8
DOSSIER DE PRESSE

DOSSIER - Socalait4 TGC ET CONTRÔLE DES MARGES : FERMETURE ASSURÉE SANS PROTECTIONS DE MARCHÉ. Avant la mise en place de la TGC, le chiffre d’affaires de Socalait était de 2.4

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: DOSSIER - Socalait4 TGC ET CONTRÔLE DES MARGES : FERMETURE ASSURÉE SANS PROTECTIONS DE MARCHÉ. Avant la mise en place de la TGC, le chiffre d’affaires de Socalait était de 2.4

DOSSIERDE PRESSE

Page 2: DOSSIER - Socalait4 TGC ET CONTRÔLE DES MARGES : FERMETURE ASSURÉE SANS PROTECTIONS DE MARCHÉ. Avant la mise en place de la TGC, le chiffre d’affaires de Socalait était de 2.4

2

SOMMAIRE

P.3.

Le contexte : un marché difficile à rentabiliser.

P.4 TGC et contrôle des marges : fermeture assurée sans protections de marché.

P.5.

Protections de marché : de quoi parle-t-on vraiment ?

P.6 Nos yaourts : le prix, le choix et la qualité.

Page 3: DOSSIER - Socalait4 TGC ET CONTRÔLE DES MARGES : FERMETURE ASSURÉE SANS PROTECTIONS DE MARCHÉ. Avant la mise en place de la TGC, le chiffre d’affaires de Socalait était de 2.4

3

1973. Création de Socalait. Le développement de la société a commencé par la pro-duction de yaourts sous licence Yoplait, une franchise de glaces, l’importation de fromages et de produits laitiers de métropole.

1988. Rachat de Socalait par Henry Calonne. La société employait alors 35 personnes et réalisait un chiffre d’affaires de 400 millions de francs.

1992. Faillite d’un concurrent de Socalait, Chedlait, rachetée par Nestlé Nouvelle-Calédonie.2003. Rachat de Tennessee Farm qui avait été créée en 1991 à Bourail par Guy Moulin.

Tennessee Farm ayant arrêté sa production laitière la même année. 2003. Dans le cadre d’un contrat de coproduction de cinq ans, prolongé d’un an, les

yaourts de Socalait sont fabriqués dans l’usine que Nestlé avait racheté à Che-dlait en 1992. Il s’agissait d’essayer de rentabiliser l’outil de production.

2010. A l’échéance du contrat, Nestlé décide de se retirer du marché faute de rentabi-lité et l’outil de production est racheté par le groupe Calonne.

La petite taille du marché calédonien n’a jamais permis à plusieurs acteurs de rentabiliser leur activité. Une réalité économique qui a conduit : soit à la disparition de certains opérateurs, soit à leur concentration pour rentabiliser les outils de production. Voici les dates importantes à retenir :

Aujourd’hui, l’activité yaourt du groupe Calonne fonctionne de la manière suivante :

• Une unité de production, Tennessee Farm Laiterie, qui fabrique des yaourts pour la société Socalait.

• Socalait assure la distribution : de la marque Yoplait dont elle détient la licence et de sa propre marque Tennessee Farm.

Ces deux sociétés emploient plus d’une centaine de personnes en Nouvelle-Calédonie.

Si les marques Yoplait et Tennessee Farm dominent le marché des yaourts en Calédonie, elles ne sont pas en situation de monopole, puisque deux autres marques sont aussi présentes dans les rayons : La Ferme Laitière de Sarraméa et Lait Délice.

LE CONTEXTE : UN MARCHÉ DIFFICILE À RENTABILISER

Page 4: DOSSIER - Socalait4 TGC ET CONTRÔLE DES MARGES : FERMETURE ASSURÉE SANS PROTECTIONS DE MARCHÉ. Avant la mise en place de la TGC, le chiffre d’affaires de Socalait était de 2.4

4

TGC ET CONTRÔLE DES MARGES : FERMETURE ASSURÉE SANS PROTECTIONS DE MARCHÉ.

Avant la mise en place de la TGC, le chiffre d’affaires de Socalait était de 2.4 milliards de francs mais ne lui permettait pas de dégager de bénéfice. Contrairement à ce qu’on peut lire sur les réseaux sociaux, et malgré une gestion rigoureuse, la société Socalait ne bénéficie donc pas d’une rente de situation.

En 2016, lors des négociations pour la mise en place de la TGC, des accords de filières devaient être préparés par le gouverne-ment pour compenser la baisse deman-dée des tarifs (10 %). Ces accords devaient permettre une augmentation des volumes en grignotant des parts de marché sur les importations.

Or, en 2018, la TGC a été mise en place sans les accords de filières.

Dans ce contexte économique déjà relative-ment tendu, la mise en place de la TGC et du contrôle de nos marges, sans ces accords, conduirait, à court terme, notre société vers le dépôt de bilan et menace donc la péren-nité d’une centaine d’emplois.

Il est clair que sans les protections de mar-ché qui nous garantissent un certain vo-lume de vente, nous ne pourrions pas main-tenir notre activité en Nouvelle-Calédonie.

Sans protection de marché, notre entreprise de pourrait pas exister.

Page 5: DOSSIER - Socalait4 TGC ET CONTRÔLE DES MARGES : FERMETURE ASSURÉE SANS PROTECTIONS DE MARCHÉ. Avant la mise en place de la TGC, le chiffre d’affaires de Socalait était de 2.4

5

PROTECTIONS DE MARCHÉ : DE QUOI PARLE-T-ON VRAIMENT ?

Les protections de marché concernant le yaourt existent depuis les années 80. Nous avons vu que malgré ce dispositif en place, les protections de marché n’ont pas permis à de nombreux opérateurs de maintenir leur activité vu la taille du marché.Les nouvelles protections accordées en 2018, avant le vote de la réforme, ne concernent en fait que 10 à 15% des volumes vendus en Nouvelle-Calédonie :• Suppression de l’autorisation d’importer un quota de 125 tonnes de yaourts aromatisés

par an ;• Interdiction d’importer les fromages blancs ;• Interdiction d’importer des yaourts avec des ferments non classiques (style Bif idus) ;• TCCPL sur les crèmes desserts importées ;Les produits concernés par ces protections, sont en autres, ceux vendus dans les sec-tions « par avion » des rayons frais à des prix relativement élevés et hors de portée de la classe moyenne calédonienne.

D’un point de vue plus général, rappelons que sur les milliers de produits agroali-mentaires vendus en Nouvelle-Calédonie, seuls 45 types de produits bénéficient d’une protection de marché et que ce sec-teur représente tout de même plus de 2 000 emplois.

Rappelons que la Nouvelle-Calédonie a fait le choix, il y a plusieurs décennies, de construire et développer un tissu d’entre-prises de production manufacturière. Ce tissu fait figure d’exception dans l’outre-mer français et nous est envié par les états insulaires de la région Pacifique. L’outil «protection de marché» n’est bien sûr pas étranger à ce résultat.

Utilisé par les élus comme levier de déve-loppement économique depuis plus de 30 ans au service de l’emploi et de la création de richesses sur le Territoire, il a structuré une partie des filières de l’industrie locale et permis au-delà le développement d’un tissu de commerces et services liés à ce secteur, contribuant ainsi à la diversifica-tion de l’économie calédonienne. L’industrie en Nouvelle-Calédonie repré-sente plus de 14 000 emplois, constitue le troisième secteur économique du territoire. A elle seule, l’industrie manufacturière (hors nickel) représente 9% du PIB et plus de 6 000 emplois salariés directs, dans presque 600 entreprises de production manufacturière, de taille artisanaleou industrielle.

Page 6: DOSSIER - Socalait4 TGC ET CONTRÔLE DES MARGES : FERMETURE ASSURÉE SANS PROTECTIONS DE MARCHÉ. Avant la mise en place de la TGC, le chiffre d’affaires de Socalait était de 2.4

6

NOS YAOURTS : LE PRIX, LE CHOIX ET LA QUALITÉ

LE CHOIX

LA QUALITÉ

La critique chronique du « MADE IN CALEDONIE » n’a rien de constructif parce qu’elle ignore la réalité du travail et ne se préoccupe pas de l’intégra-tion par l’emploi de notre jeunesse. Elle ignore aussi la réalité de développement de cette industrie et l’appropriation forte par une grande majorité de calédoniens des savoir-faire du « MADE IN CALEDO-NIE ».Ainsi, concernant les yaourts, il nous semble important de sortir des querelles politiciennes et de rétablir un certain nombre de vérités.

Les rayons calédoniens sont loin d’être dé-pourvus en yaourts dans la mesure où nous commercialisons au total une cinquantaine de références différentes sous nos deux marques : Yoplait ou Tennessee Farm. Ces références couvrent une très large gamme de besoins ou envies : nature, aromatisée, bifidus, caramel, façon grecque, fromage blanc, crèmes desserts, yaourt allégé…Sans compter que deux autres marques sont aussi présentes dans les rayons : Lait Délice et La Ferme Laitière de Sarraméa.

Au final, il est injuste de de critiquer la pau-vreté du choix offert aux consommateurs calédoniens. En compairson, nous n’avons pas à rougir par rapport aux autres pays de la zone.

Nous rappelons que nous fabriquons en Calédonie des yaourts sous licence de la marque Yoplait. Yoplait est leader en France dans le secteur des yaourts aux fruits et est numéro deux mondial des produits laitiers dits ultra-frais.

Les yaourts Yoplait vendus en Nouvelle-Ca-lédonie sont les mêmes que ceux vendus en France ou en Europe. Nos recettes et la qualité de nos produits sont strictement contrôlées et validées par le groupe Yo-plait. Encore une fois, les critiques concer-nant la qualité de nos produits ne sont pas justifiées et les consommateurs calédoniens peuvent être fiers de la qualité de la produc-tion locale.

L’expertise que nous avons pu acquérir grâce à notre partenariat avec Yoplait nous a aussi permis d’améliorer la qualité des yaourts Tennessee Farm qui sont d’un stan-dard de qualité équivalent et répondent aux goûts de notre marché.

Rappelons également que même l’associa-tion de protection des consommateurs UFC Que choisir est récemment intervenue pour dénoncer le cas des crèmes desserts lactées. Toutes importées, elles sont généralement vendues au rayon frais, à côté des yaourts, alors que leurs qualités nutritives sont très largement inférieures aux yaourts produits localement.

Page 7: DOSSIER - Socalait4 TGC ET CONTRÔLE DES MARGES : FERMETURE ASSURÉE SANS PROTECTIONS DE MARCHÉ. Avant la mise en place de la TGC, le chiffre d’affaires de Socalait était de 2.4

7

LE PRIX Depuis la mise en place de la TGC, le prix des yaourts a évolué. Avec la mise en place des nouvelles protections et suite à nos dernières discussions avec le gouvernement, de nouveaux ajustements tarifaires vont être effectués début février.

Cette nouvelle grille nous permet de stabiliser des baisses allant de 10 à 15% par rapport aux prix pratiqués avant la mise en place de la TGC. Nous respectons donc parfaitement notre contrat avec le

gouvernement qui nous demandait des baisses de tarifs d’au moins 10% dans le cadre de la lutte contre la vie chère. Ces tarifs nous permettent de maintenir notre activité même si nous allons de toute façon devoir encore réduire nos charges.

Mais d’une manière générale, même avant la mise en place de la TGC, le prix des yaourts en Nouvelle-Calédonie est largement compétitif et souvent plus bas que dans les pays de la zone Pacifique.

Il est impératif de souligner que que la Nouvelle-Calédonie est un marché de 280 000 personnes et non de 280 millions comme en Europe et que notre consommation de yaourts avoisine 10 kilos par habitant, contre par exemple 35 kilos en France.

Il est donc diff icile de faire baisser considérablement les prix par le volume. D’autant que la récente baisse du prix des yaourts n’a pas entraîné une envolée de la consommation.

Famille

Nature

Panier

Grec

Dessert

Lait

Australie Japon Philipines NC Max Min

655 XPF 453 XPF YOPLAIT Nature X4 360 XPF -45% -21%

576 XPF 399 XPF TF* Nature x4 250 XPF -57% -37%

369 XPF 700 XPF 495 XPF YOPLAIT panier X4 450 XPF -36% 22%

616 XPF 436 XPF TF* Pulpés x4 325 XPF -47% -25%

936 XPF 467 XPF YOPLAIT Grec Nature X4 485 XPF -48% 4%

503 XPF 492 XPF YOPLAIT Grec Fruits X4 495 XPF -2% 1%

702 XPF YOPLAIT CD Dolce Vita X4 360 XPF -49%

1 339 XPF YOPLAIT Ile au Caramel X4 460 XPF -66%

182 XPF 388 XPF 299 XPF Lait de France UHT 1L 120 XPF -69% -34%

PAYS ECART %

*TENNESSE FARM

Page 8: DOSSIER - Socalait4 TGC ET CONTRÔLE DES MARGES : FERMETURE ASSURÉE SANS PROTECTIONS DE MARCHÉ. Avant la mise en place de la TGC, le chiffre d’affaires de Socalait était de 2.4

Contact presse : Xavier Serre – 77 21 42 – [email protected]