Dossier de Presse Luc Chatel rentrée scolaire 2011

Dossier de rentreanne scolaire 2011-2012

Pour la reussite de chaque eleve

rentre scolaire 2011

Pour la russite de chaque lveTROIS GRANDS OBJECTIFS 1. Faire de la matrise des savoirs fondamentaux une priorit absolue 2. Donner chaque jeune les moyens de construire son parcours de formation 3. Former une lite plus nombreuse et plus diverse TROIS DFIS RELEVER 1. Personnaliser lenseignement 2. Responsabiliser et donner plus dautonomie 3. Mettre en place une nouvelle politique des ressources humaines

sommaire1. Amliorer la matrise des savoirs fondamentaux lcole et au collge1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6 1.7 2010-2011. Bilan et volutions Renforcer la matrise de la langue franaise Amliorer la matrise des mathmatiques, des sciences et des technologies Favoriser lapprentissage des langues vivantes Dvelopper les enseignements artistiques Renforcer la continuit entre lcole et le collge Un meilleur suivi des progrs des lves Les premiers acquis de la rforme du lyce Les nouvelles premires gnrales Lancement des nouvelles sries technologiques STI2D, STL, STD2A Gnralisation de la nouvelle terminale professionnelle Des dispositifs daccompagnement tendus et renforcs Lorientation active et la liaison avec lenseignement suprieur Dvelopper lapprentissage en lyce professionnel Donner de lampleur aux rseaux des lyces Nouveau lyce : une place privilgie pour les langues vivantes Soutenir le dynamisme de la vie culturelle au lyce La vie lycenne Point dtape 2010-2011. Les parcours personnaliss : un dispositif bien install Diversifier les parcours au collge Linternat dexcellence : une chance de plus de russir Scolarisation des lves handicaps : la mme chance pour tous La lutte contre le dcrochage scolaire sintensifie Point dtape 2010-2011. Un cadre propice au travail et la russite de chacun Dvelopper le rseau des tablissements de rinsertion scolaire (ERS) Lutter contre le harclement en milieu scolaire Rformer les procdures disciplinaires au collge et au lyce Rduire labsentisme Promouvoir le sport scolaire Linnovation au cur du programme CLAIR Saisir les nouvelles opportunits du numrique Dvelopper lusage du numrique lcole Un nouvel lan pour le programme Cours le matin, sport laprs-midi Amliorer la communication avec les parents et les enseignants Nouveau pacte de carrire des enseignants : mise en place des premires mesures Amliorer laccueil et laccompagnement des enseignants stagiaires Masters en alternance : la formation des enseignants se professionnalise Lancement dune campagne de recrutement : 17 000 postes pourvoir Appliquer la rforme des lections professionnelles et moderniser le systme de vote

2. Poursuivre la rforme du lyce2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.9 2.10 2.11

3. Proposer des parcours scolaires adapts chaque lve3.1 3.2 3.3 3.4 3.5

4. Garantir un cadre propice au travail et la russite de chacun4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 4.6

5. Dvelopper lexprimentation et linnovation5.1 5.2 5.3 5.4 5.5

6. Accompagner les enseignants6.1 6.2 6.3 6.4 6.5

RENTRE SCOLAIRE 2011

AmLiorer LA mAtrise des sAvoirs fondAmentAux LcoLe et Au coLLge

1.1 2010-2011 Bilan et volutionsLessentieLLanne 2010-2011 sest caractrise par quatre avances majeures : le dploiement du plan pour prvenir lillettrisme et susciter le got de la lecture (prsent le 29 mars 2010) ; lextension de lutilisation du livret personnel de comptences, lcole comme au collge ; la validation des sept comptences du socle commun, exige pour lobtention du diplme national du brevet (DNB) ; la progression des rsultats aux valuations nationales.

Les trois axes du plan de prvention de lillettrisme 1. Formation et recherche (renforcement de la formation des matres, recherche universitaire, reprage et diffusion des bonnes pratiques) 2. Dveloppement des partenariats (principalement pour la promotion du livre et de la lecture) 3. Mise en uvre des aides ncessaires pour les lves tous les niveaux

La formation des matres et la recherche universitaire sont consolidesEn mai 2010 et en fvrier 2011, deux sminaires de trois jours, runissant une centaine dinspecteurs de lducation nationale (IEN) chargs de la mission cole maternelle , ont permis de centrer leur action sur la prvention de lillettrisme. Cinq sminaires interacadmiques, runissant lensemble des IEN chargs du premier degr, ont quant eux t loccasion de clarifier les principes de laide personnalise ainsi que son rle dans la prvention de lillettrisme. Pour mettre en uvre un enseignement du vocabulaire plus efficace lcole maternelle, des rfrences thoriques et des ressources pdagogiques ont t mises la disposition des enseignants sur eduscol.education.fr/vocabulaire-ecole-maternelle.html Une action de recherche sur lapprentissage de la lecture au cP, pilote par le CNRS, a t conduite dans lacadmie de Lyon.

rentre scoLAire 2011


des projets renforcs autour de la promotion de la lectureLes bnvoles de lassociation Lire et faire lire multiplient les lectures avec les classes. Des lves dcoles maternelles et lmentaires ont particip llaboration du dictionnaire des coliers en ligne (cndp.fr/dictionnaire-des-ecoliers/), en crant 17 000 dfinitions de mots de la langue franaise. Un Livre pour lt , qui rassemble cette anne neuf contes de Charles Perrault, a t distribu tous les lves de CM1 avant les vacances dt.

Laide aux lves en difficult est renforcePour prvenir efficacement lillettrisme, les difficults dapprentissage des lves doivent tre repres par les enseignants le plus tt possible. Ce dpistage prcoce permet de mettre en uvre, sans attendre, les aides les plus adaptes : lcole maternelle, la priorit est donne lappropriation du langage et la dcouverte de lcrit. lcole, laide personnalise puis les stages de remise niveau au cours moyen et les programmes personnaliss de russite ducative, lcole lmentaire et au collge, permettent de rpondre aux besoins de chaque lve. Pour accompagner les enseignants dans la mise en uvre de laide personnalise, de nouvelles ressources pdagogiques ont t mises en ligne (eduscol.education.fr/ressources-aide-personnalisee.html). Pendant les vacances de printemps et dt, plus de 244 000 lves de CM1 et de CM2 ont bnfici de stages de remise niveau (44 000 stages au total). Quelques stages de remise niveau (300 environ) ont aussi t expriments en CE1, lors de la premire semaine des vacances de printemps.

focus / vALuAtions nAtionALes : des rsuLtAts encourAgeAnts Les rsultats des valuations nationales permettent de comparer les acquis des lves dune anne sur lautre. En CM2 Lamlioration des rsultats en franais est modeste mais existe (1 % dlves en plus ont atteint le niveau attendu) ; elle est en revanche plus nette en mathmatiques (3 % dlves en plus ont atteint le niveau attendu) ; Le nombre des lves les plus en difficult a baiss en mathmatique (- 3 %); il est rest constant en franais (en dessous de 7 %).

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FranaisrsuLtAts 2009 (%) rsuLtAts 2010 (%) rsuLtAts 2011 (%)

lves nayant pas les acquis suffisants lves ayant des acquis encore fragiles lves ayant de bons acquis lves ayant des acquis trs solides Mathmatiques

7,2 17,9 30,3 44,6

6,9 20,1 29,7 43,3

6,7 19,1 30,8 43,4

rsuLtAts 2009 (%)

rsuLtAts 2010 (%)

rsuLtAts 2011 (%)

lves nayant pas les acquis suffisants lves ayant des acquis encore fragiles lves ayant de bons acquis lves ayant des acquis trs solides En CE1

15,3 20,1 29,5 35,1

13,5 20,2 31,7 34,6

10,6 19,9 31,7 37,8

Les rsultats montrent cette anne une forte augmentation du nombre dlves ayant des acquis trs solides (+ 7 % en franais ; + 5 % en mathmatiques). Le nombre des lves les plus en difficult en franais est en baisse par rapport 2009 (- 2 points). Il est pass en 2011 7,5 %. En mathmatiques, la proportion des lves les plus en difficult est reste constante (10,1 %). FranaisrsuLtAts 2009 (%) rsuLtAts 2010 (%) rsuLtAts 2011 (%)

lves nayant pas les acquis suffisants lves ayant des acquis encore fragiles lves ayant de bons acquis lves ayant des acquis trs solides Mathmatiques

9,2 18 29,1 43,7

8,6 16,8 30,6 44

7,5 14,1 27,4 51

rsuLtAts 2009 (%)

rsuLtAts 2010 (%)

rsuLtAts 2011 (%)

lves nayant pas les acquis suffisants lves ayant des acquis encore fragiles lves ayant de bons acquis lves ayant des acquis trs solides

10,5 14,7 27,9 46,9

10,1 12,5 30,1 47,3

10,1 11,3 27 51,6

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La progression importante des lves de CE1 est trs encourageante. Laide personnalise et les stages de remise niveau commencent porter leurs fruits : le nombre dlves en grande difficult recule, en particulier en franais. Ces rsultats tmoignent des efforts accomplis par les matres pour mettre en uvre les programmes plus solidement. Au collge Depuis la rentre 2010, lapplication informatique Livret personnel de comptences a t gnralise tous les collges pour faciliter la gestion des livrets personnels des lves. Elle permet de suivre les acquis du socle commun chez tous les collgiens. 97 % des tablissements publics et 77 % des tablissements privs lont utilise pour renseigner les livrets personnels. Depuis cette anne, la validation des sept comptences du socle commun est exige pour lobtention du diplme national du brevet. Sur plus de 750 000 lves inscrits au DNB, 90 % le sont en srie collge, 5 % en srie technologique et 5 % en srie professionnelle. Toutes sries confondues, 83,3 % des lves de 3e (session 2011 du DNB) ont valid les sept comptences du socle commun.


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1.2 Renforcer la matrise de la langue franaiselessentielLe plan de prvention de lillettrisme intervient ds lcole maternelle et se prolonge durant toute la scolarit lmentaire. Les lves doivent matriser la langue franaise pour russir leur scolarit : cest la premire des priorits. Une valuation nationale en fin de 5e, qui complte celles de lcole primaire, va tre exprimente en 2012. Elle porte notamment sur la matrise de la langue franaise. la fin de la scolarit obligatoire, les lves doivent tre capables de comprendre tous les types dcrits et de rdiger des textes qui correspondent aux besoins des usages sociaux et scolaires.

le plan de prvention de lillettrisme lanc en 2010 combine : des actions nationales et acadmiques : formation des enseignants, nomination dans chaque acadmie dun rfrent sur la prvention de lillettrisme charg de laccompagnement de ces actions ; la mise disposition de ressources pour les quipes pdagogiques.

lcole maternelle : prparer tous les lves lapprentissage de la lectureLcole maternelle prpare tous les lves recevoir les enseignements du CP. Les deux premires annes sont centres sur le langage oral, lacquisition du vocabulaire, la comprhension des consignes et lexpression personnelle. La grande section prvoit, quant elle, une premire approche de lcrit. En 2011-2012, le ministre propose aux matres de grande section de nouveaux outils pdagogiques. Ils ont t conus pour aider les enseignants mieux valuer les besoins des lves et pour leur apporter un soutien supplmentaire dans lapprentissage de la lecture. Ces outils, ainsi que la brochure sur le langage lcole maternelle, compltent le DVD sur loral mis leur disposition la rentre 2010.

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en cP et en ce1 : apprendre lire tousEn arrivant au cours prparatoire, les lves reoivent un enseignement systmatique de la lecture. Ils apprennent progressivement dchiffrer les syllabes et les mots, mais aussi comprendre les mots et les textes. Les apprentissages sont soutenus par des manuels conformes aux programmes. En 2011-2012, le ministre met la disposition des enseignants des outils dentranement cognitif, fonds sur des principes scientifiquement reconnus. Adoptant une dmarche structure et progressive, ces outils ont fait leurs preuves dans tous les pays o ils sont utiliss.

Au cycle 3 : dvelopper les comptences des lves et prparer le passage au collgeAu cycle 3, et tout particulirement en CM1 et en CM2, les enfants apprennent comprendre des textes complexes et de plus en plus longs. Leur criture se perfectionne. Ils dveloppent leur connaissance de la grammaire, du vocabulaire et de lorthographe, qui font lobjet, en classe, dune tude systmatique et structure. La sensibilisation des lves des uvres compltes de la littrature patrimoniale sappuie notamment sur la lecture conseille du livre pour lt 2011 : Neuf Contes de Charles Perrault (offert tous les enfants de CM1 avant les vacances dt). partir de 2011-2012, les valuations nationales de cm2 se droulent en fin danne scolaire et permettent dassurer la continuit des aides entre lcole et le collge. Les dispositifs de soutien peuvent ainsi tre mis en place en fonction des besoins, ds le dbut de la classe de 6e.

une uvre collective lcole primaireLe dictionnaire des coliers, dictionnaire en ligne ralis par des lves de la maternelle au CM2 : cndp.fr/dictionnaire-des-ecoliers

Au collge : suivre de prs les acquis des lvesAu collge, la vrification des acquis en matire de lecture, criture et pratique orale de la langue se poursuit avec lvaluation du socle commun de connaissances et de comptences. Les professeurs de toutes les disciplines sont invits concourir cette valuation, aux cts du professeur de franais. Des listes de rfrences douvrages, en littrature patrimoniale ou de jeunesse, seront diffuses dans les tablissements afin dencourager la pratique de la lecture par les collgiens. En cas de difficult, les quipes proposeront aux lves de suivre un accompagnement personnalis en 6e ou un programme personnalis de russite ducative (PPRE). Grce aux renseignements du livret personnel de comptences, ces dispositifs peuvent tre mis en place rapidement. une valuation nationale en fin de 5e, portant la fois sur la matrise de la langue franaise et sur les mathmatiques, sera exprimente en 2012. la fin de la scolarit obligatoire, les lves doivent tre capables de comprendre tous les types dcrits et de rdiger des textes correspondant aux besoins des usages sociaux et scolaires.

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1.3 Amliorer la matrise des mathmatiques, des sciences et des technologiesLESSENTIELLe plan pour les sciences et les technologies lcole a t lanc en janvier 2011. Il poursuit trois objectifs : prvenir linnumrisme, dvelopper le got des sciences et des technologies, encourager les vocations pour les carrires scientifiques et techniques. Une valuation nationale en fin de 5e, qui complte celles de lcole primaire, sera exprimente en 2012, avec notamment un volet important sur la matrise des comptences en mathmatiques.

lcole maternelle : prparer tous les lves lapprentissage du calculCest la maternelle, lorsque lenfant commence dire les nombres, compter les objets, dcrire leur position et les grouper, que dbute la prvention de linnumrisme. Lapprentissage se fait par la manipulation, la rflexion et les changes. Il doit tre progressif, sur toute la scolarit de llve. En 20112012, le ministre propose de nouveaux outils dvaluation pour guider les enseignants. Des travaux de recherche seront engags sur des mallettes de manipulation pour apprendre compter en grande section.

lcole lmentaire : apprendre chaque lve compter et raisonnerLa prvention de linnumrisme repose sur trois actions : amliorer la matrise des acquis fondamentaux (intgrer les automatismes, connatre les tables) ; guider les lves dans leur rflexion pour rsoudre des problmes ; encourager la curiosit, le got du calcul et le plaisir de la recherche.

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Le plan pour les sciences et les technologies a donn corps ces orientations, faisant suite la rvision des programmes de lcole lmentaire qui a t introduite en 2008. Il insiste sur lacquisition des automatismes de base pour les mathmatiques (calcul mental, oprations) et sur la dmarche exprimentale pour les sciences. Les enseignants apprennent aussi aux lves mettre en place des stratgies pour rsoudre des problmes complexes. Ils mobilisent les outils informatiques, principalement ceux qui offrent des possibilits dentranement progressif et que llve peut grer de manire autonome. Les valuations de CE1 montrent lamlioration de la matrise des comptences fondamentales dans ce domaine depuis la mise en uvre des programmes de 2008. Dans le mme temps, le ministre soutient un programme de recherche-action sur de nouvelles mthodes pdagogiques, permettant de faciliter lacquisition des fondamentaux des mathmatiques. Cette recherche sera mene au cours des deux prochaines annes.

lcole et au collge : accrotre les connaissances des lves et leur culture scientifiqueLenseignement des sciences et de la technologie volue pour : mieux prendre en compte la dimension exprimentale ; dvelopper la capacit dargumentation et de raisonnement des lves ; leur permettre de sapproprier progressivement les concepts scientifiques. Les dmarches exprimentales et dinvestigations, qui ont pour objectif de mettre les lves en activit dobservation et de recherche, sont privilgies ds lcole primaire. Cette approche permet de dvelopper la curiosit et le got des enfants pour tout ce qui relve des sciences et des technologies. Des progressions annuelles compltent les programmes du cycle 3 de lcole. Au collge, les lves reoivent un enseignement structur des sciences qui participe la validation de la comptence 3 du socle commun, les principaux lments de mathmatiques et la culture scientifique et technologique . En 6e et en 5e, lenseignement intgr de sciences et de technologie (EIST) propose un enseignement conjoint de trois disciplines : physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre et technologie. Lvaluation de cette exprimentation est conduite depuis 2006 en partenariat avec lAcadmie des sciences et lAcadmie des technologies. Elle a montr, au fil des annes, sa pertinence pdagogique et lintrt quelle dveloppe pour les sciences chez les lves. En 2011-2012, elle sera tendue de nouveaux tablissements, en priorit ceux qui participent au programme CLAIR (coles, collges et lyces pour lambition, linnovation et la russite), avec lobjectif de porter, terme, quatre cents le nombre de collges concerns2.

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Dans ces collges, un rfrent sciences et technologies est dsign pour la rentre.



focuS / LES projETS coLLEcTIfS : dcouvrIr LA ScIENcE AuTrEmENT En 2011-2012, chaque collge est invit sinscrire au sein de projets collectifs en sciences et en technologie pour promouvoir les liens entre sciences et contexte technologique. Cette dmarche pluridisciplinaire sappuie notamment sur des expriences russies, comme par exemple : mathc2+, qui permet aux lves motivs de 4e, 3e, 2nde et 1re de participer des stages de mathmatiques luniversit mettant laccent sur les grandes thmatiques de la recherche en mathmatiques et lutilisation des TIC ; course en cours, qui propose aux lves une dmarche collective et transversale pour concevoir, fabriquer et promouvoir une mini-voiture de course ; le concours c.gnial, qui permet chaque anne tous les collgiens volontaires de prsenter un projet innovant, ralis en partenariat avec le monde de la recherche et de lentreprise.


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1.4 Favoriser lapprentissage des langues vivantesLESSENTIELLapprentissage dune langue vivante est facilit par les capacits de lenfant mmoriser et reproduire des sons nouveaux ds son plus jeune ge. Lcole maternelle prpare cet apprentissage. lcole et au collge, le cadre europen commun de rfrence pour les langues (CECRL) dtermine les comptences que les lves doivent matriser en fin de cursus.

En maternelle : prparer les lves apprendre une langue vivanteCest lcole maternelle que les lves forgent leurs premires comptences langagires. trois, quatre et cinq ans, loreille est sensible aux diffrences de prononciation, de prosodie. Cest aussi cet ge que se fixe la faon de prononcer et darticuler, et que les enfants ont le plus de facilit reproduire des sons nouveaux. Au cours de cette priode, les rfrences culturelles, lexicales et phonologiques, qui serviront dappui lapprentissage de la langue, se dterminent naturellement. En leur faisant entendre une autre langue (langlais le plus souvent), mais aussi par le chant et les comptines, en leur proposant de petites interactions verbales, lenseignant prpare lenfant aux sances dapprentissage quil connatra en CE1. Pour mener bien cette initiation, des organismes comme le Centre national de documentation pdagogique (CNDP) ou le British Council proposent de nombreux outils aux enseignants : vidos, squences audio, matriels de jeu collectif

lcole lmentaire et au collge : proposer un apprentissage structur des languesEn CE1, les enseignants installent un apprentissage structur des langues. Cette anne, des ressources et des outils sont mis en ligne, au fil de lanne scolaire, pour les aider organiser leur enseignement et valuer les lves. Ce dispositif vient complter les grilles de rfrences du socle commun et le cadre europen commun de rfrence pour lenseignement des langues.

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la fin de lcole lmentaire, les lves doivent avoir acquis le niveau A1 du CECRL, cest-dire tre capables de communiquer simplement avec un interlocuteur qui parle distinctement. Les lves doivent pouvoir utiliser des expressions quotidiennes ou des noncs trs simples visant satisfaire des besoins concrets (se prsenter ou poser une question quelquun sur son lieu dhabitation, etc.). Au collge, les professeurs peuvent constituer des groupes de comptences, ds le dbut du premier trimestre de 6e. Ces groupes prennent plus efficacement en compte les acquis de lcole primaire et permettent de mettre en place des activits adaptes aux besoins des lves. Pour valider la comptence 2 du socle commun, pratique dune langue vivante trangre , les lves doivent atteindre le niveau A2 du CECRL dans une des langues tudies, cest- dire savoir changer des informations simples sur des sujets familiers.

foCuS / CrATIoN duN ComIT STrATgIquE pour LES LANguES Mis en place par le ministre le 4 avril 2011, ce comit a pour mission de rflchir lenseignement des langues en France, de la maternelle au baccalaurat. Il doit notamment formuler des propositions sur la question de la sensibilisation prcoce aux langues (et plus particulirement langlais), sur la pratique de loral, la place des outils numriques ou encore sur la mobilit des lves et des enseignants. Prsid par Suzy Halimi, prsidente honoraire de luniversit Sorbonne nouvelle-Paris III, et compos dexperts reconnus dont Claude Hagge, Claude Bbar et le snateur Jacques Legendre, le comit stratgique rendra ses conclusions au ministre la fin de lanne 2011.


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1.5 Dvelopper les enseignements artistiquesLESSENTIELLenseignement de lhistoire des arts a t mis en place en 2008-2009 lcole primaire, et en 2009-2010 au collge et au lyce. Il est dsormais inscrit dans les pratiques pdagogiques et suscite lintrt de tous, des lves comme des professeurs. Depuis la session 2011, le diplme national du brevet comporte une preuve orale dhistoire des arts. La session 2012 permettra de consolider cette preuve grce la mutualisation des meilleures pratiques. Ds lcole primaire, le chant choral permet aux lves de dvelopper leur capacit dattention et leur mmoire.

Un enseignement de lhistoire des arts consolidLenseignement de lhistoire des arts vise apporter tous les lves une culture artistique, les sensibiliser toutes les formes dart et dvelopper leurs capacits critiques. Dispens lcole primaire depuis 2008-2009 et au collge et au lyce depuis 2009-2010, il peut associer tous les enseignants et toutes les expressions artistiques. Depuis la session 2011, tous les candidats au diplme national du brevet, scolariss en tablissement, passent une preuve orale dhistoire des arts. Elle se droule dans le collge o sont scolariss les lves et son coefficient est identique aux autres preuves (coefficient 2). Les candidats, seuls ou en groupe, prsentent un commentaire critique sur une uvre du XXe ou du XXIe sicle en utilisant le support de leur choix. Le jury value leurs capacits analyser luvre et la rapprocher de courants artistiques. Pour la session 2012, un rfrentiel dvaluation sera propos aux professeurs pour les guider dans lorganisation de lpreuve et pour prciser le niveau dexigence attendu. Il sera construit partir dune analyse approfondie du droulement de la session 2011.


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De lcole au collge : dvelopper les chorales et encourager la pratique instrumentaleLa scolarit du socle commun, centre sur les fondamentaux, offre aussi aux lves des pratiques culturelles rgulires et exigeantes, notamment dans le domaine musical. Les quipes pdagogiques des coles et collges sont ainsi incites dvelopper : la pratique du chant en classe, qui fait travailler la mmoire des lves, installe une cohsion de groupe et leur offre une connaissance personnelle du patrimoine commun ; les chorales, qui favorisent le travail collectif avec des lves dautres classes, voire dautres tablissements, notamment dans le cadre de chorales inter-degrs. La chorale, porte par un projet artistique exigeant, aboutit des spectacles publics ou des prestations ponctuelles, notamment lors de commmorations ou dvnements sportifs et culturels. Elle permet dapprofondir les pratiques vocales menes en classe et den renforcer le sens. lcole, lobjectif est davoir une pratique quotidienne du chant dans toutes les classes et de faire vivre une chorale dans chaque cole. Les quipes pdagogiques peuvent aussi mettre en place des projets plus complexes et plus ambitieux de pratique musicale qui associent souvent le temps scolaire et le temps priscolaire. Cest le cas, par exemple, d orchestre lcole ; la classe se transforme en orchestre, avec le concours de musiciens de lcole de musique locale. Lducation nationale favorise aussi limplantation des classes musicales horaires amnags qui offrent aux lves une pratique musicale accrue sur plusieurs annes en troite liaison avec un tablissement denseignement de la musique.

Plus de ressources en ligne pour les quipes pdagogiquesUn portail interministriel (education.arts.culture.fr) ddi lducation artistique et culturelle, mis en place par les ministres chargs de lducation nationale et de la culture, accompagne le dveloppement de lducation artistique et culturelle et du nouvel enseignement dhistoire des arts. Il propose : des ressources dans toutes les disciplines artistiques et en histoire des arts ; un rpertoire des actions de formation continue des enseignants pour lducation artistique et culturelle et lhistoire des arts ; un agenda des manifestations culturelles ouvertes aux scolaires. Le ministre de la culture et de la communication propose galement un portail consacr lhistoire des arts. Un partenariat avec la Runion des muses nationaux permet dy rendre accessibles environ trois cent mille photographies et livres dart sur histoiredesarts.culture.fr.


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1.6 Renforcer la continuit entre lcole et le collgeLESSENTIELLe livret personnel de comptences devient un outil de suivi des lves, de lcole la fin de la scolarit obligatoire. Des commissions de liaison permettent aux enseignants des coles et des collges dassurer le suivi des lves, en proposant par exemple ceux qui en ont besoin une mise niveau adapte. Des programmes personnaliss de russite ducative, dits passerelles , sont mis en place pour les lves les plus fragiles, une dmarche qui permet de limiter le redoublement.

Une ncessaire continuit pdagogiqueLe passage de lcole au collge est un moment cl de la scolarit. Avec la mise en uvre du socle commun de connaissances et de comptences, un continuum, de lcole au collge, est instaur pour tous les lves de six seize ans. Des concertations et des formations communes sont organises entre les enseignants de lcole et du collge. Elles visent prciser la progression des exigences mthodologiques et harmoniser les pratiques dvaluation. Renforcer laccueil, personnaliser laccompagnement des lves et assurer la continuit pdagogique, aide les lves sadapter au changement.

Un suivi favoris grce au livret personnel de comptences (LPC)Le livret personnel de comptences, qui atteste de lacquisition du socle commun, renforce la continuit des liens entre lcole et le collge. Les enseignants y renseignent, pour chaque lve, les comptences acquises lcole (paliers 1 et 2) puis au collge (jusqu la validation du palier 3 en fin de scolarit obligatoire). Le LPC permet donc dassurer un suivi progressif de llve et de sa scolarit. Il facilite galement la dmarche de personnalisation de lenseignement par les professeurs, en fonction de ce que llve a acquis ou non. Pour les familles et les lves, cest aussi un support dinformation complet sur le parcours de llve.


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En 2011-2012, le livret papier sera remplac dans les coles, titre exprimental, par une application numrique, comme cest le cas dans les collges depuis la rentre 2010-2011.

Une meilleure continuit des parcours scolairesOrganises avant la fin de lanne de CM2 par les inspecteurs de lducation nationale (IEN) et les chefs dtablissement, les commissions de liaison regroupent les enseignants de lcole primaire et de la 6e. Elles permettent dassurer la continuit de la prise en charge des lves ds leur arrive au collge. Des programmes de remise niveau sont labors pour les lves reprs lcole comme les plus fragiles et dfinissent les aides leur apporter. Le collge est ainsi en mesure de proposer un suivi particulier : stages de remise niveau pendant les vacances scolaires avant lentre au collge ou accompagnement personnalis pendant lanne de 6e. Un programme personnalis de russite ducative (PPRE) dit passerelle est dfini. Il sappuie sur le livret personnel de comptences et sur les rsultats des lves aux valuations de CM2 pour dterminer les objectifs dapprentissage prioritaires et les modalits de poursuite des aides au collge. Il constitue une alternative au redoublement. Au cours de lanne scolaire 2011-2012, un accompagnement personnalis de deux heures par semaine est expriment en 6e, notamment dans les collges du programme CLAIR. Il peut tre assur par un professeur des coles, si les lacunes en matrise de la langue sont importantes ou ncessitent une pdagogie adapte.


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1.7 Un meilleur suivi des progrs des lvesLESSENTIELLvaluation de CM2 se droule dornavant en fin danne scolaire. Une nouvelle valuation est mise en place en fin de 5e dans les collges volontaires. lcole, le livret personnel de comptences devient numrique. Au collge, lapplication informatique a dj t dploye en 2010-2011.

Les valuations nationales permettent aux enseignants de mieux reprer les besoins de chaque lve aux moments cls de leur scolarit. Cest aussi un moyen pour les lves et leurs parents de mesurer les progrs accomplis. Les valuations reprsentent galement un outil important daide au pilotage du systme ducatif, aussi bien lchelle de lcole, de ltablissement, du dpartement, de lacadmie que du territoire national.

Des valuations en fin de CE1 et de CM2La fin du CE1, puis celle du CM2, constituent deux tapes essentielles du parcours scolaire de llve avant son entre au collge. Cest donc un moment privilgi pour effectuer un bilan des acquis en franais et en mathmatiques. La fin du CE1 et celle du CM2 concident galement avec la fin du cycle 2 et du cycle 3. La fin du CE1 marque la rupture entre la phase des premiers apprentissages de la lecture et des mathmatiques et celle de lapprofondissement. Cest le premier palier du socle commun. la fin du CM2, il est possible dvaluer lautonomie des lves lire, crire, compter et raisonner. Cest aussi la fin de lcole primaire et le deuxime palier du socle. partir de 2011-2012, lvaluation de CM2 se droulera en fin danne scolaire, dans un cadre renouvel. Les valuations nationales, ainsi que les apprciations quotidiennes des matres, serviront de guide aux enseignants pour accompagner les progrs des lves et pour leur apporter les aides ncessaires.


AMLIorEr LA MATrISE DES SAvoIrS foNDAMENTAux LCoLE ET Au CoLLgE

un nouveau bilan des acquis en fin de 5eLa fin de 5e est un moment favorable pour effectuer un dernier bilan intermdiaire en franais et en mathmatiques, avant la validation du socle commun en classe de 3e. Lvaluation de fin de 5e permet dapprcier les volutions et les progrs de llve depuis le CM2. Elle constitue un nouvel outil de pilotage du systme ducatif. Cette valuation nationale sera exprimente en juin 2012, dans tous les collges volontaires. Elle sera gnralise en 2013.

Linformatisation du livret personnel de comptencesDe lcole lmentaire jusqu la fin de la scolarit obligatoire, tous les progrs de llve sont enregistrs et suivis par les enseignants grce au livret personnel de comptences (LPC). Il sagit galement dun outil de dialogue avec la famille. Les enseignants valident progressivement les comptences du socle, attendues chacun des trois paliers : en CE1, en CM2 et en fin de troisime. Pour obtenir le diplme national du brevet, les lves doivent avoir valid les sept comptences du palier 3 du socle commun. Inclus, lcole, dans le livret scolaire de llve, le LPC fait partie intgrante de son dossier scolaire au collge. Il est transmis aux nouvelles quipes pdagogiques lors des changements dcole ou dtablissement scolaire, y compris lors du passage au lyce ou en CFA. Pour mieux grer le livret personnel de comptences, une application numrique a t dploye dans tous les collges en 2010-2011. Son usage est tendu en 2011-2012, titre exprimental, aux coles volontaires. Linformatisation du LPC permettra dditer tout moment des bilans dtaills des acquis afin de communiquer plus rgulirement avec les familles. Une application complmentaire comprenant un livret scolaire interfac avec le LPC sera fournie aux coles volontaires au cours de la mme anne.


PourSuIvrE La rformE Du LycE

2.1 Les premiers acquis de la rforme du lyceLESSENTIELMise en uvre la rentre 2010, la rforme du lyce gnral et technologique a pour objectif la russite de chaque lve travers la personnalisation du parcours scolaire. Elle propose une spcialisation progressive, une rflexion sur les choix dorientation et la mise en place dun important dispositif daccompagnement. Depuis la rentre 2009, la nouvelle voie professionnelle vise diminuer le taux de jeunes quittant prmaturment lcole sans diplme et lever le niveau de qualification.

La seconde gnrale et technologique en 2010-2011La rforme de la classe de seconde constitue la premire tape de la rforme du lyce. Parmi ses principales innovations, deux enseignements dexploration, dune heure trente par semaine chacun, ont t instaurs. La rforme vise galement donner aux lyces une plus grande autonomie.

Dcouvrir de nouveaux domaines dtude grce aux enseignements dexplorationLintroduction de deux enseignements dexploration a permis aux lves de dcouvrir de nouveaux champs de connaissances, notamment pour tayer leurs choix dorientation. Lun des deux enseignements dexploration concerne le domaine de lconomie avec, au choix, sciences conomiques et sociales (SES) ou principes fondamentaux de lconomie et de la gestion (PFEG). Pour la premire fois dans le paysage scolaire, certains enseignements dexploration impliquent plusieurs disciplines. 31 % des lves ont opt pour les mthodes et pratiques scientifiques et 15 % pour littrature et socit . Suivre un enseignement technologique est plus facile et accessible : plus d1/3 des lyces proposent un cours de sciences de lingnieur ou de sciences et laboratoire ; plus d1/4, lenseignement de cration et dinnovation technologique ; et dans un peu moins dun lyce sur cinq, les lves peuvent suivre lenseignement de biotechnologies ; 1 % des lves ont galement opt pour une LV3, une langue ancienne ou un enseignement artistique. Pour complter leur offre de formation, certains lyces ont mutualis leurs ressources en proposant des enseignements dexploration communs.

rENTrE ScoLaIrE 2011


Les enseignements dexploration apprcis par les lvesLe suivi de la rforme des lyces gnraux et technologiques rvle deux amliorations majeures grce aux enseignements dexploration : leur offre, tout en tant plus large, est nettement diffrencie en fonction des profils des lyces (enseignements technologiques, artistiques et linguistiques) ; les lves montrent de lintrt pour ces enseignements, notamment pour les plus nouveaux.Source : rapport de lIGEN/IGAENR, fvrier 2011.

accompagnement personnalis : plus de soutien et une meilleure orientationDeux heures daccompagnement personnalis par semaine sont intgres lemploi du temps de tous les lves. cette nouvelle modalit pdagogique rpond aux besoins des lves en soutien, en approfondissement ou en aide lorientation. Ceux qui en ressentent le besoin peuvent aussi suivre des stages de remise niveau ou bnficier dun tutorat. En 2010-2011, la moiti de laccompagnement personnalis a t consacre au soutien, lautre moiti, lapprofondissement ou aux activits lies lorientation.

une forte implication des acteurs du systme ducatifLe suivi de la rforme des lyces gnraux et technologiques permet de constater que laccompagnement personnalis bnficie : dune forte mobilisation des quipes pdagogiques et ducatives et de leur capacit dinnovation ; dune implication croissante des conseils pdagogiques ; du rle grandissant et renouvel des professeurs principaux ; de la mobilisation des quipes de direction pour accorder les moyens organisationnels et logistiques ncessaires la russite de laccompagnement personnalis.Source : rapport de lIGEN/IGAENR, fvrier 2011.

une nouvelle marge dautonomie pour les tablissementsPour chaque classe de seconde, les tablissements disposent de dix heures trente dheures/ professeur globalises, pour crer des groupes effectif variable quand cela est ncessaire. Les conseils pdagogiques se sont empars de cette responsabilit.

La rforme de la voie professionnelleLa nouvelle voie professionnelle propose, depuis la rentre 2009, un cursus de baccalaurat professionnel en trois ans aprs la troisime, soit par voie scolaire, soit en apprentissage. La nouvelle seconde professionnelle a t mise en place en 2009, la classe de premire en 2010 et la terminale professionnelle en 2011.



La rforme de la voie professionnelle poursuit deux objectifs : permettre chacun daccder un premier niveau de qualification et rduire le nombre de jeunes quittant le systme scolaire sans diplme ; augmenter le niveau de qualification et le nombre de bacheliers professionnels.

une meilleure qualification grce des parcours plus fluidesLes lves sont plus nombreux choisir un cursus de baccalaurat professionnel : ils taient 517 274 lves la rentre 2010, contre 416 816 en 2009, soit prs de 24 % daugmentation. La rnovation a aussi permis de dvelopper les passerelles entre les cursus de la voie professionnelle. Plus dlves choisissent par exemple de poursuivre en baccalaurat professionnel aprs avoir obtenu leur CAP (16,1 % en 2010, contre 0,2 % en 2008). La rforme contribue lever le niveau de qualification : la rentre 2010, prs de 75 % des lves de lenseignement professionnel visaient un baccalaurat professionnel ; en 2008, 38 % seulement taient inscrits dans les cycles du baccalaurat professionnel. Avec larrive de la premire cohorte des lves du cursus en trois ans, le nombre de candidats au baccalaurat professionnel de la session 2011 sest accru de plus de 35 %, conduisant une augmentation de 37 000 bacheliers, soit 31 % de plus quen 2010.

Des choix plus scurissLaccompagnement personnalis, qui constitue une mesure majeure de la rnovation, a permis dapporter des rponses adaptes aux besoins des lves. Il reprsente 210 heures sur le cursus. Les lves passent dornavant un diplme intermdiaire de niveau V (certificat daptitude professionnelle-CAP, ou brevet denseignement professionnel rnov-BEP) en cours de cursus du baccalaurat professionnel. Cette certification est facultative pour les apprentis. La rforme a aussi contribu rduire le nombre dlves quittant le systme scolaire sans qualification. Cest particulirement vrai pour les lves venant de SEGPA : 51,4 % dentre eux ont prpar un CAP en 2010, contre 42, 7 % en 2007 ; prs de 50 % sortaient sans diplme en 2008, ils sont 45,9 % en 2010.


Poursuivre la rforme du lyce

2.2 Les nouvelles premires gnraleslesseNTielEn 2011-2012, les nouvelles premires gnrales entrent en application. Elles amorcent la spcialisation progressive des lves tout en conservant un important tronc commun aux trois sries. Elles sont ainsi une tape cl de lorientation des lves. Les lves qui en prouvent le besoin peuvent encore changer de srie : ils bnficient des stages passerelles pour se remettre niveau dans les disciplines spcifiques de la srie quils souhaitent intgrer.

des enseignements communs aux trois sries : une culture commune pour tousLe tronc commun aux trois sries reprsente 15 heures, sur un total hebdomadaire de 26 h 30 28 heures selon les sries. Il reprsente environ 60 % du total des enseignements obligatoires.eNseiGNemeNTs commuNs auX 3 sries

Disciplines Franais Histoire-gographie LV1 et LV2 (enveloppe globalise) ducation physique et sportive ducation civique juridique et sociale accompagnement personnalis Travaux personnels encadrs

horaires 4h 4h 4 h 30 2h 0 h 30 2h 1h

reNTre scolaire 2011


des enseignements spcifiques chaque srie : le dbut de la spcialisationLes enseignements spcifiques sont dispenss tous les lves dune mme srie. Il y a toutefois un cas particulier en srie L : certains enseignements sont en effet optionnels ds la classe de premire.eNseiGNemeNTs sPcifiQues cHaQue srie

Srie ES Sciences conomiques 5h et sociales Mathmatiques Sciences 3h 1 h 30

Srie L Littrature Littrature trangre en langue trangre Sciences 2h

Srie S Mathmatiques Physique-chimie Sciences de la vie et de la Terre ou Sciences de lingnieur ou Biologie, agronomie et dveloppement durable (lyces agricoles) 4h 3h

2h 1 h 30

3h 7h

un enseignement obligatoire au choix parmi : Arts Arts du cirque LCA : latin LCA : grec LV3 LV1 ou 2 approfondie Mathmatiques 5 8 3 3 3 3 3 h h h h h h h

5h

Avec seulement 10 % de vux dorientation, la srie littraire avait perdu de son attractivit. Elle est aujourdhui revalorise avec un contenu denseignement largissant ses dbouchs dans lenseignement suprieur : tous les lves suivent de nouveaux enseignements de littrature et de littrature trangre en langue trangre ; ils peuvent tudier jusqu trois langues vivantes, avec un approfondissement possible en langue vivante 1 ou 2 ; ils commencent se spcialiser avec des enseignements spcifiques au choix : arts, mathmatiques, langues vivantes, langues et cultures de lAntiquit (latin, grec).

calendrier du nouveau lyceRentre 2010 : mise en place de la nouvelle seconde Rentre 2011 : mise en place des nouvelles premires Rentre 2012 : mise en place des nouvelles terminales



un accompagnement personnalis pour touslaccompagnement personnalis pour tous les lves comprend, comme en seconde, trois types dactivits : soutien, approfondissement, aide lorientation. Il se droule sur deux heures hebdomadaires, soit 72 heures annuelles. Les acadmies ont engag un effort important de production de ressources et de formation. la rentre 2011, un espace en ligne sur duscol permet de partager les bonnes pratiques de laccompagnement personnalis. Ce site est aliment par les acteurs de terrain, en coopration avec ladministration centrale : eduscol.education.fr/cid54928/accompagnement-personnalise.html

un dispositif complt par des stages et un tutoratLes lves volontaires ont la possibilit de complter leur accompagnement personnalis par : des stages de remise niveau pour viter les redoublements et rpondre aux besoins ponctuels ; des stages passerelles pour faciliter les changements de parcours (de voie ou de srie), en cours ou en fin danne, et pour soutenir lacquisition des comptences ncessaires aux enseignements de la srie envisage ; un tutorat, pour ceux qui souhaitent tre aids dans leur choix de parcours, de formation et dorientation.

une autonomie accrue pour les lycesLes tablissements disposent dune enveloppe dheures/professeur pour mettre en uvre des enseignements ncessitant un effectif rduit, en accompagnement personnalis et dans les diffrentes disciplines : 7 heures hebdomadaires en premire ES et L ; 9 heures hebdomadaires en premire S.



2.3 Lancement des nouvelles sries technologiques STI2D, STL, STD2ALESSENTIEL la rentre 2011, trois nouvelles premires technologiques sont mises en place : STI2D (sciences et technologies de lindustrie et du dveloppement durable), STL (sciences et technologies de laboratoire) et STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqus). Elles intgrent les dispositifs crs par la rforme du lyce dans la voie gnrale : accompagnement personnalis, tutorat, stages passerelles et de remise niveau, ainsi quune rpartition au niveau de ltablissement dune enveloppe dheures pour les enseignements en groupes effectif rduit. Elles visent mieux prparer les lves la poursuite de leurs tudes : les enseignements technologiques sont actualiss et le nombre de spcialits est rduit pour plus de polyvalence et une meilleure orientation dans lenseignement suprieur. Les nouvelles sries STI2D et STL ont pour objectif dattirer davantage dlves, en particulier les jeunes filles, en leur proposant de sengager dans un parcours technologique dbouchant sur les mtiers de technicien suprieur ou dingnieur.

La nouvelle srie STI2D (sciences et technologies de lindustrie et du dveloppement durable)Les nouveaux enseignements technologiques de cette srie comprennent un enseignement technologique commun tous les lves et un enseignement dapprofondissement, propre la spcialit choisie par chaque lve. La srie compte quatre spcialits, correspondant aux grands secteurs dactivits industrielles. Elle prend galement en compte les contraintes industrielles du dveloppement durable, ce qui permet aux futurs bacheliers dtre mieux prpars aux emplois rsultant de la croissance verte ou ceux qui comportent une dimension environnementale. La spcialit architecture et construction explore ltude et la recherche de solutions architecturales et techniques relatives aux btiments et aux ouvrages. La spcialit nergie et environnement forme aux univers de la gestion, du transport, de la distribution et de lutilisation de lnergie. La spcialit innovation technologique et co-conception a pour objet ltude et la recherche de solutions techniques innovantes relatives aux produits manufacturs, en intgrant les contraintes de design et dergonomie.



La spcialit systmes dinformation et numrique traite de lacquisition, du traitement, du transport, de la gestion et de la restitution de linformation (voix, donnes, images). Les bacheliers STI2D pourront accder plus facilement lensemble des formations suprieures industrielles bac+2, STS et IUT, grce une formation technologique polyvalente. Leur formation en mathmatiques et en sciences physiques et chimiques, plus quilibre et plus ouverte, leur permettra de poursuivre plus facilement leurs tudes vers une licence ou dans une cole dingnieurs. La rforme facilite galement laccs aux classes prparatoires et aux coles qui recrutent aprs le bac. Ils sont, dune manire gnrale, mieux prpars la poursuite dtudes, jusqu bac+5 sils le souhaitent.

Prsentation de la srie STI2D en vido sur le site duscol :eduscol.education.fr/cid55430/video-d-aide-a-l-orientation-serie-sti2d.html

La srie STL (sciences et technologies de laboratoire)Elle sarticule autour denseignements scientifiques et technologiques communs tous les lves. Elle compte deux spcialits : biotechnologies : tude des systmes vivants, identification de micro-organismes, diagnostic mdical, analyse et contrle de bioproduits, tude de lenvironnement ; sciences physiques et chimiques en laboratoire : tude des sciences appliques en laboratoire et en mtrologie dans divers domaines industriels (nergie, produits chimiques, pharmaceutiques et agro-alimentaires, textiles, aronautique, analyse mdicale et biologique, traitement et dpollution, mtorologie, etc.). Les nouveaux enseignements en laboratoire comprennent aussi des enseignements communs aux deux spcialits : formation gnrale en chimie, biochimie et sciences du vivant et en mesure et contrle.

La srie STD2a (sciences et technologies du design et des arts appliqus)La formation technologique en arts appliqus, qui tait jusque-l une spcialit de la srie STI, devient une srie part entire. Elle propose une formation quilibre entre culture gnrale et artistique. Elle dveloppe la crativit personnelle et la matrise de techniques dexpression et doutils technologiques fondamentaux.



Elle propose aux lves dacqurir une culture du design et den dcouvrir la pratique de manire exprimentale. Les comptences quelle prsente aux lves sont organises autour de quatre ples : arts, techniques et civilisations ; dmarche crative ; pratiques en arts visuels ; technologies. focuS / ExEmPLE DE grILLE horaIrE (SrIE STI2D) Horaire lve hebdomadaire en STI2DPrEmIrE TErmINaLE

Franais Philosophie Histoire-gographie Langues vivantes (mise en uvre progressive de la LV2 jusquen 2015) ducation physique et sportive Mathmatiques Physique-chimie Enseignements technologiques transversaux Enseignement technologique en langue trangre (LV1) pris en charge par deux enseignants (36 h par anne scolaire, mise en uvre progressive de la LV2 jusquen 2015) Enseignement technologique spcifique (EE, SIN, ITEC ou AC) * accompagnement personnalis (72 h par anne scolaire) Total lve

3 2 2 3 2 4 3 7 1 3 2 4 4 5 1

5 2 32

9 2 32

* nergie et Environnement, Systmes dInformation et Numrique, Innovation Technologique et co-Conception, Architecture et Construction


PouRSuIvRE La RfoRmE Du LycE

2.4 Gnralisation de la nouvelle terminale professionnelleLESSENTIEL la rentre 2011, la nouvelle terminale professionnelle est gnralise lensemble des lyces professionnels et des CFA. Cest la dernire tape de la rnovation de la voie professionnelle, entame en 2009. Le nombre dlves qui entrent en terminale professionnelle augmente de manire significative. Laccompagnement personnalis contribue la russite dun plus grand nombre dlves au baccalaurat professionnel.

Gnralise toutes les secondes professionnelles en 2009, la rnovation de la voie professionnelle sachve en 2011 avec la classe de terminale, dernire tape du cursus en trois ans.

Des lves de plus en plus nombreux et dj titulaires dun diplme la rentre 2011, prs de 200 000 lves entrent en terminale professionnelle. Ils taient 140 000 la rentre 2010. En outre, la majorit de ces lves sont dj titulaires dun CAP ou dun BEP, diplme intermdiaire valid au cours de lanne de premire.

Russir le bac et laprs-bac grce laccompagnement personnalisEn terminale, laccompagnement personnalis aide les lves se prparer aux preuves du baccalaurat professionnel, mais aussi laborer leur projet daprs-bac : entre dans la vie active, insertion professionnelle, ou poursuite des tudes au sein des formations denseignement professionnel suprieur.

RENTRE ScoLaIRE 2011

PouRSuIvRE La RfoRmE Du LycE

un site internet pour faciliter la recherche de stagesAfin daccompagner les lves dans leurs recherches de stage de formation en entreprise, souvent difficiles, lOnisep et la direction gnrale de lenseignement scolaire ont cr un site national : monstageenligne.fr Il vise dvelopper le nombre et la qualit des stages de formation en milieu professionnel, ainsi qu permettre la validation et la rgulation de chaque stage par le professeur responsable. Il simplifie les dmarches administratives. Il offre un espace ddi chacun : pour llve et sa famille ; pour les enseignants et les lyces professionnels et technologiques ; pour les entreprises, les partenaires conomiques et les collectivits territoriales ; Il propose des services innovants : liens mtier/diplme/comptences, offres de formation des lyces de France avec golocalisation.


PourSuIvrE La rformE Du LyCE

2.5 Des dispositifs daccompagnement tendus et renforcsLESSENTIELLes dispositifs daccompagnement stendent aux premires de lyce gnral et technologique la rentre 2011. Ils sont dj mis en uvre en seconde depuis la rentre 2010. En premire, laccompagnement personnalis part des besoins des lves et les aide acqurir les comptences propres chaque srie. Il leur permet galement daffiner leur projet dorientation. Les stages de remise niveau sont organiss des moments cls de lanne pour pallier les difficults identifies et viter quelles ne sinstallent. Les stages passerelles proposent une solution adapte aux lves qui souhaitent changer dorientation en cours de cycle. Le tutorat aide les lves qui en ressentent le besoin construire leur parcours de formation.

Laccompagnement personnalis pour tousMis en place en seconde gnrale et technologique la rentre 2010 et intgr lemploi du temps des lves raison de deux heures hebdomadaires en moyenne, laccompagnement personnalis reprsente un volume annuel de soixante-douze heures. Il est gnralis en premire la rentre 2011 et le sera en terminale la rentre 2012. Il concerne tous les lves et prend en compte lensemble de leurs besoins : soutien scolaire, approfondissement, aide lorientation, etc. En seconde, il permet avant tout dacqurir et de consolider les mthodes de travail propres au lyce et offre aux lves les outils ncessaires pour choisir la voie ou la srie dans laquelle ils souhaitent sengager. En premire, laccompagnement personnalis permet aux lves dacqurir des comptences propres chaque srie et prolonge la rflexion portant sur leur projet dorientation vers lenseignement suprieur. Dans chaque lyce, le Conseil de la vie lycenne (CVL) est consult sur la mise en uvre de laccompagnement personnalis. Il contribue recenser les besoins des lves et valuer le dispositif.

rENTrE SCoLaIrE 2011


Un espace ddi sur duscol permet de mutualiser les ressources sur laccompagnement personnalis : eduscol.education.fr/cid54928/accompagnement-personnalise.html

Des stages et un tutorat pour ceux qui en ont besoinLes stages et le tutorat ont t conus pour faciliter le parcours scolaire des lves : les stages de remise niveau permettent dintervenir ponctuellement dans le cadre dune discipline. Ils constituent une rponse aux difficults et aux besoins identifis et permettent dviter le redoublement ; les stages passerelles offrent la possibilit aux lves qui changent dorientation de travailler les contenus denseignement propres la voie ou la srie quils souhaitent rejoindre ; le tutorat aide les lves prciser leur parcours de formation et leur orientation. Le conseil de classe peut recommander aux lycens de suivre ces stages. Ces dispositifs se dveloppent entre autres dans le cadre des rseaux de lyces qui mutualisent leurs moyens pour proposer loffre la plus complte possible sur un territoire donn.


PoUrSUIvrE La rformE dU LycE

2.6 Lorientation active et la liaison avec lenseignement suprieurLESSENTIELLorientation active aide les lves choisir leur projet dtudes suprieures. Elle sadresse aux lves ds la classe de premire du lyce gnral et technologique. Chaque lycen de premire reoit un conseil en orientation anticip, pour le prparer formuler ses vux en terminale et sinscrire dans lapplication Admission post-bac .

Lorientation active : prendre conseil et anticiper ses choix pour lavenirLorientation active sinscrit dans un processus continu, en cohrence avec lun des trois points cls de la rforme du lyce : mieux orienter les lves, avec une orientation plus progressive, plus ouverte et plus juste. tre bien inform sur les contenus des formations, les taux de russite aux examens, lexistence de passerelles et les dbouchs, permet aux futurs tudiants de formaliser un choix rflchi. Cette orientation est active au sens o elle engage aussi bien llve que luniversit ou ltablissement denseignement suprieur dans une dmarche de rflexion concerte. Il sagit, en effet, de conforter llve dans son choix initial, ou de lui conseiller des filires mieux adaptes pour favoriser sa russite. Lorientation active permet donc aux lycens daccder une information gnrale sur les filires de lenseignement suprieur ainsi qu un conseil personnalis. Elle trouve naturellement sa place dans le temps ddi laccompagnement personnalis introduit par la rforme du lyce.

Un accompagnement mis en place ds la premire partir de la rentre scolaire 2011, le processus dorientation active, qui sadressait jusqualors aux lves de terminale, est avanc en classe de premire (gnrale, technologique et professionnelle). Le besoin dinformation des lves est apparu en effet comme une attente et une ncessit pour faire mrir leur projet.



Ce conseil en orientation anticip sappuie sur : les changes organiss entre les lyces et les tablissements denseignement suprieur ; un pilotage coordonn sous lautorit des recteurs ; un entretien personnalis avec le professeur principal en 1re. Il vise apporter aux lycens : une information claire et objective sur lensemble de loffre de formation (BTS, DUT, CPGE, licences et coles) ; un conseil sur les filires quils ont lintention de choisir ; une formation la recherche des informations utiles pour laborer leurs choix ; une sensibilisation la procdure de prinscription avec lapplication Admission post-bac .

des initiatives pour dvelopper les vocations scientifiques et techniquesLa srie S rassemble aujourdhui plus de la moiti des lves de la voie gnrale, soit prs de 160 000 en terminale. Pour autant, moins de 20 % des bacheliers S poursuivent des tudes scientifiques en licence luniversit ; 20 % sorientent vers des classes prparatoires (hors mdecine-pharmacie) et prs dun lve sur cinq ne poursuit pas dtudes scientifiques ds sa premire anne dtudes suprieures. LOnisep a mis en ligne un site ddi aux mtiers et formations scientifiques et technologiques, Les sciences pour les mtiers de demain. Il prsente un panorama complet des filires et des carrires scientifiques et techniques ainsi que les liens entre tudes, mtiers et emplois : les-sciences-pour-les-metiers-de-demain.onisep.fr En 2010, prs de trois cents professeurs ont sjourn en entreprise. Les lyces ont aussi invit des responsables ou des cadres dentreprises, dont les activits ont un fort contenu scientifique et technologique, venir partager leur exprience avec les lves. Tous ces changes contribuent une meilleure diffusion de linformation ainsi qu la prise en compte des ralits du monde professionnel par les lves et les enseignants.

focUS / ENcoUraGEr LES JEUNES fILLES cHoISIr UNE fILIrE ScIENTIfIQUE Aujourdhui, les filles reprsentent 56,8 % des bacheliers gnraux et 52,2 % des bacheliers technologiques, toutes sries confondues. Mais seulement 39 % des lves de terminales scientifiques et technologiques (S, STL, STI) sont des filles (45,2 % en srie S, 11 % en STI). Cette situation se prolonge aprs le baccalaurat dans les classes prparatoires aux grandes coles, 75 % des lves des filires littraires sont des filles, elles ne sont que 30 % dans les filires scientifiques. 26 % seulement des diplmes dingnieurs sont dlivrs des femmes. Pour dvelopper plus largement la place des femmes dans les matires scientifiques, le Ministre a sign une convention avec trois associations : Femmes ingnieurs, Femmes et mathmatiques, Femmes et sciences. En intervenant en milieu scolaire, ces associations donnent une image dynamique de la science, grce des rencontres avec des femmes qui ont choisi ces mtiers et aident la diffusion dune information trs concrte sur les mtiers scientifiques.


PouRSuIvRE La RFoRmE Du LycE

2.7 Dvelopper lapprentissage en lyce professionnelLESSENTIELLes centres de formation dapprentis (CFA) en lyces regroupent aujourdhui 9 % environ de leffectif total des apprentis. Lducation nationale, qui a largement contribu laugmentation du nombre dapprentis depuis 2005, participe au plan national de dveloppement de lalternance. Les synergies ncessaires entre les diffrentes structures de formation professionnelle sont encourages (lyces professionnels, centres de formation dapprentis et Greta) : le prapprentissage est relanc, des publics diffrents sont regroups (lves, apprentis, adultes runis au sein dun mme cursus de formation).

Relancer le prapprentissageLducation nationale promeut la formation en apprentissage avec la mise en place du Dima (dispositif dinitiation aux mtiers en alternance). Ce dispositif permet aux lves encore sous statut scolaire, ds quinze ans, de dcouvrir en CFA ou en lyce professionnel des formations en alternance qui leur permettront, sils le souhaitent, dentrer en apprentissage. la rentre 2011, 7 000 jeunes devraient tre engags dans un Dima.

Favoriser la diversification des offresLducation nationale encourage le dveloppement de lapprentissage dans les lyces professionnels : en augmentant le nombre de sections dapprentissage (SA) et dunits de formation par apprentissage (UFA) ; en soutenant les lyces des mtiers qui offrent plusieurs voies de formation (voie scolaire, apprentissage, formation continue, contrats de professionnalisation) ; en facilitant les passerelles, afin que le jeune puisse passer de lune lautre, selon son projet.


PouRSuIvRE La RFoRmE Du LycE

Encourager la mixit des lves et des apprentis au sein des tablissementsLa mixit scolaires/apprentis au sein des lyces professionnels se dcline sous plusieurs formes : la mixit des parcours : un lve peut changer de statut en cours de cursus, par exemple, pour le baccalaurat professionnel, avec lanne de seconde sous statut scolaire puis deux ans en apprentissage ; la mixit des publics : un mme cursus de formation peut accueillir la fois des lves, des apprentis ou des adultes de la formation continue. La mixit des publics prsente plusieurs avantages : pour les lves comme pour les apprentis, la mixit est stimulante ; apprentis et stagiaires peuvent partager leur exprience de la formation et de lentreprise ; les enseignants peuvent exploiter, en classe, les retours dexprience des apprentis et des stagiaires. Cette organisation permet aussi : de revaloriser des formations scolaires qui attirent peu dlves, malgr des dbouchs professionnels assurs ; de mutualiser les quipements ; de rationaliser la carte des formations professionnelles ; et de mobiliser lensemble des acteurs de lducation nationale sur toutes les voies de formation. Un guide a t conu pour les corps dinspection et les chefs dtablissement. Un groupe dappui a galement t constitu pour aider les quipes mettre en place ce type dorganisation.



2.8 Donner de lampleur aux rseaux de lycesLESSENTIELLa rforme du lyce gnral et technologique et la rnovation de la voie professionnelle ont impuls la mise en rseaux des lyces. Ces rseaux visent proposer une offre de formation plus complte et plus lisible. Ils facilitent la mise en place des stages (passerelles, remise niveau, anglais) pendant les vacances scolaires, en mettant en commun leurs moyens au sein dun mme rseau.

Une offre de formation plus cohrente et plus lisibleLe premier objectif dun rseau de lyces est de proposer chaque lve une offre de formation et de services ducatifs plus lisible et plus complte. Cela concerne par exemple les enseignements dexploration, les enseignements de spcialit ou les formations de la voie professionnelle. Le rseau de lyces doit sinscrire dans une logique et une cohrence territoriales. Rendre plus cohrents et visibles les liens entre les formations scolaires et suprieures aide, en effet, les lves et leurs parents mieux apprhender les possibilits offertes et les cursus possibles pour dfinir un projet dorientation adapt.

Une offre complte daccompagnement des lycensLa rforme du lyce introduit la possibilit pour les lves qui en ont besoin de suivre des stages passerelles ou de remise niveau pendant les vacances scolaires. Le rseau de lyces permet de mettre en commun efficacement les moyens disponibles pour organiser et animer ces squences. Les lyces dun mme rseau peuvent aussi se regrouper pour mettre en place des stages danglais pendant les vacances scolaires. Ils peuvent galement mobiliser le rseau pour proposer des dispositifs ducatifs hors temps scolaire. Certains internats dexcellence regroupent par exemple des jeunes qui sont scolariss dans diffrents tablissements.



Quels dispositifs mutualiser ? les enseignements dexploration et de spcialit (en lyce gnral et technologique) ; les formations professionnelles, organises autour dun parcours du CAP au BTS et au sein dun ensemble de lyces des mtiers proposant la fois des formations industrielles et tertiaires (en lyce professionnel) ; des places labellises internat dexcellence (dans les internats) ; les stages passerelles, de remise niveau ou danglais ; les dispositifs de raccrochage scolaire, qui fdrent les actions de la mission gnrale dinsertion (MGI) et des micro-lyces exprimentaux.

Le concept de rseaux de lyces alimente galement la dmarche de labellisation des lyces des mtiers . la rentre 2011 plus de 800 tablissements auront obtenu ce label. Leur mise en rseaux entrane une nouvelle dynamique et redfinit leur dveloppement, en adquation avec les modifications de la rforme du LEGT et du LP. focUS / EXEmPLES dE rSEaUX dE LycES Le lyce Jean-Jaurs de Montreuil (93) accueille pendant les vacances dhiver et de printemps des lves de trois lyces voisins, appartenant au rseau Rive-de-MarneOuest. Ils y effectuent des stages danglais et de prparation au baccalaurat. Plus de cinquante lves tirent dj profit de cette organisation. Au sein de lacadmie de Nantes, la corde de la russite Brio (Bond pour la russite par linitiative et louverture), pilote par lcole nationale de management Audencia et lcole centrale de Nantes, associe une vingtaine de lyces tablis en rseau.


PourSuIvrE La rformE du LycE

2.9 Nouveau lyce : une place privilgie pour les langues vivantesLESSENTIELLa pratique de loral en langues vivantes est encourage et facilite. La communication orale devient une priorit avec la prise en compte, compter de la session 2013, de cette comptence au baccalaurat. De nouvelles disciplines sont enseignes en langues trangres. Des sections de langues et cultures mditerranennes sont exprimentes (combinant enseignement de la langue arabe et des langues et cultures de lAntiquit). Les programmes de langues trangres en premire et terminale sappuient sur le cadre europen et dfinissent les comptences que les lves doivent acqurir en expression et comprhension orales et crites.

La pratique orale est valoriseLa pratique orale sera pour la premire fois intgre au baccalaurat, pour toutes les sries gnrales et technologiques, compter de la session 2013. Elle sappuie sur la mise en uvre de nouveaux programmes et permet aux enseignants de dvelopper la communication avec les lves. Au cycle terminal du lyce gnral et technologique, ces nouveaux programmes sont communs lensemble des langues vivantes trangres et rgionales. Ils dfinissent des niveaux de comptences cibles qui prennent en compte la diversit des parcours des lves. Ils sappuient sur le Cadre europen commun de rfrence pour les langues, qui tablit des objectifs communs aux pays de lUnion europenne dans lapprentissage des langues. Les horaires globaliss de langue vivante 1 (LV1) et langue vivante 2 (LV2) permettent la mise en place de groupes de comptences. Les lves ayant un profil linguistique similaire sont regroups et les activits sont adaptes leurs besoins. La pratique de lexpression orale est aussi facilite par ces regroupements. Les lves seront ainsi prpars la nouvelle preuve orale du baccalaurat. Les nouvelles technologies du numrique permettent aux lves dentretenir un contact direct avec la langue quils tudient. Les outils nomades ( baladodiffusion ) leur offrent plus dautonomie dans la pratique de la langue. Par ailleurs, la plate-forme numrique e-Twinning leur permet de dvelopper des changes distance dans toute lEurope.



Propos en srie littraire, lenseignement approfondi de LV1 et LV2 ne met plus laccent sur la dimension littraire, dsormais laisse lenseignement spcifique de littrature trangre. Il accorde toute sa place loral et encourage les modalits de travail innovantes.

Lenseignement en langues trangres slargit de nouvelles disciplinesLa rforme du lyce largit les possibilits dapprentissage des langues trangres dans certaines sries.

En srie littraire : simprgner de la culture de la langue tudieUn enseignement de littrature trangre en langue trangre est dsormais propos en srie L. Il a pour ambition de donner aux lves le got de lire en langue trangre et de leur fournir des repres culturels et artistiques. Il sappuie notamment sur des adaptations ou des interprtations au thtre, au cinma ou lopra. La pratique de loral est inscrite au cur de ce nouvel enseignement.

En sries STI2d, STL et STd2a : se prparer des poursuites dtudes largiesPour prparer les lves aux tudes suprieures, un enseignement technologique en langue trangre leur est propos, une heure par semaine. Ils peuvent ainsi acqurir un lexique plus spcialis et apprendre communiquer sur un sujet technologique.

des mesures prioritaires tous les niveaux du lycePour amliorer la capacit des lves sexprimer et communiquer, notamment loral, les lyces peuvent : enseigner les langues par groupes de comptences et moduler les horaires de cours (pour permettre des priodes dapprentissage intensif, par exemple) ; enseigner une discipline non linguistique en langue vivante ; intgrer les Tice (Technologies de linformation et de la communication pour lducation) dans lenseignement, afin que les lves soient toujours plus exposs la langue (environnement numrique de travail (ENT), outils numriques nomades).

Plus de mobilit pour les lvesUn nouveau cadre rglementaire facilite : les changes physiques ou distance avec des tablissements scolaires trangers ; les appariements, pour les programmes europens et bilatraux.



des sections de langues et cultures mditerranennes font leur entre partir de la rentre 2011-2012, des sections de langues et cultures mditerranennes sont exprimentes dans plusieurs acadmies. Elles proposent un enseignement conjoint de la langue arabe et des langues et cultures de lantiquit (latin et grec). Ces sections doivent permettre aux lves de dcouvrir la richesse des travaux et des projets scientifiques et culturels du bassin mditerranen (archologie, musographie, agronomie...).



2. 0 Soutenir le dynamisme 1 de la vie culturelle au lyceLESSENTIELAvec la rforme du lyce, les lves sont les principaux animateurs de la vie culturelle de leur tablissement. Dans chaque lyce, un rfrent culture assure la mise en uvre du volet culturel du projet dtablissement. Cin-lyce, qui permet aux lycens de dcouvrir des chefs-duvre du patrimoine cinmatographique international, largit son offre dautres formes artistiques.

Le rle des rfrents cultureLa rforme des lyces incite les lves prendre en main les dispositifs douverture culturelle dans leur lyce et dvelopper des comptences qui seront terme reconnues. Pour y arriver, ils sont rgulirement accompagns par des adultes clairement identifis : les rfrents culture. Selon les acadmies, 75 90 % des rfrents culture ont t nomms au cours de lanne scolaire 2010-2011. Ces rfrents assurent la cohrence, le suivi et la mise en uvre du volet culturel du projet dtablissement. En lien avec les rfrents vie lycenne, ils contribuent au dveloppement de lducation artistique et culturelle avec les oprateurs culturels de proximit. Les maisons des lycens (MDL) peuvent galement encourager les lves mettre en place des projets fdrateurs dans les domaines culturel, artistique, sportif et humanitaire.

Le succs de Cin-lyceDepuis octobre 2010, tous les lycens ont accs de nombreux chefs-duvre du patrimoine cinmatographique international, en version originale. Les films sont accessibles sur une plateforme web ddie : cinelycee.fr. Ce site met galement la disposition des lves des dossiers thmatiques (Les matres italiens) ou techniques (Ressources sur les techniques du cinma), des interviews de cinastes, un agenda dvnements lis au cinma, ainsi quune fiche de prsentation pour chaque film. Prs de cent quarante uvres sont dj en ligne. Cinq titres concentrent une grande partie des tlchargements : Elephant Man (David Lynch), Impitoyable (Clint Eastwood), Taxi Driver (Martin Scorsese), Fentre sur cour (Alfred Hitchcock), Les 400 coups (Franois Truffaut).



la rentre 2011, la plate-forme Cin-lyce tend son offre et propose aux lycens des vnements culturels majeurs en partenariat avec lOpra national de Paris, Arte, lInstitut national de laudiovisuel et la Runion des muses nationaux : uvres lyriques, pices de thtre, expositions, etc.

CHIffrES CLSCIN-LyCE EN CHIffrES (2010-2011) 2/3 des tablissements, soit plus de 3 000, sont inscrits au dispositif. 725 lyces ont organis des sances rgulires (tlchargement et diffusion dun film ; vnement organis autour de cette projection). 4 sances en moyenne ont t organises dans chacun de ces 725 tablissements.


PourSuIVrE LA rformE du LyCE

2. 1 La vie lycenne 1LESSENTIELAvec la rforme du lyce, le conseil des dlgus pour la vie lycenne (CVL) devient une instance de dialogue avec les lycens plus visible et plus dynamique. partir de 2011-2012, dans chaque lyce, les reprsentants lycens au CVL sont renouvels par moiti tous les ans, au plus tard la 7e semaine aprs la rentre. Les lycens qui veulent sengager dans leur tablissement disposent maintenant de ressources pratiques. Les lves peuvent dsormais assumer des responsabilits associatives ds seize ans.

lections : renouvellement partiel des CVL dans chaque lyceDu 17 au 21 octobre 2011, les lycens renouvellent la moiti de leurs 10 reprsentants au CVL de leur tablissement. Dans chaque lyce public, le CVL doit tre consult, avant chaque runion du conseil dadministration, pour prendre en compte la parole des lves sur : lorganisation du temps scolaire ; laccompagnement personnalis ; les modifications du rglement intrieur de ltablissement ; les dispositifs de changement dorientation ; linternat et les questions de restauration Ces lections se droulent pendant la semaine de lengagement bnvole et volontaire, lance dans le cadre de lAnne europenne du bnvolat et du volontariat.

Encourager la participation des lves la vie de leur tablissement : outils en ligneLe site de la vie lycenne propose un guide de llu lycen. galement diffus dans les tablissements, ce guide explique le fonctionnement des instances de la vie lycenne et propose une bote outils aux lycens qui y reprsentent leurs camarades. education.gouv.fr/vie-lyceenne


PourSuIVrE LA rformE du LyCE

Au premier trimestre 2011-2012, un guide de lengagement au lyce sera galement mis en ligne, pour aider et encourager les lves prendre des responsabilits dans leur lyce (crer une Maison des lycens, participer Cin-lyce ou lassociation sportive). Le droit dassociation est plus clair et les lves peuvent assumer des responsabilits associatives ds seize ans. Cette mesure permet le dveloppement des maisons des lycens (MDL) dont les lves assureront la direction.

CHIffrES CLSLA VIE LyCENNE EN CHIffrES (2010-2011)

600 000 lycens ont vot pour leursun mandat reprsentatif dans un CVL.

reprsentants aux CVL au mois doctobre 2010.

Prs de 50 000 lycens exercent


ProPoSEr DES PArCourS SCoLAIrES ADAPTS ChAquE LvE

3.1 Point dtape 2010-2011 Les parcours personnaliss : un dispositif bien installLESSENTIELDe lcole primaire au lyce, les lves peuvent bnficier dune aide personnalise. Les lves ayant des besoins particuliers ont la possibilit dintgrer des tablissements spcifiques, tels que les internats dexcellence, les tablissements de rinsertion scolaire ou ceux du programme CLAIR. Des mesures spcifiques permettent aux lves handicaps de poursuivre leur scolarit lcole, au collge et au lyce.

Des aides adaptes chaque lveDe lcole maternelle au CM2 Les lves peuvent bnficier au cours de lanne scolaire dune aide personnalise. Ils peuvent ainsi tre pris en charge, deux heures par semaine en moyenne, ds leurs premires difficults. Plus dun million dlves du primaire bnficient chaque anne de ce dispositif, soit prs de 20 % de leffectif total. En CM1 et en CM2, les lves ont galement la possibilit de suivre des stages de remise niveau. Plus de 244 000 lves y ont particip (soit 44 000 stages). En 2010-2011, des stages pour des lves de CE1 (300 stages environ) ont t expriments pendant les vacances de printemps. Ces dispositifs sont gratuits pour les familles. Pour les lves, ils reprsentent loccasion dtablir une relation de confiance avec le matre et dapprofondir des sujets ou des matires quils ne matrisaient pas jusque-l.

Au collgeLaccompagnement ducatif propose de laide au travail scolaire et des activits culturelles, sportives ou linguistiques. En 2010-2011, ce dispositif a concern prs de 800 000 collgiens, encadrs par plus de 70 000 intervenants.



Au lyce Laccompagnement personnalis se met en place progressivement dans les lyces. Il est dj instaur en seconde gnrale et technologique (2 heures par semaine) et en lyce professionnel (2 heures 30 par semaine). Alors que la moiti est consacre au soutien et laide mthodologique, les activits dapprofondissement et daide lorientation occupent chacune 1/4 du temps total. Des stages passerelles et de remise niveau sont galement proposs. Les premiers concernent les lves qui souhaitent changer de voie ou de srie, les seconds constituent une alternative au redoublement pour les lves les plus en difficult.

rpondre aux besoins particuliers de certains lvesLes internats dexcellenceDepuis la rentre 2010, 13 internats dexcellence accueillent 1 100 lves et prs de 550 tablissements offrent 5 300 places labellises. Ces tablissements sadressent des collgiens et des lycens qui ne bnficient pas, chez eux ou dans leur tablissement dorigine, dun environnement de travail satisfaisant pour russir et continuer leurs tudes. Grce leur projet ducatif et pdagogique spcifique, les internats dexcellence offrent ces lves des conditions de russite favorables.

Les tablissements de rinsertion scolaire11 tablissements de rinsertion scolaire (ERS) ont progressivement ouvert leurs portes au cours du premier trimestre de lanne scolaire 2010-2011, dans huit acadmies : Nice (Saint Dalmasde-Tende), Crteil (Craon, Portbail, Vaujours), Montpellier (Vialas), Orlans-Tours (Dreux), Lyon (Verney), Strasbourg (Schirmeck), Toulouse (Bagnres-de-Luchon) et Versailles (Sannois, Nanterre). Ils accueillent des collgiens perturbateurs dont le comportement a nui au fonctionnement de la classe et de ltablissement dorigine. Leur objectif et leur ambition est de mettre en place un suivi adapt en rupture avec le cadre habituel pour rapprendre ces lves le respect des rgles sociales et scolaires.

Le programme CLAIrLe programme CLAIR (coles, collges et lyces pour lambition, linnovation et la russite) a t mis en place en 2010 dans 105 tablissements. Il se fonde sur des innovations en matire de gestion des ressources humaines et sur des exprimentations pdagogiques et ducatives. Son objectif est de rduire lcart des performances scolaires de ces tablissements, avec celles dautres collges et lyces. la rentre 2011, le programme est tendu aux coles et collges des rseaux ambition russite (RAR).



Des dispositions spcifiques en faveur des lves handicaps Depuis la rentre 2004, le nombre dlves handicaps scolariss dans des tablissements scolaires ordinaires a augment de 44,6 %, soit 67 550 lves supplmentaires. Dans le second degr, laugmentation dpasse les 80 %. Chaque lve handicap suit un parcours personnalis : le projet personnel de scolarisation (PPS). Cet accompagnement doit lui permettre de poursuivre aussi loin que possible son parcours de formation. En 2010-2011, 2 120 ulis (units localises pour linclusion scolaire) taient ouvertes, parmi lesquelles 268 nouvelles units, soit une augmentation de 14,5 %. Lobjectif initial, fix 2 000, a donc t dpass. Ce dispositif permet daccueillir les lves handicaps au collge et au lyce. En parallle, les Pass (ples pour laccompagnement la scolarisation des jeunes sourds) mis en place la rentre 2010, permettent de scolariser des lves sourds ou malentendants en milieu ordinaire. Le nombre de personnels en charge de la scolarisation des lves handicaps est en constante augmentation. Depuis 2005, 1 355 postes supplmentaires denseignants spcialiss sont ddis la scolarisation des lves handicaps, soit une hausse de 11,3 %. Le nombre dlves accompagns individuellement par un auxiliaire de vie scolaire a plus que tripl entre 2005-2006 (18 589) et 2010-2011 (61 720). La plate-forme tlphonique Aide Handicap cole traite de nombreux dossiers prsents par les familles et propose des solutions, en relation avec les rectorats et les inspections acadmiques.


ProPoSEr DES PArcourS ScoLAIrES ADAPTS chAquE LvE

3.2 Diversifier les parcours au collgeLESSENTIELLes lves peuvent entamer un parcours en alternance ds la 4e. Ils peuvent intgrer une nouvelle 3e, dite prpa-pro , qui les prpare la voie professionnelle. Ces parcours personnaliss visent remobiliser les lves sur les apprentissages du socle commun, en alternant cours au collge et dcouverte des mtiers et des formations.

Des parcours en alternance ouverts aux lves de 4eIls concernent des lves volontaires gs dau moins 14 ans. Pour les priodes de dcouverte des mtiers et des formations, les lves sont accueillis en entreprise, en lyce professionnel, en lyce agricole ou en CFA. Deux types de dispositifs peuvent tre organiss pour mieux rpondre aux besoins des lves : une alternance lgre , le module dalternance ; une alternance renforce , latelier de dcouverte des mtiers et des formations.

Aprs la 4e, les lves ont le choix de poursuivre leurs tudes : en 3e gnrale ; en 3e de dcouverte professionnelle six heures (DP6) ; en 3e prparatoire aux formations professionnelles, prpa-pro , exprimente la rentre 2011 ; au sein dun dispositif dinitiation aux mtiers en alternance (Dima). Les lves choisissent et prparent leur orientation avec le collge et leur famille. La dcision dorientation est soumise aux procdures habituelles en fin de 4e.

Le module dalternanceLes lves qui suivent ce module bnficient dun parcours personnalis denviron une demijourne par semaine, au cours duquel ils approfondissent leur parcours de dcouverte des mtiers et des formations (PDMF). Le reste de la semaine, ils restent dans leur classe ; leur emploi du temps ne change pas.


ProPoSEr DES PArcourS ScoLAIrES ADAPTS chAquE LvE

Si plusieurs lves intgrent le module, des regroupements peuvent avoir lieu, soit dans le collge, soit entre plusieurs collges dun mme rseau.

Latelier de dcouverte des mtiers et des formationsPendant quatre sept semaines, les lves quittent temporairement leur classe pour suivre cet atelier. Leur temps est alors partag entre la dcouverte des mtiers et des formations et les enseignements ddis lacquisition du palier 3 du socle commun. Les priodes de dcouverte des mtiers et des formations prennent la forme de sessions de stages dont deux, au moins, en entreprise. Pendant toute la dure de latelier, llve reste rattach sa classe.

En 3e prpa-pro , une prparation aux formations professionnellesLa 3e prpa-pro accueille les lves volontaires de 3e en lyce professionnel. Cette classe les aide se remobiliser autour dun projet de formation professionnelle. Linscription en 3e prpa-pro se fait sur demande de la famille et de llve, aprs avis du conseil de classe du troisime trimestre de 4e. Les lves y dcouvrent plusieurs champs professionnels, lors de squences de dcouverte des mtiers et des formations au lyce professionnel ou au CFA. Des visites, des squences dobservation, des stages dinitiation (voire dapplication) en entreprise, en administration ou en association, sont aussi organiss. Pour aider les tablissements laborer des projets pdagogiques adapts au contexte local, les horaires sont en partie annualiss et globaliss. La personnalisation du parcours scolaire est renforce par linstauration dheures daccompagnement personnalis.

Le dispositif dinitiation aux mtiers en alternance (Dima)Dune dure maximale dun an, le Dima sadresse aux lves gs dau moins quinze ans qui souhaitent dbuter une formation en alternance tout en gardant leur statut scolaire. Le Dima se droule en centre de formation dapprentis (CFA) ou au sein des units de formation dapprentis (UFA) des lyces professionnels avec des stages de huit dix-huit semaines dinitiation ou dapplication en milieu professionnel. Il fait dcouvrir aux lves un environnement professionnel en adquation avec leur projet dentre en apprentissage.


ProPoser des Parcours scolaires adaPts chaque lve

3.3 Linternat dexcellence : une chance de plus de russirlesseNtielNeuf nouveaux internats dexcellence ouvrent la rentre 2011-2012, portant leur nombre vingt-deux. Avec les places labellises dans les internats existants, toutes les acadmies proposent dornavant ce dispositif. Linternat dexcellence offre des conditions de russite favorables des collgiens, des lycens et des tudiants qui nen bnficient pas dans leur quotidien.

ouverture de nouveaux tablissements la rentreNeuf nouveaux internats dexcellence ouvrent la rentre 2011. Ils sajoutent aux douze tablissements ouverts la rentre 2010 et celui de Sourdun, dans lacadmie de Crteil, qui avait accueilli ses premiers internes en 2009. Les internats dexcellence sont une mesure interministrielle lance en 2008. Des places sont labellises internat dexcellence dans des internats existants, en collge ou en lyce. Ces tablissements signent une charte par laquelle ils sengagent adapter leur projet aux critres de qualit daccueil et daccompagnement renforc des internats dexcellence. Les places peuvent tre labellises dans des tablissements publics ou privs sous contrat relevant de lducation nationale ou des ministres en charge de lagriculture et de la dfense. terme, les internats dexcellence devront accueillir 20 000 lves. Afin de respecter au mieux lgalit fille-garon, un nombre de places quivalent est propos aux filles et aux garons.

le projet pdagogique et ducatif, cl de vote de linternat dexcellenceLinternat dexcellence a pour objectif de renforcer lgalit des chances. Son ambition est doffrir aux lves issus de milieux dfavoriss toutes les conditions pour russir et dvelopper leur ambition scolaire. Les internats dexcellence sont incits travailler en particulier avec le rseau des coles et des tablissements du programme clair. Ce sont des lieux de ressources importants en matire dinnovation pdagogique.

reNtre scolaire 2011

ProPoser des Parcours scolaires adaPts chaque lve

Le proj

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Dossier de Presse Luc Chatel rentrée scolaire 2011