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Dossier de presse Pavillon suisse et Salon Suisse 15e Biennale d'architecture de Venise, du 28 mai au 27 novembre 2016

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Dossier de presse

Pavillon suisse et Salon Suisse 15e Biennale d'architecture de Venise, du 28 mai au 27 novembre 2016

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Pro HelvetiaSchweizer Kulturstiftung

Hirschengraben 22CH-8024 Zürich

T +41 44 267 71 71F +41 44 267 71 [email protected]

Pavillon suisse à la 15e Biennale d’architecture de Venise

«Incidental Space» Un projet de Christian Kerez Commissaires: Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia --- Marianne Burki, responsable des arts visuels; Sandi Paucic, chef de projet de la Participation de la Suisse à la Biennale de Venise Commissaire suppléante: Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia – Rachele Giudici Legittimo, coordinatrice de la Participation de la Suisse à la Biennale de Venise Exposant: Christian Kerez Curatrice: Sandra Oehy Conférence de presse: jeudi 26 mai 2016, 15h00 Inauguration: vendredi 27 mai 2016, 16h00 Exposition: du 28 mai au 27 novembre 2016 Le sens du mystère, c’est d'être tout le temps dans l'équivoque, dans les double, triple aspects, des soupçons d’aspect (images dans images), formes qui vont être, ou qui le se-ront selon l’état d’esprit du regardeur. Toutes choses plus que suggestives, puisqu’elles apparaissent. Odilon Redon, À soi-même, journal (1867-1915), notes sur la vie, l'art et les artistes, Pa-ris, 1922, p. 97

Une Biennale d’architecture peut être davantage qu’un lieu pour représenter et célébrer l’état actuel de la production architecturale. Le caractère exceptionnel de la Biennale et son éloignement géographique du lieu de travail habituel permettent un regard rétros-pectif sur les conditions quotidiennes de production et de travail et de leur examen cri-tique. Bien qu’aujourd’hui plus que jamais, la technologie ouvre un nombre infini de possi-bilités, la marge de manœuvre des architectes s’est réduite significativement ces der-nières années à cause de l’inflation des contraintes règlementaires. Partant de ce cons-tat, le médium qu’est l’exposition d’architecture prend de l’importance en tant que partie intégrante d’une pratique architectonique critique. Le fait que le lieu d’exposition existe par lui-même en dehors du milieu quotidien de la construction publique et privée est re-connu et utilisé comme potentiel pour penser et agir de manière autonome. L’autonomie n’est pas perçue ici dans le sens autoréférentiel de «l’art pour l’art», mais plutôt comme un espace de protection pour des déviances, condition pour la réussite de nouveaux usages sociaux dans un monde technicisé dont personne ne peut voir seul toute la com-plexité.

Conçu comme une recherche fondamentale, le projet «Incidental Space» de l’architecte Christian Kerez pour la contribution suisse se donne donc pour objectif d’explorer les possibilités de penser, de construire et de vivre l’architecture autrement, autant dans nos imaginaires que du point de vue des techniques.

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Christian Kerez fonde sa réflexion sur le postulat d’un espace architectural autonome: l’architecture peut être représentée elle-même par le médium de l’architecture. Dans ce sens, il construit pour l’exposition dans le pavillon suisse de Bruno Giacometti un espace comme projet architectural. Cet espace est un événement qui se déroule en un lieu précis et y prouve sa validité. Il constitue en soi une affirmation ou une thèse et ne renvoie pas à un autre espace ou à un mouvement extérieur à lui-même.

Le projet sonde les limites actuelles du faisable en architecture: comment utiliser le mé-dium de l’architecture pour réfléchir à un espace architectural à la fois abstrait et com-plexe dans le même temps? Comment représenter de tels espaces imaginaires et com-ment les produire?

L’objectif du projet n’est pas de créer un espace qui naisse d’un mode de construction, de techniques ou d’un programme spécifiques, mais il s’agit de créer en se fixant un but ar-chitectural abstrait un espace «atomisé», un espace de petites dimensions qui recèle en lui-même la plus grande complexité possible, dont l’expansion vers l’intérieur est illimitée et dont le caractère visuel ne peut pas être déchiffré immédiatement, qui n’est pas l’image de quelque chose d’autre, et qui ainsi s’oppose et échappe à une lisibilité et une clarté univoque. Christian Kerez cherche un espace qui ne correspond plus aux espaces que l’architecture avait engendrés jusqu’à présent.

Une telle tâche requiert un processus d’élaboration loin de l’intentionnalité de l’autorité artistique. Un moulage de plâtre réalisé expérimentalement sert de modèle spatial pour l’appropriation de la Sala di Pittura du pavillon suisse à Venise. La juxtaposition et la su-perposition de processus artisanaux et numériques, le recours à diverses formes de transfert font apparaître un espace architectural excessivement détaillé. Cet espace existe simultanément sous forme de différents systèmes d’agrégation à l’intérieur d’un nuage de données, qui se conditionnent et nourrissent mutuellement, et qui ensemble constituent le projet «Incidental Space». A côté de l’espace architectural dans la Sala di Pittura comme fondement à cette entreprise seront présentés dans la Sala di Scultura des renderings basés sur des images numérisées, qui, dans ce projet, ne sont pas seule-ment des illustrations, mais constituent les plans de construction, ainsi que des détails photographiques de la maquette, reproduit à l’échelle de l’espace construit. «Incidental Space» déconcerte le spectateur par la multiplicité de lectures possibles, engendrant par sa présence physique un moment de résistance qui invite à la réflexion.

Avec son projet, Christian Kerez montre comment la représentation de l’architecture peut modifier la nature et les possibilités mêmes de l’architecture. «Incidental Space» ne pouvait être possible à ce moment spécifique qu’en intégrant les dernières technologies et toutes les ressources disponibles, en utilisant une recherche fondamentale et l’exper-tise d’un vaste réseau de collaborateurs. Il reflète de manière positive le potentiel d’une production architecturale en tant que pratique interdisciplinaire hautement technicisée de l’architecture, au-delà de la seule construction. La situation actuelle de l’architecture requiert des échanges intensifs entre recherche et agences d’architecture ainsi que de la collaboration interdisciplinaire entre architectes, ingénieurs, experts venant du milieu artistique et spécialistes de la production numérique. L’architecture doit avoir pour tâche d’inciter à la réflexion, elle doit ouvrir constamment de nouveaux fronts pour changer la

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manière de se penser elle-même. Clin d’œil au titre de la Biennale de Venise de cette an-née d’Alejandro Aravena, «Reporting from the Front», le projet et l’exposition «Incidental Space» ne donne pas de nouvelles du front dans un autre lieu, il le transfère et le localise à Venise.

Talk: ARCH+ features #50, 28 mai 2016, 16-17h à la Chiesa della Misericordia, Campo de l’Abazia, 30121 Venise-Cannaregio A l’occasion de l’ouverture de la Biennale d’architecture, les architectes Arno Brandlhu-ber et Christian Kerez parleront de leurs contributions à la Biennale avec le philosophe Armen Avanessian, la photographe Erica Overmeer et le réalisateur Christopher Roth.

L’entretien, sous la direction de Sandra Oehy, curatrice du Pavillon suisse, et de Anh-Linh Ngo, rédacteur de ARCH+, se base sur deux cahiers monographiques d’ARCH+ qui seront publiées à l’occasion de la Biennale d’architecture. Ils soulèvent, selon différentes pers-pectives, des questions sur les influences potentielles et sur l’autonomie de l’architec-ture. «Legislating Architecture», réalisé en collaboration avec Arno Brandlhuber et To-bias Hönig, examine la force créatrice des lois et pose la question suivante : dans quelle mesure le domaine de la «pré-architecture» peut-il être perçu comme lieu de projet? Un rapport du front législatif. Le second cahier «Release Architecture», est une coopération avec Christian Kerez et Sandra Oehy. Il se fonde sur l’intervention spatiale dans le pavillon suisse: pouvons-nous proposer de nouvelles définitions des frontières de l’espace archi-tectural? Un rapport du front spéculatif. La manifestation est organisée en collaboration avec le Goethe-Institut, le Pavillon suisse et la Fondation suisse pour la culture Pro Helve-tia. Le nombre de places est limité.

Publications accompagnant le projet Release Architecture, publié en collaboration avec Sandra Oehy et Christian Kerez, exa-mine l’installation dans le pavillon suisse: pouvons-nous proposer de nouvelles définitions des frontières de l’espace architectural? Un rapport du front spéculatif. Avec les contri-butions de Hubertus Adam, Armen Avanessian, Jonathan Banz, Arno Brandlhuber, Mario Carpo, Hans Frei, Adi Grüninger, Adam Jasper, Christian Kerez, Adam Lowe, Hugo Mes-quita, Timothy Morton, Sandra Oehy, Ala Roushan, Karin Sander, Hito Steyerl, Stephan Trüby, Philip Ursprung, Nikolai von Rosen et Mechtild Widrich.

ARCH+ Verlag GmbH, Aachen 2016 Rédaction: Nikolaus Kuhnert, Anh-Linh Ngo, ARCH+, avec Sandra Oehy et Christian Kerez, 152 pages, nombreuses illustrations, 23,5 x 29,7 cm, brochure, € 18, ISBN 978-3-931435- 35-6 (anglais), ISBN 978-3-931435-37-0 (allemand)

«Incidental Space», tirage spécial de TEC21 23/2016, accompagne la création de l’es-pace énigmatique du pavillon suisse Il raconte la genèse d’une architecture qui a été pen-sée et conçue en dehors des voies usuelles, qui stimule la perception et montre les poten-tiels des technologies numériques et de la collaboration interdisciplinaire. Avec les contri-butions de Hubertus Adam, Benjamin Dillenburger, Christian Kerez, Joseph Schwartz et Judit Solt. Le cahier est à disposition dans le pavillon suisse et tous les articles spéciali-sés sont disponibles en anglais sur le site www.espazium.ch, la plateforme en ligne tri-lingue d’Espazium – Les éditions pour la culture du bâti, éditrice de TEC21. TEC21 –

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Schweizerische Bauzeitung, Zurich 2016. Hebdomadaire, 40 parutions par an; ISSN-Nr. 1424-800X; 142e année. Tirages diffusés et vendus: 11 216 (certification des tirages REMP). Editeur: Espazium – Les éditions pour la culture du bâti. Rédactrice en chef: Judit Solt. Tirage spécial de TEC21 23/2016: Rédaction: Judit Solt, Thomas Ekwall, TEC21, avec Sandra Oehy, 16 pages, nombreuses illustrations, relié.

Un texte plus complet sur le projet de la curatrice Sandra Oehy est disponible dans la version numérique du dossier de presse. A l’invitation d’Alejandro Aravena, Christian Kerez présente également un projet dans le pavillon principal de la biennale: «Jardim Colombo: a Selective Chronology». Comme pour le pavillon suisse, Christian Kerez n’a pas choisi un thème ou un projet abouti, mais y pré-sente une étude de l’architecture des favelas au travers de l’exemple de projets d’exten-sion pour des favelas à Sao Paulo et du projet de recherche de Hugo Mesquita.

En collaboration avec

Sponsor principal

Cette contribution bénéficie du soutien de

Partenaire de mise en œuvre

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Partenaires de production et de développement ETH Zürich, Departement of Architecture: Benjamin Dillenburger –Assistant Professor for Digital Building Technologies Joseph Schwartz – Chair of Structural Design Karin Sander – Chair of Architecture and Art Ludger Hovestadt – Chair of Computer-Aided Architectural Design Christian Kerez – Chair of Architecture and Design Alessandro Tellini – Raplap D-Arch ETHZ ETH Zurich, Department of Computer Science: Daniele Panozzo and Olga Sorkine-Hornung – Interactive Geometry Lab

Team Christian Kerez Zürich AG / Chaire de Christian Kerez ETH Zürich Responsables du team: Joni Kaçani, Lea Grunder Collaborateurs: Melina Mezari, Poltak Pandjaitan, Nicolò Krättli, Adi Grüninger, Oliver Dubuis, Florian Christopher Seedorf, Hermes Kìller, Nicholas Hoban, Gianna Ledermann, Jann Erhard, Dimitrios Katsis, Victoria Fard Etudiants de l’atelier de la Biennale: Antoine Bargain, Marco Carraro, Monika Dobrakow-ska, Victoria Fard, Micol Galeotti, Tommaso Gomiero, Martina Ivancic, Katia Jancikic, Di-mitrios Katsis, Michel Kessler, Jens Knöpfel, Yiqiu Liu, Niti Malik, Iacopo Manini, Alessandro Mazza, Giulia Migliaccio, Francesca Pasqual, Matija Peric, Simona Quagliano, Wilhelm Reit-zer, Luca Rizzo, Rina Rolli, Yuki Shimizu, Michael Thoma, Joana Tschopp, Nathanael Weiss Conception graphique et communication visuelle Ludovic Balland Typography Cabinet Partenaire médias

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Nous tenons à remercier tout particulièrement Catherine Dumont d’Ayot et Matthias Hofer, ainsi que Daniel Bachmann, Brigitte Beck, Cleoriana Benacloche, Matthias Bern-hard, Conradin Bernoulli, Dimitri Bruni, Martyn Carter, Alvise Draghi, Serge d’Urach, Hans Frei, Lisa Giordano, Christophe Girot, Marcela Gschliesser, Kathrin Jira, Hyunchul Kwon, Periklis Kyriakidis, Luana Labriola, Felix Lehnerer (Kunstgiesserei St. Gallen), Al-varo Lopez, Nicole Opel, Karl Rühle, Ludovic Varone, Nikolai von Rosen, Caroline Widmer, Jacqueline Wolf.

Pour de plus amples informations, consulter: http://www.biennials.ch.

Informations à la presse Suisse: Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia, Communication Sabina Schwarzenbach | Cheffe Communication | Pro Helvetia | T +41 44 267 71 39 [email protected]

International: Rhiannon Pickles PR Caroline Widmer | Rhiannon Pickles PR | M +44 (0) 790 884 8075 | [email protected]

Photos de presse haute résolution et téléchargement des communiqués de presse: https://biennials.ch/home/NewsDetail.aspx?NewsId=72

Précisions pour la rédaction

L’exposant Christian Kerez Né en 1962 à Maracaibo (VEN), l’architecte suisse Christian Kerez investit le pavillon suisse pour la 15e édition de la Biennale d’architecture de Venise. Christian Kerez a fait ses études à l’EPF de Zurich, où il enseigne comme professeur d’architecture et de con-ception architecturale depuis 2009. L’immeuble de bureaux pour la ville chinoise de Zhengzhou et l’ample complexe de logements sociaux qu’il a conçus au Brésil lui ont valu une renommée internationale. En Suisse, c’est l’école de Leutschenbach à Zurich qui l’a fait connaître. Ce bâtiment compact avec sa gigantesque structure d’acier ne manque pas de surprendre dans sa logique d’empilement: située au dernier étage, la salle de gym-nastique offre une vue panoramique sur la ville. La structure, les matériaux choisis et la conception spatiale forment une unité d’une grande sophistication technique dégageant

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une impression de transparence et de générosité. La rigueur conceptuelle des projets de Christian Kerez se retrouve également dans la «House with One Wall» à Zurich.

Christian Kerez recherche une pratique de spatialisation spécifique telle que seule l’archi-tecture la permet. Parallèlement, il en énonce ouvertement les standards nécessaires. Dans le processus de la conception, il conjugue réflexions fondamentales sur l’architec-ture et interrogations sur la manière dont un concept architectural peut contribuer au quotidien.

La curatrice, Sandra Oehy «Incidental Space», l’exposition de Christian Kerez pour la 15e Biennale internationale d’architecture de Venise, est placée sous la houlette de la curatrice Sandra Oehy, histo-rienne de l’art. De concert avec les commissaires généraux Alex Lehnerer et Savvas Ci-riacidis, elle a déjà organisé en 2014 la contribution allemande «Bungalow Germania» lors de la 14e édition de la Biennale internationale d’architecture de Venise. De 2010 à 2013, elle a codirigé le Kunstraum Van Horbourg pour l'art contemporain à Bâle et Zurich et tra-vaillé en qualité de curatrice indépendante. Sandra Oehy a réalisé des expositions de groupe et individuelles de nombreux artistes dont Armin Linke, William Forsythe, Simon Denny, Stan Douglas, HR Giger, Rico Scagliola/Michael Meier, Bas Princen, Pennacchio Ar-gentato et Quinn Latimer. Elle a fait des études d’histoire de l’art, de sciences politiques et de sociologie à l’Université de Zurich. Depuis 2014, elle est membre de la commission d’achat d’œuvres d’art du canton de Zoug.

Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia Sur mandat de la Confédération, Pro Helvetia encourage la création artistique en Suisse, contribue aux échanges culturels à l’intérieur du pays, soutient la diffusion de la culture suisse à l’étranger et s’engage en faveur de la médiation culturelle. Pro Helvetia assume la responsabilité des contributions suisses à la Biennale de Venise. La Suisse participe aux biennales d’art de Venise depuis 1920 et à celles d’architecture depuis 1991.

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Hirschengraben 22 CH-8024 Zürich

T +41 44 267 71 71 F +41 44 267 71 06 [email protected] www.prohelvetia.ch

«Incidental Space» A Project by Christian Kerez A dialogue à distance between Sandra Oehy and Christian Kerez, curator and architect, respectively, of the Swiss Pavilion at the 15th Architecture Biennale in Venice.

All architecture is exhibitionist. Exhibitions are not simply sites for the display of architecture, they are sites for the incubations of new forms of architecture and new ways of thinking about architecture. � Beatriz Colomina

An architecture biennale can be more than a place to simply represent and celebrate the status quo in architectural production. The Biennale’s state of exception and its spatial distance from where people normally work open up a space for examining and critically questioning the conditions of everyday work and production. Although, technologically speaking, more is possible today than ever before, in recent years architects’ creative latitude has been greatly reined in by an enormous—and growing—burden of rules and regulations. Against this background, the architectural exhibition is becoming an ever more relevant medium for a critical practice of architecture. Understood in these terms, an exhibition is no longer just a place for representing architecture ex post facto, as it is still often treated today. Instead, the fact of the exhibition space’s autonomy, and its distance from the “real” world of public and private architecture, has a potential that is increasingly being recognized and put to use. Exhibitions are becoming a place for researching and producing an experimental and critical architectural practice: a place not for the presentation of finished products, but for the production of content. The simultaneous limitations and license to experiment lent by the exhibition space focuses the object of research, allowing for the emergence of new insights, interpretations, and meanings. This calls into question the supposed boundary between architecture and the exhibition. Inquiry becomes a form of display. Thinking Incidental Space: The Exhibition as Inquiry Even today, Biennale pavilions tend to stage more or less classical architectural exhibitions using models, drawings, and photographs—media, in other words, that refer to a reality outside the exhibition space. But architecture can also be represented using the medium of architecture itself. This is where Christian Kerez enters in: for him, the exhibition Incidental Space stands on equal footing with his other architectural projects. In any of his projects, Kerez’s central concern as an architect is the knowledge to be gained through architectural means. It is in pursuit of this knowledge that Kerez, for the exhibition in Bruno Giacometti’s Swiss Pavilion in the Giardini, has built a space as an architectonic project. This space is an event that takes place at a specific location and justifies itself there. This space is meant to stand only for itself, as a claim or a thesis; not to serve as an illustration of some other space beyond itself, or gesture toward some particular tendency in architecture. It is not a reproduction or portrayal; instead, it is a process and an ephemeral manifestation. This

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space is an experiment: a fundamental research project investigating how architectural spaces might be conceived and might be built, both in the imagination and in technical terms. In this experiment, space has primacy above all else: space as a concept, as an idea. But the physical manifestation of the space is also meant to be an event, one that gives every visitor a means of accessing the project. In this way, the Swiss Pavilion becomes a place of direct architectural-spatial observation and experience; in the Giardini, architectural space as such is put on display. In this beautiful and unique location, surrounded by old trees, Incidental Space engages in a dialogue with its contextual location, commenting on the architectural domain of follies, whose only purpose is to enhance and accentuate the uniqueness of the landscape. At the same time, it reflects on the location’s connotations as a historic exhibition space, a place where architecture surpasses the limits of everyday architecture, bound as it typically is to functionality, permanence, and communicability. With this as a starting point, Kerez’s Incidental Space attempts to explore the outer limits of what can be achieved in architecture today—in terms of both technical feasibility and the limits of our own imagination. How can you use the medium of architecture to contemplate an architectural space that is entirely abstract and as complex as possible? How could this kind of imaginary space even be visualized, and how could it be produced? The goal of this project was not to create a built space using any specific construction method, design method, or spatial program. Instead, with the help of an abstract architectural objective, it aimed to produce an “atomized” space, a small space with maximum possible complexity and with infinite interior extension—a space whose visual character cannot be something easily decoded, that doesn’t depict or represent any other space, that defies univocality and withdraws from any unambiguous legibility. In short, Christian Kerez sought to create a space that in no way corresponds to what architecture has hitherto considered to be architectural space. An assignment formulated in this way demands a design process far removed from the intentionality of artistic sovereignty. For Kerez, the actual work of architectural design isn’t found in drawing, model-building, speaking, or writing. Instead, it is fundamentally about making decisions:

On architectural design: every construction is the outcome of a series of traceable decisions. But for many buildings, these decisions all just accumulate without any relation to each other. The finished building, to a certain degree, represents a catalogue of the measures that were taken. But a holistic spatial experience or a cogent architectural statement can only come about when all the decisions in the design process are reciprocally determined by one another. In that way, they take on their own imperative. In other words, a decision no longer becomes a question of personal taste, but one of architectural consistency. It is no longer a question of personal authority; the decision takes on a generally valid character, comprehensible to anyone. In this way, the search for criteria becomes the actual work of design; decisions result from this. These criteria of judgment can in turn only be derived from an overall architectural problem, an idea, which must be further reconsidered with every successive decision. Every new architectural problem demands its own specific means of investigation and

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specific means of reflection for valid criteria to be derived from it. And if, for us, the architectural problem includes the search for alterity, or for the enigmatic, that changes nothing in this definition of architectural design. On the contrary, it confirms this definition by different means. Many buildings, particularly in contemporary architecture, achieve a holistic character via a shortcut in the design process: they borrow from architecture that has already been built, from something that has already been holistically worked out. This was precisely the shortcut that was precluded for us in our contribution to the Biennale in the Swiss Pavilion, since we didn’t want the built space to refer to some other space. We didn’t want it to atrophy into mere illustration. Instead, the space was meant to assert itself as an event at a particular location, for a particular time. For this reason, there was no option to depend on any existing work of architecture to attain some measure of certainty and efficiency in the design process. Instead, with our goal of generating new experiences, we were forced to understand architectural design as an intellectual adventure, full of risk. Nonetheless, Incidental Space is emphatically not a space that has been created at random, or worse, a space that has generated itself. In contrast to an architecture of disconnected elements, a holistic approach to architecture can only come about through the simultaneity of all forms of representation and all modes of looking. This means that all decisions, even if they were reached sequentially, must nonetheless coincide in the moment of looking at the structure. This precludes a linear design process, in which decisions are made independently of each other in disconnected sequence. CK

As an architectural project, Incidental Space attempts to overcome the contradiction in terms between the enigmatic and the technically precise; it seeks to tease out a wayward space using a method that insists, as one of its criteria, on the maximum possible complexity. The space results from a deliberate combination of disparate processes. The character of this premise is not aesthetic or creative. Yet at the same time, the space doesn’t emerge by itself, it is not discovered; instead, it is sought out and then developed. By linking digital with manual processes, with the help of a variety of technical tools of translation, a highly detailed architectural space is teased into existence. It is transformed into a space created and formed by the caprices of the incident, where incident is understood in the sense of an “occurrence of an action or situation that is a separate unit of experience,” or as “something dependent on or subordinate to something else of greater or principal importance.” In other words, it becomes an Incidental Space. Producing Incidental Space

Le sens du mystère, c’est d’être tout le temps dans l’equivoque, dans les double, triple aspects, des soupçons d’aspects (images dans images), formes qui vont être, ou qui le seront selon l’état d’esprit du regardeur. Toutes choses plus que suggestives, puisqu’elles apparaissent. ��Odilon Redon

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The first phase was literally one of form-finding. Over three hundred small models—none measuring larger than 40 x 25 x 15 centimeters—were created by experimenting with different techniques and materials, combining a variety of amorphous substances like wax or sand into solid chunks, and then casting them in plaster. The ETH design studio where most of these experiments took place seemed more like a chemist’s or alchemist’s laboratory than a model-building workshop. The resulting gypsum casts are effigies of something imageless and unrepresentable—they are, in fact, a visualization of the contingent process of casting itself.

On structure and ornament: The idea that ornamentation is a decorative accessory, worthless and superfluous ballast, underlies modernism’s criminalization of ornament. But ultimately even Adolf Loos designed highly emblematic architecture, structures that would be unthinkable without the ornamental properties of marble surfaces or the textures and jointing of wood. If economic limitations meant a space couldn’t be clad with natural materials, Loos had no hesitation in turning to paint.

But even if ornament is understood on these terms, it can still very much be described as an additive architectural element. There is an unsettlingly austere beauty to be found in construction photographs of Loos’ Villa Müller, with the brick walls of the building’s skeleton frame exposed. At the same time, the sight of the rough mortar joints raises the question of whether precisely these ornamental qualities of the building’s brickwork could have helped incorporate the sensuality and the nature of the building’s collage of strict classicist spatial figures into a more integrated overall structure.

In the case of Incidental Space, the beauty of the models that appeared when the casts were sawn open came from the complete correspondence between their spatial form and their surface texture. Or to put it another way, the correspondence between structure and ornament. The models were made by students filling cartons with materials of their choosing and casting these in gypsum. The dried plaster represented a kind of petrified motion, aggregating the transitions between the materials and drawing them into a holistic spatial form. From the variety of materials that were used more or less simultaneously, there emerged a fluid movement of apparently organic transitions.

For this reason, the shift from one niche to the next, or from one cavity to the next, is never abrupt. Yet at the same time, the surface textures within any specific space of the model remain highly detailed, even where the textures were altered when the materials being molded were squashed or effaced by the substance used for casting.

As with “Chinese scholars’ rocks,” individual components can still be recognized within these seamless transitions—from one reproduced surface to the next, from one surface ornament to the next, from one cavity to the next—and within the fusion of spatial form and spatial ornamentation. But while specific elements can be identified by their surface form and texture, the surfaces themselves

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remain enigmatic in their overall appearance and composition. What led us to our experimental design, and to the name Incidental Space, was a desire to represent a specific event, one neither predictable nor calculable, but not at all random. CK

After the blocks had solidified, they were split open and—using a variety of techniques—their complex internal cavities were exposed. These cavities then became candidates for the space that would be 3D-scanned and digitally rescaled to form the Incidental Space. Thus, the “incidental” gypsum cast is to be interpreted as an architectural model and rescaled to fill the Sala di Pittura of the Swiss Pavilion in Venice. There, it is transformed into a quite different object, one large enough for a human being to physically enter, allowing it to be physically experienced on another bodily scale. After being submitted to a tomographic scan, the model chosen for the exhibition had to be gradually broken into pieces during the process of optical scanning. That is to say, the process of extracting the skin of the space, a skin with a surface and structure of the desired complexity, literally destroyed it. Then the resulting digital surface was segmented into different areas, so that a positive physical form of the space could be manufactured industrially. Depending on the specific surface and textures of the area in question, this was either done additively, using a 3D printer that deposited layers of furan sand to create a three-dimensional rendering, or the process was subtractive, the CNC milling of foam blocks. The highly advanced technologies used in this process here serve merely as a means to an end, part of a holistic design approach. The digitally produced elements served as a formwork to be subassembled into approximately 250 moulds and sprayed on with a thin layer of concrete. Finally, the manually prefabricated concrete elements were shipped to Venice and assembled in the Sala di Pittura of the Swiss Pavilion, creating a space inside a space. Being statically over-determined by its geometric complexity, the space consists of a remarkably thin shell, a mere two centimeters thick, produced with a specially developed mixture of shotcrete reinforced with glass fibres. The space has a precisely molded interior, while its exterior remains quite rough. This thin concrete skin is a space to be entered and experienced in the greatest possible richness of detail, a space where shell, structure and ornament are inseparably one and the same. The built space manifests itself as a thin line where interiority and exteriority coalesce. Since the interior space is an image that can actually be entered, it serves as a kind of zograscope for those who are afraid to enter it or otherwise incapable of going in. Even a brief glimpse inside facilitates the experience of a new kind of depth perception. Since the space is highly complex in visual terms, decoding it presents a challenge to the viewer: thanks to the sheer multiplicity of possible readings, in its material presence a moment of resistance is produced, stimulating reflection. Although the architectural space physically built in the Swiss Pavilion was the immediate inducement for the experiment, the created space also exists simultaneously as different aggregations of one cloud of data. All of these aggregations are of equal value and reciprocally condition each other; together they constitute Incidental Space as a project. In the Swiss Pavilion exhibition, this is shown by a monumental wallpaper in the Sala di Scultura that displays renderings of the digital scan (these renderings are not mere

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illustrations, they are the actual building plans for the space), as well as the corresponding photographic details of the physical model, scaled 1:1 to the built space. This photographic enlargement played a crucial role throughout the process of selecting and refining the space.

Architecture and its depiction: With the over-regulation of today’s architecture business, one particular mode of representation takes on enormous significance: rendering. More than any other medium, rendering promises control over the future building project. Rendering, as a form of representation, can leap over the entire design process, skipping over construction and the occupants moving in, to arrive at the end stage of those processes: reproduction as a photographic image, and the possibility of publication. And who can hold it against architects if they rework their buildings on screen, or even need renderings to represent buildings they have finished?

In a sense, with Incidental Space, we are bringing this most manipulable of all forms of representation back down to reality, and reincorporating it into the construction process. Our project is actually the scan of a cracked open plaster form—in other words, an enormous immaterial data cloud. However, the project in the Swiss Pavilion looks nothing like a normal rendering: renderings very often involve volumes constructed using simple geometry, which for this reason are transparent. They are drawn with a computer, then wallpapered over with photographs of materials or patterns. By contrast, our data cloud is a digital cuckoo’s egg, not drawn with a computer, but measured, mapped or scanned at high resolution.

And this gigantic mass of data is the basis for the 3D-printing or milling of the project’s formwork elements, and also the basis for all the renderings of Incidental Space. This means that both the built three-dimensional space and the printed rendering are direct images of the same dataset. In this way, you could say the space is a built rendering, while the rendering is a space printed on paper. For this reason the curator Sandra Oehy and I decided to exhibit both media with equal status: the renderings are shown in the Sala di Scultura, while the physical space is exhibited in the Sala di Pittura of Bruno Giacometti’s small garden museum.

Throughout the building process, the renderings were printed out in the same dimensions as the completed space. They served as an implementation plan, as a detailed plan on a 1:1 scale, and as an overview on a 1:5 scale. Using the renderings, we were able keep track of the accuracy of the milling and printing processes, and monitor how different computer programs reproduced the same basic data. Rendering used as a detailed plan—nothing could be further from the commercial aesthetic of rendering usually seen in competitions.

As accurate and realistic as our reproduction based on renderings may be, the pictures themselves remain enigmatic: there is hardly a space less suited to two-dimensional representation than Incidental Space. Surfaces that appear to the

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observer of the three-dimensional space as crooked, burst, messy, or at an angle to an upright wall, are collapsed in the rendering into one and the same surface. Things that in the actual space seem set back or to jut further forward, here appear at the same distance from the spectator. Without exact knowledge of the form of the physical space, these renderings can only be read as an accumulation of strange textures and ornaments, on a sliding scale of brightness, created by slicing open a closed space.

In this creation process, the depiction of the space was more than simply a form of representation; it was an inherent part of the chain of production. The space constructed for the Venice Biennale could be understood as a materialized scan, one large enough to walk into, since here the image of the space and the space itself are simply two manifestations of one and the same thing. CK

With Incidental Space, Kerez reveals the extent to which the depiction of architecture can alter the very nature and possibilities of architecture. The project does not privilege the architectural object over the process; neither is it simply a pure research project. It aims to create an architectural object, with aesthetic and formal qualities, that is simultaneously an exhibition project to be experienced. But at the same time, it looks to use the medium of the architectural exhibition as a method of inquiry and a basis for fundamental research. Incorporating the ephemeral aspects of an exhibition, Incidental Space could only be achieved using the latest technologies, as well as the resources, research groundwork, and expertise made available by an extensive network of collaborators. In this sense, it reflects the potential of architectural production as an interdisciplinary practice that goes beyond building in any narrow sense. This demands intensive exchange between research and architectural practice, as well as interdisciplinary collaboration among architects, engineers, art experts, and specialists in digital production. Time and again, the task of architecture must be to provide food for thought by setting itself new frontiers, challenging received ideas about the discipline. The title of this year’s La Biennale di Venezia, by Alejandro Aravena, is Reporting from the Front. As a project and an exhibition, Incidental Space does not report about a front somewhere far away. It produces one in Venice itself. Note : 1 Beatriz Colomina, quoted on the back cover of Exhibiting Architecture: Place and Displacement, eds. Thordis Arrnius, Mari Lending, Wallis Miller, Jeremie Michael McGowan (Zurich: Lars Müller Publishers, 2014). 2 “Incident,” Merriam-Webster Dictionary, http://www.merriam-webster.com/dictionary/incident. 3 Odilon Redon, À soi-même: Journal 1867–1915, notes sur la vie, l’art et les artistes (Paris: Floury, 1922), 97.

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Evénement parallèle à la 15e Biennale d’architecture de Venise

«Salon Suisse»: Wake up! A path towards better architecture Responsable de programme: Leïla el-Wakil Emplacement: Palazzo Trevisan degli Ulivi, Dorsoduro 810, arrêt vaporetto: Zattere

Organisé par la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia en parallèle avec l’exposition située dans le pavillon suisse, le «Salon Suisse» est l’une des contributions officielles de la Suisse à la 15e exposition internationale d’architecture. Composé d’une série d’entre-tiens et de manifestations, il offre l’occasion d’interroger l’architecture dans une am-biance stimulante.

Leïla el-Wakil, architecte, historienne de l’art et professeure à l’Université de Genève signe la conception du «Salon Suisse», dans sa cinquième année. Elle propose, pour la manifestation inaugurale et quatre week-ends durant, un programme séduisant centré sur le respect du patrimoine et de la tradition, sur l’environnement, sur l’équité et l’éthique de l’architecture «glocale» de demain.

Le «Salon Suisse» a pour double objectif de discuter et réévaluer les idées fondamen-tales résultant d’une conception équilibrée de la modernité, et de contribuer à en tirer les lignes directrices pour l’architecture du XXIe siècle. Depuis la première crise pétrolière de 1973, nombreuses ont été les tentatives de développer des formes de «slow architec-ture» dans la recherche et l’enseignement. De nouvelles solutions alternatives aux modes conventionnels de construction industrialisée ont également été explorées: méthodes bio-climatiques, utilisation de matériaux recyclés, autoconstruction et souci des traditions constructives. Mais les expériences de ces pionniers ont été tenues à l’écart. Aujourd’hui, grâce à la diffusion globale de ces idées par le biais d’Internet, une multitude de solutions architecturales novatrices, économiques et judicieuses, souvent basées sur les leçons du passé, ont proliféré dans le monde entier. Les usagers s’emparent de l’architecture. Le «Salon Suisse» offre un espace de réflexion sur des sujets tels que la tradition comme modernité, la réutilisation et le recyclage, la priorité donnée aux personnes et aux be-soins humains, «small is beautiful» et le minimum existentiel pour tous à une époque mar-quée par l’avidité de certains. Des architectes suisses et étrangers, des ingénieurs, des chercheuses et chercheurs, des cinéastes et des artistes sont invités à partager leurs connaissances et leur expérience sur le thème «Une meilleure architecture pour de-main».

La manifestation inaugurale aura lieu le 26 mai à 18h30 devant le Palazzo Trevisan et s’accompagnera d’un cocktail dînatoire. Le discours de bienvenue de la salonnière Leïla el-Wakil ouvrira la soirée et sera suivi de la représentation de la pièce «L’enfer du béton

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armé», écrite par Hassan Fathy en 1964. Anna Heringer (Allemagne), Martin Rauch (Au-triche) et Simón Vélez (Colombie) feront ensuite part de leur vision de «Wake up! A path towards better architecture».

Le samedi 28 mai à 13h, suite à l’inauguration, aura lieu une visite du Palazzo Trevisan avec quelques invités de marque du Liechtenstein. Événement intense et éphémère, ex-plorant les limites de l’enseignement architectural par de brèves contributions orales, des critiques et des performances d’experts, «New Schools of Thought» se fonde sur la recherche présentée sur la plateforme en ligne du même nom, un projet de recherche lancé par l’Université du Liechtenstein (www.uni.li/nest).

Le «Salon Suisse» continuera en juin (du 16 au 18) sur le thème «Let’s rediscover». On comptera parmi les invités la jeune agence genevoise Terrabloc, qui se penchera sur la durabilité environnementale et l’utilisation économique des ressources, ainsi que l’archi-tecte Salma Samar Damluji de Beyrouth, qui s’interrogera sur la manière d’intégrer des bâtiments contemporains sans détruire l’harmonie et l’esprit résultant de méthodes de construction traditionnelle. Manuel Herz offrira une visite guidée de son «Pavilion for the Western Sahara», qui sera suivie par la présentation de l’architecte Bill Bouldin de loge-ments d’urgence construits à Gaza en 2009 et par une projection du documentaire En septembre (du 8 au 10), la salonnière Leïla el-Wakil reviendra à Venise pour nous encou-rager à l’autoconstruction sous l’intitulé «Let’s build ». Depuis la Seconde Guerre mon-diale, certains mouvements ont tenté de se réapproprier la mise en œuvre des maisons, comme les Castors en France ou la génération hippie dans différentes communautés, telles que Christiania à Copenhague ou Montredon sur le Larzac. Parmi les invités: Daniel Grataloup (Genève), Mariana Correia (Portugal), Ahmad Hamid (Egypte) ainsi que l’artiste égyptien Ammar Abo Bakr.

Intitulé «Let’s dig», le troisième salon (du 20 au 22 octobre) explorera l’architecture sou-terraine, une forme ancienne de construction. Réinterpréter les procédés troglodytiques en architecture contemporaine continue de poser un défi, mais pourrait bien être une so-lution pour réduire notamment notre consommation d’énergie. Architecte et pionnier dans ce domaine, Peter Vetsch (Zurich) rendra visite au «Salon Suisse»; Mahnaz Ashrafi (Iran) parlera du plateau iranien, l’une des régions les plus riches en habitations troglody-tiques; et le prêtre et érudit Maximous El-Antony présentera au public le complexe d’églises et de lieux de culte coptes de la montagne du Mukattam (Egypte).

Durant le dernier week-end de la Biennale, «Let’s reduce» (du 24 au 26 novembre) abor-dera les possibilités adéquates de construire pour les pauvres. Ce dernier salon, qui se terminera par une synthèse artistique mêlant création et interrogation, aura pour invités LVPH, un jeune bureau d’architecture suisse qui s’attardera sur la construction de petits logements, et le célèbre architecte David Adjaye (Londres, New York, Accra), accompagné de la mécène Ellen Baxter (New York), qui présentera une nouvelle typologie pour des lo-gements bon marché. Une fois encore, le salon quittera le Palazzo Trevisan: il se rendra au pavillon «The Horizontal Metropolis» en compagnie de Cyril Veillon (Archizoom/EPFL).

Durant ces séries d’événements, le «Salon Suisse» est ouvert trois jours par semaine, du jeudi au samedi à partir de 19h00. Le programme détaillé des événements proposés par le «Salon Suisse» sera publié à l’adresse: www.biennials.ch.

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L’entreprise LAUFEN Bathrooms AG est partenaire du «Salon Suisse»: elle contribue aux événements organisés au Palazzo Trevisan dans le but de prendre part et d’encourager le dialogue dans les domaines de l’architecture et de l’art.

Le «Salon Suisse» 2016 sera suivi et documenté en exclusivité par le magazine Hochpar-terre, son partenaire média officiel. Hochparterre fournira des informations de fond par des articles écrits, des enregistrements audio, des photos et la diffusion gratuite en di-rect sur Internet d’une partie des entretiens du «Salon Suisse»: www.hochpar-terre.ch/salonsuisse

Précisions pour les rédacteurs Leïla el-Wakil Née au Caire, Leïla el-Wakil vit à Genève, en Suisse, où elle enseigne à l’Université. Elle a fait des études d’architecture (EAUG) et d’histoire de l’art (PhD ès Lettres, Université de Genève). Forte de ce double champ de connaissances, elle a acquis une compétence scientifique originale en histoire de l’architecture, spécialisée dans les constructions des XIXe et XXe siècles, dans la conservation du patrimoine, ainsi que dans l’architecture égyp-tienne, arabe et vernaculaire. Elle a publié de nombreux articles et livres sur l’architec-ture suisse, européenne et égyptienne, notamment «Hassan Fathy dans son temps» (Gol-lion, Paris, InFolio, 2013). Parallèlement à sa carrière universitaire, Leïla el-Wakil s’en-gage activement dans le domaine de la protection du patrimoine.

Sites Internet: https://www.unige.ch/lettres/armus/istar/corpsenseignant/architecture/el-wakil/ http://lelwakil.blog.tdg.ch/about.html

Le Palazzo Trevisan degli Ulivi à Venise La Confédération est propriétaire du deuxième étage du Palazzo Trevisan, où elle a ins-tallé le Consulat de Suisse. Lancé par Pro Helvetia, le «Salon Suisse» se déroule dans la salle principale du Palazzo depuis 2012.

Le Palazzo Trevisan degli Ulivi, Dorsoduro 810, est situé dans le voisinage du Campo S. Agnese. L’arrêt de vaporetto le plus proche est Zattere.

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Projets hôtes au Palazzo Trevisan

Site: Palazzo Trevisan degli Ulivi, Dorsoduro 810, arrêt Vaporetto: Zattere

Mis à part le projet présenté au pavillon suisse ainsi que la manifestation parallèle «Salon Suisse», la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia soutient deux projets externes qui ont lieu au Palazzo Trevisan degli Ulivi. Propriété de la Confédération helvétique, ce dernier abrite les bureaux du Consulat suisse et le «Salon Suisse» qui s’y tient chaque année.

«New Schools of Thought: Challenging the frontiers of architectural education» Date: samedi 28 mai 2016, 13h – 15h

Invité spécial de la manifestation parallèle «Salon Suisse», organisée par la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia, «New Schools of Thought» est un événement intensif et informel qui défie les frontières de la formation et de la médiation architecturales. A travers une série de conversations individuelles avec des experts sont abordées de nou-velles tendances émergentes depuis les premières découvertes du projet de recherche international NEST mené par l’Université du Liechtenstein (www.uni.li/nest). Des interve-nants réputés, telle qu’Odile Decq, architecte et doyenne de la Confluence, Institute for Innovation and Creative Strategies in Architecture, à Lyon, Martino Stierli, Philip Johnson Chief Curator of Architecture and Design au Museum of Modern Art à New York, Harriet Harriss, maître de conférence au Royal College of Art à Londres, et Lukas Feireiss, con-servateur et écrivain de Berlin, seront présents. Ils converseront avec des membres du projet de recherche NEST, notamment Christopher Pierce (Architectural Association School of Architecture), Angelika Schnell et Wolfgang Tschapeller (Academy of Fine Arts, Vienne), Johan de Walsche (Université d’Anvers) et Peter Staub (Université du Liechtens-tein). Durant l’événement, une publication gratuite sera lancée sous le titre «New Schools of Thought», contenant articles, interviews et projets explorant les contextes contempo-rains de nouvelles écoles de pensée, le domaine en pleine croissance de la formation ar-chitecturale ainsi que des espaces d’apprentissage.

Des mises à jour et des informations détaillées seront publiées sur le site: www.uni.li/biennale.

Experiencing the museum, une conférence-débat sur la conception architecturale con-temporaine des institutions muséales, de Pôle muséal* en collaboration avec la Fonda-tion suisse pour la culture Pro Helvetia Date: samedi, 28 mai 2016, 19h (accueil à 18h30)

Un musée est une création architecturale spéciale dans plusieurs sens. Composant em-blématique du paysage urbain, il incarne et transmet de nombreuses représentations émanent de la communauté qui les construit. Les acteurs impliqués dans de tels projets ont tous leurs propres perceptions et attentes à l’égard du bâtiment. Ce qui signifie que le rôle de l’architecte n’est pas seulement de permettre le dialogue, mais aussi d’insuffler des perspectives plus larges afin d’obtenir le meilleur résultat possible.

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Intervenants: Etat de Vaud/Pôle muséal: la conseillère d’Etat Anne-Catherine Lyon, le con-seiller d’Etat Pascal Broulis, Mme Chantal Prod’Hom, directrice du Musée de design et d’arts appliqués contemporains (mudac) et présidente du comité de direction du Pôle mu-séal, Lausanne; Architectes: M. Christophe Gantenbein du bureau Christ & Gantenbein, Bâle; M. Fabrizio Barozzi du bureau Barozzi/Veiga, Barcelone; M. Manuel Aires Mateus du bureau Aires Mateus, Lisbonne.

Modératrice: Mme Adelina von Fürstenberg, directrice et fondatrice d’ART for The World

L’événement se tiendra en anglais. L’entrée est gratuite, mais les places sont limitées et aucune réservation n’est possible.

* N. B.: Le Pôle muséal dispose d’une nouvelle identité visuelle depuis le 23 mai, elle sera présentée durant la manifestation.

Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site: www.polemuseal.ch

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Autres contributions suisses à la 15e Biennale d’architecture de Venise

Comme lors des précédentes éditions de la Biennale d’architecture de Venise, le pavillon suisse et le «Salon Suisse» ne sont pas les seuls lieux où la tradition architecturale et la scène actuelle de l’architecture de notre pays peuvent être découvertes.

La 15e Biennale internationale d’architecture, intitulée «Reporting from the Front», est placée sous la houlette d’Alejandro Aravena et organisée par la Biennale de Venise, sous la présidence de Paolo Baratta. Elle regroupe 88 participants de 37 pays.

Dans les Giardini della Biennale, un projet de Manuel Herz Architects intitulé «Pavillon of the Western Sahara» se dévoile dans un espace extérieur près du pavillon central. La construction revêt la forme typique des tentes des camps de réfugiés du Sahara occi-dental et est ornée à l’intérieur d’une tapisserie relatant la vie quotidienne des réfugiés, tissée dans les camps.

«Spaces» de Raphael Zuber sera présenté dans le pavillon central des Giardini. Cette présentation rassemble quatre projets: une maison de vacances, une chapelle funéraire, l’université de Mendrisio et un immeuble locatif. Tous les quatre seront exposés sous la forme de clichés et de projections 3D.

Christian Kerez présente également un projet dans le pavillon principal de la biennale: «Jardim Colombo: a Selective Chronology». Comme pour le pavillon suisse, Christian Ke-rez n’a pas choisi un thème ou un projet abouti pour l’exposition principale de la biennale, mais y présente une étude de l’architecture des favelas au travers de l’exemple d’un pro-jet d’extension pour une favela à Sao Paulo et de la recherche fondamentale de Hugo Mes-quita.

Deux installations, spécifiques au site, prendront place à la Corderie de l’Arsenale. La première, «More than a hundred years» de Christ & Gantenbein avec Stefano Graziani, représente un livre ouvert posé sur la tranche, construit sous la forme d’un gigantesque mur de briques. La première de couverture du livre sert d’affichage pour des diptyques, tandis que, sur le quatrième de couverture, le pilier en briques suggère une gravure de Piranesi.

La deuxième installation, «Beyond Bending», du Block Research Group, EPF Zurich Och-sendorf, DeJong & Block et The Escobedo Group, consiste en un coquillage expressif taillé dans une pierre non renforcée.

Egalement dans la Corderie de l’Arsenale, Luigi Snozzi du Studio Snozzi présente le «Monte Carasso masterplan», un plan de restauration déjà réalisé pour le petit village de Monte Carasso dans le canton du Tessin.

Dans l’espace extérieur de l’Atelier Arsenale, Peter Zumthor & Partner présente son pro-jet pour un bâtiment destiné à abriter la collection permanente du Los Angeles County Museum of Art. Des modèles, des textes et des vidéos montrent la vision de l’atelier comme un bâtiment iconique placé au centre de la vie sociale, un point de repère pour la ville avec une présence tectonique qui forme l’espace civique autour de lui.

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san franciscoDe plus, de nombreux architectes suisses prennent part aux diverses autres contribu-tions nationales comme Charlotte Malterre-Barthes de MAS Urban Design et le Prof. Marc Angélil du département d’Architecture (EPF Zurich) au pavillon égyptien, Urban Think Tank au pavillon de la Bosnie et Antonio Scarponi au pavillon italien.