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LES SAINTES MARIES DE LA MERCAPITALE DE LA CAMARGUE

DOSSIER DE PRESSE

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Sommaire1-LA CAMARGUE, UN PAYS SECRET A DECOUVRIR

2-LES SAINTES MARIES DE LA MER, ENTRE HISTOIRE ET LEGENDE* LE VILLAGE ET SON HISTOIRE* L’EGLISE ET SA LEGENDE* LE PELERINAGE DES SAINTES MARIES* LES GITANS

3-LES SAINTES MARIES DE LA MER, LIEU PROTEGE DES TAUREAUX,DES CHEVAUXET DES GARDIANS* LE TAUREAU CAMARGUE* LE CHEVAL CAMARGUE* LE GARDIAN

4-LES MANIFESTATIONS TRADITIONNELLES : LORSQUE TAUREAUX, CHEVAUX ETGARDIANS SE MELENT.* L’ABRIVADO* LA BANDIDO* LA FERRADE ( Ferrado )* LA COURSE CAMARGUAISE

5-LES SAINTES MARIES DE LA MER, TERRITOIRE D'ELECTION DES OISEAUX

6-LES SAINTES MARIES DE LA MER, LE LITTORAL, LA PECHE

7-LA CAMARGUE, EQUILIBRE ENTRE ESPACES PROTEGES ET CHASSE

8-LES ACTEURS ECONOMIQUES* LE SEL* LE RIZ* L’ELEVAGE* LE TOURISME

9-LES FERIAS* FERIA DU CHEVAL* FERIA BIOU Y TOROS

10-LES « FETES DE LA TRADITION »* LA FESTO VIERGINENCO* LA FËTE DE LA MAINTENANCE

11-« L’ HYMNE DE LA PROVENCE »

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LA CAMARGUE, UN PAYS SECRET A DECOUVRIR

Le delta du Rhône d’une superficie de 145 .000 hectares figure parmi les quatre plusgrands deltas d’Europe. Formé dès l’ère quaternaire par l’apport de sable, de cailloux etde limon déposés par les torrents qu’étaient alors le Rhône et la Durance, il n’a cessé dese transformer au cours des siècles.A partir du XII° siècle, les ordres religieux commencent à exploiter la Camargue ; seprépare alors une lutte contre la mer et les crues du Rhône. Les premières portions dedigues contre la mer seront construites au XVI° et XVII° siècle. La construction de ladigue à la mer ( 1859) suivie de près par l’endiguement du Rhône réalisé également aumilieu du XIX° siècle (1869), ont isolé artificiellement la Camargue mais l’ont égalementprivée d’un apport en eaux douces et limons fournis par le fleuve. C’est ainsi que levillage des Saintes Maries de la Mer se trouvait au Moyen-Age à plusieurs kilomètresde la mer.

Ce qui caractérise le plus la Camargue ce sont les grands espaces sauvages quientourent l'Etang du Vaccarès et qui font de ce terroir un Far West français dont lescow-boys s'appellent gardians et les ranchs, manades.La Camargue constitue un exemple d'équilibre entre l'environnement et les activitéshumaines. Depuis toujours, l'homme y gère la nature afin de la valoriser et de laprotéger ce qui est le principe même d’un Parc Naturel Régional. Créé en 1970 aprèsde longues négociations, il fût le premier Parc Naturel Régional de la région ProvenceAlpes Côte d’Azur et le troisième sur le territoire national. Outre le milieu naturelextraordinaire sur lequel il se trouve et les modes spécifiques de gestion des espaces,il présenta dès le départ deux caractéristiques originales par rapport aux autresparcs :

- Seulement deux communes composent le territoire du Parc, Arles et les StesMaries de la Mer, sur un territoire 86 300 hectares.

- la mise en place d’une structure de gestion composée de tous les usagers del’espace naturel : la Fondation du Parc Naturel Régional de Camargue (P.N.R.C)dans laquelle se retrouvent les élus, les représentants de l’Etat, les propriétairesCamarguais et l’ensemble des usagers ( agriculteurs, manadiers, chasseurs,pêcheurs, représentants des scientifiques…)

Les limites du Parc sont :- Au Nord, le Chemin allant du Grand Rhône au Mas du Tort- A l’Est, le Grand Rhône- A l’Ouest, le Petit Rhône- Au Sud, la mer, jusqu’à trois miles marins.

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Le Parc Naturel Régional de Camargue accueille la commune des Stes Maries de la Merqui s'étend sur une superficie de 37 000 hectares . Ce Village pourrait être représentépar une palette de couleurs alliant le rose des flamants, le blanc des chevaux, le noirdes taureaux, le jaune du soleil et le bleu de la mer. Avec 2 500 habitants et 40 000l'été, il est connu pour le pèlerinage des Gitans* qui se déroule chaque année le 24 etle 25 mai. Pendant une semaine, huit à dix mille gitans, toutes ethnies confondues, serassemblent sur ce lieu mythique.

*dossier de presse sur demande.

Carte Camargue

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LES SAINTES MARIES DE LA MER, ENTRE HISTOIRE ETLEGENDE

LE VILLAGE ET SON HISTOIREUn crâne trouvé aux Saintes Maries de la Mer et de nombreuses traces de civilisationsanciennes démontrent que la Camargue a été habitée bien avant les Romains. On peutsupposer que les Phéniciens, les Phocéens et plus tard les Grecs l’ont fréquentée.

Sous l’occupation romaine, une colonie était installée à proximité de l’emplacementactuel du village, au IVème siècle avant notre ère, servant d’avant-port à la villed’Arles.En 1210, les habitants de Notre Dame de la Mer avaient des troupeaux de bovins et derossatines et coupaient du bois dans la Sylve.

Baptisée par les romains « Vila de la Mar », devenue « Notre Dame de la Mer »,« Commune de la Mer » sous la Révolution, elle portera son nom actuel « Les SaintesMaries de la Mer », familièrement « les Saintes » en 1838.

A la fin XVIIIème siècle, le village prend forme autour de l’église, les villageoisrécupérent les pierres du cloître pour construire des maisons d’habitation . Le villageétait alors entouré de remparts construits en 1151 qui furent à leur tour détruits vers1850 toujours dans un souci de récupération de pierres à bâtir qui étaient très raresdans le secteur.

La commune des Saintes Maries de la Mer a toujours été pauvre, du fait de sonéloignement mais aussi de la pauvreté de son terroir : pêche artisanale, agriculture (laviticulture était entre les mains de quelques propriétaires qui ne résidaient pas surplace).

C’est en 1840 que la bourgade des Saintes Maries de la Mer fait son entrée dans lalittérature française à travers un roman, Dom Gigadas, écrit par un certain Horace deSAINT AUBIN qui n’était autre que Honoré de BALZAC, et qui avait pour cadreessentiellement la Camargue.

Un des problèmes de la commune a toujours été l’approvisionnement en eau potable.Autrefois, il existait un grand nombre de puits mais leur production n’était plussuffisante et c’est seulement à la fin du XIXème siècle que le problème de l’adductionde l’eau potable sera résolu.

Les liaisons entre Arles et les Saintes Maries de la Mer ne s’effectuaient à cetteépoque qu’une ou deux fois par semaine en voiture publique ou, pour le 24 mai, enbateau à vapeur sur le Petit Rhône.

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C’est en 1892 que sera inaugurée la ligne de chemin de fer reliant Arles aux SaintesMaries de la Mer, l’isolement de la petite commune des Saintes était enfin révolu, c’estl’amorce du tourisme balnéaire aux Saintes Maries de la Mer. Dorénavant , le trajets’effectuait en une heure et demie en train à vapeur, la ligne sera électrifiée en 1931et supprimée en 1953, concurrencée par l’automobile.

L’EGLISE ET SA LEGENDEChassés de Palestine après la mort du Christ, Trophime, Marthe, Lazare, Saturnin,Maximin, Marie-Madeleine, Marie-Salomé et Marie-Jacobé auraient débarqué sur lerivage à proximité du village actuel.Seules Marie-Jacobé et Marie-Salomé assistées de Sara se seraient fixées sur le lieude leur débarquement où elles auraient séjourné quelques années faisant de la coloniede pêcheurs et de pâtres vivant sur place une des premières communautés chrétiennesde Gaule.Après leur mort, les corps des Saintes auraient été ensevelis près d’une source dont lejaillissement leur fut plus tard attribué entraînant dès le VI° siècle leur culte etl’édification d’une chapelle (sur ce lieu se serait également trouvé un autel gallo-romain).Il est fait mention en 542 d’une église Sanctae Mariae de Ratis dont le patronage serarespecté jusqu’au XII° siècle.Le début de la construction de la nouvelle église de pure architecture romaneprovençale est situé à la fin du XII° siècle. La chapelle primitive est alors enclavéedans la nouvelle construction dont la fortification date du début du XIII° siècle.Les pierres ayant servi à la construction de l’édifice proviennent des carrières deBeaucaire ainsi que de la région de Carry d’où elles étaient acheminées par voiemaritime.Dès le XIV° siècle, le village entreprit de se fortifier, afin de se protéger desinvasions terrestres et des pirates.Les fouilles de 1448 ordonnées par le roi René, comte de Provence, ont entraîné desmodifications à l’intérieur de l’église lui donnant l’aspect qu’elle a aujourd’hui.

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LE PELERINAGE DES SAINTES MARIESDepuis toujours, les Saintes Maries ont été un lieu de pèlerinages. On note déjàl’affluence de pèlerins au VIème siècle auprès de l’église primitive. Les fêtes de SainteMarie Jacobé et de Sainte Marie Salomé célébrées le 25 mai et l’avant dernierdimanche d’octobre attirent plus particulièrement la foule des Pèlerins.La veille des fêtes, les « Châsses » contenant les reliques sont lentement descenduesde la « Chapelle Haute » au moyen d’une poulie et de cordages de marine, au milieu deschants et des acclamations. A la suite de la « descente des Châsses » le 24 mai, lastatue de Sara est portée par les gitans jusqu’à la mer, pour symboliser l’attente etl’accueil des Saintes Maries par Sara, patronne des gitans.Le jour même du pèlerinage, soit en mai, soit en octobre, après la Messe Solennelle dumatin, la barque ayant à bord les statues des deux Maries, est portée à la mer,accompagnée par la foule des pèlerins, gitans et non gitans, par les Gardians à cheval etles Arlésiennes en costume. Les porteurs pénètrent dans l’eau, pour bien symboliserl’arrivée des Saintes et de la Foi, par la mer. L’Evêque, à bord d’une barquetraditionnelle de pêcheur, bénit la mer, le pays, les pèlerins et les gitans. La processionrevient alors vers l’Eglise dans la joie des acclamations, des instruments de musique etdu carillon des cloches. L’après-midi dans la prière et la ferveur populaire, se déroule àl’Eglise, la cérémonie de la « remontée des Châsses » à la « Chapelle Haute ».

LES GITANSLes Gitans participent toujours à ces pèlerinages, particulièrement en mai où ilsviennent par milliers. Certes on ne trouve plus que très peu de vieilles roulottes auxcouleurs vives qui enchantaient le pinceau de Van Gogh, mais dans leurs caravanesmodernes, les gitans ont su conserver l’essentiel des traditions et des mœurs de leursancêtres.Roms, Manouches, Tsiganes, Gitans, arrivent des quatre coins de l’Europe et mêmed’autres continents. Ils s’installent dans les rues, sur les places, au bord de la mer etdes étangs. Pendant 8 à 10 jours, ils sont ici chez eux. On peut les voir dans la journéeauprès des caravanes en famille ou retrouvant amis ou parents, car le pèlerinage estaussi l’occasion de retrouvailles. Le soir venu les hommes jouent de la guitare ou duviolon dans les cafés ou dans la rue, les jeunes filles et les femmes dansent dans uneatmosphère de kermesse. Mais on les voit aussi respectueux dans l’Eglise : le père defamille marchant le premier, suivi de toute la famille, la maman fermant la marche avecle dernier né dans les bras, chacun portant un cierge. La plupart sont baptisés et sontfidèles à la foi catholique pour l’essentiel. Même si leur piété nous paraîtdémonstrative, elle est cependant sincère et profonde dans la simplicité.Les pèlerinages, ici ou ailleurs, sont pour beaucoup d’entre eux, la seule manièred’exprimer extérieurement leur Foi.

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LES SAINTES MARIES DE LA MER, LIEU PROTEGE DESTAUREAUX,DES CHEVAUX ET DES GARDIANS

LE TAUREAU CAMARGUELa présence de bovidés en Camargue remonte à la plus haute Antiquité, ses originessont floues. Façonné par l'environnement dans lequel il vit, le taureau de Camargue estun animal de race rustique. Les bovins de Camargue vivent en troupeaux appelés"manade" du provençal "manado" : poignée, dans la main ; et leur terrain d'élevage et deparcours est composé d'étendues palustres et de territoires d'espaces naturels. Cetype d'élevage assure la rusticité de la race et favorise le maintien de la valeuresthétique de la Camargue. Il est de taille élancée, n’excédant pas 1m30, avec une têtefine. Sa robe est toujours très foncée. Les cornes sont la caractéristique la plustypique de la race, elles se dirigent verticalement vers le ciel formant principalementchez les femelles une lyre parfaite.

Le taureau Camargue n’a jamais pu être domestiqué, et la conservation de la race n’estdue qu’à ses aptitudes au jeu et à la course. Rustique et résistant, son élevage estaujourd’hui pratiqué par 120 manadiers regroupant environ 15000 têtes.Les bovins de Camargue sont élevés essentiellement pour les spectacles taurins :

- Bovins de race Camargue : Courses à la cocarde, abrivado, bandido…, ils nesont jamais mis à mort !

- Bovins de race "Brave" (espagnole) : Corridas, novilladas, spectacleséquestres…, où ils peuvent être mis à mort.

L’élevage du taureau, comme celui du cheval Camargue, est un élevage extensif. Il vit enmanades (troupeaux), en semi-liberté sur des terres impropres à la culture surlesquelles ne poussent que roseaux, salicornes, triangle, … qui constituent sa seulenourriture.Comme le poulain, le veau sera marqué à 1 an au fer rouge (ferrade).

Les animaux ne présentant aucuneaptitude à la Course sont destinés àla boucherie. La viande de taureauxde Camargue ayant obtenu par décretdu 3 décembre 1996 le labelAppellation d’Origine Contrôlée.

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LE CHEVAL CAMARGUE

Comme le taureau, le chevalexiste en Camargue depuis laHaute Antiquité mais sesvéritables origines sontencore mystérieuses etplusieurs écoles s’affrontent.

Caractérisé par sa petite taille, son squelette et ses membres grossiers, sa têtelourde, le cheval Camargue se reconnaît à l’âge adulte par sa robe grise presqueblanche. Pourtant, le poulain naît brun, parfois même noir et ce n’est que vers 4-5 ansque sa robe devient blanche.

D’une rusticité sans égale, le cheval Camargue vit en semi-liberté dans les marais et lesenganes été comme hiver. Les manades se composent d’un certain nombre depoulinières et d’un étalon ; les naissances ont lieu d’avril à juillet en pleine liberté. Al’âge d’un an, le poulain est marqué au fer rouge de son propriétaire et séparé de samère.A trois ans, il est attrapé pour être dressé, opération délicate qui demande beaucoupde patience au gardian qui devra jour après jour mettre l’animal en confiance. Il estconduit en rêne d’appui, libérant ainsi la main droite du cavalier. Dans la plupart desmanades, seuls les males sont dressés, les juments étant élevées pour la reproduction.

La Race du Cheval Camargue est officiellement reconnue par les Haras Nationauxdepuis le 17 mars 1978 . Elle possède son Stud-Book et ses éleveurs sont regroupés enAssociation, l’A.E.C.R.C. (Association des Eleveurs de Chevaux de Race Camargue).A ce jour 119 éleveurs sont répertoriés dont la plupart dans le berceau de race quis’étend de Montpellier à Fos sur Mer en passant par Lunel, Tarascon et Salon deProvence.

Quelques chiffres :- Manades de Taureaux et de Chevaux confondus : 200- Chevaux Camargue : 5000- Taureaux de race Camargue : 15000- Taureaux de race Espagnole : 6 à 7000

LE GARDIAN

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Indissociable de la vie d’une manade de chevaux ou de taureaux, le gardian employé parle manadier est également son homme de confiance ; il a en charge la conduite dutroupeau : il surveille les naissances, pratique la castration (bistournage), la ferrade,trie les bêtes pour la course, mais il veille également au bon état des clôtures, etparticipe aux travaux agricoles. Il passe beaucoup de temps à cheval bien quel’aménagement de clôtures artificielles ait considérablement réduit son travail degardiennage du troupeau.

Les gardians de métier et quelques gardians amateurs appartiennent à la Confrérie desGardians. Plus ancienne Confrérie de France encore en activité, puisque créée en 1512,elle vient aujourd’hui encore en aide aux gardians confrontés à des difficultés. LaConfrérie a pour patron Saint Georges et depuis 1818, ses membres se réunissentchaque année pour le 1er mai à Arles pour la traditionnelle Fête des Gardians. C’estalors l’occasion pour eux de « s’affronter » à cheval au cours de Jeux particuliers : Jeude la bague, de l’épervier, des écharpes, des oranges, …

Le gardian n’a pas de tenue spéciale dans la pratique de son métier mais lors desrassemblements, à l’occasion de fêtes traditionnelles, il revêt le costume imposé par leMarquis de Baroncelli quand il fonda en 1909 la Nacioun Gardiano : pantalon en peau detaupe, chemise colorée, cravate, veste de velours noir, grand chapeau, ceci afin decréer une unité dans la présentation. C’est ainsi vêtus qu’ils participent aux différentesfêtes qui leur sont consacrées à travers des Jeux de gardians organisés dans lesarènes (jeu de la bague, de l’épervier, des écharpes, des oranges,…) ; c’est l’occasionpour eux de « s’affronter » à cheval et de démontrer l’extraordinaire maniabilité ducheval Camargue.

Ce sont également les gardians qui, au cours de l’hiver, lorsque l’activité à la manadeétait réduite, fabriquaient les Seden. Cette corde d’une dizaine de mètres de long estcomposée uniquement de crins que les gardians ont obtenus lors de la tonte(escaumage) des crinières de leurs juments.

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LES MANIFESTATIONS TRADITIONNELLES :LORSQUE TAUREAUX, CHEVAUX ET GARDIANS SE

MELENT.

L’ABRIVADOLe jeu consiste pour les gardians à amener les taureaux aux arènes et pour lapopulation à les en empêcher.En Provence et Languedoc, pour la fête patronale (fête votive) dans les villages,l’abrivado est considérée par la population en fête comme le spectacle majeur desréjouissances prévues.Les sept taureaux prévus pour la course à la cocarde dans le village voisin sont d’abordtriés par les gardians de la manade. Ils quittent leur pâturage cheminant au pasaccéléré, entourés des gardians et suivis des jeunes cavaliers et des calèches, ilsentrent dans le village. Sur un ordre du baïle gardian, les cavaliers se resserrententourant complètement les taureaux et ne laissant aucun passage entre les chevaux.Les jeunes gens du village, hurlant et gesticulant, essayent de créer la fissure pourfaire échapper les taureaux qui n’auront alors qu’une idée en tête : retourner à leurpâturage. C’est alors l’occasion pour les gardians de démontrer les aptitudes et ladextérité de leurs montures et de rattraper au grand galop dans les rues du village lesbêtes échappées.A la fin du XIX° siècle, pour se rendre à une course dans le Vaucluse ou à la boucherieà Toulon, les taureaux étaient déplacés de nuit et traversaient les villes commeMarseille par le Cours Belsunce et la rue de Rome au petit galop.Depuis l’apparition du transport par camion, le parcours de l’Abrivado se résume le plussouvent à la traversée des artères principales du village avant d’arriver aux arènes.

LA BANDIDOA l’issue de la course dans les arènes, la Bandido ramène les taureaux aux pâturages,les taureaux sont lâchés dans les rues, précédés de cavaliers et déboulent dans levillage avant de retrouver leur liberté.

LA FERRADE ( Ferrado )Cette opération consiste à imposer aux veaux d’un an (anoubles) la marque indélébile (aufer rouge) du propriétaire. Elle a lieu sur la fin du printemps. C’est un travail du métiermais comme à cette occasion il faut du renfort en hommes, le manadier en profite poury convier ses amis, et c’est l’occasion d’agapes joyeuses.La ferrade a lieu en plein champ, les gardians trient l’anouble puis le poursuivent augrand galop pour le séparer du troupeau en le poussant vers les invités, le gardian doitalors le « tomber » d’un coup de trident appliqué sur la hanche. Saisi par les invités,l’anouble sera alors « escoussuré » (entailles sur les oreilles) avant de recevoir sur lacuisse le « Fer » de son propriétaire.

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LA COURSE CAMARGUAISEPrésente sur les quatre départements que sont l’Hérault, le Gard, les Bouches du Rhôneet le Vaucluse, la Bouvine est un art de vivre dont la Course Camarguaise est l’aspect leplus réputé.A l’origine, la Course était un « jeu taurin » entre divers animaux et hommes, la coursela plus ancienne remonte à 1402 à Arles mais c’est à la fin du XIXème siècle qu’elledevient un jeu entre l’Homme et le Taureau.Vers 1890, la race gagne ses lettres de noblesse et le 10 octobre 1975, la CourseCamarguaise est officiellement reconnue comme un sport français.

Dans une saison (temporada) se déroulent environ 750 courses dans la multituded’arènes construites dans la plupart des villes et villages de Provence et du Languedoc.Les Courses se déroulent en général l’après-midi, elles opposent 6 ou 7 taureaux à unedizaine ou vingtaine de razeteurs.

Le déroulement de la Course se fait selon un rituel immuable : après le défilé deshommes en blanc (les razeteurs), et le premier coup de trompette, sort le premiertaureau. Les hommes, munis d’un crochet ont alors 15 minutes pour enlever lesattributs primés (cocarde, glands et ficelles) du frontal et des cornes du taureau.Les taureaux appelés alors cocardiers sortent l’un après l’autre essayant de conserverle plus longtemps leurs attributs en répondant aux razets des hommes en blanc.

Dans la Course Camarguaise le « Héros » est avant tout le Taureau ; les cocardiersportent tous un nom qui, en grosses lettres sur une affiche, remplira les gradins desarènes. Des stèles et statues sont élevées en l’hommage de certains « grandscocardiers »

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LES SAINTES MARIES DE LA MER, TERRITOIRED'ÉLECTION DES OISEAUX

Chaque printemps jusqu'à l'automne, la Camargue accueille tout un monde demigrateurs, 340 espèces d’oiseaux y ont été observées.Marais et étangs sont habités par une faune extraordinairement dense d'oiseaux : dansle marais passe tout un monde de sauvagines, de sarcelles, de canards sauvages, debécasseaux, de hérons, de barges, de chevaliers, de pies de mer.Sur les étangs, ce sont les mouettes qui volent autour des îlots, les blanches aigretteset les flamants roses avec leurs ailes rose vif resplendissant au soleil. Ces flamantsroses, dont l'envol est une féerie, vivent en grand nombre sur les rives des étangs deBasse Camargue, et le delta est le lieu d'Europe où ils se réunissent en plus grandeconcentration. Vous pouvez les admirer au nombre de quelques centaines en hiver etplusieurs milliers en été.Le flamant rose est incontestablement la figure symbolique de la faune camarguaise.S'il est devenu un élément familier du décor, le flamant garde encore une partie de sonmystère et toute sa puissance de fascination.La Camargue est le seul lieu de ponte des flamants en France. 7 à 8 000 poussins voientle jour chaque année dans le delta camarguais.

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LES SAINTES MARIES DE LA MER, LE LITTORAL, LAPECHE

Si la Camargue est riche et forte de traditions plus terriennes que maritimes, c'estaussi le point de rencontre de la mer et du vent. Cette vocation maritime s'est peu àpeu renforcée.Depuis la création du Port de Plaisance des Saintes Maries de la Mer "Port Gardian" en1984, de nombreuses activités de loisirs associées à la mer ont vu le jour, la voile estlargement représentée. Le spot des Saintes Maries détient le record du monde devitesse en planche à voile sur le Canal de Vitesse situé sur la plage Est. Le détenteuractuel, depuis le 13 novembre 2004 est l’irlandais Finian Meynard avec une vitesse de46,84 nœuds(environ 87 km/h).Lieu de pèlerinage, mais aussi et surtout lieu de détente et de loisirs, le touriste, dès lemois de mai, peut s'adonner aux joies de la mer. De vastes étendues de plages de sablefin s'étirent à perte de vue.La pêche est pratiquée en Camargue, en mer, en étangs, dans les cours d’eau (Rhône oucanaux). Les espèces pêchées sont inféodées aux différents milieux et, pourcertaines,  sont fluctuantes en fonction des degrés de salinité. Les principales espècesprésentes sont : loups, soles, daurades (en mer), anguilles, athérines, crevettes (dansles étangs, notamment le Vaccarès), gardons, brochets, sandres (dans les canaux),aloses, muges (dans le Rhône). Les coquillages représentent une part importante despêches : notamment les huîtres plates, les moules et les tellines, petits coquillagesspécifiques des côtes sableuses de Camargue. La pêche représente une activitééconomique non négligeable : elle procure du travail à plus de 120 personnes,principalement sur le littoral autour des Saintes Maries de la Mer .

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LA CAMARGUE, EQUILIBRE ENTRE ESPACES PROTÉGÉSET CHASSE

La pratique de la Chasse est une activité compatible avec les objectifs du Parc NaturelRégional de Camargue.Hors zones protégées, les marais sont des lieux de chasse privilégiés.La chasse se pratique « à la passée » à l’aube lorsque les oiseaux sortent du marais, et« à l’affût » au crépuscule, lorsqu’ils rentrent pour se nourrir. Le chasseur et son chien,embarqués sur un « nego chin » (barque à fond plat), attendent alors le passage descanards ou des limicoles.Le marais est entretenu régulièrement afin de conserver un niveau d’eau constant, ilest asséché environ tous les cinq ans de façon à renouveler les substances nutritivesnécessaires pour les poissons et les oiseaux.L’eau saumâtre des marais permet une prolifération de végétaux tel que le roseau.

L'HABITAT TYPIQUE : LA CABANE DE GARDIAN

Les plus anciennes habitations de Camargue, et qui ont persisté jusqu'à nos jours, sontdes cabanes typiques, dites de gardian, à tort d'ailleurs car elles servirent aussi bienaux agriculteurs, aux bergers qu'aux pêcheurs.De nos jours, on les construit pour le plaisir de vivre dans une demeure de tradition.C'est un des plus beaux exemples d'architecture, de par son plan très simple, sonabside tournant le dos au mistral, son volume tout à fait géométrique et de par lesproportions d’une toiture très haute et de murs très bas enduits de chaux.Autrefois elles étaient construites avec les moyens offerts par la nature, murs englaise et toitures en roseaux.Le chevron situé au fond et dans l’axe de l’abside traverse la couverture de roseaux.Son extrémité est laissée telle quelle, recouverte d’une corne de taureau ou barréetransversalement d’une pièce de bois pour former une croix. Cet appendice sert àéloigner la foudre et à amarrer la cabane : en cas de grand vent, on y noue une cordeque l’on attache à une pierre au sol.

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LES ACTEURS ÉCONOMIQUES

LE SELLa Camargue de par la nature de son sol très plat et argileux, parsemé d’étangs, seprête particulièrement bien à l’extraction du sel de mer. C’est également la région deFrance où l’évaporation est la plus intense et les pluies les plus faibles.L’exploitation du salin se réalise en quatre stades :Le 1er : prélever les eaux de mer directement dans le golfe de Beauduc par pompage.Le 2nd : amener les eaux à saturation en chlorure de sodium en favorisant l’évaporation(9/10ème des eaux pompées sont évaporées). Cela s’obtient par circulation des eaux surdes étangs aménagés par des digues et des cloisonnements de façon à ce quel’épaisseur d’eau ne dépasse pas 35 centimètres.Le 3ème : faire déposer le sel marin. Le dépôt est réalisé sur des surfacessoigneusement nivelées permettant ainsi de réduire l’épaisseur d’eau à 15 centimètresen moyenne. Les saumures saturées ont une coloration rose due à la présence de micro-organismes halophiles.Le 4ème : la récolte du sel qui intervient entre fin août et début octobre pour pouvoirprofiter au maximum de l’évaporation et éviter les pluies d’automne. La couche de selest alors de 76 millimètres d’épaisseur ce qui représente 1000 tonnes de sel vendable àl’hectare.La capacité moyenne annuelle est d’environ 800 000 tonnes dont plus de la moitié part àl’exportation.

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LE RIZLes premiers essais de culture du riz en Camargue, remontent au XVIème siècle et nefurent poursuivis que timidement sous la Restauration. Cette culture n’était qu’unmoyen pour dessaler les terres. Les difficultés pour amener la quantité d’eau doucenécessaire et le travail limitaient son développement.Fortement encouragée par les pouvoirs publics pendant la guerre de 1939-1945 pourpallier la pénurie vivrière et la cessation de l’approvisionnement colonial, la rizicultureconnu dans les années qui suivirent un essor fulgurant.Mais dès 1965 et pendant toute la décennie 1970, les conditions climatiques, culturaleset surtout économiques devenant moins avantageuses du fait de l’ existence du marchécommun et de la concurrence du riz italien, ce fut le déclin.Depuis quinze ans, encouragée par des incitations gouvernementales (primes), lariziculture camarguaise connaît une nouvelle période de prospérité. Les surfacesrizicoles sont de 24 500 hectares pour toute la France dont 14 000 pour la seule île deCamargue, produisant de 10 à 40 quintaux à l’hectare ce qui représente 98% de laproduction française.Les semis directs (sans repiquage) sont réalisés début mai et la récolte parmoissonneuse a lieu fin septembre.

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L’ÉLEVAGEAvec la riziculture, l’élevage extensif des grands herbivores constitue l’un des facteursclefs du maintien des équilibres en Camargue, pour les motifs suivants :

- Economique : par l’organisation de nombreuses manifestations taurines, lespromenades équestres et la vente de viande bovine.

- Environnemental : par le pâturage des taureaux et des chevaux favorisant labiodiversité (limitation de l’accroissement de certaines espèces végétalesenvahissantes, apport de matières organiques …)

- Biologique : par la conservation génétique d ‘espèces très spécifiques,adaptées à un milieu de zone humide particulier (taureaux et chevaux de raceCamargue, taureaux de race brave).

- Social : par la motivation et la passion manifestées par de nombreuxhabitants de la région, notamment des jeunes, pour une activité liée à lasauvegarde des grands espaces naturels

- Culturel : par la reconnaissance et le maintien de traditions séculaires et d’unpatrimoine unique en France.

La race du cheval Camargue, officiellement reconnue en 1978 possède son livregénéalogique. Le berceau de race correspond à un triangle dont les sommets sontTarascon, Montpellier et Fos sur Mer. N’ont droit à l’appellation « Camargue » que lesproduits nés et élevés en « manades » dans le berceau de race. Soit en 2001, 6000chevaux répartis en 92 élevages ; dont 3000 sur le seul territoire du PNRC.Le taureau de race Camargue, bénéficie d’un label de qualité AOC obtenu pour sa viandepar décret du 3 décembre 1996, date de création de son livre généalogique.La Camargue, c’est environ 40 000 hectares de pâturage sur les territoires d’espacesnaturels. On compte environ 30 manades de taureaux de combat en Camargue soitenviron 6000 bêtes, et 75 manades de taureaux Camargue soit près de 15 000 bêtes.

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LE TOURISMELe tourisme est le premier acteur économique aux Saintes Maries de la Mer.En été, du 14 juillet au 15 août, le village (de 2500 habitants) se métamorphose etattire plus de 3 millions de touristes, qui font vivre par l’économie induite une grandepart de la population active de la commune.C’est à ce titre que la plupart des éleveurs sont devenus des « professionnels dutourisme » par l’organisation de journées de découverte de la manade et du travail desgardians. Certains proposent même l’hébergement en chambres d’hôtes ou gîtes ruraux,la restauration, des promenades équestres ainsi que la visite des mas en calèche ouremorques aménagées..Nous avons vu aussi certains pêcheurs professionnels délaisser leur activité pour seconsacrer à l’organisation de promenades en mer, sur le Petit Rhône ou des sortiespêche.Le village des Saintes Maries compte environ 1 million de visiteurs par an, 56 hôtelspouvant toucher toutes les catégories socio-économiques, 500 loueurs de meubléssaisonniers dans lesquels sont inclus les chambres d’hôtes et gîtes ruraux, 3 campingsdont deux en bord de mer, représentant plus de 1700 emplacements, 2 aires destationnement pour Camping-car soit 300 places, une Auberge de jeunesse, 200 pointsde restauration ainsi que des boutiques de souvenirs et artisans.Ce potentiel touristique basé au départ sur les loisirs balnéaires se tourne, de façon àconforter l’étalement saisonnier, vers un tourisme culturel et environnemental oùplaisance, nature préservée, patrimoine culturel et traditions riment avec douceur devivre.

LES FÉRIAS

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FÉRIA DU CHEVALDepuis 20 ans, autour du 14 juillet, les Saintes Maries deviennent le lieu de rencontredes Arts Equestres. Durant 5 jours, le Cheval est alors le roi incontesté de la Fête.Deux spectacles majeurs dominent les réjouissances, il s’agit des Corridas du Réjond’Or et du Centaure d’Or, présentées dans les arènes de Méjanes et des SaintesMaries. C’est l’occasion pour les aficionados et les amoureux du cheval de découvrir lesplus grands rejoneadores actuels foulant le sable des arènes camarguaises à laconquête de trophées très disputés.Le cheval est ici au cœur de toutes les manifestations ; tous les jours se succèdentabrivados, roussataïo, cabestria, parades et défilés d’attelages dans les rues du village.La place des gitans accueillent des épreuves du Championnat de France de Horse Ball etdes présentations de chevaux, les arènes dédient une soirée aux arts équestres àtravers un magnifique spectacle alliant musiques, lumières et majesté du Cheval.Les Saintes Maries voient alors les rues du village s’animer autour de groupes flamencoet de l’ambiance chaleureuse des bodégas.

FÉRIA BIOU Y TOROSC’est autour du 15 août que les Saintes Maries de la Mer deviennent le point de rendez-vous des diverses formes de tauromachies. L’Espagne et le Portugal sont durant 3 joursles hôtes de la Camargue ; c’est l’occasion de retrouver dans les arènes des spectaclesaussi variés que la prestation des Recortadores, les courses camarguaises à la cocarde,un spectacle camarguais, et une grande Corrida Flamenca.L’ambiance taurine qui règne dans les rues du village se retrouve dès le matin autour depetits-déjeuners offerts aux arènes ou au bouvaù . Suivent alors les abrivados,cabestrias, acoso y deribo et becerrada qui animent les matinées avant les « gros »spectacles de l’après-midi que sont les traditionnelles Course Camarguaise aux As etCorrida Flamenca .Un feu d’artifice et un bal populaire clôturent ces Fêtes dédiées au Taureau.

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LES « FETES DE LA TRADITION »

Tout au long de l’année, s’enchaînent aux Saintes Maries de la Mer de nombreusesfêtes folkloriques où Gitans, Taureaux, Chevaux, Gardians et Arlésiennes permettentaux touristes d’accéder à un monde à part dans lequel les traditions restent toujoursprésentes.

LA FESTO VIERGINENCOCréée par Frédéric Mistral en Arles en 1904, la « FESTO VIERGINENCO » ( Fête desVierges) est célébrée pour glorifier les jeunes filles qui portent le costumed’Arlésiennes pour la première fois . Frédéric Mistral l’organisa, lui-même, les deuxpremières années en Arles et émit le vœu que chaque village eût aussi sa «  FestoVierginenco ».Seul celui des Saintes Maries a conservé cette journée traditionnelle, et nous la devonsau Marquis de Baroncelli qui, jusqu’en 1939 en fût l’organisateur et en assura le succès.La Nacioun Gardiano, fidèle au souvenir du Marquis de Baroncelli , a maintenu sa« Festo Vierginenco » aux Saintes Maries où elle connaît un engouement certain.La course de taureaux, les jeux équestres, les danses provençales, la bénédiction despoulains dans les arènes et le défilé des jeunes filles costumées, tout un programme quifleure bon la Provence, constituent l’essentiel de cette journée.« Maintenir et glorifier le costume, les us et coutumes de la Camargue et des paystaurins, poursuivre l'épanouissement de la langue d'Oc, propager la doctrinefélibréenne contenue dans les oeuvres poétiques de Frédéric Mistral et de sesdisciples », telle est la devise de La Nacioun Gardiano.

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LA FETE DE LA MAINTENANCEInitiées par Frédéric Mistral, les Fêtes de la Maintenance se déroulent chaque annéedans un grand nombre de villages provençaux. En Camargue et aux Saintes Maries de laMer notamment, elle revêt un caractère tout particulier puisque cette manifestationcréée comme son nom l’indique pour « maintenir » les traditions se déroule ici au cœurdu berceau de race. C’est l’occasion de mettre à l’honneur le cheval et le taureauCamargue mais surtout la langue provençale et le costume traditionnel.Cette journée s’articule autour d’un grand défilé où se côtoient gardians et arlésiennesen costume traditionnel accompagnés au son du galoubet et du tambourin par un groupede musiciens locaux ; un hommage est rendu à Mistral à travers une cérémonie au piedsde la statue de Mireille. L’Abrivado a ici toute sa place, de même que la Roussataïo quioffre à l’élevage traditionnel du cheval Camargue l’occasion de présenter ses jumentspoulinières en leur faisant traverser le village. Enfin une grande Couse Camarguaise estorganisée l’après-midi dans les arènes mettant à l’honneur les manades et leurstaureaux les plus célèbres.

Programme des Manifestations Ponctuelles :

AVRIL Les Pâques Camarguaises, manifestationstauromachiques traditionnelles avec Ferrades,Abrivados, Bandidos et Courses Camarguaises.

MAI : Les 24 et 25, Pèlerinage des Gitans et desSaintes Maries Salomé et Jacobé.Le 26, Journée Baroncellienne (journée de traditiondédiée au Marquis de Baroncelli).

MI-JUIN : Fête Votive suivie de la Fête du Cheval

MI-JUILLET : Feria du Cheval (Tauromachie Espagnole).Dernier dimanche de juillet : Festo Vierginenco (Fête de folklore et de traditions avec la prise du rubanet du costume d'Arlésienne par les Mireilles).

MI-AOUT : Feria Biou y Toros (3 types de tauromachie).

SEPTEMBRE : Fête de la Saladelle.

OCTOBRE : Pèlerinage d'Octobre.

NOVEMBRE : Le 11, Festival d'Abrivados.

DECEMBRE : Pèlerinage de décembreFêtes de fin d’année avec le Noël Provençal et la Messe de Minuit.

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« L’ HYMNE DE LA PROVENCE »

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Contact Presse :Rachel RONAT / Florence GUILLAUME

RESPONSABLE DE L’ OFFICE DU TOURISMEFrédéric FABI

5, Av. Van GOGH – BP 73 – 13732 Les Saintes Maries de la Mer Cedex – FranceTel : 00.33 – (0)4. 90.97.82.55 – Fax : 00.33. (0)4. 90 97 71 15

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Crédit Photographique :Gilles MARTIN-RAGET , Jean François MANUEL, SCOPE / JD SUDRES, J.R ROUSTAN, F. HABERT et

Jacques DELPECH