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Dossier de Presse A'Rieka aka Monsieur Carrier « A l'heure où l'école fait débat, Antoine Carrier, professeur de mathématiques au collège Pablo- Neruda, réinvente la vénérable institution. » « fiers d'avoir représenté le rap à l'Elysée » a-rieka.tumblr.com [email protected]

Dossier de presse A'Rieka / Monsieur Carrier

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Dossier de presse 2012 / 2015 A'Rieka aka Monsieur Carrier est professeur de mathématiques en région parisienne. Passionné par les mots et le rap, qu'il pratique à ses heures perdues, il développe dès 2010 des ateliers rap avec ses élèves. En 2011 le Crew Pablo Konnexion naît. En 2014, le crew fêtera la Fête de la Musique à l'Elysée. A'Rieka sort en automne 2015 son nouvel album "J'écris donc je suis".

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Page 1: Dossier de presse A'Rieka / Monsieur Carrier

Dossier de Presse

A ' R i e k a

aka Monsieur Carrier

« A l'heure où l'école fait débat, Antoine Carrier,professeur de mathématiques au collège Pablo-

Neruda, réinvente la vénérable institution. »

« fiers d'avoir représenté le rap à l'Elysée »

[email protected]

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Biographie

A'Rieka

A'Rieka est un rappeur bordelais, installé en région parisienne depuis 2010.

Après une 1ère mixtape, il sort son nouvel album en automne 2015 J'écris donc je suis.Ce dernier opus est le fruit d'une réflexion, d'un travail consciencieux et recherché tant dansles mots que dans le flow. Ici, pas de fioriture, chaque terme a son importance, ses résonancescar pour A'Rieka il n'y a pas de rap sans poésie ni message.

Son rap, il est atypique. D'aucuns pourraient dire d'A'Rieka qu'il fait parti de cette générationde rappeurs érudits. La fine bouche à la belle plume donne à apprécier la sonorité des lyricset la profondeur de leur sens. Les thèmes abordés par le rappeur y sont variés. Il nousraconte des histoires de société, les vicissitudes des quartiers, quelques fragmentsautobiographiques emplis de 2nd degré... Loin du hip hop bling bling et des ses inepties,A'Rieka redonne ses lettres de noblesse au rap et à la poésie.

Ses influences musicales donnent elles aussi priorité au texte, aux figures de styles, auxmétaphores et à la réthorique : Renaud, Gainsbourg, Thiéfaine, Ferrat ou Brassens pour lesclassiques ; et pour le rap, Scred Connexion, Fayçal, Assassin, Oxmo ou Rocé, sans oublierKeny Arkana « la patronne »... Bref, du Grand et de l'Indépendant !

Ce professeur, passionné par les maths comme par l'écriture, est féru de lecture et lit autantde contemporains que de classiques. De Houellebecq à Balzac en passant par Verlaine,Werber ou Hugo, A'Rieka s'intéresse à des auteurs et des poètes tranchants.

Si pour Descartes la pensée signifie d'Etre, pour A'Rieka celle-ci se fait en rythme, plaquée surun feuillet, pour Devenir - Rap.

Lorsqu'il la couche sur le papier, sa pensée se structure souvent en nombre de pieds.

L'écriture tient une place de premier ordre dans la vie d'A'Rieka. Car pour lui le rap se pensed'abord en poésie. Cahiers de brouillon pour punchlines qui ne verront peut-être jamais lesflows, A'Rieka exprime dans ses alexandrins ses pensées profondes. Les versets permettent auprofesseur rappeur de poser ses idées : parfois un court sonnet, parfois des rimes à n'en plusse lasser...

Actuellement, il termine son recueil de poèmes pour nous dévoiler une vision des chosesamusée et souvent acérée !

Tout est dans la chute, c'est l'art du sonnet.

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Parcours du Prof de maths parti rapper à l'Elysée avec ses élèves...

Professeur de Mathématiques au Collège Pablo-Neruda à Stains (93), Antoine Carrier – ditMonsieur Carrier – devient le rappeur A'Rieka à ses heures perdues.

Après avoir obtenu son CAPES de mathématiques en 2009, il part en région parisiennepratiquer son métier et rapidement, dès 2010, il monte des ateliers rap pour ses élèves, surson temps personnel.

Une fois par semaine entre midi et 2, les jeunes s'intéressent, se mobilisent, rappent et legroupe emplit à chacune des séances. Les mots fusent à outrance, aucune limite n'est donnée- mise à part celle des grossièretés. Fils de... Chut ! Chut ! Priorité à l'imagination et à l'impactdes idées ! Et pas d'atelier si les notes ne sont pas bonnes...

Il s'agit pour Monsieur Carrier de permettre aux élèves de s'exprimer : quel est le message ?Est-il pertinent ? Il faut que cela serve à quelque chose !

Un peu de rigueur arithmétique pour que les rimes et rythmes s'appliquent ; à nouveaul'équation professorale complète la fibre artistique de ces jeunes en demande de pratique.

Les ateliers se poursuivent, gagnent en notoriété d'années en années et les élèves passentpeu à peu de la 6ème à la 3ème pour quitter le collège vers de nouveaux horizons.

Pablo Konnexion

En 2011, la complicité entre les collégiens et le prof est telle que le Crew Pablo Konnexionnaît. Un premier titre « mathématiques problématiques » résonne dans les quartiers de Stains.

En 2012-2013, on recherche l'avis et les conseils des plus grands et c'est ainsi qu'AlibiMontana et Hashka, alors en tournée promo de l'album « Rue de » viennent clôturer l'annéescolaire par une intervention rappée en plein milieu de l'atelier.

En 2013-2014, le Crew obtient le soutien de la ville de Stains (CUCS) et Monsieur Carrier etses élèves se lancent le défi de créer un CD 6 titres, deux concerts ainsi qu'un clip réunissantle club danse et la chorale du collège Pablo Neruda. Et c'est la mini-entreprise, Pablo Zik,créée par des collégiens mini-entrepreneurs, qui voit ainsi le jour et permet la vente de leurCD, deux concerts dans la Maison du Temps Libre de Stains et la création du clip « Notre citéon l'aime ».

Une bien belle entreprise, puisque cette expérience les conduisit jusqu'au Palais de l'Elyséepour la Fête de la Musique 2014. Quatre membres de Pablo Konnexion ont ainsi chantédeux de leurs titres devant le Président de la République, quelques uns de ses ministres, maisaussi leurs parents - tellement fiers !

En 2015 le Crew Pablo Konnexion de Monsieur Carrier aura déjà vu dans ses ateliersplusieurs générations de grandes soeurs et de grands frères... des concerts au collège etdans les salles municipales de la ville et déjà un nouveau clip, enregistré dans les studios deIdeal Song Music, « Réagissez ! ».

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Le 3 Juillet 2015 / Elena Louazon

S ta ins : l ' a te l i e r rap fa i t p rogresser le s co l lég iens

L’atelier rap des collégiens de Pablo-Neruda lors de l’enregistrement en studio de leurmini-album. Cette année, ils ont choisi de parler de faim dans le monde et de sexisme.(Antoine Carrier.)

Des élèves qui enregistrent en studio grâce à leur prof de maths et améliorent leur moyenne. C’est lebeau résultat de l’atelier de rap créé il y a six ans au collège Pablo-Neruda de Stains. « J’ai toujoursvoulu faire du rap, c’était un rêve », confie Antoine Carrier que la vie a orienté vers les équations et lesintégrales.

Dès son arrivée dans l’établissement, l’enseignant fonde le groupe « Pablo Konnexion » en compagniedes élèves participants à l’atelier. Les choses se sont toutefois accélérées l’année dernière. Avec l’aided’un label professionnel, les enfants ont pu enregistrer un mini-album de quatre titres composés par leurssoins. « Dans un premier temps, on leur montre le flow, l’écriture. Puis un DJ a composé une instru et lesmorceaux sont nés ! », précise Grégory, assistant d’éducation et partie prenante du projet. « On a passédeux jours en studio pour enregistrer. »

«J’étais un fouteur de merde. Ça m’a calmé et ça m’a aidé. »

« Les titres ont été composés par les élèves autour de thèmes communs, sur lesquels ils pouvaient touss’exprimer » confie Antoine Carrier. Cette année ce sont la faim dans le monde et le sexisme qui aurontnourri la prose de nos jeunes rappeurs. « Le sexisme n’est pas qu’un sujet d’adulte, on veut ouvrir lesyeux sur ce problème » confesse Stessy. Et l’assistant d’éducation d’ajouter : « On essaie de leur fairefaire du rap qui dit quelque chose. Au début c’est difficile. »

Pour le prof et le CPE, les bénéfices pédagogiques de l’atelier sont indéniables. « Dans un premier temps,ils sont obligés de faire des efforts en cours (http://actualites.leparisien.fr/cours.html) pour venir. Puis, ilsapprennent tous les métiers et la réalité derrière un morceau de musique. Ils auront vu ce monde, ça peutfaire naître des vocations. » L’an dernier, une dizaine d’entre eux ont même été conviés à l’Elysée pourinterpréter leurs titres ! Ouassim, qui va faire son entrée en seconde, sait ce que l’atelier lui a apporté.« J’étais un fouteur de merde... Ça m’a calmé et ça m’a aidé. Comme j’étais plus investi en cours, mamoyenne a doublé. Les profs ont changé leur regard sur moi, ils ont vu que je pouvais être mature. J’airepris confiance en moi et j’espère avoir mon brevet », confie-t-il en souriant à la veille des grandesvacances.

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Le 4 Juin 2015 / Julien Ernst / N°835

R ap e n g ag é

Dans le cadre d'une soirée débat « parents, enseignants : construisons ensemble l'école de la réussite »l'atelier rap du collège Pablo-Neruda a présenté en avant-première ses deux titres « Imagine » et« Réagissez ». Le public a également profité de la projection du clip du titre « Réagissez ».

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Le 28 Mai 2015 / Rochdi Haoues / N°834

Equa t ion rap à Neruda

Le rap s'invite au collège Pablo-Neruda grâce à un professeur de mathématiques et un assistantd'éducation qui adorent manipuler les mots avec les élèves.

A l'heure où l'école fait débat, Antoine Carrier, professeur de mathématiques au collège Pablo-Neruda,réinvente la vénérable institution. Il est midi ce mardi-là et les collégiens sont en pause déjeuner. Pas tous.Dans une salle de cours des « punchlines » pulsent dans les couloirs. Depuis plusieurs années, l'enseignantet Grégory, un assistant d'éducation, ont créé un club de rap avec les collégiens. Les deux instigateurs,fans de ce genre musical très en vogue chez les jeunes, ont voulu partager leur passion avec des élèves.Ces jongleurs de mots ont commencé leur escapade musicale animée par leur seule bonne volonté,quelques feuilles et de l'encre plein les stylos. De rime en rime, la mélodie s'est formée. Certains ont étépoussés par leur professeur, d'autres par les copains de classe et motivés par des ainés. Tous sontdevenus membre du club.

« A u d é p a r t c ' e s t G r e g q u i a p p o r t a i t s o n m i c r o »

L'enseignant raconte : « Au départ c'est Greg qui apportait son micro, puis nous avons produit et venduun CD et, avec les 100 euros récoltés, nous avons acheté notre propre micro ». Animés par le désir dedonner encore plus de moyens au club rap, ils ont été a la pêche aux financements. Sensibilisée par ladémarche et le contenu du projet, la municipalité s'y est investie en offrant a nos collégiens-rappeurs lapossibilité d'enregistrer leur deux derniers titres dans des conditions professionnelles, avec la maisond'éditions Idéal Songs Music. Ainsi, se sont succédées les phases d'écriture, de répétition, avant l'entréeen studio, tels des cadors du « Rap Game ». Ce voyage artistique a mené jusqu'a l'enregistrement de« Réagissez », un texte conscient et citoyen autour de la misère dans le monde. Le second intitulé« Imagine » est une charge contre le sexisme. Jeudi 28 mai à 18h, nos rappeurs seront en concert àl'espace Paul Eluard. L'occasion pour les Stanois de découvrir leur clip tout en les découvrant sur scène.Vous pouvez également les suivre sur la page Facebook A'Rieka officiel et découvrir ainsi le clip réalisécette année.

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Le 26 Juin 2014 / N° 793

Pab lo Konnex ion à l ' E l y sée

Le club de rap du collège Pablo-Neruda, « Le collège du micro d'argent » était invité à l'Elysée par lePrésident de la République à l'occasion de la Fête de la Musique du samedi 21 juin dernier. Soutenu parla politique de la ville, et intégré dans le projet de la mini-entreprise du collège, les membres du groupePablo Konnexion (Sabrina Akkou, Hamza Zinoune, Mani Tavares et Matita Birante) ignoraient le lieu duconcert où ils devaient se produire. Accompagnés de leur professeur de musique Monsieur Ganbotti et demaths Monsieur Carrier, ils ont accepté 2 titres : « L'amour d'un fils » et « Que serait le monde » sous lesyeux de leurs parents. Leur six titres est peut-être encore disponible, pour le savoir rendez-vous sur leurpage Facebook.

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ac-creteil.fr

Le 24 Juin 2014

Rap à l ' E l y sée

Quatre jeunes élèves de 6ème du collège Pablo-Neruda de Stains (93) ont formé le groupe « PabloKonnexion ». Ils se sont essayés cette année au rap avec brio avec leur professeur de mathématiques etd'éducation musicale. La sonorité des mots, la déclamation, le rythme, ils ont livré une leçon de rap. Cesjeunes auteurs voulaient au départ écrire une chanson sur leur ville. Finalement, pour toucher un largepublic, c'est de leur mère dont ils ont préféré parler dans un texte écrit à plusieurs mains.

Certains ont confié avoir vu des mères pleurer à la fin de la chanson. Dans un autre de leur titre, intitulé« Que serait le monde ? », ils s'interrogent : « que serait le monde sans racistes, sans hypocrites, sansviolence ? ». Ce morceau se termine par un message d'espoir : « je rappe pour un monde meilleur car il ya urgence ». A la fin du concert les élèves ont confié qu'ils étaient « fiers d'avoir représenté le rap àl'Elysée. » Quand on leur demande ce qu'ils aimeraient dire aux autres élèves de l'académie, en cœur etdans un joyeux désordre, ils les invitent à chanter. Mani, Sabrina, Hamza et Ouassim ajoutent : « C'estbien de faire des activités en dehors des cours pour apprendre autrement et profiter de chaque momentde la vie ». Leur travail d'écriture et de réflexion sur la langue a été récompensé par cette invitation.

Une belle journée qui a mis en lumière de nombreux talents de l'académie de Créteil ! Ce type de projetsfédérateurs, qui prennent corps sur de longs mois, a également des retombées positives sur les élèves,l'ambiance des établissements et le travail scolaire des élèves. Pour Béatrice Gille, rectrice de l'académiede Créteil, chancelière des universités, présente lors de cette manifestation, « la variété des prestations denos élèves montre la richesse de notre académie et de nos enseignants ».

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Le 15 Juin 2014 / N°982

R a p A c a d e m y

Paroles, musique et choré sont créées par les collégiens de Pablo-Neruda, à Stains. Un rap qui donne lapêche.

« Salut !

Moi c'est Matita, j'ai 11 ans. Avec mes amis du collège Pablo-Neruda à Stains, près de Paris, on a écrit etenregistré un mini-album de rap. J'adore Kaaris ou La Fouine. Alors quand on m'a parlé de l'atelier rapdu collège, je me suis lancée. Avant, je rappais les textes de mes chansons préférées, mais cette fois, j'aipu écrire mes propres paroles. On devait choisir des thèmes (tels que le racisme ou la planète) et essayerd'écrire des rimes. J'ai parlé de ma mère, de mes amis, de l'hypocrisie des gens. Le plus dur, c'estd'adapter ses textes à la musique. Il faut rapper lentement ou très vite, suivant le tempo. Ce n'est pastoujours facile ! On a révisé nos textes jusqu'au jour de l'enregistrement en studio. C'était super-intimidant.J'avais peur de me tromper, mais le stress disparaît quand on est derrière le micro ! La chorale du collègea fait le refrain et, tous ensemble, on a tourné le clip. Beaucoup d'élèves et de profs l'ont vu. Ils nous ontboostés pour nos concerts. A présent, mon rêve serait qu'un grand rappeur vienne rapper avec nous.

Notre cité on l'aime, le clip de Pablo Konnexion, est sur le blog d'Okapi http://blog/okapi.fr

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Le 15 Mai 2014 / N°787

Pab lo 'Z i k en d i rec t du concour s rég iona l des m in i - en t repr i se s

A l'heure où nous bouclons cette édition, les résultats du concours régional des mini-entreprises danslequel Pablo'Zik, la mini-entreprise du collège Pablo-Neruda, présentait leur produit : un CD 6 titres crééset interprétés par la club rap et la chorale de l'établissement, n'étaient pas encore tombés. En direct duconcours, ils ont envoyé cette photo avec cette phrase par smartphone : « l'esprit d'équipe est parminous ! ». Résultats la semaine prochaine.

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Le 8 Mai 2014 / N°786

Les ven tes de CD con t inuen t

Mercredi la mini-entreprise Pablo'Zik s'était installée au marché du centre-ville avec l'objectif de vendreleur 6 titres au maximum de Stannois. Rappelons que cet album a été créé et est interprété par le club rapdu collège Pablo-Neruda. A 10h30, il avait déjà été vendu la moitié du stock. Un résultat encourageant etqui présage d'un bon point auprès du jury devant lequel la mini-entreprise concourra dans les prochainsjours.

Vous pouvez vous rendre sur la page Facebook de Pablo'Zik ou vous adresser directement auprès del'établissement pour vous procurer ce CD.

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Page 12: Dossier de presse A'Rieka / Monsieur Carrier

Le 1er Mai 2014 / Dragan Lekic / N°785

Pab lo Konnex ion en s cène

La mini-entreprise du collège Pablo-Neruda Pablo'Zik a probablement eu raison de tout miser sur le talentde leurs camarades (voir 7 Jours N° 773 – Article du 6 février 2014). Le club rap de l'établissement,accompagné de la chorale, a assuré deux bons shows en chantant leurs textes, très beaux, remplis desens, avec un regard sociétal qui fait du rap un genre musical grâce auquel même les plus jeunes peuventexprimer tout ce qui les traverse. Mardi soir devant quelques parents, des personnels administratifs ducollège, des profs, des élus... même si certains regardaient un peu trop leurs pieds, toute la bande a portéhaut leurs textes. […] Et mercredi, rebelote, mais cette fois-ci c'était devant des classes d'un autre collège :Maurice Thorez.

Quant aux mini-entrepreneurs, ils ont assuré l'organisation du concert comme des pros. Un accueilchaleureux et tout sourire avec une vente offensive et convaincante de leur produit phare, un CD 6 titres à6 Euros, des ouvreuses, des techniciens micro... le tout sous l'oeil vigilant et pas peu fier de leursprofesseurs.

Si vous voulez découvrir ces textes, ces voix, ces talents et participer à la réussite de la mini-entreprise,contactez l'établissement ou rendez-vous sur la page Facebook de Pablo Zik en bonus vous pourrez aussidécouvrir le clip.

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Page 13: Dossier de presse A'Rieka / Monsieur Carrier

Le 17 Avril 2014 / Carole Sapia / N°783

Sur scène les 29 et 30 Avril, et dans les bacs !

Pablo'Zik, la mini-entreprise du collège Pablo-Neruda qui a fait le pari fou de commercialiser le cd des secamarades du club rap de l'établissement, de produire un clip réalisé avec le club danse et d'organiserdeux concerts en ville, touche du bout des doigts ses premiers objectifs (voir 7 Jours n°773 – Article du 6Février 2014).

Concer ts les 29 et 30 avr i l à la MTLC'est à la Maison du Temps Libre que les artistes du collège se produisent à deux reprises. Mardi 29 à18h pour les familles, amis, corps professoral et administratif du collège, mais aussi artistes et élus locaux,presse... « L'entrée est libre dans les limites des places disponibles », informe-t-on. Le lendemain à 10h,ce sont certains collégiens de Maurice-Thorez qui ont été invités. A ces deux occasions, le CDcommercialisé par la mini-entreprise sera en vente au pris de 6 euros. Quant au clip, dans quelques tempset en quelques clics, il sera possible de le visualiser sur la page Facebook du collège.

P u i s , d i r e c t i o n l e c o n c o u r sMais après l'euphorie de ces concerts, il faudra vite changer d'ambiance car les mini-entrepreneursconcourront pour décrocher une belle place, on espère, comme leurs prédécesseurs.

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Page 14: Dossier de presse A'Rieka / Monsieur Carrier

Le 6 Février 2014 / Carole Sapia / N°773

SPECIAL PABLO NERUDA

M i n i - e n t r e p r i s e

Du bon sens et du bon son !

Les collégiens de Pablo-Neruda vont de nouveau vous étonner. Les mini-entrepreneurs, cru 2014, vontcette année, miser sur les talents artistiques de leurs camarades. Audacieux. En provoquant unecollaboration interclubs, ils vont vendre un cd, masteriser un clip et organiser des concerts. Bluffant, hein ?

Mardi, l'ordre du jour était chargée pour la séance hebdomadaire de la mini-entreprise du collège Pablo-Neruda. Mais qu'importe, les 3ème qui se sont engagés dans cette option facultative prennent le tempspour informer les Stannois (des clients potentiels). La PDG, Darlène, mène sa barque avec brio : « Notreobjectif est de promouvoir le CD de jeunes artistes de notre collège et d'organiser des concerts. »

Faten prend ensuite la parole : « Nous avons nommé notre entreprise Pablo'Zik. C'est le club rap qui aécrit les textes des chansons et qui les interprètera. Quant au club danse, il apparaîtra dans le clip. Noussommes chargés de commercialiser leur CD. » Une collaboration interclubs appréciée par les élèves maisaussi des professeurs et des encadrants. Sonia explique qu'ils n'ont pas mis longtemps à laisser tomberleur production de vide-poche. Lorsque le club rap leur a fait la proposition de commercialiser leur album,ils ont craqué d'emblée. « Les artistes ne seront rémunérés que par le versement des bénéfices au foyersocio-éducatif qui gère l'ensemble des clubs du collège », raconte Sidar, du service marketing. Il ajoutesous l'oeil de son acolyte Mouhoub : « nous n'avons pas donné de directive artistique à part que lestextes ne doivent pas être vulgaires et doivent être plutôt positifs ». Mais consciente que ce show sedéroule dans le cadre scolaire, la principale ravie de l'enthousiasme de ses « loulous » avoue avoirquand même « dû » demander des textes « un peu plus positifs après une première lecture » et avoirdécroché son téléphone pour « demander les conseils et l'appui d'un ami producteur. »

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Page 15: Dossier de presse A'Rieka / Monsieur Carrier

Pourtant sans connaître tous ces détails, Ali, chargé des relations clientèle, étude de marché en tête,annonce optimiste : « 85% des personnes que nous avons sondées, ont affirmé que si ce CD existait, ilsl'achèteraient. » Naïma du service financier avait la charge de calculer le seuil de rentabilité cettesemaine. Résultat : la mini-entreprise devra vendre 55 CD à 6 euros pour être rentable. Emayma, sacollègue, acquiesce. Rien d'insurmontable à observer les visages confiants des collégiens. Ceux desprofesseurs et de la documentaliste, qui les suit, le sont un tout petit peu moins et rappellent le reste duchemin à parcourir : « Quelques échéances approchent. Avant-première de l'Assemblée générale,création de la jaquette, avances remboursables, études concurrentielles... », on va laisser les profsdiscuter entre eux et se faufiler aux clubs rap et danse.

C LUB RAP

Après les maths , le rap

Dans une des classes dédiées habituellement aux mathématiques, on trouve des élèves détendus,souriants autour d'un micro, un ordinateur équipé de logiciels d'enregistrement, des enceintes... Bizarre ?Pas tant que ça... Car après la classe, deux fois par semaine, le rideau se lève et cette salle devientl'univers du club rap. Celui-là même qui avait réussi à inviter des « stars » au printemps dernier et dont 7Jours vous faisait partager la joie (7 jours n°743). Cette année encore, le club rap voulait faire du bruit.Et il faut dire qu'écrire, se libérer l'esprit et les tripes par le rap, peut aussi faire émerger de bonnes idéeset même faire pousser des ailes. Ainsi, le club a lui-même poussé les portes de la mini-entreprise ducollège pour que leurs camarades mettent en vente leur CD et se produisent sur scène. Même si les mini-entrepreneurs avouent que cela n'a pas été difficile de les convaincre tant le projet leur a plu, ils ontobtenu le oui (après une étude de marché quand même, sérieux oblige).

Mais après une opération séduction, vient le temps du travail. D'abord deux mois d'écriture, le club visecinq morceaux, « peut-être six », espère Monsieur Carrier, le professeur. Puis les enregistrements enstudio – financés par la politique de la ville (CUCS) – qui se déroulent actuellement sont une nouvelleétape de rêve pour les élèves. « On était seul face au micro dans un tout petit sas calfeutré. Les filles, ellesrestaient trop longtemps au micro », s'amuse un collégien. Oui, cela s'appelle le perfectionnisme ! Uneperfection à atteindre en répétant inlassablement son texte. Et il n'y a pas que les filles du club qui s'ymettent. Ce lundi, les garçons au micro s'agaçaient à la moindre imperfection. Chaque syllabe, chaquemot doit être posé quand et où il faut, chaque phrase apprise par cœur, chaque émotion doit se partager.Mais au club de rap on rit aussi, surtout en parlant du futur clip et des concerts à venir... Une bien belleaventure à laquelle vont se joindre également huit autres voix du collège repérées dans le club choraledont le « chef de choeur » a co-écrit avec Monsieur Carrier une mélodie pour le refrain. « Unecollaboration pour mettre en valeur l'élève », revendiquent les professeurs.

Des chefs d'oeuvre à découvrir d'ici quelques semaines, 7 Jours vous annoncera bien évidemmentcomment vous le procurer.

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Page 16: Dossier de presse A'Rieka / Monsieur Carrier

Le 7 Juin 2013 / Nathalie Revenu

Le rap entre en c lasse

Stains, Lundi. L'atelier rap du collège a accueilli lechanteur de la Courneuve, Alibi Montana

Une ambiance de folie s'échappe du réfectoire du collège Pablo-Neruda à Stains. Un « battle » s'estengagé autour d'Alibi Montana, auteur-compositeur de rap et un groupe d'élèves. « On vient apporternotre touche au rap français. On n'a rien à perdre car on n'a rien à gagner ! », scande Mohamed sansdéfaillir. Les applaudissements fusent. Boule à zéro et grosses lunettes fumées, Alibi Montana est àl'unisson. L'artiste, originaire de La Courneuve, est venu évaluer les collégiens apprentis rappeurs, dans lafoulée de la sortie de son nouvel album, « Rue de ». Avec un sens inné du marketing, il invite dans sonCD les écoles à le contacter pour animer des ateliers d'écriture version rap.

En Seine-Saint-Denis, le collège Pablo-Neruda a été le premier à répondre à l'appel. Depuis trois ans, lerap y est chez lui. Il n'est pas entré par effraction dans cette école mais par la voie officielle. C'est AntoineCarrier, jeune professeur de mathématiques qui l'a intégré dans le cadre des mesures d'accompagnementéducatif, un temps périscolaire encadré par des enseignants. Sa seconde passion après les équations,c'est le rap. Après l'école, il devient A'Rieka. Mais ça, ses élèves ne le savent peut être pas. En tout cas,Manar, Nour et Dina, élèves de 6ème, assidues de l'atelier rap, redoublent d'application pour briller enmaths. « C'est vrai que je fais plus d'efforts », reconnaît Manar. Sitôt que la cloche retentit, à 16h30, leslundis et jeudis, l'atelier rap prend le relais. Une quinzaine d'élèves se pressent. « Nous avons dûdédoubler l'atelier pour accueillir tous les candidats », indique l'enseignant.

Pourtant, installer le rap à l'école n'allait pas de soi. Avec ses paroles souvent sulfureuses et ses posturesde mauvais garçon, il avait de quoi effaroucher l'institution. L'Education Nationale d'ailleurs préfèreutiliser le terme « musiques contemporaines » plutôt que rap. En revanche, Katia Chasseur-Rebier,principale du collège, applaudit des deux mains ces pionniers. Dans le 9-3, terre de rap, Pablo-Nerudaest l'un des rares établissements scolaires à faire retentir ces rimes bien balancées. « C'est une autre façond'apprendre les subtilités de la langue française », assure la principale. Même si parfois, ses oreilles sevrillent lorsque déboulent les rimes en « ouille », elle maintient que le rap peut être « un levierpédagogique ». « Nous avons vu l’attitude de nos élèves changer, même les plus durs », assure-t-elle.Alibi Montana renchérit : « Le rap leur permet d'aborder des problèmes qu'ils n'osent pas évoquer devantleurs parents ou leurs professeurs ».

Antoine Carrier, le « prof » de rap en profite pour les lancer sur des sujets citoyens, comme l'écologie.L'an prochain, il montera le son avec un projet de clip qui réunira l'atelier rap et la chorale de l'école.

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Le 6 Juin 2013 / Carole Sapia / N°743

Des rappeurs à Pab lo

Alibi Montana pose aux côtés des profs de l'atelier etdevant l'ensemble de ce club rap

Mardi, gros événement au collège Pablo-Neruda. Alibi Montana et Hashka, deux célèbres rappeurs, sontvenus à la rencontre des jeunes de l'atelier rap. Un beau moment.

De jeunes passionnés qui rencontrent des artistes, ça fait des étincelles. Mardi soir, dans le réfectoire ducollège Pablo-Neruda, c'était un véritable feu de joie. L'excitation des élèves était à son comble. AlibiMontana est là. « Ca fait trop bizarre qu'il soit près de nous, dans notre collège. Mais ça fait surtoutplaisir », s'accorde ce groupe de jeunes garçons de 4ème. Pas de « J'ai mal – les mecs* », tout le mondeest en forme. Les artistes, en pleine promo pour leur nouvel album « Rue de » sont sollicités pour faire desphotos, signer des autographes et même écouter le travail des jeunes amateurs.

Hashka, une rappeuse qui prépare un album solo, après plusieurs featurings aux côtés de grands nomsdu rap français, s'est prêtée à ce jeu avec attention durant plusieurs longues minutes. C'est Mboudini,ancien élève du collège qui a entraîné « l'experte » à écouter ses textes. « T'as du talent, t'as en truc àtoi, tu as quelques petites choses à améliorer, mais sinon t'attend quoi pour aller vendre tout ça ? C'estbien ! ». Le jeune homme est ému, boosté, n'en revient pas. (Vous pouvez découvrir l'artiste sur Youtubeen tapant Saaido).

Quant à Manar, Nour et Dina, elles courent partout, rient, parlent de la prose qu'elles ont écrite sur la vieen général et l'école. FX, élève en 6ème, qui « aime le rap » observe en retrait... chacun vit l'événementà son rythme.

Toutes ces scènes se déroulent sous la sourire bienveillant de la proviseure, ravie. Les deux professeursqui animent l'atelier sont heureux aussi. La convivialité domine, tout comme lors de leur atelier rap. Ceclub est ouvert à tous les élèves du collège, tous niveaux confondus, et se réunit deux heures par semaine.Il existe depuis 3 ans. Le but : valoriser la langue française sur de la musique urbaine. Et selon cet élèvede 4ème : « ça m'a permis de faire remonter ma moyenne de français de 3 points. » Scepticisme du côté

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de ses camarades et de ses professeurs qui rient alors aux éclats. Mais le jeune est assurément plusconfiant, et là tout le monde acquiesce.

Assembler des mots pour faire passer des messages, les chanter, les crier sur de la musique urbaine, çamarche aussi bien pour les filles que sur les garçons qu'ils soient en 6ème ou en 3ème. Ce genre d'atelieret d'événement ne peuvent qu'être des encouragements à la liberté d'expression, à vider ses tripes pourmieux avancer.

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