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Conférence du 14 décembre 09 [email protected] DOSSIER DE PRESSE LA PUBLICITE ECO-SOLIDAIRE PAR OLOZIM 11 ASSOCIATIONS NOUS FONT CONFIANCE DECOUVREZ NOTRE CONCEPT DE PUBLICITE SOLIDAIRE : VOUS DONNEZ DU SENS AUX MESSAGES PUBLICITAIRES QUE VOUS RECEVEZ A CHAQUE MESSAGE REÇU, UN ANNONCEUR FAIT UN DON A UNE ASSOCIATION.

Dossier de presse-Table ronde: MONDE ASSOCIATIF + MONDE ECONOMIQUE : UNE COMPLEMENTARITE QUI A DU SENS

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Le 14 décembre 2009 nous avons organisé en partenariat avec le blog du solidaire, les 11 associations partenaires d’Olozim, les annonceurs d’Olozim et le Msc. Arts and NGOs de l’Edhec Business School, une table ronde sur la thématique « MONDE ASSOCIATIF + MONDE ECONOMIQUE : UNE COMPLEMENTARITE QUI A DU SENS ». Voici le dossier de presse et le compte rendu.

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Page 1: Dossier de presse-Table ronde: MONDE ASSOCIATIF + MONDE ECONOMIQUE : UNE COMPLEMENTARITE QUI A DU SENS

Conférence du 14 décembre 09 [email protected]

DOSSIER DE PRESSE

LA PUBLICITE ECO-SOLIDAIRE

PAR OLOZIM

11 ASSOCIATIONS NOUS FONT CONFIANCE DECOUVREZ NOTRE CONCEPT DE PUBLICITE SOLIDAIRE : VOUS DONNEZ DU SENS AUX MESSAGES PUBLICITAIRES QUE VOUS RECEVEZ A CHAQUE MESSAGE REÇU, UN ANNONCEUR FAIT UN DON A UNE ASSOCIATION.

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Conférence du 14 décembre 2009

MONDE ASSOCIATIF + MONDE ECONOMIQUE : UNE COMPLEMENTARITE QUI A DU SENS

Avec la participation sur scène de

Céline Cornot, représentant SOL EN SI Natacha Djae, responsable des partenariats AIDES

Simion Lulian, vice présidente d’ORPHELINS DU MONDE Gérard Mery, conseiller d’administration d’AFRIQUE VERTE

Thomas Lang, fondateur d’E-CITIZEN

Eleonore Attali, gérante d’ARBRE A BULLES Frédéric Bardeau, directeur général de l’agence LIMITE

Franck Julien, fondateur d’OLOZIM

Avec le soutien de la classe Msc. Arts and NGOs de l’Edhec Business School

et la participation du Théâtre du Rond Point

Visionnez la vidéo en cliquant ici.

En partant de ce constat : « 10% du budget mondial annuel de la publicité suffirait

à réduire la faim dans le monde de moitié. »

Nous avons débattu sur la complémentarité entre le monde associatif et le monde marchand.

Les associations ont-elles un intérêt à aller vers le monde marchand ? Les entreprises ne voient-elles pas un levier de croissance dans le partenariat d’image ?

La limite disparaît-elle entre ces deux mondes ? Petites et grandes associations sont elles pareillement capables de se tourner vers le monde

marchand ? Faut-il créer une « SACEM » de la générosité ?

Pour ou contre un sac Cartier-UNICEF ?

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Sommaire

LA PUBLICITE ECO-SOLIDAIRE Présentation de la publicité éco-solidaire par Olozim (4)

Olozim, un concept unique (5) Le mot des associations (6)

Le mot des clients d’Olozim (11) La classe MSc Arts and NGOs de l’Edhec (13)

L’agence Limite (14)

CONFERENCE Retranscription de la conférence (15)

Le calendrier solidaire 2010 (19)

Contact et Informations pratiques (20)

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La publicité éco-solidaire par Olozim

Vous acceptez de recevoir de la publicité par E-mail ou par Sms A chaque message reçu, l’annonceur reverse pour vous

un don à une association.

Vous donnez du sens à la publicité !

Vous choisissez la fréquence et le nombre des messages ; Vous choisissez les thèmes des publicités ;

En plus vous profitez des bons plans de nos annonceurs (coupons, réductions) Et nous vous offrons un Anti spam pour lutter contre la publicité non choisie.

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Un concept Unique

Olozim réunit 11 associations partenaires regroupées en 4 thèmes : L’enfance : La santé : Le développement durable : La solidarité internationale : Depuis son lancement en juin 2009, Olozim a su conclure des partenariats de qualité. Aujourd’hui c’est le socle de notre réussite. Notre conviction est de privilégier la qualité à la quantité, ainsi à terme Olozim ne comptera pas plus d’une vingtaine d’associations. Pour la première fois, une entreprise publicitaire se construit autour de sa conscience sociale. Pour la première fois, la publicité ne sert pas uniquement à vendre mais bien à aider. 7000 français ont aujourd’hui adhéré au site et collectent des dons en ouvrant les e-mails de nos annonceurs. Nous avons un devoir envers ces 7000 adhérents : Nous leur garantissons que leurs données personnelles ne seront jamais louées, vendues ou transférées à un tiers. Nos adhérents savent qu’en renseignant leur adresse e-mail ou leur numéro de téléphone sur olozim.net, personne d’autre ne pourra y avoir accès. C’est une garantie qui prend tout son sens à l’époque du spam, de la publicité non sollicitée. Au premier trimestre 2010, nous espérons avoir 50 000 adhérents.

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Le mot des associations

AIDES

Créée en 1984, AIDES est la première association française de lutte contre le VIH/Sida et les hépatites virales. Elle a été reconnue d'utilité publique en 1990. L'objectif de cette association est de réunir les personnes touchées directement ou indirectement par le sida afin de leur permettre

de s'organiser pour mieux combattre ce fléau. Sol en si

Sol En Si soutient et accompagne les enfants et leurs familles concernés par le VIH/SIDA. Notre approche ne se limite pas à aider les personnes touchées par le virus mais prend en compte l'intégralité de la cellule familiale. Le VIH

dans une famille provoque une souffrance et bouleverse le quotidien de tous les membres de la famille. C'est pourquoi Sol En Si accompagne parents et enfants dans leur parcours face à la maladie. Sol En Si s'engage également sur l'international. En partenariat avec des associations locales, nous apportons un soutien psychologique, social, scolaire et sanitaire à des orphelins du SIDA en Afrique. Première Urgence

Première Urgence est une association de loi 1901 qui a pour vocation de venir en aide, soulager et préserver les vies dans le cadre d’actions en faveur de victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres, d’effondrements

économiques.

« Une solution intelligente et novatrice pour collecter des dons auprès du grand public. Une aide précieuse pour Première Urgence qui concentre ses ressources sur la mise en place de programmes terrain. »

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Afrique Verte International

Afrique Verte International, AcSSA, AMASSA, APROSSA et Afrique Verte, 4 partenaires pour la sécurité et la souveraineté alimentaires au Sahel Au Burkina Faso, Mali et Niger, Afrique Verte International soutient les

opérateurs céréaliers pour que les producteurs vivent de leur travail et approvisionnent l'ensemble du pays. Afrique Verte soutient notamment la création de groupements féminins et la professionnalisation des femmes dans les activités de transformation de céréales locales brutes en produits raffinés "prêts à l'emploi" pour répondre à l'enjeu actuel qui est de nourrir les villes au Sahel. En France, Afrique Verte sensibilise le public pour une perception plus juste du Sahel et un engagement citoyen.

« La démarche d’Olozim, au service des associations de solidarité, nous est apparue comme novatrice et porteuse pour la sensibilisation aux grandes causes relayées sur leblogdusolidaire.fr En ce début d’année 2010, nous souhaitons que ce partenariat entre Olozim et Afrique Verte soit aussi riche que durable… au bénéfice des populations démunies du Sahel. » Surfrider Foundation Europe :

Créée en 1990 à (Biarritz) Surfrider Foundation Europe est une association ayant « pour but la défense, la sauvegarde, la mise en valeur et la gestion durable de l'océan, du littoral, des vagues et de la population qui en jouit ». Elle s’est greffée au mouvement née en 1984 à Malibu

Californie, où des surfeurs souhaitaient protéger leur spot de la pollution locale. C’est aujourd’hui est un réseau mondial d’associations régionales et de représentations locales présentes sur tous les continents (USA, Europe, Japon, Australie, Amérique Latine…).

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Orphelins du Monde

Depuis 1995, Orphelins du Monde oeuvre pour les enfants. L’ONG s’est progressivement transformée pour devenir une organisation structurée et professionnelle, tout en gardant un état d’esprit « associatif ». La bande de copains du départ à peu à peu fait place à des volontaires

professionnels de l’enfance et du handicap. Aujourd’hui, les volontaires s’engagent pour au moins 6 mois et développent des partenariats solides avec les acteurs locaux de développement aux quatre coins du monde.

« Nous avons choisi de travailler avec Olozim parce que : - Nous souhaitons diversifier nos sources de financements - Olozim permet une meilleure visibilité d’Orphelins du Monde auprès d’un public plus large - la relation qui se construit progressivement entre Olozim et ODM est de qualité et sympathique. » Enfants du Mékong

Enfants du Mékong est née au Laos en 1958. Elle vient en aide aux enfants les plus démunis en leur permettant l’accès à l’éducation. Aujourd’hui active dans sept pays (Laos Thailande Vietnam Cambodge Birmanie Chine Philippines) elle apporte son aide à plus de 60 000

enfants par le biais du parrainage scolaire et des projets de développement. Ces deux axes de soutiens permettent de contribuer au développement de ces pays en leur apportant la jeunesse structurée dont ils ont tant besoin.

« Olozim nous permet de communiquer par un nouveau canal, au plus près des désidératas de nos donateurs potentiels »

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France Alzheimer

France Alzheimer est la seule association de familles reconnue d'utilité publique dans le domaine de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées, qui touchent près d'un million de personnes en France.

Depuis 1985, date de sa création, France Alzheimer œuvre pour

Soutenir les familles des malades, Informer l'opinion et interpeller les pouvoirs publics, Contribuer à la recherche Former les bénévoles et les professionnels de santé.

« Nous avons accepté ce partenariat car le concept Olozim est très original. Il permet à ses adhérents de bénéficier de bons plans tout en s’engageant dans une démarche solidaire. C’est un concept très prometteur. » EMDH :

Créée en 1986, Enfants du Monde - Droits de l’Homme agit pour la protection des enfants en danger et pour la reconnaissance de l'enfant en tant que personne sujet de droit. Son action s'appuie sur la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) adoptée par l'Assemblée

générale de l'ONU le 20 novembre 1989 et entrée en vigueur le 2 septembre 1990. Elle vise à sensibiliser l'opinion publique à cette convention mais aussi à agir pour la faire respecter en France et à l'étranger. Caap Afrika :

Est une association qui vient en aide aux personnes ayant perdu l’usage de leurs jambes suite à une maladie déformatrice, de bénéficier d’une chirurgie orthopédique appropriée. Elle officie au Niger et au Sénégal. Caap Afrika offre aussi des stages de formation en chirurgie orthopédique

en Europe aux médecins locaux. C’est une façon de pérenniser l’action et reprendre la main aux médecins européens.

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Planète Urgence

Planète Urgence est une association qui a conçu et développe un modèle original d’engagement, permettant à chaque entreprise et chaque citoyen d’agir concrètement pour l’homme dans son environnement.

Planète Urgence travaille en partenariat sur des projets crées et gérés par les populations locales. Avec Planète Urgence, il existe différentes façons de s’engager : S’informer, se former: Des modules de formation, un site, une revue de presse électronique pour sensibiliser aux enjeux du développement et de la protection de l’environnement

Agir, partir avec: Le Congé Solidaire Entreprise Engagement tripartite entre l’entreprise, le salarié et Planète Urgence: après

une formation préalable, une mission de courte durée du salarié (15 jours sur ses congés), financée par l’entreprise, pour partager ses connaissances ou ses compétences dans le cadre de projets locaux.

Les lieux de missions sont divers : Afrique (Bénin, Cameroun, Mali, Madagascar, …) Asie (Indonésie, Inde…), Amérique latine (Argentine…)

Le Congé Solidaire Individuel Engagement de particuliers qui, après une formation, s’investissent

personnellement et financièrement sur des actions de coopération locales. Participer : Un soutien financier à des actions concrètes de protection de l’environnement

et d’aide au développement.

« Olozim propose une solution intéressante pour Planète Urgence puisque l'ensemble des annonceurs partenaires proposent une alternative de consommation avec des produits et/ou services possédant une plus value écologique et/sociale. Par ailleurs et au vu de la conjoncture économique et sociale, le principe de soutenir financièrement des projets via la réception d'e-mailing ou de sms qualitatifs et correspondant au positionnement d'une association, a du sens pour toucher de nouvelles cibles. »

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Le mot des clients d’Olozim

E-Citizen Le site e-Citizen.com met directement en relation les vendeurs et les acheteurs de produits bio et/ou équitables. Le site compte plus de 4000 produits dans tous les domaines de la

consommation (maison écologique, cosmétique bio, eco design, mode éthique, économie d’énergie…) Au-delà de la taille et de la qualité de l’offre, l’internaute bénéficie d’une remise de 5 % sur chaque achat. Libre à lui de reverser cette somme à l’association de son choix ou de conserver la remise pour un prochain achat !

« Nous rejoignons tout à fait Olozim dans leur idée d’utiliser la publicité comme une nouvelle source de revenus pour les associations. Alors que le principe même de publicité est aujourd’hui très contestable, Olozim parvient à le rendre vertueux. En effet, non seulement une partie des investissements publicitaires bénéficie aux associations mais les annonceurs sont dans leur majorité des entreprises dites responsables, comme e-Citizen, qui utilisent ce canal de communication pour faire connaître des produits de qualité, bons pour l’homme et l’environnement. »

Un exemple d’email de publicité envoyé par e-Citizen via Olozim.

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Arbre à bulles

L'Arbre à bulles est un site Internet de vente en ligne de cadeaux éthiques et solidaires qui propose des objets à la fois ludiques, originaux et beaux mais surtout issus de la consommation responsable (biologiques, équitables, recyclés, recyclables ou issus de l'artisanat local). Le catalogue référence une centaine d'objets de déco, d'accessoires de mode, de coffrets cadeaux etc. faits par des

créateurs et des designers dont la plupart sont des exclusivités en France.

« L'Arbre à bulles est partenaire d'Olozim, car notre volonté est de nous entourer de prestataires solidaires qui comprennent nos attentes commerciales mais aussi en termes de valeurs humaines. Par exemple nous faisons régulièrement appel à eux pour des e-mailing à partir de leur base constituée de gens solidaires, cœur de notre clientèle. De plus, nous apprécions aussi les qualités relationnelles de l’équipe. »

Un exemple d’email de publicité envoyé par Arbre à bulles via Olozim.

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La classe MSc. Arts and NGOs de l’Edhec

Le Master of Science « Arts and NGOs Management » de l’EDHEC prépare les étudiants à exercer des activités d’administrateur d’institutions culturelles, de gestionnaires d’ONG et d’entreprises d’économie solidaire. Les fondations

d’entreprises sont elles aussi pourvoyeuses de postes transversaux qui correspondent parfaitement aux profils « Ecole de management + MSc. in Arts & NGOs Management ». Il prépare plus généralement à appréhender l’ensemble des métiers de développement dans des secteurs nouvellement investis par les diplômés de grande école de management. Il propose, dans ce sens, un développement transversal des compétences (de la maîtrise générale et stratégique du secteur à la capacité d’action opérationnelle). Le Master intègre un socle important de connaissance des environnements dans lesquels évoluent les organisations culturelles et humanitaires dans un espace européen voire international. En effet, les offres de postes à pourvoir en ONG sont majoritairement internationales et dans le secteur de la culture, il y a de plus en plus de postes ouverts aux diplômés et professionnels européens. C’est donc une vision élargie des champs possibles pour les élèves que ce Master facilitera ainsi qu’une préparation à la rencontre de milieux professionnels différents, pour lesquels les qualités de « veille » et de « créativité » sont attendues. Le parti original de cette formation est de considérer comme interdépendants les champs de réflexion culturelle et sociale. L’EDHEC Business School est la seule école de management en France à avoir développé une formation de ce type où les deux secteurs sont volontairement présentés ensemble. Le postulat étant que le profil des étudiants pour l’un et l’autre de ces deux secteurs d’activités sont très ressemblants.

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L’agence Limite

LIMITE est un pure player entièrement dédié à la communication responsable des organisations qui font le choix de mettre

l’engagement et l’éthique au coeur de leur stratégie. La vocation de LIMITE est d’amener ses clients publics, privés et non-marchands au-delà de leurs limites, en leur apportant une valeur ajoutée très forte dans les domaines du marketing et de la communication responsables, notamment en créant des campagnes qui font « tilt » auprès de leurs publics. Fondée par Laurent Terrisse, pionnier de la communication sur les sujets d’intérêt général en France et créateur de TBWA\NON PROFIT, et par Frédéric Bardeau, créateur de Trilogicom, hotshop internet reconnu dans les secteurs corporate et grande cause, l’Agence LIMITE s’est dotée de l’un des cahiers des charges les plus exigeants du marché en matière de communication responsable, pour répondre aux besoins d’impact et d’efficacité des annonceurs, non marchands ou marchands, engagés et soucieux de leur réputation.

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Conférence

Synthèse de la conférence : Regardez les vidéos ici.

« Monde marchand, monde associatif : une complémentarité qui a du sens » Peut-on prétendre à une complémentarité entre monde marchand et monde associatif tout en restant profitable ou responsable ? Eléonore Attali, fondatrice d’Arbre à bulles souhaite une complémentarité qui doit s’illustrer par une cible et un but commun. Pour les grosses structures associatives le problème est celui de la diversification de revenu puisque les aides étatiques commencent à se faire de plus en plus rares et les donations aussi. Pour les petites structures c’est la visibilité qui est recherchée. Il faudra bien réfléchir à ce mariage car il pose quelques problèmes ou questions de l’ordre de l’image et de la compatibilité. Face à ce dilemme on se pose une question : Qu’attendent les associations d’une collaboration avec le secteur entrepreneurial ? Natacha Djae, représentante d’Aides, recherche de la visibilité et de l’expertise car cette dernière compétence manque aux associations. Les associations n’ont pas forcement les qualifications requises pour mettre en place des opérations commerciales. La mise en place d’une boutique en ligne de vente de produits Aides a nécessité un expert en la matière. C’est E-Citizen, place de marché responsable et bio-équitable, qui a été retenu pour réaliser ce site marchand et en assurer la gestion. Aides a fait le choix d’un partenaire économique responsable. Iulian Simion, vice présidente d’Orphelins du monde, a témoigné de la difficulté rencontrée par une petite association pour être incluse dans un projet de partenariat. Des entreprises refusent de s’associer à des petites structures associatives. Un refus certainement guidé par une stratégie qui consisterait à ne s’allier qu’à des structures qui puissent avoir une visibilité qui sera profitable à l’entreprise ; ce qui n’est pas le cas de toutes les associations. La volonté de partenariat serait de l’ordre de 50/50. Toute demande n’est pas la bienvenue, conclut-elle. L’idéal serait qu’on donne la chance à toutes les associations de s’associer à des projets au même titre que les grandes associations. Reprenant l’exemple de la boutique en ligne, Céline Cornot, représentante de Sol en SI, rappelle que cette complémentarité renvoie à un projet lucratif. Un commerçant peut apporter aide et conseil. Cependant, lorsqu’une association ne peut initier un tel programme par principe ou par moyen tout simplement, on se demande comment le monde marchand peut apporter un plus au monde associatif ? On peut aider les associations à diversifier leurs sources de revenus reprend Thomas Lang, fondateur d’E-Citizen. Une association fonctionne selon des règles éthiques : On ne peut pas vendre n’importe quoi ! E-Citizen apporte à ses associations des produits responsables issues du commerce équitable qui peuvent rapporter jusqu’à 12% de revenu. L’e-mailing solidaire proposé par Olozim est un autre moyen de diversification. Ces prestations sont ouvertes à toutes les associations poursuit Thomas Lang en réponse à Iulian Simion. Mieux, dans ces partenariats les associations ne sont pas vendeuses et n’ont pas besoin de mettre des ressources à disposition, conclut-il vers Céline Cornot.

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Une association doit elle se professionnaliser au même titre qu’une entreprise ? Les raisons d’une collaboration autour d’un projet entre associations et entreprises sont la collecte et la visibilité, réaffirme Eléonore Attali. Pour cela il faut faire appel à des personnes qui sont dotées d’une certaine expertise et un savoir faire. Les gens sont de plus en plus sensibles à la destination de leur argent. Il faut trouver des personnes capables de s’adresser à ces personnes avec le langage approprié. Ce ne sont pas toutes les associations qui comptent dans leurs rangs des personnes avec de telles qualifications. C’est ce manque, apparenté à un manque de professionnalisme, qui fait peur aux entreprises et qui suggère le manque d’engagement avec certaines associations. La différence existe-elle encore entre une association et une entreprise ? Fréderic Bardeau, directeur de l’agence Limite constate que la différence entre les mondes associatif et marchand est de plus en plus artificielle. La séparation qui subsiste vient des considérations idéologiques et historiques. Les associations ont peur de s’allier avec un univers qui pourrait les dévoyer, qui n’aurait pas les mêmes valeurs et qui pourrait les détourner de leurs objectifs. C’est trompeur parce qu’il existe des associations non éthiques voire marchandes. Cette distinction entre ces deux univers se fait en stratégie selon une volonté d’indépendance ou de partenariat. Il existe aussi des structures juridiques qui régissent ces associations selon qu’elles sont lucratives ou non. Pour Céline Cornot, la différence est fondamentale et s’illustre par la finalité. Une entreprise va vendre quelque chose et pour cela elle stimule le désir. Alors que l’association tente d’acquérir la générosité des citoyens. Il est d’ailleurs plus aisé d’attirer un vendeur qu’un donateur. La vente comme moyen de collecter de l’argent serait in fine le seul lien entre ces deux mondes. Mais la vente reste un outil et non la finalité de l’action humanitaire qui n’attend rien en retour. Même si la stratégie est la même que l’entreprise, c’est-à-dire adapter la communication selon la cible, il existe des similitudes et des parallèles, mais les mêmes buts divergent. Fréderic Bardeau n’est pas d’accord sur l’idée d’une même stratégie pour des buts différents. Il rappelle le sens sociologique du don, qui est une forme d’échange et tout échange est une transaction. La mécanique reste la même, on parle de communication, de la sensibilisation du plaidoyer ; mais le service marketing et collecte d’une association est soumis aux même attentes que celles d’une entreprise avec des objectifs et un retour sur investissement. Du point de vue économique, les choses changent aussi. Le monde s’est « marchandisé » : tout est servi à la sauce marchande ! On ne fait plus des affaires avec la même finalité car d’autres valeurs sont rentrées en compte. C’est le non-profit qui est en train de prendre le dessus et devient même élément de concurrence. Ce dernier remet la balance dans un autre sens et gomme la frontière. On parle d’entreprise responsable, solidaire, discount, vente à perte etc.

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La fin justifie les moyens ? Céline Cornot répond pour Sol en Si. Tout dépend de la stratégie adoptée et la finalité qui doit être en adéquation avec la politique, le statut et la réglementation de l’association. On ne peut pas vendre n’importe quoi. L’exemple du partenariat Gucci et Unicef avec la mise en vente des sacs aux profits de l’Unicef a fait parler. Mais au-delà des contradictions de l’univers du luxe c’est la fin qu’il faut avoir en tête. Ce produit s’adresse à un public particulier qui peut se l’offrir. Si cette vente peut aider des enfants alors pourquoi pas ? Là où il faut faire preuve de vigilance c’est sur la communication et les modalités de vente. S’acheter une image ne veut pas dire par tous les moyens possibles ! Les associations qui s’engagent dans de tels partenariats devraient avoir leurs mots à dire. La stratégie étant la même pour beaucoup d’associations n’est-ce pas là une pratique concurrentielle commerciale ? Pour Natacha Djae on devrait parler de complémentarité pour des associations qui sont sur le même créneau. Aides officie dans la lutte contre le Sida. Il arrive que des actions soient menées de façon commune ; à l’exemple de l’appel pour une levée de fond massive pour la cause du Sida. La différence c’est l’explication et la justification du but recherché auprès des donateurs. L’argent collecté ne sert pas à faire la même chose selon les actions de chaque association. Aides fait de la collecte pour ses actions de terrain et soutient ainsi ses 70 délégations locales. L’argent va aussi aux partenaires en Afrique et en Europe. La communication ne s’adresse qu’aux donateurs, elle n’est pas agressive ou à l’encontre d’une autre association. Les petites associations ressentent plus la concurrence par la visibilité et leur faible présence médiatique nuance Céline Cornot. On remarque de plus en plus une multiplication des opérations de Street-marketing agressive. Comment gérer cette image qui peut écorner la réputation voire le sérieux d’une association? Aides pratique le « street marketing » souligne Natacha Djae. Sa pratique est due à une volonté de se détacher des subventions étatiques. « Diversification pour ne pas mettre tous le œufs dans le même panier ». Ses bénévoles sont formés pour ne pas paraître agressifs et faire plus preuve de pédagogie. Le caractère contractuel du street marketing ne conduit il pas vers un discours marketing sans conviction ? C’est paradoxal, on peut aussi bien tomber sur un bénévole obnubilé par sa cause, comme sur une personne qui s’en fout et le fait par nécessité. Le recours au statut de salarié fait appel à un professionnalisme et une conscience qui contraint le signataire à une certaine rigueur. Etant donné qu’un bénévole qui n’a aucun engagement contractuel peut se désister, il n’a aucune obligation si ce n’est sa bonne foi. C’est un point de vue, car on sait aussi qu’il y a beaucoup des personnes qui sont bénévoles depuis des années et qui le font avec la même rigueur salariale.

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Faut-il une sorte de label sous le même format que la Sacem qui permettrait à tout le monde de récupérer des dons ? Il se développe un phénomène de coalition, confie Frédéric Bardeau, où se regroupent les associations selon des thématiques et où elles se partagent des tâches. C’est déjà un pas vers une sorte de plate forme SACEM. L’idée serait d’aboutir à une coopérative de « mécénat global. Cela semble être beaucoup plus difficile juridiquement politiquement parce qu’il y a déjà un abondement de l’état par rapport à la défiscalisation, qui y aurait droit qui contrôlerait ? » Pour ou contre l’autorégulation ? Un pot commun des petites associations pour ne pas se faire parasiter. Pour une petite association comme Orphelins du Monde, Iulian Simion admet qu’un organisme qui encadrerait le tout serait admirable, mais c’est utopique. Au regard à la diversité et le champ d’action des associations, on ne voit pas comment ces associations puissent être régies par une même autorité. Se diriger vers une telle organisation, peut être dangereux ; affirme Eléonore Attali d’Arbre à Bulles. Il faut communiquer si on veut garder une diversité et une valorisation et éviter le chapeautage. « Après il y a la loi qui est là pour réguler et mettre des freins quand il y a dérive. » Frédéric bardeau précise que c’est un des rares pans socio-économiques qui n’est pas régulé. « Faut-il rendre obligatoire la générosité dans un système du même type qu’HADOPI ? Oui pour la régulation et non à l’autorégulation. Car l’autorégulation finit toujours en petit meurtre entre amis on le voit avec les annonceurs. » Il faut de la régulation externe qui sache mettre de l’ordre et sévir quand il le faut qui soit contraignante autonome indépendante et pas professionnelle.

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Le calendrier solidaire 2010

Olozim et le blog du solidaire vous proposent un calendrier solidaire pour 2010. Vous y retrouverez les 11 associations partenaires d’Olozim, leurs évènements tout

au long de l’année ainsi que les dates importantes de la solidarité.

Demandez votre calendrier solidaire 2010 à [email protected]

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Contact et informations pratiques

Responsable Communication et Marketing Joan Dossetto

[email protected] Tel : 04 93 51 22 45

Olozim | 41 avenue Hector Otto, 98000 Monaco

www.olozim.net