons). Un cadre de vie ex-ceptionnel à conserver (préserver l'activité agri-cole, préserver et mettre en valeur les espaces naturels et les continuités écologiques, assurer une gestion durable des ressources naturelles, intégrer la gestion des risques dans les choix d'aménagement).

Dans le cadre du dispositif de concertation et de communication mis en place par la commune, il existe un outil numérique de concertation, via le site internet de la ville (https://www.murat.fr/plu---reglements-murat-cantal_fr.html). D’autre part, une première réunion publique, animée par le bureau d’études CAMPUS, s’est tenue le 24 octobre dernier. Son objectif était avant tout de présenter la démarche du PLU, les prin-cipaux enjeux du diagnostic ainsi que les outils de concertation à la disposition du public.

Une seconde réunion publique devrait se dé-rouler avant l’été afin de présenter le projet de plan de zonage du PLU ainsi que les prin-cipales règles applicables. Le projet définitif sera soumis à la consultation des personnes publiques associées (chambres consulaires, département, Etat, etc.) puis à une enquête publique avant d’être approuvé définitivement par le Conseil municipal.

Une erreur s'est glissée dans le numéro précédent d'Info-Murat concernant la souscription de la Fondation du patrimoine pour la restauration de la toiture de la collégiale (page 11, adresse obso-lète). Il faut adresser les dons et le bulletin de souscription à la nouvelle adresse de la Fondation : Fondation du patrimoine 13 Rue Maréchal Foch, 63000 Clermont-Ferrand

ERRATUM

agendaAVRIL

MAR 09 - 20h30 - CinémaCiné-rencontre "Le reflet et l'écho" en présence de la réalisatrice

MER 10 - 9h30 - MédiathèqueAtelier découverte de la Langue des Signes Française - à partir de 6 ans (2h)

VEN 12 - 17h30 - Salle polyvalente"Histoires de signes" spectacle bilingue français-LSF, par la Cie Les Singuliers associés - 6 à 10 ans - gratuit

DIM 28 - Tte la journée3ème Journée Nationale des Véhi-cules d'Epoque : plus de 400 au-tos, motos et camions de collec-tion, bourse à la halle, tombola

MAI

MER 1er - 15h - La HalleBal du printemps - buvette - En-trée 2 €

SAM 11 - 10h - Médiathèque"Les collectages musicaux dans la région de Murat" par Patrick Bec du Comité Départemental de Musiques et Danses Tradition-nelles - Gratuit (2h)

SAM 11 - 20h30 - La HalleConcert dans le cadre du projet du LEP "Murathènes" avec le groupe Traucaterme

MAR 21 - 20h30 - CinémaConférence de Pascale Moulier sur les Monts du Cantal vus par les peintres - gratuit

JUIN

DIM 2 - La HalleConcert de la chorale "l'Echo des pavanes" - Musique Renaissance et costumes d'époque - Prix libre

JEU 20 - 20h30 - GymnaseComédie musicale "Loreleï" de Nicolas Saunière - 50 choristes de Murat et Saint-Flour

JUILLETDu 5 au 7 - place du BalatFête de la Saint-Pierre

Christian Weber :un ami allemand

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70 ans après la déportation des 103 Muratais, il fut le premier officiel allemand à participer aux céré-monies du souvenir de cette tragédie. Son al-

locution au Pont Notre-Dame, devant les familles de ceux qui avaient été rassemblés en ces lieux avant d’être dépor-tés en Allemagne, fut un moment rare, poignant, historique. Cette démarche courageuse était due à son initiative : Chris-tian Weber, Président du Parlement de Brême (39 des 75 victimes de Murat ont disparu dans les camps des alentours de cette grande ville d’Allemagne), avait entrepris dans son pays un sincère travail de mémoire lié aux atrocités commises par les nazis à l’encontre des populations européennes pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette action de réconciliation qu’il menait sans relâche, en collabo-ration avec la France, les Pays-Bas, la Pologne ou l’Etat d’Israël, était l’une des grandes préoccupations de son engagement politique.

En novembre 2015, un an après sa venue à Murat, c’est à ce titre qu’il rece-

vait au Parlement de Brême, à l’occasion de l’inauguration du mémorial du Bunker Valen-tin, les familles de Français, de Néerlandais, de Polonais (les Muratais étaient de loin les plus nombreux), victimes du système concentrationnaire organisé par le régime nazi autour de sa ville. Au cours d’une cérémonie empreinte de solennité et d’émotion, il avait pris soin, dans son discours, de nommer chacune d’entre elles avant d’aller saluer, personnellement, les enfants et petits-enfants de ces déportés des camps de la mort, dont si peu sont revenus. Christian Weber ne reviendra plus à Murat. C’était pourtant son souhait. Les invitations officielles étaient d’ail-leurs déjà lancées pour le 75ème anniversaire des journées des 12 et 24 juin, prévu d’être célébré le premier samedi de l’été prochain. Christian Weber est décédé à 72 ans des suites d’une longue maladie, le 12 février dernier, dans la ville de Brême dont il fut le Président du Parlement pendant 20 ans.

(voir aussi Info-Murat n°73 de Juillet 2014 et Info-Murat n°79 de Janvier 2016)

[EVENEMENTS] Ces derniers mois...

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Travaux rue Justin Vigier et de la Coustoune

Les travaux de réhabilitation des réseaux d’eaux pluviales et d’eaux usées des rues Justin Vigier et de la Coustoune viennent de se termi-ner. L’ensemble du revêtement (rue de la Coustoune et le tronçon de la boulangerie à la maison de santé rue Justin Vigier) sera réalisé au cours du printemps. Quant au revêtement de la chaussée compris de la maison de santé jusqu’à la RN 122, il sera finalisé cet automne, suivant les nouveaux critères d'aménagement de l'espace public définis par la paysagiste, Elsa Guivarc'h.

L’Arverne, un cinéma de proximité qui bouge !

Tout premier ciné-bal, ciné-ateliers (tissage, peinture de lumière) et ciné-goûters pour les enfants et adolescents, ciné-rencontres pour toute la famille, printemps du documentaire, conférences et ciné-concert, sans oublier la programmation quotidienne, le premier trimestre 2019 a démarré fort pour le cinéma qui compte à ce jour 2254 entrées. Prochaine date à retenir : Mardi 9 Avril à 20h30 ciné-rencontre avec la réalisatrice du film « Le reflet et l’écho ».

Maisons fleuries

Récompenses du concours des Maisons fleuries pour l'année 2018. Catégorie « Jardins » : M. et Mme Rouchez Jean-Marie (1er prix), M. et Mme Gras Alain, (2ème prix) et M. et Mme Marliat Claude (3ème prix) ; Catégorie « Commerces » : Mme Amilhaud Marie (1er), M. Besse Valéry (2ème) et M. Chelly Mickaël (3ème); Catégorie « Fenêtres et Balcons » : M. et Mme Torossian Max (1er), M. et Mme Meyniel Raymond (2ème) et Mlle Roux Patricia (3ème).

Hibernarock

Un Voyou doux comme un agneau en première partie et les trois français d’Evergreen qui ont franchi la Manche pour venir se produire à Murat en clôture de spectacle, tel était le programme du concert Hibernarock à la halle. 130 personnes sont ainsi venues profiter des sonorités électro pop de ces deux groupes dont la renommée est en pleine progression. 60 collégiens muratais ont également rencontré Brice Miclet, qui leur a présenté le procédé du sample (extrait sonore préexistant réutilisé en Hip-Hop pour créer un nouvel ensemble musical).

La page des

associations

Le Photo-club Bonne-vie a été créé en septembre 2016 dans le but de partager des connaissances entre adhérents. Chaque membre du Club

possède ne serait-ce qu’un petit savoir dans le domaine de la photographie, que ce soit le fonc-tionnement d’un appareil, ses réglages, l’utilisa-tion des différents types d’objectifs, les logiciels de traitement de l’image et de retouche, ou des spécialités photographiques, comme la macro-photographie. Nous ne sommes pas tous pas-sionnés par les mêmes sujets, n’avons pas la même manière d’aborder la photographie, ni le même regard sur un même sujet.

Notre passion commune nous permet de par-tager de bons moments, les réunions ou les sorties ne paraissent jamais assez longues. Chacun y vient avec son matériel, peu importe lequel, et sa personnalité. Toutes les questions sont les bienvenues, et si nous n’avons pas la réponse, nous la cherchons en commun.

Le Photo-club participe à divers concours nationaux, ce qui nous oblige à travailler sur un thème parti-culier et nous fait progresser en visua-lisant nos clichés. Ces participations contribuent également à mieux faire connaître Murat.

Nous exposons de façon permanente à la Mai-son des Services de Murat, sur les thèmes de nos sorties mensuelles, une photo par membre renouvelée régulièrement. Nous organisons également plusieurs fois par an des expositions à Murat et ses environs, Médiathèque, Maison de la Pinatelle.

Le Club s’efforce de participer au maximum d’événements qui se déroulent à Murat, Jour-née des Véhicules d’Époque, Cornets de Mu-rat, cette année particulièrement la Brocante du Matériel de Pêche, et propose d’effectuer les photo-reportages à la demande d’autres asso-ciations, dans la mesure des disponibilités de chacun.

L’association compte à ce jour 9 membres, et reste ouverte à toute personne souhaitant par-tager notre passion pour la photographie. Nos réunions se tiennent 2 fois par mois, le 2ème jeudi de 14h à 16h et le 4ème jeudi de 19h30 à 21h30. Ces horaires sont destinés à offrir la possibilité à chacun de participer selon ses disponibilités.Nous organisons une sortie mensuelle à thème, une matinée par mois.

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C'est dans la boîte !

M. Lucien Heraud 06 10 99 35 28

Facebook : Photo club Bonne-Vie Murat

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La page de

Hautes Terres

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Depuis deux ans, les élus du Syndicat des territoires de l’Est Cantal (SYTEC) regroupant Hautes Terres communauté et Saint-Flour communauté travaillent

aux côtés des acteurs socio-économiques à l’éla-boration d’un Schéma de COhérence Territoriale (SCOT), dont l’objectif est de construire collective-ment le projet du territoire à l’horizon 2035. Le Schéma de Cohérence Territoriale est un outil de planification qui a pour vocation d’organiser le territoire en termes d’habitat, d’urbanisme, d’es-pace agricole, de mobilité, d’économie… à l'horizon de 20/30 ans en tenant compte des grands enjeux du territoire : transition énergétique, démographie. Les orientations qu’il définit sont ensuite déclinées dans les documents d’urbanisme de chaque col-lectivité qui doit s’y conformer. Le SCOT traduit donc une vision partagée et cohérente en matière d’aménagement du territoire et de développement durable et doit permettre de valoriser les atouts de notre territoire et d’en compenser les faiblesses. Afin d’avoir toutes les données nécessaires en main pour définir les objectifs du SCOT, un dia-gnostic du territoire a été mené pendant près d’un an sur l’ensemble des 88 communes concernées (35684 habitants, ¼ de la population du Cantal). Ces études portent sur l’habitat, les services, l’éco-nomie, le tourisme, l’agriculture, la forêt, la mobi-lité, les ressources en eau et de notre sous-sol… A partir de ce diagnostic, il s'agit de définir, grâce à l’accompagnement d’un bureau d’étude, les orientations et objectifs stratégiques du territoire. Ceux-ci s’articulent autour de 5 grands axes dans un Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) :1 – Une économie locale, créatrice de valeurs ajou-tées qui vise l’excellence environnementale2 – Un territoire à haute qualité de vie préservant son identité et son caractère rural et valorisant ses ressources naturelles3 – Un territoire acteur de sa transition énergétique4 – Des mobilités intelligentes adaptées à tous les besoins et respectueuses de la santé et de l’envi-ronnement

5 – Bien vivre ensemble sur le territoire Les orientations définies font actuellement l’objet d’une concertation avec les habitants. Une réunion publique était ainsi organisée le 6 mars à Murat.

Une nouvelle réunion aura lieu sur le secteur de Saint-Flour le 4 avril. L’ensemble des documents constitutifs du SCOT sont également à votre dis-position sur le site internet du Sytec (www.sytec15.fr, rubrique stratégie territoriale) ou par le biais des registres de concertation à votre disposition notam-ment à la Maison des services de Murat. Ces documents et réunions publiques sont desti-nés à vous permettre de prendre connaissance du projet de territoire et de vous exprimer afin que ce dernier soit construit collectivement et partagé. Après une procédure d’enquête publique, le SCOT doit être approuvé au début de l’année prochaine pour une mise en œuvre dans l’ensemble des do-cuments d’urbanisme locaux.

Pour vous tenir informés de l’actualité du SCOT et des dates des prochaines réunions publiques, rdv sur le site et les pages facebook du SYTEC et de Hautes Terres communauté. www.sytec15.fr, @sytec15 ; www.hautesterres.fr, @hautesterrescom-munaute

SCOT de l’Est Cantal :construire ensemble l’avenir du territoire

Une cinquantaine de personnes a participé à la réunion publique orga-nisée le 6 mars à Murat, ouverte par Ghyslaine Pradel, Vice-Présidente du SYTEC et Présidente de Hautes Terres communauté et Gilles Chabrier, Vice-Président de l’intercommunalité et Maire de Murat.

Infos pratiques

Le numéro précédent d’Info-Murat évoquait la mise à jour du Plan Communal de Sauve-garde. Dans la continuité de ce document, la commune souhaite actualiser son registre des personnes vulnérables. En effet, la loi du 30 juin 2004 organise la prévention du risque «ca-

nicule» en confiant aux maires le soin d’instituer un registre nominatif des personnes âgées et han-dicapées de leur commune, vivant à domicile et qui en font la demande. La finalité exclusive de ce registre est de permettre l’intervention ciblée des services sanitaires et sociaux auprès des personnes vulnérables enregistrées.

Les services de la mairie assurent la collecte des inscriptions, la conservation, la mise à jour et la confidentialité du registre nominatif. Il ne peut être commu-niqué qu'au préfet du Cantal, à sa demande expresse, en cas de déclenchement du plan d’alerte et d’urgence.

Le maire recueille les éléments relatifs à l’identité, à l’âge et au domicile des personnes âgées et des personnes handicapées qui en font la demande. Ne sont concernés par ce registre que les personnes résidant à leur domicile. La déclaration est volontaire et facultative. Les personnes inscrites et leurs familles bénéficient d’un droit d’accès et de rectification des infor-mations. Aucune pièce justificative ne doit être fournie sauf si la demande émane d’un tiers (ce dernier doit présenter l’acte justifiant sa qualité - extrait du jugement de tutelle par exemple).

Les informations à recueillir dans le registre nominatif sont : les noms et prénoms de la personne, la date de naissance, la qualité au titre de laquelle la personne est inscrite sur le registre (per-sonne âgée de plus de 65 ans, personne âgée de plus de 60 ans et reconnue inapte au travail, personne adulte handicapée), l’adresse, le numéro de téléphone et, le cas échéant les coordonnées du service intervenant à domicile et/ou de la personne à prévenir en cas d’urgence, la demande d’inscription et, s'il y a lieu, le nom et la qualité de la tierce personne qui a effectué la demande.

Renseignements : Mairie de Murat - 1 Place de l’Hôtel-de-Ville - 15300 Murat - Tél : 04.71.20.03.80du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00 et samedi de 8h30 à 12h00

Mairie déléguée de Chastel - tous les jeudis de 9h00 à 12h00

Registre des personnes vulnérables

La mairie recruteAgent technique – Agent spécialisé des écoles maternelles (ATSEM)

33 heures hebdomadaires annualisées à compter du 1er septembre 2019

Candidature (lettre de motivation et CV - éventuellement le dernier arrêté) à adresser à Monsieur le Maire de Murat 1, place de l’Hôtel-de-Ville 15300 MURAT avant le 30 avril 2019 ou à l’adresse mail sui-vante : administration@mairiedemurat.fr

Renseignements complémentaires au 04.71.20.03.80 ou sur murat.fr

Le culte marial est une tradition qui s’enracine à Murat au XIIIème siècle autour d’une vierge noire ramenée (selon la légende) de Palestine par

les compagnons de Saint Louis et retrou-vée intacte dans les décombres de l’église ravagée par un incendie pro-voqué par un orage en 1493(1). Vénérée depuis lors pour sa pro-tection contre la foudre, ses bien-faits sur les femmes enceintes et quelques miraculeuses guéri-sons d’infirmités, elle a donné son nom à la Col-légiale, une école privée, un faubourg de la ville. Un nom très rare – Notre-D a m e - d e s -Oliviers – que seule parta-gerait une autre Vierge dans une église du Canada. Jamais démentie au cours des siècles, la réputation de cette idole chrétienne s’étend au XIXème jusqu’au Vatican(2) et le tout nouveau pape Léon XIII lui accorde en 1878 « l’insigne faveur du couronnement » (elle est ainsi reconnue hautement vénérable par la Chrétienté) et la fête du couronnement, le 18 juin 1878, coïncide avec l’inau-guration de l’installation au som-met du rocher de Bonnevie d’une statue gigantesque (Notre Dame de la Haute-Auvergne) qui n’est rien d’autre que la reproduction géante de celle du sanctuaire(3). Cette madone en fonte a pu être réalisée grâce aux « denier de la veuve, l’obole du pauvre, l’offrande du riche » reçus en réponse à la souscription lancée par le curé archiprêtre lors de la procession du 2 mai 1875, qui réunit à Murat quelque 3000 pèlerins. 30 tonnes de matériaux (charriés par 25 paires de bœufs) ont été néces-saires à l’édification de ce monument com-prenant un socle en pierres de Volvic haut de 6 mètres et d’une Vierge à l’enfant de 8 mètres de hauteur composée de dix pièces boulonnées fondues à Lyon et acheminées à Murat par le chemin de fer qui dessert la ville depuis seulement 12 ans.

Un autre événement prouve l’importance que le monde catholique accorde à ce site particulier. Il est décrit par Pascale Moulier, archiviste diocésaine, dans un article de la Voix du Cantal (N°3563 du jeudi 6 au mer-credi 12 décembre 2018) : « Il est décidé

en 1881 de lancer un grand pèleri-nage de pénitence en Terre sainte. En 1882, (…) une croix de bois monumentale est embarquée pour la première fois et effectue le trajet avec les pèlerins. Elle est bénie au Golgotha, puis remise au Pape à

son retour. Lors des voyages suivants, on em-porte systémati-quement une ou deux croix à bord de la « basilique flottante », qui seront ensuite plantées dans

des lieux emblématiques (…) Cette tradition va perdurer jusqu’à la veille de la Première Guerre mon-diale. Soixante-seize croix sont ain-si rapatriées en France (…) Dans le Cantal, deux paroisses ont eu l’hon-neur de voir leur demande aboutir, Murat et Mauriac. En 1889, deux croix reviennent du pèlerinage en Terre sainte, la première est plan-tée en juillet au Mont Saint-Michel et la seconde en août à Murat » La grande croix en bois érigée au sommet du rocher de Bonnevie, fortement ébranlée par une explo-sion au lendemain de l’armistice de 1945 a disparu et a été remplacée par celle, métallique, de la dou-zième station du chemin de croix,

plantée sur le socle millésimé, seul vestige qui subsiste encore de la fameuse croix de Jérusalem.

(1) La statue d’origine, en bois de cèdre ou d’olivier, haute de 82 cm et qui porte encore les traces du feu, classée par les Monu-ments Historiques en 1908, a été dérobée dans la Collégiale en 1983 et n’a jamais été retrouvée.(2) Dans le monde chrétien le culte marial atteint son apogée avec la proclamation en 1854 du dogme de « l’Immaculée Conception » et les apparitions de la Vierge à Lourdes en 1858.(3) Notre Dame de Fourvières est érigée à Lyon en 1852, Notre Dame de France au Puy-en-Velay en 1860 et Notre Dame de la Garde à Marseille en 1870.

Vierge de Palestine et Croix de Jérusalem

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