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Dossier de presse www.danssonsalon.tumblr.ca [email protected] Photo Gabriel Germain

Dossier presse DSS mai2014

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Dossier de presse de Dans son salon, en date de mai 2014.

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Page 1: Dossier presse DSS mai2014

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www.danssonsalon.tumblr.ca [email protected]

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Le collectif Dans son salon (DSS), formé de Karenne Gravel et Emmalie Ruest (chorégraphes-interprètes), de Liane Thériault (vidéaste) et de Marijoe Foucher (répétitrice), a développé une danse où l’autodérision sert de soupape à l’expression de critiques plus virulentes sur certaines conventions sociales. À travers ses projets, il défend un humour absurde, omniprésent, parfois subtil et pouvant s’exprimer par la chorégraphie, les mouvements ou des procédés de mise en scène théâtrale. Le comique émane également des personnages développés par les créatrices, Karenne et Emmalie, qui sont en quelque sorte des versions amplifiées de leurs propres personnalités. En ce sens, elles s’inspirent notamment du clown où le personnage n’existe que par le regard du public et se livre donc à des prouesses exceptionnelles afin de conserver l’attention de l’audience. En s’inspirant d’artistes plus créateurs que destructeurs, tel Philippe Katherine, Normand L’amour et Joe Dassin, le collectif cherche continuellement à mettre en scène et à questionner sa définition du bonheur pour le réinventer.

L’univers chorégraphique de DSS est féminin, volontairement naïf et entretient un rapport décalé à la réalité. La recherche artistique s’articule également autour des non-sens que l’on retrouve dans la vie de tous les jours et qui s’avèrent souvent nuisibles et sournois. Les comportements humains quotidiens, empreints de banalités sont souvent d’une extrême violence et inexplicables. Le travail du collectif est inspiré d’exotisme et d’éléments kitsch – artéfacts qui frappent automatiquement le regard, l’imaginaire et les sensations. Au cœur de ses recherches se meuvent à la fois une fascination autour du kitsch, autant anthropologique qu’artistique, ainsi qu’une volonté de comprendre le phénomène. En ce sens, le collectif questionne et analyse ses propres penchants esthétiques, sans censure, afin de comprendre ses désirs et pulsions profondes.

Karenne Gravel - Co-directrice artistique/Chorégraphe/Interprète

Karenne Gravel est bachelière en interprétation de la danse (UQAM-2011). Elle s’intéresse au rapport entre le temps et la valeur qu’on porte aux choses ainsi qu’à la relation qui s’établie entre l’art vivant et le public. Dès la fin de ses études, elle a l’occasion de performer dans des événements in situ pour Lynda Gaudreault, Katya Montaignac et le collectif Bal[let] de rue, elles. En 2012, elle devient interprète pour la compagnie Manon fait de la danse dans le cadre d’Où est Blanche-Neige? Puis, c’est comme chorégraphe que Karenne s’associe à Emmalie Ruest, en 2009, pour former ce qui deviendra le collectif Dans son salon. En 2011-2012, le duo est invité à chorégraphier et danser pour le groupe de musique Misteur Valaire sur les scènes du Festival de Jazz, du Métropolis et du Festival d’été de Québec. Leurs projets pour 2013-2014 s’orientent autour de la création de vidéo-danses à partir de leur univers kitsch et décalé. En tant qu’interprète, elle travaille également pour différents créateurs de la relève tels que Lilianne Moussa, Jade Marquis et Félix-Antoine Boutin.

Emmalie Ruest - Co-directrice artistique/Chorégraphe/Interprète

Emmalie est finissante en interprétation au baccalauréat en danse de l’UQAM et récipiendaire du prix William Douglas (2011). En 2012, elle est sollicitée par La 2e Porte à Gauche pour chorégraphier un bal moderne. C’est pendant ses études qu’elle rencontre Karenne Gravel, avec qui elle forme le collectif Dans son salon. Les deux filles sont également appelées à chorégraphier et à danser pour Misteur Valaire, lors du Festival de Jazz de Montréal (2011). À l’hiver 2012, Emmalie participe en tant qu’interprète invitée pour Soak de Caroline Laurin-Beaucage et au printemps de la même année, elle a dansé pour Manon Oligny, dans le cadre du projet Où est Blanche-neige ? Elle a également eu la chance de participer au tournage du film Aurore 2 (2013) en tant que danseuse, un film de Vincent Olivier et Guillaume Lambert et elle a participé au tournage d’un film d’art de Dominique Sirois, Alarms songs (2014). Actuellement, Emmalie danse pour Hélène Simard et Geneviève Jean Bindley.

La vision artistique

L’équipe

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Benjamin Prescott La Rue - Dramaturge

Après avoir étudié le théâtre au collégial et la création littéraire à l’Université du Québec à Montréal, Benjamin Prescott La Rue a complété un baccalauréat en littératures de langue française à l’Université de Montréal. Son champ d’intérêt principal est le texte dramatique et son application à la scène. C’est d’ailleurs par le théâtre qu’il a découvert la danse. Il a collaboré à Parce qu’on sait jamais ainsi qu’à Fin de party avec le collectif à titre de dramaturge. Son dernier texte, Marie et Mario, sera mis en lecture au printemps 2014. Il travaille également en tant que compositeur de musique de scène.

Nicolas Des Alliers - Compositeur

Nicolas Des Alliers détient un baccalauréat en écriture de la Faculté de musique de l’Université de Montréal et en a entrepris un second en 2012, cette fois en interprétation à la guitare classique. Depuis 2011, il bénéficie d’une bonne visibilité dans le milieu de la danse contemporaine, en composant, entre autres, la musique de plusieurs des chorégraphies de Dans son salon. Il est aussi sur scène à l’occasion, en participant à des concerts à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. En janvier 2013, il a joué lors d’une soirée-concert organisée par la clinique Kinésis Santé, au bénéfice de l’organisme communautaire l’Ancre des jeunes. Parallèlement à sa carrière musicale, Nicolas enseigne la guitare en plus de travailler comme éducateur au Centre des Sciences de Montréal, où il a l’occasion de transmettre à des jeunes du primaire et du secondaire des connaissances scientifiques.

Marijoe Foucher - Directrice des répétitions

Marijoe est finissante au baccalauréat en danse de l’Université du Québec à Montréal en interprétation. Au cours de sa formation, elle a pu collaborer aux processus créatif des pièces Tableau de chasse (pas selon la nature) de Manon Oligny et TURBULENCES de Sylvain Émard. De plus, elle a participé à plusieurs projets artistiques de chorégraphes émergeants dont ceux de Claudia Chan Tak, Philippe Dandonneau et Anne–Flore de Rochambeau. Ces collaborations l’ont amenée sur les scènes du Festival Fringe (2013-2012), du Festival Vue sur la relève (2013) et du café bistro L’aRRêt dE bUS (2013-2012). Marijoe s’est également joint au travail in situ d’Écoute pour Voir du chorégraphe Emmanuel Jouthe. À travers son parcours, elle explore le travail de répétitrice et d’assistante de production et y découvre un grand intérêt. Marijoe s’engage vivement à travers cet art afin de communiquer une force, une énergie, une vision poussée par l’imagination et l’instinct.

Liane Thériault - Vidéaste

Native de Sept-Îles, Liane Thériault obtient un baccalauréat en études cinématographiques à l’Université de Montréal en 2008, puis un baccalauréat en interprétation de la danse contemporaine à l’UQÀM en 2012. En plus de son travail d’interprète auprès des Sœurs Schmutt, de Claudia Chan Tak, d’Anne-Flore de Rocham-beau, de Karine Théorêt et de Delphine Véronneau, elle s’intéresse à l’interdisciplinarité et aux divers moyens de connecter la danse avec d’autres formes d’art. Elle s’est récemment jointe au collectif Dans son salon (Em-malie Ruest et Karenne Gravel) en tant que vidéaste et élabore la conception vidéo de spectacles multidisci-plinaires. Elle a aussi collaboré avec Julie Lebel sur un court-métrage de danse avec poussettes (Avec toi), dont le lancement s’est fait en mars 2013.

Les collaborateurs

Francis Nadeau Lussier - Directeur de la photographie

Francis Nadeau Lussier détient un baccalauréat en études cinématographique de l’Université de Montréal. C’est en 2010 qu’il rencontre Karenne et Emmalie et qu’il se met à participer à quelques projets de capsules vidéos les mettant en scène. Fort de ses expériences en production télévisuelle ainsi que celles qu’il a aquises sur divers plateaux de tournages, Francis entretient une passion pour tout ce qui touche à la technique audio-visuelle. Sa production individuelle touche autant le corporatif que l’expérimental et l’expertise de ce dernier s’étend de la captation de l’image et du son, à l’élaboration et la mise en place d’éclairages divers en passant par le montage. C’est avec beaucoup de fierté que Francis s’associe officiellement au collectif Dans son salon afin de les aider à donner vie à leur vision originale de la danse.

Page 4: Dossier presse DSS mai2014

Et si tu n’existais pas,

variations

Du collectif Dans son salon

Et si tu n’existais pas, variations, c’est deux jeunes dames présentant

le produit de leurs efforts chorégraphiques dans une ambiance de

fond de sous-sol. C’est avec beaucoup de volonté et très peu de

ressources techniques qu’elles proposent au public rassemblé

devant elles différentes variations d’une célèbre chanson du

passionnément romantique Joe Dassin. Le thème d'« Et si tu

n’existais pas » revient sous diverses formes qui sont, elles, séparées

par des restructurations spatiales précises et des gestes bien

organisés. Tout y est savamment chorégraphié, les actions qui

meublent les périodes entre les variations sont aussi précieuses que

les variations elles-mêmes.

Ce spectacle agrémenté de paillettes allie danse et art populaire de

façon théâtrale et humoristique; il amène le spectateur dans une

réflexion autour de son propre rapport à l’art tout en lui posant une

grande question philosophique et poétique « et si l’autre n’existait

pas… ».

“ […] une chanson de Joe Dassin, encore et encore. Jamais pareille.

Toujours aussi intense. Trente minutes qu’on ne voit pas passer.”

Maryse Boyce, Scène 1425”

Durée du spectacle: 30 minutes

Espace scénique: 20 pieds de profond par 30 pieds de large

Lien du teaser (1min): http://vimeo.com/46833537

Crédits

Chorégraphes/interprètes: Emmalie Ruest et Karenne Gravel

Compositeur: Nicolas Des Alliers

Répétitrice: Catherine Lepage et Marijoe Foucher

Mentor artistique: Manon Oligny

Photographies de Maryse Boyce et Francis Nadeau Lussier

Pour nous joindre :

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Parce qu’on sait jamais

Parce qu’on sait jamais est une pièce dont le thème central est la

quête de la performance et plus précisément celle vécue par

l'humain en tant qu’être social. Cette quête gravite autour de

l’obsession du bien-être, cette dichotomie entre la performance et

un système d’idéologies qui valorise son opposé : le zen, le yoga,

le feng shui, etc. C’est en tant que guides spirituelles et à l’aide de

pétales de roses, de draps contours, de ballons d’exercice et de

paillettes que les personnages en scène viennent livrer un

message de zénitude suprême. Ce duo, qui manie la danse et le

théâtre, s’articule en trois parties : purification de l’espace, du corps

et de l’esprit. En s’inspirant d’émissions télévisuelles abordant le

yoga, le collectif cherche à initier le public à une pratique qui les

mènera vers le bien-être ultime, parfait. Cette mission ne s’exécute

pas sans peine.

Cette seconde création de Dans son salon allie danse et art

populaire de façon théâtrale et humoristique pour entraîner le

spectateur dans son univers décalé, là où est cultivé l’art de

l’autodérision.

« Du rire, certes, mais l’on retiendra aussi de la création acérée de

ce duo-là l’audace et l’inventivité, la capacité à créer un univers et à

y embarquer le spectateur. Pour son plus grand plaisir ! »

Claire Besuelle, Danscussions

Durée du spectacle: 25 minutes

Espace scénique: 20 pieds de profond par 30 pieds de large

Prochaine diffusion : 9 avril 2014, dans le cadre de Vue sur la

relève

Crédits

Chorégraphes/interprètes: Emmalie Ruest et Karenne Gravel

Mentor artistique: Manon Oligny

Compositeur: Nicolas Des Alliers

Répétitrice: Catherine Lepage et Marijoe Foucher

Conseiller dramaturgique : Benjamin Prescott La Rue

Photographies de Guillaume Briand et Gabriel Germain

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Fin de party

« La fin est dans le commencement et pourtant, on continue » Samuel Beckett

Et après l’ultime ? Deux survivantes cherchent à donner un sens à leur quotidien, à le rendre agréable, vivant. Leur méthode, la fête. Elles cherchent à fuir le vide, et bien malgré elles, leurs actions invitent à la fin. L’inévitable fin de party les rattrape à chaque tournant. Elles sont prises dans ce moment charnière, un peu tragique, parfois comique. Cette création aborde le thème de la fin en opposition à un besoin

fondamental de l'humain, qui est de célébrer sans cesse sa vitalité.

Fin de party a été créée pour la première fois dans un restaurant et

se veut une œuvre pouvant s'adapter à différents environnements

urbains. À travers cette pièce, le public est amené à participer ou à

être témoin des actions entreprises par le duo pour poursuivre une

fête entamée bien avant le début du spectacle.

Cette pièce peut être également associée à une proposition

artistique d’Atypique – Le collectif pour devenir SQUAT. Ce

spectacle a été présenté pour la première fois à la Maison de la

culture Maisonneuve lors de la programmation 2013 de Zone Homa.

Durée du spectacle Fin de party: 45 minutes

Durée du spectacle SQUAT : 75 minutes

Ce spectacle s’adapte au lieu hôte

Lien vidéo teaser de SQUAT : http://vimeo.com/82002182

Mot de passe : partysquat

Crédits

Chorégraphes et danseuses: Emmalie Ruest et Karenne Gravel Compositeurs: Nicolas Des Alliers, Elena Stoodley, Benjamin Prescott La Rue Conseiller à la dramaturgie: Benjamin Prescott La Rue Répétitrice: Catherine Lepage Visuel et conseillère à la mise en scène: Isabelle Duguay Mentor artistique: Manon Oligny

Photographies de Guillaume Briand et d’Isabelle Duguay

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Page 7: Dossier presse DSS mai2014

Le ballon de l’amitié (titre provisoire) Vidéo-danse

Description Le ballon de l’amitié (TITRE DE TRAVAIL) nous plonge dans l’univers de deux êtres fragiles où des instants partagés se jouent et se rejouent en huis clos. Les deux femmes cherchent à remplir le vide qui occupe leur quotidien, à donner un sens à la présence de l’autre et à la mémoire d’un vécu. Ce court métrage s’ouvre sur des images de lieux dévastés ou abandonnés, entremêlées de plans affichant les protagonistes côte à côte. Peu à peu, le spectateur est témoin de l’évolution de la relation des deux personnages à travers la nature changeante de leurs interactions. Des moments de tension laissant croire à un conflit s’opposent à des moments de complicité évoquant la confiance et le jeu. Une scène de fête abandonnée, apparaissant de manière récurrente, symbolise un manque au sein de leur relation. Les lieux dans lesquels les personnages coexistent témoignent de leurs états intérieurs. L’univers et les personnages qui y sont présentés sont issus d’un spectacle chorégraphique in situ nommé Fin de party présenté pour la première fois au Bistro l’aRRêt dE bUS en février 2013. Celui-ci aborde le thème de la fin en opposition à un besoin fondamental de l'humain, qui est de célébrer sans cesse sa vitalité.

Durée de la vidéo: 4 minutes

Crédits

Chorégraphie et interprétation : Karenne Gravel et Emmalie Ruest

Réalisation, caméra et montage : Liane Thériault

Musique : Nicolas Des Alliers

Assistance à la réalisation : Marijoe Foucher

Direction de la photographie et prise de son : Francis Nadeau Lussier

Assistance technique : Pascal Seguel Reynolds

Photo : Guillaume Briand

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Historique

2014 - Le ballon de l'amitié, vidéo-danse, 4 minutes 2013 - GM project, quatuor scénique, 3 minutes

o Présenté dans le cadre de la soirée bénéfice de Tangente, Lion d'or, Montréal (17 avril 2014) o Short n sweet de Wants and needs, La Sala Rossa, Montréal (24 octobre 2013)

2013 – Fin de party, duo in situ, 45 minutes

o Extrait présenté au Cabaret Santropolien, dans le cadre de la Nuit blanche à Montréal (1er mars 2014)

o Extrait présenté à Qui danse 2.0 ?, Maison de la culture Pointe-aux-trembles, Montréal (8 novembre 2013)

o Lié au spectacle SQUAT 4200, avec Atypique le collectif, Zone HOMA, Maison de la culture Maisonneuve, Montréal (17 juillet 2013)

o Extrait présenté au pARTy de La 2e Porte à Gauche, La Tulipe, Montréal (30 mai 2013) o Programmation hiver 2013 de l'aRRêt dE bUS, Montréal (22 février, 2013)

2012 – Parce qu'on sait jamais, duo scénique, 25 minutes

o OFFTA, Théâtre La licorne, Montréal (29 et 30 mai 2013) o Apparition dans le vidéoclip de Gong Hotel, de Radio Radio, une production Parce que Film.

(Diff. : 21 sept. 2012) o Zone HOMA, Maison de la Culture Maisonneuve, Montréal (8 août 2012) o Passerelle 840, Piscine-théâtre, Département de danse de l’UQAM, Montréal (9 au 11 mars

2012) 2010 – Et si tu n’existais pas, variations, duo scénique, 35 minutes

o École primaire Lanaudière, Gymnase de l’école, Montréal (30 avril 2012), présentation devant la totalité des élèves de l’école.

o Festival Accès danse, Pavillon de l’île, Châteauguay (31 mars 2012) o Dance Matters, Scotiabank Studio Theater, Toronto, (18-19 février 2012) o Zone Homa, Maison de la culture Maisonneuve, Montréal (27 juillet 2011) o Soirée d’ouverture du Festival OFFTA, La Elastica, Montréal (27 mai 2011) o Passerelle 840, Piscine-théâtre, Département de danse de l’UQAM, Montréal (4 au 7 novembre

2010) 2011 – Spectacle "Golden Bombay" de Misteur Valaire (spectacle en nomination à l'ADISQ 2012),

chorégraphies sur Ave Mucho, Lillehammer, Mojo Ego, CassHole, Just Get Down, Sweet Charlemagne, Monster Donte et SP 4Lover

o Festival d’été de Québec, Québec, (8 juillet 2012) o Métropolis, Montréal (10 décembre 2011) o Festival international de jazz, spectacle extérieur sur la Scène TD, Montréal (28 juin 2011)

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Revue de presse

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http://dancefromthemat.com/2014/04/08/festival-­‐vue-­‐sur-­‐la-­‐releve-­‐en-­‐attendant-­‐dans-­‐son-­‐salon/  

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Festival Vue sur la relève : En attendant Dans son salon PUBLIÉ LE AVRIL 8, 2014 PAR NAYLA NAOUFAL

Parce qu’on sait jamais, Dans son salon. Photo : Adrienne Surprenant.

Dans son salon, le duo chorégraphique d’anti-héroïnes tragicomiques, donne à voir Parce qu’on sait jamais, une pièce aboutie et désopilante. Mercredi 9 avril au GESU à 20H. Choisir la vie. Choisir une job. Choisir une carrière épanouissante. Choisir un chum, une blonde, une famille. Choisir son ostie de téléphone intelligent. Choisir son genre de yoga. Choisir une laveuse, un vélo. Choisir son fermier de famille. Choisir la santé et un faible taux de cholestérol. Choisir son coussin de méditation et sa poussette-spécial-parent-en-forme. Choisir son REER. Choisir son condo. Choisir ses amis. Choisir sa farine sans gluten et ses graines de chia. Choisir son cours de pilates. Choisir des livres non genrés pour ses enfants. Choisir son canapé vintage. Choisir de s’affaler dessus en se demandant quoi voir sur l’ONF. Choisir son avenir, choisir la vie*. Toute ressemblance avec le discours d’entrée d’un certain film anglais* n’est absolument pas une coïncidence. Sauf que je l’ai mis à une autre sauce, celle des gens qu’on devrait être, performants, épanouis, bien dans leurs baskets, zen, beaux, sportifs et sveltes, parents parfaits et accomplis si enfants il y a, filant sur leurs vélos à leur cours de yoga faire la tortue intrépide et l’étoile de mer affalée après avoir cuisiné des repas locaux, bios et éthiques, tout ça avec le sourire s’il vous plaît (le sourire dentifrice sans gluten!). Ça vaut pour les XX et les XY (et autres), avec, me semble-t-il, plus de pression pour les femmes et à plus forte raison les mères.

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Toutes ces pressions et ces contradictions sont au cœur de Parce qu’on sait jamais du duo Dans son salon, présentée dans le cadre du festival Vue sur la relève le 9 avril. Dans cette pièce pétrie d’humour et d’inventivité créée lors du OFFTA 2013, Karenne Gravel et Emmalie Ruest sont des gourous, nous montrant la voie vers le bien-être et la félicité : «Parce qu’on sait jamais est une création sur deux idées, d’abord le mantra selon lequel doit être « prêtes à tout parce qu’on sait jamais » et ensuite l’idée de la marchandisation du bien-être, explique Emmalie Ruest. On a remarqué qu’on doit tous être prêts à tout, efficaces, alertes, tout en étant zen et épanouis.». Métissant avec bonheur la théâtralité, les codes de la danse contemporaine et le yoga, l’écriture chorégraphique de la pièce puise également dans les pratiques orientales telles que le danse indienne et dans la culture populaire, dont Ruest et Gravel sont imprégnées. Les deux chorégraphes-interprètes, qui ont fondé leur compagnie en février 2013, collaborent d’ailleurs avec Misteur Valaire et avaient concocté une mini-création sur une chanson de George Michael lors d’un Short & Sweet. Depuis la première de Parce qu’on sait jamais au OFFTA, « on a affiné et clarifié la structure de la pièce, poursuit Ruest. On a aussi modifié quelques éléments pour avoir plus de cohérence». Ruest et Gravel y font appel à des objets divers et hétéroclites : draps-contour, déodorants, combinaisons de gymnastes pailletées, poussettes cardio, robes de débutantes, bouilloire de thé, pétales de rose, etc. À chaque nouvelle étape de « transcendance » franchie, elles reçoivent une récompense, dénonçant de manière truculente l’antinomie entre bien-être et performance.

Parce qu’on sait jamais, de Dans son salon. Photo : Guillaume Briand.

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Parce qu’on sait jamais, Dans son salon. Photo : Adrienne Surprenant.

Les deux acolytes de Dans son salon ont réussi à créer un univers bien à elles, dont les protagonistes sont des anti-héroïnes cocasses tout droit sorties de chez Beckett. Comme chez le dramaturge, pessimisme, absurdité, volonté de survie et dérision se nourrissent les uns des autres dans l’imaginaire danssonsalonien. Dans leur création Fin de party, qui porte d’ailleurs un titre très proche de l’une des pièces de Beckett, Gravel et Ruest incarnaient les deux seules survivantes à la fin des temps qui tentaient, dans un monde apocalyptique et vide, de rendre le quotidien significatif en faisant la fête. Sans succès car leurs personnages sont des fétus de paille face au destin, des pions, comme dans le jeu d’échecs tant prisé par Beckett. Mais si le monde de Dans son salon est lucide et sans illusions, il est aussi festif et joyeux. On rit aux éclats tout au long de Parce qu’on sait jamais, qui aborde des questions socialement vives avec drôlerie et poésie, par le prisme d’une gestuelle originale et remarquablement interprétée. « Vous êtes sur terre, c’est sans remède ! » s’écrit Hamm, le protagoniste principal de la pièce Fin de partie de Beckett. Alors autant en rire et continuer. Parce qu’on sait jamais, une pièce tout indiquée en ces lendemains d’élections.

*Inspiré de Trainspotting

D’autres articles sur Dans son salon :

http://dancefromthemat.com/2013/05/24/offta-jeunes-pousses/ http://mamereetaithipster.com/2013/06/09/offta-2013-chronique-dun-des-enchantement-annonce/  

Page 13: Dossier presse DSS mai2014

http://www.lesmeconnus.net/mai-en-bref-offta-parce-quon-sait-jamais-koalas/

LES MÉCONNUS ta

dose d'art émergent et

underground

Auteur : meconnus2

juin 01, 2013

Mai en bref –

OFFTA / Parce qu’on sait jamais + Koalas

En première partie : Parce qu’on sait jamais, une performance mélangeant théâtre et danse, interprétée par Karenne Gravel et Emmalie Ruest. Se divisant en trois parties (la purification de l’environnement, du corps et de l’esprit), le spectacle à tendances humoristiques s’inspire fortement du yoga (ce qui s’avère particulièrement intéressant par rapport aux mouvements de danses, qui incorporent souvent des poses typiques de yoga). Le tout donne un résultat léger et sympathique.

En deuxième partie : Koalas, une pièce de 1h15 écrite et mise en scène par Félix-Antoine Boutin. Le tout raconte l’histoire de deux sœurs – similaires, mais non jumelles – qui s’éprennent une pour le père endeuillé, l’autre pour le fils, tout aussi endeuillé, dans un récit qui aborde de façon imagée la dépendance affective et l’immanquable désespoir qui l’accompagne.

Le texte, loin d’être mauvais, est malheureusement victime de son désir d’être original et différent, ce qui rend le tout un peu nébuleux. Plus encore, cependant, l’œuvre est victime de son temps. Cette année, sur les planches de Montréal, au moins une quinzaine de pièces et de mise en lectures utilisaient exactement la même stylistique : la distanciation. Une gradation calculée, qui semble parfois superficielle – poétique cependant- où le personnage, au lieu de faire une action, la dira, parfois même à la 3ème personne. Il dira qu’il pense, ce qu’il aimerait faire, ce qu’il fera. Et, honnêtement, un des plus grands problèmes avec ce choix est qu’il est particulièrement difficile pour tout spectateur d’arriver à une quelconque catharsis, ou d’avoir une connexion émotive quelconque avec ce qui se passe sur scène.

Cependant, rendons ce qui doit être dû: il est rare de voir une pièce avec un univers si défini. Comme ces toiles de grands peintres, dans chacun des détails, l’homogénéité et la cohérence de l’univers était impressionnante. De plus, j’aimerais particulièrement souligner le travail de mise en scène, très inventive et efficace. En tout, pas une pièce marquante, mais du travail de qualité.

Parce qu’on sait jamais + Koalas étaient présentés le 29 et le 30 mai dans le cadre du OFFTA.

Pour toute la programmation du OFFTA, qui se poursuit jusqu’au 2 juin : http://www.offta.com/programmation

Page 14: Dossier presse DSS mai2014

http://dancefromthemat.com/2013/05/24/offta-jeunes-pousses/comment-page-1/#comment-200

OFFTA : Jeunes Pousses

Publié le mai 24, 2013 par Nayla Naoufal

Festival défricheur et fureteur en lisière du FTA, le OFFTA

fait la part belle aux démarches in(ter)disciplinées et à la

relève. Coup de projecteur sur les créateurs en devenir à

l’affiche cette année.

Collaborant depuis leurs études communes à l’UQAM, Karenne

Gravel et Emmalie Ruest ont lancé leur compagnie de danse le

22 février dernier à l’occasion d’un souper performatif jouissif,

Fin de party, au Café-Bistro Arrêt de Bus. Elles interpréteront

leur création Parce qu’on sait jamais pendant un programme

double au Théâtre de la Licorne les 29 et 30 mai à 18h (suivie

de Koalas, une pièce de théâtre de Félix-Antoine Boutin). Dans Parce qu’on sait jamais, on

retrouve les jeunes walkyries cocasses et beckettiennes de la création Fin de Party, alors qu’elles

s’improvisent gourous et guident le public vers le « bonheur » : « C’est une création sur l’idée de

la marchandisation du bien-être, dit Emmalie Ruest. On a constaté qu’on doit tout le temps être

prêt à tout, performant, connectée, tout en étant zen, bien dans sa peau et en contrôle de la

situation. Ce sont des réalités et des pressions que tout le monde vit. » La gestuelle de Parce

qu’on sait jamais est inspirée à la fois de la culture populaire, de la danse contemporaine et du

yoga. L’humour déjanté des deux chorégraphes leur permet d’amener sur le tapis des sujets

sérieux : « Nos personnages sont des versions clownesques et amplifiées de nous-mêmes, précise

Emmalie Ruest. Elles sont drôles et elles font rire, même quand on soulève certaines situations

dramatiques». Le duo Dans son Salon sera également de la partie pendant Le pARTy de La 2ème

Porte à gauche le 30 mai, proposant deux numéros, un extrait de Fin de Party et la chorégraphie

que les deux comparses avaient concoctée pour Misteur Valaire.

[…]

Parce qu’on sait jamais, de

Dans son salon. Photo :

Guillaume Briand.

Page 15: Dossier presse DSS mai2014

http://www.cybersoleil.com/2013/03/06/duo-dansant-dans-son-salon

Danse contemporaine

Duo dansant Dans son salon

Par Joëlle Bergeron

Publié le: Mercredi 6 mars 2013 10:29:15 HNE

Mise à jour: Mercredi 6 mars 2013 10:46:38 HNE

CHÂTEAUGUAY

Karenne Gravel, coordonnatrice des ateliers de danse de Châteauguay, et Emmalie Ruest,

l’acolyte avec qui elle a monté la création Et si tu n’existais pas, variations au dernier

Festival Accès Danse, ont présenté le 22 février dernier leur duo dansant Dans son salon.

Les deux femmes à l’univers décalé, inspiré de la culture populaire, ont eu envie de voler de

leurs propres ailes en lançant leur collectif. «Rien ne nous empêche de continuer à travailler avec

d’autres compagnies, mais nous avons le désir de continuer à explorer l’univers des personnages

que nous avons créés, qui sont une version extrême de nous-mêmes», affirme Karenne. «Nous

avons une vision de l’art qui est simple, explique Emmalie, et nous désirons rejoindre le plus de

gens possible. Pas pour être populaires, mais pour passer le message que la danse, tout le monde

peut en faire : d’où le nom humoristique du collectif».

C’est à l’Arrêt de bus, un café-bistro à vocation artistique situé dans le quartier Hochelaga-

Maisonneuve de Montréal que les deux filles ont présenté leur nouveau-né Fin de party.

L’univers «chaotique et apocalyptique» de cette création s’inspire de la pièce Fin de partie, de

Samuel Beckett.

Dans leur baluchon

Diplômées du département de danse de l’UQAM depuis 2010, les deux jeunes femmes ont une

feuille de route courte, mais bien remplie. Avec trois créations à leur actif (Et si tu n’existais pas,

variations; On sait jamais et Fin de party), les deux danseuses ont également collaboré avec les

groupes Radio Radio et Misteur Valaire.

Karenne et Emmalie ont aussi beaucoup travaillé avec leur mentor, la chorégraphe Manon

Oligny. Elles reprendront d’ailleurs sous peu le projet chorégraphique Où est Blanche-Neige, qui

questionne l’identité et la perte de repères à travers l’humour.

Les deux jeunes femmes participent à un projet de film, réalisé par Guillaume Lambert, qui met

en vedette Yvonne Laflamme (Aurore l’enfant martyre), Anne-Élisabeth Bossé (les Appendices)

et Debbie Lynch-White (Unité 9). Au moment de l’entrevue, elles ne pouvaient pas en dire

davantage, mais selon la page Facebook du film, le projet devrait voir le jour en 2013.

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Bric-à-brac – Critique, On sait jamais, Emmalie

Ruest et Karenne Gravel, Passerelle 840

Critique par Claire Besuelle, le 12 mars 2012

Explosive, pétillante et pleine de surprises, On sait jamais, nouvelle création du duo Karenne

Gravel et Emmalie Ruest, la troisième des pièces présentées ce week-end aux passerelles 840, est

de ces shows qui donnent le sourire...

Une entrée fracassante : sous le rideau de fond de scène, roulant sur le côté, elles apparaissent

soudainement : elles, Emmalie et Karenne, Karenne et Emmalie, la couette haute et assumée,

tout comme le justaucorps bleu nuit scintillant et les collants satinés qui vont avec. La mise en

bouche donne le ton pour le quart d’heure à venir : une bonne dose d’auto-dérision, une pincée

de burlesque, le tout mitonné avec une énergie sans failles…

Les deux chorégraphes-interprètes, à la

complicité flagrante, accumulent sur

scène un bric-à-brac kitsch et choc :

plante en plastique et guirlande

lumineuse, poste de radio et pétales de

roses, tapis persan et napperon à

paillettes… Et deux filles au caractère

bien trempé. Plantée dans le sol, sur les

paroles mélodramatiques de « Je ne

t’aime plus » (Mario Pelchat, Nicolas

des Alliers), Karenne Gravel sème des

pétales de rose au vent. A ses côtés,

Emmalie Ruest, maussade, vide son

propre plastique sans grande conviction.

Du décalage, elles font un principe

fondateur de leur pièce : écart, pas de

côté, ironie. Et la grande force de ces deux-là, c’est qu’elles assument jusqu’au bout et avec force

cette posture un peu clown, ce jeu avec une théâtralité certaine.

Jubilatoire. Gestuelle et postures participent entièrement de ce principe de glissement généralisé.

« On sait jamais ». Non, on ne sait jamais vraiment le « pourquoi du comment », et c’est bien

cette idée de l’absurde qu’on retrouve dans la composition un peu mosaïque, un peu coq-à-l’âne

de la pièce, qui fait correspondre à l’hétéroclite des objets occupant la scène une temporalité un

peu décousue, aux allures de sketchs. Enveloppées dans des draps-housse, les deux compères

jouent de la métamorphose, créatures un peu étranges, informes sous le tissu, puis super-héros

aux capes désargentées, ou encore modèles d’un défilé de mode assez particulier… On retrouve

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de la magie de l’enfance, quand un simple morceau d’étoffe nous suffisait à transformer un

monde… « On sait jamais » : ça peut toujours arriver, ça peut toujours surgir.

Comme la danse, qui s’invite, qui se

détourne, qui ressurgit. Qui rebondit.

Sur le morceau très rythmé

Crescendolls des Daft Punk, les deux

filles élastiques sautent et tressautent,

comme montées sur ressort. « Du

mécanique plaqué sur le vivant »[1], et c’est l’absurde qui s’invite jusque

dans la danse. Au milieu de ce flow-

là, des poses de boxers, des kicks bien

envoyés. Et puis des petits gestes,

petits signes, qui s’incrustent,

viennent phraser, dynamiser, toujours

dans une esthétique du décalage :

jeux de mains, de bras, de coudes, d’œil, d’accent, dans une composition maîtrisée, le regard

toujours impassible, campé, planté. Un peu trop imprécise dans son exécution, cette chorégraphie

du minimal, savoureuse par ailleurs, perd malheureusement à certains passages de sa force de

frappe. Dommage…

Du rire, certes, mais l’on retiendra aussi de la création acérée de ce duo-là l’audace et

l’inventivité, la capacité à créer un univers et à y embarquer le spectateur. Pour son plus grand

plaisir !

[1] Bergson…

Posted 5 weeks ago by Claire

Labels: Critique Département de danse UQAM

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Duo de choc, Pré-papier : On sait jamais, Passerelle 840

Entretien avec Emmalie Ruest et Karenne Gravel, par Klara Garczarek, le 6 mars 2012.

Emmalie Ruest et Karenne Gravel ont commencé un Bac en danse à l’UQÀM en même temps et

ont gradué en 2010, en même temps. Leurs études les ont amenées à créer ensemble, et elles se

sont trouvé une belle affinité artistique. Après leur première pièce : Et si tu n’existais pas-

Variation, le duo de choc présente sa nouvelle co-création : On sait jamais, du 9 au 11 mars

2012, dans le cadre de Passerelle 840. S’accordant une pause dans leur répèt’, elles m’en

parlent autour d’une viennoiserie ‘so’ Mamie Clafoutis. Klara Garczarek : La création que vous présentez en fin de semaine dans le cadre de Passerelle

840 s’intitule On sait jamais. Est-ce que-vous pouvez m’en dire plus sur le propos de cette

pièce? Comment est née cette pièce dont vous êtes à la fois chorégraphes et interprètes?

Karenne Gravel : En fait, cette pièce là, c’est un peu une poursuite de la recherche qu’on a

entamée dans le cadre d’un cours de création au Bac, et qui a donné naissance à la pièce Et si tu

n’existais pas- Variation [présentée à Passerelle 840 en novembre 2010, ndlr]. Dans cette

première pièce là, on a développé des personnages, des petites femmes enfants, qui sont un peu

une amplification de nos propres personnalités… plus intenses, profondément investies.

Emmalie Ruest : Je trouve ça intéressant de dire qu’on est un peu comme des clowns dans cette

nouvelle pièce. Je sais bien que c’est audacieux de dire qu’on fait des clowns, parce que c’est pas

facile d’être un bon clown puis d’embarquer le public avec toi. Mais on est parti en quelque sorte

des principes du clown. C’est un être qui attire l’attention, qui désire absolument être sur la

scène, et dire quelque chose mais qui ne sait pas trop comment, qui a des maladresses.

KG : Donc vous diriez que vous incarnez des personnages en quelque sorte?

ER : Ouais! Mais le terme clown est tellement connoté! On

imagine tout de suite le bonhomme avec le nez rouge… KaG : C’est des qualités de nous-mêmes qui sont poussées à

l’extrême, amplifiées par la scène. ER : En fait, avec la première pièce Et si tu n’existais pas-

Variation, on a accroché sur la « toune » de Joe Dassin. Au

départ on faisait une variation avec plein de « toune » de Joe

Dassin mais là on s’est dit la chanson « Et si tu n’existais pas

» est vraiment forte de sens. Donc on a vraiment développé

nos personnages dans ce propos là. Y’avait comme une

ambiance ‘petite fille’.

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KG : Est-ce que la chanson « Et si tu n’existais pas » est encore présente dans cette nouvelle

proposition? ER : Non! Un moment donné, on s’est dit qu’on était allé au bout de cette chanson. Elle a fait un

show. KaG : Avec ce deuxième projet, on se demandait comment ces personnages là peuvent évoluer.

Qu’est-ce qu’elles veulent? Qu’est-ce qu’elles cherchent? Alors là on s’est dit pourquoi pas

aborder le stress qu’elles vivent dans la vie. ER : C’est drôle, parce que pour cette deuxième pièce, on est parti du stress. Et c’est vraiment un

thème ultra utilisé… utilisé « dégueulassement »! C’était un thème au départ pour nous, mais là

ça devient plus comme une attitude… KaG : Un état! ER : On parle plus de l’état dans lequel tu peux être quand quelque chose va se passer… KaG : Le moment juste avant une action… ER : … juste avant quelque chose d’important! Comme être prêt, être sur ses gardes.

KG : Être sur le qui-vive? ER : Ouais le qui-vive, c’est ça! Puis c’est cet état de stress qui nous intéressait. On était pas

capable de le nommer, c’est en bougeant, en faisant des explorations qu’on s’est dit « Ah! C’est

ça! ». KaG : Et on aborde beaucoup la culture de masse aussi. ER : T’sais comme mon copain joue à des jeux vidéo. Y’a des choses qui m’intéressent dans ces

jeux vidéos, ces personnages sont tout le temps sur le qui-vive. Ça m’a fasciné. Et un personnage

de jeu vidéo n’est jamais fatigué ! C’est comme un idéal d’être toujours dans cet état là. KG : Dans la pièce Et si tu n’existais pas- Variation, il y avait une grosse dose d’humour, est-ce

qu’on retrouve ça dans On sait jamais ? ER : Je pense que ouais! KaG : Dans notre façon d’aborder la création, on trouve ça important de garder une distance

avec le sérieux, la sévérité que la danse peut amener… Puis on a toujours une façon assez

ludique d’entrer dans les idées et dans le mouvement. ER : Moi je suis attirée par l’humour dans ma vie. J’trouve que c’est une manière de faire passer

des messages, de critiquer des choses, ou d’être impliquée socialement. Je ne sais pas si on

change grand-chose dans le monde mais…

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KaG : C’est aussi une manière facile, et assez douce, d’aller chercher des gens qui sont pas

nécessairement tout de suite happés ou attirés par la danse. Mais c’est pas non plus notre but

ultime d’être drôle! ER : Moi j’adore ça voir des spectacles sans humour, qui propose un univers, une esthétique…

mais j’ai l’impression que moi, je peux pas faire ça. Il faut toujours que je fasse quelque chose

qui va faire que ça va être décalé. C’est plus fort que moi! On travaille sur l’ambigüité en fait. Ça

peut être super sérieux et j’aime ça trouver la petite chose qui va… KaG : … qui rend la proposition un peu étrange! ER : Mais des fois on sait pas si c’est drôle ou pas. Parfois on fait des sections et je me dit « ça

c’est drôle », et en les pratiquant je trouve plus du tout ça drôle. Quand on est dedans, c’est pas

pareil… KG : Vous travaillez à deux. Comment vous identifieriez la part de chacune dans l’œuvre? ER : Ohh... bonne question! KaG : Ben je peux peut-être dire pourquoi on travaille bien ensemble. C’est beaucoup en

discutant qu’on arrive à trouver des choses pertinentes… ER : Moi j’ai l’impression que ça va vite dans ma tête, j’ai plein d’idées, mais après ça je sais

pas à quoi elles servent… ça m’aide vraiment que quelqu’un soit aussi investie que moi dans le

travail. Avec Karenne c’est ça… on a la même intensité! On a appris à s’écouter et on a

découvert qu’on avait des affinités.

KG : Est-ce que vous travaillez à partir de l’improvisation? ER : Au début ouais… C’est dur de commencer à créer parce

qu’on est tout le temps en train de questionner ce qu’on fait… pis

on fait des impros et on se dit « oh ça c’est trop de la danse »… KaG : On se dit «C’est trop de la danse» oui, ou « ça l’est pas

assez!» KG : Avez-vous, comme dans Et si tu n’existait pas- Variation,

amené des objets sur scène? ER : Oui, les objets sur scène c’est comme l’idée d’amener notre

quotidien sur scène. KaG : Avec les objets, on crée une ambiance réelle, matérielle, qui

renvoie à des références claires. Mais on déconstruit leur

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signification. Et Manon Oligny, qui est notre conseillère artistique et notre mentor, nous dit une

affaire et on se dit « C’est ça! ». ER : On en parlait avec les interprètes de la compagnie Mandala Sitù, elles me disaient : « Elle

[Manon Oligny, ndlr] à cette capacité de voir du sens dans le chaos ». C’est ça qu’elle fait avec

nous… On a quelque chose, on essaie de défendre nos idées, mais des fois ça marche pas. Même

dans une structure boiteuse, avec plein de propositions, Manon réussit toujours à nous aider. KG : Qu’est-ce que vous diriez aux gens qui vont venir voir cette pièce? KaG : Peut-être de ne pas avoir d’attentes et d’être juste ouvert. ER : Moi j’ai de la misère à dire : « Vous allez rire ». Nos amis rient, ça veut pas dire que tout le

monde va rire! C’est une exploration. Ca va se transformer. KaG : C’est le début de quelque chose d’autre… On a laissé Joe Dassin là, il est pas encore

mort… ben lui si en fait (rires), mais sa chanson vit toujours. On essaie de continuer à faire vivre

cette pièce là et l’amener ailleurs. Avec On Sait jamais, c’est la même chose. On va l’amener

ailleurs. Pour plus d’informations : Passerelle 840 Du 9 au 11 mars 2012 Vendredi 18h Samedi 18h et 20h Dimanche 18h Entrée libre (contribution volontaire) Crédits Photos : Gabriel Germain Photo 1 : Emmalie Ruest Photo 2 : Karenne Gravel

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http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Le_Soleil_de_Chateauguay_Joe_Dassin_revu_encore_encore_et_encore.html?ArticleID=754190 Festival Accès-danse

Joe Dassin revu encore, encore et encore Valérie Lessard

Le Soleil de Châteauguay - 4 avril 2012 Culture > Arts de la scène

Utiliser une seule chanson pendant toute la durée d'un spectacle de danse, est-ce possible? C'est le défi qu'a relevé la danseuse et chorégraphe de Mercier Karenne Gravel en présentant une demi-heure de danse sur la chanson classique de Joe Dassin Et si tu n'existais pas samedi soir dernier.

C'est avec humour que Karenne Gravel et sa complice Emmalie Ruest voulaient aborder ce spectacle de danse contemporaine présenté dans le cadre du Festival Accès-danse de Châteauguay. Dans un décor qui ressemble à un sous-sol bien ordinaire, on y découvre les deux danseuses aux allures kitch vêtues d'une robe à

paillettes fuchsia. Les deux danseuses explorent au maximum les différentes façons d'interpréter la pièce Et si tu n'existais pas de Joe Dassin.

Chaque tableau commence comme suit: Emmalie s'installe près du lecteur de disque, insère le CD, fait un signe de tête à Karenne Gravel qui annonce au micro: «variation 65». Ainsi tout au long du spectacle ce sont une dizaine de variations différentes qui sont présentées. Il y a d'abord la version karaoké et la version robot où les danseuses y vont de gestes saccadés. S'en suit de la variation muette, mimée, espagnole, flûte, guitare sans oublier la version avec chaise durant laquelle les interprètes ne font qu'une avec leur meuble. Elles terminent en grand avec une version pop/hip-hop qui a été fort appréciée des 350 adolescentes spectatrices. Tout au long de leur interprétation, on pouvait entendre le public rigoler devant ce spectacle à la fois absurde et artistique. Et il

ne fait aucun doute que pour ce public peut-être un peu jeune pour connaître ce classique de Joe Dassin, plusieurs d'entre elles le connaissent maintenant par cœur après l'avoir entendu près d'une dizaine de fois.

Géométrie pour corps et mouvements

En première partie, la pièce de Marie-Pier Bazinet, Géométrie pour corps et mouvements était présentée. Avec six danseurs et quatre musiciens sur scène, les interprètes exploraient l'espace autour d'eux. À l'image du mouvement du doigt sur les appareils tactiles, une danseuse condensait, faisait pivoter ou étirait ses compatriotes à travers l'espace de la scène.

Karenne Gravel, de Mercier, présentait une de ses chorégraphies à l'occasion du Festival Accès-Danse de Châteauguay. -Photo Valérie Lessard

Karenne Gravel et Emmalie Ruest ont interprété de toutes les façons possibles la chanson Et si tu n'existais pas de Joe Dassin. -Photo Valérie Lessard

Comme si la main avait l'effet d'un aimant, la danseuse pouvait contrôler les mouvements de son acolyte dans Géométrie pour corps et mouvements. -Photo Andrew Clark

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Joe Dassin en paillettes

• Date: Samedi 30 juillet 2011

• Catégorie: spéciale

Collabo

Collaboration Spéciale : Maryse Boyce Photos :

Cindy Boyce

Retour sur le spectacle «Et si tu n'existais pas - Variations» de Karenne Gravel et Emmalie Ruest. Maison de la culture Maisonneuve, 27 juillet 2011.

Un décor de sous-sol, une pile de cds, des robes à paillettes dissimulées sous les robes de chambre qui tombent bien vite. Un spectacle de danse, deux jeunes femmes, une chanson de Joe Dassin, encore et encore. Jamais pareille. Toujours aussi intense. Trente minutes qu'on ne voit pas passer.

Emmalie Ruest et Karenne Gravel sont les deux interprètes et chorégraphes derrière ce bijou de spectacle de danse mêlant habilement l'émotion, le comique et l'inventivité. La chanson est exploitée au maximum et ses différentes versions (on passe par toute la gamme des genres, grâce à une recherche sonore exhaustive des créatrices et au travail habile de Nicolas Des Alliers) nous gardent dans un état de déstabilisation de et de contentement constant. Présenté à Passerelle 840 en novembre dernier dans une formule plus courte, Et si tu n'existais pas – Variations a d'abord vu le jour sous une forme embryonnaire en 2008 lors d'un exercice dans un cours du bacc en danse de l'UQÀM.

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Variation numéro soixante-cinq, un, six point un ou six point zéro, chacune des performances est une ode à l'émotion adolescente, un parfait dosage entre sincérité, intensité et plaisir. Parce que si on a du plaisir à regarder les filles se déhancher sur une version reggaeton de la fameuse pièce de Joe Dassin, on sent qu'elles ont elles-mêmes pris un malin plaisir à créer le tout. On sent une chimie particulière souder le duo, et Emmalie confirme: «On crée bien à deux, et notre énergie fonctionne». Avec l'aide de Manon Oligny, précieuse conseillère artistique, les filles ont pu explorer différentes directions et complexifier ce spectacle qui dure maintenant 30 minutes sans jamais tomber dans la répétition ou la lourdeur.

Le comique est un élément important du spectacle, mais il n'était pas une préoccupation pour les danseuses au moment de la création. Manon Oligny les a par ailleurs aidées à mieux assumer leur côté drôle. «C'était bien avec Manon parce qu'elle a un regard extérieur qui nous aide à dégager certains aspects. Ça nous a confirmé notre intuition que le spectacle était comique en lui-même, même si ce qui nous a guidé était de créer quelque chose de sincère et de pertinent, et pas de drôle nécessairement.» Emmalie cite dans les inspirations du duo des personnages qui jonglent avec l'ambiguïté tout en ayant le feu sacré, comme Normand L'amour par exemple. Elle cite également MC Gilles qui partage cette même fascination pour les héros atypiques. On s'éloigne de la danse? Pas pour la chorégraphe-interprète, qui me nomme plusieurs artistes qui intègrent l'humour à la danse. Là où le duo se démarque, c'est justement dans cette formule à deux, très utilisée dans les shows d'humour mais pas dans la danse «humoristique ».

On a pu voir plus tôt cet été Karenne Gravel et Emmalie Ruest danser pour Misteur Valaire lors du Grand Événement du Festival de Jazz, et à en juger par leur enthousiasme, ce type de collaboration risque de se répéter. Les danseuses devraient représenter «Et si tu n'existais pas» dans l'année qui vient, reste à voir si ce sera en version épurée, très courte, ou dans la même forme que nous avons eu la chance d'assister mercredi à la Maison de la culture Maisonneuve. Gardez l'oeil ouvert, il vous remerciera.

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Danser aux côtés de

Misteur Valaire

Publié le 8 Juillet 2011

Mélanie Thibault

La Châteauguoise Karenne Gravel,

chorégraphe et danseuse s’est produite aux

côtés du célèbre groupe musical Misteur

Valaire pour le prestigieux Festival

international de Jazz de Montréal. Récit au

sujet d’une étoile montante, voire filante, fraîchement diplômée en décembre dernier du BAC en

danse de l’UQAM et déjà convoitée par les grands noms.

Le hasard est généreux quand le talent est au rendez-vous. Karenne Gravel s’est trouvée au bon

endroit au bon moment et bien armée pour répondre à l’invitation. Tout a commencé lors de sa

formation en danse, où elle se fait remarquer par une prof, la chorégraphe renommée Manon

Oligny.

Karenne et une copine de l’université, Emmalie Ruet, démarrent un projet de danse tendance

kitsch. La dame Oligny, devenue le mentor des deux filles, se trouve en tournée, alors qu’un joli

événement lui est proposé, soit de danser pour les musiciens de Misteur Valaire. C’est ainsi que

les deux anciennes étudiantes se retrouvent au côté du groupe musical.

Lumières sur la scène

Depuis, Brigitte Pourpart, qui a mis en scène le spectacle, et Misteur Valaire veulent retravailler

avec les deux jeunes chorégraphes, séduits par le travail de Karenne et Emmalie. Les demoiselles

ont eu un mois pour trouver quatre danseurs qui les accompagneraient et deux semaines de

répétitions intensives avant de monter sur scène, ce qui est très peu pour un spectacle de cette

envergure.

« Le côté assez ludique, l’incorporation du jazz dans l’électro chez Misteur Valaire

correspondaient bien à notre univers. » Un beau mariage selon la chorégraphe et danseuse qui a

particulièrement apprécié la façon dont la danse s’est intégrée au spectacle.

Performance dans la nuit noire du Festival de

Jazz de Montréal. Crédit photo, Alexandre

Bédard /www.alexandrebedard.com

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« J’arrive à peine à y croire. Jamais un spectacle de danse n’aurait pu attirer un tel public. J’ai

découvert une autre plateforme pour la danse que je trouve très amusante. J’ai conscience qu’un

événement de cette ampleur est rare », raconte-t-elle. « Malgré le fait que ce soit un spectacle de

variétés, il y a une recherche créative. »

Atypique

Le côté ludique et pop aura œuvré dans le sens du travail de Karenne et

Emmalie qui poursuivent leur petit bonhomme de chemin avec leur spectacle

Et si tu n’existais pas, Variations qui donne à la danse « des allures de fond

de sous-sol », se plaît-elle à dire, en explorant l’univers de Joe Dassin au

second degré.

Sur le sujet de ses recherches en danse, Karenne est intarissable. « L’humour et le kitsch, par

exemple, sont faciles à marier. Le questionnement de ce genre est rendu accessible à la fois au

plus grand nombre, à la fois à un public d’initiés. » Des extraits du spectacle ont déjà été joués

avec six courtes pièces d’autres chorégraphes au OFFTA 2011 à Montréal, animé par Stéphane

Crête, et sera joué dans sa totalité à la maison de la culture Maisonneuve le 27 juillet prochain.

Pro tout près

Le plus beau dans cette histoire pour les passionnés de danse de la région, c’est que Karenne

Gravel donne des cours de danse contemporaine pour la Ville de Châteauguay. Ainsi, les adultes,

les jeunes de 3 à 17 ans et les danseurs semi-professionnels peuvent être encadrés par des pros

issus du milieu de la danse à même leur ville pour la moitié du prix habituel des cours en école

privée.

Pour s’inscrire à la session d’automne, se manifester à cette

adresse: [email protected]. Si ce n’est pour garantir un avenir aussi

prometteur à ses groupes, la jeune chorégraphe de 23 ans leur inculquera une vision de la danse

qui aura tôt fait de les séduire.