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La Bâtie-Festival de Genève 40 e édition 2 - 17 septembre 2016 contact : Zoya Anastassova Responsable Relations Publiques et Lieu Central Tél direct: +41 22 908 69 56 [email protected] La Bâtie – Festival de Genève case postale 1525 - 1211 Genève 1 Tél: +41 22 908 69 50 www.batie.ch - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - dossier de présentation à l’attention de la CECCO mai 2016

dossier de présentation CECCO · 2016. 6. 21. · Shaker Loops a été créé le 8 décembre 1978 au Hellman Hall de San Francisco par le New Music Ensemble of the San Francisco

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  • La Bâtie-Festival de Genève40e édition

    2 - 17 septembre 2016

    contact : Zoya AnastassovaResponsable Relations Publiques et Lieu CentralTél direct: +41 22 908 69 56 [email protected]

    La Bâtie – Festival de Genève case postale 1525 - 1211 Genève 1

    Tél: +41 22 908 69 50 www.batie.ch

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    dossier de présentation à l’attention de la

    CECCOmai 2016

  • JOHN ADAMS & L’Orchestre de la Suisse Romandeavec Leila Josefowicz

    Vendredi 2 septembre à 19h

    Victoria Hall

    1ère suisse / Durée 100’ entracte compris

    Discipline conseillée: musique

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    Le programmeLes trois pièces détaillées ci-dessous seront interprétées par les talentueux musiciens de l’OSR, dirigé par la baguette de John Adams, grand Invité du Festival, autour duquel gra-vite une constellation d’événements. Un événement.

    Shaker Loops (1978 transcrit pour orchestre à cordes en 1983)L’origine de la pièce est un quatuor à cordes appelé Wave-maker, qui tentait de reproduire avec une écriture instrumen-tale les expérimentations d’Adams avec les synthétiseurs. La pièce est un échec, mais Adams la reprend pour en faire Shaker Loops, en inventant une écriture orchestrale à base de boucles et d’ondes, proche de la musique de phase de Steve Reich ou de In C de Terry Riley. Shaker Loops a été créé le 8 décembre 1978 au Hellman Hall de San Francisco par le New Music Ensemble of the San Francisco Conserva-tory sous la direction de John Adams. Shaker loops a béné-ficié d’une bonne exposition grâce à l’utilisation de Shaking and Trembling dans le film Barfly de Barbet Schroeder.

    Short Ride In A Fast Machine (1986)John Adams a terminé Short Ride In A Fast Machine en 1986. Il décrit la pièce comme une « fanfare pour orchestre ». Ce travail est un exemple emblématique du style post-minima-liste d’Adams, qui est utilisé dans d’autres œuvres comme Phrygian Gates, Shaker Loops et Nixon in China. Ce style découle du minimalisme tel que défini par les œuvres de Steve Reich, Terry Riley et Philip Glass, bien qu’il procède à « faire usage de techniques minimalistes dans les milieux les plus dramatiques ».

    Scheherazade.2 (2014)En utilisant une terminologie empruntée à Berlioz, John Adams décrit son Scheherazade.2 comme une « symphonie dramatique » (« violon concerto » aurait été tout aussi bien). Il décrit cette pièce comme l’histoire d’une femme luttant pour sa vie. Il s’est inspiré d’innombrables cas choquants dans les nouvelles en provenance d’Afghanistan, du Moyen-Orient et même d’Amérique.

    John AdamsCompositeur et chef d’orchestre américain né le 1er janvier 1947. Issu d’un milieu mu-sical, John Adams étudie la clarinette et joue dans des fanfares avant de poursuivre sa formation en direction d’orchestre et en composition à l’Université d’Harvard (1965-1971). Il se consacre ensuite à l’enseigne-ment et la direction au Conservatoire de musique de San Francisco, ainsi qu’à la composition, pour tout type d’effectif: mu-sique de chambre, orchestrale, vocale et électroacoustique.Ses premières œuvres s’apparentent aux musiques répétitives (Phrygian Gates pour piano, 1977 ; Shaker Loops pour septuor à cordes, 1978). Le compositeur exploite un thématisme et une harmonie issus du post-romantisme, l’énergie du jazz et du rock ainsi que les rythmes des musiques traditionnelles, synthétisant ainsi les mu-siques savantes et populaires, écrites et orales. Ses opéras sont le fruit de collabo-rations avec Alice Goodman (Nixon in Chi-na, 1987; The Death of Klinghoffer, 2011) ou encore Peter Sellars (I Was Looking at the Ceiling and Then I Saw the Sky, 1995 ; Doctor Atomic, 2005 ; A Flowering Tree, 2006). En 2003, le Prix Pulitzer lui est dé-cerné pour On the Transmigration of Souls, œuvre commémorant les événements du 11 septembre 2001. Invité et joué partout dans le monde, John Adams a reçu un doc-torat d’honneur des Universités de Cam-bridge (2003) et Harvard (2012).

  • STEFAN KAEGI & LE BALRimini ProtokollRemote Libellules

    Du samedi 3 au samedi 17 septembrePossibilité d’organiser des séances scolaires (max 50 élèves par séance)

    Audiowalk entre Vernier et Genève

    Création 2013 / Dès 13 ans / Durée entre 1h30 et 2h

    Disciplines conseillées: sociologie, géographie

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    La performance

    Les douces voix d’un GPS sont devenues aussi familières que les timbres robotisés qui, dans les gares ou au télé-phone, annoncent l’arrivée du train ou la déviation vers notre prochain interlocuteur. Cette aide omniprésente et artificielle fait le cœur du spectacle de Stefan Kaegi, ancien journaliste reconverti dans le théâtre documentaire et la performance insolite.

    Conçu in situ, Remote Libellules propose ainsi une excur-sion dans la ville - de part et d’autre du quartier des Libel-lules, entre Genève et Vernier -, que 50 personnes vont effectuer munies d’un lecteur MP3 et d’un casque leur indi-quant où aller, que regarder, comment se comporter. Douce et féminine, la voix avertira tôt le voyageur pédestre qu’elle est « artificielle, sans visage, sans yeux, sans bouche et sans lèvres ». Elle le guidera au gré d’un parcours en dehors des centres d’intérêt traditionnels, faisant de « la horde » un objet de curiosité pour les passants. Seul mais en bande, puis en sous-groupes, le badaud interagit aussi bien avec ses semblables qu’avec l’environnement urbain, sous les di-rectives de « la voix », parfois cajoleuse, parfois impérieuse ou angoissante.Présentée avec succès dans des décors urbains aussi di-vers qu’Avignon, Berlin, São Paulo, Bangalore ou Saint-Pé-tersbourg, cette expérience volontaire de notre conditionne-ment quotidien se présente comme un bijou d’intelligence à la fois réflexif, critique et ludique.

    Stefan Kaegi

    Né à Soleure en Suisse, Stefan Kaegi suit des études d’art à Zurich puis de sciences théâtrales appliquées à Giessen en Alle-magne. Il réalise des pièces de théâtre do-cumentaire, des pièces radiophoniques et des mises en scène dans l’espace urbain sous les formes les plus diverses. Dans ses productions, il donne la parole à ce qu’il appelle des « experts du quotidien ». Avec Helgard Haug et Daniel Wetzel, Ste-fan Kaegi fonde le collectif Rimini Proto-koll. Ensemble, ils rompent avec la réalité ressentie et tentent de la dépeindre sous toutes ses facettes à partir de perspectives inattendues. Stefan Kaegi a reçu le prestigieux Anneau Reinhart (grand prix suisse de théâtre) en 2015.

    Le BALDepuis 2008, des créateurs mènent le BAL (Biennale des arts contemporains) aux Li-bellules, un quartier précarisé de la com-mune de Vernier en cours de transforma-tion qui compte 500 logements et près de 1200 personnes, avec les records de chô-mage du canton. Pour ses initiateurs-trices, ce projet vise à lier étroitement création ar-tistique et vie quotidienne des habitant-e-s. L’idée, avec ce projet en collaboration avec La Bâtie-Festival de Genève, est de per-mettre de croiser les publics - festivaliers et habitants des Libellules - et ainsi créer, grâce à un spectacle, une mixité sociale.

  • GUILHERME BOTELHOCompagnie Alias

    Islands

    Lundi 5 septembre à 20hThéâtre Forum Meyrin

    Création 2016 / Dès 12 ans / Durée 1h

    Disciplines conseillées: sport, philosophie

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    Le spectacle

    Est-il possible de partager ce qui nous est le plus intime ? Cet intime si profond, dont l’origine nous est inconnue, sur lequel nous n’avons ni contrôle ni pouvoir. Comment parta-ger ce qui est si difficilement communicable, si personnel et privé ? Quel langage peut nous relier à ce monde intangible si intime à autrui ?Etre avec l’autre, c’est en substance s’identifier à lui, ce qui me conduit à vouloir comprendre et explorer ce lien qui nous rattache à autrui. Un lien qui précède les mots, la pensée qui prend vie dans notre inconscient, dans l’inconnu au creux de notre part d’ombre. Là, se trouve le point de départ de ma recherche chorégraphique, le cœur de la pièce.

    Une étude chorégraphique sur l’espace d’une ligne. Une longue colonne vertébrale vivante et autonome, telle une structure qui est un canal de communication intuitif entre ses composants. Chaque mouvement et intention peuvent être anticipés par chacun d’entre eux et se répercutent sur leurs semblables dans une pluralité de sens, avec des allers-re-tours, des doubles sens et des changements de direction.L’un des personnages est éclairé et visible, comme la pointe d’un iceberg. Avec une suite de reflets qui disparaissent dans la pénombre, on y devine les autres à travers leurs résonances qui arrivent sur lui. Tous sont interdépendants et appartiennent à une même lignée, leurs mouvements sont libres et décidés. L’on expérimente et éprouve la force d’être ensemble avec la contrainte et la limitation que cette struc-ture impose : la puissance par les limites.

    Guilherme Botelho

    Guilherme Botelho

    Originaire de São Paulo, Guilherme Bo-telho tombe en amour avec la danse à 14 ans en voyant un spectacle d’Oscar Araiz. Cinq ans plus tard, il rejoint le chorégraphe argentin au Ballet du Grand Théâtre de Ge-nève. Il y dansera 10 ans avant de fonder sa compagnie, Alias, en 1994, où il traite de grands thèmes de la condition humaine dans des chorégraphies théâtrales : quête éperdue de l’amour dans En manque, sa première création, violence conjugale, masques des apparences, manipulations génétiques dans Frankenstein, etc. La no-tion de destin est présente dans son œuvre par la voie de l’accident et de choses qui tombent du ciel : eau, papier, lumière, plaques de plâtre, etc. Ses décors sont souvent impressionnants, comme cette ca-bane à la dérive sur la vague immobile de Vaguement derrière.Fin 2014, la compagnie Alias a célébré son 20e anniversaire par la production de plusieurs événements et notamment avec la création d’ANTES, une pièce pour 12 danseurs qui clôt la trilogie Distância (Sideways Rain, Jetuilnousvousils).

  • CHRISTIAN RIZZOI.C.I - CCN de Montpellier Langudoc-Roussillon

    le syndrome ian

    Mardi 6 septembre à 20h30Château Rouge/AnnemasseNavettes gratuites à disposition

    Création 2016 / Dès 12 ans / Durée 1h

    Disciplines conseillées: sport, musique

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    Le spectacle

    Continuant l’exploration des pratiques de danses anonymes confrontées à la notion d¹auteur, le syndrome ian se place sur le terrain du clubbing et de la nuit.

    1979. Alors que la planète vibre sous le son du disco et de ses adeptes d¹une danse ondulatoire et lanscinante, l¹An-gleterre offre une musique sombre et poétique rythmée par des corps électriques, angulaires et saccadés. Difficile de faire un choix clanique précis alors que la musique électro-nique balbutiante appelait à un rassemblement pop !

    Certains clubs, aux influences croisées, permettaient pour-tant ce metissage. C’est à ce corps aux influences para-doxales que je voudrais me confronter. Comment ces deux systèmes physiques de représentation s’incarnent dans un même mouvement, une écriture singulière ? Décontextuali-sant ces pratiques de danse pour n’en garder que le maté-riau abstrait, le syndrome ian réunira onze danseurs dans une vibration commune où le silence se distribuera entre physicalité des sub-bass et plaintes mélodiques, en écho à la poésie de Ian Curtis. Répétitifs tous les deux, les mo-tifs factuels de cette époque ont construit un imaginaire de corps qui est encore aujourd’hui à l’œuvre avec ses altéra-tions.

    Christian Rizzo, Note d’intention

    Christian Rizzo

    Né en 1965 à Cannes, Christian Rizzo fait ses débuts artistiques à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements, avant de se former aux arts plastiques à la villa Arson à Nice et de bifurquer vers la danse de façon inat-tendue. Dans les années 1990, il est inter-prète auprès de nombreux chorégraphes contemporains, signant aussi parfois des bandes son ou la création des costumes. En 1996, il fonde l’association fragile et présente performances, objets dansants et des pièces solos ou de groupes en alter-nance avec d’autres projets ou commandes pour la mode et les arts plastiques.

    Au 1er janvier 2015, Christian Rizzo prend la direction du Centre chorégraphique natio-nal de Montpellier Languedoc-Roussillon. Pour le ccnmlr nommé maintenant I.C.I, il propose une vision transversale de la créa-tion, de la formation, de l’éducation artis-tique et de l’ouverture aux publics. Prenant support sur les pratiques et les territoires, le projet est avant tout un espace prospec-tif qui prend à bras le corps, l’invitation d’ar-tistes, l’écriture du geste chorégraphique et les manifestations de son partage.

  • THOMAS HAUERTCompagnie ZOO

    Inaudible

    Mercredi 7 à 19h et jeudi 8 septembre à 17hSalle des Eaux-Vives Création 2016 / Tout public / Durée 1h05

    Disciplines conseillées: musique, arts plastiques

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    Le spectacle

    Avec sa nouvelle pièce de groupe pour six danseurs, Tho-mas Hauert a pris comme point de départ la question de l’in-terprétation : l’interprétation comme mode d’exécution d’une pièce, d’un texte, d’une partition : celle de l’artiste. Mais aus-si l’interprétation comme sens donné à un signe, un son, un geste : celle du spectateur.

    En somme, les deux formes d’interprétation qui se ren-contrent pour donner naissance à l’expérience artistique. Thomas Hauert confronte également sur scène l’interpréta-tion musicale à l’interprétation chorégraphique. Il utilise des morceaux musicaux existants qu’il met en relation étroite avec des interprétations chorégraphiques, danses écrites ou improvisations structurées, en lien avec la musique.

    Dans cette nouvelle création, Thomas Hauert et ses cinq acolytes triturent la notion d’interprétation et font de la mu-sique le moteur de la danse. Avec le Concerto en fa de Gershwin, c’est la physicalité de la mélodie même qui en-vahit les corps, tandis que l’œuvre choisie du contemporain Mauro Lanza s’infiltre plus sensuellement dans les gestes. Et toujours avec le chorégraphe suisse de Bruxelles, l’im-provisation est au cœur de la pièce : la prouesse des inter-prètes tient à une intégration de partitions de mouvements rigoureusement définis, qu’ils déroulent ensuite sur le pla-teau, intuitivement. Colorée, technique et virtuose, cette nouvelle création nous en met plein les mirettes, et en mu-sique s’il vous plaît.

    Thomas Hauert

    Chorégraphe suisse installé à Bruxelles, Thomas Hauert est un penseur du mou-vement. Après avoir travaillé avec Anne Teresa de Keersmaeker, Gonnie Heggen, David Zambrano et Pierre Droulers, il fonde en 1998 sa compagnie ZOO. Il crée une quinzaine de spectacles dont Cows in Space (1998), Jetzt (2000), Modify (2004), Accords (2008) et MONO (2013).

    Basée sur le postulat que la danse peut parler directement au corps des specta-teurs, sa recherche fait de l’anatomie hu-maine la base de son travail et s’affranchit des formes habituelles de mouvement.

    Vitesse, luminosité, musique, tension, relâchement, rotation et gravité sont au-tant de paramètres et de contraintes qui guident ses investigations dans l’espace et l’aident à répondre à ce pari impossible : créer une pièce qui a une structure, tout en étant improvisée. Surgissent ainsi des chorégraphies organiques, fluides et rigou-reuses, chaotiques et harmonieuses, dans lesquelles l’unisson et la force du collectif s’expriment avec fulgurance.

  • DIMITRI DE PERROTZimmermann & De Perrot

    MYOUSIC

    Vendredi 9 septembre à 21hThéâtre du GrütliCréation 2016 / Dès 12 ans / Durée 1h20

    Discipline conseillée: musique

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    Le spectacle

    Imaginez, vous allez à un concert et vous n’entendez ni ne voyez rien – bien que la représentation ait déjà commencé. Imaginez que ce concert n‘est d‘abord qu‘un fond sonore, qui joue avec le rien, qui célèbre le petit moment de pause avant l‘ouverture, qui savoure la tension avant l‘explosion.Et qui joue avec vous, avec vos exigeances et vos réac-tions. Vous êtes un composant élémentaire de la soirée. Vous agissez en faiseur de son, en instrument, en caisse de résonance. Vous êtes interprète et auditeur. Et tout à coup vous remarquerez que votre siège frémit, que vous entrez en pulsion et commencez à vibrer avec tout ce qui vous en-toure. Et soudain vous pouvez voir des sons, même vos pen-sées deviennent consonance. Dans ce but, l’artiste sonore et metteur en scène Dimitri de Perrot place dans Myousic le batteur bernois Julian Sartorius sur scène. Myousic vous donne accès à de nouveaux univers sonores, vous emporte à travers toute la salle porté par ses histoires accoustiques et vous enmène avec sound et groove au delà du foyer, vers la ville et le monde.

    Myousic est la nouvelle pièce de Dimitri de Perrot (Zimmer-mann & de Perrot), une ode à son obsession de toujours : l’échange entre émetteur et récepteur, le jeu avec les dif-férents espaces sonores, le dialogue sans parole avec le public, il veut rendre audibles les sentiments et les pensées, sans les nommer.

    Imaginez, renvoyé à vous-même vous devenez un concert.Imaginez, vous êtes la musique.

    Dimitri de Perrot

    Dimitri de Perrot est né en 1976 à Neuchâ-tel en Suisse. Il fait son baccalauréat au gymnase artistique de Zurich puis se forme en autodidacte : de DJ de soirée en musi-cien et compositeur.

    A partir de 1998, il se tourne vers le théâtre et démarre son travail de metteur en scène et scénographe. Commence alors sa colla-boration avec le chorégraphe et metteur en scène Martin Zimmermann. Les deux artistes créent les pièces Gopf (Blauer Saal Zurich, 1999), Hoi (Théâtre Vidy-Lausanne, 2001) et Janei (La Ferme du Buisson, Marne-la-Vallée, 2004) avec le collectif MZdP, Anatomie Anomalie (La Ferme du Buisson, Marne-la-Vallée, 2005).

    En tant que Zimmermann & de Perrot ils mettent en scène Gaff Aff (Théâtre Vidy-Lausanne, 2006), Öper Öpis (Théâtre Vidy-Lausanne, 2008), Chouf Ouchouf (Palais Moulad Haafid Tanger, 2009, inter-prété par le Groupe acrobatique de Tanger) et Hans was Heiri (Théâtre Vidy-Lausanne, 2012).

  • LAURENCE YADI, NICOLAS CANTILLONCompagnie 7273

    Shooting Stars

    Vendredi 9 et lundi 12 septembre à 19hSalle du Lignon / VernierCréation 2016 / Tout public / Durée 1h

    Disciplines conseillées: musique, sport

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    Le spectacle

    Une pièce contemporaine, une écriture ornementale, une chorégraphie inspirée par l’univers céleste. L’histoire de quatre étoiles filantes, chacune fine poussière cosmique vaporisée entièrement avant d’atteindre le sol, et qui se ré-vèlent profondes, intenses, insaisissables.

    Pour cette création, Laurence Yadi et Nicolas Cantillon en-filent le masque de chorégraphes. Les quatre interprètes de Shooting Stars sont des étoiles formées au multi styles Fuittfuitt. Leurs mouvements se déroulent sur l’implacable sonorité subtilement contrastée et exécutée par le maître du genre, Sir Richard Bishop. Réputé pour son insolence avec son groupe mythique les Sun City Girls, Sir Richard Bishop créera pour Shooting Stars une galaxie aux contours ethno surf.

    Cette nouvelle création est un shoot d’exaltation. C’est l’his-toire d’une danse jubilatoire, sensuelle. C’est aussi un véri-table exposé sur la meilleure façon de rendre une danse dé-sirable et chic. Les danseuses vont présenter une collection de mouvements devant un cyclorama étoilé qui représente le cœur de la nébuleuse, dans un décor de conquête spa-tiale.

    Poursuivant leur travail inspiré du Moyen-Orient, mêlant construction et déconstruction de mouvements ornemen-taux, combinant mouvements surfés et allures délicatement somptueuses, Laurence Yadi et Nicolas Cantillon imaginent un ensemble de pas enchaînés hautement contemporain et doté d’une signature bien distincte.

    Laurence Yadi, Nicolas Cantillon

    Depuis la création de la Compagnie 7273 (2003), Laurence Yadi et Nicolas Cantillon développent un style de danse invitant le corps à se dérouler continuellement, sans fin.Leur démarche s’inspire des maqâms propres à la musique arabe. Déjouant le système tonal occidental, ces quarts de ton permettent de jouer entre les notes et donnent une grande liberté de jeu à l’inter-prète. Nommé multi styles FuittFuitt par les chorégraphes, le transfert de cette tech-nique au corps leur permet de tisser les mouvements entre eux dans une danse ondoyante, spiralée et hypnotique.

    Au fil de leur carrière, Laurence Yadi et Nicolas Cantillon ont créé une vingtaine d’œuvres, allant d’une pièce interprétée dans le silence au concert dansé ; du duo à la pièce de groupe. Celles-ci ont fait l’ob-jet de tournées internationales. Les choré-graphes donnent régulièrement des ses-sions de formation en Suisse et à l’étranger. Ils sont également invités à transmettre le multi styles FuittFuitt à de jeunes danseurs en cours de formation professionnelle.

  • SALIA SANOUCompagnie Mouvements perpétuels

    Du Désir d’horizons

    Mardi 13 & mercredi 14 septembre à 20h30Esplanade du Lac/Divonne-les-BainsNavettes gratuites à disposition

    Création 2016 / Tout public / Durée 1h

    Disciplines conseillées: histoire, géographie, sociologie

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    Le spectacle

    Depuis l’automne 2014, je conduis des ateliers dans le camp de Sag-Nioniogo au Burkina Faso dans le cadre du programme « Refugees on the Move », conduit par African Artists for Development (AAD) ; c’est un des trois camps au Burkina qui rassemblent plus de 35’000 réfugiés Maliens qui ont fui la guerre. Plusieurs danseurs m’accompagnent dans le projet, mais aussi des musiciens et un photographe cameraman.Il est des expériences humaines, des images, des mots qui offrent des espaces de liberté à l’imagination et à la pensée. Aussi, en parallèle des ateliers, je prépare la création de Du désir d’horizons, une pièce chorégraphique pour neuf inter-prètes. Il y sera question de l’exil et des frontières, thèmes de prédilection que je revendique d’une création à l’autre.Je souhaite proposer sur le plateau une forme où le sens et l’essence même du corps viendront témoigner d’un état du monde. Sans illustrer ce que peut être une situation d’iso-lement, d’exil ou de déplacement, il s’agira de chercher un sens artistique articulé sur le travail de corps d’hommes et de femmes réapprenant à vivre dans des espaces d’enfer-mement.

    Pour Du désir d’horizons, je vais travailler avec des dan-seurs, une récitante et des personnes issues des camps. Nourri d’états de corps tels que l’attente, la tension, la len-teur, mais aussi l’énergie, la vitalité, je souhaite explorer les mémoires individuelles et collectives des tragédies contem-poraines. Au-delà du propos grave qui est la question de l’exil, des frontières et des déplacements, il s’agira d’inter-roger la dimension d’exil intérieur que chacun porte en soi, comme une parcelle inaltérable de force, de lutte, de désir.

    Salia Sanou, Note d’intention

    Salia Sanou

    Salia Sanou, d’abord formé au théâtre et à la danse africaine, intègre en 1993 la com-pagnie Mathilde Monnier au Centre choré-graphique national de Montpellier. Il y ren-contre Seydou Boro avec lequel il fonde la compagnie Salia nï Seydou en 1995 et crée plusieurs pièces dont Taagalà, le voyageur et Poussières de sang. Ensemble, ils di-rigent la biennale Dialogues de Corps à Ouagadougou et sont directeurs du Centre de Développement Chorégraphique La Termitière de Ouagadougou, le premier du genre en Afrique.

    En 2011, Salia Sanou fonde la compagnie Mouvements Perpétuels et crée, seul, Au-delà des frontières en 2012 et derniè-rement Doubaley, le miroir avec la musi-cienne japonaise Takumi Fukushima. Il crée en 2014 Clameur des arènes qui ren-contre un vif succès auprès des critiques et du public.

    De nombreux prix jalonnent son parcours et saluent son implication pour le dévelop-pement de la danse dans le monde.

  • MIET WARLOPIrene Wool vzw

    Fruits of Labor

    Jeudi 15 et vendredi 16 septembre à 19hSalle des Eaux-Vives

    Création 2016 / Dès 14 ans / Durée 50 min.

    Disciplines conseillées: musique, physique

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    Le spectacle

    Fruits of Labor est né d’une idée qui est apparue au cours du spectacle précédent, Dragging the bone : la plus vieille blague du monde est comme une pierre qui renferme le tout premier éclat de rire sur terre. Ce rire est l’énergie intangible et immatérielle qui nous unit tous – transcendant les géné-rations et religions. C’est l’expérience du temps activé, un passé qui résonne jusque dans le présent.Fruits of Labor évolue autour d’une batterie dont la rythmique domine la bande son et finit par toucher tout le monde. Les sons et les images créent des paysages grâce à des pulsa-tions et des motifs variés. De nombreux coups retentissent à contretemps, tandis que des scènes défilent et défient leurs limitations physiques.

    Le spectacle traite de physique, des lois de la gravitation qui influencent nos vies et des différentes manières dont nous recherchons l’équilibre qui nous permettrait de devenir de meilleurs êtres humains.Au cœur de la scène se trouve un mobile, une sculpture en mouvement. Il n’est pas « monumental » en raison de sa taille, mais à cause de son ambition d’engouffrer chaque objet qui entre sur scène. Ce n’est qu’à la fin du spectacle que la colossale construction trouve son équilibre, tandis que des objets défient les lois de la gravitation et que les interprètes se transforment en costumes, en accessoires ou en sculptures.Trois interprètes et deux musiciens partagent l’immédiat de l’expérience avec les spectateurs.

    Miet Warlop

    Miet Warlop

    Miet Warlop, artiste visuelle belge, a créé la scénographie de nombreux spectacles. En 2006 et 2007, sous le titre Grote Hoop/Berg, elle continue d’explorer des formes au croisement des arts visuels et de la scène : Proposition 1 : Reanimation, Pro-position 2 : Reconstruction et Proposition 3: Play the Life. Puis, elle crée Springville en 2009, un mouvement de 50 minutes, tout en chaos, en expectative et en surprise, nommé au Festival de Théâtre néerlando-flamand de 2010. En 2012, elle crée Mystery Magnet qui a remporté le prix 2014 du Stückemarkt (Ber-lin). Depuis peu, Miet Warlop est retourné à Bruxelles où elle à créée sa propre or-ganisation : VZW Irene Wool. En 2014, elle créée son premier solo, Dragging the bone, mêlant installations et sculptures.