Dossier vélo du 8 septembre 2012

SUPPLÉMENT GRATUIT DE LA LIBRE GAZETTE DE LIÉGE ET DE LA DERNIERE HEURE/LES SPORTS-LIÈGE EST RÉALISÉ PAR LA SA IPM ET N’ENGAGE PAS LA RÉDACTION - SAMEDI 8 SEPTEMBRE 2012

Tous à vélo au boulot!

La Wallonie en selle

Michel Croisé

Alain Hubert

Luc Pire

Tous à vélo au boulot! • 3

Et si vous aussi, vous passiez au vélo ?

Quelques-uns des parrains de “Tous vélo actifs”…

SOMMAIRE

AVANT-PROPOS

C’est bien connu, « le vélo, ça ne s’oublie pas!»Voire… Car qui d’entre nous n’a pas, juste-ment, oublié son vélo, au pire dans le garagede ses parents, au mieux dans le sien, d’où iln’est sorti que pour des balades dominicalesen famille ?

C’est, paraît-il, une question de mentalité :en Wallonie, si le vélo-détente a de plus enplus la cote (les infrastructures, remarqua-bles, du RAVeL l’y ont bien aidé), ce mêmevélo est encore trop souvent délaissé pour lesdéplacements domicile-travail. Pourtant,nombre d’entre nous pourraient être concer-nés, tous ceux qui habitent à moins de 5,voire 10 km de leur lieu de travail en fait. Etsus aux clichés, persistants chez nous, quivoudraient voir dans les cyclistes quotidiensdes bobos attardés et dans les grosses cylin-drées des démonstrations d’ascensionsociale !

Logiquement préoccupées par les questionsde mobilité (à l’instar des citoyens, desacteurs socio-économiques, des scienti-fiques,… ), les autorités wallonnes ont pris leproblème à bras le corps en promouvant lestransports en commun, le covoiturage,… etdepuis peu l’usage quotidien du vélo. Eneffet, en 2010, le gouvernement wallon a ini-tié un plan Wallonie cyclable, dont l’opéra-tion “Tous vélo-actifs” est l’une des actionsphares pour cette année 2012.

Concrètement, “Tous vélo-actifs” regroupe16 entreprises, universités et institutions,toutes d’importants employeurs, dans unemême dynamique de promotion des déplace-

ments domicile-lieu de travail à vélo. Pourassurer la promotion de cette action trans-versale, le SPW a également fait appel à desparrains qui revendiquent haut et fort leurstatut de cycliste quotidien : des hommes etfemmes de médias (l’éditeur Luc Pire, lejournaliste économique Roger Debroux, lajournaliste, bloggeuse et chroniqueuseIsabelle Masson et l’animatrice de VivaCitéSylvie Honoré), des sportifs (le cyclisteMaxime Monfort et l’explorateur, guide etentrepreneur Alain Hubert), des personnali-tés sociétales (la directrice de l’Universitédes femmes Valérie Lootvoet, le directeur dela prison de Namur Eric Delchevalerie, lesecrétaire général de l’Institut de conseil etd’études en développement durable DidierGoetghebuer et le directeur du centre ortho-pédagogique Saint-Lambert Marc Palate)ainsi que la créatrice de mode AleksandraPaskowska (Y-dress) et un grand patron :Michel Croisé, CEO de Sodexo.

Trêve d’introduction : nous vous laissons toutà la lecture de ce supplément, qui vous enapprendra plus sur les défis de la mobilité,sur la promotion active de la pratique duvélo en Wallonie, sur l’opération “Tous vélo-actifs” et ses partenaires bien sûr ainsi quesur l’événement majeur des prochainessemaines : la Semaine de la Mobilité (du 16au 22 septembre) qui comprendra unegrande journée “A vélo au boulot” dontNamur sera, tout naturellement, la capitale.

Éric WiertzCoordinateur rédactionnel

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Couverture: SPW, D.R.

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est strictement réservée à l’éditeur.

Le contenu de cette édition n’engage pas

la rédaction.

• La mobilité, une priorité socio-économique 4

• Mobilité durable : quelles alternatives 6

• Le Plan Wallonie cyclable 7

• “Tous vélo-actifs”: les entités pilotes 8

• La Semaine de la Mobilité 2012 13

• “Tous à vélo au boulot” ce 21 septembre ! 14

• “Tous vélo-actifs”: le programme et les partenaires 15

4 • Tous à vélo au boulot!

De manière volontariste ou plus contraignante, les entreprises s’inscrivent de plus en plus dans une politique de mobilité. C’est quecelle-ci s’est aujourd’hui muée en problématique quotidienne, sourcede coûts et d’embarras divers. Il est donc urgent d’agir ! Ce qu’ont fort

bien compris les autorités régionales et fédérales ou des acteurscomme la Cellule Mobilité de l’Union Wallonne des entreprises.

La mobilité : une authentique priorité pournotre tissu socio-économique !

Présentation d’un outil de cartographie par Erich Sulpis, du SPW Mobilité

3 Wallons sur 4 seuls dans la voiture au boulot !« D’autres contingences pratiques s’imposentaux entreprises, que ce soit en termes d’accessi-bilité ou d’implantation de nouvelles infra-structures, ajoute Benoît Minet, le responsa-ble de la cellule Mobilité de l’UWE. Enoutre, les sociétés sont également de plus enplus sollicitées par les pouvoirs publics pourorganiser leur mobilité durable. L’État fédéralimpose ainsi aux entreprises comptant plus de100 emplois la réalisation d’un diagnosticmobilité tous les trois ans. »Même s’il faut en relativiser la portée(99,6% des sociétés belges n’emploient pas100 personnes… ), les résultats du dernierdiagnostic mobilité à avoir été réalisé(c’était en 2011), sont attendus avec une cer-taine impatience (qui ne sera assouviequ’en septembre prochain), les données pré-

cédentes, datant de 2008, risquant fort de serévéler obsolètes vu les efforts déployés parles acteurs politiques, académiques, socié-taux ou militants ces dernières années envue de la promotion d’une mobilité “diffé-rente”. « Les grandes entreprises représententnéanmoins un nombre très important de tra-vailleurs et nous renseignent sur des problèmesextrêmement pratiques liés à la mobilitécomme l’offre de transport en commun, leshoraires à respecter ou à adapter (s’il y a covoi-turage par exemple), les modes à privilégier »,poursuit Benoît Minet.

Des chiffres plus récents sont cependantdisponibles, suite à une enquête menée auniveau fédéral de fin 2009 à fin 2010. Parmiles principaux enseignements de cetteenquête basée sur un panel représentatif del’ensemble ou presque de la population (dès

Quel vaste sujet que la mobilité !Indispensable puisqu’elle permet ledéplacement des biens (et se pose

donc en pilier fondateur du commerce) etdes personnes (ne serait-ce que pour allerau boulot), elle se mue également enauthentique défi de société. En vraie prio-rité pour les entreprises aussi puisque, auquotidien, elles sont confrontées à lacongestion du trafic sur nos axes routiers,aux retards de plus en plus fréquents deleurs collaborateurs et invités, à l’entretiend’un parc automobile de moins en moinsdéfiscalisé, à des problèmes de parking par-fois extrêmement coûteux,… À une cer-taine lassitude aussi de leurs travailleurs,notamment frustrés par le coût des déplace-ments et par le stress engendré par desdéplacements domicile-travail de moins enmoins aisés à accomplir.


6 ans en fait), remarquons la prépondéranceécrasante de la voiture comme moyen detransport préféré (tous déplacementsconfondus) avec 63%, loin devant donc lamarche (16%), le vélo (9%) et les transportsen commun (8,5%). On notera aussi que laplupart des déplacements se font le matin(entre 7 et 9h) et le soir (entre 15 et 17h),donnant lieu aux traditionnels embarras decirculation aux heures dites de pointe. Si, auniveau national, les déplacements les pluslongs se font en train (41 km en moyenne,suivi de la voiture – 15 km – et du vélo – prèsde 4 km), le Wallon opère chaque jour desdéplacements cumulés de 44,2 km, leFlamand de 42,5 km et le Bruxellois de 27,6km.« D’une manière générale, on estime que 3 tra-vailleurs wallons sur 4 se rendent seuls au tra-vail dans leur propre véhicule (on parled’“autosolisme”), intervient Florence DeBrant, conseillère à la Cellule Mobilité del’UWE. Selon nos derniers chiffres disponibles,le covoiturage n’attirait que 4,8% d’entre eux,les autres modes les plus utilisés étant, dansl’ordre décroissant, le bus, le train, le vélo et lamarche à pied.

Une vague de fond qui séduit de plus en plusFace à cette situation, les entreprises, sur-tout les plus importantes, initient de vérita-bles stratégies de mobilité, se dotant sou-vent d’un Mobility Manager et se lançantdans des opérations concrètes pour unemobilité durable. Question d’efficacité biensûr mais aussi, il ne faut pas le nier, d’imagepositive dans un contexte où la protectionde l’environnement et le développementdurable ont plus que jamais le vent enpoupe. « C’est d’ailleurs tout sauf un hasard sil’opération “Tous vélo-actifs” du SPW a ren-contré de tels retours positifs ! », constateBenoît Minet.

« La gestion des coûts des déplacements destravailleurs et la recherche d’un environne-ment de travail agréable (qui passe aussi parl’accessibilité ou le stationnement aisé sur site)sont étudiées de près par les entreprises, bienaidées en ce sens par les Cellules Mobilité et dessyndicats », ajoute Florence De Brant.

Chaque société mérite en fait une approchedifférente et totalement adaptée car, outrele secteur, l’implantation ou la taille, la cul-ture d’entreprise est prépondérantelorsqu’il s’agit de mettre en œuvre unedémarche de mobilité durable. « Il en vad’ailleurs de même pour les parcs d’activités,auprès desquels nous intervenons également,un parc scientifique n’étant évidemment pasun parc logistique, un zoning en bordure d’au-

toroute n’ayant rien à voir avec un mini-parcurbain…»

Convaincre, encore et toujours« Le travail de fond que, depuis 10 ans, nousmenons à la Cellule Mobilité de l’UWE n’a pastant pour objectif de faire radicalement chan-ger les choses mais bien de faire prendreconscience aux entreprises et, par ricochet, àleurs travailleurs qu’une autre mobilité estpossible, conclut Benoît Minet. Évidemment,si nous parvenons aussi à aider à l’implémen-tation de nouvelles manières de faire, d’infra-structures de qualité, de structures pérennes,nous n’en sommes que plus satisfaits. »On le rassure : c’est bel et bien le cas dansun nombre croissant d’entreprises de toutetaille qui ont tenté l’expérience.

La Cellule Mobilité de l’UWE fête ses 10 ans!Véritable référence de la question en Wallonie, la cellule Mobilité de l’UWE fête cette annéeson 10e anniversaire. Issue d’une volonté commune du ministre wallon de la Mobilité del’époque et de l’Union wallonne des entreprises, elle a pour mission de promouvoir une ges-tion de la mobilité durable dans les entreprises, qu’il s’agisse d’ailleurs de mobilité des per-sonnes ou des marchandises.« Difficile, sinon impossible de dresser un bilan chiffré de ces 10 années de sensibilisation tant nospartenariats et nos actions sur le terrain furent nombreux et diversifiés », prévient d’embléeFlorence De Brant. Projets de mesure pour une mobilité durable, plans de déplacements d’entreprise, plans demobilité de zones d’activités économiques, soutiens méthodologiques aux entreprises, orga-nisation de séminaires, colloques et groupes de travail,… : le boulot abattu par cette petiteéquipe dynamique, récemment renouvelée, est en effet tout bonnement impressionnant.« Notre cellule Mobilité peut se montrer particulièrement fière de la mise en œuvre de deux outilsextrêmement pratiques de sensibilisation, avance Benoît Minet. Les bilans mobilité tout d’abord,qui offrent aux entreprises un diagnostic clair et succinct de leur situation de mobilité, dévoile despistes et identifie des partenaires utiles pour l’optimiser. Le “calculateur mobilité”, quant à lui, agitcomme cadre de référence des coûts financiers et environnementaux de la mobilité d’une entreprise,à partir de données sur le personnel et sur la répartition modale des déplacements professionnels etdomicile-travail. »Pour célébrer ses 10 ans et faire le point sur la mobilité en Wallonie et ailleurs, la CelluleMobilité organise, le 12 octobre prochain à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve, un colloquebaptisé “Best of Mobilité 2002-2012-2022”. Rendez-vous est d’ores et déjà pris.

www.mobilite-entreprise.be

Florence De Brant et Benoît Minet


L’une des premières questions à seposer est celle des infrastructures. Deleur implantation tout d’abord

lorsque cela est possible, de leur accessibi-lité (souvent améliorable même s’il faut sou-vent nouer des partenariats avec les pou-voirs publics), de leur offre de parcage, deleur liaison avec les réseaux de transport encommun,…

Transports publicsSolution apparemment évidente : le recoursaux transports publics. Encore faut-il, rétor-querez-vous, que le lieu de travail soit des-servi, suffisamment ou tout court d’ailleurs.Si tel n’est pas le cas, possibilité est toujoursofferte aux entreprises de développer leurpropre système, qu’il s’agisse de combinai-son vélo/transports publics ou de navetteprivée, par exemple.De leur côté, la SNCB et le TEC ne restentpas inactifs. La première a développé touteune série de formules : “tiers-payant” (lepersonnel ne règle qu’un tiers de l’abonne-ment), “80-20” (l’abonnement est gratuit

pour le travailleur, l’État prenant en chargeles 20% non payés par l’entreprise),Railease (un abonnement complémentairepour les utilisateurs de voitures de société),le “Contractual Ticket on-Line” (le travail-leur commande en ligne son billet, qui estfacturé à sa société), entre autres.Le TEC n’est pas en reste avec diversesmesures comme le tiers-payant ou la for-mule Bus’ness (équivalente à Railease).

Covoiturage et voitures partagéesL’une des alternatives de mobilité les plussouvent évoquées a aussi trait au covoitu-rage, « une solution simple, facile et très rapideà mettre en place », clame l’association bra-bançonne d’entreprises AxE 4.25. Solutionque, selon celle-ci, il convient cependantd’accompagner d’incitants comme l’adapta-tion des horaires, l’application du retourgaranti, l’adoption de mesures fiscales ou ledéveloppement de parkings réservés.Innovation en la matière: le covoiturage“dynamique”, qui, grâce à l’utilisation des

technologies GPS et de téléphonie mobile,vise à fournir une offre en temps réel auxcovoitureurs.Dans la même gamme de services, on noterales véhicules partagés, qu’ils soient de typeCambio (du carsharing privé, disponible àtout moment de la journée) ou développésau sein de l’entreprise pour les déplace-ments professionnels en journée.Et puis, de nombreuses sociétés passent àdes véhicules “verts”, plus économes etmoins émetteurs de gaz à effet de serre etde particules, avant sans doute d’adopter,dans les mois et les années à venir, des véhi-cules électriques : ici, ce n’est peut-être pasla mobilité qui sort grande gagnante, maisbien la planète, ce qui n’est déjà pas mal…

La mobilité douce, ça se prépare !Les déplacements domicile-travail à vélosont de plus en plus à l'ordre du jour (ce sup-plément en est la preuve), déplacements qui,on le verra, ne s’improvisent absolument pas.

Pour que le concept prenne réellement, ils’agit de mettre en œuvre des infrastruc-tures d’accueil performantes (parking àvélos sécurisé, douche et vestiaires person-nels, atelier de petites réparations, matérielde sécurité offert, “coaching vélo”,… ), quidonnent généralement droit à une défiscali-sation de 120%.

Selon AxE 4.25, les cyclistes quotidienspotentiels seront d’autant plus enclins à ledevenir réellement si l’entreprise leuroctroie l’incitant financier prévu par l’État(0,21 €/km entre le domicile et le lieu de tra-vail, non taxables), si elle propose des vélosde service intersites voire un leasing pourvélos électriques, si elle assure la promotiondes itinéraires cyclables à proximité,…

De nombreux partenaires expérimentéssont de véritables spécialistes des questionsde mobilité cyclable : le GRACQ (asbl “LesCyclistes quotidiens”), Pro Velo ou leconcept “Bike to Work”, tous à la totale dis-position des entreprises.

Entreprises qui, en termes de mobilitédouce, peuvent aussi se tourner vers dessolutions plus classiques (la promotion de lamarche à pied) ou plus technologiques (letélétravail, qui réduit les coûts de fonction-nement et accroît la productivité).

La mobilité durable, c’est donc aussi unequestion de choix, sans oublier que toutesces alternatives sont combinables à l’envi…

QUELLES ALTERNATIVES POUR UNE MOBILITÉ DURABLE ?

TROP FACILE DE DÉNONCER MOBILITÉ À L’ARRÊT, ÉMISSIONS

DE CO2, CONGESTION DU TRAFIC, VAGUE À L’ÂME DES

TRAVAILLEURS,… QUAND ON N’A RIEN À LEUR OPPOSER. CE

N’EST JUSTEMENT PAS LE CAS CAR, EN MATIÈRE DE MOBILITÉ

DURABLE, CE NE SONT PAS LES ALTERNATIVES AU TOUT-À-LA-

VOITURE-PERSONNELLE QUI MANQUENT !


Améliorer les conditions de la pra-tique du vélo et augmenter signifi-cativement son utilisation en

Wallonie d’ici 2020 : tels sont les objectifsdu Plan Wallonie cyclable. Un plan transver-sal puisque, outre plusieurs ministres, sontimpliqués le SPW, des communes, des asblcomme le GRACQ et Pro Velo, des acteursde la mobilité collective comme le TEC et laSNCB et également le CommissariatGénéral au Tourisme. Transversal aussi parla diversité des publics visés cette année :les jeunes actifs, mais aussi les enfants, lesétudiants, les travailleurs de tout âge...

Un autre élément phare : les 10 communes-pilotesWallonie cyclableIncontestablement, le projet-phare du Plan.Initié par le cabinet du ministre de laMobilité, un appel à projets invitait les com-munes intéressées à rentrer un dossier arti-culé autour de trois axes : un état des lieux,une vision prospective et des propositionsd’actions à mener de façon à créer de nou-velles habitudes et à ancrer la politiquecyclable dans la population, auprès des pou-voirs publics, des entreprises, etc.

Dix communes-pilotes ont ainsi été sélec-tionnées : Gembloux, La Louvière, Liège,Marche-en-Famenne, Mouscron, Namur,Ottignies/Louvain-la-Neuve, Tournai, Walhainet Wanze. Une somme de 22 millions € autotal a été dégagée afin qu’elles puissentmettre en œuvre leurs projets, principale-ment de nouvelles infrastructures cyclables,d’ici 2015. Outre cet aspect financier, les dif-férents acteurs seront mis en réseau avecl’assistance de la Région (pour des groupesde travail, des formations, des ateliers… ) etbénéficieront également d’un soutien enmatière de communication.

Tous vélo-actifs !Heureusement, les efforts développés par lePlan Wallonie cyclable peuvent reposer surde nombreuses initiatives lancées aupara-vant par différents partenaires telles les“Maisons des cyclistes” gérées par Pro Velo,le Brevet du cycliste dispensé à 8.000enfants de 10 à 12 ans chaque année, l’opé-ration “Printemps de lamobilité” dans les écoles(promotion de l’usage duvélo mais aussi de lamarche et du covoiturage),les nouveaux services vélosproposés par de grandesvilles (Vélocité à Liège etLi bia velo à Namur),… À épingler cette année : la formule “Un vélo pour10 ans” du réseau desAteliers mécanique vélode Wallonie qui remplace,dès qu’un enfant grandit,son vélo par un de plusgrande taille.Le Plan Wallonie cyclables’est également doté d’uneopération originale, bapti-sée “Tous vélo-actifs”, lan-cée début mai. Objectif :encourager les travailleursà utiliser le vélo pour leursdéplacements domicile-travail. Pas moins de 16entreprises, universités et

institutions ont été désignées comme enti-tés-pilotes, soit plus de 50.000 salariés autotal. Toutes bénéficient du soutien du SPWvia notamment une plate-forme d’accompa-gnement, un mini-audit réalisé par Pro Velopour améliorer l’aménagement logistiquedes lieux et disposer de divers conseils, des outils (prêt de vélos, coaching,… ), desanimations, concours et autres séances d’in-formation.« En développant une culture d’entreprisefavorisant l’usage du vélo, ces employeursdeviennent les ambassadeurs d’un projet demobilité qui peut avoir un impact considéra-ble en termes de santé publique, d’économie etde protection environnementale », insistentles promoteurs de “Tous vélo-actifs”. Uneopération qui culminera le 21 septembre, levendredi de la Semaine de la Mobilité, àl’occasion de la grande journée “Tous à véloau boulot” organisée dans toute la Wallonie,mais dont les animations à Namur consti-tueront le point d’orgue.

PLAN WALLONIE CYCLABLE :« MON VÉLO, MA LIBERTÉ ! »

LA PROMOTION DE LA PRATIQUE DU VÉLO ET LE DÉVELOPPEMENT D’UNE POLITIQUE CYCLABLE

EFFICACE ET CONCRÈTE NE SONT PAS PRISES À LA LÉGÈRE PAR LE GOUVERNEMENT WALLON.

COMME PRÉVU DANS SA DÉCLARATION DE POLITIQUE RÉGIONALE, CELUI-CI A LANCÉ, FIN 2010, SON

AMBITIEUX PLAN WALLONIE CYCLABLE, DONT L’OPÉRATION “TOUS VÉLO-ACTIFS” CONSTITUE UN

POINT IMPORTANT.


Pôle économique wallon de toute premièreimportance, le croisement constitué par lesaxes routiers N4 et N25 s’apprête à accueil-lir 3.000 emplois supplémentaires dans lesdeux années à venir. C’est dire que la mobi-lité y est un réel défi, défi que prend parti-culièrement à cœur l’association d’entre-prises locales AxE 4.25, véritable traitd’union entre l’UCL, les sociétés des parcsd'activités économiques et les communes deMont-Saint-Guibert, Louvain-la-Neuve etOttignies.Coordinatrice de l’association, VéroniqueForget explique : « Sélectionnés commeentité-pilote dans le cadre de “Tous vélo-actifs”,

nous avons renforcé la promotion de la mobi-lité douce et du vélo par l’organisation, le 10mai dernier, d’une manifestation qui a permisaux cyclistes participants de découvrir 25 iti-néraires adaptés proposés par l’UCL. Une expé-rience que nous réitérerons d’ailleurs le 21 sep-tembre prochain à l’occasion de la Journée Tousà vélo au boulot. »

En outre AxE 4.25 a également mis sur piedun programme de “formations vélo” pourles responsables (notamment Mobilité) deses quelque 200 entreprises membres. « Unprogramme composé d’une conférence sur lamanière de mettre en place une politique vélo

dans sa société (avec à la clé les questions fis-cales, etc.), une formation mécanique et uneexpérience très pratique sur le terrain afind’apprendre, par exemple, à gérer le stress liéau trafic à certains points critiques. »

ASSOCIATION D’ENTREPRISES AXE 4.25UNE PROMOTION COMMUNE ET

INTELLIGENTE DU VÉLO

Coordinateur Mobilité et Développementdurable chez Belfius Banque (poste qu’il acréé en 2008), Bernard Dehaye est une figureemblématique de la promotion des déplace-ments domicile-travail à vélo. «Quand, il y a 17ans, j’ai commencé à venir à vélo au boulot nousétions 5 ou 6 cyclistes quotidiens sur 5.000 colla-borateurs, se souvient-il. Avec l’octroi d’une primede déplacement à vélo en 2001, ce chiffre estmonté à 25 ou 30 avant un véritable emballe-ment dès 2007 (345) pour atteindre le chiffre de799 cyclistes réguliers chez Belfius en 2011 et…1.062 cette année ! »Les initiatives lancées par le mobility mana-ger de la grande banque ont contribué à cetauthentique succès : lancement progressif des

opérations “Friday Bikeday”, “Bike to Work”et “Bike Experience” (plus de 1.600 partici-pants cumulés au total aujourd’hui), petitdéjeuner offert aux cyclistes le vendredi demai à octobre pendant les heures de travail,infrastructures adaptées (parking à vélo sécu-risé et totalement équipé, vestiaires proté-gés,… ), etc. La participation à “Tous vélo-actifs” s’inscrivait naturellement dans cettedynamique.Mais s’il est un domaine sur lequel insisteBernard Dehaye, ancien président du GRACQ,c’est celui de la sécurité des cyclistes: « Auxbénéfices certains pour le travailleur (forme phy-sique et morale, lutte contre le stress, l’obésité, lediabète,… ) et l’employeur (au moins une jour-

née de maladie en moins par cycliste quotidien etpar an), s’oppose effectivement cette vraie problé-matique, le nombre d’accidents augmentant aveccelui des cyclistes. C’est pour cette raison que j’aipersonnellement coaché deux collègues, lors de la dernière Semaine de la Mobilité : préventiondes dangers (bien se positionner, se rendre visi-ble,… ), reconnaissance de l’itinéraire idéal domi-cile-travail, accompagnement dans le trafic,… Ces efforts de formation à valeur ajoutée serontd’ailleurs intensifiés et proposés également auxtravailleurs de notre siège liégeois.»

BELFIUS BANQUECYCLISTE QUOTIDIEN, OUI, MAIS EN TOUTE SÉCURITÉ

Colruyt Group, géant belge de la grande dis-tribution, c’est près de 25.000 collaborateurssur le trajet domicile-travail et des milliersde km parcourus par leurs fournisseurs. «Lapolitique de notre entreprise est clairementd’offrir à notre personnel des solutions durablespour leur trajet domicile-travail, entre autresle vélo, expose Joris Poppe, porte-parole dugroupe, dont le siège central est situé àHalle. Nous avons établi un panel d’initiativesdans ce domaine. Le covoiturage avec place deparking privilégiée, les indemnités vélo, la miseà disposition de vélos Colruyt à Halle, un pro-gramme d’achat de vélos et scooters élec-triques, un parc automobile composé de véhi-

cules durables et écologiques, la formation denos collaborateurs à l’éco-conduite, des infra-structures d’accueil pour les cyclistes quoti-diens… font, pêle-mêle, partie de notre “arsenalmobilité”, de même qu’une grande enquêteannuelle auprès du personnel afin de déceler leséléments qui pourraient les convaincre à adop-ter des modes de déplacement durables. »

Partenaire de “Tous vélo-actifs”, ColruytGroup mène en Wallonie des actions cibléesnon seulement sur son (grand) centre de dis-tribution de Ghislenghien (qui a fait l’objetd’un audit de Pro Velo) mais aussi sur cha-cun de ses magasins.

Le groupe est également très impliqué dansun programme “Bike to Work”, avec 2.000collaborateurs inscrits.

COLRUYT GROUPUN EXEMPLE EN MATIÈRE

DE MOBILITÉ BIEN COMPRISE

Conférence sur la mobilité alternative organisée par l'Association d'entreprises AxE 4.25

le 19 juin dernier à l'Axisparc

> LES ENTITÉS-PILOTES


Le 11 mai dernier avait lieu la 6e édition dela journée vélo d’Electrabel GDF SUEZ, legéant énergétique belge. « Au total, ce sontquelque 250 cyclistes qui ont rejoint ce jour-làles différents sièges de notre société, où les atten-dait un petit déjeuner sain, relate DaphnéCawet, en charge de la communicationinterne. Ils étaient une douzaine à Namur,dont 2 ou 3 cyclistes quotidiens. »

Au niveau national, l’entreprise a développéun plan ambitieux “Ensemble pour moinsde CO2”, qui préconise notamment la mobi-lité verte et particulièrement le recours auxtransports en commun et au vélo, des objec-tifs qui rejoignent ceux de “Tous vélo-

actifs”. « En juin, dans ce cadre, une dizainede personnes ont testé, à Namur, un vélo élec-trique. S’en est suivi un debriefing qui a per-mis de relever des points positifs (gain detemps, état de forme général, convivialité,… )mais également négatifs : sécurité des cyclistes,manque de lieux pour attacher son vélo enville, problème des vêtements de rechange àl’arrivée en entreprise,… » Une expériencejugée positive par l’entreprise, qui la renou-vellera d’ailleurs à l’occasion de la Semainede la Mobilité, « de nombreux candidatss’étant manifestés suite aux témoignages deleurs collègues ».Et la dynamique en faveur du vélo au bou-lot ne s’arrêtera pas là puisque des contacts

ont été pris avec Pro Velo pour que l’asbl dis-pense des formations à vélo dans le traficaux collaborateurs d’Electrabel…

ELECTRABEL GDF SUEZMOINS DE CO2 ET PLUS DE VÉLO !

Avec pour CEO Jacques Vandermeiren, pré-sident de Business & Society Belgium (quivise à promouvoir la responsabilité socié-tale des entreprises), Elia, le gestionnairedu réseau belge à haute tension dont lesiège principal en Wallonie est installé àNamur mène tout naturellement uneréflexion active en matière de mobilité. «En2010, de manière volontaire, nous avons lancéune grande enquête interne sur ce sujet, qui arencontré un franc succès avec plus de 1.000répondants sur 1.200 collaborateurs », se féli-cite la Mobility Manager Valérie Legat, légi-timement fière de rappeler que sa sociétéfut la première à opter pour les vélos Blue

Bike de la SNCB, dans ce cas spécifique-ment réservés aux collaborateurs d’Elia.

Suite aux demandes exprimées dans l’en-quête, l’entreprise a opposé au tout-à-la-voi-ture des solutions très concrètes : véhiculespartagés pour les déplacements profession-nels des adeptes de la mobilité douce et destransports en commun ; vélos électriquespour les déplacements inter-sites àBruxelles et pliables pour le train ; ves-tiaires, douches et matériel pour lescyclistes au quotidien ; abonnements gra-tuits aux systèmes de vélos partagés dansles grandes villes,…

« Et début 2013, nous devrions aussi proposerà nos collaborateurs de combiner voiture de leasing et mise à disposition d’un vélo », prédit encore Valérie Legat.

ELIADES SOLUTIONS CONCRÈTES

AU TOUT-À-LA-VOITURE

La circulation à vélo en plein centre-ville etses dangers, Fabienne Verlaine connaît !Cycliste quotidienne, sympathisante auGRACQ, cette attachée à la communicationd’Ethias pédale chaque jour entre son domi-cile du quartier des Guillemins et le siègeliégeois d’Ethias.Entre aménagements routiers pas toujoursau top et automobilistes pas toujours fair-play, elle révèle que rouler à vélo peut serévéler assez périlleux. « Une semaine avantle prologue du Tour de France, nous avonsainsi été une centaine de cyclistes à dénoncercette situation aux autorités liégeoises, sur leterrain. »

La grande société d’assurances qui l’em-ploie semble, quant à elle, très sensibiliséeà la promotion du vélo : mise à dispositionde parkings à vélos, de douches, de giletsfluos,… et, dès ce mois de septembre, detrois vélos d’entreprise (comme c’est déjà lecas au siège de Hasselt) disponibles surréservation pour les déplacements sur letemps de midi. « Sans oublier le rembourse-ment des formations à la pratique du vélo enmilieu urbain, dispensées par Pro Velo. »Dans le cadre de “Tous vélo-actifs”, duranttout l’été, le groupe de travail “Mobilitéchez Ethias” a organisé au sein de l’entre-prise un “Friday Bikeday”, qui a réuni en

moyenne de 10 à 20 cyclistes chaquesemaine, accueillis ensuite par un superpetit déjeuner. Plus de 60 cyclistes ont déjàparticipé à l’opération.La quinzaine de cyclistes quotidiensd’Ethias Liège ne fait que croître grâce auxefforts de sensibilisation déployés, comme,originalité, ce “compteur de km verts”(effectués à vélo ou pied) mis en œuvre surl’Intranet de la société et qui affichait plusde 13.000 km en deux mois…

ETHIAS ASSURANCESENTRE CIRCULATION URBAINE

PÉRILLEUSE ET MOBILISATION ACTIVE



Faculté à la pointe du développement dura-ble et de l'éco-innovation, Gembloux Agro-Bio Tech est bien entendu extrêmement sen-sible à toutes les questions environnemen-tales liées à une institution publique, qu’ils’agisse d’économies d’énergie, de gestiondes déchets ou de mobilité. « Située à 60 kmde l’Université de Liège, dont nous sommes unefaculté depuis 2009, la mobilité et l’intercon-nectivité entre nos campus (par vidéoconfé-rence entre autres) s’imposent pour nouscomme une priorité, explique Eric Haubruge,vice-recteur de l’ULg et responsable deGembloux Agro-Bio Tech. « À Gemblouxmême, nous considérons le vélo comme un élé-ment déterminant tant pour nos étudiants que

pour nos enseignants ou tous les autres travail-leurs actifs sur le campus. »

Parmi les actions déjà mises en œuvre enfaveur du vélo et des cyclistes, il faut poin-ter la limitation de la circulation en voituredans le parc qui forme la faculté (7 ha autotal !) ou la pose de plus de 70 pose-vélosidéalement dispersés. « En outre, nous avonsoffert à chacune de nos unités 2 vélos afin d’as-surer le déplacement de leurs collaborateurs »,ajoute Eric Haubruge.

La participation à “Tous vélo-actifs” a per-mis de poursuivre cette dynamique, notam-ment en créant à la gare de Gembloux des

parkings sécurisés pour les vélos des étu-diants ainsi que des douches pour cyclistesà la faculté même. « Nos étudiants se mon-trent d’ailleurs très réceptifs aux messages de“Tous vélo-actifs” et nous comptons bien parti-ciper à notre manière à la journée “Tous à véloau boulot” du 21 septembre. »

GEMBLOUX AGRO-BIO TECH - ULgUNE DYNAMIQUE VÉLO TRÈS BIEN ACCUEILLIE

Leader mondial du secteur, GSK Vaccines estprincipalement installée sur deux sites, àRixensart et à Wavre, qui comptabilisentensemble quelque 8.000 travailleurs.« Depuis longtemps, nous avons pris le problèmede la mobilité à bras le corps, insiste Pascal Lizin,directeur des Affaires publiques. Avant mêmede nous inscrire dans “Tous vélo-actifs”, nousavons par exemple promu l’utilisation des trans-ports en commun, lancé une navette privée(20.000 utilisateurs/mois), promu le covoiturage(avec un taux exceptionnel de 19% de covoitu-reurs pour une moyenne de 4%), le télétravail et,bien sûr, l’utilisation du vélo. »Quand a été lancée l’opération “Tous vélo-actifs”, GSK Vaccines a directement voulu en

être. L’entreprise a profité de la proposition defaire réaliser par Pro Velo des mini-audits demobilité de ses deux sites principaux. C’estVéronique Siquet qui s’en est chargée : « Cesmini-audits consistent en une visite sur le terrainpuis un rapport qui permet de développer un pland’actions concrètes. Ils sont bien entendu axés surle vélo mais aussi sur les autres modes alternatifs.»GSK dispose aujourd’hui de 60 vélos personna-lisés à Wavre (dont 40 entretenus et régulière-ment re-répartis entre les sites internes dedépôt par une firme spécialisée), de plusieurspoints vélo et de diverses facilités réservéesaux cyclistes quotidiens comme aux cyclistesintra-sites. Rixensart profitera bientôt desmêmes facilités.

Annonçant notamment deux conférences depromotion soutenue par des parrains de “Tousvélo-actifs” en ce début septembre pour tousles employés de l’entreprise, Pascal Lizin nepeut cependant que regretter le manque deréponses adaptées de la part des autorités enmatière de mobilité, en particulier pour l’amé-lioration de l’offre de transports en commun oud’infrastructures routières, notamment lecontournement tant attendu de Wavre-Nord.

GSK VACCINESDEUX MINI-AUDITS DE PRO VELO

POUR PARFAIRE LE MODÈLE

Comme tous les services publics wallons, leForem a initié une politique de mobilité,qu’il est aujourd’hui en train de mettre enœuvre concrètement. « Parallèlement à l’indemnité kilométrique payée aux collèguescyclistes, plusieurs de nos sites disposent de parkings à vélos et de douches », expliqueAngélique Turquet, chargée de la communi-cation interne. C’est le siège du Val Benoît, à Liège, qui aété choisi comme site-pilote avant élargisse-ment à d’autres sites en Wallonie. « Nousavons organisé le 28 juin dernier une “midi-conférence” présentant l’opération “Tous vélo-actifs”, les résultats de notre dernière enquêtede mobilité ainsi que les solutions proposées

par les différents acteurs de la promotion duvélo. » Auparavant, Pro Velo avait réalisé unmini-audit du siège liégeois qui avait décelé6% de cyclistes quotidiens mais aussi unfort potentiel d’employés vivant à moins de5 ou 10 km, une cible évidemment privilé-giée. Cette même asbl sera d’ailleurs égale-ment sollicitée pour dispenser à ceux qui ledésirent des séances de “coaching vélo”,offertes par le Forem.« Durant les mois de juillet et août, nous avonsaussi organisé sur l’ensemble de nos sites lié-geois des “vendredis vélo”, avec petit déjeunerconvivial à la clé »Et, pour participer à la journée "Tous àvélo au boulot", une équipe du Forem sera

présente à Namur pour pédaler et offrirainsi de l’électricité au grand concert declôture…

LE FOREMUN SITE-PILOTE

POUR (BIEN) DÉBUTER



Avec leurs 320 entreprises, leurs 8.000emplois et leurs 450 ha, les Hauts-Sarts for-ment, à Herstal, le parc d’activités écono-miques le plus important de Wallonie. Unetaille qui induit bien sûr des problèmes demobilité. « Une question que tous les acteurs(autorités wallonnes et communales, inter-communale de développement SPI, TEC, SPW,SNCB, mouvements citoyens,…) mais aussi lessociétés et les travailleurs eux-mêmes veulentvoir s’améliorer dans le futur », assure AlbertCrepin, président de l’asbl Club des entre-prises des Hauts-Sarts.

Alors que la Ville de Herstal, très proactive,met les bouchées doubles pour promouvoirune nouvelle mobilité aux Hauts-Sarts, le

dialogue entre toutes les parties n’est pasaussi simple. « Notre zoning jouxte la gare deMilmort, qui pourrait ête mieux utilisée, inter-vient Emilie Schwanen, coordinatrice de pro-jets du Club des entreprises. Outre l’activationdu covoiturage ou d’une navette intraparc, unprojet RailBusVélo, porté par la SPI, est aussien route et la réalisation des pistes cyclablesattendues devrait être entamée dans les pro-chaines semaines. »

Albert Crepin : « Une autre solution nous estproposée par la SNCB avec son concept de vélospartagés Blue-Bike. Deux d’entre eux, dont undéjà testé en interne, seront d’ailleurs présentéslors du 10e anniversaire de notre asbl, le jeudi20 septembre. » Soit la veille de la journée

“Tous à vélo au boulot” à laquelle partici-pera bien sûr le Club des Hauts-Sarts,entité-pilote de “Tous vélo-actifs”.

CLUB DES ENTREPRISES DES HAUTS-SARTSDE LA MOBILITÉ DOUCE, ET VITE !

« Depuis quelque temps déjà, la mobilité est aucœur de la réflexion du Collège provincial deNamur, que ce soit pour des questions environ-nementales ou, plus pragmatiquement, d’en-gorgement de notre centre-ville, assure d’em-blée le greffier provincial Valéry Zuinen.Plusieurs actions ont déjà été menées en lamatière en faveur de notre personnel, qu’ils’agisse de la gratuité des transports en com-mun, d’une indemnité vélo pour nos cyclistesquotidiens (une vingtaine d’agents) ou de l’ac-quisition de vélos traditionnels et électriquespour les déplacements professionnels de nosagents. »

Mais un nouveau défi va s’imposer à laProvince avec l’implantation à Salzinnes de

la nouvelle cité administrative qui regrou-pera l’ensemble des agents provinciauxactuellement disséminés dans la corbeille,soit environ 600 personnes. « Cette concen-tration demandera de nouvelles solutions entermes de mobilité ».

La Province de Namur est également parte-naire de “Tous vélo-actifs”. Dans ce cadre,une action de sensibilisation des étudiantsdu Campus provincial sera organisée. Parailleurs, si des décisions officielles doiventencore être confirmées, sa volonté est d’as-socier un maximum d’agents à la journée“Tous à vélo au boulot” du 21 septembrepar l’organisation d’un petit déjeuner pourles cyclistes du jour, d’une balade sur le

temps de midi, une présence au rassemble-ment de la place Saint-Aubain et la partici-pation à la sonorisation du concert vélo-électrifié.

PROVINCE DE NAMURLA MOBILITÉ POUR PRIORITÉ

Avec l'augmentation constante des prix ducarburant et du coût de la vie en général, lamobilité pèse de plus en plus lourd dans lebudget des travailleurs, ce qui ne manquepas d’interpeller les syndicats, au sein des-quels se sont d’ailleurs développées des cel-lules Mobilité.Chez le grand producteur de verres tech-niques Saint-Gobain, installé à Sambreville,une politique de mobilité est, malgré lacrise, en train de se mettre en place, et lessyndicats n’y sont pas étrangers, bien aucontraire.« Dès 2009, à notre initiative, a été lancée uneenquête sur les déplacements domicile-travailauprès du personnel de cette entreprise »,

explique Jean-Luc Dossin, responsable de lacellule Mobilité de la FGTB wallonne.«Malheureusement, embraie VéroniqueThirifays, conseillère en mobilité à la CSC,nous avons enregistré un taux de réponsesassez anecdotique mais qui nous a tout demême permis de comprendre les freins et lesinconvénients à une mobilité partagée oudouce. » Une nouvelle enquête de ce typefut d’ailleurs lancée en 2011.

« Les problèmes de mobilité sont loin de nousêtre étrangers, insiste quant à lui GeorgesMercier, responsable RH et Communicationau sein de l’entreprise. Ainsi, nous avons, dèsl’introduction du système, octroyé l’indemnité

vélo aux cyclistes quotidiens et avons aménagéun parking vélos et des douches. »Quand s’est présentée l’opportunité de par-ticiper à “Tous vélo-actifs”, direction et syn-dicats ont sauté sur l’occasion afin de dyna-miser la politique générale de mobilité del’entreprise. « Nous serons ainsi présents àNamur le 21 septembre pour pédaler pour leconcert final », précisent les syndicalistes.«Et, reprend Georges Mercier, un stand pourpromouvoir la pratique du vélo et un petit ate-lier de réparation seront installés lors de lajournée (mondiale) Environnement / Hygiène /Sécurité de Saint-Gobain, le 11 octobre prochain, avec à la clé un concours qui permet-tra de gagner… un vélo ! »

SAINT-GOBAIN SEKURIT BENELUXUNE IMPLICATION FORTE DES CELLULES

MOBILITÉ SYNDICALES


Installée à La Hulpe sur deux sites quiemploient plus d’un millier de collabora-teurs, Swift, spécialisée dans la sécurisationdes transactions bancaires, considère l’in-termodalité comme une valeur importantede sa culture d’entreprise : promotion activedes transports en commun (avec navette pri-vée pour rejoindre les sites depuis les garesavoisinantes, tiers-payant avec la SNCB,nouvel arrêt de bus… ), collaboration avecla commune pour une meilleure accessibi-lité, mise à disposition de 21 vélos élec-triques pour les déplacements entre lessites, prime salariale aux cyclistes quoti-diens, participation à “Bike to Work” (avec10% de travailleurs inscrits !), combinaisonvoiture de société/vélo électrique ou abon-

nement de train,… Des efforts tout récem-ment récompensés par le “BusinessMobility Award” décerné par BrusselsMetropolitan.Entité-pilote enthousiaste de “Tous vélo-actifs”, Swift a axé cette année une bonnepart des actions mobilité sur le vélo. « Pourconvaincre de nouveaux cyclistes quotidiens, ilest indispensable de disposer d’infrastructuresde qualité, des investissements au coût finale-ment assez raisonnable», explique Charles-Étienne Jamme, en charge de la Mobilité ausein de l’entreprise brabançonne.Ainsi, selon lui, il est avant tout essentiel deprévoir vestiaires et douches (« Avant, je mechangeais dans les toilettes… ») et des par-kings sécurisés; une station de réparation

des vélos étant un must. « Outre leur côtédirectement pratique, ces parkings, placés prèsdes portes d’entrée, offrent une visibilité cer-taine. En outre,il ne faut pas oublier que 10vélos peuvent prendre place sur une seule placede voiture. Quand on sait que le coût d'uneplace de parking peut avoisiner les 5.000 €,l'économie pour l'entreprise est plus que subs-tantielle… »

SWIFTINDISPENSABLES INFRASTRUCTURES

Parmi les cyclistes wallons les plus convain-cus, on peut incontestablement compter lePr Pierre Gillis, de l’Université de Mons(UMons), qui y enseigne la physique expéri-mentale et biologique. « Cela fait très long-temps que je pratique le vélo au quotidien et jepeux vous dire que les infrastructures ont favo-rablement évolué depuis lors : aujourd’hui,même si tout est loin d’être parfait, une placespécifique est de plus en plus réservée auxcyclistes. »Sa conviction pour une société “vélosadmis”, Pierre Gillis tente évidemment del’implanter également dans son institution,« dont la marge de manœuvre en la matièreest, il faut le souligner, largement dépendantedes niveaux de pouvoir supérieurs ». L’une despistes entamées fut de favoriser une meil-

leure combinaison des déplacements avecla gare de Mons, « des discussions où la bonnevolonté est évidente, mais qui se révèlent aussiparfois un peu lentes », constate-t-il.Il y a un an et demi, l’UMons a lancé uneenquête, fructueuse, auprès des membresdu personnel comme des étudiants. « Il enest ressorti que nombre d’entre eux annon-çaient qu’ils utiliseraient de nouvelles solu-tions de mobilité si celles-ci étaient mises enplace. Notre recteur y a été très sensible et adonné son feu vert pour que nous avancionsdans ce dossier. »De nouveaux râteliers sécurisés pour vélosont été placés, une discussion avec la Villepour un balisage “spécial vélo” entamée et,à la rentrée, de nouveaux vélos seront mis àdisposition par Pro Velo.

« Dans ce cadre général, l’opération “Tous vélo-actifs” tombait on ne peut mieux, poursuitencore le professeur. Même si de nombreusesinitiatives avaient déjà été lancées, celles-cin’en seront que renforcées par notre participa-tion à la journée du 21 septembre. »

UMONSUN PROFESSEUR À VÉLO


Ophtalmologue à la Clinique et MaternitéSainte-Elisabeth (CMSE), à Salzinnes, le DrJean-Paul Hardy est ce que l’on peut appe-ler un cycliste quotidien convaincu. « Il y a30 ans, jeune étudiant, je me rendais déjà àl’UCL à vélo, se souvient-il. Puis, quand je mesuis établi à Gembloux, j’ai effectué mes dépla-cements domicile-travail comme tout lemonde, en voiture. Avant de décider, voici 12ans, de rejoindre Sainte-Elisabeth à vélo,même si rien n’y était alors organisé pouraccueillir un cycliste quotidien : je devais parexemple prendre ma douche dans le local desinfirmiers… »Progressivement, ce grand sportif de 51 ansa cependant pu faire évoluer les choses. Auxcôtés de la Cellule Mobilité de la CMSE et

dans le cadre de “Tous vélo-actifs”, il sou-tient en tant que parrain plusieurs projetsvisant notamment à créer un parking vélobien sécurisé, des accès routiers adaptés oula liaison au réseau namurois de Vélolib.Pour notre docteur, le vélo, c’est la santé !«Sa pratique régulière procure une modifica-tion progressive de la musculature avec deseffets positifs sur la tension artérielle, lerythme cardiaque et l’équilibre pondéral entreautres. À un second niveau, quand le côté“sport” commence à émerger, on joue le jeu del’augmentation des performances : on se sentmieux et on adopte également, sans s’en rendrecompte ou presque, une alimentation pluséquilibrée. Côté psychologique, faire du véloproduit des endorphines bénéfiques, avec à la

clé une sensation de détente, des relations pro-fessionnelles plus sereines,… Et je ne vous parlepas des sensations procurées par le retour à lanature qu’offre le vélo… »Et Jean-Paul Hardy, dans la foulée, deregretter que de nombreux pédaleurs dudimanche ne pensent pas à devenir cyclistesquotidiens ou de voir nos infrastructuresencore très loin de ce qui existe en Flandre,aux Pays-Bas ou au Danemark…

CLINIQUE ET MATERNITÉ SAINTE-ELISABETHLE VÉLO, C’EST LA SANTÉ !



En une dizaine d’années, la Semaine de laMobilité est devenue un grand classique desrendez-vous grand public. Organisée à traverstoute l’Europe depuis 2002 (et désormais au-delà), cette initiative avait déjà connu unavant-goût en Wallonie les deux années pré-cédentes.

Changeons nos habitudes !« Officiellement fixée chaque année du 16 au22 septembre, la Semaine européenne de laMobilité a pour objectif général de faire prendreconscience à nos concitoyens qu’il est possiblede développer une mobilité autre que celle assu-rée par la voiture individuelle, rappelleAriane Dukers, chargée de la communica-tion de la Mobilité au SPW. Il n’est pas ques-tion de fustiger à tout prix la voiture en tantque telle (le covoiturage, les voitures partagées,etc. doivent par exemple être promus) mais demettre en avant toutes les alternatives disponi-bles, comme les transports en commun, le véloou la marche à pied. »Pas toujours aisé cependant de modifier leshabitudes : célibataires, familles avec ousans enfants, travailleurs, demandeurs d’em-ploi, citadins ou campagnards,… nous avonstous nos “bonnes” raisons de ne pas aban-donner notre voiture personnelle. « Et pour-tant, changer de mobilité, c’est souvent aussichanger de qualité de vie, notamment au

niveau du stress et, en fonction des modes alter-natifs choisis, de la forme physique géné-rale…», insiste Ariane Dukers.

Jouez la carte d’une nouvelle mobilitéConcrètement, la Semaine wallonne de laMobilité 2012 sera notamment soutenue pardeux actions promotionnelles originales, quis’inscriront dans le concept général résumésous le slogan “Jouez la carte d’une nouvellemobilité”.Ariane Dukers : « Le principal outil de promo-tion est le site Internet gagnez-en-mobilite.be,opérationnel dès le 11 septembre. Il comprendranotamment un quiz qui permettra à chacund’établir de manière ludique son profil de mobi-lité. Pour chacun des profils retenus, des conseilsseront fournis, sans oublier que répondre à cequiz permettra de participer au concours dotéde cadeaux divers. »La deuxième initiative remarquable de lacampagne “Jouez la carte d’une nouvellemobilité” sera constituée par la diffusion ducélèbre jeu “Mille Bornes” revu et corrigé àla sauce mobilité. Un jeu qui, lui aussi, se vou-dra pédagogique pour les petits et les grands.

Les Midis de la MobilitéAutre action-phare de la Semaine de laMobilité 2012, mais sur le terrain cette fois :

l’organisation des “Midis de la Mobilité” orga-nisés dans autant de villes wallonnes : Wavre,Mons, Charleroi, Liège et Namur, avec mêmeune prolongation un peu différente lors dudernier “Beau Vélo de RAVeL” de la saison,qui se déroulera le samedi 22 septembre àMarche-en-Famenne.En partenariat avec différents acteurs de lamobilité au quotidien (TEC, SNCB, Pro Velo,le Gracq, Cambio, Taxistop,… ), un véritablevillage de la Mobilité sera installé sur les sitesretenus. « L’objectif est de sensibiliser les per-sonnes actives, de diffuser de l’information surles différentes alternatives de transport et d’ou-vrir le dialogue, de récolter des témoignages surles comportements de déplacement. »L’apothéose de cette Semaine de la Mobilitése déroulera bien sûr à Namur le 21 septem-bre, à l’occasion de la journée “Tous à vélo auboulot”, initiative-pivot de l’action “Tous vélo-actifs”. Une journée où, indéniablement,Namur sera la capitale wallonne du vélo !

UNE SEMAINE DE LA MOBILITÉ 2012PARTICULIÈREMENT DENSE

CETTE ANNÉE, LA TRADITIONNELLE SEMAINE DE LA MOBILITÉ PRENDRA UN RELIEF TOUT PARTICULIER.

AU-DELÀ DU CÉLÈBRE JEU “MILLE BORNES” REVISITÉ ET D’UN QUIZ EN LIGNE TRÈS INSTRUCTIF QUANT

À NOS COMPORTEMENTS QUOTIDIENS, 5 VILLES WALLONNES ACCUEILLERONT SUCCESSIVEMENT LES

“MIDIS DE LA MOBILITÉ”. LE VENDREDI 21 SEPTEMBRE MARQUERA L’APOTHÉOSE DE L’ÉVÉNEMENT AVEC

LA JOURNÉE “TOUS À VÉLO AU BOULOT” ET DES ANIMATIONS ORGANISÉES À NAMUR.

Les 5 “Midis de la Mobilité” de 12 à 14h : où?• lundi 17/09 : Wavre – zoning Nord

(à proximité de GSK)• mardi 18/09 : Mons-Grand place• mercredi 19/09 : Charleroi – boulevard Tirou• jeudi 20/09 : Liège – place Saint-Lambert• vendredi 21/09 : Namur – place de l’Ange

Infos sur www.gagnez-en-mobilite.be

Le Service public de Wallonie se devait biensûr de jouer pleinement son rôle d’entité-pilote de “Tous vélo-actifs”. Une évidenced’autant plus que cette initiative rencontreplusieurs des objectifs de son Plan de dépla-cement d’entreprise (PDE). Ce sont, pourl’opération, les sites namurois de l’institu-tion qui ont été ciblés, soit 5.000 fonction-naires au total.Sous l’égide du Service de la Planificationde la Mobilité du SPW, plusieurs actionsconcrètes ont pu être mises en œuvre, dont,dès le 3 mai, un “Midi du développementdurable” consacré aux déplacements à vélo.C’est le même jour qu’a été lancée la mise à

disposition, en collaboration avec l’asbl ProVelo, de 22 vélos de service au logo de l’ins-titution. Des vélos de tout type d’ailleurs :classiques, pliables (et donc idéaux pour lestransports en commun) et à assistance élec-trique. Des chasubles et des casques, ainsique des sacs à dos convertibles en sacochessont aussi proposés aux fonctionnairesdevant se rendre d’un côté à l’autre deNamur pour une réunion sur un autre sitedu SPW.Dans la foulée, la Direction de la Formationa décidé de faire à nouveau appel à Pro Velopour dispenser un “coaching vélo” d’unedemi-journée, mi-théorique mi-pratique,

qui permettra aux participants d’acquérir laconfiance nécessaire à la pratique sécuri-sante du vélo en ville, mais aussi de décou-vrir les infrastructures mises en place ainsique les itinéraires cyclables à emprunterentre les différents sites.


SERVICE PUBLIC DE WALLONIEDES VÉLOS DE SERVICE INTER-SITES


Le vendredi de la Semaine euro-péenne de la Mobilité, le 21 septem-bre, a donc été choisi par les autorités

wallonnes pour mettre en œuvre une vérita-ble journée “vélos admis” à travers toute laWallonie. « Ce matin-là, nous désirons pouvoircompter un maximum de cyclistes, quotidiensou moins réguliers et les voir prendre leur vélopour se rendre sur leur lieu de travail ou dansleur établissement scolaire», explique AliceGobiet, coordinatrice de l’opération “Tousvélo-actifs” au sein du SPW et dont cettejournée constitue l’une des actions-phares.

Communes, entreprises, écolesPour rencontrer cet objectif, de nombreusescommunes, institutions, entreprises etécoles se sont déjà mobilisées pour encoura-ger leur personnel ou leurs élèves à s’ins-crire dans le mouvement et, pourquoi pas, àpoursuivre l’expérience par la suite. « Pour les retardataires, il est encore temps dese manifester (en surfant sur le sitewww.veloactif.be) et de rejoindre ce grandmouvement citoyen, poursuit Alice Gobiet.Nous pourrons par exemple donner des conseilsafin que cette journée “vélos admis” soit pourchacun des organismes participants une vraie

réussite, comme l’organisation d’un petitdéjeuner convivial, la mise en place de lieux derassemblement communs pour que les cyclistesempruntent ensuite des itinéraires adaptés,prévoir un atelier de contrôle technique ou deréparation vélo,… »

La grande journée “Tous vélo-actifs” à NamurEn dehors de ces actions réparties sur toutle territoire wallon, rendez-vous est donnéaux fans du vélo ce même 21 septembre àNamur, l’une des communes-pilotes dugrand plan “Wallonie cyclable” mis en placepar le gouvernement wallon.

Là, c’est carrément une grande fête du véloqui sera mise sur pied avec une foule d’at-tractions et de stands d’information.Outre un “Midi de la Mobilité” de laSemaine de la Mobilité en Wallonie, des ani-mations ludiques célébreront le vélo et sesadeptes. Des acrobates à vélo circulerontdans les petites rues piétonnes du vieuxNamur. Des musiciens embarqués dans despousse-pousse donneront le ton. Spectaclesde rue et équipages insolites en deux rouesretiendront l’attention des badauds.

À 17h, tous les cyclistes sont invités à parti-ciper à un grand cortège vélo qui, ouvert parAdrien Joveneau et précédé par une fan-fare d’enfants à vélo, sillonnera les rues dela capitale wallonne pour donner encoreplus de visibilité à la petite reine. Le périples’achèvera trois quarts d’heure plus tardplace Saint-Aubain où débutera le concertrock de Great Moutain Fire. Sa particula-rité? Il sera partiellement alimenté en électricité par une quarantaine de vélos :une première en Wallonie ! Les ApérosNamurois prendront ensuite le relais.

« Au-delà de l’aspect éminemment festif del’événement, nous tenterons bien sûr deconscientiser le public à la place du vélo dansnos déplacements quotidiens, insiste encoreAlice Gobiet. Le vélo qui n’est d’ailleursqu’une part de la mobilité durable que veulentpromouvoir avec force les autorités wallonnes,en mettant aussi en avant toutes les alterna-tives au tout-à-voiture-individuelle”… »

“TOUS À VÉLO AU BOULOT” CE 21/09 :UNE JOURNÉE “VÉLOS ADMIS”

À TRAVERS TOUTE LA WALLONIEDANS LE CADRE DE L’OPÉRATION “TOUS VÉLO-ACTIFS” MISE EN ŒUVRE PAR LE SERVICE PUBLIC

DE WALLONIE, LES CYCLISTES SERONT MIS À L’HONNEUR À TRAVERS TOUTE LA WALLONIE AVEC UNE

JOURNÉE ENTIÈREMENT DÉDIÉE AU VÉLO. CE VENDREDI 21 SEPTEMBRE, LES TRAVAILLEURS

WALLONS, LES ÉCOLIERS ET LES ÉTUDIANTS SERONT INVITÉS À PRENDRE LEUR VÉLO POUR SE

RENDRE SUR LEUR LIEU DE TRAVAIL OU À ÉCOLE. A NAMUR, CAPITALE WALLONNE DU VÉLO POUR

L’OCCASION, SE DÉROULERA UNE JOURNÉE SPÉCIALE QUI DEVRAIT ACCUEILLIR TOUS CEUX QU’UNE

MOBILITÉ DIFFÉRENTE, NOTAMMENT À VÉLO, NE LAISSE PAS INDIFFÉRENTS.


Pro Velo asblServices pour aider les autorités, les écoles, les entreprises et es particuliers à promouvoir le vélo et à l’utiliser en toute sécuritérue de Londres 15 – 1050 Ixelles02/502.73.55 • [email protected]

GRACQ – Les Cyclistes quotidiens asblMouvement qui milite en faveur du vélocomme moyen de déplacement au quotidien, en Belgique francophone et germanophonerue de Londres 15 – 1050 Ixelles02/502.61.30 • [email protected]

Blue-Bike SNCBMise à disposition de vélos dans près de 40 gares SNCB du pays, dont 4 en Wallonie (Liège, Namur, Mons et Ottignies) et 3 à [email protected]

CycloTECUn abonnement de bus annuel combiné à la mise à disposition d’un vélo pliablewww.infotec.be

Li bia velo Le système de vélos en libre-service de Namur, fort de 24 stations070/05.11.12www.libiavelo.be

JOURNÉE “TOUS VÉLO-ACTIFS” ÀNAMUR : DEMANDEZ LE PROGRAMME !

LES PARTENAIRES DE “TOUS VÉLO-ACTIFS”

LES ANIMATIONS12h15-13h30 :VTT Trial rue du CollègeChecirque place de l’AngeRosaterra place du Chanoine DescampsCircomédie entre les places de l’Ange et

Saint-AubainFanfare pousse-pousse

environs de la gare13h30 :Petite restauration place de l’Ange

16h45-17h45 :Circomédie dans le piétonnierFanfare et vélos bizarres dans le piétonnierChecirque place de l’AngeRosaterra place du Chanoine DescampsVTT Trail place Saint-Aubain

17h45 :Regoupement de toutes les animations

place Saint-Aubain

Le Cortège vélo16h45 :Regroupement des cyclistes place Saint-Aubain

17h15-17h50 :Cortège vélo à travers les rues de Namur avec retour place Saint-Aubain

Le concert(sonorisation partiellement assurée par l’électricitéproduite par des équipes de pédaleurs)

17h15 : Regroupement des 40 équipes de pédaleurs

18h15 :Démarrage du concert de Great Mountain Fire

Documents

Dossier vélo du 8 septembre 2012