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SAISON 09/10 Les Concerts insolites : Erik Satie Les jeudi 10 et vendredi 11 décembre 2009 A la Chapelle du Grand T Dossier Jeune Public

Dossier Erik Satie - archives.legrandt.frarchives.legrandt.fr/saisons/archives/2009-10/Dossier_Erik_Satie.pdf1917 Parade (ballet), Sonatine bureaucratique . 1918 Socrate (drame symphonique

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SAISON 09/10

Les Concerts insolites : Erik Satie

Les jeudi 10 et vendredi 11 décembre 2009

A la Chapelle du Grand T

Dossier Jeune Public

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Sommaire

Les Concerts insolites p.4

Erik Satie, compositeur et pianiste p.5

L’Ensemble Skênê p.9

Catherine Verhelst et Hervé Tougeron, directeurs

artistique de l’Ensemble Skênê

p.9

Quelques dessins et écrits d’Erik Satie p.11

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Les Concerts insolites : Erik Satie

Par L’Ensemble Skênê

Musique, texte et dessins Erik Satie

Conception et création vidéo Hervé Tougeron et Catherine Verhelst

Avec Akié Kakehi

Catherine Verhelst Hervé Tougeron

mezzo-soprano piano comédien

Production

Skênê Productions

Coréalisation Le Grand T, Musique et Danse 44 (avec la complicité du C.R.R. de Nantes)

Conventions avec

La DRAC des Pays de Loire, la Région des Pays de la Loire, la Ville de Nantes, le Département de la Loire-Atlantique et la Sacem.

En partenariat avec

la Maïf

Les jeudi 10 et vendredi 11 décembre 2009

à la Chapelle du Grand T à 20h

Durée du spectacle : A préciser ultérieurement Tarif : 6€ par élève ou un pass-culture

Attention ! Il n’y a pas de navette vers le centre- ville à l’issue des spectacles programmés à la Chapelle d u Grand T

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Les Concerts insolites et Erik Satie La musique est un moyen de transport rapide

« Les Concerts insolites ont été imaginés par Catherine Verhelst et Hervé Tougeron comme

une manière musicale, théâtrale et visuelle, propre à l’Ensemble Skênê, de faire découvrir

les œuvres fortes et généreuses de compositeurs de notre temps.

Chaque concert est insolite et unique comme le serait une invitation à un voyage inédit dans

des paysages musicaux poétiques et sensibles, des « musiques pour l’œil » dont la figure

tutélaire d’Erik Satie constitue la première destination.

L’étonnant chez Erik Satie c’est que cela foisonne dans une œuvre « petite comme un

trou de serrure, mais tout change lorsqu’on y appro che l’œil ou l’oreille. »

Il n’est sans doute plus nécessaire de présenter l’œuvre musicale visionnaire d’Erik Satie, un

musicien indispensable aux compositions immédiatement reconnaissables, mais on connaît

moins Erik Satie auteur de pamphlets caustiques, de causeries ironiques, de dessins

énigmatiques, d’aphorismes dévastateurs dont il avait le secret comme ( ex : « L’expérience

est une des formes de la paralysie »).

Enfin, on connaît peu la part de souffrance et de grande solitude qui fut celle de ce créateur

multiformes, au sourire espiègle et à qui André Breton vouait une grande admiration.

Nous aimerions ici, de manière simple et généreuse, faire découvrir toutes les facettes

de Satie à des publics de tous âges, allant d’œuvre s connues à d’autres plus secrètes

de ce compositeur-inventeur épris de liberté, né po ur reboiser l’imaginaire et qui disait

de lui-même : « Je suis né trop jeune dans un monde trop vieux. ».

Catherine Verhelst et Hervé Tougeron

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Erik Satie (1866-1925) Alfred Erik Leslie Satie naît le 17 mai 1866 à Honf leur (Basse-Normandie) de l'anglaise Jane Leslie Anton et d'Alf red Satie, courtier maritime normand. Il reçoit ses premières leçons de musique de l'organiste de l'église Saint Léonard de Honfleur, ancien élève de l'école Niedermeyer, voué à l'étude du grégorien mais aussi compositeur de valses lentes.

© Man Ray

A l'âge de douze ans, il suit son père à Paris. Ce dernier y est traducteur pour une compagnie d'assurance. Après la mort de sa mère (en 1871), son père se remarie avec la pianiste et compositrice Eugénie Bametche, de dix ans plus âgée que lui. Erik Satie fréquente le Conservatoire national de musique et de déclamation de 1879 à 1886 avec des résultats décevants. Afin de démissionner du Conservatoire, il se porte volontaire pour le service militaire auquel il parviendra finalement à échapper grâce à une pleurite contractée en exposant délibérément sa poitrine nue à une froide nuit d'hiver… En 1887, son père Alfred Satie, qui s'est improvisé éditeur de musique, publie ses premières mélodies. Erik Satie quitte sa famille pour s'installer aux pieds de Montmartre, où il fréquente assidûment le cabaret Le Chat Noir, accompagnant le théâtre d'ombre à l'harmonium ou son cabaret en tant que chef d’orchestre. En 1888, il compose trois Gymnopédies qui seront orchestrées par Claude Debussy. Elles restent ses œuvres les plus jouées à ce jour. En 1891, le Sâr Péladan, Grand Maître de l’Ordre kabbalistique de la Rose-Croix, le nomme Maître de chapelle de son Ordre. En cette qualité, il compose plusieurs œuvres pour les Soirées de la Rose-Croix qui auront lieu dans le cadre d'une exposition de poésie symboliste à la Galerie Durand-Ruel (Les Sonneries de la Rose-Croix, Le Fils des Etoiles). Quelques mois plus tard, Erik Satie se sépare de la Rose-Croix et compose en collaboration avec le poète J.P. Contamine de Latour le ballet chrétien Uspud, qui fera l'objet d'une édition illustrée par un portrait des deux auteurs, dessiné par Suzanne Valadon. En 1893, Il a une brève mais très intense liaison avec cette dernière. Il compose Danses gothiques qui anticipe, entre autres, les recherches graphiques d'Un coup de dés jamais n'abolira le hasard de Mallarmé, ainsi qu'une partition minuscule, Vexations, destinée toutefois à être jouée 840 fois de suite, c'est-à-dire, selon le tempo choisi, de 12 à 24 heures environ. Découverte longtemps après sa mort par John Cage, Vexations donnera lieu à d'innombrables marathons pianistiques dans le monde entier. Erik Satie enrichit désormais ses partitions d'indi cations de jeu personnalisées qui surprendront par leur poésie et leur fantaisie. Après sa séparation de Suzanne Valadon, il fonde « L'Église métropolitaine d'art de Jésus-Conducteur », destinée à combattre la société par les moyens de la musique et de la peinture. En tant que chef de cette église (dont il restera le seul adepte), il lance des anathèmes contre les personnalités les plus en vue du tout Paris. Il compose une Messe des Pauvres pour les cérémonies de son église (qui ne pourraient avoir lieu que dans l'exigu appartement qu’il habite…).

Erik Satie par Suzanne Valadon

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Vers 1898, il abandonne d'un jour à l'autre la "musique à genoux" pour se consacrer au Caf' Conc' et au music-hall. Il troque la lévite de l'homme d'église pour un complet de velours acheté à sept exemplaires identiques qu'il portera sept ans durant. Pour des raisons économiques, mais aussi pour retrouver le contact avec un public populaire, il déménage dans la banlieue-sud de Paris, à Arcueil-Cachan. Quelques années plus tard, il y fera son apprentissage politique, s'inscrivant d'abord au parti radical-socialiste, puis - après l'assassinat de Jaurès - à la S.F.I.O. A la suite du Congrès de Tours, il rejoint le parti communiste. Il veillera aussi aux loisirs des enfants défavorisés de la commune, en leur donnant des cours de solfège et en les amenant en promenade, les jours fériés, par classes entières. En 1903, il fait le point sur ses dernières productions en composant, avec des fonds de tiroir, Trois morceaux en forme de poire. Ce titre insolite fera beaucoup, en bien et en mal, pour sa notoriété. En 1905, il change encore de costume, assumant l'apparence d'un petit fonctionnaire : chapeau melon, faux col et parapluie, et décide de recommencer tout à zéro, même musicalement. Aussi, il retourne sur les bancs de l'école, alors qu'il est déjà près de la quarantaine, pour étudier le contrepoint. Trois ans plus tard, il obtiendra à la Schola Cantorum son premier diplôme avec « mention très bien ». Redécouvert au début des années 1910 par Maurice Ra vel qui le présente comme le précurseur de la nouvelle musique (dans le but inav oué de diminuer le prestige de son rival Debussy), il trouve enfin des éditeurs et des interprètes pour ses œuvres de jeunesse, mais aussi pour celles d'un tout autre st yle, humoristique et fantasque qu'il compose à présent. La Grande Guerre interrompt cette époque heureuse, jusqu'à ce jour de 1916 où il est redécouvert par Jean Cocteau qui l'entraîne dans la composition d'un ballet, Parade, avec décors et costumes de Picasso, qui sera donné par les Ballets Russes au Châtelet, suscitant un grand succès de scandale.

Erik Satie par Picasso

Malgré les éreintements de la critique bien-pensante, il reçoit le soutien des nouvelles générations. Des musiciens inconnus, mais très prometteurs, se réclameront de son esthétique, formant sous son égide le groupe des Nouveaux Jeunes, le Groupe des Six, l'École d'Arcueil. Satie surprendra cependant encore une fois tout le monde en composant un émouvant drame symphonique, Socrate, d'après les Dialogues de Platon. Il composera encore deux ballets retentissants : Mercure, avec Picasso, et Relâche, avec le dadaïste Picabia, ainsi que la première musique de film, basée, non pas sur l'intrigue mais sur le rythme et la fréquence des images, pour Entr'acte de René Clair, avant de s'éteindre, le 1er juillet 1925, à l'âge de 59 ans, après une longue maladie. Après sa mort, ses amis découvriront dans son logement ses précieux manuscrits, soigneusement calligraphiés ainsi que plusieurs milliers de billets énigmatiques décrivant un univers au-delà du miroir dont il n'avait jamais parlé à personne. Par ailleurs, au vue de l’état de l’appartement, ils prirent conscience de la misère dans laquelle vivait Erik Satie depuis de nombreuses années.

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Ses compositions 1885 Valse-ballet. Fantaisie-valse. 1886 Trois mélodies, sur des poèmes de J.P. Contamine de Latour, Ogives I, II, III, IV, pour

piano 1887 Trois sarabandes, trois gymnopédies N° 1 et N°3 1888 Gymnopédies I, II, III, IV, VI, VII “fête des enfants nus” 1890 Trois Gnossiennes, Cinquième Gnossienne. 1891 Quatrième Gnossienne. Le Fils des étoiles (en partie orchestré par Ravel). 1893 Danses gothiques. Prélude d’Eginhard. 1894 Prélude La Porte héroïque du ciel 1895 Messe des pauvres, pour orgue. 1897 Pièces froides. Trois aires à faire fuir et trois danses de travers. 1899 Jack in the Box. Geneviève de Brabant 1900 Quatre Mélodies : Je te veux, Tendrement, Poudre d'or, La Diva de l'Empire 1903 Trois morceaux en forme de poire (pour piano à quatre mains) 1904 Le Piccadilly. 1906 Prélude en tapisserie. Passaccaille. Songe creux (1906-1908). Nouvelles Pièces

froides (1906-1910) 1908 Aperçus désagréables (1908-1912) 1910 Deux rêveries nocturnes. 1911 Trois véritables préludes flasques pour un chien, piano, En habit de cheval, pour

orchestre, En habit de cheval, piano 4 mains 1912 Quatre préludes flasques. 1913 Trois descriptions automatiques. Trois embryons desséchés, Trois croquis et

agaceries, Trois chapitres tournés en tous sens, Trois vieux sequins et vieilles cuirasses. Menus propos enfantins, Enfantillages pittoresques, Peccadilles importunes, Les Pantins dansent, Le Piège de Méduse (pour quatre acteurs et interludes musicaux).

1914 Sports et Divertissements, Heures séculaires et instantanées. Trois valses du précieux dégoûté, Trois poèmes d'amour, pour chant et piano.

1915 Avant-dernières pensées. 1916 Trois mélodies pour chant et piano (Daphénéo, La statue de Bronze, Le Chapelier)

Choses vues à gauche et à droite (pour piano et violon). 1917 Parade (ballet), Sonatine bureaucratique. 1918 Socrate (drame symphonique pour trois sopranos, mezzo-soprano et orchestre de

chambre). 1919 Trois nocturnes. Quatrième et cinquième nocturnes. 1920 Quatre petites mélodies (Élégie, Danseuse, Chanson, Adieu). La Belle Excentrique

(pour piano à quatre mains). Musique d'ameublement 1923 Ludions (pour chant et piano) Récitatifs du Médecin malgré lui, de Gounod. 1924 Mercure (ballets), Relâche (ballet instantanéiste), Entr'acte (musique pour le film du

même nom de René Clair et participation filmée avec Picabia). A propos d’Erik Satie

Debussy et Satie : Deux frères ennemis ou Les chassés-croisés du social, du psychique et du musical, de Michel Faure, in Écouter/Voir, no 59, novembre 1996. L'Antithèse Schoenberg/Satie : Vienne la rouge et la France bleu-horizon de Michel Faure, in « Du néoclassicisme dans la France du premier XXe siècle », Paris, 1997 Érik Satie, de Vincent Lajoinie, édition L'Âge d'Homme Lausanne 1985 Érik Satie, de Anne Rey, Éditions du Seuil - Collection Solfèges, no 35, 1974 Écrits, réunis par O. Volta, éditions Champ libre, 1977

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L’Ensemble Skênê L’Ensemble Musical de Création Skênê est dirigé par Catherine Verhelst (pianiste et compositeur) et Hervé Tougeron (auteur et metteur e n scène). Son chemin artistique est placé au cœur de la Musique comme Théâtre et tout particulièrement la musique contemporaine. Son Théâtre d’Artiste s’élabore à la manière d’un trait d’union mobile entre les Arts : musique et voix, théâtre et littér ature, vidéo, super 8, installation et objets mobiles. L’Ensemble Skênê est en convention multipartite et triennale avec la Drac des Pays de la Loire, le Département de Loire-Atlantique, la Région des Pays de la Loire, la Ville de Nantes et la Sacem. Son répertoire de création est celui de la Musique d’Art des 20 e et 21e siècles .

« Des Musiques Contemporaines inventives, ouvertes aux influences, des œuvres polymorphes forgées par des personnalités puissantes et singulières, témoignant également des métissages actuels, sans dogmatismes. Elles sont notre fil d’Ariane et leur extraordinaire vitalité nourrit déjà les esthétiques du nouveau millénaire. Du Français né à Athènes Georges Aperghis à cet autre Français Luc Ferrari, de l’allemand inclassable Mauricio Kagel né en Argentine à cet autre compositeur allemand Heiner Goebbels, le Hongrois naturalisé autrichien György Ligeti, de l’italien Luciano Berio à l’américain John Cage admiratif de Erik Satie, des pionniers de la musique américaine Henry Cowell, Charles Ives… à Georges Crumb, Steve Reich… la liste est longue et toujours grandissante de ces citoyens du monde, nos contemporains de l’écriture musicale, attirés également par la peinture, le cinéma, la littérature, les images et les sons. Très fortement ancrées et engagées dans l’histoire de la musique, leurs œuvres polymorphes deviennent l’espace aimanté pour et par le dialogue des sens. Ces compositeurs ont en commun une grande liberté de ton. Pour eux, la musique, l’opéra, le théâtre, la littérature, la philosophie et l’observation de la vie au quotidien sont les ferments et les aboutissements de leur art : indissociables. Enfin au répertoire de Skênê figure des compositions d’œuvres musicales signées Catherine Verhelst (pianiste et compositeur, co-responsable artistique de l’Ensemble). On pourra les entendre notamment lors de la sortie du CD « Les Sonneurs de Rivets » à Radio France. » Le chemin artistique de l’Ensemble Skênê au cœur de “la Musique comme Théâtre”

« La Musique comme Théâtre” est une expression chère au compositeur Mauricio Kagel qui se caractérise par la volonté d’appliquer la pensée rigoureuse de la musique à l’art théâtral. Depuis 1998, elle trouve tout son sens dans nos propres investigations particulièrement fertiles au dialogue des arts et des sens. Les formes théâtrales, la littérature, la peinture, la vidéo, les films, les installations scénographiques constituen t le vocabulaire diversifié et mobile à partir duquel sont écrits nos spectacles musicaux. Leur forme alterne entre théâtre musical, opéra de chambre, théâtre instrumental, co ncert spectacle et même créations radiophoniques disponibles sur la Toile (France-Cul ture). »

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Catherine Verhelst et Hervé Tougeron, directeurs artistiques de l’Ensemble Skênê

Catherine Verhelst, pianiste-compositeur Etudes musicales au Conservatoire de Blois (1er prix de Piano) au C.N.R. de St-Maur (1er prix dans la classe de Catherine Collard), et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où elle a obtenu les prix de solfège, harmonie, contrepoint, piano, accompagnement... A suivi l’enseignement de Maria Tipo, Alessendro Specchi, Hans Hotter, Germaine Mounier, Catherine Collard, Tran Van Khe, Carlos Roque Alsina et Paul Von Schilawsky. Prix internationaux de piano : Demi-finaliste du Concours International de Musique Contemporaine de St Germain-en-Laye. Prix spécial du jury pour l’interprétation de l’opus 25 de Schöenberg, Concours International de Piano Claude Debussy. Un parcours musical avec des rencontres artistiques et professionelles tres diverses : Pierre Barrat (atelier lyrique du Rhin) Georges Aperghis, Alain Françon, William Christie, Serge Baudo, Michel Tranchant (Radio-France), Michael Lonsdale, J-Pierre Drouet… Théâtre musical : Conception et interprétation de “Everest-Annapurna” pour piano et voix avec Anne-Laure Poulain, Musée Guimet, CDN Béthune, Centre dramatique de Reims, Festival de Sarrebruck, festival d’ Avignon Feswochen Wien, Biel… etc. En 1998 “ Et de toutes mes terres... ” à partir des pièces historiques de Shakespeare. Mise en scène : Martine Wijkaert Composition pour orchestre d’instruments anciens. Festivals : Kunst Festival des Arts, Bruxelles et Festival d’Avignon 98. Hervé Tougeron, auteur-metteur en scène Entre 1980 et 1988, il devient cofondateur en 1972 du Théâtre La Chamaille. Son itinéraire se confond avec celui de la compagnie conventionnée. Il co-signe alors et joue dans l’ensemble des spectacles notamment L’Eté de Romain Weingarten (1980), Victimes du Devoir de Eugène Ionesco (1981), Bas ventre (1982), Le Misanthrope de Molière (1984), Alice Carroll d’après Lewis Carroll (1987), Trahisons de H. Pinter (1988). Dès 1990, il signe ses propres mises en scène : 1990, Othello de W. Shakespeare, Festival des Allumées, Film Arte / La Sept. 1993, Diptyque Gilles de Rais, avec La Plaie et Le Couteau de Enzo Cormann. Création Comédie de Caen et Le Tombeau de Gilles de Rais, Oratorio composé par Edith Canat de Chizy, livret de Enzo Cormann. Festival d’Avignon 1993, dans le cadre des 20e Rencontres de la Chartreuse. 1994 adaptation et mise en scène du Livre de Monelle de Marcel Schwob. En 1995 il est nommé metteur en scène associé au Th éâtre Graslin-Opéra de Nantes et y crée notamment Diktat de Enzo Cormann.

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En 1997 il met en scène un opéra inédit Les Réprouvés, musique de Jean-Marc Padovani, livret de Enzo Cormann et dirigé avec Catherine Verhelst. Depuis 1998, Catherine Verhelst partage avec Hervé Tougeron la responsabilité artistique de l’Ensemble Skênê. Ils conçoivent et réalisent le s créations Skênê, spectacles, concerts et installations : En 1998, Etude pour un buste de Monsieur Erik Satie spectacle et Tribute 67’33 concert-installation, présenté dans le cadre de Fin de Siècle - New-York Nantes. En 1999, Trait d’union mobile concert-installation. John Cage. Les Nocturnes du Musée (Musée des Beaux Arts de Nantes). En 1999-2000, diffusion de Etude pour un buste de Mr Erik Satie sur France-culture. En 2000, création de Kagel-Poursuite d’après l’œuvre de Mauricio Kagel (Mission 2000/ Ville de Nantes - Les Mondes Inventés). En 2001, création de Pianopièces Piècesàcordes(pour l’œil), d’après des œuvres de John Cage (musiques et textes), accueillie par le Grand T en octobre 2006. En 2002, création du concert en image Les Sonneurs de Rivets (chant.2) composé et réalisé à partir des archives et sonores et visuelles de l’Ancien chantier naval de Nantes et de Saint Nazaire. En 2003, Création radiophonique Les Sonneurs de Rivets. En 2004, La Pellicule Ensorcelée, version concert en image de Musique(s) de Toile (ou la petite histoire de fiançailles inattendues). En 2005, création de l’Opéra de chambre Musique(s) de Toile (ou la petite histoire de fiançailles inattendues). En 2006, création Symphonie de l’Autre Rive, musique de Catherine Verhelst pour 40 musiciens amateurs. Création de Catherine Verhelst Impatiences before 2 Pm avec 40 musiciens et choristes du C.N.R. de Nantes. En 2007, création de l’installation musicale, sonore et visuelle et du concert spectacle Dans le Fleuve rêvé de Jules (ou la leçon d’abîmes) d’après Souvenirs d’enfance et de jeunesse de Jules Verne. En 2008, création de l’installation musicale et visuelle Les Chambres noires de la Villa Lemot au domaine de la Garenne-Lemot et des Concerts Insolites Satie, Cage, Kagel et Ligeti. Réalisation du film Dans le fleuve rêve de Jules qui entre de façon pérenne au musée Jules Verne de Nantes avec deux autres œuvres les instantanés radiophoniques d’après les souvenirs d’enfance de Jules Verne et le monologue d’Honorine Verne une vidéo-installation. En 2009, Les Americains, a dream ballad spectacle musical avec multi-projections vidéo, accueilli par le Grand T en février 2009.

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Quelques dessins et écrits d’Erik Satie

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Contacts Jeune Public Le Grand T

Marion Echevin Marion Echevin Marion Echevin Marion Echevin / 02 28 24 28 18 [email protected]

Pascale Degrieck Pascale Degrieck Pascale Degrieck Pascale Degrieck / 02 28 24 28 08 [email protected]

Florence Danveau Florence Danveau Florence Danveau Florence Danveau / 02 28 24 28 16 [email protected]

Clémence Jouin Clémence Jouin Clémence Jouin Clémence Jouin / 02 28 24 28 17 [email protected]

Dossier réalisé à partir des documents fournis par

L’Ensemble Skênê

De nombreuses pistes de travail autour des spectacles

dans le document « Aller au théâtre… »

http://www.legrandt.fr/IMG/pdf/Aller_au_theatre.pdf

SAISON 09/10

Le Grand T - BP 30111 - 44001 Nantes cedex 01 Tel 02 28 24 28 24 / Fax 02 28 24 28 38