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Dossier de Presse 2016

Dossier de Presse 2016 - labonneresolution.eu · 29/09 - FESTIVAL DE MARNE (1ère partie de MICKEY 3D) - ORLY (94) 14/10 - FESTIVAL MaMA ... reprise de « Samba Saravah » de Pierre

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Dossier de Presse 2016

Parfois, un ami nous fait des confidences. Et, alors qu’il se confie et se raconte, on a l’impression qu’il parle à la deuxième personne du singulier. Le nouvel album de Séverin fait cette impression, entre confession personnelle et portrait d’une génération, entre exploration intime et chanson généreuse. Il explore les affres de la rupture, la force vitale qui fait s’en relever, les secrets de la transmission familiale, la douceur du couple, les pesanteurs de la comédie sociale. Et l’aventure com-mence par une sorte de biguine consolatrice en apesanteur, « Ça ira tu verras », une belle leçon de résilience au quoti-dien.Après plusieurs albums au sein du duo One-Two puis en solo, Séverin s’éloigne de la pop légère et abstraite. Il confesse « avoir eu besoin d’un disque autocentré ». Il passe par toutes les étapes : introspection, isolement à la cam-pagne pour écrire, doutes, bouffées mélancoliques, brusques accélérations créatives… Le travail de composition s’étale sur trois ans. Séverin fait le choix de ne conserver que la di-zaine de chansons qui poussent le plus loin le dévoilement, écarte celles qui se contentent de jouer sur les mots ou de dessiner quelques anecdotes.« Je voulais de l’humour et de l’autodérision, mais surtout que tout soit vrai. » Alors il crée son propre label, Neon Napoleon, et s’entoure d’une équipe fervente : au piano, Ambroise Willaume, ex-Revolver et animateur du projet électro néoclassique Sage ; aux guitares, Jean Felzine de Mustang ; Mathias Fish à la batterie ; Steffen Charron à la basse… Il ne pousse pas le travail de maquette plus loin qu’un guitare-voix sommaire car, à l’enregistrement, Séverin veut « que tout le monde se sente libre ». Il ne doit pas s’agir de rejouer les démos des chansons en se pressant pour éco-nomiser les jours de studio, mais bel et bien de donner vie aux chansons. Cinq jours d’enregistrement, deux titres par jour et une méthode presque immuable : après l’écoute col-

lective de chaque maquette, Jean Felzine s’isole pour trouver le bon son de guitare et l’élaboration collective commence. Atmosphères sixties ou échappées lettrées, coups de fouets rock et rêveries bossa-nova… Au passage, Séverin partage une chanson farceuse et acide, « Contrôle ta samba », avec Katerine, et le doux France-Brasil avec son épouse Kiwi da Gama. Il ne cache pas ses références, de Renaud et Alain Souchon pour l’écriture à la Samba Saravah de Pierre Ba-rouh pour sa distinction chaleureuse. Il a d’ailleurs emprun-té un chemin comparable à celui de l’auteur de la bande originale « d’Un homme et une femme » : après des années de pop, son histoire d’amour avec une brésilienne l’a conduit à découvrir un continent de musique, au tempérament à la fois très proche et très lointain pour un français. « J’aime la manière très directe dont la musique brésilienne décrit des émotions très simples, très fortes – la joie, la tristesse,l’impatience, la nostalgie… C’est très différent de la pudeur française. » Très différent et très fondateur… Séverin ose écrire et chanter « droit au but, sans louvoyer. Cela crée des choses fragiles, avec le risque de se vautrer. Mais on entend le coeur qui bat. »Le sien. Le nôtre, aussi.

BIO

w w w . c a i r a t u v e r r a s . c o m

en concert au café de la danse le 05/11.

« Séverin offre d’élégante plages pop tropicales dans la lignée de Pierre Barouh et de Matthieu Boo-gaerts » Le Monde « Le disque le plus rayonnant de ce début d’année » Le Figaro« Séverin déroule une pop voyageuse aux accents sincères » Libération« Séverin signe le premier grand disque de chanson de 2016 » Paris Match« La gaieté mélancolique d’un néo-Souchon, la tristesse chic d’un Alex Beaupin, le romantisme d’un Benjamin Biolay » Vanity Fair« La pop décalée de Séverin fait peu à peu de lui un artiste incontournable de la scène francophone » Francofans« Séverin est chic dans tous les sens du terme : (...) chic parce que sa musique est enthousiasmante, excellent remède anti mauvaise humeur » Glamour.fr

NOUVEL ALBUM «ÇA IRA TU VERRAS» (Neo Napoleon)SORTI DEPUIS LE 5 FÉVRIER

Nouveau Single «Contrôle ta samba » en playlist sur

ECOUTE AUDIO

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ALCALINE: Le mAg «ÇA IRA TU VERRAS» LIVE

RETROUVEZ TOUTES LES VIDÉOS DE séverin SUR

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CLIP «margarita »

CLIP «contrôle ta samba » avec Philippe Katerine

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«france» live

«france - brésil «

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SA CHAINE

«france»

CLIP «ÇA IRA TU VERRAS»

disco

2012 «SÉVERIN» (Cinq7 - Wagram)

2016 «ÇA IRA TU VERRAS» (Néon Napoleon)

2016 EP «ALBUMZINHO» (Néon Napoleon)

médias

FRANCE INTER : Boomerang

RFI : La Bande Passante

FRANCE BLEU : La Nouvelle Scène

EUROPE 1 : Par ici les sorties

FRANCE INTER : LA Bande Originale Les nouveaux rendez-vousLa Playlist

FRANCE 2 : Télématin

FRANCE 2 : On n’ est pas couché !

FRANCE 2 : Alcaline, le Mag « Live Coup de Coeur» diffusion 28/03

LCI : L’invité culturel 14/03

FRANCE 24 : A l’ Affiche ! à 1:25

FRANCE 5 : C à vous

D8 : Live du Grand 8

CANAL + : L’ émission d’ Antoine

FRANCE Ô : Le Ring

TV5 : Acoustic

FRANCE3 : du côté de chez Dave

RTL : le Grand Studio

EUROPE 1 : Sortez du cadre

radios / tv à venir

dates

201607/04 - THÉÂTRE DES ÉTOILES - PARIS 10 (COMPLET) 29/05 - FESTIVAL LES 3 ÉLÉPHANTS - LAVAL (53)17/06 - SOLO FEST - MONDEVILLE (14) 09/07 - VERCORS MUSIC FESTIVAL - AUTRANS (38) 14/07 - LA COURSIVE - FRANCOFOLIES DE LA ROCHELLE - LA ROCHELLE (17) 21/07 - FESTIVAL DU CHÂTEAU - SOLLIÈS-PONT (83) 16/08 - DARC FESTIVAL - CHÂTEAUROUX (36) 05/09 - ESPACE RENAN (FESTIVAL SEMAPHORE) - CLERMONT-FERRAND (63) 18/09 - LE MOULIN DE BRAINANS - BRAINANS (39) 29/09 - FESTIVAL DE MARNE (1ère partie de MICKEY 3D) - ORLY (94) 14/10 - FESTIVAL MaMA - PARIS (75) 20/10 - LA FOURMI - LIMOGES (75) 29/10 - LA PÉNICHE - LILLE (59) 02/11 - MÉDIATHEQUE CROIX DE NEYRAT (FESTIVAL SEMAPHORE) - CLERMONT-FERRAND (63) 03/11 - SITE MICHELIN (FESTIVAL SEMAPHORE) - LADOUX (63) 05/11 - CAFÉ DE LA DANSE - PARIS (75)08/11 - FESTIVAL SÉMAPHORE - CÉBAZAT (63) 11/11 - SHOWCASE ESPACE CULTUREL LECLERC - VANNES (56) 12/11 - UBU - RENNES (35) 23/11 - LE TEMPS MACHINE - TOURS (37) 24/11 - LE FERRAILLEUR - NANTES (44)

dates

09/02 - L’ATELIER À SPECTACLES - VERNOUILLET (28) 10/02 - L’ATELIER À SPECTACLES - VERNOUILLET (28) 11/02 - LES BAINS DOUCHES - LIGNIÈRES (18) 04/04 - THÉÂTRE THÉO ARGENCE (1ère partie THOMAS FERSEN) - ST PRIEST (69) 07/04 - LES ARCS (1ère partie de THOMAS FERSEN) - QUEVEN (56) 10/06 - ESPACE PIERRE CARDIN «LA CHANSON DANS TOUS SES ÉCLATS» - PARIS 8ÈME ...

2017

articles de presse

[Live] MaMA 2016, jour 3 par Charles Binick le 16 octobre 2016

Notre dernière journée du MaMA – édition 2016 – ne s’annonçait pas foncièrement idéale sous un temps gris, voire carrément pluvieux, pour tracer notre itinéraire musical d’une salle à l’autre. Et pourtant les très bonnes surprises (et quelques déceptions relatives) furent bien au programme de ce vendredi 14 octobre. Du Petit Moulin au Backstage by the Mills, retour, sans temps morts, sur les concerts d’Axel Flóvent, Séverin, Anna B Savage, Samba de la Muerte, Buvette, Amber Arcades, Talisco et Wall of Death.

Nous poursuivons notre début de soirée chez Madame Arthur en la bonne compagnie deSéverin, auteur de l’album « Ça ira tu verras », formidable disque réhabilitant avec intelligence, sensibilité et humour la chanson sinon la pop française. Nous redécouvrons avec plaisir sinon une certaine délectation ses chansons aux doux parfums de Brésil et de samba dans ce format showcase d’une demi-heure qui ne laisse pas beaucoup de temps à l’improvisation, en duo avec un violoncelliste très énergique et parfaitement complice. Une prestation très détendue qui filera à toute allure, de sa déclaration d’amour universelle et apolitique à la « France » en ouverture à « Ça ira tu verras », tendre conclusion chantée pour donner un peu d’espoir aux cœurs brisés. C’est peu dire qu’elle est là toute la magie de Séverin, celle de transformer notre quotidien, parfois grisonnant en quelque chose de plus léger sinon de magnifiquement universel. Nous ne pourrons pas nous retenir d’accompagner les deux artistes en nous improvisant choristes dans le public sur le génial « Contrôle ta samba », car « la samba, ça n’se contrôle pas », ni d’être touchés par l’émouvant « Ton ADN », hommage délicat et intime à un parent défunt, et retiendrons « Máxima Depressão », chanson joviale sur la dépression, sa douce reprise de « Samba Saravah » de Pierre Barouh et le nouveau single « Margarita » sur le quotidien d’un barman au bout du rouleau.

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27  juillet    hDp://www.parismatch.com/Culture/Musique/Les-­‐Francofolies-­‐a-­‐la-­‐fete-­‐1026184      

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17  juillet    hDp://www.lejdd.fr/Culture/Musique/Francofolies-­‐entre-­‐fete-­‐et-­‐recueillement-­‐797485    

(…)  

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15  juillet    hDp://www.lexpress.fr/culture/musique/lavilliers-­‐severin-­‐aux-­‐francofolies-­‐leurs-­‐chansons-­‐prennent-­‐un-­‐autre-­‐echo_1812889.html    

(…)  

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14  juillet    hDp://www.ladepeche.fr/ar$cle/2016/07/14/2384779-­‐severin-­‐un-­‐peu-­‐de-­‐bresil-­‐dans-­‐la-­‐chanson-­‐francaise.html    

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Juillet-­‐Août  16  

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Les Inrocks – 13/06/16

Les Inrocks – 13/06/16

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http://www.gqmagazine.fr - 13/06/16

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7 juin 16

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27 mai 16

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09/06/2016 11:46

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4  mai  16  

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13  avril  16  

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Mercredi 16 mars

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13 Mars 16

VIII LE GUIDE DE VOTRE DIMANCHEAujourd’hui en France

Dimanche 13mars 2016

DVD

CD VidéoLivre

REVOICI DRACULA, toujours patron d’un hôtel servant de refuge auxmonstres en Transylvanie, et plus que jamais confronté aux affres de lapaternité : sa fille, Mavis, qui lui a déjà fait l’affront d’épouser un humain,accouche d’un petit garçon qui semble plus enclin à pencher du côté deshommes que de celui des vampires. Vexé, Dracula met à profit les vacances

de sa fille et de son beau-fils pour tenter de transformer sonpetit-fils en monstre, avec l’aide de ses amis Frankenstein etl’Homme invisible... Véritable festival de gags visuels et debons mots, «Hôtel Transylvanie 2», suite pétaradante d’unpremier opus déjà très réussi, rend le personnage deDracula, certes totalement agité mais pourvu d’un bonfond, encore plus attachant. Ce sans oublier d’enrichiravec bonheur la galerie de monstres animés, tous plushilarants les uns que les autres, qui défilent dans le film.A voir en famille... RENAUD BARONIAN«Hôtel Transylvanie 2», Sony Pictures DVD, 12,99 €

en édition combo DVD/Blu-ray. Dès 6 ans.

Draculadans toussesétats

UN NOUVEAU CHAT s’invite dans votre poche. Après « Demain j’arrête ! »,« Complètement cramé! » et « Et soudain tout change », la quatrièmecomédie de Gilles Legardinier avec un félin en couverture sort en édition depoche. Ecoulé à plus de 200 000 exemplaires en grand format, « Ça peutpas rater ! » raconte les aventures rocambolesques de Marie Lavigne, unetrentenaire larguée par son petit ami et qui décide de se venger des hom-mes. Cette Amélie Poulain fomente des complots machiavéli-ques —mais bon enfant — contre son terrible ex et sonpatron véreux. Mais des courriers d’amour anonymes vontl’entraîner vers une autre enquête… Et faire passer ses idéesdu noir au rose bonbon. Entre ses êtres ignobles (l’ex, lepatron) et ses personnages bouffis de bons sentiments quidispensent de mièvres leçons de vie, Legardinier ne fait pasdans la dentelle. Mais on savoure avec plaisir son histoirepleine de rebondissements, nourrie par une imaginationeffrénée qui signe désormais la « patte » Legardinier.

CATHERINE BALLE«Ça peut pas rater», de Gilles Legardinier, Ed. Pocket,448 pages, 7,80 €.

La«patte»Legardinier

ON ENTEND D’ABORD quelquechose de Vincent Delerm dans savoix fragile, puis de Souchon etVoulzy dans son écriture et sesmélodies ciselées… Et puis on nepense plus qu’à Séverin en décou-vrant son troisième album solo, « Çaira tu verras ». Pas besoin de réfé-rences avec des chansons de l’acabitde « France » et « les Hommes à lamer ». A 36 ans, ce Parisien d’origi-ne vendéenne a trouvé son chemin.Un pied dans la chanson françaisede tradition, intime, fignolée àl’ancienne, parfois un peu surannée.Un pied dans la musique brésilien-ne, qui lui apporte singularité etfraîcheur avec des duos tels que« Contrôle ta samba » avec PhilippeKaterine et « France - Brasil » avecson épouse brésilienne, Kiwi daGama. S’il continue comme ça, vousverrez, Séverin ira loin.

ÉRIC BUREAUSéverin, « Ça ira tu verras »,Neon Napoleon, 13,99 € ;en concert le 7 avril à Paris.

Lestyle souveraindeSéverin

UN OUVRIER démolit à la massela façade d’un immeuble. Si cen’est qu’il travaille sans casque deprotection, jusque-là, rien de tropanormal. Sauf que l’homme estdebout sur le mur qu’il abat, àtrois étages et une dizaine demètres du sol. A chaque coup demasse, non seulement il peutperdre l’équilibre, mais le murpeut s’effondrer et l’entraînerdans sa chute. Il regarde soncollègue, fait une pause avant defrapper de plus belle. Sur cesimages, qui ne sont ni datées nisituées géographiquement, onretient son souffle à chaque coupde masse. Pour cet ouvrier aussiconsciencieux qu’inconscient, c’estce qui s’appelle scier la branchesur laquelle il se trouve. E.B.Lien : www.dailymotion.com/vi-deo/x3wngji_un-ouvrier-prend-tous-les-risques-pour-demolir-un-batiment_fun

Unouvrierà lamasse

(DR.)

Les succès

de la semaineLescoupsdecœurde lasemaineSÉLECTION.Notre rédaction vous livre chaque dimanche ses films, livres, CD et DVDpréférés, ainsi que le bilan hebdomadaire des ventes et de la fréquentation des salles.

« ÉPERDUMENT »Comédie dramatique française dePierre Godeau, avec AdèleExarchopoulos, Guillaume Gallienne,Stéphanie Cléau… Durée : 1 h 50.

L’histoire. Incarcérée à la Santé,Anna Amari jette stratégiquementson dévolu sur Jean Firmino,le directeur de la prison, troublépar le manège de la jeune femme…

Notre avis. Une belle histoire depassion singulière servie par deuxacteurs aussi différents quecomplémentaires. Adèle Exarchopoulosy est constamment inflammable.(T

hierryValletoux.)

« SAINT AMOUR »Comédie dramatique française deBenoît Delépine et Gustave Kervern,avec Gérard Depardieu, BenoîtPoelvoorde… Durée : 1 h 42.

L’histoire. Triste de voir son filsBruno partir à la dérive, Jean, éleveur,décide de l’emmener pour de bon enFrance sur la route des vins. Mike, unjeune chauffeur de taxi, les conduit…

Notre avis. Un périple fantasque etsentimental qui s’appuie sur Bacchuspour rendre visite à Vénus. GérardDepardieu y est singulièrementémouvant.(N

oMoney

Productions.)

Cinéma

« THE REVENANT »Film d’aventure américaind’Alejandro Gonzales Iñarritu avecLeonardo DiCaprio, Tom Hardy…Durée : 2 h 36.

L’histoire. En 1824, Hugh Glass, untrappeur attaqué par un grizzly, laissépour mort par ses équipiers, varéussir par miracle à s’en sortir. Il n’aqu’une seule obsession, se venger…

Notre avis. Enfer, survie, trahison,frissons, rédemption sont au centrede ce film épique comme on n’en faitplus, réalisé avec maestria et portépar un DiCaprio au sommet.(T

wentiethCenturyFox.)

« PATTAYA »Comédie française de et avecFranck Gastambide, et MalikBentalha, Anouar Toubali, RamzyBedia, Gad Elmaleh. Durée : 1 h 40.

L’histoire. Franky, Krimo et leur potenain Karim quittent leur cité pour desvacances en Thaïlande. Le débutd’une série de mésaventures corséesdans la capitale du plaisir.

Notre avis. Plus c’est gros, plus çapasse ! Le réalisateur des « Kaïras »et ses potes ont sorti l’artillerielourde pour ce concentré de l’humourdes banlieues et de gags qui tachent.(J

ohnWaxxx.)

« JE NE SUIS PAS UN SALAUD »Drame psychologique françaisd’Emmanuel Finkiel, avec NicolasDuvauchelle, Mélanie Thierry, DrissRamdi, Marine Cayon… Durée : 1 h 51

L’histoire. Eddie, jeune pèrecélibataire mal dans sa peau, se faitagresser par des casseurs devoitures. Il accuse formellement undénommé Ahmed, pourtant innocent.

Notre avis. Un film intenseremarquablement interprété par unNicolas Duvauchelle sombre etincandescent aux côtés d’une MélanieThierry juste et bouleversante.(D

R.)

« DIEUMERCI ! »Comédie française de Lucien Jean-Baptiste, avec Lucien Jean-Baptiste,Baptiste Lecaplain, Jean-FrançoisBalmer… Durée : 1 h 35.

L’histoire. Dieumerci, à qui la vie n’apas fait de cadeaux, n’a pas abdiquéson rêve : devenir comédien. Il réussità s’inscrire à un cours prestigieux oùil fait la connaissance de Clément…

Notre avis. Inspirée de la vie duréalisateur, une comédie dans la veinede « l’Emmerdeur », absolumentréjouissante. Le duo Jean-Baptiste-Lecaplain fonctionne à plein.(D

R.)

Films

Albums musique

Livres

Box-office cinéma / Démarragedes nouveautés en Francemecredi 9mars (nombre d’entrées).Source : distributeurs.

1 «Divergente3 :Au-delàdumur»Robert Schwentke

135 372

Du 4mars au 10mars 2016,ventes d’albums demusique(CD et téléchargements cumulés).Source : GfKMusic/Snep(* : classement précédent).

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(*1 )

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(*)

(*4)

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Ventes du 29 février au 6mars 2016.Source : GfK.

2 «Dieumerci !»Lucien Jean-Baptiste

12 274

3 «Room »LennyAbrahamson

8980

4 «TheAssassin»HouHsiaoHsien

8015

5 «Brooklyn»JohnCrowley

7 732

«TroisAmisenquêtedesagesse»C.André,A. Jollien,M.Ricard, essai (grand format)

10

«LeCharmediscretde l’intestin»Giulia Enders, essai (grand format)

9

«L’Amieprodigieuse»Elena Ferrante, roman (poche)

8

7

«Trois Joursetunevie »Pierre Lemaitre, roman (grand format)

6

«Comédie française :Çaadébutécommeça ...»Fabrice Luchini, document (grand format)

«Çapeutpas rater ! »Gilles Legardinier, roman (poche)

5

4

«Murmuresa la jeunesse »Christiane Taubira, essai (grand format)

3 «Elle&Lui»Marc Levy, roman (poche)

2 «L’Horizonà l’envers»Marc Levy, roman (grand format)

1 «Vivezmieuxetplus longtemps»Michel Cymes, essai (grand format)

(*8)10 MaîtreGims«Moncœur avait raison», rap français

(*9)9 Chico&TheGypsies«Color 80’S», variété française

(*)8 LaFouine

«NouveauMonde», rap français

7 FréroDelavega«Desombres et des lumières»,variété française

6 ChicaVampiro«ChicaVampiro», variété internationale

5 Louane«Chambre 12», variété française

4 Lartiste«Maestro», rap français

3 Kendji Girac«Ensemble», variété française

2 KidsUnited«Unmondemeilleur», variété française

1 Jul«MyWorld», rap français

articles de presse

DATE DE PUBLICATION : 12/04/2016

SÉVERIN, POURQUOI ON ADORE SON NOUVEL ALBUM Séverin aime la langue française qu'il manie avec douceur… et avec sa guitare dans un album pop "Ça ira tu verras" légèrement chaloupé par des sonorités de bossa nova. Des chansons et autant d' histoires qui nous touchent, avec un duo de charme dans un clip "France/Brasil" aussi spontané qu'addictif : notre coup de cœur et interview.

"Ça ira tu verras" est le quatrième album de Séverin, chanteur et guitariste (ex du groupe One-Two). Tel un doux rêveur, le chanteur aux cheveux bouclés nous fait voyager de chez lui au Brésil, dont l'album est saupoudré de quelques sonorités ensoleillées empruntées à la bossa nova. Un joli album aussi sincère que spontané. Nous sommes allées l'interviewer dans son studio. Désirée de Lamarzelle : Il parait que tu as enregistré ton nouvel album en 5 jours ? Séverin : J'ai voulu changer ma façon de travailler sur ce disque. Mettre de côté ma casquette de producteur pour gagner en spontanéité musicale. En fait je me suis juste entouré des musiciens que j'aimais -des amis- et je les ai laissé jouer ma musique : c'est pour cela que c'est allé très vite ! Sans répétition, je leur ai seulement donné les guitares-voix, la mélodie et les accords, avec cette envie d'un album plus simple, plus organique. Tu as travaillé donc assez différemment par rapport à ton premier album solo ? Oui, sur le dernier disque je n'ai pas voulu contrôler la partie musicale, même en écrivant les mélodies. Je me suis concentré sur mon rôle de chanteur et surtout sur le fait de faire passer l'émotion. Essayer au maximum de rester spontané dans la fabrication de l'album c'est à dire sans ordinateur où l'on enregistre les instruments les uns après les autres, que l'on additionne et corrige ensuite. Sur cet album tout est enregistré en même temps, comme dans un concert. Comme pour votre duo France-Brasil avec votre femme ? Là aussi la chanson comme le clip ont été vraiment enregistrés face à face avec la voix en une seule prise… ce qui donne ce dialogue drôle et ludique ! C'est vrai que le Brésil influence particulièrement cet album. Georges Moustaki a été un des premiers à faire album avec des influences brésiliennes avec ce côté "voix douce" du brésil qui est aussi ce qui m'a influencé. Mais ça reste une influence et plus une attitude car on est loin techniquement de la complexité des rythmes de bossa nova! J’aime bien leur côté joyeux et triste qui se marient dans la musique brésilienne : des paroles dures sur une musique joyeuse, et inversement ! Le brésilien est une très belle langue, faite pour chanter ! Oui mais je trouve que le français est aussi beau à chanter ! Je suis d'une génération où quand tu avais 18 ans c'était inenvisageable de chanter en français, c'était la musique anglo-saxonne ou rien ! Je n'ai découvert que bien plus tard les textes en français avec des chanteurs comme Souchon ou même Renaud. En anglais le texte passe après la musique, en dehors des exceptions comme Léonard Cohen ou Bob Dylan.

articles de presse

Tu produits et tu écris pour les autres également. J'ai produit des morceaux de l'album Non Non Non de Camélia Jordana où j'ai écrit la vie en solitaire. Et j'ai aussi fait un album où j'ai enregistré mes chansons avec 14 filles différentes. Si tu ne faisais pas de la musique tu ferais quoi ? Je ne sais pas, artisan, ébéniste ou cuisinier, mais un métier où je touche la matière avec les mains… mais en fait je ne sais rien faire d'autre (rires) ! J'ai toujours fait de la musique, j'ai même commencé avec de la musique de film. C'est avec la musique que j'ai gagné pour la première fois de l'argent. Si tu devais décrire ton album en un mot ? En un mot je dirai qu'il est sincère. Quelle a été ta première émotion musicale ? Ma première émotion musicale je l'ai eu dans le bus scolaire de classe verte où j'ai découvert le second album de Led Zeppelin, que j'ai écouté en boucle sur mon Discman ! Dans ton album, une des chanson "France" est plus engagée ? C'est une chanson qui est moins dans mon registre, normalement plus sentimentale… mais elle est arrivée à un moment où je me rendais compte de la crispation de la société, entre Zeimour à la télé, les pro anti-avortements et les attentats, même si c'était juste avant les attentats de Charlie. J'ai eu envie de raconter ma vision ! Mais cette chanson est aussi mon auto-critique : je constate en restant sous la couette, je parle d'ailleurs de majorité silencieuse -dont je fais partie- où l'on se plaint beaucoup mais sans bouger, de droite comme de gauche. C'est plus un constat d'échec ! Un groupe de musique à conseiller pour une prochaine interview ? Le groupe Sage ancien leader des Revolver !

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SÉVERIN ET SA POP ONT SÉDUIT LE PUBLIC PARISIEN C’est dans une salle Les Étoiles pleine à craquer que Séverin défendait son premier album solo « Ça ira, tu verras ». Véritable devise du concert ce gimmick colle parfaitement à la prestation du parisien, nonchalante et délicate.

C’est par un « France », tube revendicatif, que le Français ouvre le bal. Tronche de beau gosse, sourire discret, Séverin nous emporte dès les premières notes dans un mélange de douceur et de timidité le rendant éminemment sympathique.

Conteur né, l’artiste semble se sentir comme un poisson dans l’eau sur cette scène. « C’est gentil d’être venu » clame-t-il entre rire et de candeur. S’amusant à tisser ses histoires tout au long du concert, Séverin égraine sa relation amoureuse au travers du très beau « Première

déclaration » puis plus tard du magnifique « Parasol ». Démontant en une phrase les amours perdus, le Français est soutenu par un trio de multi-instrumentiste (sauf Mathias à la batterie) tissant une base superbement travaillée. Séverin apparaît pleinement abordable et affable sous une tignasse bouclée et un sourire passant de la joie (« Le dernier tube ») à la tristesse (« Ton ADN ») en un clin d’œil.

Feutrée et dynamique, la pop du chanteur s’étale avec mélancolie. Joies simples, amours débutants, passionnés ou délaissés, Séverin dessine des histoires ou pointent toujours cette joie humide, cette tristesse joyeuse qui donne au tout un air extrêmement attachant.

S’amusant avec humour sur son duo avec Kiwi da Gama « France – Brésil », il rend hommage au plus grand pays d’Amérique latine au travers de plusieurs titres que sont « Ça ira, tu verras » et « Contrôle ta samba » qui donnent rapidement à ces Étoiles un éclat fou. Le Français joue la comédie avec un sens inné de la blague ravissant un public tout acquis à sa cause.

Dans une salle Les Étoiles pleine d’une réjouissance rappelant ces dîners familiaux, ces instants où tout le monde est bien à sa place, Séverin joue le rôle de l’amuseur, de ce neveu sympa et parfois impertinent qui rend l’instant magique. Se plaçant entre variété et pop française, l’artiste nous impressionne de son parti pris et rend heureux son auditoire. Prochaine communion le 5 novembre au Café de la Danse. Nous y serons !

Arnaud Le Tillau

08 avril 2016

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13/03/16

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18&février&16&

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16 | culture MARDI 23 FÉVRIER 2016

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Séverin rejoueFrance-Brésil à domicileAdoubé par Daho, Souchon et Katerine, le jeune Parisien sortun bel album de pop tropicale, aux subtils échos politiques

CHANSON

Philodendrons, fougères,feuilles de palmiers, debananiers… Non, vousn’êtes pas dans une al-

côve d’Olinda au Brésil, mais de-vant le mur végétal de la rue d’Aboukir, en plein Paris. C’est làque Séverin a posé pour la po-chette de son nouvel album, Ça ira tu verras, comme une pro-messe d’amour à sa femme brési-lienne et à cette terre d’avenir.

Adoubé par Alain Souchon, quil’a félicité au téléphone pour ce disque, Séverin offre d’élégantes plages pop tropicales dans la li-gnée de Pierre Barouh et de Ma-thieu Boogaerts ; le Parisien voyage à domicile, célèbre l’amitié franco-brésilienne et s’invente un petit carnaval en chansons. Ce grand gaillard aux faux airs de ché-rubin met des notes de samba dans les boucles de ses cheveux.

Enfant, il a été « peigné avec soin,habillé avec goût, éduqué à la fran-çaise… », comme il s’en désole danssa complainte Poli. Si on lui de-mande de développer, il ouvre un large sourire et… passe à table. Pe-tit-fils d’un grand-père mort pour la France en Indochine, il se sou-vient de week-ends passés à porterla croix de guerre au mont Valé-rien, du vin de messe et du bocage vendéen, des chamailleries entre frères dans l’appartement cossu du 7e arrondissement de Paris, de la pension et du tennis. A 18 ans, il n’osait pas traverser la Seine.

Trois albums plus tard, cet idéa-liste de 36 ans nous embarque en duo avec sa femme, Kiwi da Gama (France-Brésil), et Philippe Kate-rine, autre Vendéen fameux (Con-trôle ta samba), sur les rives d’un Nordeste modeste. Le chanteur confesse : « Dans la réalité, je suis un blanc-bec qui se la joue Brésil, je ne suis pas Henri Salvador. Je vois ces rythmes comme une vibration et comme des couleurs, ça crous-tille, c’est joyeux et c’est triste, c’est ça la saudade. » Après les doutes et les galères, Séverin se libère pour faire pleurer le soleil. Jouant avec

les archétypes de la musique brési-lienne, il fait vrombir le surdo – ce gros tambour brésilien – dans une marche tribale et consolatrice (Ça ira tu verras) qui donne le coup d’envoi à ces dix rêveries en demi-teinte, entre deuil, réjouissances, espérances et constats lucides.

Bluegrass décalé et addictifC’est souvent à vélo que ses mélo-dies ondulées s’entremêlent avec ses mots, mais c’est dans la mai-son de Vendée que le musicien s’est réfugié pour composer. Un terreau familial et mélancolique rassurant pour parler de la mort d’un père qu’il a peu connu (Ton ADN), de l’amie qui a fait un enfanttoute seule (Amélie), de la France qu’il tutoie, comme l’avait fait Mi-chel Polnareff dans Lettre à France.Sa France à lui est une déclaration qui a surgi un jour de colère. « Pourquoi laisse-t-on la tribune à

reproché la simplicité de son look et conseillé de mettre une veste, la prochaine fois. Comme, malgré ce CV déjà bien fourni, aucune mai-son de disque n’a osé s’engager, il amonté son label (Neon Napoleon).

Au moment où il croyait que seshistoires n’intéresseraient per-sonne, un autre ange gardien est apparu sur son chemin : « Etienne Daho m’a guidé, dans un moment difficile, en me donnant ce conseil :“Plus tu parleras de toi dans teschansons, plus tu parleras auxautres.” » Ainsi en fut-il. Selon cer-tains théologiens, du reste, saint Séverin aurait guéri Clovis d’une fièvre incurable, en lui fredon-nant à l’oreille ce refrain : « Ça iratu verras… » p

aurélie sfez

Ça ira tu verras, 1 CD Neon Napoleon. Concert le 7 avril aux Etoiles, à Paris.

Le musicien Séverin vient de sortir son quatrième album, « Ça ira tu verras ». LIZA MANILI

des gens dangereux et nocifs ?, s’in-terroge-t-il. J’ai écrit France après avoir vu, dans la même journée, Zemmour à la télé, des intégristes catholiques manifester contre l’IVG et un mariage juif bordé deCRS pour protéger la cérémonie. »

Lorsqu’il exprime son mal dupays, la guitare prend un léger ac-cent terroir sur un bluegrass dé-calé et addictif. Accompagné par Jérémie Arcache au violoncelle et Ambroise Willaume au piano, Sé-verin chante sans efforts et sans ef-fets. Une simplicité qui lui permet de naviguer partout, en surface ou dans les profondeurs, sans jamais sombrer dans la lourdeur. Avant Ça ira…, il avait travaillé pour Ca-mélia Jordana et Cléa Vincent, monté le groupe anglophile One-Two, et sorti trois albums sous sonnom, aux charmantes inflexions new wave tricolores. Las, des pro-fessionnels de la musique lui ont

Umberto Eco nous laisse avec «Satan»« Pape Satan Aleppe », un recueil d’articles, sera publié le 26 février

rome - correspondant

L es hommages sont à la hau-teur de l’homme et de sonœuvre, ouverte et im-

mense. Dimanche 21 février, tous les médias italiens consacraient un large espace à la mort d’Um-berto Eco, disparu dans la nuit du vendredi 19 au 20 février, à 84 ans, et dont les obsèques laïques se-ront célébrées mardi au château Sforzesco à Milan, sa ville de cœur.Pour le quotidien de gauche La Re-pubblica, il est l’homme qui a « su transformer la science en roman ». Comme pour souligner davantage son éclectisme, Il Corriere Della Sera publie une photo du jeune Umberto Eco faisant une brève ap-parition dans La Notte du cinéasteMichelangelo Antonioni en 1961.

Sémiologue, philosophe, ro-mancier, interprète de la moder-nité, chroniqueur… Les nécrolo-gies de la presse soulignent aussi bien la diversité de l’auteur du Nom de la rose (1980, Fabbri-Bom-piani) que sa notoriété et son in-fluence à l’étranger. Elles tracent également le portrait d’un homme simple, ironique et en-gagé, aussi bien dans son ensei-gnement à l’université de Bologne

que dans ses prises de position pu-bliques. Matteo Renzi, le présidentdu Conseil, qui avait présenté l’écrivain à François Hollande lors de la visite de ce dernier à l’Exposi-tion universelle de Milan, a salué un « exemple extraordinaire d’in-tellectuel européen, qui alliait une compréhension unique du passé avec une inextinguible capacitéd’anticiper le futur ».

Un geste militantPresque tous les sites des médias transalpins ont publié les aphoris-mes dont Eco était friand, comme celui-ci : « Celui qui ne lit pas avant 70 ans n’aura vécu qu’une vie : la sienne. Qui lit aura vécu 5 000 ans. »Ou celui-là : « Les réseaux sociaux donnent le droit à la parole à lé-gions d’imbéciles qui auparavant s’exprimaient seulement au bar après un verre de vin. » Ironie du sort : cette dernière sentence, aussiironique qu’amère, a été abon-damment reprise sur la Toile.

Aux souvenirs, Mario Andreose,son éditeur historique, a préféré lavie qui continue, celle de l’œuvre. Samedi 20 février, il a annoncé la parution d’un nouveau livre d’Eco, intitulé Pape Satan Aleppe (un verset de Dante qui ne veut

rien dire, tiré du 7e chant de L’Enfer)et sous-titré « chroniques d’une société liquide », une société dont il cherchait à dégager les structu-res pour en attraper le sens. Re-cueil de ses collaborations hebdo-madaires pour le magazine L’Es-presso dont il avait eu le temps de relire les épreuves, l’ouvrage prévuen mai sera finalement sur les ta-bles des librairies italiennes dès le 26 février.

Pape Satan Aleppe est aussi unacte de foi et un geste militant. Le livre sera publié par la nouvelle maison d’édition La Nave di Teseo,qu’Umberto Eco a contribué à fon-der en décembre 2015. Avec d’autres actionnaires, il voulait enfoncer un coin dans le mono-pole créé dans l’édition italienne après le rachat de la maison Rizzolipar Mondadori, propriété de la fa-mille Berlusconi. Lui-même avait financé ce projet à hauteur de 2 millions d’euros. « C’est pour moiune façon de lutter contre la mala-die d’Alzheimer plus efficace que lesmots croisés », avait-il confié. Tous les livres d’Umberto Eco seront peu à peu publiés à La Nave di Te-seo au fur et à mesure que leurs droits se libéreront. p

philippe ridet

De Twitter à Tidal, Kanye West sème la pagailleet récolte la promoLe rappeur ne diffuse son album que sur la plate-forme de Jay Z, qui joue son va-tout

san francisco - correspondante

K anye West n’est pas à uneprovocation près, surtoutquand il s’agit d’autopro-

motion. Après un week-end de dé-lires sur Twitter, où il appelait ses19 millions de fidèles à le mettre en contact avec Mark Zuckerberg (Facebook) et Larry Page (Google) parce qu’il avait urgemment be-soin de 53 millions de dollars (47,70 millions d’euros) ; et après s’être lancé dans une nouvelle vendetta avec Taylor Swift, par chanson interposée («Cette salope,c’est moi qui l’ai rendue célèbre »), lerappeur a alimenté la guerre du streaming, le 14 février, en mettantson dernier album, The Life of Pa-blo, exclusivement sur Tidal, la plate-forme concurrente de Spo-tify et Apple Music. Accessoire-ment, il a demandé aux « médias blancs » (The New York Times, Rol-ling Stone) de « ne plus commenter la musique noire, s’il vous plaît ».

Aussitôt, l’application de la plate-forme d’écoute en ligne, relancée en 2015 par Jay Z, a été propulsée entête des téléchargements sur l’Ap-ple Store. Ce qui a inspiré au rap-peur un tweet reconnaissant. Et une promesse de Kanye West : « Mon album ne sera jamais, ja-mais sur Apple. Et il ne sera jamais en vente. » Autrement dit : pas de CD, pas de téléchargement, et ac-cès uniquement sur la plate-formede l’ami Jay Z. « Le système est conçu pour que les gens de couleur échouent, justifie Kanye West sur Twitter. L’une de nos seules échap-patoires, c’est la musique. »

C’était sans compter sur l’espritfrondeur des fans de musique enligne. En deux jours, le septièmealbum du rappeur a été piraté à 500 000 reprises, selon le site spé-cialisé TorrentFreak. Un quasi-re-cord. Et Kanye West, 38 ans, musi-cien, créateur de vêtements, mari de Kim Kardashian et traité de « crétin » en 2009 par Barack Obama, est devenu la cible des moqueries sur les réseaux sociauxet les émissions satiriques du soir.

Au-delà de l’anecdote pour célé-brités de reality-shows, c’est le

sort de Tidal qui est dans la ba-lance. La plate-forme, qui affiche une coloration « black » et mili-tante, fonctionne sur un modèlecoopératif. Chacun des artistes fondateurs – ils sont quinze, dont Rihanna, Beyonce, etc. – a une par-ticipation de 3 % dans la compa-gnie. En échange, ils s’engagent à réserver des morceaux exclusifs à Tidal, au moins pour quelques jours, et à faire le service après-vente auprès des fans.

« Mon frère a besoin d’aide »Depuis quelques semaines, les ar-tistes se sont mobilisés pour faire décoller la plate-forme. Le 29 jan-vier, Rihanna y a lancé en exclusi-vité son dernier album, Anti, pour une semaine, ce qui a permis à Ti-dal d’engranger un million de nou-veaux inscrits, selon Variety. Beyonce y a diffusé son nouveau single, Formation, le 7 février.

Le défi est de fidéliser les nou-veaux inscrits, une fois la période d’essai terminée. Là-dessus, le mo-dèle de Jay Z n’a pas fait ses preu-ves. En un an, Tidal a doublé le nombre de ses adhérents, mais avec un million d’utilisateurs, elle reste loin derrière Apple Music, qui, lancé il y a huit mois, a mainte-nant 11 millions d’abonnés payants. Et surtout le suédois Spo-tify, qui compte plus de 28 millionsd’utilisateurs. Tidal offre une pé-riode d’essai gratuite de trente à quatre-vingt-dix jours, mais le prix, ensuite, est élevé (de 10 à 20 dollars par mois) alors que Spo-tify a une version gratuite (mais alourdie de publicités).

Pour ce qui concerne KanyeWest, l’un de ses amis et paroliers, Rhymefest, a jugé, toujours sur Twitter, qu’une réflexion s’impo-sait. « Mon frère a besoin d’aide, et je parle de thérapie. Spirituellementet mentalement. Il devrait se tenir éloigné du public pour se soigner. » En période de promo, il ne faut sans doute pas y compter. « Vous ne comprenez pas ce que cela impli-que d’être l’arrière-petit-fils d’an-ciens esclaves et d’être arrivé aussi loin », a souligné le rappeur. p

corine lesnes

vous invite...

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le mercredi 24 février 2016, à partir de 15 heures.

... au cinéma

pour assister à la projection de

*25 invitations offertes aux premiers appelants, conformément au règlement du jeu.

Offre gratuite, sans obligation d’achat, jusqu’à concurrence du nombre de places disponibles. Le règlement du jeu déposé chez Me Augel huissierde justice à Paris, est adressé gratuitement sur demande à : Jeu Les Offres Culturelles du Monde - 80, boulevard Auguste-Blanqui - 75013 Paris.Les demandes de remboursement des frais de participation (selon modalités définies dans le règlement) doivent parvenir à la même adresse.

THE REVENANTun film de Alejandro G. Iñárritu

Dans la salle de votre choix,

hors week end et jours fériés

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18 février 2016

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Mardi  9  février  p31      

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Février 2016

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Numéro de février / mars 2016

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13 février 16

samedi 13 - dimanche 14 février 2016 LE FIGARO

CULTURE

capables de comprendre sans que l’on ampute et que l’on trahisse Corneille. Quels sont ces artistes qui ne font pas confiance à l’intelligence des specta-teurs et qui ne respectent pas une penséequi les dépasse de très haut ? Triste aventure, comme dit Corneille. ■

e), 20 h 30 du mar. au sam., 15 h dim. Jusqu’au 20 février (tél. : 01 42 74 22 77). Puis à Brive, Alençon, Fontainebleau, Amiens.

che. De même l’aspiration au sacrificequi fait qu’il s’arrache de Pauline etl’offre à Sévère.

Il est facile de faire de Polyeucte unfanatique. Portée par l’actualité, Brigitte Jaques-Wajeman le fait avec brutalité, n’hésitant pas à trahir le dénouement de l’œuvre et en collant du Nietzsche à la fin. Franchement, c’est choquant. Nombre de lycéens assistent au spec-tacle. Ces jeunes seraient tout à fait

tion claire et soucieuse du vers des in-terprètes. Corneille est ici respecté.

Il l’est moins, soumis qu’il est auxréflexions de messieurs FriedrichNietzsche et Jacques Lacan. Tous deuxsont d’accord, l’un recopiant l’autre.« Les martyrs furent un grand malheurdans l’Histoire : ils séduisent » et« Croyez-moi, le jour du triomphe desmartyrs, c’est l’incendie universel ». Ongoûte particulièrement le « croyez-moi » lacanien, qui n’a sûrement paséchappé à François Regnault, savantdramaturge.

Aspiration au sacrificeDeux événements marquent l’orée dudéroulement désastreux : Sévère n’estpas mort, Polyeucte se fait baptiser.L’onde ne lui suffit pas : il ira détruireles statues de ceux qui ne croient pas en« son » dieu et, lorsqu’on le voit, avecson ami Néarque, se saisir de massespour aller briser les idoles, on est évi-demment renvoyé à une actualité pro-

dangereux auxquels peut conduire unecroyance non éclairée de doute.

Le génie de Corneille est d’inscrire aucœur de l’œuvre une histoire d’amourpuissante qui déchire trois des protago-nistes. Pauline (Aurore Paris), fille dugouverneur d’Arménie alors provinceromaine, Félix (Marc Siemiatycki), aaimé Sévère (Bertrand Suarez-Pazos),chevalier romain admiré par l’empe-reur. Elle le croit mort et obéit à sonpère en épousant un jeune seigneur dupays, Polyeucte (Clément Bresson). Il apour ami Néarque (Pascal Bekkar).N’oublions pas les confidents, Stratoni-ce (Pauline Bolcatto), conseiller ou do-mestique, Albin et Fabian (TimothéeLepeltier).

C’est en costumes contemporainsque se joue la pièce. L’élément de décorunique est un large lit nuptial parfoisdissimulé par deux panneaux, portesmonumentales aux allures de fascinantstableaux. Tons subtils, lumières qui dé-gagent bien les visages et les corps, dic-

ARMELLE HÉLIOT [email protected] blog.lefigaro.fr/theatre

Urature classique françaisetel que Polyeucte peutprendre des irisations di-verses selon les mises en

scène. Question d’époque et mêmed’immédiate actualité, question de re-gard. La pièce a intéressé des artistestrès différents. Des burqas bleues et lefanatisme taliban hantaient la tragédievue par Jorge Lavelli, en 1987, quandnotre ami Jean-Luc Jeener, quelquesannées plus tard, mettait au contraireen valeur la puissance de l’appel deDieu dont témoigne Polyeucte.

Brigitte Jaques-Wajeman aimeCorneille et a monté près d’une dizainede ses pièces. Elle n’avait encore jamaisabordé Polyeucte, pièce de 1641, tragé-die chrétienne qui interroge lucide-ment le mystère de la foi et les actes

CLASSIQUE

Oavant-goût le 28 octobre dernier, avecune improvisation flamboyante deThierry Escaich et une interprétationmagistrale de la Symphonie avec orguede Saint-Saëns par l’Orchestre de Parisdirigé par Paavo Järvi : il était déjà clairque l’instrument aux 6 055 tuyauxconstruit par le facteur Rieger avait desressources considérables. Mais cen’était qu’une « préinauguration » : àla Philharmonie de Paris, on est habituéà ce que les ouvertures se fassent enplusieurs temps.

Cette fois, c’est fait. Le week-enddernier, l’orgue de la Philharmonie,dont le spécialiste Michel Garnier avaitentre-temps achevé l’harmonisation,allait montrer ce qu’il avait dans le ven-tre. D’abord avec quatre organistesparmi les plus accomplis de notre épo-que, qui plus est très complémentairesdans leurs styles, leurs esthétiques etleurs répertoires : Bernard Foccroulle,Olivier Latry, Philippe Lefebvre etWayne Marshall traçaient un arcchronologique de Bach à Dusapin, enpassant par le XIXe siècle français. Puisl’instrument retrouvait sa vocationpremière : celle d’un orgue symphoni-que, dans une salle dédiée au répertoiresymphonique. Vincent Warnierrejoignait alors l’Orchestre national de

Lyon au grand complet, avec son chef,l’Américain Leonard Slatkin.

C’est une Formule 1, dont disposentles organistes à la Philharmonie ! Ouplutôt un vaisseau spatial, commel’évoque la console mobile, très Star

Wars dans sa blancheur futuriste,permettant au public de ne rien perdredu jeu du soliste. Non sans une certainethéâtralisation, puisque l’ouverture etla fermeture des panneaux qui lecachent aux yeux des auditeurs

permettent d’attirer visuellementl’attention de l’oreille sur les diversjeux utilisés.

La soirée a permis d’évaluer ses mul-tiples utilisations possibles. Instrumentd’orchestre destiné à enrichir le tutti

comme un pupitre supplémentaire,dans Ainsi parlait Zarathoustra deStrauss : on admire alors sa plénitude etson assise, atouts pour se fondre dans lasonorité globale, mais aussi sapuissance de feu, qu’il faudra dompterpour ne pas écraser les cordes !

Dextérité et démesureSoliste de concerto, capable de dialo-guer avec l’orchestre dans la rareSymphonie avec orgue d’Aaron Copland(merci de nous avoir épargné le sempi-ternel Saint-Saëns !). Cette œuvre, quin’est certes pas la plus immortelle deson auteur, n’en permet pas moins derepérer cette fois la palette de couleursde l’instrument, à la fois homogène ettrès variée, vertus complémentaires quidevraient permettre d’y aborder unvaste répertoire. Soliste à part entière,enfin, avec l’ébouriffant Volumina deLigeti, où Vincent Warnier, noncontent de montrer toute l’étendue desa dextérité, a su exprimer toute ladémesure d’un instrument titanesque.Aux claviers, il n’était pas sans évoquerquelque savant fou des films de fin dumonde.

Après la salle symphonique, Pariss’offre l’orgue symphonique qui luimanquait : reste à espérer qu’il ne secontentera pas de jouer les utilités deuxfois par an et sera durablement exploi-té, tant pour faire vivre le répertoireque stimuler la création. Cette saison,aucun autre concert ne figure au pro-gramme de la Philharmonie. ■

anglais Wayne Marshall lors de l’inauguration de l’orgue symphonique de la Philarmonie de Paris. JACQUES DEMARTHON/AFP

CHRISTIAN MERLIN

THÉÂTRE

Bertrand Suarez-Pazos et Aurore Paris incarnent Sévère et Pauline dans le Polyeucte mis en scène par Brigitte Jaques-Wajeman. COSIMO MIRCA MAGLIOCCA

@francoisaubel

C’en Vendée sur un ma-gnétophone 24 pistes,Mes mauvaises fréquen-tations, l’album d’un

dandy un peu fin de siècle répondant au nom de Philippe Katerine, posait les ba-ses d’une nouvelle pop à la française. Vingt ans après, comme un habile pas-sage de flambeau, ce même Katerine est l’invité surprise du nouveau disque de Séverin, sans aucun doute le plus rayon-nant de ce début d’année. Pour son auteur, compositeur et interprète, an-cien membre du duo électro-pop One-Two, la vie publique de cet album, son quatrième, a débuté par un single qui lui donne son titre, Ça ira tu verras. Un hymne réconfortant, presque résilient malgré lui : il est sorti trois semaines à peine après les attentats de novem-bre 2015. Si l’on écoute d’un peu plus

près les paroles de ce titre bossa bercé par des cuivres délicats et des cordes suaves, on comprend pourtant vite qu’il traite des affres du couple. De cet amour en fuite que chantait jadis Alain Souchonauquel on ne cesse de comparer Séverin.

Mariage heureuxIl est vrai que ces deux pierrots lunaires ont une même délectation de la mélan-colie et ce détachement un peu snob face au quotidien. Avec cette pointe d’ironie, réelle politesse, chez eux, du désespoir. Mais surtout, ils cultivent chacun à leur manière un goût pour un genre majeur, la chanson d’amour. À ce titre, le nouvel album de Séverin ressemble à une véritable opération à cœur ouvert. Une éducation sentimen-tale qui se clôt par le radieux France-Brésil, interprété à deux voix avec celle qui est devenue tout récemment son épouse, Kiwi da Gama. Ça ira tu verras célèbre en effet le mariage heureux entre les rythmes ensoleillés de Chico

Buarque ou de Caetano Veloso et la chanson française, dans ce qu’elle a de plus élégante. Une classe que l’on doit certes aux textes précieusement ouvra-gés, mais aussi aux musiciens choisis parSéverin pour l’accompagner. Que l’on songe à Jean Felzine du groupe Mustang à la guitare ou à Ambroise Willaume, ex-Revolver et collaborateur de Woodkid, au piano.

Son meilleur « power-band decopains », comme l’a déclaré récem-ment le chanteur lors de son passage au« Live », l’émission musicale du Figaro.Un groupe avec lequel il prend, à 36ans, une nouvelle dimension. Celle duchef de file des doux rêveurs de la pop.Poète rattrapé à son cœur défendantpar la réalité, ainsi que le prouveFrance, titre sur la menace des extrê-mes. Un mal du pays qui, heureuse-ment, n’assombrit pas le tableau dubrillant Séverin. ■

En concert le 7 avril aux Étoiles, Paris Xe.

MUSIQUE

À 36 ans, Séverin prend la place de chef de file des doux rêveurs de la pop.

Pour ses 50 ans de carrière, le compositeur s’offre cet automne la tournée des Zéniths avec orchestre philharmonique, chœur, soprano lyrique et solistes de jazz gitano-balkanique. Arrêt au Palais des congrès à Paris, début octobre. L’occasion de réentendre les célèbres airs de Rabbi Jacob, La Boum et du Grand

blond avec une chaussure noire.

La Pinacothèque fermeLe musée privé de la place de la Madeleine met la clé sous la porte, interrompant son exposition Lagerfeld dès lundi soir. Son objectif est de renaître d’ici trois ou quatre ans dans des locaux moins onéreux et de se consacrer à l’art contemporain, la sculpture et les arts premiers. La marque Pinacothèque de Paris, lancée voici treize ans par Marc Restellini, persiste, avec pour objet de développer ses projets de musées à l’étranger. Les collections permanentes seront redéployées entre Singapour et Paris.

EN BREF

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Séverin : un clip génial et un bel album aux saveurs brésiliennes Par Olivier Flandin @OlivierFlandin Mis à jour le 12/02/2016 à 10H44, publié le 09/02/2016 à 13H25 Séverin lance son deuxième album solo de la plus belle des manières : avec un clip très réussi qui met en scène le dialogue joyeusement difficile d’un couple franco brésilien, à l’aide de l'outil Google de traduction automatique. “Les mots que tu formes ma chérie Ne sont pour moi qu’une mélodie Et je voyage à domicile A t'écouter parler à tes copines”. Ces paroles donnent le ton du clip "France -Brésil" qui fait instantanément sourire ceux qui ont la chance de le découvrir. Réalisé “à la maison“ avec très peu de moyens par Liza Manili, Rudy Kobain et Emilie Krasi, il repose sur les jeux de regards complices du duo qu’il forme avec Kiwi da Gama ( vrai couple dans la vie) associés aux traductions approximatives d'un outil de traduction automatique.

Exotique et classique

Après avoir travaillé avec plusieurs groupe (dont le duo One Two) et pour d’autres interprètes comme Camelia Jordana, Séverin a choisi de réaliser et de produire lui même ce deuxième album solo "ça ira tu verras" sous son propre label Néon Napoléon. Multi intrumentiste il s’est positionné comme chanteur plus “traditionnel” en s'appuyant sur l’implication d’amis musiciens qui jouent habituellement avec des groupes comme Mustang ou Revolver. Au delà du délicieux clip "France-Brésil" , aventurez-vous à écouter les 10 titres de l’album (enregistré en cinq jours) qui se dégustent comme un bon cocktail, à la fois léger, sucré et épicé. Séverin surprend par la large palette de ses inspirations musicales, brésiliennes, pop, et plus classiques. On passe d’ambiances minimalistes et exotiques à

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la Pierre Barouh (qu'il cite comme référence) ou Mathieu Boogaerts à des arrangements de cordes plus proches d’un William Sheller (“Amélie”).

Histoires simples

Le tout dégage toutefois un ton très personnel. Les thèmes des chansons aux textes ciselés, simples et directs, nous emmènent sur différents chemins d'histoires et de rencontres. On croise des souvenirs de pensionnat scolaire, la mémoire d'un père disparu mais aussi les “tragédies banales” de vies de couples, ou des questionnements sur un pays défiguré par son stress sécuritaire. Le tout servi avec humour et délicatesse.

© Georges Jérusalmi

Au final, un seul regret : la durée de l'album, qui nous semble un peu courte. Histoire peut-être de nous mettre en appétit pour une tournée avec un premier concert annoncé le 7 avril 2016 aux Etoiles à Paris.

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ARTICLE CHANSON FRANÇAISE mar, 02/02/2016 - 17:44, par JULIA ESCUDERO

Séverin : "les chansons d'amour sont celles qui donnent du sens aujourd'hui"

Séverin est de retour dans les bacs avec un nouvel album « Ça ira, tu verras » à compter du 5 février 2016. Le chanteur en avait déjà dévoilé deux extraits dont « France », une lettre ouverte à son pays. C'est dans son propre studio que l'artiste, également propriétaire du label qui a produit cet opus, a donné rendez-vous à Concertlive.fr. Rencontre avec un musicien à fleur de peau.

Concertlive : Comment cet opus se démarque-t-il des précédents ? Séverin : C'est le plus personnel que j'ai fait. De plus maintenant, je suis mon propre producteur, donc c'est aussi celui pour lequel j'ai été le plus libre.On a tout fait avec mes meilleurs amis, qui s'occupent de la partie instrumentale. C'était très familial.

CL : Vous avez créé votre propre label, comment ce projet s'est-il mis en place ? Séverin : Je l'ai monté tout seul, d'abord pour créer ce studio puis j'avais l'idée d'ensuite signer des groupes. J'ai signé plusieurs projets et notamment un groupe de petits jeunes qui s'appelle les Teers et dont le premier album est prévu pour le mois de février 2016.

articles de presse CL : Comment se passe la création d'un album quand on est son propre producteur ?

Séverin : C'est beaucoup plus de travail. On a monté une équipe et, c'était d'ailleurs ça qui me séduisait à l'idée de monter mon label, j'ai pu m’entourer de personnes qui aiment le disque. Tout le monde est là par amour de la musique et parce qu'ils croient au projet, ce qui est difficilement le cas quand tu es dans une maison de disques. Là, comme toujours, il y a quand même une logique de rentabilité et des décisions sont prises par rapport à ça. Alors que pour mon album, dans mes compos, la manière de les arranger, je ne me suis jamais posé la question de passages radios...Mon but c'est de faire le plus beau disque possible pour moi.

CL : Finalement l'objectif de cet opus c'est avant tout une satisfaction personnelle ? Séverin : Bien sûr que tu as toujours envie que ce soit accessible au plus de gens possible. Finalement c'est amusant parce que le premier single « Ça ira, tu verras » passe quand même beaucoup plus en radio qu’aucun de mes morceaux n'étaient passé en radio avant lui.

CL : Vous disiez que l'album était très personnel. Est-ce le cas avec ce single ? Séverin : Je parle toujours un peu de moi. Je n'écris pas sur des choses que je ne connais pas. En l'occurrence ce morceau là je l'ai écrit après avoir eu une discussion un soir avec une copine qui était en train de se séparer et on partageait nos visions de la rupture. Moi, ça faisait déjà un an et demi que je m'étais séparé d'une fille avec qui j'étais resté 10 ans...

CL : Le contraste entre la mélodie joyeuse et le texte plus triste est intéressant. Est-ce une manière de dire qu'il faut rester optimiste ? Séverin : Quand je l'ai écrit, j'étais dans une période optimiste. Je sortais d'un an et demi de souffrance post-séparation et je commençais à être bien comme tous les gens qui se séparent. Parce qu'à un moment, ça se finit bien. Je voulais décrire ce cheminement très linéaire, j'ai mis deux accords pour qu'on sente ce passage-là. Le morceau, je l'ai dessiné comme une courbe. On y trouve les passages noirs et les passages ensoleillés et puis il y a ce « ça ira tu verras » comme un leitmotiv. En même temps c'est ce que disent les gens autour de toi. Et c'est vrai, au final, ça finit toujours par passer.

CL : Comment procédez-vous quand vous composez ? Séverin : Ça dépend. Par exemple « Ça ira, tu verras » je l'ai écrite en un quart d'heure. Par contre le truc avec la langue française c'est que je suis plus exigeant avec les textes donc je l'ai retouchée. Mais tout dépend des morceaux. Il y en a certains que j'ai commencés en écrivant un texte sans musique ce que je n'avais jamais fait avant et d'autres qui sont partis d'une première idée travaillée à la guitare. Mais la vraie différence sur cet album c'est que je me suis beaucoup attardé sur les textes.

CL : Vous avez dévoilé un second extrait de l'album, « France » au lendemain de l'annonce des scores du FN au premier tour des élections régionales. Était-ce lié ? Séverin : Ce n'était pas lié à l'actualité, on n'avait ni pensé aux élections ni à tous ces drames au moment de sa création. Elle avait même été écrite avant le 7 janvier de l'année dernière cette chanson. C'était un ressenti que j'avais. C'est pourtant un truc dans lequel je ne m'aventure pas d'habitude, de parler de quelque chose qui n'est pas un sentiment amoureux. Là ça parle d'un

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ressenti que j'ai par rapport au pays dans lequel je vis. J'ai commencé dans un groupe en anglais et puis j'ai dû passer au français. Au début j'étais un peu mauvais à ça...Mais c'est aussi un peu un combat d'écrire en français et moi j'avais envie de mener ce combat parce que je suis fans de la France vraiment. C'est quelque chose que j'ai ressenti dès le début de ma carrière musicale. Quand je partais longtemps pour mes tournées, la France me manquait.

CL : Donc ce titre est à prendre en dehors de l'actualité ? Séverin: Oui et non, je ne l'aurais pas écrite il y a 15 ans cette chanson. Je l'ai écrite après avoir regardé une émission. Je vis près d'une synagogue et c'est un peu l’accumulation de plein de choses. De voir que quand tu sors de chez toi il y a pleins de CRS ...ça me semble fou de vivre dans un monde pareil. Le pire c'est à la sortie des mariages, il y a une armée qui les attend.

CL : Après le 13 novembre 2015, vous aviez écrit sur ton Facebook cette phrase « La musique aussi futile qu'elle soit reste essentielle. » Pouvez-vous développer cette idée ? Séverin : Comment beaucoup de gens, ça m'a traumatisé. En tant que musicien, le fait que se soit le Bataclan qui symbolise notre vie, notre quotidien à nous, il y avait quelque chose de très proche et en même temps on se sent très impuissant. Donc d'un coup, ton métier, mais comme tous les autres, te semble futile et en même temps c'est primordial. Je me sens comme un artisan, j'essaie de faire le mieux possible. Donc dans l'absolu ça sert à rien mais quand des gens viennent te voir et te disent qu'ils se reconnaissent dans tes morceaux, j'ai l'impression d'avoir tout gagné. C'est futile mais si tu enlèves ça, il ne reste pas grand-chose.

CL : Votre ressenti vous le passez en chanson. Y-a-t-il un titre d'un autre artiste qui pourrait illustrer votre ressenti actuel ? Séverin : Le morceau dans le film « Monty Python : la vie de Brian », « Always look on the bright side of life » qu'il chante quand il est crucifié. (rires) Sinon il y a une chanson de Chico Buarque qui parle de la puissance de l'amour, l'amour qui vainc tout... les plus belles chansons ce sont les chansons d'amour qui sont intemporelles et qui ont du sens aujourd'hui.

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Chez les plus jeunes, on guettera le retour de Séverin, dont le deuxième album,Ça ira tu verras (le 2 février chez Neon Napoleon), devrait confirmer les promesses du premier, sur des tempos plus brésiliens.

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