DOSSIERDE PRESSE

VAL D’ISÈRE, JUILLET 2017

S’ENGAGE POUR UNE MOBILITÉ COLLECTIVE ÉLECTRIQUE ET AUTONOME

Du tramway au vélo, de l’autobus à l’autopartage, du train aux autocars à longue distance, Transdev gère aujourd’hui près de 13 modes de transports pour répondre aux nouvelles attentes de mobilité et de services des citoyens, tout en contribuant au développement harmonieux des territoires.

Selon le remplissage des véhicules, l’impact environnemental (gaz à effet de serre,

consommation énergétique) d’un déplacement individuel peut être divisé par 20

s’il est réalisé en transport public plutôt qu’en voiture individuelle. Les transports

collectifs ont donc un rôle majeur à jouer pour permettre à tous d’adopter des

comportements de mobilité durable. Convaincre les populations de changer

de mode de déplacement, c’est aussi réfléchir à la place de chaque mode dans

l’articulation avec la voiture individuelle.

C’est pourquoi, pour Transdev, l’enjeu est de concevoir, construire et gérer de

véritables systèmes de mobilité intégrés, exploitant au mieux les complémentarités

entre les différents modes de déplacement. Les nouveaux écosystèmes de mobilité

articulent des services de transport collectif avec des solutions plus légères de

transport à la demande, du taxi, des offres de voiture et de vélo partagés, sans

oublier les cheminements piétons et les parkings-relais

Les engagements de Transdev

• Proposer et co-construire avec les collectivités des moyens de transport innovants et adaptés aux enjeux locaux

• Délivrer un service de qualité pour favoriser le report modal vers le transport public

• Expérimenter des solutions à faibles émissions, voire à émission nulle, associées à une optimisation des performances énergétiques

“ L’innovation technologique au service du client et de la transition énergétique, une réalité que Transdev est aujourd’hui la seule entreprise à pouvoir montrer à cette échelle. ”

Thierry Mallet, Président Directeur Général du groupe Transdev

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TRANSDEV, ACTEUR ENGAGÉ DANS LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

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Le groupe met ainsi au service des autorités organisatrices de transport et des passagers de nouvelles solutions numériques, technologiques, énergétiques, dans un contexte de mutation des usages et de transformation profonde de la mobilité.

Pour accompagner et conseiller les collectivités locales dans leur transition énergétique et écologique, Transdev a créé le « Living Lab », lieu privilégié d’échanges et de partages, autour de sujets prospectifs liés à des expérimentations menées par le groupe et ses clients. Le Living Lab connecte ses sites d’expérimentation autour d’une même thématique et crée une communauté d’experts associant autorités organisatrices de transport, ministères, agences gouvernementales et centres de recherche.

Le Living Lab « bus électrique » rassemble une communauté d’experts en

électromobilité autour des problématiques techniques, marché ou technologiques

des différentes solutions «tout-électrique» existantes :

• fiabilité, sécurité, impact sur les conditions d’exploitation et de maintenabilité ;

• confort des passagers ;

• disponibilités immédiates sur le marché ou en cours d’industrialisation ;

• autonomie et durée de vie des batteries, sources d’énergie nécessaires et lien avec

le réseau électrique urbain ;

• coûts (matériel roulant, infrastructure, mobilisation du véhicule pour rechargement,

surcoûts éventuels d’exploitation...), investissement, entretien et performances

comparées des matériels constructeurs ;

• impact en termes d’intégration urbaine.

Pionnier de l’électromobilité, Transdev exploite aujourd’hui 170 bus tout électriques, dont 62 bus de grande capacité qui utilisent toutes les technologies de stockage et de recharge existantes à ce jour.

Living Lab : une communauté pour tester les solutions de mobilité électriques

A ce jour, on identifie quatre modes de transports électriques :

• Les solutions hybrides, couplant deux modes d’énergie sur un même véhicule : énergie thermique et énergie électrique. L’objectif est la récupération de l’énergie de freinage réinjectée au moment le plus opportun (lors de la ré-accélération).

• Les solutions de biberonnage basées sur un système de recharge automatisé et ultra-rapide aux terminus ou aux arrêts assurant autonomie et grande capacité.

• Les solutions hydrogène : la

pile à combustible produit « à bord » l’électricité nécessaire au moteur électrique en utilisant l’hydrogène comme carburant qui, combiné à l’oxygène présent dans l’air, permet de produire l’électricité nécessaire à la traction. La pile rejette alors de l’eau dans l’air.

• Les véhicules électriques

« autonomes » emportent l’énergie nécessaire à l’ensemble de leur service d’exploitation. Ils doivent être mis en charge sur des durées longues (entre 5 et 8 h) au centre de remisage.

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DE NOUVELLES EXPÉRIENCES DE TRANSPORT

Transdev anticipe les mutations pour construire la mobilité de demain qui sera PACE :

PERSONNALISEE, AUTONOME, CONNECTÉE, ÉLECTRIQUE.

Dernier ou premier kilomètre, desserte fine des territoires, services à la demande ou réguliers..., autant de sujets sur lesquels la mobilité autonome apporte une réponse adaptée, en termes de sécurité et de qualité de service, en complément des solutions de transport déjà existantes. Les navettes autonomes sont aujourd’hui en exploitation sur des trajets courts et évoluent rapidement vers des cas d’usage et des services de plus en plus complexes et flexibles.

Première en Europe : un service de transport à la demande avec des véhicules autonomes, expérimenté à Rouen

Le premier service de transport à la demande opéré par

véhicules électriques autonomes se déploiera en 2017

à Rouen (mise à la route déc 2017 ouverture au public

printemps 2018), sur le site du technopôle (35 hectares

accueillant 5 000 étudiants et 2 500 emplois). Le service

desservira des entreprises, des centres de recherche, un

campus étudiant et, à terme, un quartier d’habitation. Le

service proposera différents trajets, avec une première

boucle de 1,5 km avec 3 véhicules de type Renault ZOE.

Le service sera effectué sur voie ouverte à la circulation.

Les véhicules partageront la voie avec les autres véhicules,

les bus du réseau de transport urbain, et franchiront

plusieurs passages piétons et ronds-points. Pour garantir la

sécurité et la fluidité du service, les points stratégiques de

l’espace public et la voirie seront dotés d’une technologie

communicante.

Le projet s’inscrit dans l’accord global de coopération

conclu entre Transdev et l’alliance Renault Nissan en

février 2017, comprenant la conception d’un système de

transport complet et modulaire pour permettre aux clients

de réserver leurs trajets, et aux opérateurs d’exploiter et de

gérer une flotte de véhicules autonomes.

Transdev a été pionnier en 2005 avec la mise en place d’une

flotte de véhicules autonomes à Rotterdam aux Pays-Bas

qui assure une liaison entre une station de métro et un

centre d’affaires, et depuis avril 2016, le premier contrat

commercial en France pour l’exploitation d’une flotte de

6 véhicules sur la centrale nucléaire EDF de Civaux (dépt.

86). Ces véhicules autonomes transportent environ 3 000

passagers par jour.

Mobilité autonome : une révolution en cours

“ Le développement des systèmes de transport autonome, l’un des bouleversements majeurs de la mobilité de demain, est un enjeu stratégique pour Transdev. ”

Thierry Mallet, Président Directeur Général du groupe Transdev

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Questions à Pascal Favre, Directeur du Pôle Auvergne-Rhône-Alpes Transdev

• La présence de Transdev en tant que partenaire officiel du Salon du véhicule électrique et hybride à Val d’Isère reflète-t-elle une volonté de proposer de nouveaux modes de transports à vos clients ?

Nous assistons à une transformation profonde de notre environnement

technologique et énergétique. Chez Transdev, face aux défis planétaires que

constituent le changement climatique, la pollution, la crise de l’énergie, la destruction

de ressources et d’espaces naturels, notre conviction est que les transports publics

sont des leviers incontournables d’une mobilité plus respectueuse des écosystèmes,

et tout particulièrement en zone de montagne. Ceci se concrétise par l’utilisation

de carburants alternatifs, le renouvellement du parc thermique de nos clients,

l’utilisation de véhicules hybrides ou la mise en service de bus électriques, comme

à Chamonix. Nous testons, expérimentons, exploitons des solutions, et conseillons

sur les technologies les plus avancées. Nous pouvons ainsi proposer à nos clients

une approche globale utilisant différentes technologies ; parmi elles, les véhicules

électriques font partie des plus prometteuses.

• Vous êtes très présents dans les Alpes, notamment dans les stations de ski, observez-vous une évolution de la demande des collectivités en matière de mobilité ?

Absolument. Les cahiers des charges témoignent des attentes de plus en plus

fortes de nos clients en matière de préservation du cadre de vie et de diminution de

l’impact environnemental des réseaux de transport ; exigences que nous intégrons

dans nos propositions et qui représentent les facteurs clés de succès de nos offres.

• Y’a-t-il des enjeux de mobilité durable spécifiques dans les territoires de montagne ?

Sans aucun doute, du fait de la fragilité des milieux de montagne, de l’exiguïté

des vallées par où passent les grands axes de transports ou de la vulnérabilité aux

risques naturels des zones encore disponibles pour l’urbanisation. C’est pourquoi,

il nous faut accompagner la réponse au développement des besoins de mobilité

des territoires de montagne en proposant une offre de transport durable garante

du droit à la mobilité pour tous et engageant les citoyens sur le chemin de l’éco-

responsabilité.

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AUVERGNE-RHONE-ALPES, UNE RÉGION SYNONYME D’INNOVATION DANS LES MOBILITÉS

Travailler avec et pour les acteurs publics est un engagement quotidien du groupe Trandev afin de concevoir les solutions les plus adaptées à la réalité des territoires, à leurs enjeux et à leurs moyens.

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Exemple d’une mobilité durable dans la vallée de Chamonix-Mont-Blanc

En 2015, Transdev a remporté le contrat de délégation de service public du réseau

de transports urbains de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc pour une durée de

7 ans. Ce contrat porte des objectifs ambitieux, dont la modernisation du réseau

Chamonix Bus qui doit permettre de réduire les émissions de CO2 de 26 tonnes par

an et par bus. Dès 2015, l’intégralité du parc, composé de 17 à 38 véhicules selon

les périodes de l’année, sera conforme aux exigences du Plan de Protection de

l’Atmosphère Européen.

Baptisée « Le Mulet » en référence à l’histoire de la vallée, la navette centre-ville

a vu le jour à Chamonix en 2005 en partenariat avec la mairie de Chamonix-

Mont-Blanc. Il s’agit d’un service de proximité performant et non bruyant, gratuit,

constitué de véhicules de petite capacité (19 places), peu encombrants, accessibles

aux personnes à mobilité réduite et non polluants car full électriques. Depuis 2016,

le mulet roule en Blue Bus (groupe Bolloré) 100 % électrique et conçu avec des

batteries implantées sur son toit.

“ L’évolution que nous visons est celle de bus urbains 100 % électriques d’ici 2020. ”

Éric Fournier, Maire de Chamonix-Mont-Blanc, vice-président à l’environnement du Conseil régional Auvergne Rhône Alpes

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Questions à Marc Bauer, maire de Val d’Isère

• Quels sont les principaux axes de votre politique en matière de développement durable ?

En termes de développement durable, la commune de Val d’Isère travaille depuis

longtemps à la préservation de son environnement et de ses ressources naturelles.

Que ce soit au travers du Parc National de la Vanoise ou de la réserve naturelle

de la Bailletaz, Val d’Isère a su sanctuariser des espaces non dédiés à l’exploitation

humaine.

• Comment collectivités et acteurs privés innovent-ils ensemble pour une mobilité respectueuse des territoires ?

En termes de gestion de ses déchets, Val d’Isère a depuis longtemps entrepris

le tri sélectif collectif et lancera dès l’hiver prochain une grande campagne de

sensibilisation à la propreté de la station et de son environnement. Val d’Isère

travaille aussi dès cette année à l’amélioration du traitement de ses boues usées via

la requalification de sa STEP.

Sur le domaine skiable aussi, en partenariat avec Val d’Isère Téléphériques certifié

Green Globe, Val d’Isère veille de manière permanente au respect de sa ressource

en eau via l’utilisation d’enneigeurs plus économiques et l’amélioration de ses zones

de captages.

• Quels sont les objectifs du Salon du véhicule électrique et hybride ?

Les objectifs du Salon du Véhicule électrique et hybride sont doubles. Le premier

est d’associer Val d’Isère à l’évolution technologique permanente sur les mobilités

douces. Le second est de permettre au plus grand nombre de voir et d’essayer ces

technologies qui deviennent de plus en plus utilisées et contemporaines.

Val d’Isère a fait le choix de créer cet évènement car nous croyons que

l’environnement majestueux qui nous entoure doit faire l’objet de toutes les

attentions et, à ce titre, nous devons faire preuve d’exemplarité. Non seulement

nous y croyons, mais plus encore, nous veillons dans chacun de nos gestes

quotidiens et dans chacune de nos actions à intégrer ce qui est aujourd’hui un quasi

réflexe pavlovien, à savoir la réduction de l’empreinte de nos pratiques.

Ces technologies aujourd’hui mises sur le marché seront de nature à améliorer

notre comportement et les écosystèmes qui nous entourent avec la plus grande

bienveillance. Que ce soit le vélo, la moto, l’automobile ou le transport collectif,

nous constatons des avancées prodigieuses ces dernières années en termes

d’autonomie, de performance, d’utilisation et même de design.

C’est naturellement que nous nous inscrivons, de manière individuelle et collective,

dans cette nouvelle ère du déplacement et de la mobilité, gage d’une nature et d’un

environnement préservés.

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