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Dossier spécial Tourisme Édition du Nord N o 8937 - 31 mai 2019 Hebdomadaire économique et régional 64 e année • Prix : 1,50 Officiellement désigné pour la publication des Annonces légales et judiciaires des départements du Nord et du Pas-de-Calais. CPPAP n° 0519 I 84778 ISSN 1165-0796 COMMUNIQUER dans LA GAZETTE c’est la GARANTIE D’ÊTRE VU par la plus FORTE audience de cadres et dirigeants d’entreprises de la région. CONTACT Caroline DENGLOS 06 17 87 32 19 Arrow me trouve toujours. Bureaux - Locaux d’activité - Entrepôts Commerces - Investissements Réalisation THAG 03 20 04 04 46 arrow-immobilier.com © aquaphoto

Dossier spécial TourismeLes prestations d’Assistance sont réalisées par Inter Mutuelles Assistance, GIE : Groupement d’Intérêt Économique au capital de 3 547 170 euros, inscrit

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Dossier spécial Tourisme

Édition du Nord • No 8937 - 31 mai 2019

Hebdomadaire économique et régional

64e année • Prix : 1,50 €

Officiellement désigné pour la publication des Annonces légales et judiciaires des départements du Nord et du Pas-de-Calais. CPPAP n° 0519 I 84778 ISSN 1165-0796

COMMUNIQUER dans LA GAZETTE c’est

la GARANTIE D’ÊTRE VU par

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cadres et dirigeants d’entreprises

de la région.

CONTACTCaroline DENGLOS

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SOMMAIREDOSSIER SPÉCIAL TOURISME

04-05ENTRETIEN AVEC FRÉDÉRIC LETURQUE, PRÉSIDENT DU COMITÉ RÉGIONAL DU TOURISME ET DES CONGRÈS DES HAUTS-DE-FRANCE «Innovons haut et fort !»

12-13TOURISME D’AFFAIRES Dunkerque augmente sa capacité hôtelière et veut séduire les congressistes

16-17DOSSIER SPÉCIAL TOURISME Les drôles de visites à vélo dans le Valenciennois

20-21WEEK-END OUTRE-MANCHE Londres, capitale culturelle

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SARL au capital de 160 000 euros

Fondateur : Jean DOURIEZ

Directeur de Publication : Arnould MEPLON

Directrice Marketing : Stéphanie MEPLON [email protected]

Directrice Publicité commerciale, Relations Extérieures & Partenariats : Caroline DENGLOS [email protected] - Tél : 06 17 87 32 19

Directeur commercial Annonces légales : Laurent MONTOIS [email protected] - Tél : 06 22 60 75 80

LILLE 7 rue Jacquemars-Giélée 59800 LILLE Standard : 03 28 38 45 45 - Fax : 03 28 38 45 40 www.gazettenpdc.fr

Rédaction: [email protected] Rédacteur en chef : Patrick BEAUMONT [email protected]

Chef d’édition : Amandine PINOT [email protected]

Rédactrice : Victoria PUTZ [email protected]

Abonnements : [email protected] Tél : 03 28 38 45 10 - Fax : 03 28 38 45 40

Annonces Légales : [email protected]

Accueil : Laurence BAUDE

Annonces légales en ligne : www.al.gazettenpdc.fr

Tél : 03 28 38 45 45 - Fax : 03 28 38 45 40

IMPRIMERIE : DB PRINT 53, rue de la Lys - BP 90068 - 59431 Halluin CEDEX (fr)

Chrzanowska 32, 05-825 Grodzisk Mazowiecki (pl) Associé : SARL Financière Douriez-Bataille

Tirage moyen édition Nord : 8 700 exemplaires Dépôt légal : à parution - CPPAP n° 0519 I 84778 - ISSN 1165-0796

Abonnement d’un an : 45€ par édition

Cette édition de la Gazette Nord - Pas-de-Calais est composée d’un cahier Juridique et Economique. Ce numéro ne comporte aucun document en asile.

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Assurance AUTO est un contrat de BPCE ASSURANCES, entreprise régie par le Code des Assurances, immatri culée au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris, N° SIREN 350 663 860, ayant son siège social au 88 avenue de France, 75013 Paris. Distribué par la Caisse d’Epargne Hauts de France, intermédiaire d’assurance inscrit à l’ORIAS sous le N° 07 008 031, (Organisme pour le Registre des Intermédiaires d’Assurances: www.Orias.fr). Les prestations d’Assistance sont réalisées par Inter Mutuelles Assistance, GIE : Groupement d’Intérêt Économique au capital de 3 547 170 euros, inscrit au RCS de Niort sous le N° C 433 240 991 dont le siège est situé 118, avenue de Paris-CS 40 000- 79033 NIORT CEDEX 9.

Caisse d’Epargne et de Prévoyance Hauts de France - Banque coopérative régie par les articles L.512-85 et suivants du code monétaire et financier - Société Anonyme à Directoire et Conseil d’Orientation et de Surveillance - Capital social de 766156000 € - Siège social : 135 Pont de Flandres, 59777 Euralille - 383 000 692 RCS Lille Métropole - Code NAF 6419 Z - N°TVA intracommunautaire FR34383000692 - Intermédiaire d’assurance, immatriculé à l’ORIAS sous le numéro 07 008 031 - Titulaire de la carte professionnelle “Transaction sur immeubles et fonds de commerce sans perception de fonds, effets ou valeurs” n° CPI 8001 2016 000 009 207 délivrée par la CCI Grand Lille, garantie financière: CEGC, 16 rue Hoche, Tour Kupka B, TSA 39999, 92919 La Défense Cedex. - CEHDF 04/2019. garance © Crédit : DR.

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DOSSIER SPÉCIAL TOURISME

ENTRETIEN AVEC FRÉDÉRIC LETURQUE, PRÉSIDENT DU COMITÉ RÉGIONAL DU TOURISME ET DES CONGRÈS DES HAUTS-DE-FRANCE

«INNOVONS HAUT ET FORT !»Suite à la création de la Région Hauts-de-France en 2015, un processus de regroupement des comités du Tourisme Nord-Pas de Calais et Picardie a abouti à la création du Comité régional du tourisme et des congrès des Hauts-de-France. Frédéric Leturque, maire d’Arras, conseiller régional, en est devenu le président. Nous l’avons rencontré pour faire un point de situation et évoquer l’évolution de ce bel outil au service des Hauts-de-France.

Georges BACOT

La Gazette : Pouvez-vous nous présenter le Co-mité régional du tourisme et des congrès (CRTC)des Hauts-de-France et ses missions ?Frédéric Leturque : La mission globale du CRTCest fixée par le Conseil régional. La politiquetouristique régionale repose sur quatre priori-tés : une croissance rentable au service de lacréation et de la pérennisation des emplois,la performance économique des mises enmarchés (régionaux, nationaux, européens et

lointains), la conci-liation entre la fiertéd’appartenancedes habitants quelque soit leur terri-toire et l’attractivi-té régionale, et unmode de dévelop-pement vecteur decohésion sociale etde performanceenvironnementalequi s’inscrit dansla démarche rev3.Autour de ces vo-lontés fondamen-tales, le CRTC doitrépondre aux en-jeux d’une écono-mie touristique en

perpétuel mouvement, avec de nouvelles va-leurs et tendances sociétales qui influencent lescritères d’attractivité, un tourisme qui intègrel’économie du mieux-être, le passage d’uneéconomie de prestations à une économie desolutions, le passage d’une économie de ser-vices à une économie d’expériences, et la prisede pouvoir du client final.

Qu’a apporté la fusion des CRT Nord - Pas-de-Ca-lais et Picardie ?C’est une fusion qui donne du sens. Le portraitidentitaire des Hauts-de-France a démontré queles deux anciennes régions ont de nombreusessimilitudes. Ce territoire partage des valeurs com-munes qu’il peut décliner sur une offre touristiquecohérente et variée. Par ailleurs, la fusion permetde rationaliser les budgets. Avec le maintien desdeux sites, nous avons regroupé et optimisé descompétences, tout en s’organisant par marché,aussi bien sur la thématique touristique que sur levolet des affaires. Nous bénéficions d’un territoirecohérent au nord de Paris et facilement identi-fiable à l’international, qui est en mesure, autourd’une offre riche et variée, de proposer aux visi-teurs de véritables expériences humaines et untourisme de rencontres et authentique.

Quels sont les axes forts de la stratégie de déve-loppement du tourisme en Hauts-de-France ?Le CRTC a cinq grands défis à relever et il en a dé-fini les enjeux clés. Face à l’ubérisation des GAFA,nous développons un système de plate-forme del’économie touristique régionale. À partir d’un im-portant travail de recherche et développement,nous procédons à une nécessaire transformationdes acteurs et une personnalisation de l’offreen regard des attentes des clients. La digitalisa-tion des métiers et du nouveau marketing nousconduit à mettre en œuvre une gestion pointuede la relation clients. La performance visée à l’in-ternational nous entraîne au passage d’un mo-dèle de promotion-communication au businessmanagement des marchés. L’engagement deshabitants apporte une stratégie régionale par-tagée, attractive et valorisante pour les identitéslocales.

Le marché chinois est un enjeu straté-gique pour le développe-ment de l’éco-nomie touris-tique régionale

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DOSSIER SPÉCIAL TOURISME

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ENTRETIEN AVEC FRÉDÉRIC LETURQUE, PRÉSIDENT DU COMITÉ RÉGIONAL DU TOURISME ET DES CONGRÈS

DES HAUTS-DE-FRANCE

Frédéric Leturque, président du Comité régional du tourisme et des congrès des Hauts-de-France.

Comment se traduisent les ambitions du CRTC ?Il s’agit de développer et de faire évoluer le tou-risme régional en l’intégrant dans l’économie dumieux-être qui nous est chère, l’économie de lapersonnalisation, l’économie de la relation clients,l’économie de l’e xpérience et l’économie desplateformes collaboratives. Pour accompagnerces ambitions, no us facilit on s les échanges deconseils, de références, d’évaluations, ainsi quela création de communautés d’intérêts et, pourcompléter, le transfert de données du consom-mateur aux acteurs (feed-backs), des acteurs auxélus (performances) et des élus aux habitants (im-pact économique, utilisation des taxes).

La région semble très prése nt e sur le tou rismed’affaires. Avez-vous quelques chiffres significatifsà nous confier ?C’est exact : 56% des nuitées sont en lien avecl’activité affaires et séminaires, soit plus d’unenuitée sur 2,65% sur la MEL. Par ailleurs, la régionest la 4e région en France pour sa fréquentationtourisme d’affaires (source AFTM 2016), 3e placedes destinations affaires en train selon le maga-zine Voyages d’affaires (septembre 2016), grâcenotamment à l’hyper accessibilité de Lille.Les chiffres 2011-2017 nous apportent les élé-ments suivants : un réseau unique de huit desti-nations affaires et congrès au cœur d’un bassinde quatre capitales européennes dans un rayonde 300 km. Les Hauts-de-France sont au centred’une zone de 78 millions de consommateurs etd’un marché de 1 500 milliard d’euros de pouvoird’achat, presque 600 dossiers congrès et événe-ments d’entreprise (séminaires, conventions, réu-nions professionnelles, incentives, etc.) traités. Lesretombées cumulées représentent 31,5 M€ sur larégion et nos clients internationaux (top 3) sont lesAnglais, les Belges et les Néerlandais.

La Chine semble s’intéresser à notre région. Avez-vous une stratégie particulière ?Le poids de la Chine en matière de démographieet de performance économique fait du marchéchinois un enjeu stratégique pour le développe-

ment de l’économie touristique régionale. Pourcapter cette croissance exponentielle, le CRTCagit simultanément sur la demande (prospectionpermanente de voyagistes TO et agences devoyages, partenariats avec les TO spécialistes desdestinations européennes) et sur l’offre (internali-sation de la compétence culturelle du marché,prestations personnalisées, accompagnementdes professionnels du tourisme régionaux pourl’intégration des attentes spécifiques des visiteurschinois, formation de guides sinisants). En 2018, ladémarche menée par le CRTC a généré 25 550touristes chinois et un chiffre d’affaires de 1,545M€. Au total, 50 tour-opérateurs chinois program-ment actuellement la région Hauts-de-France.

Un dernier mot ?Nos excellents résultats montrent à nouveau queles Hauts-de-France est une véritable région tou-ristique. Ils sont le fruit d’une stratégie gagnantedu Comité régional du tourisme et des congrèset de l’ensemble des acteurs du tourisme de larégion, qui ont compris l’intérêt de répondre auxattentes spécifiques des visiteurs, notamment dela clientèle étrangère, de porter haut et fort nosvaleurs de générosité et de convivialité, de pro-poser des expériences uniques, de se positionnerlégitimement comme la région du mieux-être etdu ressourcement.

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TOURISME INTERNATIONAL

LA RÉGION ATTIRE DE PLUS EN PLUS DE VISITEURS CHINOISSi Paris reste l’une des destinations préférées de la clientèle chinoise, les Hauts-de-France, de par leur proximité, mais aussi grâce aux efforts fournis par le Comité régional de tourisme, tirent leur épingle du jeu. En témoigne la hausse constante des touristes venus de Chine dans la région.

Victoria PUTZ

«La clé d’entrée du tourisme chinois, c’est lepatrimoine», introduit Jean-Philippe Gold, di-recteur du Comité régional de tourisme (CRT).Les Hauts-de-France ont accueilli près de 80000 visiteurs chinois en 2018. Selon le directeur,la progression est continue depuis 2008. Rienque pour l’hébergement, cela représente en-viron 1,7 million d’euros de retombées éco-nomiques. Situé au carrefour de l’Europe etproche de la Capitale, la région peut se tar-guer d’une certaine attractivité. Au patrimoine,Jean-Philippe Gold ajoute la notion «d’art devivre à la française», très prisé au-delà des fron-

tières. Ainsi, le champagne dans l’Aisne est l’undes fers de lance du tourisme chinois en Hauts-de-France. «L’immersion dans la région permetaux visiteurs d’avoir une meilleure vision des ter-ritoires, en dehors de Paris.» Ainsi, les différentstours passent par plusieurs destinations pharesde la région, depuis Chantilly jusqu’à Lille, enpassant par Amiens, Saint-Quentin ou encoreChâteau-Thierry. Les Hauts-de-France peuventégalement tabler sur une notion de serviceet d’accueil appréciée : «Il y a une notion decontact à Lille.» Pour aller plus loin et interna-tionaliser les offres, le CRT a mis au point une

TRADI’BALADE, UN SERVICE DE PLUS EN PLUS PLÉBISCITÉ

«Le CRT nous a mis en relation avec un premier tour-opéra-teur chinois en 2017. Depuis, nous sommes de plus en plus sollicités», relate Leah Weitzmann, chef de projet événe-mentiel chez Tradi’Balade. La société propose des tours en 2CV commentés. Créée en 2010, l’entreprise compte deux salariés et plusieurs stagiaires. Avec une flotte de six voitures, Tradi’Balade répond aux demandes des particuliers, des entreprises et des tour-opérateurs. «Pour les visiteurs chinois, nous proposons un roadbook en mandarin.» Le tour dure une trentaine de minutes à travers les plus célèbres bâtisses du Vieux-Lille. «Avant, les groupes ne venaient que deux heures dans la ville pour faire la visite. Désormais, de plus en plus restent une nuit.» Un signe encourageant pour les offres touristiques du territoire. «En 2017, nous avons accueilli 2 274 personnes.» Des chiffres variables d’une année à l’autre sui-

vant les réservations. Si pour l’instant, la fréquentation reste trop faible pour recruter des salariés bilin-gues en mandarin, cela pourrait être un axe de développement si la demande s’intensifie.

En 2018, près de 80 000 touristes chinois sont venus dans les Hauts-de-France.

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TOURISME INTERNATIONAL

formation en quinze jours dédiée aux étudiantschinois résidant en Hauts-de-France et qui sou-haiteraient devenir guides accompagnantsdans les musées.

AUGMENTER L’ATTRACTIVITÉ RÉGIONALE À L’INTERNATIONAL

«Dès 2008, nous avons recruté une collabora-trice chinoise qui fait régulièrement des séjoursentre la France et la Chine.» Pour le CRT, cepied-à-terre fait partie de la stratégie d’ac-croissement de l’attractivité de la région. «Elleprésente les actualités et tente de répondreaux besoins.» Le Comité travaille avec unecinquantaine de tours-opérateurs chinois. En2018, 26 000 visiteurs chinois sont passés par leCRT pour leurs séjours. «Il faut que les territoiresviennent se déplacer avec nous en Chine.» La clientèle a par ailleurs évolué depuis unedizaine d’années. Si le premier marché étaitconstitué de circuits arpentant 10 pays en 15jours, la clientèle visée aujourd’hui cherche à

prendre son temps. «C’est un public qui est déjàvenu en Europe.» Enfin, un troisième marchése développe, celui des séjours groupés entreamis ou en famille personnalisés, pour lesquelsplusieurs typologies de produits touristiques sontdisponibles. «Notreclientèle est aisée, lebudget moyen totalest de 2 000 € par jouret par personne.» Deplus en plus de Chinoisde la classe moyenneont un revenu leurpermettant de voya-ger à l’étranger. Selonle rapport de l’Euro-pean Travel Com-mission, la France aaccueilli 2,2 millionsde touristes chinois en 2018, qui ont généré 4milliards d’euros en termes d’achats. L’objectifpour le CRT est d’augmenter de 15% le nombred’arrivées sur les Hauts-de-France en 2019.

Il faut que les territoires viennent se déplacer avec nous en Chine

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ENTRETIEN AVEC BRUNO GOVAL, DIRECTEUR DE L’OFFICE DE TOURISME ET DES CONGRÈS DE LILLE

LILLE DANS TOUTE SA SPLENDEURC’est désormais un fait avéré : Lille est devenue une destination touristique et on la visite non plus sur la journée mais sur un court séjour, en rayonnant autour de la ville. Bruno Goval, directeur de l’Office de tourisme et des congrès de Lille, reconnaît ce véritable changement dans la Capitale des Flandres.

Amandine PINOT

Ils sont plus de 500 à pousser tous les jours les portes de l’Office de tourisme et des congrès, palais Rihour à Lille. Même si Internet permet de trouver bon nombre de renseignements en ligne, les visiteurs restent attachés au contact humain. «Sur ces 500 personnes, 48% sont étran-gères, dont 80% viennent de quatre pays : la Grande-Bretagne, la Belgique – aussi bien des

francophones que des néerlan-dophones –, les Pays-Bas et l’Alle-magne», détaille Bruno Goval, di-recteur de l’Office de tourisme et des congrès de Lille. L’Office re-çoit plus de 60 nationalités, avec une clientèle de plus en plus in-ternationale, et propose d’ailleurs des visites de Lille intra-muros dans neuf langues différentes. Depuis dix ans, Lille est d’ailleurs classée ville «qui vaut voyage» dans le Guide Vert Michelin qui la qualifie d’«incontournable». «Lille est clai-rement une destination de week-end, avec nos pépites culturelles comme le LaM, le musée de Flandre ou encore le Louvre-Lens. La ville est facilement accessible

et propose des hébergements variés», poursuit le directeur. Des auberges de jeunesse privati-sées en passant par les hôtels – avec trois éta-blissements cinq étoiles : l’Hermitage Gantois, le Casino Barrière et le Clarance Hôtel –, l’offre hôtelière est désormais complète, alors que les hébergements lillois ont longtemps souffert d’un manque de diversité. Sans compter que

PAUSE DÉJEUNER CULTURELLE«Un midi, un site» : quatre nouvelles thématiques pour découvrir un quartier de la ville entre 12h30 et 13h15.Euralille 1, «Lille mon amour» (histoire de Lille à travers de grands personnages lillois ou les facéties amoureusesdes personnages mythologiques qui ornent les architectures), «Autour des halles de Wazemmes» et «De Lille àl’Eldorado», en lien avec l’événement Eldorado lille3000 (jusqu’au 1er décembre 2019). Pensées pour rompre lequotidien, ces visites connaissent un vrai succès depuis leur instauration. «On souhaite que nos habitants soientdes touristes ! On pense connaître son quotidien, mais le temps fait souvent défaut et les locaux apprécientaussi de partager l’histoire de leur ville», avoue Bruno Goval.

La Vieille-Bourse.

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l’offre va continuer de s’élargir avec l’arrivéeimminente du Mama Shelter, dans le quartierd’Euralille, prévue cet été et d’Okko Hôtelsfin 2020, rue de Béthune à Lille. «On recenseune centaine d’hôtels dans la métropole pourenviron 7 500 chambres, avec, dans les pro-chaines années, 600 chambres supplémen-taires», se félicite Bruno Goval. Et de poursuivre: «Lille commence aussi à être une référenceen gastronomie avec de jeunes chefs créa-tifs, inventifs et talentueux. Cela fait clairementpartie de l’expérience touristique.»

UNE OFFRE DIVERSIFIÉE POUR RAYONNER AU-DELÀ DE LILLE

Ville d’art, de gastronomie mais aussi de pa-trimoine, la capitale des Flandres, avec sesallées commerçantes et son histoire, se visiteà pied mais aussi de façon plus insolite... En 2CV, à trottinette, à vélo (en partenariat avecle Grand Huit) ou encore en vélo taxi avecHappy Move. Le collectif Renart propose ausside mixer vélo, street art et architecture lors dequatre visites (le 30 juin, le 28 juillet, le 25 aoûtet le 29 septembre), en déambulant à traversSaint-Sauveur, Moulins et Wazemmes, pourdécouvrir la ville dans le cadre de la Biennaleinternationale d’art mural. Insolite mais aussiludique, avec le «carnet rallye»ou encore unevisite brassicole avec «Histoires de bières» (lesmercredis en juillet et août), l’exploration desquartiers Saint-Sauveur et de la maison FolieMoulins (une ancienne brasserie), et, enfin, lavisite de la brasserie LIL. «Notre coeur de mé-tier, c’est la visite, mais il faut qu’elle soit struc-turée et de qualité. Les touristes apprécient

de se sentir ancrés dans la ville et aiment par-tager leur ressenti», concède Bruno Goval.

QUELQUES ÉVÉNEMENTS PHARES

Après une phase importante de travaux en2018, les plans-reliefs du palais des Beaux-Artsviennent à nouveau d’ouvrir leurs portes, unebelle occasion de découvrir la ville à travers400 ans d’histoire (dates et horaires sur le sitede l’Office de tourisme). «Cette année, nousavons aussi voulu mettre en avant la cita-delle et ses extérieurs avec les fortificationset le contre garde du Roy. Depuis le 18 mai,cet ancien bâtiment militaire a été repensécomme un nouveau lieu d’animation du pa-trimoine, mais aussi un lieu de vie. Ce quar-tier est en pleine reconversion», détaille ledirecteur. Même si Lille n’a pas une traditiontouristique de longue durée, elle peut s’enor-gueillir de devenir une destination de plus enplus appréciée, boostée aussi par le tourismed’affaires et par un centre de congrès enplein centre-ville, mais aussi soutenue par lespolitiques locales.

ENTRETIEN AVEC BRUNO GOVAL, DIRECTEUR DE L’OFFICE DE TOURISME ET DES CONGRÈS DE LILLE

Bruno Goval, directeur de l’Office de tourisme et des congrès de Lille depuis 30 ans, a vécu cette belle transformation de la ville.

Le palais des

Beaux-Arts.

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COUPE DU MONDE FÉMININE DU 7 JUIN AU 7 JUILLET

VALENCIENNES MISE SUR LE MONDIALValenciennes a été choisie pour accueillir six rencontres de la Coupe du monde féminine de la Fifa, qui aura lieu du 7 juin au 7 juillet. La ville se prépare à l’arrivée des touristes et se réjouit d’avance des retombées économiques de l’événement.

Camille MICHALSKI

C’est la plus petite des villes hôtes de la compéti-tion, c’est pourtant celle qui compte le plus de ré-servations après Lyon. Valenciennes a été retenuepar la Fifa pour accueillir, au stade du Hainaut, sixrencontres de la Coupe du monde féminine defootball. Et pas des moindres (voir encadré) !

PEU D’INTÉRIMAIRES

Pendant un mois entier, la Métropole va vivre aurythme du Mondial. Une grande partie de la po-pulation sera mobilisée pour participer à son dé-roulement. Laurent Degallaix, président de Valen-ciennes Métropole, assure avoir fait le maximumpour faire travailler les prestataires locaux en vuedes matchs. «Malheureusement, dans le cadrede ce genre d’événement planétaire, nous nesommes plus les maîtres du jeu. Le stade est confiéà la Fifa qui doit suivre un cahier des charges trèsstrict. Elle fait donc travailler ses propres parte-naires pour les traiteurs et la sécurité», regrette-t-il. Seule une trentaine de Valenciennois ont étérecrutés par l’agence d’intérim Proman pour as-surer l’accueil dans les stades les soirs de match.

La Métropole garde tout de même la liberté d’or-ganiser des animations en ville. Une cinquantainede personnes du territoire seront réquisitionnéespour encadrer le «Village Coupe du monde», quisera installé sur la place d’Armes les week-endsde rencontre. «Le but est de mettre les Valen-ciennois et les touristes dans l’ambiance. Il y aura,entre autres, des jeux concours et des stands pourse faire maquiller avant les matchs», continueLaurent Degallaix. En tout, 200 bénévoles serontà pied d’œuvre au long des quatre semainesde compétition. «Les Valenciennois sont très vo-lontaires car c’est une expérience unique. Lespassionnés ont l’occasion de vivre le Mondial del’intérieur.»

HÔTELS ET RESTAURANTS SUR LE QUI-VIVE

Les grands gagnants, économiquement parlant,sont en réalité les hôtels. Pour certains soirs de juin,beaucoup d’établissements du Valenciennois af-fichent déjà complet. Ils seront en partie remplispar les touristes, «mais aussi et surtout par le staff etles journalistes internationaux», explique MoniqueDessenis, directrice de l’hôtel Mercure, situé à

Le stade du Hainaut, sorti de terre en 2011, a une capacité de 25 000 places.

LES MATCHS À VALENCIENNES

9 juin à 13h : Australie-Italie12 juin à 18h : Allemagne-Espagne 15 juin à 18h : Pays-Bas – Cameroun18 juin à 21h : Italie-Brésil 23 juin à 17h30 : 8e de finale29 juin à 15h : 1/4 de finale

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DOSSIER SPÉCIAL TOURISME

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COUPE DU MONDE FÉMININE DU 7 JUIN AU 7 JUILLET

1. Un lectorat affi né, constitué d’acteurs de la vie économique

2. Un taux de reprise en main fort

3. Outil de marketing territorial pour les décideurs économiques

et institutionnels

4. Un hors série très consulté, gage d’une bonne visibilité pour l’annonceur

5. Classement des entreprises leaders

par secteurs d’activités

La Région Hauts-de-France EN CHIFFRES 2019

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La Région HAUTS-DE-FRANCEEN CHIFFRES 2019

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deux pas de la place d’Armes. Rien que pour hé-berger l’équipe administrative, la Fifa lui a réservéquelque 1 300 nuits.À peine ouvert, le Royal Hainaut Spa & ResortHotel a également été sollicité par la Fifa pourhéberger les joueuses. Entre les cabines de soinet les restaurants qui se trouvent sur place, ellesauront le confort nécessaire pour assurer sur leterrain. «Des sponsors se renseignent égalementpour organiser des événements dans nos sallesde réception. Quant aux touristes, il est encoretrop tôt pour estimer le nombre d’arrivants», ré-pond avec réserve André Grosperrin, directeurde l’hôtel. Des chiffres, Laurent Degallaix n’a paspeur d’en donner. «La Fifa nous donne des statis-tiques très précises sur le nombre de billets réser-vés et par quelle nationalité», explique-t-il. Ainsi,Valenciennes se prépare à accueillir 85 000 tou-ristes étrangers, dont 17 000 Néerlandais et 15 000Allemands. «Le match Pays-Bas-Cameroun af-fiche déjà complet, Allemagne-Espagne le seraaussi bientôt.» Cet engouement s’explique par larenommée des équipes qui joueront au stade duHainaut, mais aussi par la proximité de la ville parrapport aux pays en lice : les Néerlandais et lesAllemands pourront se rendre sur place en moinsde trois heures.Les bars et restaurants du centre-ville de Valen-ciennes devront alors se tenir prêts. Certainesrencontres, comme Australie-Italie, auront lieu enplein après-midi. Les supporters chercheront alorsà se restaurer avant les matchs, puis à fêter lesvictoires en début de soirée. «Ça va demanderbeaucoup d’organisation. Il ne faudra pas fairedu chacun-pour-soi, mais fonctionner en équipeet envoyer les clients dans des bars voisins quandil n’y aura plus de place», prévoit déjà Nadys Pou-get, serveur à la brasserie Le Président, située àcôté du centre commercial Cœur de Ville.

UN ÉVÉNEMENT «VITRINE»

En parallèle, l’Office de tourisme compte faire ungros travail pour inciter les touristes à découvrirla ville, notamment à partir de la distribution deflyers. «Ce ne sera pas seulement pour visiter laville de Valenciennes, mais aussi pour faire un tourdans les environs, comme à la base de loisirs deChabaud-Latour par exemple», précise LaurentDegallaix. En effet, le président de ValenciennesMétropole mise tout sur le tourisme. Selon lui, laretransmission télévisée du Mondial sur TF1, TMCet Canal+ servira de vitrine. «Ce sera l’occasionde faire découvrir Valenciennes à un milliard detéléspectateurs. Généralement, il y a des pré-sentations vidéo de la ville hôte pour introduirele match, ça va donner envie à beaucoup demonde de venir.»

LES AUTRES VILLES HÔTES

MontpellierNiceParisLyonReimsLe HavreGrenobleRennes

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TOURISME D’AFFAIRES

DUNKERQUE AUGMENTE SA CAPACITÉ HÔTELIÈRE ET VEUT SÉDUIRE LES CONGRESSISTESL’implantation de deux nouveaux hôtels à Dunkerque, dont un de gamme supérieure en front de mer, doit permettre à la ville de tirer vers le haut ses ambitions en terme d’accueil de congrès et plus généralement, de tourisme d’affaires.

Pascaline DUBAN

Depuis plusieurs années, la ville de Dun-kerque affiche de grandes ambitions en termes d’accueil de congrès et de tou-risme d’affaires. Sans complexe par rapport

à d’autres villes réputées plus «glamour» et alors que le marché est ultra concurrentiel, Dunkerque affiche ses atouts : une belle et longue plage, un palais des congrès avec

Le futur «Grand Hôtel de Malo», couplé à une résidence hôtelière, en front de mer. D’une capacité de 110 chambres haut de gamme, il doit séduire, entre autres, la clientèle des congressistes. Ouverture prévue fin 2020, début 2021.

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TOURISME D’AFFAIRES

ASSOCIATIONDES MAIRESDU NORD

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70Mars 2019PÉRIODIQUE DE L’ASSOCIATION

DES MAIRES DU NORD

ASSOCIATIONDES MAIRES

DU NORD

Caudry, ville aux multiples labels

Caudry,

ville dynamique

Association

« Caudry

Evènements » ACTUALITÉ

MairesenNordMENSUEL DE L’ASSOCIATION DES MAIRES DU NORD

70

INTERVIEW D’UN ÉLU

PORTRAIT

Frédéric Bricout devant la mairie de Caudry

vue sur mer, une station balnéaire aux villas centenaires préservées, des lieux de mé-moire redynamisés, un centre-ville en plein renouveau ou encore deux musées dédiés à l’art contemporain. Toutefois, cette ambition se voit réguliè-rement contrariée par un manque de chambres en catégorie supérieure puisque Dunkerque intra-muros ne dispose que d’un seul hôtel quatre étoiles d’une capacité de 48 chambres. C’est pourquoi le projet d’implantation d’un hôtel haut de gamme sur le front de mer à Malo-les-Bains, station balnéaire de Dunkerque, porté le groupe de promotion immobilière familial français Pichet (déjà propriétaire à Dunkerque d’une résidence étudiante, d’une résidence hôte-lière et d’un immeuble de bureaux), est vu d’un très bon œil aussi bien par la Ville que par l’Office de tourisme. Le groupe a com-mencé en fin d’année dernière la construc-tion de cet hôtel de catégorie quatre étoiles d’une capacité de 110 chambres, couplé à une résidence de standing de 123 loge-ments. Un restaurant gastronomique et un spa sur 750 m2 compléteront le projet.

FAIRE PROFITER TOUTE L’ÉCONOMIE DU TERRITOIRE

Le cabinet d’architectes bordelais Advento, maître d’œuvre, a dessiné un projet d’hôtel qui s’intègre parfaitement dans le paysage urbain, et revisite, de manière contempo-raine, les villas malouines construites au dé-but du XXe siècle pour de riches industriels lillois en quête d’un lieu de villégiature. Clai-rement, la façade de l’hôtel assumera un petit côté rétro Art déco. Le montant de l’in-vestissement, dévoilé par le groupe Pichet, s’établit autour de 33 millions d’euros HT. L’ouverture de l’hôtel, dont l’ambition est de drainer une clientèle eurorégionale, familiale et d’affaires, est prévue à la fin 2020, voire 2021. «L’implantation de cet hôtel est une très bonne nouvelle pour notre territoire. Il ne faut pas le voir comme un concurrent, mais plutôt comme une offre complémentaire qui nous permettra d’aller chercher des congrès plus importants, au-delà des 300/400 per-sonnes auxquelles nous étions limités jusqu’à

présent, faute d’une capacité hôtelière haut de gamme suffisante localement. Et c’est l’ensemble de l’économie du territoire qui en tirera les bénéfices», analyse Jean-Yves Frémont, adjoint au développement écono-mique à Dunkerque. L’arrivée de cet hôtel se fait alors qu’un autre projet d’hôtel de catégorie trois étoiles est en cours. Il devrait être implanté à l’en-trée de Dunkerque sur l’un des quais du port, désormais inexploité, en plein reconversion et rénovation. De quoi ancrer la ville comme une destination touristique à part entière.

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UNE GRANDE STRATÉGIE TOURISTIQUE POUR FAIRE VENIR LES TOURISTES ANGLAIS

LE CALAISIS FAIT DU PIED AUX TOURISTES BRITANNIQUESDepuis 2016, les initiatives de la Ville de Calais se multiplient pour promouvoir le territoire auprès des touristes britanniques. Et la méthode commence à porter ses fruits...

Corentin ESCAILLET

La stratégie de marketing territorial du Ca-laisis visait clairement le public britannique ces trois dernières années. La Ville s’est fen-due d’une multiplication d’événements à destination des touristes anglais, depuis les concours lancés outre-Manche dont le lot était une visite de la cité des Six Bourgeois, jusqu’à l’inauguration d’une statue de Wins-ton Churchill et du Général de Gaulle dans un des parcs de la ville, en passant par l’invi-tation de délégations anglaises à Calais. Tout a été mis en œuvre pour que les Britanniques se sentent à Calais comme chez eux...

APRÈS LA PLUIE, LE BEAU TEMPS

Calais revient de loin. Les Britanniques s’étaient peu à peu écartés du Calaisis au fur et à mesure des années, depuis l’arrêt du duty free jusqu’à l’arrivée de la crise migra-toire. «Il fallait les faire revenir, témoigne Pas-cal Martinache, responsable du marketing territorial à la Ville. Pour cela, nous exploité deux axes : d’une part, une communication traditionnelle sur la partie événementielle, sur les animations estivales et hivernales ; d’autre part, une promotion dans les jour-naux britanniques, essentiellement dans le Kent (la région la plus proche du Calaisis, ndlr) pour susciter l’intérêt de la population britannique.»

OPÉRATIONS DE COMMUNICATION EN SÉRIE

Ainsi, dès septembre 2016, une délégation calaisienne s’était déplacée à Ashford pour rencontrer les personnalités du monde poli-tique, économique et touristique pour affir-mer l’identité du Calaisis malgré les difficul-tés que traversait le territoire : le camp de la Lande (autrement appelé la Jungle) n’était alors pas encore démantelé.En février 2017, c’est une délégation britan-nique qui était accueillie dans la ville la plus peuplée du département. Une trentaine de chefs d’entreprise étaient reçus pour renfor-cer les liens qui s’étaient créés cinq mois au-paravant et tendre une main au monde en-trepreneurial sept mois après le référendum

Symboles de la volonté de rapprochement entre Calais et ses voisins anglais, les statues du Général de Gaulle et de Winston Churchill ont été inaugu-rées en 2017.

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autour du Brexit. En mars, une quarantaine de représentants du territoire du Kent étaient in-vités à leur tour. Le 24 juin, un millier de citoyens britanniques tirés au sort parmi 4 000 à 5 000 participants faisaient la visite de la ville. «Natacha Bouchart, le maire de Calais, a tourné dans un clip promotionnel pour le territoire qui est passé sur ITV, chaîne anglaise, détaille-t-on du côté du ser-vice marketing territorial. À ce moment-là, les candidatures pour le concours ont explosé.» Ce jour-là, les statues de Winston Churchill et du Général de Gaulle ont été inaugurées dans le parc Richelieu : tout un symbole. Les heureux élus étaient «ravis» de leur séjour. L’occasion de profiter d’un bouche à oreille favorable.

LE RETOUR DES BRITANNIQUES ?

Ces derniers mois, on entend à nouveau parler anglais dans les rues de Calais. S’ils ne sont pas aussi nombreux qu’à l’époque du duty free, leur présence est remarquée, tout au moins de façon empirique. «En 2018, on estime à plus de 300 000 personnes les per-sonnes qui sont venues à Calais lors de la saison estivale.» Un chiffre qui ne donne pas

précisément le nombre de touristes anglais qui ont fait le déplacement, mais dont la Ville peut se réjouir : «Nous avons la volonté de proposer des animations de haut niveau. Entre le dragon Long Ma, qui a défilé dans les rues de Calais en 2016, et l’exposition Chi-na Light qui s’est installée dans le parc Saint-Pierre, en face de la mairie, cet hiver, nous voulons faire passer le message que Calais mérite mieux. Nous sommes capables de faire de très belles choses.»De son côté, l’Union des métiers de l’industrie hôtelière pondère ce chiffre. «Il a fait beau lors de l’été 2018 et il y avait des événements, c’est très bon pour le tourisme, détaille Pierre Nouchi, président régional de l’UMIH. De notre côté, nous avons essayé de recruter l’été dernier, même s’il est compliqué de trouver de la main-d’oeuvre.» Quant à un retour des touristes britanniques, le restaura-teur est pour sa part plus prudent : «Après la crise migratoire, il est vrai qu’on a vu revenir les Britanniques. Mais c’est aussi dû à notre situation géographique. S’ils ont besoin de venir, ils viennent. La fréquentation en 2018 était plutôt normale par rapport aux autres années, il n’y a pas d’évolution flagrante.»Quoi qu’il en soit, désormais la Ville concentre ses efforts sur la communication autour du dragon géant qui devrait prochainement s’installer sur le front de mer – un nouveau clip promotionnel a été diffusé récemment sur les réseaux sociaux. Une opération à suivre, qui pourrait amener d’autres publics encore…

UNE GRANDE STRATÉGIE TOURISTIQUE POUR FAIRE VENIR LES TOURISTES ANGLAIS

À l’été 2016, le dragon Long Ma, construit par la compagnie La Machine, a animé les rues de

Calais.

Les touristes et Calaisiens s’étaient déplacés en grand nombre pour voir passer le dragon Long Ma dans les rues de la cité des Six Bourgeois.

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TOURISME INSOLITE

LES DRÔLES DE VISITES À VÉLO DANS LE VALENCIENNOISAvec «Drôle de…», Vincent Benayachi et Stéphanie Finet proposent des visites guidées à bord d’une table qui roule. Cette première activité se nomme «Drôle de bike», mais le couple envisage de se diversifier.

Camille MICHALSKI

«Avec ma femme, on ne se rappelait que très rarement de nos visites culturelles. Alors on essaie de marquer nos clients...» Vincent Benayachi et sa compagne Stéphanie Finet ont lancé «Drôle de bike» l’automne dernier. Le couple de Valenciennois propose des «drôles» de visites guidées à bord de Mar-the et Fanchon, deux gros vélos sur lesquels jusqu’à 14 personnes peuvent monter. Pour cette première haute saison, c’est principa-lement à Valenciennes et Douai qu’il est pos-sible de rencontrer ces gros engins. Sur une durée de deux heures, des groupes de 8 à 12 personnes se laissent diriger par l’un des entrepreneurs et son «drôle de guide», qui

conte l’histoire de la ville traversée de manière ori-ginale. Encore faut-il que le client donne du sien en pédalant. «Il y a une as-sistance électrique et des arrêts à peu près toutes les trois minutes pour faire des points culturels», ras-sure Vincent Benayachi.

UN ARRÊT À LA MAISON

Et comme la gastrono-mie fait aussi partie de la culture, «Drôle de...» propose des dégusta-tions pendant la visite. À Valenciennes, la pause

repas se fait en face du restaurant La Mai-son, récompensé par le Gault et Millau. C’est même le clou du spectacle : «Ça plaît beau-coup, il y a un côté spectaculaire quand les plats arrivent, on a souvent des applaudisse-ments. On ne sert que des petites quantités, mais en abondance, pour que ce soit facile à manger en pédalant», continue le gérant.Marthe et Fanchon sont particulièrement sol-licitées par les offices de tourisme et les par-ticuliers pour des événements familiaux. Mais «Drôle de bike» dispose également d’offres pour les entreprises. Il est alors possible de commander la création d’une histoire sur une thématique spéciale, en relation avec

L’un des drôles de vélos, sur la place d’Armes à Valenciennes.

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TOURISME INSOLITE

Pédaler ensemble dans la même direction, ça a une vraie symbolique pour le manager

"“

315 C’est le nombre de personnes qui ont pu monter sur un drôle de bike depuis la créa-tion de l’entreprise. «Jusqu’ici, tous nous ont laissé une note de cinq étoiles pour notre presta-tion», se félicite Vincent Benayachi.

AGENDALUNDI 03 JUIN

BGE (DENAIN)Remise de prix du Concours Talents BGE

(Hainaut-Cambrésis) De 17h à 19h 03 20 19 20 00

MARDI 04 JUIN

CCI GRAND LILLE (LILLE)Comment trouver de nouveaux clients grâce à l’acquisition

digitale en 2019 De 13h30 à 18h03 20 63 77 24

MERCREDI 05 JUIN

BGE (JEUMONT)Atelier projet De 09h à 12h

03 20 19 20 00

JEUDI 06 JUIN

CCI LITTORAL HAUTS-DE-FRANCE (DUNKERQUE)

Atelier de l’auto-entrepreneur : mode d’emploi et formalitésDe 14h à 17h

03 21 46 00 00

BGE (HAZEBROUCK)Atelier projet De 09h à 12h

03 20 19 20 00

BGE (DENAIN)Atelier projet De 09h à 12h

03 20 19 20 00

BGE (LE QUESNOY)Atelier projet De 13h30 à 16h30

03 20 19 20 00

VENDREDI 07 JUIN

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BGE (ROUBAIX)Atelier projet De 14h à 17h

03 20 19 20 00

son secteur d’activité. Selon le fondateur, une telle visite est un outil de team building qui plaît aux ma-nagers pour fédérer ou féliciter les équipes : «Pé-daler ensemble dans la même direction, ça a une vraie symbolique», insiste-t-il. Vincent Benayachi table par exemple sur un scénario demandé par la Fédération française du bâtiment. «Il me faut environ trois mois pour imaginer le déroulement d’une nouvelle visite, ça demande beaucoup de recherche, mais j’adore raconter des histoires.» Bientôt, une visite de Valenciennes basée sur une intrigue à la Harry Potter sera proposée.

DES ENVIES D’AILLEURS

«Notre carnet de réservations est bien rempli pourcet été. Ça fait du bien car nous avons démarrénotre activité en octobre, et la saison hivernale aété difficile. Dans l’idéal, on voudrait faire voya-

ger nos vélos pour allerdans d’autres régionsoù il est plus agréablede se balader en pleinair, même en hiver»,projette Vincent. Maisavant ça, l’entrepre-neur voudrait rendreMarthe et Fanchon plusperformantes pour en-suite agrandir la famillede vélos. «On voudraitaussi embaucher desguides qui parlent deslangues étrangères. Par

exemple, il y a a beaucoup de Flamands dans larégion, surtout au moment du Paris-Roubaix. Mais lalangue, c’est une vraie barrière.» À terme, le coupleaimerait faire de «Drôle de bike» une véritable fran-chise. «Puis on n’exclut pas l’idée de se diversifier,avec des bateaux par exemple. D’où notre nom‘Drôle de...’ et pas seulement ‘Drôle de bike’.»

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SPÉCIALISÉE DANS LA FABRICATION DE TENTES ET CARAVANES PLIANTES HAUT DE GAMME

LA MANUFACTURE DES TENTES CABANON FÊTE SES 60 ANSFondée à Bailleul en 1959, la Manufacture des tentes Cabanon s’est installée en 2005 à Dunkerque. A l’aube de ses 60 ans, elle connaît actuellement une belle croissance, portée par une activité à l’export qui représente désormais 60 % de son chiffre d’affaires.

Pascaline DUBAN

57 salariés travaillent à la Manufacture des tentesCabanon, installée depuis 2005 dans la zone in-dustrielle de Petite-Synthe. La dernière entreprisefrançaise à fabriquer, en France, des tentes etcaravanes pliantes s’est spécialisée dans le hautde gamme sur trois marchés : la tente familialeet la caravane pliante, distribuées chez des re-vendeurs spécialisés ; les tentes à destinationdes entreprises de l’hôtellerie de plein air ; et, en-fin, les tentes «de service» pour les collectivités,les comités d’entreprise, les fédérations ou en-core le scoutisme. «Certains de nos clients nousconfient qu’ils utilisent la même tente Cabanondepuis 30 ans», précise Pierre Cerulus, présidentde l’entreprise. Sous-entendu : investir dans duhaut de gamme, cela vaut le coup. D’ailleurs, ille reconnaît volontiers : ses clients ne sont pas desnéophytes du camping. «Ils y ont déjà goûté unefois, deux fois. Ils ont aimé et ils se disent que c’estintéressant d’investir dans un équipement confor-table et de qualité dont ils se serviront très long-temps», résume-t-il.

JUSQU’AU JAPONL’entreprise a été fondée à Bailleul en 1959. Al’époque, elle fabrique des tentes familiales, desauvents de caravane et des caravanes pliantes,et dispose d’un important marché avec les fédé-rations de scoutisme. Un gros tournant s’effectueen 2005 quand elle déménage à Dunkerque etreprend, dans le même temps, l’entreprise Di-techna, spécialisée dans les structures volumiquesgonflables destinées au marché de la publicitéet de l’événementiel. Proche du dépôt de bilanen 2009, la Manufacture des tentes Cabanonest sauvée par le groupe d’hôtellerie de plein airUtopia, avant d’être cédée à Pierre Cerulus en2013, qui prend la décision, en 2016, de revendrela partie «structures volumiques gonflables» pourse recentrer sur son cœur de métier. Bien lui enprend puisque, depuis, l’entreprise n’a cessé dese développer, notamment à l’export vers lesPays-Bas, l’Allemagne ou la Grande-Bretagne, etplus anecdotiquement vers le Japon, pays pourlequel l’entreprise a développé une gammespécifique vintage qui reprend les codes des an-nées 60. «En 2018, nous avons réalisé 60% de nos7 millions de chiffre d’affaires à l’export. Et pourla première fois depuis que j’ai repris, nous avonsrenoué avec les bénéfices», précise Pierre Ceru-lus. Des bons chiffres et une forte croissance quis’expliquent, selon le chef d’entreprise, par un fortdéveloppement à l’international et une amélio-ration de la productivité. Mais aussi par une ges-tion réussie du renouvellement des compétencesspécifiques à l’entreprise (couture et assemblagede très grandes pièces de tissu et fabrication destructures métalliques sur mesure pour les cara-vanes pliantes) alors que l’entreprise a connu denombreux départs en retraite.

Dans l’atelier de La Manufacture des tentes Cabanon à Dunkerque. Les couturières doivent être capables de coudre de très grandes pièces, un savoir-faire très spécifique pour lequel elles sont formées sur place.

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PARC D’ATTRACTIONS EFTELING

FÉERIE ET NATURE À QUELQUES HEURES DE LILLESi les habitants des Hauts-de-France ont plutôt l’habitude d’aller en Belgique pour profiter des parcs d’attractions, ils peuvent poursuivre encore un peu leur voyage jusque Kaatsheuvel, aux Pays-Bas, où trône le parc Efteling, récemment élu meilleur parc des Pays-Bas et de Belgique.

Amandine PINOT

C’est dans un univers à la fois champêtre et fée-rique que s’ouvrent les portes de ce parc d’at-tractions qui a accueilli, en 2018, 5,4 millions de vi-siteurs, devenant ainsi la destination la plus visitéedes Pays-Bas. Il faut dire que le parc ne lésine passur les moyens pour accueillir ses visiteurs – 60%des visiteurs séjournant à Efteling viennent desPays-Bas, 15% des visiteurs du parc d’attractionsuniquement sont belges et 5% viennent d’Alle-magne, du Royaume-Uni et de France –, commel’explique Fons Jurgens, directeur d’Efteling :«Nous investissons énormément dans notre offred’hébergement pour devenir une destination surles séjours de courte durée, en particulier pour lesvisiteurs hors des Pays-Bas. Le parc de vacancesEfteling Loonsche Land était d’ailleurs opération-nel pendant une année complète, pour la pre-mière fois depuis son ouverture en 2017.» L’autreparc de vacances, Efteling Bosrijk, niché en pleincœur de la nature, sera agrandi cet été avec144 lits supplémentaires, répartis sous forme de«Maisons des bois». Eclairage led, raccordementà l’installation géothermique du parc, systèmede climatisation écoénergétique… ces héberge-ments durables collectifs ouvriront dès l’été.

A LA PREMIÈRE PLACE DES DIAMOND THEME PARK AWARDS 2019

Ils étaient 46 000 amateurs de parcs d’attractionsde Belgique, des Pays-Bas, de France et d’Alle-magne à voter sur Internet. Et, dans la lignée deséditions précédentes, Efteling a remporté bonnombre de prix, dont celui du «meilleur parc desPays-Bas et de Belgique». S’y ajoutent le «meilleurparc pour enfants» et la meilleure attraction desPays-Bas pour Symbolica, récemment ouverte.«Cela récompense tous nos efforts», s’est réjouiCoen Bertens, directeur du parc. En septembre2019, les travaux de la future montagne russe àdouble voie, Max & Moritz, commenceront, pourun investissement de 15 millions d’euros.

Efteling Bosrijk, niché en plein cœur de la nature, sera agrandi cet été avec 144 lits supplé-mentaires.

L’ÉTÉ ET L’AUTOMNE À EFTELING

Le parc est ouvert tous les jours jusque 20het jusque 23h tous les vendredis et same-dis de juillet et août. Au total, 18 soiréesau rythme de divertissements, de lecturesmagiques, de théâtre de rue ou d’illumi-nations féeriques. Cet automne, un nou-veau conte de fées rejoindra le «Bois descontes», dédale enchanteur qui retracela majorité des contes de fées mondiale-ment connus : Les Six Frères Cygnes, contede fées de Grimm – et le 30e du «Bois descontes» – fera son entrée dans cet écrin deverdure et de calme.

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WEEK-END OUTRE-MANCHE

VAN GOGHLa Tate Britain consacre une importante exposition sur la relation qu’entretintVincent van Gogh avec la Grande-Bretagne. Soit la première consacrée àcet aspect dans l’œuvre de Van Gogh (1853-1890) qui séjourna maintes foisà Londres entre 1873 et 1876. Elle met notamment en lumière la façon dontil s’inspira de l’art, de la littérature et de la culture britanniques tout au longde sa carrière, et inversement, l’influence qu’il a pu avoir sur des générationsd’artistes britanniques, de Walter Sickert à Francis Bacon. Elle rassemble plusde 45 œuvres en provenance de collections publiques et privées du mondeentier, parmi lesquelles Nuit étoilée sur le Rhône, 1888 (photo).

Jusqu’au 11 août à la Tate Britain, Millbank, London SW1P 4RG. Renseignements et réservations au 00 44 20 7887 8888 ou sur www.tate.org.uk

STANLEY KUBRICK

Commémorant le 20e anniversaire de la disparition de Stanley Kubrick, le De-sign Museum accueille l’exposition “Kubrick : The Exhibition” élaborée par leDeutsches Film Institut en 2004. Au long de nombreuses salles projetant desextraits de ses films, le public découvre ainsi accessoires, costumes, scripts,affiches ou photographies emblématiques de son univers cinématogra-phique. Visionnaire et révolutionnaire, Stanley Kubrick imaginait son œuvrecomme un terrain d’innovation technologique. Ainsi, dès 1968, l’ancêtre dela tablette figure dans 2001 Odyssée de l’espace, fruit d’une collaborationavec des ingénieurs d’IBM. Pour Barry Lyndon, il travailla avec la NASA pourconcevoir une lentille photosensible lui permettant de tourner des scènes du film éclairées seulement à la bougie.Une plongée vertigineuse dans l’univers d’un génie du 7e art.Exposition jusqu’au 15 septembre au Design Museum London, 28 Shad Thames, London SE1 2YD. Réservations sur www.designmuseum.org

DOROTHEA TANNING

Cette première grande rétrospective consacrée à la peintre surréa-liste américaine rassemble 100 œuvres – peinture, dessins, décors et costumes de ballets, sculptures… – à découvrir au long de huit «chambres» parcourant sept décennies de carrière. Née en Illinois, Dorothea Tanning (1910-2012) étudie quelques temps à l’Academy of Art de Chicago, puis s’installe en 1936 à New York où elle gagne sa vie en illustrant des magazines de mode. La même année, elle visite l’exposition «Fantastic Art, Dada, Surrealism» au MoMA et c’est un choc artistique. Dès lors, elle n’aura de cesse de créer une œuvre onirique, kaléidoscopique et labyrinthique explorant les profondeurs du subconscient, à l’image de Birthday, fascinant autoportrait qui

attira l’attention de son talentueux futur époux, Max Ernst.Exposition jusqu’au 9 juin à la Tate Modern, Bankside London SE1 9TG. Réservations sur www.tate.org.uk

LONDRES, CAPITALE CULTURELLESi Londres sécrète un inaltérable pouvoir d’attraction où l’amoureux de cette cité cosmopolite n’en finit plus de découvrir ses trésors cachés, il ne faut pas oublier qu’elle recèle quelques-uns des plus grands musées européens offrant de superbes expositions. Soit l’occasion de traverser la Manche pour conjuguer culture et shopping. Visite express pour un week-end unique.

Patrick BEAUMONT

Eine Kleine Nachtmusik,1943, Oil paint on canvas, 407x610 mm.

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DOSSIER SPÉCIAL TOURISME

21www.gazettenpdc.fr31 mai 2019 - 8937

JOAQUIN SOROLLAPlus d’un siècle après la dernière exposition londonienne consacrée àJoaquín Sorolla y Bastida (1863-1923), la National Gallery présente plus de60 œuvres au sein de l’exposition “Sorolla; Spanish Master of Light”. Origi-naire de Valence, Sorolla s’inscrit dans la prestigieuse lignée de maîtres es-pagnols, comme Goya ou Velasquez, dont il étudia avec passion les œuvresau musée du Prado de Madrid. Reconnu pour ses peintures impressionnistes,particulièrement pour ses paysages marins, scènes de baignades ou vuesde jardins, il s’affirme d’abord comme un génie de la lumière à l’image deAfternoon at the beach in Valencia (1904). Cependant, l’exposition donneaussi à voir des portraits moins connus ou des scènes de la vie quotidienneespagnole.Exposition jusqu’au 7 juillet à la National Gallery, Trafalgar Square, London WC2N 5DN. Renseignements et

réservations au 00 44 20 7747 2885 ou sur www.nationalgallery.org.uk

DALE CHIHULY14 ans après sa dernière exposition européenne, le maître verrier améri-cain présente une superbe exposition, Reflections on Nature, en parfaiteosmose avec les célèbres jardins de Kew Gardens transformés en gale-rie d’art. Trente-deux œuvres créées au cours de cinquante années decarrière, qui fleurissent au cœur des jardins royaux ou dans les espacesintérieurs. Parmi elles, la Temperate House Persians (photo) qui culmine à19 mètres et surplombe 10 000 plantes. Suspendue au plafond de la serrerécemment rénovée, elle fascine par sa beauté majestueuse. Amoureux

de la nature et amateurs d’art pourront donc flâner afin de contempler les tiges du Turquoise Marlins and Floats ouobserver, non loin du lac Palm House, les Niijima Floats, des boules de verre pouvant peser jusqu’à 60 kilos.Exposition jusqu’au 27 octobre à Kew Gardens, Richmond TW9 3AB. Réservations sur www.kew.org/kew-gardens

MARY QUANT

Cette exposition dédiée à la couturière anglaise dévoile comment la designer a ré-volutionné la mode en Angleterre à partir du milieu des années 1950. A travers 200vêtements et accessoires, dont des pièces inédites provenant des archives person-nelles de l’artiste, le public contemple les 20 premières années de la carrière de cettepersonnalité incontournable des «Swinging Sixties». De 1955 lorsqu’elle a ouvert sacélèbre boutique Bazaar dans le quartier de Chelsea alors en pleine ébullition, à 1975au moment où elle a réussi à établir un empire mondial de la mode. Si son titre decréatrice de la minijupe a fait l’objet de controverses, sa personnalité singulière et son

style si reconnaissable ont contribué à faire d’elle l’une des créatrices de mode les plus célèbres du Royaume-Uni.Exposition jusqu’au 16 février 2020 au Victoria and Albert Museum, Cromwell Road. London SW7 2RL. Renseignements et réservations au 00 44 20 7907

7073 ou sur www.vam.ac.uk/exhibitions

CROWNE PLAZA ALBERT EMBANKMENTSitué à proximité du palais et de l’abbaye de Westminster, ce magni-fique hôtel se trouve à quelques encablures de Big Ben et du LondonEye. Construit dans un style architectural élégant, l’établissement com-prend 142 chambres luxueuses dont certaines offrent une superbe vuesur la Tamise. Outre une salle de sport, l’hôtel dispose de deux restau-rants : le bar-restaurant américain POTUS dont la carte conjugue clas-sicisme et raffinement, et le restaurant Mezemiso, qui sert une cuisinefusion mêlant saveurs japonaises et libanaises sur le toit-terrasse avecvue imprenable sur Londres ! Durant votre séjour, vous pourrez utiliser lecentre d’affaires de l’hôtel ou participer à une visite touristique organi-sée par le bureau d’excursions. L’endroit idoine pour se ressourcer lors d’un week-end foisonnant !Crowne Plaza Albert Embankment. 10-11 Albert Embankment, Lambeth, London SE1 7SP. Réservations au 00 44 20 3146 0370 ou sur www.crownepla-zalondonalbertembankment.co.uk

WEEK-END OUTRE-MANCHE

Joaquín Sorolla, Strolling along the Seashore, 1909. Oil on canvas, 205×200 cm.

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voyagez en france

L’Ain a de la chance. A commencer par sa localisation et son accessibilité. Entre Lyon et Genève ce territoire aux mille facettes peut compter sur un réseau exceptionnel de voies de communication. Plaine et moyenne montagne, l’Ain joue la diversité sans complexe et déclenche l’étonnement des visiteurs. De bien belles perspectives, si vous cherchez à changer de cadre pour vos rendez-vous d’affaires.

NATURE ET PAYSAGESPeu importe par quel chemin on arrive. Les paysages défilent et changent au gré des excursions. La plupart du temps, tout semble intact et préservé. Au lac Genin, l’ambiance est canadienne, à Nantua les roches sur-plombantes gardent de proches souvenirs héroïques. Sylans fournissait autrefois sa glace pure aux grandes brasseries parisiennes… Dans la Dombes, les mille étangs dans lesquels se reflètent de discrets châteaux en briques rouges, abritent les oiseaux voyageurs. Face aux Alpes, la station Monts Jura conduit aux plus hauts sommets du massif. Mille prétextes valent un séjour pour des activités outdoor (vélo, randonnée, ski…) ou simple-ment pour le plaisir des yeux, comme à la cascade de Glandieu dans le Bugey Sud.

PATRIMOINE IDENTITAIRELe Monastère royal de Brou à Bourg en Bresse, la cité médiévale de Pérouges aux portes de Lyon ou encore l’abbaye d’Ambronay défrayent régulièrement la chro-nique, tout comme le Parc des Oiseaux, l’un des sites touristiques majeurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les épisodes successifs de l’Histoire ont laissé d’autres richesses qui donnent du piment aux visites. Le sanctuaire d’Ars, Trévoux ville d’Art et d’Histoire, le châ-teau de Voltaire à Ferney, Châtillon-sur-Chalaronne, sont les grands repères d’un patrimoine abondant, auquel il faut absolument rajouter les Soieries Bonnet et la maison d’Izieu.

SAVEURS DE L’AINL’attractivité de l’Ain se mesure également dans l’assiette. Idéalisé par Brillat-Savarin, auteur de la ‘’Physiologie du Goût’’ et enfant du pays, le bien manger est gravé dans les gènes essentiels du territoire. La diversité des produits ou recettes identitaires, marque les esprits des gourmets depuis longtemps. Volailles de Bresse, Comté, Bleu de Gex, vins du Bugey, crème et beurre de Bresse, poissons de Dombes, tartes et galettes, quenelles sauce Nantua, grenouilles… Tous ins-pirent les chefs d’ici et d’ailleurs, à l’image de Georges Blanc, l’ambassadeur de Vonnas.

GOLF & BIEN-ÊTREAvec 16 domaines d’excellence, l’Ain figure parmi les destinations golfiques majeures du grand Est de la France. Du rustique au plus luxueux, tous ont leur particularité qui les distingue les uns des autres.Débutants, confirmés et experts, chacun y trouve son compte pour des instants bien-être. Certains assurent un confort cocooning avec prestations de remise en forme et relaxation (Divonne-les-Bains, Jiva Hill Resort, près de Genève).

CHANGEZ DE CADRE !À court d’idées pour dynamiser vos rendez-vous d’affaires ? Sans complexe, l’Ain propose une offre alternative ou ‘’privilège’’, à portée des grandes métropoles. Sélection de 4 adresses à suivre :

L’AINUNE DESTINATION PRIVILÉGIÉE POUR CHANGER DE CADRE !

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Contact : www.ain-business.com

Publi-information

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AINTEREXPO ET EKINOX À BOURG-EN-BRESSEÀ la sortie Sud du chef-lieu, l’équipement poursuit sa bonne dynamique de développement. Dans un contexte économique favorable, Ainterexpo s’impose comme un partenaire aux multiples atouts. Son nouvel espace Ekinox de 3 548 places assises (5 110 en version assis-debout), complète le tout. Véritable palais du sport, du spectacle et des rendez-vous économiques, Ekinox s’ajoute aux trois halls d’expositions et à la multitude de lieux.On aime :• l’accessibilité (A39, A40, A42, TGV, aéroports)

et la modularité de l’équipement• l’attractivité de l’agglomération burgienne

LE GOLF DU GOUVERNEUR À MONTHIEUXSitué à 25 km de Lyon, en plein cœur des étangs de la Dombes, le Domaine du Gouverneur Hôtel Restaurant & Golf est l’un des plus grands de France. Sur 330 ha, l’ensemble château du Breuil et ses dépendances datant du Moyen Age abrite un hôtel**** de 45  chambres et 8 suites, une salle de sport et piscine extérieure chauffée et 10 salles de séminaires.On aime :• l’espace et les parcours du domaine golfique

(45 trous).• la proximité immédiate de Lyon et du Parc

des Oiseaux (à 30 minutes)

L’ESPACE RIVOIRE À VIEU D’IZENAVEChanger de cadre prend tout son sens à l’Espace Rivoire. Dans un environnement imprégné par la nature des Mon-tagnes du Jura, l’endroit est propice à la déconnexion. Prendre le temps donne le ton de cette maison réputée où cuisine bio, activités de ressourcement restent la spé-cialité des lieux. Il est calibré pour une cinquantaine de

personnes avec 3 salles de réunion, un hébergement en chambres, yourtes chauffées ou tipi rustique.On aime :• la proximité de l’A40. Lyon et Genève (à 1h)• les activités proposées (Yoga et relaxation,

Team Building)

LA STATION THERMALE DE DIVONNE-LES-BAINSLes époques ont vu défiler plus d’un hôte de pres-tige dans les endroits raffinés de cette grande étape thermale. Depuis 1848, Divonne reste une belle destination du bien-être et ce n’est pas son unique atout : l’Esplanade du Lac propose des équipements de grand standing  : amphithéâtre de 500  places assises ou 1 000 debout, diverses salles de réunions (30 à 500 personnes) et 1 halle extérieure couverte de 1 000m2.Côté hébergement, Divonne-les-Bains dispose de 400 chambres d’hôtel et de 380 appartements (Des hôtels étoilés comme le Domaine de Divonne **** ou la Villa du Lac *** à l’hôtellerie traditionnelle et les rési-dences de tourisme)On aime :• la capacité d’hébergement• la proximité immédiate de Genève

et de l’aéroport GVA.

CHRONIQUE RÉALISÉE DANS LE CADRE DE RESO HEBDO ECOwww.facebook.com/resohebdoeco

Les paysages de l’Ain : un potentiel naturel hors du commun, apprécié pour l’esthétique, idéal pour la pratique d’activités outdoor.

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ACTUALITÉ 10E ÉDITION DES TROPHÉES FINANCE&GESTION LE 6 JUIN AU SIÈGE DE RÉGION À LILLE

QUELLES SERONT LES PERSONNALITÉS FINANCIÈRES RÉGIONALES 2019 ?Sous l’impulsion de la DFCG régionale – association des directeurs financiers et du contrôle de gestion – et co-organisés avec EY, les trophées finance&gestion DFCG Hauts-de-France récompensent un directeur financier, comptable ou du contrôle de gestion, pour son rôle significatif dans un projet d’entreprise régionale.

Amandine PINOT

Ils sont 14 à avoir candidaté pour cette 10e édition,14 directeurs administratifs et financiers, directeurscomptables ou directeurs de gestion avec plus detrois ans d’expérience qui ont un projet financierdestiné à booster leur entreprise. Si l’entreprise oul’établissement doit avoir un effectif d’au moins50 personnes ou générer un chiffre d’affaires de 5millions d’euros ou plus, tous les secteurs d’activitésont représentés dans cette édition 2019. «Le di-recteur administratif et financier a la mission d’ap-porter un boost à l’entreprise, il prend en œuvreune mission particulière pour que l’entreprise sedifférencie», explique Eric Mériau, président de la

DFCG Hauts-de-France. Au total, cinq prix serontremis le 6 juin prochain au Conseil régional : le prixde l’accompagnement de la croissance (acqui-sition d’une cible, développement de franchisesou de partenariats…), le prix de la gestion finan-cière (mise en place d’une gestion budgétaire,amélioration de la gestion des flux financiers, ac-compagnement d’une restructuration…). Deuxtrophées auxquels s’ajoutent des nouveautéspour cette édition 2019 : le prix digital de la ges-tion financière et le prix coup de cœur du jury.«Chaque métier est touché par la digitalisationet les data analytics se développent à grandevitesse dans les cabinets d’audit», poursuit le pré-sident, également à la tête de Looten industriesà Grande-Synthe. D’où la volonté de la déléga-tion régionale de mettre l’accent sur des projetsdigitaux significatifs. Le trophée Finance&Ges-tion DFCG Hauts-de-France 2019 récompenseraun ou une candidate dans toutes les catégoriesconfondues, qui aura séduit le jury par sa perti-nence et son originalité. Qui succédera donc àFrédéric Chevallier, DAF du groupe Mobivia, quiavait été récompensé en 2017 ?

Le jury 2019.

ZOOM SUR LA DFCGCette association nationale, créée en 1964, regroupe près de 3 000 membres (entreprises privées, institu-tions publiques, enseignants, conseils d’entreprise…). Après l’Ile-de-France et l’Aquitaine, c’est dans la ré-gion que les premiers trophées de finance et de gestion ont essaimé, à un rythme biennal. Sur la région, laDFCG compte 140 membres qui se réunissent plusieurs fois par mois, autour de commissions : DFCG Avenir,DFCG Au féminin, DFCG Pour soi, et la toute dernière-née, Management de transition et DAF à tempspartagé. L’association nationale a également lancé la Fondation DFCG qui accompagne les jeunesdans leurs études en finance - dont trois en Hauts-de-France -, et qui est aussi centre de formation à Paris.