1er juillet 2011

Préparer l’avenir de la métropole . . . . . . . . . . . 2Un nouveau projet pour la métropole nantaise 3Une démarche en quatre temps 5

Bilan de la mise en mouvement (hiver 2010 - printemps 2011) . . . . . . . . . . . . . . . 6

Une participation riche et diverse 7Quels enseignements tirer de cette première phase ? 8

ÉconomieEnvironnementLien socialGouvernance

Le temps des idées (2e semestre 2011) . . . . . . . . . 12Neuf champs de réflexion pour préparer l’avenir de la métropole nantaise 13Participez au débat Ma Ville Demain 15

Dossier de synthèse

Basse-Goulaine bouaye bouguenais brains carquefou chapelle-sur-erdre (la) couëron indre mauves-sur-loire montagne (la) nantes orvault pellerin (le) rezé saint-aignan-de-grand-lieu saint-herblain saint-jean-de-boiseau saint-léger-les-vignes saint-sébastien-sur-loire sainte-luce-sur-loire sautron sorinières (les) thouaré-sur-loire vertou

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Préparerl’avenir de la métropole

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Un nouveau projet pour la métropole nantaise

Aujourd’hui, la métropole nantaise est reconnue pour sa qualité de vie et son développement. C’est un territoire souvent cité pour ses transports en commun, sa vie culturelle, ses espaces naturels, ou encore ses aménagements à « taille humaine »…Mais aucune dynamique n’est jamais définitivement acquise.

Les défis du XXIe siècle (allongement de la durée de vie, concurrence entre les territoires, défi énergétique, crise économique et so-ciale…) ainsi que les évolutions de notre agglomération (+ 100 000 habitants en 2030), nous obligent à imaginer dès aujourd’hui l’organisation de notre société de demain.

Pour continuer à être maître de notre destin et garder une « métropole d’avance » nous devons collectivement définir un projet pour notre avenir. Si 2030 peut paraître lointain pour beaucoup d’entre nous, n’oublions pas qu’un territoire se construit dans la durée, que les grands pro-jets nécessitent souvent plusieurs années de réalisation et que les enfants qui naissent aujourd’hui auront 20 ans en 2030.

De quoi sera fait l’avenir de la métropole nantaise ?Démographie, déplacements, citoyenneté, habitat, environnement, économie, consommation, rayonnement international, innovation… : tous ces sujets sont liés et méritent une réflexion partagée pour faire durer une dynamique au bénéfice de tous.

C’est l’objectif de la démarche Ma Ville Demain, inventons la métropole nantaise de 2030  : écouter, échanger et ouvrir le débat sur les questions que la métropole nantaise se pose et doit se poser pour préparer nos vies et nos villes d’ici à 2030.

« Définir le futur que nous souhaitons

collectivement pour Nantes Métropole, avec

et pour les habitants »

« Interroger le présent et l’avenir, notre

vie quotidienne, nos pratiques et nos

habitudes, imaginer les progrès à faire, les

innovations à conduire, les pistes nouvelles

à ouvrir... »

Délibération 02

Conseil de Nantes Métropole

Communauté urbaine

25 juin 2010

Préparer l’avenir de la métropole

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Les Chiffres clés de la métropole nantaise

600 000 habitants (+ 0,6 % par an) ; près de 700 000 en 203018 % ont 60 ans et plus aujourd’hui ; 25 % en 2030310 000 emplois (+ 2,4 % par an)36 000 entreprises50 000 étudiants10 000 associations64 minutes de déplacement en moyenne par jour62 % d’espaces verts et/ou agricoles32 % de surface urbanisée6 % de surface à urbaniserTaux de chômage dans la zone d’emploi : 7,8 %

Une démarche en quatre temps

En 2010, les maires des 24 communes lancent la démarche Ma ville Demain, inventons la métropole nantaise de 2030, une initiative par-ticipative et citoyenne qui donne la parole aux habitants, aux associations et aux acteurs du territoire pour imaginer ensemble un projet pour la métropole nantaise à l’horizon 2030.Pilotée par l’agence d’urbanisme de la région nantaise (Auran), cette consultation libre, ouverte et multiforme se déroule en quatre temps sur une période de deux ans. En 2012, au terme de la démarche, un nouveau projet collectif pour la métropole sera présenté.

Temps 1 - La mise en mouvement (hiver 2010- printemps 2011)Recueillir les rêves, le regard, les questions des habitants et acteurs de l’agglomération sur leur territoire de vie, ses forces, ses faiblesses afin de dégager des pistes de réflexion pour les débats. Ce recueil prend la forme de contributions sur internet, de réponses à un ques-tionnaire, d’entretiens, d’enquêtes…

Temps 2 - Le temps des idées (2e semestre 2011)À partir des pistes de réflexion issues de la première phase, ce sera le temps de la discussion, avec débats, conférences, événements, rencontres grand public… Communes, associations, entreprises, collectifs, habitants, conseils de quartier, conseil de développement, experts… pourront partici-per à la réflexion et apporter leur contribution sur les thématiques de leur choix.

Temps 3 – Imaginer les possibles (1er semestre 2012)Après ce temps d’échange, la synthèse des contributions et des propositions thématiques demandera un temps de réflexion. Ce temps de travail permettra d’identifier les orientations, d’imaginer les chemins de développement pour construire la métropole de demain.

Temps 4 – Choisir le cap (rentrée 2012)Le dernier temps de la démarche sera celui de la présentation publique d’un projet pour la métropole nantaise et le choix du cap par les élus de l’agglomération.

Préparer l’avenir de la métropole

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Bilande la mise en mouvement (hiver 2010 - printemps 2011)

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Une diversité d’expressionsAu terme de cette première période : • 5 000 réponses au questionnaire ont été enregistrées ; • plus de 1 000 acteurs publics, associatifs, culturels, socio-économiques, réseaux d’entreprises, établissements scolaires… ont été sensibilisés ; • plus de 100 rencontres, réunions publiques et temps de travail ont été organisés ; • 60 entretiens auprès d’élus, d’acteurs institutionnels, associatifs sont menés ; • 5 400 chefs d’entreprise directement consultés par la Chambre de commerce et d’industrie de Nantes Saint-Nazaire ; • près de 200 lycéens ont participé ; • 500 contributions d’internautes ont été recueillies ; • le site www.mavilledemain.fr a reçu 15 000 visiteurs durant cette phase.Une formidable mobilisation qui a su toucher un public large et diversifié.Toutes les contributions ont été prises en compte et analysées par l’Auran, pilote de la démarche.

Une participation riche et diverse

Le territoire s’est mobilisé

Lancée le 10 décembre dernier par les 24 communes de la métropole nantaise, Ma Ville Demain a fait du chemin.Entre les questionnaires, contributions internet, entretiens, réunions de présentation, ini-tiatives diverses, Ma Ville Demain a mobilisé des habitants de tous les âges et de nombreux acteurs du territoire. Toutes ces participations ont permis de cerner au mieux les grandes questions qui se posent à notre agglomération, et proposer des thèmes de réflexion pour la phase de débats du 2e semestre 2011.

Une forte implication des communes

Les communes se sont saisies de Ma Ville Demain pour lancer une réflexion, ou pour don-ner de la perspective à des démarches en cours (agendas 21, projets urbains).

Des présentations de la démarche ont été faites à de nombreuses instances participatives : conseils de quartiers, conseils des sages, conseils thématiques, conseils municipaux des jeunes/des enfants ou conseil consultatif à l’échelle intercommunale.

Les agents du service public se sont également mobilisés.

Création des enfants de l’accueil de loisirs de Vertou

Bilan de la mise en mouvement

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Quels enseignements tirer de cette première phase ?

L’analyse des questionnaires, contributions et autres entretiens dessine une image plutôt positive de l’agglomération. Dans leur grande majorité, les contributeurs sont heureux d’y vivre et d’y travailler. Très attachés à leur territoire et à leur quartier, ils ci-tent la qualité de vie d’une ville à taille humaine, la présence forte de l’eau... L’agglomération nantaise est considérée comme un territoire à la fois dynamique et solidaire. Son développement est bien perçu tant sur le plan économique, que culturel et social. Une image globalement positive donc, un territoire qui peut s’appuyer sur des valeurs, même si différents publics (acteurs du territoire, habitants, jeunes, agents des services publics…) mettent en avant certains questionnements qui méritent vigilance. Quatre grands thèmes émergent de l’ensemble des analyses : économie, environnement, lien social, gouvernance.

1 – Économie Se développerAvec les entreprises et les agents des services publics, les acteurs entendus saluent à la fois le dynamisme économique et l’accessibilité de l’agglomération, à proximité de Paris ou de la côte. Point fort de la métropole : la capacité des principaux partenaires économiques, sociaux, institutionnels, à travailler ensemble et à dégager des consensus.Pour autant, dans le cadre d’une compétition croissante entre les villes, la faible ouverture à l’international, le manque de visibilité au niveau européen leur apparaissent comme des freins potentiels au développement.En ce sens, les acteurs sollicités et les entreprises manifestent une volonté d’ouverture vers d’autres territoires, vers Saint-Nazaire et Rennes en particulier, mais aussi vers l’Europe et le monde. Une ambition qui suppose la réalisation d’infrastructures améliorant notam-ment les liaisons ferroviaires et aériennes.

Savoir identifier les filières d’avenir Un tissu économique diversifié et l’insuffisance d’entreprises de 500 à 1 000 salariés pointent la nécessaire identification de moteurs de croissance : le potentiel de la mer par exemple, proposé par le Conseil de développement, l’industrie innovante, traditionnelle et le tourisme suggérés par les entreprises.La plupart des acteurs du territoire, mais aussi les habitants soulignent l’importance de miser sur l’innovation et la recherche pour mieux s’adapter à un monde qui change. Des secteurs jugés encore un peu faibles malgré les efforts accomplis ces dernières années.Bouleversement annoncé, l’émergence de la société numérique favorise la création d’en-treprises innovantes et d’emplois sur le territoire. Dans ce cadre, le Conseil de dévelop-pement met en exergue la situation fragile des médias traditionnels et l’apparition de nouveaux circuits d’information.

Développement, oui, mais pas à n’importe quel prixPour leur part, les jeunes interrogés pensent que, dans la compétition des territoires, l’ag-glomération continuera sur sa dynamique de croissance, tant en matière d’emplois que de population, accentuant son rayonnement à l’extérieur.Les agents des services publics soulignent la nécessité de réinterroger le développement au profit de tous, préférant prendre en compte le développement humain et qualitatif plutôt que le seul critère de la croissance.Globalement, l’ensemble des analyses nous indique une confiance dans le développement tout en restant fidèles à nos valeurs, notamment la solidarité, condition de dynamisme et d’innovation, l’ouverture aux autres et le partage.

Résultats de la consultation*« Quand vous pensez à la commune dans laquelle vous vivez, et à ce qu’elle devrait être dans l’idéal dans vingt ans, dites-nous toutes les idées qui vous viennent à l’esprit ? »Deux grands thèmes arrivent très largement en tête : le développement de l’agglomération et les déplacements.

« Considérez-vous que l’agglomération nantaise est un territoire qui se développe plutôt bien ou plutôt mal ? »La grande majorité des habitants considère que l’agglomération nantaise se développe bien, que ce soit d’un point de vue économique (83 %), culturel (88 %) ou social (64 %).

« Quels sont pour vous les critères favorables au développement des échanges, des activités et des emplois ? »Plus de la moitié des habitants (53 %) citent l’accessibilité du territoire, 35 % parlent de l’ancrage local des entreprises et le niveau de qualification et de formation de la population est mis en avant par 34 % des personnes interrogées.

« Face aux grandes questions et aux défis, dites ce qui pourrait arriver de positif sur l’agglomération nantaise à l’horizon 2030 ? »Les habitants espèrent que l’agglomération va continuer à se développer d’un point de vue économique (25 %), notamment en créant des emplois et en restant attractive. Ils espèrent aussi des progrès sur les transports (21 %) (transports en commun et fluidité de la circulation). Viennent ensuite les valeurs nantaises (17 %) comme le renforcement de la place de la culture ou de la solidarité, puis les défis environnementaux (15 %).

*Source : Consultation « Ma Ville Demain - Quelles questions pour l’avenir ? »

Bilan de la mise en mouvement

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2 – EnvironnementLa préoccupation environnementaleElle constitue aujourd’hui une question majeure pour tous les publics. Une question démocratique pour le Conseil de développement, un enjeu fondamental pour les inter-nautes, pour les habitants et pour les acteurs interviewés qui évoquent le développement des énergies renouvelables, le recyclage des déchets, l’alimentation et l’agriculture avec la notion de circuits courts… Les internautes suggèrent d’ailleurs la mise en place d’indica-teurs de bien-être. Les scolaires, très sensibilisés par la question, imaginent une ville qui continue à se développer et à grandir tout en étant respectueuse de l’environnement, une ville qui produit son énergie et protège l’environnement.

L’environnement, c’est aussi la mobilitéPour les habitants, les déplacements constituent l’un des principaux points d’amélioration pour la métropole et les scolaires souhaiteraient une ville sans voiture ni pollution.Les acteurs auditionnés et les entreprises sont globalement d’accord  : ils mettent en garde sur les difficultés de déplacements à l’intérieur de l’agglomération qui pourraient, à moyen terme, constituer un frein au développement. Déjà, certaines entreprises préfèrent s’installer en périphérie qu’en ville.Vélo ? Voiture ? Transports en commun ? Marche ?Pour les internautes et les jeunes, la mobilité doit être axée en priorité sur les transports collectifs et le vélo, avec une aspiration forte à l’amélioration de l’existant (place faite au vélo, fréquence des transports...).Le Conseil de développement ajoute un axe supplémentaire : celui du maintien d’une har-monie et d’un équilibre entre tous les modes de déplacement.

Résultats de la consultation*« Quel symbole illustre bien l’idée que vous vous faites de votre quartier, de votre commune et de l’agglomération ? »Pour le quartier, ce sont les équipements publics (parcs et jardins, places) et les cours d’eau.Pour la commune, ce sont le cadre de vie et les éléments culturels et patrimoniaux.Pour l’agglomération, la Loire est le symbole le plus souvent cité, devant le château des ducs de Bretagne et l’Éléphant.

« Quels sont les chantiers prioritaires pour préparer au mieux l’avenir de l’agglomération ? »30 % des habitants citent l’amélioration des réseaux de transport comme chantier prioritaire, devant l’offre de services et d’équipements (21 %) et la maîtrise de l’aménagement du territoire (9 %).

« Que rêvez-vous de faire dans l’agglomération que vous n’avez jamais fait jusqu’à aujourd’hui ? »Dans l’ordre arrivent en premier les réponses qui tiennent à la qualité de vie (14 % – s’épanouir, se promener dans la ville, se relaxer, s’amuser). Viennent ensuite l’importance de la proximité et de l’accessibilité (9 %) des services, de l’eau, de la culture ou des équipements sportifs et la fluidité des déplacements (9 %). Une ville qui se développe mais qui reste à taille humaine.

« Dans quelle ville du monde rêvez-vous d’habiter en dehors de l’agglomération nantaise ? »Ce sont de grandes villes mondiales et cosmopolites qui arrivent en tête de peloton : New-York, Paris, Londres, Barcelone… plus souvent des villes européennes (21 %). Nantes entre dans ce peloton de tête des villes idéales même si la question portait sur le reste du monde !

*Source : Consultation « Ma Ville Demain - Quelles questions pour l’avenir ? »

Bilan de la mise en mouvement

Le saviez-vous ?

Chaque jour, 84 000 personnes viennent

travailler dans l’agglomération.

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L’environnement, c’est aussi la forme de la ville…La métropole nantaise est qualifiée de territoire à taille humaine, souple, à même de favoriser la qualité de vie et le vivre ensemble. Tous les publics interrogés sont d’accord.Les internautes soulignent l’importance des jardins familiaux et des espaces publics, et un centre-ville équilibré entre lieu de passage et lieu de vie, lieu festif et lieu d’habitat... Si beaucoup ont pris conscience des risques de l’étalement urbain, ils craignent, dans le même temps, la densification de la ville. Avec les agents des services publics, ils en rappellent les difficultés : coût des logements, lien habitat-emploi, utilisation des infrastructures de transports. Quant aux enfants, devenus urbanistes, ils préconisent la construction de quartiers joyeux, en veillant à ne pas mettre tous les immeubles ensemble : « ça fait triste ! ».

… ou encore l’habitatSur le territoire, les contraintes sur les ménages se font de plus en plus fortes en ma-tière de logement  : augmentation du foncier, difficulté d’accéder à la propriété… Les habitants, notamment les locataires sociaux, estiment que logement est aujourd’hui une question essentielle. Les internautes renforcent le propos en estimant que le logement doit favoriser la diversité générationnelle, sociale…Conscients des urgences sociales, les agents du service public inscrivent l’innovation en matière de logement comme un chantier prioritaire. Le Conseil de développement les rejoint en proposant plusieurs mesures, comme la mise en œuvre d’un service universel de l’habitat ou l’étude d’un programme de réhabilitation pour lutter contre la précarité énergétique.

Contributions d’internautes*En 2030…« Les jardins potagers en toitures sont imposés pour toute nouvelle construction. » Victor

« Et des arbres fruitiers dans la rue ! »Maxime

« Le code de la rue a remplacé le code de la route. Le principe de priorité est proportionnel à la légèreté du mode de transport utilisé, donc à la pollution qu’il génère. Ainsi, les piétons, rollers… ont priorité sur les vélos, qui eux-mêmes ont priorité sur les scooters, qui eux-mêmes ont priorité sur les voitures 5 places… »Victor

« Si les espaces publics sont des lieux d’échanges, alors il faut permettre ces échanges. Réduisez la circulation automobile à quelques axes importants et rendez les rues et places des quartiers et du centre-ville à la population. »Dorian

*Source : www.mavilledemain.fr

Le saviez-vous ?En 2030…

L’agglomération nantaise comptera 100 000 habitants supplémentaires, soit

700 000 habitants.25 % auront plus de 60 ans (18 % en 2010).

Bilan de la mise en mouvement

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3 – Lien socialFaire société ensembleLa croissance démographique est un atout, beaucoup s’accordent à le dire, mais elle pour-rait parfois être perçue comme une menace face à l’augmentation prévue du nombre d’habitants à l’horizon 2030 et au vieillissement de la population. Acteurs auditionnés et agents des services publics sont d’accord sur les enjeux à relever, notamment en termes de cohésion sociale et de prise en charge de la dépendance. Les principales craintes exprimées pour l’avenir sont la peur du chômage, le repli sur soi, le creusement des inégalités sociales, les exclusions, l’augmentation brutale de la popu-lation…Toutefois, la métropole est globalement perçue comme un territoire solidaire pour sept habitants sur dix.

Offrir encore plus de place à la cultureLa culture serait-elle une marque de fa-brique du territoire, un facteur de rayon-nement et de lien social ?L’offre culturelle, en effet, est au cœur du modèle de développement nantais, mise en avant par les acteurs du territoire, les entreprises, mais aussi par les habitants. Beaucoup souhaitent réfléchir à la place et à la mission de la culture à tous les échelons de la société. Les agents des services publics mettent en avant l’importance d’un projet de territoire et la qualité des services pu-blics, même si le Conseil de développe-ment souligne certains décalages avec les modes de vie et les comportements sociaux. La culture du dialogue citoyen est entrée dans les pratiques collectives. Les in-ternautes s’en réjouissent et souhaitent prolonger les formes actuelles de démocratie participative, voire en inventer de nouvelles.Plus largement, certains acteurs du territoire pointent des difficultés à organiser la gou-vernance à la bonne échelle, même s’ils précisent que les projets sont un bon moyen de faire avancer les choses.

L’évolution de nos sociétés, la demande d’échange et d’enrichissement mutuel avec les territoires voisins ou encore la participation citoyenne… tous ces éléments interpellent les personnes interrogées. Préparer la ville de demain, c’est imaginer la place des habi-tants, associations, institutions, entreprises dans l’organisation globale de nos territoires afin de garantir un développement partagé, s’appuyant sur les valeurs humanistes qui ressortent des enquêtes.

Bilan de la mise en mouvement

Résultats de la consultation*« Pour chacune des valeurs suivantes, pouvez-vous dire si elles sont remplies aujourd’hui, ou s’il faut les renforcer demain pour que vous, ou votre famille, vous sentiez bien dans l’agglomération ? »Les valeurs qui sont considérées comme acquises par la grande majorité des habitants de l’agglomération sont l’attachement au territoire (63 %), la présence de lieux pour faire la fête (64 %), la qualité des relations avec les voisins (61 %).Pour près de la moitié des habitants, il faut encore renforcer l’échange et l’ouverture (49 %), la découverte et l’émerveillement (47 %), comme le besoin d’intimité (42 %) et la créativité (41 %).

« Quelles sont les choses les plus importantes pour votre épanouissement dans vos activités ? »69 % des habitants estiment que les relations humaines dans le travail sont une priorité. Près de la moitié accordent beaucoup d’importance à la qualité et à l’accessibilité du lieu de travail.

« Quels sont les faits qui vous semblent être des menaces pour l’agglomération nantaise à l’horizon 2030 ? »Les premières craintes portent sur les menaces qui pèsent sur la cohésion économique et sociale (46 %) : peur du chômage, du repli sur soi, du creusement des inégalités sociales, des exclusions, de l’augmentation brutale de la population… Viennent ensuite les menaces environnementales (13 %).

« Quelles sont, selon vous, les valeurs ou principes à conserver à tout prix dans l’avenir ? »Les valeurs humanistes sont celles auxquelles les habitants de l’agglomération nantaise semblent les plus attachés (45 %), notamment la solidarité, l’ouverture aux autres, le partage, l’esprit d’entraide, l’envie d’échanges et de rencontres. Viennent ensuite les valeurs civiques (29 %), comme le respect des autres et l’importance de l’éducation. L’identité culturelle du territoire revient elle aussi (20 %).

*Source : Consultation « Ma Ville Demain - Quelles questions pour l’avenir ? »

Contributions d’internautes*En 2030…« Pour avoir de la diversité, il faudrait construire des foyers logements pour jeunes et personnes âgées cela permettrait de créer des liens entre générations »Sole

« J’imagine des lieux disséminés dans la ville pour pouvoir ne rien faire, se poser, boire quelque chose ou pas, des coins silencieux, d’autres pour échanger, pouvoir changer son enfant, se connecter à internet… »Sandrine

« Et si les conseils de quartier et conseils municipaux avaient lieu dans la rue, incitant ainsi les habitants à y participer ? »Alice

*Source : www.mavilledemain.fr

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Le tempsdes idées (2e semestre 2011)

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Neuf champs de réflexion pour préparer l’avenir de la métropole nantaise

Réalisées par l’Auran, la synthèse et l’analyse de l’ensemble des contributions ont permis de définir neuf questions repères pour l’avenir. Ces neuf questions sont mises en débat au cours de la seconde phase de la démarche : le temps des idées (2e semestre 2011).Communes, associations, entreprises, collectifs, et aussi habitants, conseils de quartier, conseil de développement, experts… peuvent participer à la réflexion en organisant un débat, des conférences, un atelier, une exposition ou toute autre initiative. Chaque question fait l’objet d’un document proposant des pistes de réflexion, des éclairages, des chiffres clés…

Les 9 questions pour l’avenir

1. L’économie à la nantaise dans la mondialisation : quelle stratégie ?

La métropole nantaise se caractérise par un développement économique équilibré et diversifié. Mais, face à la mondialisation, à la concurrence accrue entre les grandes métropoles, aux évolutions vers une société de services et une économie de la connais-sance, aux enjeux climatiques et sociaux, aux évolutions des modes de vie… faut-il repenser notre stratégie économique ? Quelles sont nos principales chances ?Le tourisme, filière d’avenir pour Nantes ? Quelle place pour l’économie sociale et solidaire ? Le numérique va-t-il vraiment révolutionner l’économie ? Comment développer le potentiel de la mer et du fleuve ? Comment accompagner l’internationalisation des entreprises et de leurs salariés ?....

2. Enjeux climatiques et énergétiques : jusqu’où produire et consommer localement ?

Lorsqu’il y a de moins en moins de pétrole et que le prix du blé s’envole, comment consommer et produire autrement ? Les crises financières, économiques, énergétiques, sociales réinterrogent pour l’avenir nos modes de production et de consommation. C’est quoi une vie sans pétrole ? Vers une métropole agricole ? En quoi les habitants peuvent-ils être acteurs du changement (aliments, ser-vices, énergie…) ? Vers une organisation du recyclage à grande échelle ?...

3. Se former, travailler : s’épanouir demain ?

La question de l’emploi nous concerne tous : de la possibilité de trouver du travail à la modification de ses formes. Face aux évolutions démographiques et énergétiques, comment concilierons-nous demain vie professionnelle et vie personnelle ? Notre métier changera-t-il ?Comment équilibrer vie professionnelle et vie privée ? Quelles adaptations, quels nouveaux services, quels nouveaux horaires ? Comment prendre en compte le chômage des jeunes, mais aussi celui de tous ceux qui sont aujourd’hui éloignés de l’emploi ? Quel rôle, quelle évolution pour l’université et la recherche ?...

4. Ville nature, dense ou intense ?

Si les habitants de l’agglomération apprécient très majoritairement la qualité de vie dont ils disposent, beaucoup se rendent compte que l’heure est venue de repenser l’urbain et notre rapport au territoire, en raison des mutations économiques, démo-graphiques, environnementales, agricoles… Comment concilier aujourd’hui les réponses aux besoins économiques, sociaux

Le temps des idées

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et environnementaux ? Comment aller vers une ville qui se développe autour de ses quartiers et centres bourgs et rechercher avant tout une économie d’espace et d’énergie ?Comment seront prises en compte les personnes à mobilité réduite dans la ville de 2030 ? Où réaliser les nouveaux logements, quelle implan-tation pour les activités et les services ? Faut-il supprimer la voiture du centre-ville ? Peut-on réduire de moitié les gaz à effet de serre en étant plus nombreux ? Demain, le fer et l’eau, axes privilégiés pour accéder à la métropole ?...

5. Ville active et ville à vivre ?

Aujourd’hui, chacun souhaite pouvoir travailler, consommer, se déplacer… Dans la concurrence entre les villes européennes et avec l’attrait toujours plus fort de l’Ouest, la métropole nantaise devra plus que jamais demeurer attractive pour les nouveaux arrivants et les entreprises tout en répondant aux besoins de ses habitants et en préservant son cadre de vie, son patrimoine… en un mot, son identité. Quels rythmes de vie dans l’agglomération ? Faut-il accélérer ou ralentir nos vies ? Quels services généralistes ou spécialisés ? Regroupés en pôles au centre-ville ou implantés dans chaque quartier et centre-bourg ? Quel équilibre entre la nature, l’eau (Loire, Erdre, océan) et le milieu urbain ? Pour un métropole plus lente ?

6. Une ville vraiment pour tous : où en seront les solidarités ?

Pour sept habitants sur dix, l’agglomération nantaise est un territoire solidaire. Au-delà de ce constat, la crainte d’une progres-sion des situations de précarité a été fortement exprimée dans les contributions. Face aux différentes formes de précarité et à la nécessité de préserver le lien social, quelles solidarités doit-on conforter ou (ré)inventer ?La solidarité est-elle un investissement pour l’avenir ? Les associations resteront-elles assez solides pour répondre aux besoins de solidarité ? Quelle prévention, quelle protection sociale demain ? Quelles solidarités pour quatre générations dans une même ville ? Peut-on éradiquer la pauvreté ?...

7. Vivre sa ville : en collectif ou en solo ?

Construire un projet collectif n’est pas la somme de projets individuels, mais celui au sein duquel chacun peut s’épanouir en toute sécurité. Néanmoins, dans nos sociétés, la montée de l’individualisme met de plus en plus l’accent sur l’épanouissement individuel et de moins en moins sur le bien-être collectif.Quelle intégration pour les nouveaux arrivants quels qu’ils soient ? En 2030, la diversité sera-t-elle une réalité ou un objectif ? Qu’est-ce qu’un métropole multiculturelle ? Internet et le lien social : menace ou opportunité ? Quel urbanisme pour permettre la spontanéité et la créativité dans la ville ?...

8. Du quartier au Grand Ouest : quelles bonnes échelles pour agir ?

Les défis économiques, sociaux, climatiques interrogent les marges de manœuvre des territoires. Dès lors, quelles capacités d’actions des villes demain ? Quels modes de décisions à l’échelle du quartier et de la métropole ? Quelle forme de coopération en réseau avec les collectivités et les villes du Grand Ouest ?Quelle citoyenneté pour la métropole de demain ? Citoyen d’agglomération, citoyen du Grand Ouest ? Comment inviter les citoyens à mieux participer aux décisions ? Comment entendre ceux qui s’expriment le moins ? La démocratie participative est-elle une affaire d’initiés ? Plus d’impôts locaux pour plus d’actions locales ?...

9. Quelle place pour les nouvelles initiatives, nouvelles idées, nouvelles pratiques ?

La réussite de la métropole nantaise est due pour une bonne part à la créativité de ses acteurs et de ses projets. Pour maintenir ce dynamisme et cette identité, il faut rester à l’écoute des nouvelles compétences, des projets innovants, des pratiques émer-gentes. Numérique, industrie, développement durable, vie sociale, projet citoyen… : comment trouver les moyens adaptés de susciter, soutenir et faire réussir ceux qui inventent demain ?L’innovation est-elle l’avenir ? L’innovation est-elle toujours source de progrès ? Faut-il encourager les pratiques émergentes sur la métropole ? Les nouvelles pratiques, une solution de sortie de crise ? Quel sera le rôle des médias numériques dans la vie démocratique locale en 2030 ?...

Le temps des idées

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Participez au débat Ma Ville Demain

Retrouvez, sur le site internet www.mavilledemain.fr, les 9 pistes de réflexion pour préparer l’avenir de la métropole nantaise.

De septembre à décembre 2011, les habitants, acteurs socio-économiques, associatifs, culturels, experts sont invités à apporter leur contribution :

> en participant aux débats proposés à partir de septembre 2011 (programme : www.mavilledemain.fr),

> en organisant des débats, ateliers, tables rondes…,

> par des contributions déposées sur le site www.mavilledemain.fr ou envoyées à l’Auran (cf. adresse page suivante). Différents for-mats possibles : texte, image, son, vidéo, photo.

Les contributions, accessibles à tous, feront l’objet d’analyses par différents groupes de travail animés par l’Auran et de synthèses qui seront portées à la connaissance des 24 maires de l’agglomération et présentées publiquement durant le deuxième semestre 2012.

Rendez-vous donc sur l’ensemble du territoire des 24 communes et sur le site www.mavilledemain.fr.

Le temps des idées

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