Dossier H-G : Pourquoi Arles (ou la commune de résidence)?

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ABRAM Tom 211Le 16 mai 2016

EBOOKHISTOIRE-GEOGRAPHIE

Pourquoi Arles(ou commune de rsidence)?

Objectifs: Production d'un ebook montrant une rflexion personnelle sur votre histoire familiale et sur votre lieu de vie

Cadre disciplinaire: H-G:Thme 1 Les Europens dans le peuplement de la Terre Thme 3 Villes et dveloppement durable

THEME I

HISTOIRE FAMILIALE -GENEALOGIE ET MIGRATIONS

Une famille ABRAM d'origine polonaise...et allemande...

C'est dans les annes 1870 que n d'une famille populaire polonaise Pierre Abram, dans la rgion de Lodz au centre de la Pologne. Le jeune homme rencontre Victoire Wawrzynczak, et ont leur premier enfant Stanislas Abram, n en 1912. Cependant, la fin de la Premire Guerre mondiale, la famille est en difficult. Pour faire face aux contraites conomique, le jeune Stanislas quitte la Pologne. Il choisi la France: le pays de la libert, capitale artistique, qui attire durant de longues priodes de trs nombreux trangers, principalement europens. En effet, dans l'entre-deux guerres, une importante vague de migrations polonaise vers les pays de l'Ouest tel que la France a lieu, dans la recherche d'une situation professionnelle et conomique stable. C'est donc en Lorraine, dans le Nord-Est de l'hexagone que s'installe Stanislas, o il rencontre une jeune franaise d'origine allemande qui se nomme Sophie Berckman. Le couple s'installe dans la ville lorraine de Forbach, ville minire dans laquelle naissent trois enfants issus de cette union: Jeannette, Liliane et Thodore Abram. Comme de nombreux hommes de la classe populaire lorraine, Thodore travaille dans les exploitations minires de la rgions et aide ainsi nourrir sa famille dans une situation conomique dlicate. Quand Jeannette, elle part, la fin de la Seconde Guerre mondiale aux Etats-Unis avec son compagnon n dans ce pays et venu librer l'Europe en 1944. Thodore rencontre dans les annes 50 Juliette Stoll, une franaise ne en 1938 de parents allemands (Stoll et Muller), situation trs frquente en Lorraine et Alsace.Le couple de Thodore et Juliette ont en 1958 leur premier enfant qu'ils nomment Pascal; puis suivent deux autres enfants peu de temps aprs: Jolle ne en 1960 et Fabien Abram n en 1962, tous dans la mme ville de Forbach. Fabien Abram se lance dans des tudes de gnie-civil. Cependant, il dcide quelque annes aprs de changer littralement de voie en s'inscrivant la facult de mdecine Pasteur Strasbourg. Il obtient en 1995, alors g de 33 ans, son diplme de chirurgien urologue, pour le bonheur de ses parents, issus de la classe populaire depuis plusieurs gnrations. C'est cette mme anne qu'il rencontre Claudine Pozzi...

Une famille Pozzi d'origine italienne et... suisse...

Emile Pozzi est n Aoste dans les annes 1880, dans la rgion autonome de la Valle d'Aoste en Italie du Nord. Il etait l'un des neuf enfant d'une grande famille italienne. Cependant, sa naissance, le pre d'Emile, dont le prnom m'est inconnu, est en France. En effet, dans les annes 1850, le pre de la grande famille part effectuer son service militaire pour le gouvernement italien en Savoie, rgion qui cette date, tait italienne. Nanmoins, en 1860, l'ensemble de la rgion est annexe par la France lors du trait de Turin le 24 mars de cette anne l; ce qui n'a pas forc le pre rentrer chez lui. Au contraire, c'est la fin du XIXme sicle que le reste de la famille en difficult d'ordre conomique en Italie partent le rejoindre en France deux pas d'Aoste et s'installent tous Raon-l'Etape (Vosges) dans le nord de la France. En effet, la fin du XIXme sicle, l'Italie connais une grande priode de crise que l'historien G. Luzzatto caractrise comme les ''annes les plus noires de l'conomie italienne'', principalement au niveau agricole, commerciale (rupture des changes avec la France), immobilier et bancaire. Le dpart de la famille Pozzi fait donc partie d'une grande vague d'immigration italienne vers les pays europens industrialiss tel que le France, l'Allemagne ou le Royaume-Uni, qui a dbut la fin du XIXme sicle jusqu' la Premire Guerre mondiale.

Tandis que de trs nombreux membres de la famille partent s'installer dans l'Est des Etats-Unis, Emile Pozzi rencontre une jeune alsacienne avec qui il a son premier enfant: Jean Pozzi, en 1914 Raon-l'Etape. Jean Pozzi marque la rupture avec sa famille populaire: il devient par la suite ingnieur dans le btiment et les travaux publics et gagne bien sa vie. Il rencontre Marie-France Duether, une trs jeune alsacienne ne de Andr Duether et Marguerite Schreier Slestat en Alsace en 1946, avec qui il se marie. Marie-France est issue d'un immigration suisse datant de plusieurs gnrations en arrires, certainement au dbut du XIXme sicle. En effet, durant le XIXme, une crise conomique frappe la Suisse ce qui provoque l'immigration de centaines de milliers de suisses vers les Etats-Unis principalement, o d'autres pays europens, dont la famille Duether en fait certainement partie.C'est donc avec Marie-France Duether que Jean Pozzi a deux petite filles: Jacqueline Pozzi ne 1973 et Claudine Pozzi ne en 1971. La famille vit dans un milieu aisde la ville de Wittelsheim : le pre est en effet ingnieur et la mre pharmacienne, un mtier trs bon revenus cet poque. Tandis que Jacqueline Pozzi se lance dans le journalisme tlvis, l'ane, Claudine, est force de prendre la relve de sa mre: bien que cela ne lui plaise gure elle dbute des tudes en pharmacie et obtient son diplme en 1995. C'est alors qu'elle rencontre Fabien Abram, diplm de la facult Pasteur de mdecine...

Abram et Pozzi Arles...

Le 28 juin 1997, Fabien Abram et Claudine Pozzi se marient Wittelsheim en Alsace. Ils sont cette date dj les parents de deux enfants: Guillaume Abram n le 22 avril 1995 et Maud ne le 7 mai 1997. Peu aprs leur dmnagement Mulhouse dans le Haut-Rhin, le couple a son troisime et dernier enfant: Tom Abram, moi-mme n le 29 dcembre 2000. Cependant, en 2003, Fabien trouve un travail dans une ancienne ville Gallo-romaine du Sud, installe au bord du Rhne: Arles, notre commune de rsidence...

THEME II

POURQUOI LA FAMILLE EST AUJOURD'HUI A ARLES (OU COMMUNE DE RESIDENCE)

En 2003, notre famille tait dj encre en Alsace et Lorraine depuis quelques gnrations. Pour certains, ces terres ont t leur lieu de naissance puis de mort. Fabien Abram, mon pre, n dans la ville minire de Forbach en 1962 en Lorraine, prsenta sa thse de mdecine Strasbourg le 16 octobre 1995 l'ge de 33 ans. Cette date marque la fin d'une longue priode de vie passe dans le Nord-Est, dans la rgions de ses parents et grand-parents.En effet, au printemps 1996, le jeune couple de Fabien Abram et Claudine Pozzi s'installent Paris dans le vingtime arrondissement avec leur tout premier enfant g de quelque mois nomm Guillaume. C'est dans la capitale que Fabien obtient un poste de ''chef de clinique'' afin de complter et terminer sa formation, responsable du dpart de l'ensemble de la petite famille. Concernant Claudine, dj diplm en pharmacie depuis quelque mois, elle passe ces deux annes Paris auprs de son petit garon ainsi que de sa nouvelle petite fille ne le 7 mai 1997 dans la capitale: Maud Abram. Le couple se marie le 28 juin 1997 Wittolsheim en Alsace. Photographie de Fabien ABRAM prsentant sa thse Strasbourg, issue d'un journal local, 1995 En 1998, une fois le contrat de Fabien avec l'hpital termin, la petite famille retrouve leurs anciennes rgions de l'Est et s'installent sur les hauteurs de Mulhouse dans le Haut-Rhin, dans le quartier du Reberg. A Mulhouse, Fabien dcroche un poste de praticien hospitalier, puis Claudine consacre toujours l'ensemble de son temps s'occuper de ses trois jeunes enfants. En effet en dcembre 2000, est n Tom Abram, moi mme, le dernier des trois, dans cette ville d'Alsace. Cependant, travailler dans la fonction publique ne convient gure Fabien. La jeune famille souhaite quitter l'Est qu'ils connaissent certainement trop bien pour dcouvrir d'autres rgions de France. Aprs de longues recherches, Fabien trouve un travaille dans le secteur priv dans une petite ville camarguaise, peu connue de la famille: Arles. En effet le Sud a toujours attir le couple qui souhaitait ''changer d'aire''.

Carte de l'Alsace et de la Lorraine, situant les quatre villesimportantes dans le vie de la famille ABRAMEn 2003, le couple et les trois enfants s'installent donc dans une petite maison du centre de Fontvieille, un petite village typique du Sud dans la priphrie d'Arles. Fabien Abram exerce sa profession la clinique Jeanne d'Arc tandis que Claudine, 6 mois aprs leur arrive Arles, devient employe de la Pharmacie arlsienne Van Gogh. Depuis cette date, de nombreuses choses ont changs, cependant, bien que divorcs, les deux membres de l'ancien couple vivent et travaillent toujours Arles. Claudine Pozzi possdent dsormais sa propre pharmacie et les deux personnes ont chacun quitt Fontvieille pour s'installer dans la ville d'Arles.

Pour conclure, nous voyons que notre famille a vcu dans trois grandes rgions diffrentes en France: en Alsace et en Lorraine (l'Est), Paris et en PACA. La totalit de ces ''migrations'' sont majoritairement dues la profession du pre qui dt mainte reprise muter d'un hpital un autre. Claudine Pozzi a suivi Fabien tout au long de ses dplacements qui se sont termin Arles, notre commune de rsidence. Alors que notre famille tait installe depuis quelque gnrations dj dans le Nord-Est, Fabien et Claudine projettent leur vie et celles de leurs enfants dans le Sud de la France.

THEME III

QUEL EST MON SENTIMENT PERSONNELOU FAMILIAL D'APPARTENANCE A LA VILLE D'ARLES (OU MA COMMUNE DE RESIDENCE)

Topic written in English

That was when I was almost three years old, in 2003, that we settled down, my family and I, in Arles. This move in the South of our country was synonym of changing for Fabien and Claudine ABRAM, a new start which seemed to be pretty good... But, what about my feeling, today, concerning my affiliations to this town?

First, a feeling of affiliations (''sentiment d'appartenance'' in French) is the atachment or the gratefulness that somebody feel with regard to a community, a city, a country... So what about mine?Indeed, it has been a long time since I live in Arles, our place of residence, ''commune de rsidence'' in French. Actually, I have only rares and scattered memories about my previous place of life: Mulhouse, in the South of Alsace. Therefore, this is mostly for this reason that I really feel anchored to the life of our city. I have grown and lived since my early childhood to today in Arles, so for me, this town is a landmark. I can say my town... This is for me the cornubation that I know the most. Although, it naturally has its own avantages ans disavantages, I think that it's endearing and it's taking a huge place in my life. I often walk down the streets of this city, moving almost only by walking or biking; I have my own landmarks in Arles' center. Indeed, our city's size suits me fine. Everyday, for few years, I walk through this old city, however, everytime, I discover new things there: I never tire of my place of residence, which pleased me like before, or maybe more than few years ago.I soak for more than thirteen years in the ways, traditions, in the atmosphere and the culture of Arles and Provence. In Arles, I find my habits, my joys, my sadnesses and my memories. I really have a strong affiliation to Arles. I belong to this town. This is in this city that I met all my friends, that I studied, learned, played and laughed. I have a really strong feeling of affiliations to my place of residence... Probably because I can't relate myself anywhere else?However, this is difficult for me to think about a futur un Arles. My way is already known. Actually, for sure, I gonna study in another town. First, because of the smallness of the college's network of Arles, which, in fact, doesn't suits me, but also because of personals reasons: for me, discovering the world and getting experience through lots of cities or even coutries is quite usefuller.

In conclusion, I have a pretty strong feeling of affiliation to Arles, my place of rsidence, or ''commune de rsidence'' in French, for some reasons which are really personals and variable, according to individuals, for reasons anchored deeply in me. This is in this city where my identity have been build... However, Luc Gwiazdzinski from ''dveloppement local info'' (http://www.developpement-local.info) wrote: '' An identity progress in time, according to features of each one. Identity and memory are alive. Thinking about fixing them once and for all is hard, even dangerous''. This feeling of affiliation is never fixed and will certainly change all along my life, my shiftings and ''migrations''.