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Dossier de presse MUSIQUES 1415

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Dossier de presse Musiques Saison 2014/2015

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Page 1: Dossier de presse MUSIQUES 1415

dossier de presse musiques

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Scène nationale de Sénart Direction Jean-Michel Puiffe

La CoupoLe Rue Jean-François Millet 77385 Combs-la-Ville Cedex

La Rotonde Place du 14 juillet 77550 Moissy-Cramayel

www.scenenationale-senart.com

Accueil, réservations Tél. 01 60 34 53 60 [email protected] Billetterie en ligne www.scenenationale-senart.com

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Partenaires média pour la saison 2014/2015

Scène nationale de Sénart

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de septembre 2014 à février 2015

1 Symphonie des lumières musique classique

Nicolas Simon- Marc Coppey >le 14 novembre

2 Tigran world-jazz

>le 22 novembre

3 Dhafer Youssef world jazz

>le 5 décembre

4 Ensemble Hope L'école buissonnière musique contemporaine

>le 13 décembre

5 Quatuor Voce et Guillaume Mathias musique classique >le 9 janvier

6 Loïc Lantoine chanson

>le 24 janvier

7 Brian McCombe Band musique celte >le 31 janvier

8 Renan Luce chanson

>le 12 février

Saison musiques 2014/2015

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>le vendredi 14 novembre

La Coupole, Combs-la-ville

La Symphonie des lumières

>DistributionDirection Nicolas Simon

Avec Marc Coppey violoncelle, et les musiciens de l’orchestre

>Le programmeWilhelm Friedemann BachSymphonie en Ré Maj, F64

Carl philipp emanuel BachConcerto pour violoncelle en La min, Wq170

Wolfgang Amadeus mozartSymphonie n°40 en Sol mineur, KV 550

>Calendrier

le vendredi 14 novembre à 20h30

Genre : musique classique

Durée : 1h30

Visuel © Natacha Colmez

1Nicolas Simon - Marc Coppeyen partenariat avec le conservatoire gabriel fauré, savigny-le-temple

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La Symphonie des lumièresNicolas Simon - Marc Coppey

Le concertDans la continuité de son concert donné en avril 2013 à Sénart, la Symphonie des Lumières poursuit son exploration de la musique de la seconde moitié du xviiie.

Alors que son dernier programme s’attachait à la découverte d’une très courte pé-riode de l’histoire de la musique, le Sturm und Drang (quelques années autour de l’année 1770), celui que nous entendrons embrasse presque 40 années de création. De ce fait, il apparaît comme un témoignage de l’évolution du style musical, depuis la mort de Jean-Sébastien Bach jusqu’aux prémices du romantisme.

Nous découvrirons en ouverture une magnifique symphonie en ré majeur, écrite en 1764 par le visionnaire Wilhelm Friedemann Bach. Ainé des fils de Jean-Sébastien et doté d’un esprit instable mais aventureux, il souffrit particulièrement de sa position «entre deux âges» et ne tenta pas, comme son cadet Carl Philipp Emanuel, de réaliser la synthèse d’un nouveau style.

De ce dernier, dont nous célébrons le tricentenaire de la naissance, nous entendrons le concerto pour violoncelle en la mineur Wq 170, interprété par le grand violoncel-liste français Marc Coppey. Ce concerto est une adaptation, faite par le compositeur lui-même, d’un concerto pour clavecin écrit par lui en 1750, année de la mort de son père. En 3 mouvements, il laisse déjà poindre le style audacieux à venir du composi-teur.

Ce concert se terminera par l’œuvre qui est sans doute la plus représentative du style classique, la première version de la symphonie n°40 en sol mineur de Wolfgang Ama-deus Mozart, écrite en 1788. Composée 3 années avant la mort du compositeur, elle est le chef d’œuvre poignant d’un artiste en pleine possession de ses moyens qui a synthétisé toutes les avancées stylistiques des quarante dernières années. D’une intensité émotionnelle rare, elle est aussi un modèle de clarté et d’équilibre, caracté-ristique de la musique de cette fin du xviiie siècle

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La symphonie des lumières s’attache essentiellement à faire revivre le répertoire musical de la période classique et du romantisme naissant. dirigés par Nicolas simon, les musiciens de l’orchestre jouant sur les instruments d’époque et marc Coppey, éminent violoncelliste de sa génération, rendent un sublime hommage aux fils de Bach dont mozart s’est tant inspiré.

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La Symphonie des lumièresNicolas Simon - Marc Coppey

Nicolas Simon chef d’orchestre

Chef d’orchestre plein d’initiatives et de projets, Nicolas Simon est titulaire d’un master de direction d’orchestre du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) depuis juin 2010 (classe de Zolt Nagy).Violoniste, il obtient son diplôme de formation supérieure du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) en 2005 avant de s’intéresser à la pratique du répertoire sur instruments d’époque sous les baguettes de Philippe Herreweghe, de François-Xavier Roth et d’Emmanuelle Haïm.

Désireux de mettre en perspective ses acquis et la conception personnelle qu’il s’est formé de l’interprétation musicale, c’est tout naturellement que Nicolas Simon s’est enfin tourné vers la direction d’orchestre, qu’il consi-dère comme un terrain propice à de nouvelles recherches ainsi qu’à de nouveaux horizons humains et artistiques.C’est avec cette ambition qu’il crée en 2000 l’ensemble instrumental Vibrations, orchestre de chambre à la tête duquel il donne de nombreux concerts en France et à l’étranger. De cet ensemble naîtront deux nouvelles for-mations aux missions plus spécialisées et audacieuses, la Symphonie des Lumières, orchestre de chambre sur instruments d’époque et la Symphonie de Poche, ensemble instrumental à géométrie variable.

Nicolas Simon poursuit sa carrière de chef d’orchestre en tant qu’assistant de Kwamé Ryan puis de Dennis Russel Davies à l’Orchestre Français des jeunes de 2010 à 2012. Il devient ensuite l’assistant de François-Xavier Roth à l’Orchestre des jeunes de Méditerranée en 2012. Enfin, il est l’assistant de Kwamé Ryan à l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine pour la saison 2012-2013.Il est invité à diriger l’Orchestre de chambre d’Auvergne (2008), l’Orchestre baroque de Durban (2011), le London Symphony Orchestra (2012), la SWR Sinfonieorchester de Baden-Baden und Freiburg et l’Orchestre de Cannes-Provence Alpes Côte d’Azur (2013). Il retrouvera plusieurs fois cet orchestre au cours de l’année 2014 et fera ses débuts avec l’Orchestre de Poitou-Charentes et l’Orchestre de l’opéra de Rouen Haute-Normandie (2014).

Marc Coppey violoncelliste

En 1988, Marc Coppey vient d’attirer l’attention du monde musical en remportant à 18 ans les deux plus hautes récompenses du concours Bach de Leipzig - le premier prix et le prix spécial de la meilleure interprétation de Bach -, lorsqu’il est remarqué par Yehudi Menuhin. Il fait alors ses débuts à Moscou puis à Paris dans le trio de Tchaïkovski avec Yehudi Menuhin et Victoria Postnikova. Rostropovitch l’invite au Festival d’Evian et, dès lors, sa carrière de soliste se déploie, sous la direction d’Eliahu Inbal, Rafael Frühbeck de Burgos, Yan-Pascal Tortelier, Emmanuel Krivine, Alan Gilbert, Christian Arming, Lionel Bringuier, Alain Altinoglu, Michel Plasson, Jean-Claude Casadesus, Theodor Guschlbauer, John Nelson, Raymond Leppard, Erich Bergel, Philippe Entremont, Pascal Rophé, Philippe Bender, Paul McCreesh, Yutaka Sado, Kirill Karabits ou Asher Fisch. On l’entend en soliste avec de grands orchestres comme, entre autres, l’Orchestre de Paris, la Philharmonie Slovène, l’Orchestre Philharmo-nique de Radio-France, l’Orchestre de la SWR Baden-Baden et Freiburg, le BBC Wales orchestra…

Son parcours, marqué par un grand éclectisme, le distingue et il se produit sur les grandes scènes nationales et internationales. Son répertoire démontre sa grande curiosité : s’il donne fréquemment l’intégrale des Suites de Bach et le grand répertoire concertant, il fait connaître bon nombre d’oeuvres plus rares. Il a enregistré des oeuvres de Beethoven, Debussy, Emmanuel, Fauré, Grieg et Strauss, pour les les grands labels comme Auvidis, Decca, Harmonia Mundi… Ses enregistrements sont largement récompensés comme, entre autres, les Suites de Bach (ffff de Télérama), Dohnanyi (10 de Répertoire)… Récemment, est paru un disque consacré aux oeuvres concertantes de Dutilleux et Caplet, avec l’Orchestre Philharmonique de Liège sous la direction de Pascal Rophé (Diapason d’Or, Choc du Monde de la Musique, Clef Resmusica, BBC Music Magazine*****).En novembre 2009, Marc Coppey est choisi pour jouer Bach à Paris, place de la Concorde, à l’occasion du 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin. Il concilie sa carrière de soliste avec le souci de la transmission : il est professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris et donne des master-classes dans le monde entier. Il assure la direction artistique du Festival de musique de chambre, les Musicales de Colmar et il est depuis 2011 le directeur musical de l’orchestre les Solistes de Zagreb. Il joue un violoncelle de Matteo Goffriller (Venise 1711).

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>le samedi 22 novembre

La Rotonde, Moissy-Cramayel

Tigran

>Distribution Tigran Hamasyan piano, chant Areni Agbabian chant Charles Altura guitare Chris Tordini basse Arthur Hnatek batterie

>Calendrier

le samedi 22 novembre à 20h30

Genre : World-Jazz Durée : 1h30

Visuel © Karen Mirzoan

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Tigran

Shadow TheaterDepuis ses tout débuts, Tigran Hamsayan semble être habité par l’idée d’ouvrir au maximum son spectre musical. Il n’a que 19 ans quand il se retrouve catapulté sur le devant de la scène en 2006 par sa victoire au prestigieux concours Thelonious Monk présidé par Herbie Hancock.

Adoubé par la jazzosphère mondiale, le jeune Arménien s’est empressé d’éviter d’être «catalogué». Après avoir crapa-huté avec l’inévitable paire rythmique formée par les frères Moutin, Tigran s’est constitué en 2009 un groupe, un vrai, aux côtés de jeunes loups de la scène new-yorkaise membres de l’influent Kneebody comme le saxophoniste Ben Wendel ou le batteur Nate Wood. Baptisé Aratta Rebirth, le quintette payait autant son tribut à la musique traditionnelle arménienne qu’au métal labyrinthique de Meshuggah ou au jazz fusion de Chick Corea. Trois ans plus tard, le garçon opérait encore une nouvelle mue. Sur A Fable, il se présentait dans le plus simple appareil : en duo avec son piano. Au menu, des éclats de pop minimaliste, des mélodies de sa patrie natale et des relectures habitées de standards tel Someday My Prince Will Come. Et nouveauté, Tigran donnait de la voix sur quelques pistes. Plébiscité aux quatre coins du monde, l’opus remporta une Victoire de la Musique.

Avec Shadow Theater, le pianiste poursuit son entreprise de construction massive. Après avoir exploré l’univers des fables arméniennes, c’est dans une autre tradition, plus visuelle qu’orale, qu’il puise son inspiration. Ce « Shadow Theater » qui sert de titre de baptême au disque, il faut l’entendre comme une invitation à passer de l’autre côté du miroir, dans un monde imaginaire et onirique qui doit autant à Tim Burton qu’à la tradition du «théâtre d’ombres» : un art en apparence simple où des silhouettes s’animent par magie derrière une toile. «Un monde minimal et faux, mais qui exprime la vérité à travers ce mensonge» confie Tigran.

Également limpide en apparence, Shadow Theater regorge de dizaines de figurines qui habitent la tête du pianiste, de Madlib à Sigur Rós en passant par Steve Reich. Avec son nouvel album, le jeune arménien explore encore de nouvelles pistes tout autant électroniques que soniques et s’affirme comme un ébouriffant songwriter doublé d’un chanteur au timbre fragile.

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Virtuose du piano et chanteur inspiré, ce globe-trotter curieux de tout a im-posé très vite son phrasé et son rapport gourmand à la musique. issu d’une génération qui n’a fait qu’une bouchée des frontières entre improvisation, pop music et cultures ancestrales, cet ovni imprévisible revient sur scène avec son projet le plus personnel à ce jour.

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Dhafer Youssef en partenariat avec l’espace prévert, savigny-le-temple

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>le vendredi 5 décembre

La Coupole, Combs-la-Ville

>DistributionDhafer Youssef oud, chant Kristjan Randalu piano Phil Donkin contrebasse Chander Sardjoe batterie

>Calendrier

le vendredi 5 décembre à 20h30

Genre : World-Jazz Durée : 1h30

Visuel © Shiarz Fradi

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3Dhafer Youssef

Dhafer Youssef

Né le 19 novembre 1967 à Teboulba, Dhafer Youssef est un oudiste, vocaliste et compositeur tunisien. Enfant d’une famille modeste de pêcheurs du centre-est tunisien, il est issu d’une longue lignée de muezzins. Pour lui, la maîtrise de la performance vocale est un héritage. Dès son plus jeune âge, son grand-père l’initie au récital coranique. Une vocation est née… Alors, très tôt, Dhafer Youssef intègre la troupe de chant liturgique locale en tant que vocaliste puis c’est à la Maison des Jeunes de Teboulba qu’il s’exerce à l’Oud avant de commencer à découvrir la basse électrique. Il est alors propulsé dans un autre monde, celui des fêtes de mariage de son village… avant d’intégrer la Troupe de Radio Monastir.

Aspirant à découvrir de nouveaux horizons, Dhafer Youssef quitte son village natal vers la capitale. À Tunis, il rejoint le Conservatoire de Nahj Zarkoun puis part pour l’Autriche avec l’ambition de parfaire sa formation musicale. L’ivresse créative procurée par le multiculturalisme viennois lui permet de découvrir un monde aux possibilités diverses. Après avoir entamé des études de musicologie, il est séduit par le jazz ainsi que par d’autres musiques du monde à l’instar de la musique indienne. Il sillonne les clubs et les bars de musique live multipliant jams et rencontres jusqu’à ce qu’il fasse la connaissance de Gerhard Reiter. C’est avec ce percussionniste autrichien qu’il crée son premier groupe «Zeryab». Et c’est parti pour des années de durs labeurs…

En 1996, ses multiples découvertes et expériences à Vienne donnent vie à son premier disque Musafer (Le Voyageur, en arabe), fruit d’une rencontre atypique avec Anton Burger, Achim Tang, Jatinder Thakur et Otto Leichner. Il présente son projet à Porgy & Bess, club viennois de renom. Au fil des concerts, Dhafer Youssef gagne en maturité. Le groove méditerranéen y prend une couleur particulière à l’ombre des structures mélodiques du jazz européen. Le penchant lyrique s’y manifeste avec subtilité. De quoi marquer le début d’une identité musicale authentique imprégnée par ses origines sans tomber dans l’orientalisme typique. Accompagné par Nguyen Lê à la guitare, Markus Stockhausen à la trompette, Achim Tang à la basse et Patrice Heral à la batterie, il démarre une carrière internationale et, encensé par la critique, Il sillonne les plus grandes scènes avec succès.

Après d’improbables rencontres entre oud et musique électronique, Dhafer Youssef se fixe un nouveau défi : introduire plus d’instruments à cordes dans son univers créatif. Cette équation, aux allures surréalistes, s’est résolue avec la sortie de Divine Shadows en 2005. Le son est résolument palpitant, sans perdre son caractère aérien. Le spiritualisme s’affirme et s’y manifeste sans complexe et bien loin des stéréotypes. La formation s’est renforcée avec l’arrivée d’Arve Henriksen et de Marilyn Mazur sans oublier Eivind Aarset, Audun Erlien, Rune Arnesen. Après une première nomination en 2003 pour les BBC Awards for World Music, Divine Shadows a valu à Dhafer une deuxième nomination en 2006.Après Djalal Eddine Rûmi, El-Hallaj et autres philosophes et poètes soufis, Dhafer Youssef puise son inspiration dans les textes d’Abu Nawas, poète persan du viie siècle connu pour ses odes au vin dans la société conservatrice de son époque. Sorti en 2010, Abu Nawas Rhapsody, sixième album de l’artiste, est un manifeste musical de la chute des barrières entre sacré et profane. Accompagné par le pianiste Tigran Hamasyan, le batteur Mark Guiliana et le contre-bassiste Chris Jennings, Abu Nawas Rhapsody reprend une veine jazzy ultra groovy. La puissance de la voix de Dhafer s’immisce discrètement, avant de marteler en s’insurgeant contre les autres instruments. De l’indomptable ivresse musicale !

Sans tourner le dos à l’identité artistique forgée au fil des expériences et à la recherche permanente de nouvelles sonorités, Dhafer Youssef n’a de cesse de transcender les genres. C’est ainsi qu’en 2011, il invite le clarinettiste Hüsnü Senlendiirici et le joueur de qanun Aytaç Dogan pour une performance à Ludwigsbourg, en Allemagne.

En 2013 inspiré par cette rencontre, Dhafer Youssef offre au public sa dernière création. Birds Requiem. Un album construit comme une musique de film, trés personnel, qui marque sans doute un détour dans le parcours de l’artiste. La voix de Dhafer Youssef y croise les mélodies de la clarinette de Hüsnü Senlendirici jusqu’à ce qu’elle s’accorde sur la même fréquence et fusionne. Le Qanun d’Aytaç Dogan. la trompette de Nils Peter Molvaer et la guitare d’Eivind Aarset renforcent l’ambiance atmosphérique, le piano de Kristjan Randalu ainsi que la contrebasse de Phil Donkin et la batterie de Chander Sardjoe fédèrent une énergie jazzy hors-pairs.

Hymne à la joie. Lorsque dhafer Youssef a déboulé au milieu de musiciens de jazz viennois qui ne demandaient que ça, c’est avec un sourire grand comme le strudel qu’il a posé ses cordes sur leurs accords. il revient sur scène dans un format aussi sobre que valorisant pour son envie de partage. il joue et chante, tout simplement.

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>le samedi 13 décembre

La Coupole, Combs-la-Ville

Ensemble HopeL’école buissonière

>DistributionMarc-Antoine Millon percussion, Frédéric Bousquet percussion, Maëlle Vivares soprano, Xavier Bluhm-Soubira percussion

>ProgrammeÉric Fischer Pièce pour deux cristals

Alain Voirpy L’école buissonnière

Frédéric Bousquet L’école buissonnière

emmanuel séjourné Promenade

Bruno Giner Sternchenlied 1 & 2

marc-Antoine millon L’obsidienne & la terre

Alain Labarsouque Le rituel de la ronce

>Calendrier

le samedi 13 décembre à 20h30

Genre : Musique contemporaineDurée : 1h30

Visuel © Jacques Danin

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Ensemble Hope L’école buissonnière

L’école buissonnière pour Cristal Baschet, voix de soprano et percussions

Lyne Froissart (1955-2008) nous livre une suite de poèmes épiques où chaque rencontre botanique, chaque obser-vation donnent lieu à réflexion, méditation, étonnement, et deviennent un support à l’âme du promeneur. Le Frêne, le Chêne, la fougère, l’églantier, le houx, la ronce prennent vie et gribouillent nos certitudes. Écriture libre, strophes hétéro-métriques invention de mots, allitérations, elle crée un espace sonore en résonnance avec la nature. Son écriture est un espace de liberté où la parole n’est pas réduite à une réponse, mais à un acte de création.

Les structures sonores BaschetLes structures sonores Baschet, reposent sur un procédé acoustique encore inusité dans la fabrication des instruments de musique. L’élément vibrant est une tige métallique encastrée dans une masse. La hauteur de la note est fixée par la longueur de la tige et par la position d’une masselotte à l’endroit du noeud de vibration. La mise en vibration est réalisée :soit par percussion, ce qui donne une famille de structures sonores percussives, soit par archet de verre, c’est à dire une tige de verre que l’on frotte avec les doigts humidifiés (cristal Baschet).

La vibration de la tige, de grande amplitude et de faible pression, est transmise à l’encastrement dans le métal. Il y a là une transformation de la forme de l’onde, la propagation dans le métal de la vibration se faisant sous la forme de forte pression et de très faible amplitude. Les mélanges sonores se font dans le métal. Ensuite il faut diffuser le son dans l’air. La réalisation se fait par des sortes de haut-parleurs en forme de cônes en carton, en plaques de duralumin ou en feuilles courbées de fibre de verre ou d’acier inoxydable. On ajoute parfois des cordes à piano qui viennent enrichir le son en vibrant librement. Le timbre est fonction de la tige vibrante (de sa nature, de sa section et de l’encastrement) , des dimensions de la plaque sur laquelle sont fixées les tiges , et du diffuseur (de sa nature, de son épaisseur, de sa courbure et de sa fixation sur la plaque). Pratiquement, ceci aboutit à deux catégories d’instruments correspondant à deux sortes de structures de sons : les instruments à tiges de verre, disposées en clavier jusqu’à cinq octaves, ont des sons purs dont la fréquence fondamen-tale est nette. Ils peuvent donc être accordés en gamme tempérée. Les instruments à percussion, eux, produisent des sons complexes. L’analyse au sonogramme montre des fréquences en paquets et pas d’ordonnance harmonique.

Marc antoine Millon percussionniste, compositeur et structuriste

Il étudie la percussion au CNR de Limoges, où il obtient un premier prix. Il travaille l’improvisation avec Jean-Pierre Legay. Professeur, il enseigne la percussion au Conservatoire de Brive. En 1981 il rencontre les frères Baschet et participe à la créa-tion de percussions multitimbrales. Il étudie l’art du cristal Baschet avec Michel Deneuve. Il joue le cristal basse. Musicien et musicien-comédien, il compose des musiques originales pour l’Ensemble, le théâtre, le théâtre radiophonique et la danse.

Fréféric Bousquet musicien et pédagogue

Reçoit une triple formation scientifique, musicale et pédagogique. Chercheur associé au C.N.R.S., facteur d’instrument, musicien et pédagogue, il est un spécialiste mondial des Structures Sonores se consacrant tant à leur rayonnement qu’à leur conception. Assistant des frères Baschet depuis 1998, il dirige la société StructuresSonores® qui assure la réalisation de copies et la restauration de collections. Au sein de la société TitaniumSound®, il conçoit le premier instrument en Titane en 2010.

Maëlle Viviares soprano

Master d’interprétation en chant à la Haute École de Lausane, et DEM de violon. Choriste, elle travaille respectivement à l’ensemble vocale de Lausane avec Michel Corboz, dans le choeur de femmes Calliope avec Régine Théodoresco. Soliste, elle chante Les Aveugles de François Catin, et dans plusieurs oeuvres classiques : Monteverdi, Dvorak, Vivaldi, Bach, Poulenc etc.

Bluhm-Soubira Xavier percussionniste

Premier prix de percussion à la Haute École de Genève, il travaille régulièrement à l’Orchestre de la Suisse Romande. A tra-vaillé avec avec Claudio Abbado, Netopil Thomas, Conti Bruno, Oundjian Pet, Corboz Michel, Petitgirard Laurent, Plasson Michel, Ursule Marc. Et aussi avec Badaud Denis, Bleuse Marc, Steptoe Roger, Cavanna Bernard, Hurel Philippe, Colom-bier Michel, Manoury Henri, Dubedout Bertrand, Moss Piotr, Foli Serge, Taira Yoshisa, Foures Henry, Sakai Kenji.

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L’ensemble Hope joue, à travers le monde, des pièces uniques, écrites pour structures sonores Baschet, voix de soprano et percussions. À sénart, sera donné le dernier volet de la mise en musique des poèmes de Lyne Froissart.

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5Quatuor Voce et Guillaume Mathiasen partenariat avec le conservatoire gabriel fauré, savigny-le-temple

>le vendredi 9 janvier

La Rotonde, Moissy-Cramayel

>DistributionSarah Dayan violon Cécile Roubin violon Guillaume Becker alto Lydia Shelley violoncelle Guillaume Mathias piano

>Le programmeGabriel Fauré Qatuor avec piano n°1 en ut mineur, op. 15Ludwing van Beethoven Quatuor à cordes n°4 en ut mineur, op.18robert schumann Quintette pour piano en mi bémol majeur, op. 44

>Calendrier le vendredi 9 janvier à 20h30

Genre : Musique classique Durée : 1h30

Visuel © Sophie Pawlak

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Quatuor voce et Guillaune Mathais 5

Le quatuor Voce En quelques années seulement, les Voce remportent de nombreux prix dans les concours internationaux, à Genève, Cré-mone, Vienne, Bordeaux, Graz, Londres et Reggio Emilia. Ils s’imposent sur les scènes du monde entier, en quatuor et aux côtés d’artistes comme Yuri Bashmet, Gary Hoffman, Nobuko Imai, Bertrand Chamayou, David Kadouch, Juliane Banse…

À l’initiative de la Cité de la Musique à Paris, le quatuor est nommé “Rising Star” pour la saison 2013-2014 par l’Euro-pean Chamber Hall Organisation (ECHO). Depuis ses débuts en 2004, le quatuor Voce s’attache à défendre le grand répertoire du quatuor à cordes, une ambition pour laquelle il sollicite les conseils de ses aînés (Quatuor Ysaÿe, GünterPichler, Eberhard Feltz). Son premier disque est consacré à Schubert, il se voit recommandé par le magazine The Strad et obtient les «ffff» de Télérama.

Ouverts au monde qui les entoure, les Voce créent régulièrement la musique de compositeurs d’aujourd’hui - Bacri, Cresta, Finzi, Markéas, Mantovani, Moultaka, Looten... Leur curiosité les amène à expérimenter différentes formes de spectacles : ils prêtent leur voix à des chefs-d’oeuvre du cinéma muet, de W. F. Murnau à B. Keaton, et partagent leur univers avec des personnalités aussi variées que le musicologue Bernard Fournier, le chanteur et guitariste M, la chanteuse canadienne Kyrie Kristmanson, ou le chorégraphe Thomas Lebrun. Enfin, ils ont à cœur de transmettre leur expérience, en enseignant à de plus jeunes quatuors ou en encourageant la pratique amateur dans le cadre de stages.

Le Quatuor Voce a bénéficié depuis sa création de nombreux soutiens, parmi lesquels ProQuartet CEMC, le Théâtre de la Cité Internationale, la Fondation Banque Populaire, l’Académie Musicale de Villecroze, l’Institut Albéniz, la Fondation Charles Oulmont.

Sarah Dayan joue un violon de Stefano Scarampella (1888), Cécile Roubin un violon de Francis Kuttner (2010), Guillaume Becker un alto d’Aymeric Guillard (2005) et Lydia Shelley un violoncelle de Bernard Simon Fendt (1830).

Nommées “rising stars” par l’european Chamber Hall organisation, ces “étoiles montantes” illuminent les soirées des salles les plus prestigieuses, du Konzerthaus de Vienne à la philarmonie de Berlin, et se sont très vite installées au firmament des quatuors français. Le quatuor partagera la scène avec l’in-candescent pianiste, Guillaume mathias, autour un programme composé de trois chefs-d’œuvre de Fauré, Beethoven et schumann.

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>le samedi 24 janvier

La Rotonde, Moissy-Cramayel

Loïc Lantoine

>DistributionLoïc Lantoine chant François Pierron contrebasse Éric Philippon guitares Joe Doherty violon, clarinette, banjo, guitares Thomas Fiancette batterie

>Calendrier

le samedi 24 janvier à 20h30

Genre : chanson Durée : 1h30

Visuel © Chloé Butteux

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Loïc Lantoine

Loïc Lantoine nouvel album J’ai changé

Il a changé, il va mieux, merci ! Déjà presque dix ans que le loustic Lantoine fait tanguer la langue, chavirer la rime et culbuter les strophes. Avec son complice et alter-égal François Pierron, le chantre de la «chanson pas chantée» a barou-dé de bars en gites, de clubs en bouges avec une inaltérable constance et trois albums sous les aisselles : Badaboum, premier essai tapageur en 2004, suivi de Tout est calme deux ans après et du live À l’attaque, en 2008, ont forgé sa réputation de poète routard déglinguant les conventions littéraires et musicales avec un bagout et une pépie dignes d’un Bukowski ch’timi ou d’un Tom Waits nordiste. Sans oublier ses multiples avatars artistiques, du collectif Mon Côté Punk à la Compagnie des Musiques à Ouïr, au sein de laquelle il revisite aussi bien Brassens que Brigitte Fontaine.

Mais foin des références et des comparaisons, il est unique, Loïc. Lui qui, au tout début, se voyait en humble paro-lier dans l’ombre d’un Allain Leprest est devenu une sorte de troubadour trublion, de cascadeur du quatrain, de rude chameau chamanique capable d’émouvoir en rugissant, de rougir en se mouvant et de chambouler son public plus sûrement qu’un grand huit dans un parc d’attractions. Bête de scène. Malgré lui, affirme t- il : s’il s’est un jour lancé sur les planches, c’est parce qu’il préférait dire ses textes plutôt que de les faire lire. Un malentendu qu’on ne se lasse pas depuis d’écouter.

Il a changé, Loïc Lantoine. C’est du moins ce qu’il prétend dans le titre de ce nouvel album, aux chansons rodées comme d’habitude sur scène, pendant deux années de tournée. Histoire de se les mettre en tête et en bouche avant de les enregistrer, pratique peu commune qu’il tient de Brel. C’est vrai, y’a du nouveau dans cet album. Si l’on y retrouve la familière diction rocailleuse et les singuliers sonnets en vers et contre tous, on ne peut pas ne pas remarquer que le champion de la chanson chahutée s’est mis à… chanter : «Ça me terrorisait, avoue-t-il, je pensais que ça n’était pas à ma portée, et puis petit à petit... Je suis un complexé de la musique, ce qui a l’avantage de m’émerveiller chaque fois qu’on m’en propose une qui me plaît. Je fais confiance aux gens avec qui je travaille.» Car Loïc Lantoine le duo est devenu Loïc Lantoine le gang. Outre l’irremplaçable François Pierron à la contrebasse polyvalente, trois complices partagent désormais l’aventure : Joseph Doherty, multi-instrumentiste irlandais vu avec Sons of the Desert ou Akosh, le guitariste Éric Philippon, dit Fil, transfuge de La Tordue, et le batteur Thomas Fiancette.

Pour souder cet éclectique club des cinq, il fallait un lien, un regard extérieur, un arrangeur ni trop arrangeant ni trop dérangé : Daniel Yvinec, musicien maestro et directeur de l’Orchestre National de Jazz, a signé une réalisation à la fois dense et précise, aux subtils détails sonores, cordes accortes et choeurs à corps, guitares tartares et percussions soniques. Résultat : douze morceaux riches et variés, âpres et tendres à la fois, chroniques amicales ou amoureuses, chansons à boire et à déboires, cris du meilleur cru d’un Loïc Lantoine au sommet de son souffle et de sa verve. Ainsi la chanson qui donne son titre à l’album, J’ai changé, prétexte à un puzzle de jeux de mots sur fond de guitare punkoïde.Un album qui scande l’amitié («J’y peux rien, je carbure à ça» avoue le responsable), comme dans Au bord de la falaise, émouvante ode à la fraternité ourlée des vocaux de Fantine Leprest. Ou Même pas honte, souvenir d’épiques bam-boches vécues avec les potes de La Rue Kétanou, ainsi que Lui, affectueuse dédicace à un copain idéal, «à la fois ange et couillon». Un album qui parle d’amour aussi, avec C’est toi qui moi, déclaration enflammée sur violonades psyché-planantes, Ne bouge pas, autoportrait de l’artiste en vieux chien transi, ou Olympe, berceuse de bienvenue pour la fille de Fil, le guitariste, née pendant une tournée.

À propos de tournée, Je ferme évoque la disparition d’un bistrot lillois, convivial comptoir de rencontres désormais muré derrière un rideau de fer. De quoi demeurer un «Rude chameau», expression empruntée à la grand-mère d’un Loïc qui raille par ailleurs son propre côté looser, dans un Funambule en équilibre sur les cordes nylon d’une guitare classique. Du Grand matin, vision ludique des manifs en marche vers le grand soir, à la La grande route, final quasi-symphonique au texte mystérieux et bouleversant, tout l’album chemine ainsi, entre passion fiévreuse, transe pudique et liberté reven-diquée. «Je n’écris que si je suis ému» affirme le responsable. Ça s’entend.

Loïc Lantoine est revenu. Il a changé, mais pas trop. Juste ce qu’il faut. En mieux. Merci !Philippe Barbot

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Loïc Lantoine est considéré comme le croqueur de mots le plus tranchant depuis belle lurette. ses concerts font partie de ces moments de vie dont on aime se souvenir, sans bien savoir, si ce sont les rires ou les larmes qui ont pris le dessus. pour nous, Loïc Lantoine est indispensable. et il nous faudrait ses mots pour décrire notre joie de l’accueillir à nouveau à sénart.

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>le samedi 31 janvier

l’Espace Prévert, Savigny-le-Temple

Brian McCombe Banden partenariat avec l’espace prévert, savigny-le-temple dans le cadre du festival celte

>DistributionBrian McCombe chant, uilleann pipes Ciara Brennan violon David ’Hopi’Hopkins percussions Chris Dawson bouzouki, flûtes, didjeridu, clavier Yvon Riou guitare acoustique Charles Lucas basse

>Calendrierle samedi 31 janvier à 20h45

Genre : Musique celte Durée :1h30Visuel © DR

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Brian McCombe Band

Brian mcCombe est reconnu parmi les plus grandes voix du monde celtique… sa force, c'est sa capacité extraordinaire à passer du chant traditionnel aux sonorités modernes, toujours avec la même intensité. il se donne corps et âme à chacun de ses concerts et, accompagné de musiciens sculpteurs de rythmes et mélodies accrocheuses, il crée l'alchimie qui permet au public d'être acteur du spectacle qu'il vit.

Brian McCombe (Ecosse) : chant, Uilleann pipes

Ces 20 dernières années, Brian a beaucoup joué et enregistré en Europe, aux États-Unis et a été invité à participer à de nombreux projets artistiques notamment avec Alain Stivell. Aujourd'hui, il est reconnu parmi les plus grandes voix de la musique celtique, compositeur et interprète de ses propres chansons, il joue également du uilleann pipes.

Ciara Brennan (Irlande) : violon

Ciara brennan est une impressionante fiddler (violoniste) de Dublin. Elle a été primée plusieurs fois à I'All Ireland Fleadh Championship en fiddle (individuel et groupe). Elle a également été primée, dans ce prestigieux championnat, en lilting (chant rythmique).

David ‘Hopi’ Hopkins (Irlande) : percussions

Musicien irlandais vivant en Bretagne depuis 1992, Hopi a participé à de nombreux groupes Bretons : Barzaz, Bleizi Ruz, An Tourtan, Elixir, Guichen Quartet... et enregistré également avec Alan Stivell, Didier Squiban, Pat O’May, Myrdhin. On le retrouve aujourd'hui également sur scène avec Bleizi Ruz, Rune, Jean-Luc Thomas. Ses nombreuses rencontres avec des musiciens de jazz ou de traditions turques, grecques, arabes... ont nourri sa passion pour les musiques et percussions du monde entier.

Chris Dawson (Nord de l’Angleterre) : bouzouki, flžtes, didjeridu, clavier

Multi-instrumentiste, Chris a rejoint le Brian McCombe Band en 2010 et apporte un son nouveau au groupe. Il joue du bouzouki irlandais (électrique et acoustique), du clavier, du dijeridu, des flûtes traversière en bois et en bambou qu'il fabrique lui même. On le retrouve aussi dans les groupes Keltiac et Rune.

Yvon Riou (Bretagne) : guitare acoustique

Yvon Riou est un des grands guitaristes bretons. Il est connu sur toutes les scènes internationales de musiques tradi-tionnelles, pour les avoir écumées au sein notamment du duo Veillon/Riou (avec le flûtiste Jean-Michel Veillon), Sons of the Desert, Gilles Servat, Kristen Nogues et autres...

Charles Lucas (Bretagne) : basse

Musicien autodidacte issu de la musique traditionnelle bretonne, il écume les festoù-noz dans toute la Bretagne au sein du groupe Suner-Gwad, de 1987 à 1996 et découvre la basse électrique en 1995. En 2001, il se perfectionne en jazz auprès de Jean-Philippe Lavergne à l'ENM de St Brieuc, puis entre au Conservatoire national de Région de Rennes, en 2003, en classe de contrebasse classique, écriture et musiques actuelles. Il a joué avec plusieurs groupes tels que Startijenn (fest-noz), Multumesc (musiques des Balkans), Badume's Band (éthiopiques), Tumbao Na Ma (Salsa Cubaine), Tahiti Bob (Funk). Aujourd’hui, il fait partie de Steve Shehan group, Brian Mc Combe band, Caillou, Trio Hopkins/Thomas/Lucas…

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8Renan Luceen partenariat avec l’empreinte, savigny-le-temple

>le jeudi 12 février

La Coupole, Combs-la-Ville

>DistributionRenan Luce guitare, chant Martin Gamet basse Éric Starczan guitare Nicolas Mathuriau ou Cyril Hordé claviers Ludwig Dahlberg batterie

>Calendrierjeudi 12 févrrier à 20h30

Genre : chansonDurée : 1h30

Visuel © Laure Seroussi

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Renan Luce

D’une tonne à un tout petit poids dernier album

Quatre ans séparent D’une Tonne… du Clan des Miros, son prédécesseur. A l’issue d’une longue tournée qui l’aura vu arpenter les routes de France et d’ailleurs, à la rencontre d’un public toujours plus nombreux, Renan Luce avait finalement décidé de s’accorder un break – une première dans sa carrière d’artiste couronnée d’un phénoménal succès depuis ses débuts avec Repenti (2006). Sorti de la frénésie de ces deux premiers albums, Renan aura pris le temps de se poser. De se construire un studio d’enregistrement dans un coin de Bretagne où il a ses repères… De devenir père, aussi. Après, seulement, est revenue l’envie de composer.

À une époque où il confie «ne pas parvenir à se lâcher», le texte pose le décor de ses incertitudes. Un providentiel voyage sur les bords du Mississippi mettra un terme aux doutes lancinants en substituant l’action à la réflexion, et la spontanéité aux impossibles calculs. Composé au retour de ce salutaire périple, Voyager agit comme un déclencheur et ouvre, en même temps que ce troisième album, le champ des possibles : « Ce titre m’a rendu philosophe. Aux fausses questions, j’ai préféré l’instinct. Après cette chanson, j’ai écrit trois morceaux en quatre jours, ce qui ne m’était jamais arrivé.» D’emblée, Renan Luce récuse la redite et impose, sans effort, un autre ton, une demi-mesure tout en finesse et en déliés.

D’une Tonne à un tout petit poids, c’est aussi l’occasion pour son auteur-compositeur de promener son talent en toute liberté, de la chanson à la pop, du folk à la pompe qui lui est chère, sans jamais perdre de son homogénéité. Au fil des dix titres, il cisèle des histoires faites d’inattendu La Boîte, évoque des rencontres imprévues Amoureux d’une flic, J’habitais là ou grave dans l’écorce du vécu des motifs très personnels Les Secrets chuchotés… Quitte à se laisser aller à la mélancolie, «cette tristesse qui fait du bien» selon des propres dires, dans un Réponse à tout où il évoque sa relation à sa fille : «elle aussi sera partagée par ce spleen contre lequel on ne peut rien, mais qui fait la richesse de nos vies.»

Pour mettre en boîte ce catalogue d’émotions, Renan a fait appel au Suédois Peter von Poelh, orfèvre des pulsions organiques et des humeurs entrelacées ; Fred Jimenez à la basse, Ludwig Dahlberg à la batterie, quelques claviers et cuivres enregistrés par Martin Hederos ; le guitariste Ludovic Bruni… Mixé par Romain Clisson, D’une tonne à un tout petit poids joue les grands explorateurs du sensible en même temps qu’il s’adonne à la découverte de nouveaux terrains de jeux. Une conquête sans artifices. Grand spécialiste des émotions pour l’éternité, Renan Luce réussit, avec D’une tonne à un tout petit poids, le pari d’une chanson sensible et en apesanteur.

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renan Luce est un artisan. À la manière d’un compagnon du tour de France, il sait mieux que quiconque qu’une mélodie se travaille comme le bois et qu’une rime a besoin d’air pour patiner. dans son studio dissimulé dans un recoin de Bretagne, le guitariste et chanteur a pris le temps de redécouvrir pourquoi il avait tant aimé monter sur scène ces dix dernières années. La poésie est faite pour être partagée et certains sont faits pour la chanter.

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