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Dossier de presse Concours « Capitale française de la biodiversité » Présentation des lauréats 2013

Dossier de presse Concours « Capitale française de …...bis) adopté pa le onseil de Pais à l’automne 2010. Ce renforcement passe par un aménagement des continuités linéaires

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Dossier de presse

Concours

« Capitale française de la biodiversité »

Présentation des lauréats 2013

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Présentation du concours

Capitale française de la Biodiversité

Depuis 2010, Natureparif organise le concours national « capitale française de la biodiversité ». Il

vise à récompenser les collectivités françaises les plus exemplaires pour leurs actions

d’aménagement, de gestion et de communication en faveur de la biodiversité.

Villes et intercommunalités de toute la France peuvent concourir.

Ce concours a été mené en 2010 et 2011 en collaboration avec 5 pays européens (Hongrie,

Slovaquie, Allemagne, Espagne et France) et co-financé par un programme européen Life +, dédié à

l’environnement. Forts de cette expérience à l’échelle européenne, Natureparif et ses partenaires

ont ensuite choisi de pérenniser cet évènement qui permet de sensibiliser et promouvoir les actions

menées pour préserver la biodiversité.

Le contexte

Dans un monde où chaque jour des milliers d’espèces végétales et animales disparaissent, la

protection de la biodiversité constitue un enjeu de société majeur. De nombreux acteurs ont compris

l’importance de prendre en compte la biodiversité, aussi bien dans leurs politiques que dans leurs

actions. Natureparif souhaite mobiliser les acteurs phares qui peuvent lutter pour préserver la

biodiversité, souvent absente des grandes priorités urbaines ou sacrifiée au profit d’autres politiques

publiques. Mieux respectée et protégée, la nature reprend ses droits dans les espaces publics, pour

tendre vers un environnement préservé et contribue à répondre à un besoin essentiel pour notre

qualité de vie et notre santé.

Les objectifs du concours

L’objectif du concours est de promouvoir l’intégration de la biodiversité dans les politiques

d’aménagement urbain et de gestion des villes et intercommunalités. Le concours offre ainsi la

possibilité aux collectivités de valoriser les actions engagées pour la conservation de la nature, mais

également de par sa notoriété, il incite les collectivités à renforcer leurs actions et leur expertise, et à

sensibiliser et informer le grand public sur les enjeux de la biodiversité.

Le concours permet de sensibiliser les élus et agents et de nouer un dialogue transversal au sein des

collectivités participantes. Il est un outil puissant pour l’identification, la valorisation et la diffusion

des pratiques favorables de la biodiversité.

Ce concours national est organisé avec le soutien du Ministère de l’Ecologie et du Secrétariat exécutif

de la Convention sur la Diversité biologique, de l’Association des maires de France (AMF),

l’Association des maires de Grandes villes de France (AMGVF), l’Association des Communautés

urbaines de France (ACUF) et la Fédération des villes moyennes. Il est organisé en partenariat avec

les régions Aquitaine, Basse Normandie, Bretagne, Centre, Île-de-France, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-

de-Calais, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Rhône-Alpes. Le projet est soutenu par GrDF, principal

opérateur du réseau de distribution de gaz naturel en France qui accompagne les acteurs de

l’aménagement durable du territoire ainsi que par de nombreuses associations et partenaires dont

l’Union Nationale de l’Apiculture française(UNAF), le WWF (Fond Mondial pour la Nature), l’Office

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pour les insectes et leur environnement (OPIE), Environnement Magazine et Techni.Cités,

Plante&Cité, ETD, Ideal Connaissances, l’Association française des Ingénieurs écologues (AFIE),

l’Association des Ingénieurs territoriaux de France (AITF) et le CNFTP Inset Montpellier et le Comité

français de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN France).

Qui peut participer au concours?

Les villes

Les communautés de communes, les communautés urbaines et d’agglomération, les

métropoles, les syndicats d’agglomération nouvelle

Les collectivités sont sélectionnées à travers un questionnaire établi en lien avec un comité

scientifique et technique national composé de scientifiques, naturalistes, urbanistes et spécialistes

de la nature en ville.

Les différentes catégories sont :

1. Petites villes : de 2 000 à 20 000 habitants

2. Villes moyennes : de 20 001 à 100 000 habitants

3. Grandes villes : plus de 100 000 habitants

4. Intercommunalités

Les collectivités peuvent voir leur participation valorisée par l’attribution de 1 à 5 libellules

symbolisant leur engagement en faveur de la biodiversité.

Le Jury, composé pour moitié de membres du Comité scientifique et de représentants des

partenaires, décerne un prix dans chacune des catégories et désigne la meilleure collectivité comme

« Capitale Française de la Biodiversité 2013». Il peut également décerner un prix Coup de cœur, ainsi

qu’un prix Natureparif, décerné à une collectivité d’Île-de-France.

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Capitale française de la biodiversité 2013

Niort La ville de Niort est la nouvelle « Capitale française de la biodiversité 2013». Pour cette

4ème édition organisée par Natureparif, le thème choisi était « L’eau, la ville, la vie ! » Le

jury a apprécié la volonté politique de la ville de stopper l’étalement urbain, sa démarche

stratégique sur la trame verte et bleue urbaine et des actions exemplaires pour préserver

et restaurer les cours d’eau et zones humides en ville.

Exemples d’actions exemplaires de la Ville de Niort

Intégration de la Trame bleue dans le PLU – inventaire des zones humides

Au début de l’année 2011, Niort s’est lancé dans la révision de son Plan Local d’Urbanisme (PLU). La biodiversité est affichée comme une priorité de cette révision. Un diagnostic écologique du territoire incluant l’identification de la trame verte et bleue locale en amont de cette révision, permet d’intégrer les enjeux de protection des milieux naturels et s’affiche comme un élément essentiel de l’amélioration de la qualité de vie des niortais. L’élément fort de cette révision est la

transformation de l’ensemble des zones AU (zones à urbaniser) du PLU en zones non urbanisable (zones agricoles pour la plupart). C’est un signe fort contre l’étalement urbain et la destruction des milieux naturels et semi-naturels et une volonté affichée de densifier les zones déjà urbanisées. La cartographie de la trame bleue réalisée, ainsi que l’inventaire en cours des zones humides (ZH) du territoire seront pris en compte dans le PADD. Création d’une passe à poissons migrateurs dans le cadre de la rénovation du clapet des Vieux

Ponts

L’étude de la Trame verte et bleue niortaise a permis d’identifier les obstacles situés sur la Sèvre à la migration des poissons. Il s’agit de divers ouvrages hydrauliques dont fait partie le clapet des Vieux Ponts. Dans le cadre de la rénovation de celui-ci, la ville a souhaité créer une passe à poissons migrateurs pour assurer le fonctionnement de la trame bleue communale. Il s’agit d’une passe multi espèces, permettant notamment le franchissement de l’Anguille et du Saumon atlantique. Le principe de la passe à bassins successifs est de diviser la chute d'eau totale du barrage en une série de chutes, afin de former un «escalier hydraulique» compatible avec la capacité de nage du poisson. Une passe à anguilles est

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également installée sur cet obstacle donnant ainsi à l’espèce plusieurs possibilités de franchissement. Gestion écologique des espaces publics À partir de 2008, la ville s’est lancée dans la mise en place de la gestion différenciée et écologique de ses espaces publics. Testée dans un premier temps sur une partie de la ville, cette gestion a été généralisée à partir de 2010 à l’ensemble du territoire. La ville est à zéro pesticide sur les espaces verts et la voirie, et travaille à leur arrêt sur les terrains de sports. Par ailleurs, leur utilisation sur les cimetières a diminué fortement et est même à zéro sur certains d’entre eux. Un cimetière naturel est en cours de réalisation et affiche ses objectifs de conservation des caractéristiques actuelles du site (caractère champêtre, strate arborée et arbustive…). Les personnes qui souhaiteront enterrer un proche dans ce cimetière devront signer une charte d’engagement qui les incitera notamment à utiliser du bois non traité pour les cercueils, à limiter les soins de thanatopraxie, à faire réaliser le pupitre définitif de la sépulture en pierre calcaire locale, à n’utiliser que des fleurs naturelles coupées, à n’inhumer qu’en pleine terre (pas de caveau) et à éventuellement planter un arbuste à l’arrière du pupitre en choisissant parmi les espèces proposées.

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Lauréat de la catégorie « Grandes villes »

Paris Le jury a souhaité récompenser Paris pour son action de protection de la ressource en eau en

dehors des limites de la ville et le développement de milieux humides et de mares intra-muros.

Exemples d’actions exemplaires de la Ville de Paris

Renforcement de la trame des milieux aquatiques à Paris : créer un réseau de mares et milieux

humides

La ville de Paris travaille au renforcement de la

trame des milieux aquatiques sur son territoire,

dans la cadre de son plan Biodiversité (action 10

bis) adopté par le Conseil de Paris à l’automne

2010. Ce renforcement passe par un

aménagement des continuités linéaires

constituées par la Seine, les canaux et leurs

affluents, mais aussi par la création d’un réseau

de mares et milieux humide sur l’ensemble du

territoire parisien, avec un objectif de création

de 40 nouveaux milieux humides d’ici à 2020.

L’aménagement de nouvelles mares est pensé

de manière à créer ou consolider des réseaux,

celles-ci étant crées à 500 mètres au maximum

d’une autre mare existante, ce qui permet

d’orienter les choix et priorités

d’aménagements. Le renforcement concerne

tous les types de situation de départ :

amélioration de la fonctionnalité écologique de

bassins artificialisés existants, création de

nouvelles mares dans des parcs existants,

intégration systématique de mares et milieux

humides lors de la création de nouveaux aménagements urbains. La plupart des mares existantes

sont de création récente (depuis 2007) témoignant d’une prise en compte nouvelle de l’importance

de ces milieux en zone urbaine dense, tant du point de vue de la fonctionnalité écologique que des

aménités.

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Valorisation de la Trame Verte et Bleue gérée par Eau de Paris

La Ville de Paris est historiquement

propriétaire de terrains au-delà de son

territoire liés à son réseau

d’alimentation en eau potable,

construit entre 1870 et 1925 et géré

par sa régie municipale Eau de paris.

Au-delà d’une gestion exemplaire en

faveur de la biodiversité des périmètres

de captage immédiat, la politique

d’acquisition foncière a été relancée

depuis les années 90 et 2000. Les

terrains acquis sont dévolus à

l’agriculture biologique et même à l’agro-foresterie depuis 2012, et s’accompagne sur un périmètre

élargi d’un travail d’animation et des mesures agro-environnementales et de maintien en herbe des

bords de champs (bandes de 10 m au lieu des 5 m règlementaires le long des cours d’eau). Un travail

est engagé d’une part avec les agriculteurs volontaires (MAE réduction forte de l’usage des

pesticides) et d’autre part de manière réglementaire sur le maintien en herbe des bords de cours

d’eau, sous forme de servitudes, plus pérennes. Enfin, les emprises des aqueducs constituent un

réseau important pour la trame herbacée, jusqu’en milieu urbain, et la ville et sa régie s’attache à en

développer la fonctionnalité pour contribuer à la trame verte et bleue régionale.

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Lauréat de la catégorie « Villes moyennes »

Lorient

La ville de Lorient a été récompensée pour son intégration de la trame verte et bleue dans son plan

local d’urbanisme et sa politique exemplaire en matière d’éducation à l’environnement en milieu

scolaire.

Exemples d’actions exemplaires de la Ville de Lorient

Orientations d’aménagement et de programmation Trame Verte et Bleue (TVB) intégrées au Plan

Local d’Urbanisme (PLU)

La révision du PLU a démarré en 2009 et sera approuvée le 19 décembre prochain. Ce travail a été une opportunité pour la ville d’intégrer la TVB et les enjeux de nature en ville dans le document. Le travail réalisé pour la TVB lorientaise a permis d’identifier 800 entités différentes, soit 385 ha d’espaces verts au total, une continuité majeure au nord de Lorient, les axes structurants supports de continuités et de rupture telles que les zones commerciales et industrielles. Les enseignements tirés de la TVB montrent que

malgré une biodiversité ordinaire, Lorient a un rôle à jouer comme territoire de liaison entre les espaces de biodiversité remarquable qui la bordent, et que ses espaces verts ont une valeur d’usage importante. Lorient a fait de son PLU un véritable outil de renforcement de la biodiversité en ville à travers des zones de protection stricte des espaces de nature, réservoirs et corridors (représentant 152 ha), de deux orientations d’aménagement et de programmation (OAP) TVB pour encourager les porteurs de projets à faire de la nature et de l’eau des éléments constitutifs de chaque projet, des préconisations paysagères dans les annexes du règlement pour les ZAC avec notamment une liste de végétaux à favoriser, et le développement de la HQE dans les opérations d’aménagement. Accompagnement d’une éco-école sur la

biodiversité et la préservation de la ressource en

eau

La Ville de Lorient a été pionnière dans la démarche de sensibilisation à l’environnement en proposant dès 1995 aux élèves des écoles primaires des programmes d’éducation à l’environnement notamment dans le cadre de l’opération "Ville pilote économies d’eau".

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Le groupe scolaire public de Kermelo, « site pilote » de la politique mise en oeuvre à Lorient en matière d’éducation relative à l’environnement, est fortement soutenu dans ses actions par les services de la Ville (tout particulièrement par le Service des parcs et jardins). Un travail important de végétalisation de la cour du groupe scolaire est réalisé depuis le début des années 2000 (végétalisation en pieds d’arbres, plantation de zones de prairies fleuries, de haies fleuries, aménagement de plusieurs potagers dans les différents espaces des écoles, installation d’une pompe à bras à l’occasion de la « Fête de l’eau 2013 », installation de récupérateurs d’eaux de pluies, aménagement de plusieurs mares sur le site et de nombreux refuges et hôtels à insectes…). Ces aménagements ont été conçus selon le souhait des élèves en matière de cadre de vie scolaire, exprimé via le Conseil des élèves de l’établissement, réuni plusieurs fois dans l’année.

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Lauréat de la catégorie « Petites villes »

Plérin

Le jury a particulièrement apprécié le travail de la ville de Plérin sur le diagnostic de la biodiversité communale et le travail d’implication citoyenne qui l’accompagne. Exemples d’actions exemplaires de la Ville de Plérin

Mise en place d’un Atlas de la Biodiversité Communale (ABC)

Plérin est actuellement la seule commune de Bretagne à avoir mené son projet d’ABC à terme. Plérin a souhaité travailler sur ce projet avec l’association Vivarmor, avec laquelle la commune collaborait déjà. Plérin et Vivarmor ont donc d’abord procédé à une synthèse des connaissances naturalistes existantes grâce à l’acquisition de données auprès d’autres partenaires tels que le Groupe d'Etudes Ornithologiques des Côtes-d'Armor, le Groupe Mammologique

Breton, la Fédération départementale de pêche, la Fédération départementale de chasse, le Conservatoire botanique national de Brest ou l’Université de Bretagne occidentale. Il a également été demandé à chaque partenaire d’établir des préconisations de gestion pour chaque espèce recensée. Aussi, un « groupe local ABC » a été mis en place avec des habitants volontaires pour des sorties et des formations, la réalisation d’inventaires et de protocoles de sciences participatives (des différents observatoires de Vigie-Nature). Une exposition photographique itinérante, une campagne d’information (blog, articles) et des « Avis de recherche » sur les espèces communes du territoire ont également été proposés. Au final ce sont 15 experts scientifiques, 38 naturalistes, 18 structures et 103 habitants inscrits au groupe local ABC qui ont participé au projet. Un bilan de 300 pages avec des préconisations de gestion a ainsi pu être édité, ainsi qu’une base SIG permettant de dessiner une carte de zonage des enjeux de la biodiversité à Plérin. La carte de zonage du Plan Local d’Urbanisme se superpose aux préconisations dessinées suite à l’ABC.

Terre Art’ère, édition 2013 : « Eau d’ici, eau de là »

Chaque année, depuis 2010, Plérin organise un évènement mêlant culture et sensibilisation à la biodiversité et à l’environnement pendant un mois et demi environ. En 2013, la thématique était « Eau d’ici, eau de là ».

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L’élément central de cet évènement est le jardin extraordinaire, un jardin éphémère conçu par les jardiniers de la ville et plusieurs partenaires locaux, en majorité grâce à du matériel de récupération et également grâce à des réalisations artistiques créées par les habitants. Différents artistes participent à l’opération et exposent leurs œuvres en plein air sur le territoire communal. L’événement est relayé par les centres de loisirs de la commune, qui travaillent également à la thématique de l’année sur leur propre potager/jardin pédagogique. En 2013, pour la première fois, une journée portes-ouvertes chez des agriculteurs avec concerts et spectacles à la ferme, a été organisée. Cette journée a été l’occasion de valoriser la production locale (avec une grande variété d’exploitants impliqués) et les circuits courts. Une cabane à lait est d’ailleurs installée en centre-ville. Aussi, cet évènement a permis de rapprocher les agriculteurs locaux, qui se sont alors constitués

en association et les sensibiliser aux enjeux de biodiversité (utilisation d’intrants, préservation

des sols…).

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Lauréat de la catégorie « Intercommunalités »

Brest Métropole Océane

Le jury a souhaité récompenser Brest Métropole Océane pour son programme d’amélioration de

la qualité de l’eau et des milieux naturels à l’échelle du bassin versant et de la rade.

Exemples d’actions exemplaires de Brest Métropole Océane

Le contrat territorial des milieux aquatiques (2011-2015)

Le contrat territorial des milieux aquatiques de Brest Métropole Océane est une démarche partenariale initiée avec l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et le Conseil Général du Finistère. Après inventaire des cours d’eau et zones humides du territoire, il établit un programme d’actions dont des actions de restauration/renaturation de cours d’eau et milieux humide, de l’acquisition foncière et une partie de sensibilisation du public et des agents. L’association Bretagne vivante assure un inventaire faune/flore initial puis un suivi un an et trois ans après l’intervention de Brest Métropole Océane.

Concernant les cours d’eau, les actions concernent l’entretien de la ripisylve afin de maintenir l’ouverture du cours d’eau, la restauration de cours d’eau et le rétablissement des continuités. Dans le cadre du contrat 2011-2015, sept opérations à réaliser sur les cours d’eau ont été identifiées. Ainsi, en 2012, 65 hectares de zones

humides ont été travaillés et 15 km de

ripisylve sont entretenus par an.

Brest Métropole Océane agit également en faveur de la qualité des eaux littorales. Pour cela, elle

agit principalement sur la qualité des cours d’eau qui se jettent dans la rade, notamment grâce à

un travail de sensibilisation des agriculteurs et des travaux d’amélioration des branchements

d’eaux usées.

Premières Rencontres internationales de la biodiversité marine et côtière – 13 et 14 novembre

2012

Brest Métropole Océane a organisé les 13 et 14 novembre 2012 les 1ères Rencontres internationales de la biodiversité marine et côtière. Cet évènement a pris la forme de conférences/débats et de partage d’expérience de collectivités maritimes. Il a été organisé sous le haut patronage du secrétaire exécutif de la CDB et de la ministre de l’Ecologie et a réunis 170

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participants issus de 13 nationalités différentes. La rencontre a aussi débouché sur la mise en place d’une plateforme collaborative pour regrouper une communauté internationale de territoires maritimes : www.biodiversite-marine.eu Il est également prévu que cette expérience soit renouvelée sur d’autres territoires partenaires.

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Lauréat du prix Natureparif pour une collectivité francilienne

Marne-la-Vallée/Val Maubuée

Le jury a apprécié l’approche paysagère innovante de Marne-la-Vallée Val Maubuée Exemples d’actions exemplaires de la Communauté d’agglomération Marne-la-Vallée Val-Maubuée

Planification : Le Schéma de Cohérence Paysagère

Dans le cadre de la mise en place d’une gestion différenciée et de la nouvelle charte de la biodiversité d’Île-de-France, la Marnela-Vallée/Val Maubuée a décidé de développer un Schéma de Cohérence Paysagère (SCOP), en partenariat avec le CAUE77 et dans le cadre du programme européen Euroscapes. Pour lui attribuer une valeur réglementaire, ce SCOP sera rattaché au Schéma de Cohérence Territoriale dont il

viendra compléter le volet paysager. Les espaces verts privés mais visibles par le public ont été pris en compte dans ce schéma pour assurer une liaison avec l’espace public. Une étude sociologique a également été réalisée pour la gestion des espaces verts. Le résultat des études effectuées a permis de définir, en concertation avec les équipes de jardiniers, trois grandes unités paysagères sur le territoire. On retrouve donc l’unité « Eau » qui comprend toute la zone des étangs, l’unité « Forêt » et l’unité « Ville ». L’idée est à chaque fois de s’intéresser particulièrement aux lisières de ces trois unités et de permettre la connexion entre l’unité « Ville » et les deux autres. En fonction de cela, des cartes de projet ont été élaborés. Pour chaque projet, il a été fait un zonage selon la complexité de la gestion : s’il y a besoin de l’intervention d’un bureau d’étude ou si la gestion peut être faite en interne. Pour chaque projet, Marne-la-Vallée/Val Maubuée a également rédigé une fiche présentant la gestion appropriée, à laquelle les équipes de jardiniers peuvent accéder en ligne. Un inventaire faune/flore a été réalisé sur l’ensemble du territoire par un bureau d’étude. Ces relevés ont été refaits de manière plus précise pour chaque projet. L’aménagement des bords de Marne et création d’une zone humide Les bords de Marne sont très fréquentés sur le territoire de Marne-la-Vallée/Val Maubuée. L’idée est donc d’en aménager les berges de manière à éviter l’érosion tout en permettant l’accueil du public. Pour cela, les berges ont été consolidées grâce à des techniques de génie végétal, un bras mort à été réouvert et des plates-formes et pontons ont été aménagés pour contenir les flux de personnes. Un soin a également été apporté à la préservation ou la création de vues sur la Marne depuis le haut de la vallée, par exemple en procédant à des éclaircissements d’arbres.

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Au niveau du parc de l’ancien château de Noisiel, Marne-la-Vallée/Val Maubuée a décidé de créer des ouvertures et des points de vue paysagers qui permettent de mettre en valeur la Marne. Des travaux de réaménagement la rivière anglaise, alors obstruée ont également été mis en œuvre. A cette occasion, elle a créé une zone humide à proximité pour développer la végétation aquatique et les groupes faunistiques de ce milieu. La zone humide est encore en travaux mais sera bientôt achevée. Cette approche permet de concilier approche naturaliste, patrimoniale et paysagère.

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Lauréat du prix Coup de Cœur du Jury

Beaumont

Le jury a souhaité récompenser la ville de Beaumont pour la valorisation de sa rivière et des espaces attenants. Exemples d’actions exemplaires de la Ville de Beaumont

Le Chemin vert de l’Artière

En 2002, les élus de la ville considèrent que l’Artière est un bien patrimonial et décident de créer un chemin vert, qui, bien plus qu’une promenade, est pensé comme un élément structurant du territoire de la commune. Pour cela, la commune procède à l’acquisition à l’amiable d’une bande de 5m de large au fond des terrains bordant l’Artière. D’une distance d’environ 4,7 km, le chemin vert part du parc du Masage à l’Est de la ville jusqu’au massif de la Châtaigneraie à l’Ouest en passant par le bassin d’orage du Pourliat et les zones humides. Les habitants

peuvent ainsi découvrir tout au long de ce parcours la nature qui les entoure mais aussi les richesses géologique et archéologique du territoire.

Aménagement du bassin d’orage du Pourliat Opérationnel depuis octobre 2001 et prévu pour faire face aux inondations, le bassin amont du Pourliat (4 ha) est devenu un site incontournable de la commune. Outre la fonction hydraulique dévolue à un tel ouvrage, son implantation sur le cours de l’Artière impose un entretien respectant l’intégrité du ruisseau. La gestion du site intègre les contraintes écologiques imposées par le milieu et prend en considération la fonction paysagère et ludique que le bassin peut remplir.

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Le cordon végétal qui borde l’Artière, véritable axe structurant du bassin, diminue les risques d’érosion des berges d’une part et constitue un abri pour les espèces animales d’autre part. Une passe à poisson a été installée pour permettre notamment à la truite fario (souche autochtone) de franchir l’obstacle de la cascade artificielle. Des zones de frayères ont également été aménagées le long du cours d’eau. Les deux zones humides qui s’étendent de chaque côté de la cascade ne sont pas accessibles au public pour ne pas perturber la flore et la faune riches et diversifiées qui méritent d’être protégées. Un abri pour batraciens a été installé dans la zone la plus au sud. Les bouquets de saules et les arbres qui parsèment le fond du bassin sont autant de perchoirs utilisés par les nombreux oiseaux qui fréquentent le site. 5 espèces de rapace ont d’ailleurs été observées sur le site chassant ou nichant. Un hôtel à insectes à également été installé sur le talus thermophile. La commune a voulu dès le début, faire de ce bassin un lieu de promenade et de découverte pour les habitants. Un chemin a été aménagé tout autour du bassin dont une partie est accessible aux promeneurs. Un espace de liberté pour les chiens est également prévu pour ne pas déranger la faune des zones plus naturelles.

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Natureparif, organisateur du Concours

« Capitale française de la biodiversité »

Natureparif est une association de loi 1901 créée à l’initiative de la Région Île-de-France, soutenue par l’Etat. Elle regroupe également au sein de collèges distincts, disposant chacun d’un nombre égal de voix, les collectivités locales, les associations de protection de l’environnement, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, les chambres consulaires et les fédérations, et les entreprises publiques et privées.

Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France, elle a pour principales missions

de :

Collecter les connaissances existantes relatives à la biodiversité francilienne, les mettre en

réseau, identifier les priorités d’actions régionales,

Évaluer l’état de la biodiversité et suivre son évolution,

Identifier et diffuser les « bonnes pratiques » qui contribuent au respect de notre patrimoine

naturel et à son développement (guide, fichiers d’expériences, ateliers, formations, outils

pédagogiques, etc.),

Favoriser les échanges entre les acteurs régionaux de l’environnement,

Sensibiliser et informer le public aux enjeux liés à la préservation de la biodiversité par le

biais de divers moyens de communication adaptés (site Internet, expositions, publications,

conférences, colloques, etc.).

Pour remplir ces missions, elle peut participer à ou développer projets interrégionaux, nationaux, européens et internationaux. C’est dans ce cadre qu’elle porte le concours « Capitale française de la biodiversité », outil de collecte et de diffusion des bonnes pratiques des collectivités en faveur de la biodiversité.

Natureparif :

Liliane Pays, Présidente

Julie Collombat-Dubois, Directrice [email protected]

Information, contact concours « capitale de la biodiversité » :

Louise Seguin, chargée du concours Capitale française de la biodiversité

[email protected] tel : 01 75 77 79 30

Antoine Lagneau, chargé de communication

[email protected] Tel : 01 75 77 79 08

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Le Jury du Concours Capitale de la biodiversité

Il est composé des représentants des partenaires du concours. Il choisit les gagnants parmi les

collectivités sélectionnées et décerne les prix.

Le comité scientifique et technique

Piloté par Natureparif, le comité de suivi scientifique et technique est composé de chercheurs,

naturalistes, urbanistes, praticiens et spécialistes de la nature en ville, et joue un rôle essentiel dans

l’organisation du concours « Capitale française de la biodiversité ». Il est chargé d’élaborer le

questionnaire selon les spécificités nationales et d’évaluer les collectivités lauréates du concours.

Composition du comité :

•Philippe CROZE, ancien directeur du paysage et de la biodiversité de la ville de Montpellier (président du Comité) •Laura ALBARIC, chargée de mission, Observatoire départemental de la biodiversité urbaine, Conseil général de Seine-Saint-Denis •Brigitte CAPLAIN, professeur à l’école Du Breuil de Paris •Philippe CLERGEAU, écologue, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle, biodiversité urbaine, Conseil général de Seine-Saint-Denis •Sophie CAILLAU, chargée de mission, Nord-nature Chico Mendes - Mission gestion différenciée •Catherine CARRE, géographe, professeur à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne •Jérôme CHAMPRES, chargé d’études, Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques (CERTU) •Julie COLLOMBAT-DUBOIS, directrice, Natureparif •Cyrille DESHAYES, responsable Programmes Eau Douce / Agriculture, WWF France • Jonathan FLANDIN, chargé de mission écologie urbaine, Natureparif •Christian HAISSAT, ingénieur-paysagiste, Responsable des Parcs et Forêts, Communauté urbaine de Marne-la-Vallée / Val Maubuée • Samuel JOLIVET, directeur de l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) • Daniel JOYE, ancien directeur de la Direction de la nature, des paysages et de la biodiversité au conseil général de Seine-Saint-Denis •Tiphaine KERVADEC, chargée de mission, Entreprises Territoires et Développement •Gilles LECUIR, responsable du pôle Forum des acteurs, Natureparif •Odile LE FAOU, chargée d'études - Pôle médiation scientifique et communication de l'Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine, Conseil général de Seine-Saint-Denis • Hafsa LOGEROT, animatrice réseau espace Naturel, IDEAL Connaissances • Grégoire LOIS, directeur adjoint du programme Vigie-Nature Muséum national d’Histoire naturelle •Nathalie MADRID, chargé de mission, Agence des espaces verts de la région Île de France • Jean-Michel OLIVIER, Ingénieur de Recherche CNRS, Université Lyon 1, Laboratoire d'Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés

•Romaric PERROCHEAU, directeur du jardin des plantes de la ville de Nantes •Benjamin POTEAU, responsable de la maintenance des espaces verts de la ville de Lille •Damien PROVENDIER, chargé de mission Ecologie urbaine et biodiversité au centre technique national des espaces verts Plante & Cité • Manuel PRUVOST-BOUVATTIER, chargé d’études Environnement-Eau, Institut d’aménagement et d’urbanisme-Île-de-France (IAU-îdF) • Louise SEGUIN, chargée de mission « Concours Capitale française de la Biodiversité », Natureparif • Laure TURCATI, chargée de mission Flore/vigie Nature-Ecole, Natureparif

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Les personnalités du concours Capitale française de la biodiversité

Liliane Pays, Présidente de Natureparif Liliane Pays, conseillère régionale d’Ile-de-France (groupe Europe-Écologie/Les Verts), est présidente de Natureparif depuis décembre 2010. Directrice d’école maternelle à Fontainebleau (Seine-et-Marne) depuis 15 ans, Liliane Pays, travaille depuis plusieurs années aux côtés des associations environnementales de son département, en Seine-et-Marne. Son engagement pour l’environnement et son activité professionnelle l’ont convaincu que « la protection et la restauration la nature passe notamment par des solutions fondées sur la participation et l'engagement des personnes et des collectivités. » Elle souhaite inscrire son action au sein de Natureparif « dans le développement de l'éducation relative à la biodiversité et à la sensibilisation de tous les acteurs, prioritairement en direction des plus jeunes qui seront les éco citoyens de demain et qui relèveront les défis du XXIème siècle ». En tant qu’élue régionale, Liliane Pays est notamment membre des commissions de l'environnement, de l'agriculture et de l'énergie ainsi que celle de l'aménagement du territoire, de la coopération interrégionale et des contrats ruraux. Elle est également Première vice-présidente de l’Agence régionale des Espaces Verts, Vice présidente du Parc naturel régional du Gâtinais et membre du Comite de pilotage de la Convention développement durable de l'agriculture en Seine-et-Marne.

Sandra Lagumina, Directeur général de GrDF

Diplômée de l’École Nationale d’Administration (ENA) et de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Politiques), Sandra Lagumina est également titulaire d’un DESS de droit du marché commun et d’un DESS de droit public.

De 1998 à 2000, elle est Conseiller technique et juridique du Président de l’Assemblée Nationale, après une première expérience comme Auditeur et Maître de requêtes au Conseil d’État. Ensuite, de 2002 à 2005, elle occupe différentes fonctions au cabinet du Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, puis dans les services du Ministère.

En février 2005, Sandra Lagumina intègre le groupe Gaz de France en tant que Directeur adjoint de la Direction de la Stratégie en charge des relations institutionnelles. En février 2007, elle est nommée Directeur

Juridique du groupe Gaz de France. Suite à la fusion entre Gaz de France et le groupe SUEZ en 2008, elle devient Directeur Juridique du groupe GDF SUEZ et devient membre du Conseil d’Administration de GrDF.

Le 16 avril 2013, le Conseil d’Administration de GrDF a nommé Sandra Lagumina, nouveau Directeur général pour une durée de 3 ans. Sandra Lagumina est Conseiller d’État depuis mai 2011.

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Les partenaires du concours en 2013

Les partenaires institutionnels

La Convention sur la Diversité Biologique des Nations-Unies

La Convention sur la Diversité Biologique (CDB) est un traité

international adopté lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en

1992, avec trois buts principaux :

1. la conservation de la diversité biologique (ou biodiversité) ; 2. l'utilisation durable de ses éléments ; et 3. le partage juste et équitable des avantages découlant de l'exploitation des ressources

génétiques. La 10e Conférence des parties, à Nagoya en octobre 2010, a adopté le protocole de Nagoya, qui adresse notamment les points suivants :

un meilleur accès aux ressources génétiques et un partage plus équitable des avantages issus de leur utilisation (lutte contre la « Biopiraterie ») ;

l'adoption d'un plan stratégique 2011-2020, avec 20 sous-objectifs quantifiés, dont un objectif de suppression en 2020 des subventions dommageables à la biodiversité ou la création d’un réseau d’espaces protégés couvrant au moins 17% de la surface terrestre et 10% des océans ;

un accord pour la création d'une plateforme inter-gouvernementale IPBES (qui sera l'équivalent du GIEC pour la biodiversité) ;

une mobilisation de ressources financières pour appliquer cette stratégie.

Le secretariat de la Convention sur la Diversité Biologique soutient le concours « capitale française

de la biodiversité ».

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Le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du

Logement

Actions en faveur de la biodiversité :

Nos actions se regroupent autour de trois idées fortes : mieux connaître, mieux expliquer,

mieux préserver la biodiversité. Plusieurs dispositifs, récents ou à venir, permettent d’illustrer ces

objectifs.

Tout d’abord, nous avons lancé en 2010, à l’occasion de l’Année internationale de la biodiversité, la

constitution d’atlas locaux de biodiversité, qui permettront à la fois de sensibiliser les élus et la

population à une échelle locale et de réaliser des inventaires ciblés répondant aux principaux enjeux

de la commune. A partir de cette connaissance les communes peuvent bâtir ensuite un plan d’action.

Mieux expliquer la biodiversité, c’est la fêter ! La Fête de la Nature sera à cet égard une opportunité

extraordinaire. De nombreux évènements seront prévus sur tout le territoire. Chacun d’entre nous

pourra sortir de chez lui et se promener dans la nature la plus proche. La fête de la nature sera un

évènement fédérateur.

Expliquer pour mieux préserver. C’est la Stratégie nationale de la biodiversité. Après une première

stratégie adoptée en 2004, nous avons lancé en 2010 le processus de révision pour une adoption

officielle le 22 mai 2011 à l’occasion de la Journée mondiale de la biodiversité. Cette stratégie a

l’ambition d’être une stratégie par et pour tous les acteurs (Etat, collectivités, entreprises,

associations, citoyens) : chaque partenaire qui le souhaite sera invité à parapher la déclaration

d’adhésion à la SNB pour déclarer ses engagements concrets.

Association des Maires de France (AMF)

Créée en 1907, reconnue d’utilité publique dès 1933, l’AMF est aux côtés des maires et des présidents d’intercommunalité, dans le respect des valeurs et des principes qui ont prévalu depuis sa création : défense des libertés locales, appui concret et permanent aux élus dans la gestion au quotidien, partenariat loyal mais exigeant avec l’Etat pour toujours mieux préserver les intérêts des collectivités et de leurs groupements.

34 486 maires et 1 481 présidents d'EPCI en sont aujourd'hui adhérents

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Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF)

L'Association des Maires de Grandes Villes de France a été la première association

spécifique à être créée (en 1974) et à permettre aux groupements de communes à fiscalité propre

d’adhérer au même titre que les communes. Elle a été fondée en raison de la spécificité des

problèmes des grandes villes et de leurs groupements et de la volonté de leurs élus de rechercher

ensemble des solutions communes.L'Association des Maires de Grandes Villes de France est une

association pluripolitique composée actuellement de 98 membres comptant au moins 100 000

habitants : des communes (au nombre de 49, soit 50 %) et des groupements de communes à fiscalité

propre (au nombre de 49, soit 50 %). L'objectif prioritaire de l'Association des Maires de Grandes

Villes de France est de promouvoir la dimension urbaine dans la société française, sous toutes ses

formes : économiques, culturelles, politiques, etc. Il vise, notamment à sensibiliser cette dernière aux

problèmes des grandes villes et agglomérations et aux solutions à y apporter.

L’une des vocations premières de l’Association des Maires de Grandes Villes de France est d’être un

lieu d’échange d’expériences et de partage de bonnes pratiques entre les responsables des grandes

villes et de leurs groupements. L’Association est administrée par un Bureau de 25 membres et est

dotée de 14 commissions thématiques. Elle communique chaque semaine son point de vue sur

l’actualité, par le biais de Grandes Villes Hebdo.

Association des communautés urbaines de France (ACUF)

Créée en 1985 sous l'appellation d'Association des Présidents des Communautés urbaines, elle regroupe aujourd'hui les 16 communautés urbaines et métropoles de France. 2002 marque une étape importante pour l'Association qui dispose d'un lieu de rencontre et de coordination à Paris, animé par son délégué général, Olivier Landel.

Confronter les expériences propres aux communautés urbaines et métropoles et les positionner comme acteurs incontournables de l’organisation des territoires, telle est aujourd’hui la double ambition de l’Association des Communautés urbaines de France.

Elle s’appuie, en particulier, sur les réflexions de groupes de travail thématiques. Chacun d’eux rassemble les seize professionnels de chaque communauté urbaine et métropole, autour de sujets tels que les finances, les ressources humaines, l’habitat, la communication, l’organisation institutionnelle, les achats publics, le développement durable, les systèmes d’information, l'urbanisme et l'aménagement, etc.

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La Fédération des villes moyennes

Association présidée par Christian Pierret, ancien ministre, maire de Saint-Dié-des-Vosges, la Fédération des Villes Moyennes (FVM) regroupe les maires des villes centre dont la population est comprise entre 20 000 et 100 000 habitants ainsi que les présidents des intercommunalités qui intègrent une ville moyenne. La FVM identifie et étudie les spécificités des villes moyennes et de leurs agglomérations, pôles urbains d’équilibre entre les métropoles régionales et les territoires ruraux, qui sont des lieux de convergences et de mobilisation des énergies urbaines et rurales, où la qualité de vie constitue un facteur fort d’attractivité. Organe de réflexion et de conseil, la FVM est une force de proposition pour la défense et la reconnaissance des villes moyennes et de leurs intercommunalités. Paritaire dans ses instances de décision, la FVM compte aujourd’hui près de 200 adhérents.

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Les régions soutiennent le concours

Les régions Aquitaine, Basse-Normandie, Bretagne, Centre, Ile-de-France, Midi-Pyrénées,

Nord-Pas de Calais, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Rhône-Alpes participent à l’organisation,

la diffusion et la promotion du concours et accueillent sur leur territoire une journée de

sensibilisation sur la biodiversité et la nature en ville, organisée autour d'interventions du

Conseil régional, de scientifiques, d'associations naturalistes et de témoignages de

collectivités de la région afin de partager leurs bonnes pratiques.

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Avec le soutien de notre partenaire mécène

GrDF (Gaz Réseau Distribution France)

Activité : Distributeur de gaz naturel Nombre d’employés : 12 479

GrDF accompagne les collectivités locales dans leur transition énergétique et écologique et développe des approches qui permettent de contribuer à bâtir les villes de demain. Dès 2009, GrDF a fait de la préservation de la biodiversité une priorité de sa politique de Développement Durable.

Pourquoi avez-vous décidé d’être partenaire de ce concours ? La biodiversité est au cœur des enjeux du XXI° siècle. GrDF a décidé de contribuer, à son niveau, à sa préservation. GrDF promeut une approche « écosystémique » des territoires, c’est-à-dire une approche globale, qui considère comme devant être envisagés de façon conjointe les enjeux économiques, environnementaux, sociaux, sociétaux, car tous sont liés. Elle vise à proposer, à partir des besoins et des usages d’un territoire, des solutions co-construites en matière d’énergie, d’environnement, de préservation de la biodiversité, de vivre ensemble et de cohésion sociale. En regroupant autour des projets des acteurs aux compétences variées, en recherchant la pluridisciplinarité et la co-construction avec ses parties prenantes.

Le concours « Capitale française de la biodiversité » permet de valoriser et de faire connaître les initiatives prises par les collectivités locales en faveur de la conservation de la nature en milieu urbain. Une démarche proche des valeurs de GrDF, engagé au quotidien aux côtés des collectivités territoriales pour accompagner leurs projets d’aménagement durable et leurs actions d’amélioration du cadre de vie.

Actions en faveur de la biodiversité : Début 2010, GrDF a initié la construction d’une méthodologie et d’outils opérationnels permettant de préserver le vivant lors de ses travaux sur le réseau de gaz naturel (raccordement, extension et maintenance). GrDF mène cette démarche en co-construction avec le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) dans le cadre d’un partenariat scientifique. Il s’agit de permettre aux bureaux d’études de GrDF d’évaluer, le plus en amont possible de la réalisation des travaux, si un chantier présente un risque ou non pour la biodiversité. Objectif : adapter, si nécessaire, les modes opératoires en fonction de la sensibilité écologique des milieux naturels. La démarche est en cours de finalisation et devrait être opérationnelle en fin d’année 2013.

Un engagement prolongé par des partenariats ciblés : GrDF développe une politique de partenariats permettant de renforcer ses liens avec les territoires et d’agir concrètement sur des sujets d’intérêt général. GrDF soutient ainsi des initiatives qui visent à préserver ou restaurer la biodiversité. Il est ainsi partenaire de la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs pour l’implantation de jardins en ville, tout en retissant du lien social. De plus, depuis 2010, plus de 2000 enfants ont été formés au jardinage et une soixantaine de parcelles accessibles aux personnes à mobilité réduite ont été installées. GrDF soutient également l’action du Réseau Cocagne pour l’implantation de nouvelles exploitations maraîchères biologiques permettant la création d’emplois d’insertion professionnelle. Ce partenariat a permis à 35 nouvelles exploitations de voir le jour depuis la fin 2009, contribuant à créer plus de 1000 emplois en insertion. Il est aussi partenaire de l’Union Nationale de l’Apiculture Française, dans le cadre du programme « Abeille sentinelle de l’environnement » : 6 ruchers ont ainsi été installés dans 6 sites de GrDF.

Frédérique Le Monnier, Anne-Isabelle Jolly, Délégation Développement Durable, Relations presse, Mail : [email protected] Mail : [email protected]

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Les partenaires opérationnels

Opie (Office pour les insectes et leur environnement)

Activité : encourager la pratique de l'entomologie et développer les études sur les insectes, en particulier sous leurs aspects écologiques, vers tous les publics. L’Opie s’attache à développer des supports de diffusions des connaissances, des activités pédagogiques, des formations professionnelles, des inventaires et des études pour une meilleure conservation des insectes et de leurs milieux. L’Opie est représenté en région par 1 antenne et 5 associations. Depuis plus de 40 ans, l’Opie occupe une place privilégiée au carrefour de l'ensemble des activités entomologiques en France et de l’éducation à l’environnement sur le thème des insectes.

L’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF)

L'Union Nationale de l'Apiculture Française a été créée au lendemain de la guerre, en 1946, à l'initiative de quelques apiculteurs, professionnels pour la plupart, dans le but d'édifier une structure syndicale unifiée de la profession et de constituer un interlocuteur solide auprès des pouvoirs publics. Structure d'information, de formation, de promotion des produits apicoles, elle affronte les crises successives du marché, s'oppose aux concurrences déloyales, intervient avec efficacité dès les années 70 dans le dossier des pesticides et favorise l'émergence de l'apithérapie. L'Union Nationale de l'Apiculture Française défend sans relâche les intérêts des apiculteurs. En 2005, L'UNAF lance le programme national "L'Abeille, sentinelle de l'environnement" destiné à informer le grand public sur les effets dévastateurs liés à l'utilisation massive de pesticides dont les conséquences sur les abeilles et la faune pollinisatrice ne sont toujours pas véritablement étudiées. De très nombreuses collectivités et entreprises soutiennent ce programme et ont signé la Charte « Abeille, sentinelle de l’environnement »

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Fondation WWF France

Le WWF est l’une des toutes premières organisations indépendantes de protection de l’environnement dans le monde. Avec un réseau actif dans plus de 100 pays et fort du soutien de 5,8 millions de membres, le WWF œuvre pour mettre un frein à la dégradation de l’environnement naturel de la planète et construire un avenir où les humains vivent en harmonie avec la nature, en conservant la diversité biologique mondiale, en assurant une utilisation soutenable de nos ressources naturelles renouvelables et en faisant la promotion de la réduction de la pollution et du gaspillage.

En 2011, le WWF a fêté ses 50 ans.

Depuis 1973, le WWF France agit au quotidien afin d’offrir aux générations futures une planète vivante.

Avec ses bénévoles et le soutien de ses 187 000 donateurs, le WWF France mène des actions concrètes pour sauvegarder les milieux naturels et leurs espèces, assurer la promotion de modes de vie durables, former les décideurs, accompagner les entreprises dans la réduction de leur empreinte écologique et sensibiliser les jeunes publics.

Mais pour que ce changement soit acceptable, il ne peut passer que par le respect de chacune et chacun. C’est la raison pour laquelle la philosophie du WWF est fondée sur le dialogue et l’action.

Depuis décembre 2009, la navigatrice Isabelle Autissier est présidente du WWF France.

En 2013, le WWF France fête ses 40 ans.

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Les partenaires techniques

L'Association des Ingénieurs Territoriaux de France (AITF)

L'Association des Ingénieurs Territoriaux de France, forte de près de 5000 membres,

représente le plus grand réseau d'échanges et de capitalisation d'expériences au service

de l'aménagement et du développement territorial. Implantée dans chaque région, l'AITF joue un

rôle essentiel de prescripteur en matière d'étude et de recherche grâce notamment à l'expertise de

ses 18 groupes de travail.

Association française des ingénieurs écologues (AFIE)

Etablie depuis 1979, l’AFIE est constituée de professionnels travaillant dans le secteur de l’écologie appliquée au sein de bureaux d’études, de collectivités territoriales, de services de l’état, d’établissements publics, de laboratoires de recherche, d’établissements d’enseignement supérieur, d’ONG et d’entreprises.

L’AFIE se donne vocation à promouvoir des compétences et des savoir-faire de pointe en ingénierie écologique dans le souci de prise en compte des enjeux de préservation du patrimoine naturel français dans tous les secteurs d’activités.

Les adhérents de l’AFIE ont un accès à des offres d’emploi envoyées par les membres du réseau, des ressources documentaires récentes sur des sujets techniques, au réseau régional des ingénieurs écologues de France, aux projets collaboratifs sur des thèmes à enjeux, et encore d’autres informations.

Entreprise Territoire et Développement (Etd)

Centre de ressources national pour la promotion du développement territorial, Etd propose un ensemble de publications et de services à destination des élus et des techniciens des collectivités et de leurs groupements. Ils visent à accompagner les territoires de projet dans leur démarche de développement et les Régions et les Départements dans leurs politiques de soutien aux territoires. Association loi 1901, Etd réunit trois catégories d'adhérents : les territoires de projet, les Régions et les Départements. Son conseil d'administration, composé de 21 membres, s'appuie sur les travaux d'un conseil d'orientation constitué, outre des administrateurs, d'experts, et de partenaires agissant dans le champ du développement territorial.

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Le comité français de l’IUCN

Créé en 1992, le Comité français de l’UICN est le réseau des organismes et des experts de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature en France.

Il regroupe au sein d’un partenariat original 2 ministères, 13 organismes publics, 40 organisations non gouvernementales et plus de 250 experts réunis en commissions spécialisées et en groupes de travail thématiques.

Par cette composition mixte, il est une plate-forme unique de dialogue et d’expertise sur les enjeux de la biodiversité, associant également les collectivités locales et les entreprises.

Le Comité français de l’UICN s’est fixé deux missions principales : répondre aux enjeux de la biodiversité en France et valoriser l’expertise française à l’international.

IDEAL Connaissances

Médiateur des pratiques existantes et émergentes, IDEAL Connaissances a pour vocation d’accompagner l’échange de savoir-faire des collectivités territoriales et de leurs prestataires sur tous leurs domaines. Convaincu de la nécessité de capitaliser l’intelligence collective, IDEAL a fondé les premiers réseaux professionnels des collectivités territoriales, pour répondre à leurs besoins quotidiens, en développant 2 activités principales : l'animation de communautés professionnelles (mise en réseau sur le web, plus de 40 communautés) et la formation professionnelle des collectivités (mise en relation physique) via des séminaires de formation (en présentiel ou à distance, 180 par an, de 30 à 120 personnes) et l'organisation de colloques nationaux (25 par an, 150 à 5 000 participants).

Plante & Cité

Initié à Angers, dans le cadre de VEGEPOLYS, pôle de compétitivité du végétal, Plante & Cité s'est construit en partenariat avec les établissements de recherche, les services des espaces verts des collectivités et les entreprises de l'horticulture et du paysage. Créée en 2006, l'association bénéficie du parrainage de l'Association des Maires de France (AMF). Elle est présidée par Jean-Claude Antonini, maire d'Angers ; Le premier vice-président est François de Mazières, maire de Versailles ; le second vice-président est Eric Lequertier, directeur d'une entreprise de paysage.

Plante & Cité développe la recherche et l'expertise pour apporter des réponses nouvelles et innovantes pour l'aménagement et la gestion des espaces verts en phase avec le développement durable.

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Les partenaires médias

Environnement Magazine

En tant que titre de presse spécialisée sur le secteur de l'environnement depuis un grand nombre d'années (le titre a été créé en 1845 sous l'appellation Les Annales des Chemins) nous n'avons jamais cessé de parler de biodiversité et de sensibiliser les acteurs industriels et institutionnels, nos lecteurs. Exemples : au tournant du XXème siècle, les Annales ont publié une étude sur le dépérissement des arbres qui bordaient les routes fraichement goudronnées, en 1992 une enquête de la revue, devenue Environnement Magazine, a rendu public l'étrange gestion du Marais Poitevin qui bénéficiait du statut de PNR et de ses aides, tout en recevant des subventions du Ministère de l'agriculture pour l'assèchement du marais. Enfin chaque numéro aide le lecteur à mieux comprendre la biodiversité et, pourquoi pas, la quantifier de façon rationnelle.

Techni.Cités

Le magazine des cadres techniques de la fonction publique. Un

bimensuel de 100 pages, qui traite de l’actualité technique et innovante, juridique, statutaire,

réglementaire, et représente un outil de formation professionnelle permanente et de mobilité.

S'appuyant sur un réseau d'auteurs issus principalement de directions de services techniques et en

prise avec la réalité du terrain, le magazine a comme principaux objectifs de contribuer au maintien

des services publics efficaces et efficients en offrant aux lecteurs une information professionnelle

parfaitement fiable, et de valoriser les métiers de la filière technique de la FPT.