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SCLEROSE EN PLAQUES : LA STARTUP AD SCIENTIAM, HEBERGEE A L’ICM,

REVOLUTIONNE LE PARCOURS DE SOIN DU PATIENT AVEC MSCOPILOT®

CHERCHER, TROUVER, GUÉRIR, POUR VOUS & AVEC VOUS.

SOMMAIRE

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03 Sommaire

04 État des lieux -Quels sont les nouveaux challenges face à cette maladie ?

07 Les technologies digitales - un nouveau paradigme dans la prise en charge de la sclérose en plaques

12 Paroles d’experts : quels bénéfices concrets pour le patient et le clinicien ?

16 La recherche sur la SEP à l’ICM

ÉTAT DES LIEUX - QUELS NOUVEAUX CHALLENGES FACE À CETTE MALADIE ?

La scLérose en pLaques en chiffres

1ere cause de handicap sévère d’origine non traumatique chez les trentenaires.

Entre 20 et 40 ans, âge moyen d’apparition des premiers symptômes dans 80 % des cas

Environ 100 000 malades en France, 400 000 en Europe et 2.5 millions dans le monde.

15 à 20 Mrd d’Euros en Europe, de coût sociétal annuel (soins, arrêts maladie, subvention pour aménagement voiture et maison, absentéisme patient et apparentés). Les enjeux de santé publique sont majeurs, car la maladie affecte une population active en pleine période de projet d’existence.

2 formes principales d’évolution de la maladie.

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Les formes rémittentes (85% des cas)

Les formes progressives (15% des cas)

que savons nous de La sep ?

L a sclérose en plaques (SEP) est une maladie inflammatoire du système

nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerfs optiques). Elle se caractérise par une destruction progressive de la gaine de myéline entourant les neurones, qui est indispensable à leur protection et à la transmission de l’influx nerveux. Cette destruction entraine une dégénération neuronale avec une perte de la communication entre le cerveau et les organes périphériques.

Les symptômes de la maladie sont très hétérogènes d’un patient à l’autre. Ils regroupent des troubles de la marche et de la vision, des déficits de l’attention et de la mémoire, des atteintes urinaires et des douleurs. La progression et le délai d’apparition d’un handicap irréversible varient d’un patient à l’autre mais aboutissent dans la plupart des cas à une incapacité permanente à se déplacer et à être socialement actif.

La sclérose en plaques n’est pas une maladie héréditaire. Elle se déclare chez des sujets génétiquement prédisposés après ex-position à des facteurs environnementaux en-core inconnus. C’est un enjeu majeur de santé publique car elle affecte une population active en pleine période de projet d’existence à un âge moyen de 30 ans.

Il n’existe, à ce jour, aucun traitement curatif de la sclérose en plaques. Des traitements de soutien peuvent être prescrits lors des poussées. Dans les formes rémittentes, des traitements de fond permettent de diminuer la fréquence des poussées et ralentir la progression du handicap. Dans la forme progressive d’emblée, il n’y a pas encore de traitement disponible, mais des traitements sont actuellement à l’étude.

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queLLes sont Les nouveLLes attentes ?

Aujourd’hui, plus de 2,5 millions de personnes sont atteintes de sclérose en plaques (« SEP ») dans le monde dont plus de 400

000 en Europe et environ 100 000 en France. Ce chiffre est en augmentation continue et des études estiment entre 15 à 20 milliards d’euros le coût annuel de la prise en charge de l’ensemble des patients en Europe. La fréquence de la SEP, son impact socio-économique et l’absence de traitement curatif font de cette maladie un enjeu majeur de santé publique pour les années à venir.

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La gestion des symptômes est d’une importance capitale pour vivre correctement avec cette pathologie. Une surveillance personnalisée et régulière de la SEP est essentielle pour maintenir la qualité de vie des patients avec des traitements adaptés à leur état spécifique. La quantification de l’évolution et de la progression clinique de la SEP est effectuée à partir de tests d’évaluation et d’échelles traditionnelles type MSFC (“Multiple Sclerosis Functionnal Composite”) ou EDSS (« Expanded Disability Status Scale »). Ces tests sont reconnus comme étant les « gold standards » pour l’évolution de la maladie. Cependant ils ont été créés il y a plus de 20 ans et sont aujourd’hui unanimement reconnus comme étant peu sensibles, longs à réaliser et à l’origine des biais liés à l’examinateur.

Par ailleurs, cette quantification de l’évolution de la maladie est d’autant plus compliquée que les manifestations cliniques varient selon le patient, le stade de la maladie et au fil du temps. Il est ainsi difficile de quantifier les déficiences, le degré de handicap du patient et l’impact de sa maladie sur son quotidien.

L’ensemble de ces contraintes a donc pour conséquence une prise en charge perfectible des patients, une pathologie dont la progression est mal maîtrisée et de nombreuses consultations et examens avant ajustement du traitement. La qualité de vie des patients, un des enjeux principaux du traitement, s’en trouve affectée, avec une progression de leur handicap et une diminution de leur autonomie.

C’est pourquoi de nouvelles méthodes sont indispensables pour améliorer l’évaluation de patients atteints de SEP, avec un fort bénéfice attendu, à la fois dans le cadre du suivi de patients et dans celui de la recherche clinique.

queLLes sont Les nouveLLes attentes ? LES TECHNOLOGIES DIGITALES - UN NOUVEAU PARADIGME DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA SCLÉROSE EN PLAQUES ?

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La médecine évolue progressivement d’une prise en charge basée sur des consultations ponctuelles chez le médecin, vers une prise en charge plus régulière et personnalisée de chaque patient. L’émergence de nouveaux outils digitaux favorise cette évolution. De la recherche clinique à la prise en charge des patients, les possibilités sont nombreuses et évolutives.

Les smartphones (avec des capteurs pré-intégrés, tels que : accéléromètre, caméra, podomètre, pulsomètre, gyroscope, etc.) ainsi que les objets connectés, permettent aujourd’hui de récolter de nombreuses données en vie réelle. Une étude récente (mHealth and Home Monitoring, Berg Insight 2017) indique que le nombre de patients monitorés à distance a augmenté de 44% pour atteindre 7 millions en 2016, et devrait passer à 50 millions d’ici 2021. L’utilisation du téléphone des

patients en tant que « hub santé » devient désormais une alternative réelle pour le monitoring à distance. La connectivité BYOD (Bring Your Own Device) sera de plus en plus préférée (23 millions de patients en 2021). Le chiffre d’affaires mondial des solutions de Remote Patient Monitoring est estimé à 7,5 milliards d’euros en 2016, (ce chiffre inclut les solutions de connectivité mHealth, plateformes de prestation de soins et programmes mHealth care) et devrait croître de 34% par an pour atteindre 32,4 milliards d’euros en 2021.

Dans ce contexte, le développement de solutions digitales dans la SEP représente un enjeu considérable (informations patients, renforcement de l’observance, suivi de l’évolution patient …) et les plus grands laboratoires pharmaceutiques, mais aussi Google et Microsoft, ont lancé des initiatives pour y répondre.

des outiLs émergents pour répondre aux besoins des patients

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de nouveaux acteurs

Ad Scientiam veut créer de nouveaux standards digitaux d’évaluation des maladies chroniques, rares et complexes. La société, créée en 2013, développe des applications médicales validées cliniquement, permettant un meilleur suivi du patient dans son parcours de soin quotidien.

Ad Scientiam bénéficie depuis sa création d’un environnement scientifique de référence en étant hébergée au sein de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), premier centre de référence en France sur les maladies du cerveau et le 3ème au niveau Européen. Localisé en plein cœur du Centre Hospitalo-Universitaire de la Pitié-Salpêtrière, premier hôpital de neurologie en France, l’Institut du Cerveau et de la moelle Epinière (ICM) représente un lien fort entre la recherche fondamentale et le monde clinique.

Son modèle innovant réunit en un même lieu médecins, malades et chercheurs, pour une approche transversale de la recherche. Depuis 2012, l’ICM est doté d’un incubateur de startups : l’iPEPS. Cet environnement unique favorise les collaborations entre les startups de l’e-santé, comme Ad Scientiam, et les nombreux chercheurs et neurologues de la Pitié-Salpêtrière.

Grâce à des atouts de taille (forte expertise scientifique, première preuve de concept clinique réalisée en 2016, vaste étude multicentrique de validation en cours), Ad Scientiam s’inscrit dans la dynamique de croissance du marché des objets connectés, en apportant une valeur importante aux patients et aux professionnels de santé dans la sclérose en plaques.

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mscopiLot® : un nouveau standard digitaL déveLoppé par ad scientiam

Résultat d’un processus de recherche et développement de près de 3 ans, l’application MSCopilot® offre un monitoring personnalisé aux patients atteints de sclérose en plaques. Cette solution contribue à offrir aux patients un meilleur suivi de leur symptomatologie, en les plaçant comme véritables acteurs de la gestion de leur pathologie. La solution sera conseillée au patient par son neurologue qui lui fournira son code d’identification.Accessible depuis les stores iOS et Android, elle sera dans un premier temps gratuite pour les patients en France, MSCopilot sera progressivement déployée dans d’autres pays d’Europe et aux Etats-Unis.

MSCopilot® permet la réalisation à domicile (en vie réelle) de tests de suivi pour la sclérose en plaques, qui mesurent le périmètre de marche, l’acuité visuelle, la motricité fine et les capacités cognitives du patient. MSCopilot® est un projet résolument innovant, apte à transformer profondément le suivi des maladies chroniques.

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mscopiLot® : un nouveau standard digitaL déveLoppé par ad scientiam

• innovation en termes d’approche

- Le patient n’est plus tributaire d’un rendez-vous médical ponctuel pouvant être en décalage avec l’évolution de sa maladie mais peut au contraire déterminer le bon moment pour son rendez-vous et donc favoriser les prises de décisions médicales pour contrôler sa pathologie (changement de traitement, nouveaux soins paramédicaux, etc.).

- Le clinicien pourra prendre en compte le résultat des tests effectués dans son processus de prise de décision.

- Le patient s’appropriera l’application tout au long de sa maladie, devenant un véritable acteur dans la gestion de sa santé (« empowerment »).

• innovation en matière technoLogique, en exploitant la puissance et les capteurs du smartphone (accéléromètre, gyroscope, écran tactile, micro, baromètre, GPS, etc.) pour collecter et contextualiser les données patients en vie réelle, MSCopilot® met en mouvement la révolution digitale de la médecine.

• innovation en matière d’expLoitation de données, Grâce à des algorithmes continuellement enrichis, qui devraient permettre de construire des scores d’évolution de la maladie dans le futur, Ad Scientiam ouvre des perspectives passionnantes pour la création de phénotypes digitaux, de registres en vie réelle et de suivi de cohortes.

A terme, la prise en charge des patients SEP serait ainsi améliorée : • Traitements ajustés de façon plus

précoce, • Anticipation de la détérioration de

l’état physique du patient grâce à la prescription de soins paramédicaux o u d e r é é d u c a t i o n / r é a d a p t a t i o n ,

• Amélioration générale de la qualité de vie du patient grâce au maintien de son autonomie le plus longtemps possible.

• Réductions des coûts de prise en charge, directs et indirects (taux de transition aux différents stades de la pathologie, consommation de soins – hospitalisation/ ré-hospitalisation, durée d’hospitalisation, actes ambulatoires et traitements…)

Cette solution disruptive aboutira à un changement total de paradigme dans la prise en charge du patient atteint de sclérose en plaques.

mscopiLot® un dispositif à 360° pour accompagner Le patient souffrant de sep

Au-delà de l’application, MSCopilot® propose une plateforme web (www.mscopilot.com), véritable centre névralgique de support, d’échanges et d’accompagnement par des médecins et patients.

Ad Scientiam participe également à la création du Conseil des Patients, structure indépendante animée par des médecins et patients experts, dont l’objectif est de réfléchir aux fonctionnalités futures de l’application et de proposer au Comité Scientifique les axes de développement et de recherche les plus innovants.Enfin, le Comité Scientifique, composé de 12 professionnels de santé, neurologues, rééducateurs et neuropsychologues, assure la supervision du développement clinique et apporte l’expertise nécessaire à la mise en œuvre des solutions.

Ad Scientiam prouve ainsi qu’il est possible de décloisonner la recherche médicale, l’innovation digitale et industrielle et le parcours du patient pour proposer des solutions originales et humaines, et œuvrer au développement de la médecine du futur.

MSCopilot® est un dispositif médical de classe I, marqué CE. Il a été développé en collaboration avec des médecins et des patients et a reçu un soutien institutionnel de Roche France.

Le comité scientifique est composé de : Hélène BRISSART (CHRU de Nancy), Dr Mikael COHEN (CHU de Nice), Pr Jérôme DE SÈZE (CHRU de Strasbourg (Hautepierre), Dr Cécile DONZÉ (Hôpital St Philibert, Lomme), Pr Pierre LABAUGE (CHU de Montpellier), Dr Yann le Coz (Paris), Dr Adil MAAROUF (CHU de Marseille), Dr Élisabeth MAILLART (CHU de la Pitié-Salpêtrière, Paris), Dr Claude MEKIES (Polyclinique du Parc, Toulouse), Pr Thibault MOREAU (CHU de Dijon), Pr Ayman TOURBAH (CHU de Reims) et Dr Catherine VIGNAL-CLERMONT (Fondation Rothschild, Paris).

Les associations de patients partenaires sont l’AFSEP, l’APF, l’ARSEP, la Ligue française contre la sclérose en plaques, l’UNISEP et ALSACEP.

En 2017, le projet a été lauréat de la 6ème édition du Concours d’Innovation Numérique (Catégorie Santé), organisé par le Commissariat général à l’investissement (CGI) et a reçu le Sceau d’Excellence de la Commission Européenne lors du Concours Horizon 2020.

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« Le début dans la maladie a été très difficile avec une longue période inflammatoire, 3 poussées en un an et demi, une hémiplégie totale et une dépression. Sous traitement, avec le temps, j’ai appris à vivre avec ma maladie. Je me suis investi bénévolement dans le monde associatif de la SEP et c’est à cette occasion que j’ai rencontré Ad Scientiam et ses solutions digitales. Depuis je les aide bénévolement en tant que « patient-expert » dans le développement de ce projet. cela m’intéresse de suivre mon état quand je le veux de chez moi, en dehors des visites annuelles chez mon neurologue.Les périodes de fatigue et leur retentissement ne sont pas rares et me questionnent sur l’évolution de mon état. Grâce au suivi régulier offert par l’application MSCopilot, je m‘aperçois rapidement que je reste encore stable, ce qui me rassure énormément. En détectant très tôt cette évolution, je l’affronterai avec beaucoup moins d’appréhension qu’il y a encore quelques années. Je contacterai plus rapidement mon neurologue pour bénéficier d’un nouveau traitement adapté. »

YANN LE COZ MÉDECIN, PATIENT SEP DEPUIS 16 ANS

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PAROLES D’EXPERTS : QUELS BÉNÉFICES CONCRETS POUR LE PATIENT ET LE CLINICIEN ?

« Les nouvelles technologies permettent d’avoir une meilleure idée des capacités fonctionnelles des patients dans la vie réelle. Cela permet d’améliorer l’évaluation actuelle faite par le médecin en consultation sur un temps dédié, souvent trop court pour tenir compte de l’ensemble des fonctions à tester.Cela ne remplace pas l’évaluation médicale en consultation, mais cela apporte des données supplémentaires et complémentaires. De plus, cela permet de proposer une exploration plus précise de nouvelles fonctions. La relation médecin-patient évolue: le patient devenant acteur de sa prise en charge, l’alliance thérapeutique s’en trouve renforcée. »

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PAROLES D’EXPERTS : QUELS BÉNÉFICES CONCRETS POUR LE PATIENT ET LE CLINICIEN ?

ELISABETH MAILLARTNEUROLOGUE HÔPITAL PITIÉ-SALPÊTRIÈRE, CHERCHEUSE ICM ET COORDINATRICE DE L’ESSAI CLINIQUE MSCOPILOT

«On sait aujourd’hui que contrôler régulièrement l’activité de la sclérose en plaques est indispensable pour maîtriser l’évolution de la maladie et retarder l’apparition du handicap. C’est pourquoi, en 2015, Roche Pharma France a fait le choix de soutenir Ad Scientiam pour le développement d’une solution d’auto-évaluation permettant au patient de renforcer le suivi de sa maladie entre 2 rendez-vous avec le neurologue.Le Groupe s’est quant à lui focalisé sur la recherche, fidèle à sa ligne d’acteur de la médecine personnalisée, en utilisant le smartphone comme outil de recueil et de mesure de datas. Ces données constituent des biomarqueurs de l’activité/progression de la maladie, dans la SEP et dans la maladie de Parkinson. Ces datas pourraient permettre de mieux stratifier les patients pour un développement clinique optimisé des molécules.Les start-ups, telles qu’Ad Scientiam contribuent aujourd’hui de manière indéniable à la révolution de la santé connectée. La démarche d’open innovation de Roche en France ouvre des champs de recherche et d’actions originaux, via des partenariats avec des entrepreneurs français de la santé numérique.»

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PAROLES D’EXPERTS : QUELS BÉNÉFICES CONCRETS POUR LE PATIENT ET LE CLINICIEN ?

JEAN-FRÉDÉRIC PETIT-NIVARDRESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT DES PARTENARIATS AU SEIN DU PÔLE INNOVATION, ROCHE FRANCE

LA RECHERCHE SUR LA SEP A L’ICM

4 ÉQUIPES DE RECHERCHE

CATHERINE LUBETZKI & BRUNO STANKOFF

« Mécanismes de myélinisation et de démyélinisation

dans le SNC »

BERTRAND FONTAINE & SOPHIE NICOLE

« GEN-PHYS : Neurogénétique et physiologie »

BRAHIM NAIT-OUMESMAR & ANNE BARON

« Approches moléculaires et cellulaires de la réparation

myélinique »

JEAN-LÉON THOMAS & BERNARD ZALC

«Développement oligodendrocytaire et interactions

neurovasculaires »

8ESSAIS

MÉDICAMENTEUX menés au sein du CIC en 2016, 2 prévus en 2017.

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PUBLICATIONS EN 2016

(1/3 avec un impact factor > 8)

2ESSAIS DE

PHYSIOPATHOLOGIE coordonnés par le CIC en

2016, 5 prévus en 2017

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LA RECHERCHE SUR LA SEP A L’ICM

REPARATION DE LA MYELINE

Mise en évidence du rôle majeur des lymphocytes dans le processus de régénération de la myéline et identification de 3 molécules associées à une bonne remyélinisation des lésions de sclérose en plaques par Violetta Zujovic, Isabelle Rebeix et Bertrand Fontaine.

DES GENES QUI PREDISPOSENT A LA SEP

Identification de 114 gènes de susceptibilité à la SEP par l’équipe de Bertrand Fontaine.

REPARER LES LESIONS DE LA MYELINE GRACE AUX CELLULES DE LA PEAU

Transformer des cellules de la peau en cellules ner-veuses pour réparer les dommages causés par la sclérose en plaques et certaines leucodystrophies, c’est le défi relevé par l’équipe de Brahim Nait Oumesmar et Anne Baron Van Evercooren.

UN TRAITEMENT CONTRE LES FORMES PRIMAIRES PRO-GRESSIVES

Le protocole Oratorio en partenariat avec Roche et coordonné par Caroline Papeix a testé l’efficacité de l’Ocrelizumab chez des patients atteints de formes primaires progressives de SEP avec des résultats préliminaires encourageants.

UN DEPOT DE BREVET POUR LA MOLECULE CCL19

Cette molécule est associée à une faible capacité de remyélinisation. Les chercheurs émettent l’hy-pothèse selon laquelle son inactivation permettrait aux cellules immunitaires d’atteindre un état d’acti-vation favorable à la réparation des lésions de sclé-rose en plaques.

VISUALISATION DE LA PERTE ET DE LA REPARATION DE LA MYELINE

Grâce à un programme innovant d’imagerie multi-modale en tomographie par émission de positons (PET-SCAN), l’équipe de Bruno Stankoff et Cathe-rine Lubetzki a pu visualiser la perte de myéline et à quantifier la dégénérescence neuronale. 17

IDENTIFIER DES BIOMARQUEURS DE LA MALADIE

Céline Louapre, Bertrand Fontaine et Bru-no stankoff coordonnent une étude visant à découvrir des biomarqueurs différentiels de l’inflammation, de la destruction de la myéline et de la neurodégénérescence. Ce projet collaboratif entre 2 équipes de re-cehrche de l’institut vise à prédire l’évolution de la maladie grâce à des biomarqueurs précoces en vue d’une médecine individua-lisée.

La société Ad Scientiam est spécialisée dans le développement de solutions digitales innovantes, validées cliniquement, pour suivre l’évolution de maladies, chroniques, rares ou complexes. Spécialisée dans le Smart Data en santé et le recueil de données patients en vie réelle, Ad Scientiam emploie une vingtaine de collaborateurs et développe son activité à partir de ses deux sites parisiens : son centre R&D, basé à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, et son centre de traitement du signal et d’algorithmie implanté dans le nouveau campus de startups StationF. Avec l’ouverture en 2017 d’un site aux Etats-Unis, Ad Scientiam prépare l’extension de ses activités à l’international. S’appuyant sur les possibilités croissantes offertes par le smartphone, Ad Scientiam crée de nouveaux standards médicaux d’autoévaluation des maladies, en mobilisant fortement son écosystème de patients, de médecins et de chercheurs. Les solutions d’ADS sont des dispositifs médicaux validés scientifiquement et cliniquement, ayant vocation à améliorer le quotidien des patients souffrant de maladies chroniques. MSCopilot® est le dispositif médical d’Ad Scientiam, marqué CE, dédié à la prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques. En parallèle, Ad Scientiam travaille sur de nombreuses autres maladies comme la dépression résistante, la schizophrénie, la maladie de Parkinson, la polyarthrite rhumatoïde, etc.

www.adscientiam.com @adscientiam Ad Scientiam

Face au défi mondial que représentent les maladies et les traumatismes du système nerveux, devant l’absence de traitements efficaces pour les éradiquer et avec l’allongement de la durée de vie, il apparait comme capital d’innover. Le modèle visionnaire de l’ICM, poussée par la volonté de créer un modèle entrepreneurial d’un nouveau genre, offre un partenariat fort entre le secteur public et le secteur privé. L’institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) est un centre de recherche de dimension internationale, sans équivalent dans le monde, innovant dans sa conception comme dans son organisation. En réunissant en un même lieu malades, médecins, chercheurs et entrepreneurs, l’objectif est de permettre la mise au point rapide de traitement pour les lésions du système nerveux afin de les appliquer au patient dans les meilleurs délais.

L’ICM en chiffres : • 1 incubateur de startups accompagné d’un LivingLab et d’un FabLab• 22 000m²• 20 startups• 700 chercheurs et cliniciens• 17 plateformes technologiques• 28 équipes de recherche

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INSTITUT DU CERVEAU ET DE LA MOELLE EPINIEREHôpital Pitié-Salpétrière - 47, boulevard de l’Hôpital - 75013 PARIS, FRANCE

Tel : +33 (0)1 57 27 40 00 - contact@icm-institute.orgwww. icm-intitute.org

@icm_institute

avec le soutien institutionnel de

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