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EXPOSITION GRAINS DE SCIENCE VOYAGE AUX CONFINS DES DÉSERTS DU 14 au 22 octobre 2006 Jardins du Trocadéro, Paris DOSSIER DE PRESSE Contacts presse Muriel Ilous 01 44 96 43 09 [email protected] Laetitia Louis 01 44 96 51 37 [email protected]

DOSSIER DE PRESSE - cnrs.fr€¦ · Paroles de femmes et d’hommes nomades… Les déserts fascinent ! ... Jean-Pierre Ternaux, ... comprendre les mécanismes de désertification

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EXPOSITION GRAINS DE SCIENCE VOYAGE AUX CONFINS DES DÉSERTS

DU 14 au 22 octobre 2006

Jardins du Trocadéro, Paris

DOSSIER DE PRESSE

Contacts presse Muriel Ilous

01 44 96 43 09 [email protected]

Laetitia Louis 01 44 96 51 37 [email protected]

Sommaire

• Communiqué de presse

• « Grains de science, voyage aux confins des déserts » Introduction de Jean-Pierre Ternaux, directeur de recherche, directeur adjoint de la Direction de la communication du CNRS, Pôle «communication scientifique», responsable de la scénographie et du contenu scientifique de l’exposition.

• Scénographie

• Organisation de l’exposition et plan de cheminement

• Pour aller plus loin dans la visite…

• Programme des conférences, débats et projections

• Les laboratoires du CNRS impliqués dans cette exposition

• CD-Rom – Visuels

• Les ouvrages de CNRS Éditions

• Les partenaires

EXPOSITION "GRAINS DE SCIENCE – VOYAGE AUX CONFINS DES DÉSERTS"

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - PARIS – 18 SEPTEMBRE 2006 www.cnrs.fr/presse

À l’occasion de la Fête de la Science et dans le cadre de l’Année internationale des déserts et de la désertification, le CNRS organise, en partenariat avec la Mairie de Paris et le CNES, l’exposition "Grains de Science – Voyage aux confins des déserts". Du 14 au 22 octobre 2006, place du Trocadéro, le public pourra se familiariser avec le monde fascinant des déserts à travers un parcours ludique qui fait la part belle à l'image et à l'expérience. L’exposition "Grains de Science – Voyage aux confins des déserts" mettra en exergue les différents domaines de recherche autour du désert et des mécanismes de désertification, en insistant sur l’interdisciplinarité de ces recherches. Quatre thèmes scientifiques majeurs seront abordés : Déserts et biodiversité Histoire et peuplements humains Modifications climatiques et mécanismes de désertification Formation des dunes et physique des tas de sable

Cette opération s’inscrit au cœur de la thématique du "Développement durable" puisqu’elle proposera une véritable initiation aux problématiques environnementales. "Grains de Science, voyage aux confins des déserts" s’adressera à tous les publics, notamment aux plus jeunes. Dans un espace couvert de 1 000 m², la scénographie guidera le visiteur dans un parcours à la découverte du désert, émaillé de points "rencontre avec les chercheurs" où l’expérience et la démonstration seront privilégiées : exposition, animations, manipulations, discussions, cycle de conférences, projections et supports écrits.

© CNRS Photothèque / Hubert Raguet © CNRS Photothèque / Christiane Grappin

Pour en savoir plus : www.cnrs.fr/manifestations/grainsdescience CONTACT PRESSE Laetitia Louis T 01 44 96 51 37 [email protected]

GRAINS DE SCIENCE Voyage aux confins des déserts « Ça c’est pour moi, le plus beau et le plus triste paysage du monde. » « Le Petit Prince ». Antoine de Saint Exupéry. Immensités de sable, de rochers, de cailloux, Dunes et montagnes arides teintées d’ocre et de pourpre Plaines desséchées où les graminées se font rares, Oasis luxuriantes, potagers de l’Eden où fraîcheur et senteurs se mêlent, Nuits silencieuses et étoilées, Paroles de femmes et d’hommes nomades… Les déserts fascinent ! Là, on caresse la planète dans toute sa nudité Et sous les longues traînées de sel agrippées à la roche Est inscrit pour toujours l’histoire de notre terre. Le désert est rude, secoué par le vent, sculpté de formes et de courbes étonnantes. Dans une longue lutte étroite avec les éléments, La vie s’y est fixée en multipliant les stratégies d’adaptation. Les déserts étonnent ! Même les scientifiques… Mais cette fascination et cet étonnement cachent de multiples questions, cruciales pour l’avenir de notre planète, et dont les réponses sont encore loin d’être apportées. Quels sont les mécanismes intimes qui président aux processus de désertification ? Les changements climatiques, la diminution des ressources en eau, l’activité humaine des pays industrialisés… sont-ils des facteurs essentiels dans l’extension des zones arides ? L’histoire des déserts à l’échelle géologique peut-elle apporter des faits susceptibles de mieux comprendre la désertification ? Quels processus d’adaptation les êtres vivants, plantes et animaux ont-ils développés au sein des zones arides ? Comment les sociétés autochtones se sont-elles organisées pour survivre aux conditions extrêmes de sécheresse ? Quelles solutions mettre en œuvre pour ralentir les processus complexes de désertification ?

L’ensemble de ces interrogations constitue le quotidien de certains chercheurs, ingénieurs et techniciens du CNRS de disciplines variées, allant de la physique aux sciences humaines et sociales, en passant par les sciences de l’Univers, la chimie ou encore les sciences du vivant, de l’environnement et du développement durable. Le caractère pluridisciplinaire et interdisciplinaire des recherches effectuées dans ce domaine est aujourd’hui indispensable si l’on veut comprendre les mécanismes intimes, aux paramètres multiples, qui régissent les phénomènes de désertification. Cette démarche est également incontournable si l’on veut, à terme, mettre en œuvre des solutions novatrices et efficaces pour enrayer ce processus. Le temps est compté si l’on veut rivaliser avec la nature ! L’exposition tout public : « Voyage aux confins des déserts » conçue par le CNRS présente l’état des recherches dans ces différents domaines. Quelques « Grains de science », matière à réflexion, vous sont ici offerts ! Jean-Pierre Ternaux, directeur de recherche, directeur adjoint de la Direction de la communication du CNRS, Pôle «communication scientifique», responsable de la scénographie et du contenu scientifique de l’exposition.

Scénographie Le désert constitue un objet de recherche d’une richesse insoupçonnée… Connaître les déserts, comprendre les mécanismes de désertification constituent des objectifs prioritaires pour la recherche d’aujourd’hui et de demain car ils permettent d’envisager des solutions pour enrayer son expansion. L’étude du désert et des mécanismes de désertification recouvre un grand nombre de disciplines scientifiques allant des sciences «dures» aux sciences sociales et humaines. La physique, les sciences de l’Univers, la géologie, la chimie, la biologie, l’environnement, l’archéologie, l’histoire, la géographie, l’ethnologie… apportent des données précieuses qui permettent aujourd’hui de mieux connaître les déserts, leur évolution ou leur peuplement biologique et humain. L’ensemble de ces disciplines, présentes au sein du CNRS, utilise des approches complémentaires qui combinent différentes technologies… A travers cette exposition pluridisciplinaire de 1 000 m², le CNRS invite le public à découvrir le monde fascinant des déserts à travers un parcours ludique qui fait la part belle à l'image et à l'expérience. Tous les curieux de 7 à 77 ans y sont attendus pour rejoindre la caravane de Grains de science et faire le voyage aux confins des déserts… La scénographie, axée sur l’image fixe et animée, les objets et les sons, guidera le visiteur dans un parcours à la découverte du désert, émaillé de points "rencontre avec les chercheurs" où l’expérience et la démonstration seront privilégiées. Chercheurs, ingénieurs et techniciens de différents laboratoires du CNRS viendront parler de leurs disciplines, faire découvrir leurs métiers et partager leurs passions et répondront aux questions du public. Au programme : expositions, démonstrations, discussions, cycle de conférences, projections et supports écrits…

Organisation de l’exposition et plan de cheminement

L’exposition est articulée autour de quatre grands pôles scientifiques composés d’espaces thématiques : 1/ Formation des dunes et physique des tas de sable Espace géologie Espace physique des tas de sables 2/ Modifications climatiques et mécanismes de désertification Les déserts vus du ciel Espace désertification 3/ Déserts et biodiversité Espace biodiversité 4/ Histoire et peuplement humain des déserts, des origines à nos jours Espace peintures rupestres Espace paléoanthropologie Espace ethnographie D’autres espaces viennent compléter le parcours : En guise d’introduction… l’espace cartographie des déserts Espace conférences, débats, projections Espace détente ou oasis repos

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A

Espace conférences projections

Espace oasis reposEspace

biodiversité

Espace paléoanthropologie

Espace géologie

Espace arts rupestres

Espace désertification

Espace physique des tas de sable

Espace ethnographie

Accueil

Espace les déserts vus du ciel

Pour aller plus loin dans la visite…

Espace cartographie des déserts En guise d’introduction… cet espace offre un aperçu géographique des déserts. Où se situent les déserts ? Comment évoluent les superficies désertiques ? Quelles sont les zones actuellement sensibles, susceptibles dans un avenir proche, d’être sujettes aux menaces de la désertification ? Le visiteur y trouvera de nombreux éléments de réponse.

© CNRS Photothèque, Alain R DEVEZ Désert du NAMIB- Massif dunaire.

© CNRS Photothèque, Jean-Michel DREUILLAUX Dunes de Sossusvlei (les plus hautes du monde). Namibie.

1/ Formation des dunes et physique des tas de sable

Espace géologie

Cet espace est consacré à la diversité des matériaux constituant les déserts. Les visiteurs pourront y découvrir leurs propriétés intrinsèques (granulométrie, dureté, propriétés mécaniques, compositions chimiques…) et leur histoire géologique. Ils pourront visualiser les roches et les minéraux spécifiques des déserts à l’échelle macroscopique et microscopique et découvrir la variété des couleurs de différents sables provenant de nombreux déserts. Des échantillons particuliers, spécifiques de certains déserts seront exposés, comme par exemple le gypse cristallisé sous forme de «rose des sables», significatif du désert saharien.

Espace physique des tas de sables La formation des dunes sous les contraintes éoliennes, la stabilité des tas de sables, le déclenchement des avalanches… sont des phénomènes physiques dont les mécanismes demeurent encore parfois inconnus. Ces phénomènes cachent la naissance d’une discipline nouvelle parmi les plus prometteuses actuellement : la physique des sables, des poudres et des milieux granulaires en général. La matière en grains nous est familière et pourtant sa structure, ni solide, ni liquide présente des comportements déroutants qui font l’objet de nombreuses recherches depuis seulement quelques années. Ce pôle de l’exposition est consacré à ce domaine dont le nombre d’applications dans des secteurs aussi divers que l’industrie, l’architecture, la sécurité, les

© Stéphane DOUADY Traces d’avalanches parties du sommet d’une dune.

© CNRS Photothèque, Hubert RAGUET Equipe de chercheurs mettant en place le dispositif pour enregistrer le chant des dunes au Maroc (Ghord Lahmar, Foum Agoutir, Tarfaya).

arts… est surprenant. Peut-on écouter le chant des dunes ? Comment freiner la perte de matériaux lors d’un vent violent sur un tas de sable ? Comment les grains «coulent» le long d’une pente ? Peut-on modéliser la formation des dunes et prévoir leurs déplacements ? Autant de questions qui seront abordées de façon théorique et pratique dans ce secteur de l’exposition. Les visiteurs pourront réaliser eux-mêmes de nombreuses manipulations et expériences autour de la physique des tas de sable. 2/ Modifications climatiques et mécanismes de désertification

Espace les déserts vus du ciel Cet espace est consacré aux recherches effectuées sur le climat des zones désertiques. Y sont présentées les différentes techniques utilisées par les scientifiques pour observer les zones désertiques qu’il s’agisse d’observations réalisées au sol, résultant de la prise d’images par satellites ou encore issues de la modélisation et de la simulation. Des chercheurs du CNRS viendront présenter les travaux réalisés dans le cadre du programme international AMMA : « African Monsoon Multidisciplinary Analysis » consacré à l’étude des moussons de l’ouest africain. Ce programme de recherche, dédié à l’étude des mécanismes fondamentaux impliqués dans la genèse des précipitations saisonnières de l’ouest africain a pour objectif de comprendre les interactions qui existent entre l’atmosphère, la biosphère et l’hydrosphère. Les recherches effectuées dans ce domaine génèrent de nombreuses applications dans le domaine économique, celui de l’eau et de la santé des pays concernés.

© CNRS Photothèque, Jean-Michel DREUILLAUX A la base des dunes, présence d'argile avec en période de sécheresse, fentes de retraits structures prismatiques. A Sossusvlei (Namibie).

© CNRS Photothèque, Alain R DEVEZ Désert du Namib. Massif dunaire. Touffes de "Stipagrostis sabulicola", graminées des dunes de ce désert et de "Treanthema hereroensis".

Espace désertification Quels sont les processus impliqués dans la désertification ? Quelles sont leurs conséquences économiques sur les populations des zones désertiques et en voie de désertification ? Quels mécanismes entraînent une perte quasi-totale de leurs ressources en eau ? Quelles sont les conséquences sur la biodiversité et l’équilibre écologique de ces régions ? Quelles mesures peuvent être mises en oeuvre pour enrayer ces mécanismes quasi irréversibles ? Est-il encore temps ? Cet espace rassemblera une exposition réalisée par le Comité scientifique français de la désertification (CSFD) et répondra à ces questions fondamentales en montrant ce que nous apportent les résultats de recherche pluri et interdisciplinaires. 3/ Déserts et biodiversité

Espace biodiversité On pourrait imaginer que les déserts sont des espaces sans vie… Mais comme dans tout écosystème les déserts présentent une biodiversité importante qu’il s’agisse d’espèces végétales ou animales (bactéries, invertébrés et vertébrés). Cet espace consacré à la biodiversité présente diverses espèces animales et végétales caractéristiques des déserts. Les visiteurs pourront découvrir quels sont les mécanismes adaptatifs mis en place par les êtres vivants pour survivre à des conditions extrêmes de l’environnement : température, faibles ressources hydriques, teneur en sel élevée… Ces processus physiologiques adaptatifs seront abordés en prenant en compte les résultats des recherches menées en biologie végétale et

© CNRS Photothèque, Alain R DEVEZ Désert du Namib- Massif dunaire. Lézard "Aporosaura sp". Ce reptile au contact du sable brulant lève alternativement ses pattes au-dessus du sol. © CNRS Photothèque, Alain R DEVEZ

NAMIB Désert. Végétation. L'arbre bouteille du Namib. Du genre "Moringa" (ici en fleurs) cet arbre stocke son eau dans le tronc.

biologie animale, utilisant diverses techniques d’investigations : systématique, génomique, biologie moléculaire, physiologie, écophysiologie…

© CNRS Photothèque, Alain R DEVEZ Désert du Namib - Massif dunaire. Bousier. Cette image montre l'équipement dont ses pattes sont munies pour creuser dans la dune.

© CNRS Photothèque, Hervé ROCHAT Le scorpion "Androctonus australis Hector" vit en Algérie et en Tunisie. Il doit à la forte toxicité de son venin d'être le plus souvent à l'origine des accidents mortels dus aux piqûres par les scorpions dans ces régions.

© CNRS Photothèque, Alain R DEVEZ Désert du Namib. Massif dunaire. Au pied de la dune, à la base des vallées interdunaires poussent cette graminée "Stripagrostis sabulicola".

4/ Histoire et peuplement humain des déserts, des origines à nos jours

Espace arts rupestres Dans la plupart des cas, les déserts n’ont pas toujours été des déserts… En effet, ces zones aujourd’hui arides, au profil minéral semblant dépourvues de toute vie ont été bien souvent dans l’histoire géologique des territoires riches en biodiversité et en foyers de civilisations humaines. Tout comme dans certaines grottes habitées au cours de la préhistoire, c’est aussi dans certains déserts que l’on trouve des vestiges des premières civilisations humaines. Outils, objets artisanaux usuels, armes de chasse, bijoux, peintures rupestres… témoignent de ces civilisations passées aux origines de l’histoire de l’humanité et de leur expression artistique. Dans cet espace, composé de quatre sites de projection, les visiteurs pourront découvrir un véritable imagier des découvertes effectuées dans ce domaine, par divers laboratoires du CNRS : sur des écrans défileront peintures rupestres et autres témoignages de ces populations découverts dans divers sites.

- A signaler : Un atelier «peinture rupestre» permettra aux enfants de reproduire les

techniques picturales des hommes du désert…

© CNRS Photothèque, Jean-Dominique LAJOUX Peintures rupestres du TASSILI N'AJJER site de JABBAREN. Personnages représentatifs de la seconde époque des peintures, dite des pasteurs bovidiens.

© CNRS Photothèque, Jean-Dominique LAJOUX Représentation de la vie quotidienne des pasteurs. Site de SEFAR. L'époque des pasteurs bovidiens est caractérisée par des représentations humaines.

Espace paléoanthropologie Le désert du Sahara au nord du Tchad est-il le berceau de l’humanité ? Avec la découverte d’Abel puis de Toumaï, daté de 7 millions d’années, par l’équipe de Michel Brunet, chercheur au CNRS, une nouvelle théorie de l’origine de la branche des Hominidés est née. Ici, les visiteurs pourront découvrir les moulages des pièces découvertes au nord du Tchad : les crânes d’Abel et de Toumaï (reconstruction tridimensionnelle élaborée à partir d’analyse en imagerie par résonance magnétique (IRM)) et quelques fossiles de la faune environnante qui ont permis une datation précise de cet Hominidé. Cette découverte sera replacée dans l’histoire géologique en utilisant les données issues de reconstitutions paléogéographiques qui permettront d’appréhender les mécanismes fondamentaux impliqués dans la désertification des régions du lac Tchad.

- A signaler : L’espace découverte de la paléontologie

Les enfants pourront s’initier aux techniques de fouille dans un espace animation et découverte de la «paléontologie» . Les petits, encadrés par un animateur pourront se mettre dans la peau d’un paléoanthropologue ou d’un archéologue et partir à la découverte de divers fossiles. Au cours de cet atelier, ils pourront appréhender les méthodes de fouilles, le repérage des différentes strates, la localisation des pièces, effectuer des relevés topographiques et prendre en photo les pièces découvertes avant leur stockage dans les récipients adéquats… Quelques exemples de fouilles effectuées dans les régions désertiques seront également commentés. Espace ethnographie Malgré des conditions extrêmes, les déserts sont habités. Dans la plupart des cas, les populations des déserts sont nomades et vivent dans le cadre d’une économie de subsistance. Leurs civilisations sont marquées par des traditions ancestrales qui demeurent encore fortement présentes malgré le développement économique et technologique. L’espace ethnographique présentera quelques aspects significatifs de ces traditions relatives aux populations nomades du Sahara. Dans ce contexte, l’espace dédié à cette thématique présentera l’habitat et l’environnement quotidien de ces femmes et de ces hommes. Coutumes vivrières, objets culinaires, objets artisanaux et artistiques seront rassemblés dans cet espace qui constitue la dernière étape du voyage aux confins des déserts.

© Mission paléoanthropologique franco tchadienne (MPFT) Moulage stéréolithographique de la reconstitution virtuelle 3D du crâne de Toumaï.

Espace conférences, débats, projections Espace d’échange entre le public et les chercheurs, le visiteur pourra assister à des conférences sur divers sujets ayant trait au désert et à la désertification et visionner des films et documentaires. (Voir le programme complet ci-après).

© CNRS Photothèque, Marie-Françoise COUREL Paysage du désert d'In Guezzam, au Niger.

© CNRS Photothèque, Vincent JOMELLI Légende : Oros del Salado, 6780 m, Nord Chili, désert d'Atacama (Chili).

Espace détente ou oasis repos Au centre de l’exposition, cet espace est conçu comme un lieu de détente. A l’ombre d’une oasis, le visiteur pourra trouver ici quelques sièges et envisager une halte dans la visite. C’est aussi dans ce lieu que pourront être noués des contacts informels avec les chercheurs et les animateurs de l’exposition. C’est également dans cet espace que sont présentés les différents partenaires ayant participé à la réalisation de la manifestation.

© CNRS Photothèque, Alain R DEVEZ Désert du Namib. Végétation. Prairie de "Asthenaterum glaucum" graminées dont les tiges gorgées d'eau sont appréciées par les oryx.

© CNRS Photothèque, Nicole PETIT-MAIRE Buttes témoins de dépôts lacustres (hauteur 10 m) dans la région du Telig (Sahara malien 22°50' N).

Programme des conférences, débats et projections La programmation des conférences et des projections est réalisée en tenant compte des thèmes prioritaires développés dans le cadre de l’exposition et des ressources audio-visuelles disponibles au sein de CNRS Images et des institutions partenaires. Les conférences et les débats d’intérêt général sont donnés par des chercheurs, ingénieurs et techniciens du CNRS travaillant dans les diverses disciplines déclinées dans le parcours de l’exposition. Les conférences

Samedi 14 octobre 14h Le désert dans tous ses états Les déserts chauds, et plus particulièrement l'espace saharien qui s'étend de l'Océan Atlantique à la Mer Rouge, peut être appréhendé à travers trois grands thèmes : les religions (les trois grandes religions monothéistes sont pratiquées dans les déserts chauds), l'économie (échanges et commerce transsaharien), la politique (approche historique et géopolitique du rôle des Etats sahariens). André Bourgeot, laboratoire d’anthropologie sociale (CNRS/EHESS Paris/Collège de France) 15h Table ronde : Restauration du capital naturel et humain dans les zones arides et semi-arides La restauration du capital naturel (RCN) inclut toute activité visant à reconstituer, là où ils ont été dilapidés, les stocks du capital naturel. Comme la restauration écologique, la RCN vise à améliorer la santé, l’intégrité et la résilience des écosystèmes pour le bien de tous les êtres vivants. James Aronson, Edouard Le Floch, Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive, (CNRS/ Universités Montpellier 1, 2 et 3 / ENSA Montpellier / Cirad) Mélanie Requier-Desjardins, Comité Scientifique de la Désertification (CSFD) 17h Origine des Hominidés…. Toumaï, le nouvel ancêtre Jusqu’en 1995 les pré-humains n’étaient connus qu’en Afrique du Sud et de l’Est. Depuis leur première découverte en 1925, six genres et au moins douze espèces ont été décrits, confortant l’hypothèse de "l’East Side Story"… Depuis, des recherches paléontologiques à l’ouest de la Vallée du Rift, au Cameroun et au Nigeria, ont permis l’identification de 500 sites à vertébrés du Mio-Plio-Pleistocène, et la découverte du fameux Toumaï, âgé de sept millions d’années, qui représente la plus ancienne espèce connue du rameau humain. Michel Brunet, Laboratoire de géobiologie, biochronologie et paléontologie humaine (CNRS/Université de Poitiers)

Dimanche 15 octobre

14h Qu’est ce qui détermine la taille des dunes ? Lorsque le vent souffle suffisamment fort sur un lit de sable, les grains se mettent à bouger et les dunes se forment spontanément. Etudier les mécanismes du transport éolien permet de comprendre ce qui détermine la taille des dunes élémentaires. On peut alors comparer les dunes de sable, de neige, sur Mars et sur « Vénus », les rides sous-marines ou encore les couloirs de barchanes (dunes isolées en forme de croissant). L’étude des mécanismes de fusion ou de scission qui régulent la taille des dunes lors de tempêtes ou de collisions entre les dunes permet également de mieux comprendre leur formation. Philippe Claudin, laboratoire de physique mécanique des milieux hétérogènes (Universités Paris 6 et 7/ESPCI) 15h Comment être reptile ou herbivore et vivre dans un désert ? Dans le désert, un animal ectotherme doit survivre malgré des ressources alimentaires rares et des conditions thermiques extrêmes. La tortue des steppes base ainsi son comportement et sa physiologie sur l'économie et la plasticité. La tortue grecque rencontre, elle, des difficultés au Maroc, où l’environnement de type méditerranéen, aride et en voie de désertification, se dégrade. Frédéric Lagarde, Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS) 16h Comment faire chanter les dunes ? Un son mystérieux s'élève parfois dans le désert : ce sont des dunes qui chantent ! Ce phénomène rare est connu depuis Marco Polo, qui l'attribuait aux esprits. Au cours de leurs travaux au Maroc, les chercheurs du laboratoire Matière et systèmes complexes, ont eu la chance de découvrir une dune chantante. Elle leur a permis d'apprendre à « jouer de la dune » pour en tirer différents sons et les a poussé à s’interroger sur l'origine de ce son. Ayant parfois la pureté d'un son d'un instrument de musique, il semble ne pas dépendre de la dune, mais de la particularité du sable : c’est un sable musical... Comment est-ce possible? Stéphane Douady, laboratoire Matière et systèmes complexes (Université Paris 7) 17h Adaptation des vertébrés au désert Comment les vertébrés s’adaptent-ils au désert ? Etude et comparaison des régulations thermiques et hydriques mises en place par les petits vertébrés : rongeurs, lézards, vipères à cornes et poissons des sables et par les grands mammifères herbivores : dromadaires, gazelles, cheptel. Claude Grenot, BIOE-CO, Antony

Lundi 16 octobre

15h Comment les bactéries résistent au stress hydrique dans les déserts chauds et secs ? Il y a environ 8 000 ans, au Néolithique, le Sahara n’était pas un désert mais une savane dans laquelle vivaient éléphants et girafes et, dans les lacs, perches et crocodiles. Au cours de sa désertification progressive, certaines espèces ont disparu et d’autres se sont adaptées à ces

nouvelles conditions de sécheresse et de chaleur. Quels microorganismes ont été capables de s’adapter à un tel écosystème ? Par quels mécanismes ? Thierry Heulin, laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire des plantes et des bactéries (CNRS/CEA/Université Aix Marseille 2) 16h La Terre, vaisseau du désert cosmique Réflexions et leçons à tirer des déserts terrestres pour mieux gérer la planète dans sa globalité. Jacques Arnould, Centre National d’Études Spatiales (CNES) 17h L'histoire cachée des déserts révélée par les satellites Les déserts ne sont pas immuables. Les satellites permettent de comprendre l'histoire des déserts enfouie sous les sables et de suivre leur évolution. Hervé Jeanjean, Centre National d’Études Spatiales (CNES)

Mardi 17 octobre

15h Lutter contre la désertification au quotidien Depuis la fin des années 1960, les pays du Sahel situés au sud du Sahara sont frappés par la désertification. Conséquence de changements climatiques inexpliqués et d’une trop grande pression humaine sur les ressources naturelles, la dégradation des terres pousse à l’exode des millions de familles. Créé en 1976, SOS SAHEL mène avec les paysans des actions de protection de l’environnement pour restaurer les espaces dégradés. Une lutte contre la désertification au quotidien qui redonne vie à la terre. Rémi Hemeryck, Délégué général de SOS SAHEL, présentera les techniques mises en oeuvre pour permettre aux populations de rester vivre dans leurs villages. 17h Le sahel, entre désert et savane Les activités agricoles, sociales et économiques des populations vivant sur les franges des déserts, telles que le Sahel, sont centrées sur une saison des pluies courte mais intense. Si un changement climatique raccourcit cette période clef, la retarde ou encore augmente la fréquence ou la longueur des pauses dans la saison des pluies, les populations sont forcées de migrer. Aujourd'hui, il est encore difficile de prédire l'impact du changement climatique sur cette saison des pluies. Les résultats des modèles climatiques sont contradictoires et nos connaissances du climat tropical ne nous permettent pas d'affiner ces modèles et d'en réduire les incertitudes… Jan Polcher, laboratoire de météorologie dynamique (CNRS/Ecole Polytechnique /Université Paris 6 / ENS)

Mercredi 18 octobre

15h Hommes et plantes en Afrique sub-saharienne En Afrique sub-saharienne, où les ressources en eau et en terre sont limitées, les hommes ont développé un usage traditionnel des plantes. Ces relations harmonieuses entre l’homme et la nature sont actuellement perturbées pour différentes raisons socio-économiques. Il en résulte un appauvrissement et une désertification du milieu naturel ainsi qu'un exode rural

croissant. Parallèlement, les méthodes de lutte contre la désertification se mettent en place... Laurent Bray, conservateur du jardin botanique de la ville de Paris 16h Les petits mammifères, marqueurs de l'avancée du désert Les petits mammifères constituent 80% de la biodiversité des mammifères. Parmi ceux-ci, certains groupes étroitement dépendants de la végétation et de la pluviosité sont considérés comme marqueurs de l'environnement actuel et passé. Depuis une trentaine d'années, on assiste au Sénégal à la progression de plusieurs centaines de kilomètres vers le Sud d'une gerbille caractéristique des milieux très secs. Ce phénomène constitue un remarquable exemple des effets de l'avancée du désert. Christiane Denys, laboratoire Origine, structure et évolution de la biodiversité (CNRS/Muséum d’histoire naturelle) 17h Rébellions touarègues : dynamiques historiques Les rébellions touarègues des années 1990, au Mali et au Niger, ont fait l'objet d'une couverture médiatique importante et de nombreux reportages. Mais, qui sait qu'une autre révolte touarègue eut lieu au Mali dans les années 1960, et que des mouvements armés ont sporadiquement surgi dans les derniers mois ? La presse évoque des "conflits ethniques" et "l’absurdité des frontières africaines". Est-ce suffisant ? Pour mieux comprendre la réalité de ces conflits sahariens, il faut remonter à leurs racines historiques, et se méfier de bien des clichés... Pierre Boilley, Centre d'Etudes des mondes africains (Université Paris 1/ CNRS/ Ecole pratique des hautes études/Université Aix-Marseille 1)

Jeudi 19 octobre

14h Le désert : une aire de jeu pour les physiciens du sable La matière granulaire nous est familière mais elle présente pourtant des comportements étonnants. La physique du sable et des milieux granulaires permet de découvrir quelques phénomènes physiques surprenants et parfois encore inexpliqués, impliquant des grains de sable : processus d'érosion et d'ensablement, mécanisme de formation des dunes, avalanches de sable, phénomène de ségrégation pour des grains de différentes tailles... Un vrai voyage au pays des tas de sable ! Alexandre Valance, Groupe matière condensée et matériaux (CNRS/Université Rennes 1) 16h La gestion de l’eau par les plantes lors de contraintes hydriques Au cours de l’évolution, les plantes ont mis en place divers mécanismes morphologiques, anatomiques, physiologiques et moléculaires originaux pour s’adapter à des contraintes hydriques épisodiques, telles que la sécheresse ou la salinité, ou pour survivre dans des milieux arides. L’étude de ces mécanismes permet de mieux comprendre le fonctionnement des plantes et permet d’envisager l’amélioration de plantes d’intérêt agronomique vis-à-vis de ces contraintes environnementales. Arnould Savouré, laboratoire de Physiologie cellulaire et moléculaire des plantes (CNRS/Université Paris 6)

Vendredi 20 octobre

14h Plantes et sécheresse : que nous apprennent les plantes des déserts ? Les déserts sont le lieu de conditions extrêmes pour la survie des plantes : sécheresse, salinité des sols, températures extrêmes. Quelles stratégies particulières développent les plantes des déserts pour répondre aux stress de l’environnement et parvenir à maintenir leur état hydrique ? L’étude de ces plantes pourrait permettre d’accéder à une agriculture plus soucieuse des ressources en eau. Christophe Maurel, laboratoire de Biochimie et physiologie moléculaire des plantes (CNRS/INRA/ENSA Montpellier/Université Montpellier 2) 15h Si la mer étanchait la soif du désert ... L'eau est souvent présente dans les déserts mais sous une forme non directement utilisable : eaux saumâtres et eau de mer. Le dessalement des eaux, un vieux rêve de l'humanité, est en passe de devenir réalité pour une population de plus en plus large grâce aux nombreuses innovations qui ont vu le jour ces dernières années. André Deratani, Institut Européen des membranes (CNRS/ENSCM/Université Montpellier 2) 17h Sahara et Taklamakan Comparaison du Sahara et du Taklamakan, deux déserts à la fois semblables et différents dans lesquels les hommes ont su s'adapter à des conditions climatiques et environnementales particulièrement sévères… Philippe Chamard, Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique (Universités Paris 1, 4, 7/Ecole pratique des hautes études Paris/CNRS)

Samedi 21 octobre

15h30 La danse des dunes Les dunes du désert rappellent les vagues de l'océan. Elles paraissent figées mais on pressent que leur forme est dynamique. Grâce à une reproduction des dunes en laboratoire, à échelle réduite, on peut effectivement les voir bouger, se former et se déformer. On se rend compte qu’elles sont en perpétuel mouvement, constamment perturbées et en train de se redresser. Bref, qu'elles dansent ! Stéphane Douady, laboratoire Matière et systèmes complexes (Université Paris 7) 17h Le désert de Chihuahua (Mexique) : la faune de la Réserve de la biosphère de Mapimi (MAB-UNESCO) Présentation de la faune de la Réserve de la biosphère de Mapimi et des différents mécanismes d’adaptation mis en place par les espèces les plus caractéristiques de cet écosystème (lézards, rongeurs, crapauds fouisseurs, écureuils, lièvres lagomorphes, coyotes, bétail…) Claude Grenot, ECO-BIO, Antony

Dimanche 22 octobre 15h Le désert des nomades Le désert est-il hostile à l’homme ? Son installation dans ce milieu demande des modes d’adaptation particuliers. L’élevage d’animaux domestiques, le contrôle des rares ressources en eau dans les oasis et la vie sous la tente en sont les formes les plus caractéristiques. Sur ces bases se sont développées de brillantes civilisations qui ont joué un rôle important dans l’histoire humaine. Pierre Bonte, laboratoire d’anthropologie sociale (CNRS/EHESS Paris/Collège de France) 16h Les arts rupestres, une approche culturelle et environnementale Les arts rupestres des déserts se pratiquent presque toujours en plein air. Dans ces régions, contrairement à l’Europe, il n’y a généralement pas de vraies grottes et l’on trouve essentiellement des abris-sous-roche… Jean Loic Le Quellec, Unité toulousaine d’archéologie et d’histoire (Université Toulouse 2/CNRS/Ministère de la culture et de la communication) 17h Le chant des dunes Certaines dunes ont la propriété d'émettre un son mélodieux grave, de 60 à 100 Hz selon les sites. Ce son peut même atteindre 105 dB lorsqu'une avalanche se produit spontanément sur la face arrière d’une dune. L’explication de ce phénomène pourrait permettre de mieux comprendre la dynamique des avalanches et la propagation du son dans le sable. Bruno Andreotti, laboratoire de physique mécanique des milieux hétérogènes (Universités Paris 6 et 7/ESPCI) Les projections… filmographie CNRS Dans son espace « projections », le CNRS vous invite à découvrir une sélection de ses productions/coproductions : Les cratères des sables, 26’, 2005 Des chercheurs du CNRS ont découvert, grâce aux images satellites radar, des structures géologiques circulaires qui s'étendent sur 5000 km… il s'agirait du plus grand champ d'astroblèmes (cratères d'impacts météoritiques) connu. Les Momies de Taklamakan, 52’, 2003 Une mission franco-chinoise d'archéologues travaille depuis une dizaine d'années dans l'immense désert de sable du Tarim (Chine) à la recherche de cités perdues… Karakoum, la civilisation des oasis, 52’, 2002 Au coeur du désert du Karakoum (Turkménistan), de nombreuses fouilles menées dans la cité de Gonour Dépé, tentent de percer les mystères de cette civilisation de l'âge du bronze.

Le risque de sécheresse, 13’, 2001 En Mauritanie, la désertification menace particulièrement la capitale, Nouakchott. Pour essayer de lutter contre l'ensablement de la ville, un programme de recherche franco-mauritanien a été mis en place… Nouakchott, la ville de tous les dangers, 26’, 2000 Nouakchott, capitale de la Mauritanie, est une ville d'un million d'habitants, surgie artificiellement du désert dans les années soixante. Elle est aujourd’hui à la fois menacée d'ensablement et d'inondation… Le géant de la vallée perdue, 51’, 2001 Au Balûchistan, le paléontologue français Jean-Loup Welcomme part dans le désert de Lundo sur les traces des restes fossilisés d'un ancêtre du rhinocéros disparu il y a 23 millions d'années, le baluchiterium. Surprenant désert, 52’, 1989 Les scientifiques de la station de Gobabeb mènent un programme de recherche en écologie désertique dans la région centrale du désert du Namib… Le jardin de la sécheresse, 12’, 1975 Au Niger un Touareg nomade, qui a perdu son troupeau à la suite de la sécheresse de 1972-1973, tente de créer un jardin dans le désert pour faire vivre sa famille. Tagrest, 18’, 1967 Vie quotidienne des Touaregs illabokan au Niger, pendant la saison sèche. L'alimentation en eau tient alors une place prépondérante. Pour plus d’informations sur les films : Contact CNRS Images-vidéothèque : Sophie Deswarte T 01 45 07 56 91 [email protected] http://videotheque.cnrs.fr

Les laboratoires du CNRS impliqués dans cette exposition

• Biologie cellulaire et moléculaire des plantes et des bactéries (CNRS/CEA/Université Aix-Marseille 2).

• Physiologie cellulaire et moléculaire des plantes (CNRS/Université Paris 6).

• Biochimie et physiologie moléculaire des plantes (CNRS/INRA/ENSA Montpellier/

Université Montpellier 2).

• Centre d'études biologiques de Chizé (CNRS).

• Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (CNRS / Universités Montpellier 1, 2 et 3/ ENSA Montpellier/Cirad).

• Laboratoire de géobiologie, bio-chronologie et paléontologie humaine (CNRS/Université

de Poitiers).

• Laboratoire d’anthropologie sociale (Collège de France/EHESS Paris/CNRS).

• Centre d’étude des mondes africains (Université Paris 1/CNRS/Ecole pratique des hautes études/Université Aix-Marseille 1).

• Unité toulousaine d’archéologie et d’histoire (Université Toulouse 2/CNRS/

Ministère de la culture et de la communication).

• Pôle de recherche pour l’organisation et la diffusion de l’information géographique (Universités Paris 1, 4, 7/ Ecole Pratique des hautes études Paris/CNRS).

• Institut européen des membranes (Ecole nationale supérieure de chimie Montpellier/

Université Montpellier 2 / CNRS).

• Laboratoire de physique mécanique des milieux hétérogènes (Ecole supérieure de Physique Chimie industrielles de Paris/ Universités Paris 6 et 7).

• Matière et systèmes complexes (Université Paris 7)

• Groupe matière condensée et matériaux (CNRS/Université Rennes 1).

• Laboratoire de météorologie dynamique du CNRS (CNRS/Ecole Polytechnique/Université

Paris 6/ENS Paris).

• Centre d’étude spatiale de la biosphère (CNRS/Université Toulouse 3/IRD/ CNES).

Pour obtenir leurs coordonnées : http://www.cnrs.fr/manifestations/grainsdescience//plusloin.htm ou http://web-ast.dsi.cnrs.fr/l3c/owa/annuaire.recherche/index.html

Les ouvrages de CNRS Éditions

Espaces et milieux Villes du Sahara Urbanisation et urbanité dans le Fezzan libyen

Directeur de collection : Bruneau Michel

Auteur : Pliez Olivier Préfacier : Côte Marc Collection : Espaces et milieux Date de parution : 9 octobre 2003 Prix : 25 € ISBN : 2-271-06166-0 2003 - 17 x 24 - 200 p - 25 ill. - br.

Le Fezzan est une vaste région du Sahara libyen, carrefour majeur du commerce transsaharien, où 9 personnes sur 10 vivent dans une agglomération, lieu privilégié du changement social qui se manifeste, entre autres, dans la différenciation de l’habitat et l’organisation de l’espace selon des hiérarchies sociales et ethniques. Impulsé d’abord par un état interventionniste dont le rôle s’affaiblit, le processus d’urbanisation bénéficie toutefois de nouvelles dynamiques locales. Cet ouvrage présente un bilan de l’urbanisation, de l’action étatique et de l’urbanité dans les nouveaux ensembles urbains.

La représentation que l’on se fait des déserts est souvent loin d’être exacte. Aussi, parler du Sahara revient-il très vite à confronter imaginaire et réel. Il faut pourtant se rendre à l’évidence : le Sahara contemporain est d’abord urbain, constellé de villes où se concentre la majeure partie des populations. Une situation dont on connaît encore mal le processus d’urbanisation et la genèse. Comment expliquer en effet que l’une des régions les plus arides du Sahara, carrefour ancien entre le Sahel et le Maghreb, compte aujourd’hui une ville de près de 150 000 habitants et un taux d’urbanisation dépassant les 90 % ? Est-ce essentiellement le fait de l’État libyen qui, riche de la rente des hydrocarbures, a voulu fixer les populations et « borner » ainsi le territoire national ?

Et pourquoi une telle urbanisation, loin de péricliter après l’érosion de la rente pétrolière et de l’embargo des années 1990, enregistre-t-elle encore des rythmes de croissance aussi forts ? Comment expliquer aussi qu’un renouveau agricole du désert accompagne le processus d’urbanisation ? Quels en sont – dans le contexte actuel de désengagement étatique – les ressorts, les formes, les acteurs ? Par ailleurs, si l’urbanisation saharienne rime souvent avec l’anonymat, l’uniformité, elle est pourtant porteuse d’identités. Que dire des rapports sociaux qui se tissent dans les villes-carrefours cosmopolites par lesquels transitent les migrants africains, ainsi que dans les rubans oasiens remodelés par les pouvoirs publics ? Attentif aux Hommes, aux lieux, aux réseaux qui sous-tendent l’urbanisation saharienne, l’auteur fournit dans cette étude du Fezzan des clés de lecture pour comprendre les dynamiques qui touchent aujourd’hui le plus grand désert du monde.

Sahara. Sous le sable… des lacs Un voyage dans le temps

Auteur : Petit-Maire Nicole Date de parution : 9 janvier 2003 Prix : 19 € ISBN : 2-271-06091-5 2003 - 17 x 24 - 128 p - 85 ill. dont 74 couleur - br.

Illustré de photos de terrain, de dessins et de cartes, cet ouvrage montre l’impact des changements climatiques globaux récents (150 000 ans) sur une des régions les plus critiques du monde : les zones désertiques et semi désertiques de l’Afrique du Nord. Les conséquences sont étudiées du point de vue géologique, biologique et humain. On peut ainsi découvrir, au bord d'anciens lacs asséchés, toute une flore et une faune fossiles, ainsi que des sites archéologiques, témoins de temps où le désert actuel était une savane ou une steppe herbeuse.

On sait maintenant assez précisément que le climat actuel de la Terre n'est qu'un état transitoire, un point mobile sur la courbe d'une évolution toujours en marche. Les véritables archives que constituent les données emmagasinées dans les couches géologiques montrent en effet que les climats ont eu, dans le passé, une formidable variabilité. Comment le Sahara a-t-il réagi à ces bouleversements ? Vingt-cinq ans de missions dans les régions les moins accessibles de ce désert ont permis à Nicole Petit-Maire, aidée sur le terrain et en laboratoire par une équipe multidisciplinaire d’une vingtaine de spécialistes, de reconstituer l’évolution des environnements sahariens depuis 130 000 ans, en relation avec les changements climatiques globaux. Les puissantes interactions entre les processus astrophysiques, géologiques, biologiques et humains sont ainsi mises en lumière.

Sur la base de photographies de terrain, les méthodes de recherche et leurs résultats sont ici expliqués de manière simple. Au cours d’une promenade en images dans les magnifiques paysages du Sahara, nous découvrons, au bord d’anciens lacs asséchés, toute une flore et une faune fossiles, ainsi que des sites archéologiques, témoins de temps où le désert actuel était une savane ou une steppe herbeuse. Enfin, des photos rares des mines de sel de Taoudenni, exploitées depuis le xvie siècle, illustrent les rapports entre un lac depuis longtemps disparu et un commerce moderne toujours vivant.

La face cachée du désert, qui gît, toute proche, sous le sable, derrière le rocher, au creux des ergs, est encore là. Il faut savoir la reconnaître, la déchiffrer : elle nous livrera son histoire et peut-être, si nous lacomprenons bien, son avenir... Nicole Petit-Maire, Docteur ès Sciences, récemment encore Présidente du Comité français de l'Union Internationale pour l’Étude du Quaternaire (INQUA), est actuellement Directeur de Recherches émérite au CNRS. Elle a été, de 1987 à 1994, Vice-Présidente de l’Union Internationale des Sciences Géologiques et Chef de deux Programmes internationaux de l’UNESCO.

Flore et végétation du Sahara

Auteur : Ozenda Paul Date de parution : 11 mars 2004 Prix : 44 € ISBN : 2-271-06230-6 2004 - 15,5 x 24 - 680 p - ill. - br. Première édition : 1997

L’ouvrage de Paul Ozenda présente une description systématique des familles, genres et espèces de la flore saharienne. Il permet de découvrir la richesse insoupçonnée de la flore et de la végétation de cette partie du monde. Véritable «précis » de botanique saharienne, très illustré, il constitue aujourd’hui la seule publication de cette envergure sur le sujet.

Contact CNRS Éditions T 01 53 10 05 05 [email protected] http://www.cnrseditions.fr/

GRAINS DE SCIENCE, un événement soutenu par la Ville de Paris

La Municipalité mène depuis 2001 une politique active de soutien à la diffusion de la culture scientifique et technique à Paris. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que la Ville s’associe à des initiatives telle que l’exposition GRAINS DE SCIENCE, organisée par le CNRS, à partir du 13 octobre 2006. Cet événement est l’occasion de rapprocher les Parisiens de la communauté scientifique et universitaire, afin de leur permettre de mieux appréhender les grands enjeux scientifiques du monde contemporain. Dans les jardins du Trocadéro, la science sera ainsi à l’honneur, autour du thème du désert.

La Ville soutient tout au long de l’année des projets qui visent à diffuser et à expliquer les sciences de manière artistique, ludique et didactique à un large public, dans plusieurs arrondissements parisiens, à travers des opérations telles que « Sciences sur Seine ». Le Répertoire des Savoirs à Paris, guide gratuit disponible dans les Mairies d'arrondissements, recense l'ensemble des cours, formations et conférences organisés à Paris intra muros. La Ville soutient également les initiatives des associations ou des établissements dans le domaine de la culture scientifique et technique. Elle est notamment partenaire de nombreux colloques, débats et manifestations, des spectacles mêlant l’art et la science…

En 2006, la Ville de Paris a donc tout naturellement apporté son parrainage et un soutien logistique à l’organisation de cette exposition sur le désert qui n’aura plus de secrets pour les Parisiens, grâce au travail réalisé par le CNRS.

Danièle AUFFRAY, Adjointe au Maire de Paris chargée des Nouvelles Technologies et de la Recherche

DE L’ESPACE POUR LA TERRE www.cnes.fr

L’ESPACE AU CŒUR DES GRANDS ENJEUX PUBLICS

Comprendre la complexité de notre planète pour mieux la gérer, anticiper les catastrophes naturelles, favoriser la communication entre les hommes, développer la sécurité et la santé, et plus généralement connaître l’Univers, sont autant d’enjeux auxquels contribuent les activités spatiales. Très tôt, la France a affirmé une ambition spatiale. Cette volonté lui garantit aujourd’hui un libre accès à l’espace et lui permet d’être un acteur majeur de la politique spatiale européenne et de la coopération internationale. Le CNES a ainsi élaboré une compétence de bout en bout dans la mise en œuvre des systèmes spatiaux. Il s’appuie sur des industriels performants et des laboratoires de recherche. Par sa capacité d’innovation et d’anticipation, il participe au progrès des connaissances, à l’émergence de nouvelles technologies au bénéfice de tous et au développement des applications spatiales.

RÉPONDRE AUX ATTENTES DE LA SOCIÉTÉ Le CNES se positionne résolument comme un acteur majeur de la société. De l’accès à l’espace à son utilisation, il dispose d’un savoir-faire qui le situe au cœur des grands enjeux du XXIe siècle. Les outils spatiaux sont indispensables pour la connaissance de la Terre et de son évolution. L’observation et la mesure offrent ainsi les moyens d’une gestion durable de notre planète. Le CNES a mis en place, avec ses partenaires européens (initiative GMES, projet de surveillance globale de l’environnement et de la sécurité) et internationaux, des satellites dédiés à l’observation de l’environnement continental, marin et atmosphérique, ainsi qu’à la gestion des risques et des crises. La filière Spot, embarquant l’instrument Végétation, les satellites d’océanographie Topex-Poséidon et Jason, les balises Argos, la plateforme Envisat et, bientôt, Jason 2 et la constellation Pléiades, font partie des réalisations les plus connues. Notre compréhension des processus à l’œuvre dans le « système Terre » est aussi profondément modifiée grâce aux nouveaux satellites : Déméter (séismes), Parasol et Calipso (bilan radiatif), Mégha-Tropiques (cycle de l’eau). Les informations extraites des données spatiales contribuent en permanence à l'amélioration de nos connaissances dans le domaine de l'environnement et de la compréhension des phénomènes de dégradation et des équilibres naturels. Elles sont un formidable outil dans la problématique environnement - citoyen - société. LE CNES EN BREF

Etablissement public à caractère industriel et commercial, le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) a été créé en 1961. Il est chargé de proposer au gouvernement la politique spatiale française et de la mettre en œuvre. Plus de 2 400 collaborateurs travaillent sur ses différents sites. Cet effectif est composé de près de 1 800 ingénieurs et cadres dont 35 % de femmes. Pour mener à bien les missions qui lui sont confiées, le CNES dispose de quatre centres aux vocations complémentaires.

L’Etablissement de Paris remplit le rôle d’agence de programmes pour le compte du gouvernement français et regroupe les structures à vocation fonctionnelle du siège. Il propose puis met en œuvre la politique spatiale de la France au sein de l’Europe pour le compte des ministères de la Recherche et de la Défense. Il définit les orientations stratégiques et les programmes prioritaires en s’appuyant sur les autres centres.

Le Centre spatial d'Evry conduit les développements du lanceur Ariane, pour le compte de l’Agence spatiale européenne. Il assure également un accompagnement permanent du lanceur lors de la production, de la commercialisation et des lancements, pour le compte de Arianespace. Il mène également un travail de prospective et de R & T sur les nouveaux concepts de lanceurs et les systèmes avancés de propulsion.

Le Centre spatial de Toulouse (CST) conduit les projets de systèmes orbitaux. Il développe, en partenariat avec l’industrie et les laboratoires de recherche scientifique, des systèmes spatiaux complets jusqu’à leur mise en service opérationnel. Ce centre réalise les opérations de mise et maintien à poste des satellites dont le CNES a la responsabilité. Il est également chargé des activités de ballons.

Le Centre spatial guyanais (CSG), port spatial de l’Europe dédié au lanceur Ariane et bientôt aux lanceurs Soyouz et Véga, assure la responsabilité de la base pour le compte de la France, Etat de lancement. Il dirige les opérations de préparation finale des charges utiles, les opérations de lancement, et coordonne les moyens nécessaires aux lancements : poursuite radar, réception et traitement des informations transmises par le lanceur. Il assure la sauvegarde et la sécurité-protection des personnes et des installations lors de la préparation et de la réalisation des lancements.

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Aujourd’hui, la science et ses avancées révolutionnaires sont au cœur de tous les enjeux d’actualité. C’est pourquoi Le Monde accorde chaque jour, sa juste place aux questions scientifiques.

partenaire du CNRS

Une page « Environnement et Sciences » met en lumière chaque jour, une problématique scientifique pour accompagner le lecteur dans sa compréhension du monde tel qu’il est aujourd’hui et tel qu’il sera demain : l’état de la recherche et des nouvelles technologies dans leur dimension internationale, les ressources de la planète, qu’elles soient naturelles ou humaines, les grands déséquilibres, les rôles des différents acteurs institutionnels, associatifs ou privés, etc. Autre rendez-vous, chaque samedi, la page « Futurs ». cette page informe sur les productions de lieux de savoir et de formation, les inventions en cours et la créativité tous azimuts. La science traverse tous les domaines de l’information, et Le Monde s’attache à en décrypter et en analyser les défis et les enjeux au delà de cette page quotidienne. Des analyses, des portraits, des enquêtes, des pages « Focus » avec des photographies et des infographies pertinentes…toutes ces rubriques accueillent régulièrement des problématiques scientifiques dès que l’actualité l’exige. Le Monde2, le magazine week-end du Monde consacre lui aussi régulièrement des reportages et des enquêtes à des phénomènes scientifiques, des grandes découvertes, des avancées technologiques… En lançant sa nouvelle formule le 7 novembre 2005, Le Monde a voulu conclure un contrat de lecture rénové avec son public, fondé sur la confiance et la nécessité d’adapter le journal à son époque. Une hiérarchie de l’information plus claire, une lisibilité plus grande, un apport visuel et pédagogique substantiel, un souci permanent d’expliquer l’information, tels sont les choix qui nous ont guidés pour offrir aux lectrices et lecteurs, un nouveau Monde innovant, mariant l’audace du changement et le respect de son identité. C’est dans cet esprit que Le Monde a souhaité s’associer à l’initiative ambitieuse du CNRS, pour soutenir l’exposition « Grains de Science, voyage aux confins des déserts ».

La Science tient une place très importante sur l'antenne de France Info, pour preuve les nombreux rendez-vous qui lui sont consacrés : "l'Invité Science" Bernard Thomasson, le jeudi "Histoire d'Homme" Yves Coppens et Marie-Odile Monchicourt le lundi "Info Sciences" Marie-Odile Monchicourt, mardi et mercredi "Profession Chercheur" Marie-Odile Monchicourt, le jeudi "Du côté des Etoiles" Marie-Odile Monchicourt et Serge Brunier, le dimanche "La Science en livres" Laurent Broomhead, le dimanche "Info santé" Jean-François Lemoine, du lundi au vendredi "Portraits d'inventeurs, histoires d'inventions" Fabienne Chauvière, le dimanche "Chronique du Ciel" Frédéric Beniada le dimanche "France-info.com" Jérôme Colombain" ainsi que les reportages réalisés au quotidien par Bruno Rougier, spécialisé dans ce domaine. France Info est également partenaire de la "Fête de la Science". Cet événement, à l'initiative du CNRS, sera l'un des moments forts de la "Fête de la Science". Il était évident pour nous d'en être le partenaire radio. FRANCE INFO C’EST AUSSI … . La seule radio d’information continue en France . Près de 5 000 000 d'auditeurs chaque jour . Ecoute moyenne quotidienne par auditeur de : 62 minutes . La mobilisation de tout le réseau Radio France (600 journalistes, 42 radios locales, 9 bureaux à l’étranger) . Un journal ou des titres de l’actualité toutes les 7 minutes . Les grands titres de l’actualité repris et s’il le faut développés deux fois chaque demi-heure . 4 à 6 fois par heure, des reportages pour dire « l’essentiel de l’actualité » . Des chroniques permanentes : Economie, Placements, Droit, Education, Livres, Santé, Bourse (Paris, Tokyo, Wall Street), Tourisme, Trafic routier, Météo, Consommation, Cinéma, Théâtre, Musique, Sciences, Gastronomie… Et le week-end : Environnement, Musique Classique, Jazz, Rock, Livres, Jardinage, BD, Voile,

Antiquités-Brocante, musique et loisirs pour Enfants, Psychologie, Français du Monde.…Plus de 90 au total !

. Tous les événements sportifs en direct, en France et dans le monde entier

Radio la plus écoutée des cadres actifs (du lundi au vendredi) avec 1 294 OOO cadres auditeurs, soit 18,4 % d'audience cumulée

(enquête Ipsos Médias oct 2005 – mai 2006)

1ère radio à Paris et petite couronne 2ème radio en Ile de France (source médiamétrie /06)

Service Communication - Partenariat : Claudine SALMON Tel : 01 56 40 23 02 Presse : Claude Agnès MARCEL Tel : 01 56 40 20 43

France Info partenaire de Grains de Science Voyage aux confins des déserts

La désertification est un problème majeur. En comprendre les mécanismes nous aidera à enrayer son expansion. Si L’EXPRESS a choisi de s’associer à « Désert et désertification : une priorité pour la recherche », c’est parce que d’une part, la science, les nouvelles techno-logies et l’environnement figurent dans son code génétique, depuis son origine. L’EXPRESS, chaque semaine, s’attache à décrypter le monde et la société dans leur ensemble. Dans le flot de l’information instantanée, L’EXPRESS sélectionne l’essentiel et ce qui va compter pour l’approfondir et le décoder. Sa rubrique Dé-couvertes est devenu un véritable rendez-vous pour les lecteurs désirant par-faire leurs connaissances scientifiques. Reportages, chroniques, débats : chaque semaine, l’actualité de la science est présentée de façon simple et accessible. D’autre part, la photo, qui permet l’analyse des sujets traités dans L’EXPRESS s’invite dans chacune de ses pages, dans le News comme dans le Mag. Enfin, L’EXPRESS est un partenaire régulier du CNRS, qu’il soutient au travers de nombreuses manifestations organisées par celui-ci. C’est pourquoi, aujourd’hui, L’EXPRESS est heureux de soutenir « Désert et dé-sertification : une priorité pour la recherche »

RENDEZ VOUS LE 12 OCTOBRE DANS L’EXPRESS Et tous les jours sur lexpress.fr, l’actu au quotidien.

Exposition itinérante : "DESERTS / Désertification - Zones arides" Véritables laboratoires à ciel ouvert pour les chercheurs, les déserts sont aussi au cœur des changements climatiques de notre époque. CNRS Images met à disposition une exposition itinérante sur les déserts. Composée d'une vingtaine de panneaux1 faciles à installer dans un centre culturel, un établissement scolaire ou une mairie, elle suscitera la curiosité et participera à des actions de sensibilisation sur ce thème. A travers des photographies prises au cours des missions scientifiques du CNRS et des extraits de films, l'exposition présente les déserts chauds, les zones arides ou en voie de désertification, la formation des dunes, l'adaptabilité des végétaux et des animaux à ces conditions extrêmes, et quelques aspects du quotidien des hommes et femmes du désert. Renseignements et réservation : Christine Chapon T 01 45 07 56 85 [email protected]

1 Format des panneaux : 60 cm de large x 80 cm de haut