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Book Flora Chauveau

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BookF l o r a C h a u v e a u

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P r i n t

Mercredi 27 janvier 2016Ouest-FrancePays de la Loire6

C’est nouveau, pourles filières très de-mandées par les fu-

turs étudiants. Comme en Staps (sciences et techniques desactivités physiques et sportives). En un vœu sur le portail Ad-mission post-bac (APB), le candidat postule pour toutes les for-mations équivalentes de son académie. Ainsi, celui qui choisit laformation Staps pourra désormais se retrouver indifféremmentà Nantes… ou au Mans, peu importe la ville qu’il préfère.

«Vœugroupé»

Le bébé de dix-huit mois avait ingéré du cannabisUn couple a été convoqué devantle tribunal correctionnel des Sables-d’Olonne (Vendée) pour répondred’usage de stupéfiant. L’affaire « au-rait pu mal se terminer », commele souligne le procureur Gilbert La-faye. En juillet 2015, à Saint-Jean-de-Monts, la jeune mère de familleconstate que son bébé de dix-huitmois est tout mou, sans réaction.L’enfant est hospitalisé dans un étatcomateux. Des traces de cannabissont alors découvertes dans sesurines. Le couple est consommateurmais ne fume pas devant l’enfant et

range la substance en hauteur. C’estdonc lors d’une fête chez des amisque le bébé aurait ingéré le produitstupéfiant. Seule la consommationde stupéfiant a été retenue contre lesprévenus.

La femme, seule à la barre, ditêtre une consommatrice ponctuelleà qui cet accident a fait prendreconscience des dangers du produit.Elle s’est séparée de son compa-gnon. Elle est condamnée à un moisde prison avec sursis. L’homme, ab-sent, est condamné à un mois de pri-son ferme.

Plusieurs procès autour de la marque ConverseLa marque Converse et son distri-buteur en France, Royer Sport (Ille-et-Vilaine), ont perdu devant le tribu-nal de grande instance de Paris unprocès en contrefaçon et concur-rence déloyale intenté à cinq Leclercde la région. La marque leur repro-chait d’avoir mis en vente entre 2009et 2011 des centaines de paires dechaussures All Star de contrefaçon.

En revanche, Converse a gagnéle même jour un procès contre leLeclerc de Saint-Herblain. Le débatportait, là, sur le mode de distributiondes chaussures dans l’espace euro-péen. Le tribunal a rappelé que lestitulaires des marques ne pouvaient

pas s’opposer à leur commercialisa-tion dans divers pays dès lors qu’àl’origine, les produits avaient été misen circulation avec l’autorisation deConverse sur ce marché européen.

Deux autres procès ont abouti àla condamnation de magasins Au-chan et d’autres Leclerc en régionparisienne, en Auvergne et à Saint-Herblain. 824 paires de chaussuresavaient été saisies dans le magasinnantais en mars 2013. Le tribunal ajugé que les chaussures mises envente n’étaient pas entrées dans l’es-pace européen avec le consente-ment de Converse. La destruction dela marchandise a été ordonnée.

À Saint-Nazaire, une pizzeria braquée pour 100 €La pizzeria Le Bellagio (photo), qui aouvert ses portes il y a un peu plusd’un an en face de la gare de Saint-Nazaire, a été la cible d’un braquagelundi soir. Vers 22 h 30, un jeune auvisage camouflé par une capucheet une écharpe s’est fait remettre lacaisse sous la menace d’une armede poing. Il a pris la fuite à pied, sansfaire de blessé, emportant… 100 €.

Pour 80 m, il ne peut plus vendre de médicamentsLa justice administrative vient de confirmer l’annulation de transfert d’une pharmacie de Choletqui a déménagé… aux portes de son quartier. Le pharmacien a licencié ses huit salariées.

L’histoire

« Je suis en galère depuis la ferme-ture », « Personne âgée, la pharma-cie me manque », « C’est scanda-leux, on nous abandonne »… La li-tanie pourrait s’égrener longtemps :la pétition pour la pharmacie de laMarne, à Cholet, affiche près de6 000 signatures. Et presque autantde messages de soutien.

Depuis mars 2015, l’officine d’AlainBesseau n’a plus le droit de vendrede médicaments. Toujours ouverte,elle ne fait désormais commerce quede parapharmacie : dentifrice, panse-ments, cosmétiques…

Intenable : le pharmacien évalueque ce rayon ne contribuait qu’à15 % de son chiffre d’affaires. Fin decontrat ou licenciement, il a dû se sé-parer de ses huit salariées.

Découpage de l’Insee

Cible des griefs, une décision du tri-bunal administratif de Nantes, confir-mée il y a quelques jours par la courd’appel administrative. Elle annule lalicence de transfert accordée à AlainBesseau par l’Agence régionale desanté (ARS).

Cette autorisation lui avait permisde déplacer en février 2012 son offi-cine d’une galerie commerciale mori-bonde du quartier Jean-Monnet à unnouvel espace commercial, 800 mplus au nord (voir infographie).

La décision de l’ARS avait aussi-tôt été attaquée par une pharmacievoisine, appuyée par le conseil del’ordre. Motif : « La pharmacie Bes-seau pouvait auparavant comp-ter sur un potentiel de clientèle de3 500 personnes. Là où elle estmaintenant, ce potentiel tombeà 1 800 personnes. Et à partageravec nous », expliquait-elle alors.

Trois ans plus tard, la justice a es-timé que ce transfert revenait « àcompromettre l’approvisionnementde la population résidente du quar-

tier d’origine ». Elle s’appuie surle fait que ce nouvel emplacementn’appartient pas au même quartier,au sens du découpage de l’Insee : ilen est séparé par un axe de circula-tion, l’avenue de la Marne (voir info-graphie). Autrement dit, si elle étaitrestée dans les limites du quartierinitial, aucun recours n’était possible.Une histoire d’environ… 80 mètres !

« On a grandi avec lui »

Indiscutablement, le déplacementvers le nord a éloigné un certainnombre d’habitants de la pharmacie.D’autant que, comme le souligne lacour d’appel, « l’essentiel de la po-pulation du quartier est concentréedans son secteur sud ».

Pourtant, la gêne occasionnée nesemble pas évidente quand on inter-roge les habitants. A l’image d’Idriss,

38 ans, du quartier Jean-Monnet :« Nos mères, et nous avec nos en-fants, on a continué à aller chezlui. On a grandi avec lui, des lienss’étaient créés. »

Alain Besseau est soutenu mêmeau-delà du boulevard périphérique, àenviron un kilomètre du nouvel em-placement. « Les gens du coin, ycompris à la Choletière, sont aveclui, assure Marcel, 75 ans, habitantdes Richardières. Ce n’était pasun problème qu’il déménage, aucontraire : l’officine est plus spa-cieuse, avec plus de médicaments.Et on en profite pour faire noscourses au supermarché à côté. »

Le comité de soutien souligne àl’envi ce décalage entre lecture admi-nistrative et réalité vécue par les ha-bitants. Une position relayée par lemaire, notamment lors d’une réunion

de quartier. « Ce sont des décisionsprises par des gens qui sont tota-lement éloignés du terrain. Appa-remment, l’avenue de la Marne estune espèce d’océan Atlantique quiséparerait deux quartiers », pestaitGilles Bourdouleix.

Dernier espoir du pharmacien : lademande d’une nouvelle licence detransfert auprès de l’ARS. Si elle luiest accordée, il recommencera àvendre des médicaments. Avant defaire face, très probablement, à unnouveau recours.

Une histoire sans fin, illustrationd’un état de fait périlleux : quand l’au-torisation de l’ARS tombe, le pharma-cien a un an pour s’installer. Un délaisans rapport avec ceux des recoursjuridiques.

Emeric EVAINet Sylvie ARNAUD.

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Quartier théoriquement desservi par la pharmacie

Autres pharmacies du secteur

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En 2012, la pharmaciedéménage à 800 m

Mortagne-sur-Sèvre

Nantes

Centre-ville

80 m

Pays de la Loire en bref

Une maison ravagée par le feu aux Herbiers

Hier, vers 17 h, une maison situéedans le bourg d’Ardelay, aux Herbiers(Vendée), a été entièrement ravagéepar le feu. Au moment des faits, lepère et deux de ses trois enfants,âgés de 10 ans, se trouvaient dansleur chambre. « J’ai senti une odeurde brûlé alors que je passais l’aspi-rateur, raconte-t-il. En revenant de lacuisine, j’ai vu des flammes dans la

salle de jeux. » Il a fait sortir immé-diatement ses deux jumeaux. Aucunblessé n’est à déplorer. Selon le pro-priétaire, le feu serait parti d’un radia-teur d’appoint. Les flammes se sontpropagées aux deux voitures garéesdevant, détruisant entièrement l’uned’elles (photo). Le couple et ses troisenfants ont été relogés dans un hôtelpar la municipalité.

Une vidéo raciste contre un professeurElle a été postée sur Youtube par un collégien en 5e à Pornic.38 secondes insultantes. Une plainte a été déposée.

C’est une vidéo de 38 secondes.L’adolescent qui s’y exprime estélève au collège Jean-Mounès dePornic (Loire-Atlantique). Il y tient,envers l’un de ses professeurs, despropos « insultants, dégradants,qui visent clairement sa couleur depeau », indique Christian Caillaud,principal de l’établissement.

« Montrer que nousétions en colère »

Le principal a visionné la vidéo avecson adjoint et la conseillère princi-pale d’éducation. « Nous avions étéprévenus par un parent d’élève.Très rapidement, nous avons prisla décision de contacter la famille. »Il a fait en sorte que la vidéo soit ra-pidement retirée de Youtube, où elleavait été postée.

Le principal va ensuite au devantde la classe de cinquième concer-née. Plusieurs élèves avaient vu la vi-déo. « J’ai fait une intervention trèsformelle, carrée et même un peu sé-vère pour marquer les esprits, leurdire qu’on ne peut pas tolérer cela,leur montrer que nous étions en co-lère, une colère collective. »

Le professeur, soutenu par sa hié-rarchie, a décidé de déposer plainte.De son côté, l’élève est convoquéen conseil de discipline lundi pro-chain. En attendant, il est exclu ducours d’anglais, mais pas du collège.« Nous devons assurer une conti-nuité éducative impérative. Nous

ne remplirions pas notre mission enl’excluant. Il ne s’agit pas de le reje-ter mais de comprendre. »

Christian Caillaud ajoute : « Lesélèves sont tous exposés. Nous de-vons les aider à comprendre qu’ilssont responsables de leurs actes. »Notamment sur internet et les ré-seaux sociaux.

Plusieurs professeurs ont d’ailleursmanifesté leur envie d’intégrer cesquestions dans leurs cours. « Je leurai dit de répartir cela dans un pro-gramme sur l’année pour que celafasse sens. Il faut qu’on accentuenotre travail sur ces thèmes. Il y aurgence mais il faut aussi prendreun temps de réflexion. »

Flora CHAUVEAU.

L’entrée du collège Jean-Mounès dePornic, en Loire-Atlantique.

Gérants de bars de nuit nazairiens et proxénètesOn a parlé champagne, filles et cocaïne, hier, au tribunal correctionnel. Plongée dans la tristeréalité de deux bars à hôtesses. Deux condamnations ont été prononcées.

Derrière les vitres teintées du Grillonet du Paradise, il n’y avait pas qu’unbar aux lumières tamisées où quel-ques charmantes hôtesses pou-vaient adoucir la soirée des clientsde passage. Une descente de policeet les témoignages d’employées ontpermis de brosser un tableau moinsrose. On parle désormais travail dissi-mulé et prostitution, deux des motifsdu procès des deux anciens gérants,hier, à Saint-Nazaire.

Éric Rougeault, 47 ans, s’est dé-fendu et a nié « intégralement » êtrele « boss » de ces bars montés en2010 et 2012. L’escroc interdit de gé-rer était devenu directeur de restau-rant. En atterrissant à Saint-Nazaire,

il rencontre Augustin M. Les deux lar-rons s’associent. Le jeune de 25 ansest gérant sur le papier. À la barre, ilrépète que la réalité est autre : « Jen’avais pas mon mot à dire. »

Derrière le paravent

C’est Éric Rougeault qui a négo-cié le bail du Grillon et qui recrute.« J’ai donné un coup de main parcequ’Augustin avait le nez dans la co-caïne. Il faisait n’importe quoi ! » Lejeune repenti concède. Il se droguait,piochait l’argent dans la caisse. Il re-connaît les négligences, les oublisde contrat de travail et de déclara-tions à l’Urssaf

Pourtant, au Grillon, les entraî-

neuses devaient faire du chiffre. Ellesprenaient 20 % sur une bouteille de250 ou 300 €. Évidemment en ac-compagnant le client dans le petitsalon contigu au bar, pour un strip-tease ou une danse érotique.

« Ça, c’était pour les clients quiacceptaient de ne pas toucher lafille. Mais pour ces patrons, une hô-tesse qui accepte tout vend plus debouteilles », exprime le procureur,Jean-Marie Blin.

Que se passait-il derrière les para-vents bricolés ? « Oui, il y avait desrelations sexuelles », admet encoreAugustin M. « Non, je mets au défid’avoir un seul client qui le dit », ré-pond Éric Rougeault qui, après avoir

fermé le Grillon, a ouvert le Paradise.Et Jessica, Lola ou Dounia, qu’il ap-pelait pour ses prestations ? « Despauvres filles toxicomanes qui cas-saient le métier des simples dan-seuses », détaille le procureur.

« Légende urbaine, pour Me Joal-land-Boisrobert, qui plaide la relaxe.Les filles l’ont attaqué aux pru-d’hommes… Et elles l’ont chargéavec la prostitution. »

Le tribunal a condamné Éric Rou-geault, déjà détenu, à 16 mois pourproxénétisme et 30 mois pour le nonrespect de l’interdiction de gérer etles fraudes. Augustin M. écope de 12et 18 mois avec sursis.

Frédéric SALLE.

2 300 voitures revendues sous le manteauQuatre garagistes ont revendu des véhicules clandestinementdurant trois ans. Trois d’entre eux ont été interpellés lundi.

Leurs « petites » affaires ne connais-saient pas la crise. En trois ans, neufmillions d’euros de chiffre d’affairesont été encaissés par ces quatre ga-ragistes de La Montagne, Saint-Jean-de-Boiseau et Haute-Goulaine, troiscommunes de l’agglomération nan-taise. Depuis 2013, les gendarmesdu Pellerin les suivaient à la trace.

Les quatre hommes sont soup-çonnés d’avoir revendu près de2 300 véhicules. Le butin desventes – paiement en liquide et parchèque – n’était pas déclaré et filaittout droit dans leurs poches. « Ilsachetaient des voitures en mauvaisétat, principalement de petite ca-tégorie, les rénovaient puis les re-vendaient jusqu’à 3 000 € », indiqueune source proche de l’enquête.

Trois sans-papiers vivantdans le garage…

Les deux garages de La Montagneet de Saint-Jean-de-Boiseau avaientfermé il y a plusieurs mois. Seul celuide Haute-Goulaine était en activité.Au sein de ce dernier, les gendarmesont découvert trois travailleurs d’ori-gine chinoise, non déclarés et sanspapiers, qui vivaient dans le garage.Ils se sont vu délivrer une obligationde quitter le territoire.

Lundi matin, trois des quatre gara-gistes, âgés de 35, 29 et 28 ans etd’origines chinoise, turque et algé-rienne, ont été interpellés puis placésen garde à vue à la compagnie degendarmerie de Rezé.

Ils devaient être présentés à unjuge, hier soir, avant d’être mis enexamen pour abus de bien social,travail dissimulé et fausses déclara-tions, pour avoir notamment touchédes aides sociales.

Le dernier garagiste, frère d’un desinterpellés, sans doute parti vivre auMaroc, est recherché. Quatre autrespersonnes liées au réseau ont été en-tendues et laissées libres.

Basile CAILLAUD.

Morbihan

Ille-et-

Vilaine

Maineet-

Loire

Loire-Atlantique

Nantes

O.-F

.

20 km

La Montagne Haute-Goulaine

Saint-Jean-de-Boiseau

1. 27 janvier 2016 - Page Pays de Loire - Fait divers

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P r i n t

16-17 avril 2016Ouest-FranceSaint-Nazaire

Rédaction : 1, boulevard de l’AtlantiqueTél. 02 40 22 54 10 - fax. : 02 40 22 78 00Courriel : [email protected] abonnés : tél. 02 99 32 66 66

Les assiettes nazairiennes en mode « végétarien »

Urgences et santéCentre hospitalier : centre hospitalier, Cité sanitaire, boulevard Charpak,Saint-Nazaire, tél. 02 72 27 80 00Urgences médicales : tél. 15SOS médecins : tél. 0 826 46 44 44Commissariat : 59, avenue du Général-de-Gaulle, tél. 02 51 76 17 00Pharmacie de garde : tél. 32 37 (0,34 € TTC la minute)Dentiste de garde : tous les dimanches et jours fériés de 9 h à 12 h,renseignements au 02 40 29 40 02 ou www.cdocd44.fr

Ouest-France à votre serviceAnnoncer un événement : (réunions, fêtes, idées loisirs) www.infolocale.frS’informer sur Internet : ouest-france.fr et saint-nazaire.maville.comRecevoir le journal avant 7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www.abonnement.ouest-france.frPasser une petite annonce par téléphone : 0 820 000 010 (0,15 €/min+ prix d’un appel) ou sur internet www.ouest-annonces.com (paiement parcarte bancaire)Faire paraître une annonce emploi : 02 99 26 42 56 (prix d’un appel)Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (0,06 €/min + prix d’un appel)Publicité : Précom, 105, avenue de la République, BP 92, 44602 Saint-Nazaire, tél. 02 40 22 32 00

« Je considère que toute vie a de la valeur »

Profil

Chez elle, pas de barquettes desteacks ou de pot de rillettes. Fruits,céréales, légumineuses occupentles étagères de Maeve Joncour.Cette Nazairienne a décidé d’arrê-ter de consommer de la viande etdu poisson il y a 23 ans. « Dans mafamille on mangeait régulièrementde la viande, c’était normal. Mais jen’étais pas tout à fait à l’aise quand,enfant, j’ai commencé à faire le lienentre ce qu’il y avait dans mon as-siette et les animaux. »

À l’adolescence, sa sensibili-té s’étoffe. Elle est nourrie par unamour et un respect inconditionnelpour l’animal, que Maeve considèrecomme son égal. Un jour, elle tombesur des images de transport etd’abattage de bétail. « C’est commesi on avait ouvert les portes del’abattoir devant moi », se souvient-elle, encore horrifiée. C’est décidé :elle ne consommera plus d’animaux.

Au début, sa nouvelle façon de

consommer s’avère plus difficile queprévue. « J’adorais la viande mais jen’étais pas trop légumes ! » Pour-tant, l’envie ne lui est plus jamais re-venue. « J’ai découvert le plaisir decuisiner avec des livres de recettesvégétariennes. »

Quelques années plus tard, ellepasse un nouveau cap : celui du vé-ganisme. Elle ne consomme plus deproduits issus de l’exploitation desanimaux à des fins humaines : le lait,le miel, la laine, les œufs, le cuir…« J’accorde de l’importance à touteforme de vie et je ne me vois pasprendre celle d’un autre être poursatisfaire mes plaisirs. »

Pour consommer végane, Maevemise sur les marques labelliséesqu’elle trouve en magasin biologique.Pour les sorties, « je prends souventl’option crêperie ou pizzeria : il y ena toujours une sans viande ou bienje demande à enlever certains in-grédients. Les cuisiniers sont tou-jours compréhensifs. »

Maeve Joncour est végétarienne depuis 23 ans et végétalienne depuis 4 ans :elle ne consomme plus aucun produit issue de l’exploitation des animaux.

Faits divers

Un mineur frappe une policière au visageJeudi soir, à 20 h 50, une patrouillede police surprend un groupe d’in-dividus sur les voies ferrées près dela gare. Quelques minutes plus tard,les policiers contrôlent l’identité deces personnes place Pierre-Sémard.Une personne extérieure au groupeintervient alors. Entre cet adolescent

et les policiers, le ton monte, d’au-tant que le jeune homme refuse dedécliner son identité. Puis il frappeune policière d’un coup de poing auvisage. Ce Nazairien de 14 ans a étéplacé en garde à vue. Il est convoquédevant le juge pour enfant en vued’une mise en examen.

« Végé quoi ? ! »Difficile de s’y retrouver parmi lesnuances diverses et variées du végé-tarisme. Voici un petit mémo pour neplus se prendre le chou.

Le végétarienIl a exclu la chair animale de ses re-pas. Adieu bœuf, poulet, cochon,poisson et crustacés. Pour comblerses besoins nutritionnels, il se tournevers des produits comme les légu-mineuses (haricots, lentilles, poischiche) et les oléagineux (noix, lin,tournesol). Il s’autorise encore lesœufs et le lait. Les médecins s’ac-cordent à dire que, bien mené, cetype de régime ne provoque pas de

carences. Seule la vitamine B12 nepeut être trouvée ailleurs que dans laviande.

Certains consomment encore dupoisson ou du poulet, respective-ment désignés sous les termes unpeu barbares de pesco-végétarienset pollo-végétarien. Pour les puristes,ils ne sont pas vraiment végétarienscar ils continuent à consommer cer-tains animaux.

Le végétalienLui a décidé d’arrêter de manger toutproduit d’origine animale. En plus dela viande, il exclut le lait, les œufs ouencore le miel. Pour signifier son re-

fus de l’exploitation des animaux parles humains, il ne mangera plus quedes produits végétaux.

Le véganeIl n’est plus seulement question derepas, mais d’un mode de vie oùtout produit et toute pratique issuede l’exploitation animale est bannie.Le végan refuse par exemple d’allerau cirque ou au zoo. Il ne consommeplus de viande depuis longtemps eta remplacé le lait de vache par du laitde riz ou d’avoine. Et le dimanche,il évite de suivre son grand-père àla pêche. « C’est la conséquenced’une réflexion sur les animaux,

leur capacité à ressentir sentimentset émotions » peut-on lire sur le sitede l’association de protection ani-male L214.

Le flexitarismeCe sont les nouveaux venus dansla galaxie « végé ». Le flexitarien estpresque végétarien : il consommebeaucoup de fruits et légumes frais, iladopte, comme les végétariens, desaliments variés. Mais il s’autorise, detemps en temps, à manger un bonrumsteck de qualité, une cuisse depoulet élevé en plein air ou un bar deligne pêché localement.

Des idées de chef pour un menu végétarienL’entrée : vert, le veloutéGuillaume Brisard, chef du Skipper,vous propose un velouté épinardsasperges vertes, œufs de hareng fu-més, sarrasin et émulsion de cham-pignons entouré de feuilles de ro-quette et de pourpier sauvage.

Le plat : le veggie bowlRémy Demoulin, chef du Café Scott,vous suggère son « Veggie bowl »,une assiette végétarienne aux multi-ples couleurs, saveurs, textures. Po-lenta de tomate séchée, olives et ba-silic, purée fine de brocoli, petite sa-lade carotte et chou rouge, lentillesfondantes au bouillon de légumes et

tranches d’avocat.

Le dessert : des fraises et du tofuDidier Cadiet, chef du Savary, vousprésente sa verrine aux fraises et vio-lette au tofu soyeux et crumble noi-sette. Soit une superposition d’étagescolorés : une crème onctueuse oùsont mixés tofu, miel, pétales de vio-lette cristallisés et huile essentielle deviolette ; crumble ; fraises et coulis deframboise.

La recette250 g Tofu soyeux2 gouttes Huile essentiel de violette8 Pétales de violette cristallisés

2 cuillères de Miel1 cuillère de sirop d’agave1 barquette de fraise (250 g)10 cl coulis de framboise

Mixer le tofu avec le miel, le siropd’agave et les violettes cristallisées et

l’huile essentielle, jusqu’à ce que lemélange devienne onctueux,

Repartir le mélange dans les ver-rines et mettre au frais.

Puis confectionner la pâte àcrumble en mélangeant tous les in-grédients, garder le mélange sa-bleux, puis étaler le mélange sur uneplaque à pâtisserie et cuire au four à180° pendant 10 à 15 minutes, jus-qu’à ce que le mélange prenne unecouleur blonde, laisser refroidir !

Laver et égoutter les fraises, ajouterle coulis de framboise, mélanger etrepartir dans les verrines, finir en re-couvrant avec le crumble.

Un dessertavec des

ingrédientsoriginaux.

À Saint-Nazaire, certains habitants choisissent de consommer différemment : ils mangent moinsde viande, voir plus du tout. Une tendance à laquelle s’adaptent les restaurants.

Enquête

On les imagine maigrichons, vivantde repas frugaux : une carotte crue,trois graines germées. Pourtant, lesvégétariens sont parmi nous. Vousl’ignorez, mais il est possible quevotre belle-sœur ou l’ami avec quivous allez boire des verres ait fran-chi le cap. Selon un sondage Opi-nion Way pour Terra Eco, 3 % despersonnes interrogées sont végéta-riennes et 10 % envisagent de le de-venir.

Risotto d’épeautreet tarte aux légumes

À Saint-Nazaire, certains restaura-teurs sentent monter cette tendance.« Je trouve qu’il y a plus de de-mande qu’avant, confie Jean-DanielHoussay, chef et gérant du restaurantLe 16, sur le front de mer. Cela restemarginal mais on a des demandesplus régulières. » Sophie Faÿ, au CaféScott, estime qu’il y a « une prise deconscience qui se généralise. Nosclients ne sont pas forcément végé-tariens mais ils sont contents qu’onleur propose quelque chose de bonsans viande. » Même sentiment ducôté des boulangeries. « Ces clients- souvent des clientes - ne se pré-sentent pas comme végétariensmais on voit bien qu’ils sont intéres-sés par les produits où il y a des lé-gumes, note Sébastien Moreau, quitient une boulangerie place Bour-dan. Du coup, on commence à s’ymettre, on vient de lancer une tarteau légume et un pain au maïs. »

Quelques restaurants ont décidéde suivre ce mode de consommationen proposant des plats végétariens.À Saint-Marc, la Plage de M. Hulotprépare sa nouvelle carte en y inté-grant trois options pour ceux qui nemangent pas de viande. « Un burger,une salade et un wok de légumes,énumère Emmanuel Guéret, le gé-rant. J’ai de la demande ! » Au CaféScott, la proposition végétarienne està la carte depuis l’ouverture. « Le ri-sotto d’épeautre que nous servionsau début a très bien marché », noteSophie Faÿ.

Crème de sojaet farine de sarrasin

Le Savary est une adresse incontour-nable pour les végétariens et ce, de-puis le tout début de l’aventure. « Onest un restaurant à tendance bio,on a toujours eu une offre végéta-rienne, explique Didier Cadiet, chefet cogérant. Nous proposons uneentrée et deux plats. J’utilise beau-coup de céréales peu fréquentes

dans la cuisine traditionnelle : del’orge, du quinoa… » Il met en valeursa cuisine « qui sort de la classiqueassiette de crudité » souvent propo-sée à ceux qui ne mangent pas deviande. « On cuisine aussi pour despersonnes intolérantes au glutenou au lait. J’ai toujours une crèmede soja ou de riz pour remplacerles produits laitiers. Je ne travaillepresque plus avec la farine de blé,j’utilise beaucoup celle de riz ou desarrasin. »

Ailleurs, les cuisiniers tâchent des’adapter lorsqu’un client végétarien

passe leur porte. « On propose unplat selon nos arrivages du matin,explique Guillaume Brisard, chef duSkipper. On vient de recevoir des as-perges blanches, on va les mettredans le plat végétarien le soir. Ça vaêtre une purée, un hachis, un velou-té de potimarrons, une émulsion depommes de terre… On s’amuse, çanous conduit à tester de nouvelleschoses. » Même chose au Tic etToque. « On adapte le plat selon lacarte de saison, indique Jean-LouisDelphin, chef de cuisine et gérant.Nous avons une cliente régulière

qui est végétarienne : on lui pro-pose un plat de tagliatelles et despleurotes à la crème. »

Avec un peu d’entraînement, le vé-gétarien nazairien saura esquiver l’as-siette de légumes sans saveur, avecl’aide de nos cuistots locaux. Et pourceux qui osent manger un peu moinsde viande, la cuisine végétarienne re-cèle des merveilles de petits plats mi-tonnés. À vos carottes et vos radis !

Flora CHAUVEAU.

Pour Guillaume Brisard, chef du Skipper, « on s’adapte selon l’arrivage du jour ». Ce midi-là, les champignons de Parisdébarquent en masse.

STX-Lanester : la CGT a choisi son candidatpage 6

STX : entretien du Monge, un nouveau chantierpage 6

Pollution : des associations portent plaintepage 9

2. 16-17 avril 2016 - Page Saint-Nazaire - Dossier (enquête, portrait)

Page 4: DoYouBuzz - Faire son CV facilement avec notre outil de ......P r i n t Mercredi 27janvier 2016 6 Pays de la Loire Ouest-France C’est nouveau, pour les filières très de-mandées

P r i n tLundi 18 mai 2015

Ouest-FranceSaint-NazaireRédaction : 1, boulevard de l’AtlantiqueTél. 02 40 22 54 10 - fax. : 02 40 22 78 00Courriel : [email protected] abonnés : tél. 02 99 32 66 66

Centre hospitalier : Centrehospitalier - Cité sanitaire, boulevardCharpak, tél. 02 72 27 80 00

Urgences médicales : 15SOS médecins : tél. 0 826 46 44 44Commissariat : 59, rue

du Général-de-Gaulle, tél.02 51 76 17 00Pharmacie : tél. 32 37.

Urgences et santé

À Saint-Nazaire, rares et précieux employés qualifiésAéronautique, navale, énergies renouvelables… Dans le bassin nazairien, des offres d’emploi restent parfoislettre morte. En cause : le manque de main-d’œuvre dans certains métiers, tels que soudeur ou tuyauteur.

Enquête

« C’est un paradoxe ! », s’exclameFrédéric Gouraud, directeur del’agence d’intérim Manpower, àPenhoët. Alors que l’activité écono-mique a repris dans les secteurs aé-ronautique, naval et éolien, l’agencepeine à recruter le personnel spécia-lisé recherché par les entreprises. « Ilnous est compliqué de répondre àleurs commandes. »

Tuyauteurs, soudeurs, chaudron-niers, fraiseurs, charpentiers fer, cesmétiers sont fort demandés par lesentreprises de Saint-Nazaire et desalentours. Mais en face, la main-d’œuvre est parfois aux abonnés ab-sents. « On a systématiquement desoffres », indique Raynald Riou, res-ponsable d’équipe industrie au PôleEmploi de Saint-Nazaire. « Ce matin,nous avions 300 postes à pourvoirdans le bassin nazairien », comptaitFrédéric Gouraud, le 15 avril dernier.

Chantiers à l’étrangerMême constat dans les agences d’in-térim Randstad et Actual, à Penhoëtmais aussi dans les entreprisesconcernées. TMCI, société de fabri-cation de structures métalliques ba-sée à Montoir, loue les services, pourses besoins ponctuels, de travailleursindépendants très demandés.

L’entreprise de tuyauterie indus-trielle Boccard, à Donges, tourneavec deux ou trois intérimaires fi-dèles mais, souvent, doit faire venirdu personnel des autres agences dugroupe pour faire face aux besoins.« J’ai du mal à trouver des tuyau-teurs, indique Nicolas Pelé, respon-sable de l’agence. Les jeunes nesont pas intéressés par ce métier.Peut-être est-il mal valorisé. Pour-tant il y a de bonnes opportunités,des projets de chantiers à l’étran-ger… »

Durs, sales, peu valorisants. Lesmétiers de l’industrie ne jouissentpas d’une très belle image. Il suffitde regarder la télévision : on en parlelorsque survient un énième plan so-cial ou, dans le journal, un accidentdu travail. « Les débouchés dans

l’industrie paraissent plus qu’incer-tains », souligne Dominique César,directeur développement des entre-prises à la Chambre de commerceet d’industrie (CCI) de Nantes Saint-Nazaire.

Filières techniques dévaloriséesLes formations à ces métiers n’ontpas non plus bonne presse, auprèsdes jeunes mais aussi des parents,qui préfèrent envoyer leurs ados àl’université.

« Les filières plutôt manuelles ettechniques ont été dévaloriséesau profit des études supérieures »,constate Frédéric Gouraud, de Man-power. D’ailleurs, la soudure ou latuyauterie n’existent plus en tantque baccalauréat professionnel oucertificat d’aptitude professionnelle(CAP). Les jeunes doivent passer parun CAP chaudronnerie industriellepuis se former sur le tas, pendant unstage ou grâce à l’apprentissage.

Pourtant, des débouchés, il y ena. « Aujourd’hui, il y a de l’activitésimultanément dans les trois sec-teurs de la navale, l’éolien et l’aé-ronautique », indique Frédéric Gou-raud. En temps normal, la main-d’œuvre bascule d’un secteur àl’autre selon les besoins. « En 2012,les besoins étaient essentiellementcentrés sur l’aéronautique, expliqueRaynald Riou, de Pôle Emploi. De-puis 2014, la navale recrute, avecles nouvelles commandes de ba-teaux. En 2015, c’est au tour de lafilière des énergies marines renou-velables, avec Alstom. »

Manque d’anticipationCe phénomène n’est pas nouveau.« Il touche tous les grands bassinsindustriels, indique Dominique Cé-sar, de la CCI. Le même problèmeexiste au Havre, par exemple. » Etce n’est pas uniquement une ques-tion d’image. C’est aussi un pro-blème de fluctuation : les entre-prises de l’aéronautique et surtoutde la navale fonctionnent en effet parcommandes. La demande est desplus irrégulières. Conséquence : dif-ficile d’anticiper les besoins en main-

d’œuvre, surtout pour une petite en-treprise de sous-traitance qui n’a pasforcément les moyens de se payerun service de ressources humaines.Elles « manquent de visibilité surleur volume d’activité », peut-on liredans un rapport de l’Observatoire dela métallurgie, et ont donc des « dif-ficultés à définir précisément leursbesoins et anticiper ».

Toujours maintenir la formationPour Stéphane Cerveau, directeur del’Afpa de Saint-Nazaire, la solution,c’est la formation. « Il faut anticiperles besoins, et toujours maintenirune formation dans tous les sec-teurs, même si certains ne vont pasbien. Car, lorsque vient la reprise,il faut disposer des moyens hu-mains nécessaires, explique-t-il. Et

cette mission incombe au servicepublic. » Il faut aussi « faire des ac-tions pour revaloriser ces métiers,indique Dominique César, de la CCI.Montrer que la réalité est différentede l’image que l’on peut en avoir »(lire ci-dessous). « Ces métiers évo-luent dans le bon sens, dit NicolasPelé, de l’entreprise Boccard. Lesmoyens de fabrication sont plus

modernes, il y a beaucoup plus deprotection comme des cagoulesventilées, les tâches sont plus lé-gères aussi. »

Alors les jeunes, à vos gants,équerres et chalumeaux : l’industriea besoin de vous !

Dossier réalisé parFlora CHAUVEAU.

La soudure fait partie de ces métiers très demandés par les industries nazairiennes. Ici, une formation chaudronnerie à l’Afpa de Saint-Nazaire.

Ils se reconvertissent dans les métiers de l’industrie

Reportage

Les bâtiments de l’Afpa de Saint-Nazaire s’étalent sur six hectares,route de la Côte-d’Amour, tout prèsd’Océanis. Là, 250 personnes se for-ment à des métiers aussi variés queréceptionniste en hôtellerie ou tech-nicien de maintenance industrielle.Des reconversions « choisies ou su-bies », note Stéphane Cerveau, di-recteur de l’établissement.

Ici, on dispense aussi des for-mations pour les métiers deman-dés dans l’industrie navale et aéro-nautique, « bientôt » pour l’éolien.« Nous avons des dispositifs de for-mation en phase avec le territoire,pour répondre à la demande », in-dique Stéphane Cerveau. Certainesformations sont financées par les en-treprises de travail temporaire. « Cesont généralement des formationsspécifiques, souvent assez courtes,

qui sont adaptées à des besoinsprécis de certaines entreprises. »Justement, ce jour-là, deux repré-sentants de Famat sont venus voirles progrès de leurs intérimaires, quisont en train d’être formés à la sou-dure aéronautique. Ces stagiairestermineront leur formation en interne,dans l’entreprise.

Les agences d’intérim ne sont pasles seules à se positionner sur les for-mations. La Région et Pôle Emploien financent une bonne partie. Dixtuyauteurs sont ainsi sortis en marsdernier. Les soudeurs, quant à eux,viennent de passer leur examen final,ce jeudi pluvieux d’avril. Sur les onzediplômés, cinq ont déjà une perspec-tive d’emploi.

Dans un autre bâtiment, les ap-prentis chaudronniers s’appliquentsur des découpes. « Un groupe quifonctionne bien », selon leur forma-teur. Ils ont commencé il y a un mois.

Certains connaissent déjà le métal,comme Fabien Seneczko : « Je tra-vaillais dans la métallurgie, princi-palement à la découpe pour le sec-teur ferroviaire. C’était surtout dutravail sur machine. J’ai voulu allerplus loin, pouvoir travailler la ma-tière. » Certains de ses collèguessont novices en la matière. DamienMaillard était guide touristique. « Ensaison, on bossait sept jours sursept. La formation, c’est parce qu’ily a beaucoup de demande dans cemétier. Si j’ai le titre, j’aimerais tra-vailler dans la navale. »

Yann Legeard, lui, vient de la viti-culture et l’œnologie. « Ma femmea été mutée dans la région, alorsj’ai regardé ce qu’il y avait. Chau-dronnier, ça reste un métier noble.On travaille de la matière, commepour le vin. » Tous ont en tête lesnombreux débouchés de la filière, àSaint-Nazaire et dans les alentours.

Florent Langevin (à droite) assure la formation des chaudronniers à l’Afpa de Saint-Nazaire.

Pour l’Union des industries, la clé c’est la com’Entre-guillemets

Florence André, secrétaire généraleadjointe de l’Union des industries44, syndicat patronal de l’industrie.

«Notre mission, c’est essayer defaire en sorte que le public ait uneimage différente de l’industrie. Nousorganisons des partenariats entredes classes et des entreprises. Onemmène des collégiens dans desentreprises et on les fait travailler surun métier, de manière ludique. Celaconcerne vingt à vingt-cinq collèges,soit plus de trois cents jeunes. Nousles emmenons également dans descentres de formations, pour qued’autres jeunes puissent leur parlerdu métier qu’ils préparent.

Pour les lycéens, on organise desclasses en entreprise. C’est commeune classe verte, mais dans une en-treprise où ils restent trois jours. Onsouhaite leur faire comprendre quefaire des maths, de l’anglais, c’estpréparer leurs besoins de demain.Nous travaillons également avecPôle Emploi et d’autres partenaires.

Chaque année, nous organisonsune semaine de l’industrie, où lesvisiteurs peuvent s’inscrire à des vi-sites d’entreprises. Nous menonsaussi des opérations coup-de-poing,comme en avril dernier, aux Ma-

chines de l’île à Nantes : nous vou-lions faire comprendre que l’Éléphantest un produit industriel comme unautre, au même titre qu’un vérin !

On peut toujours mieux faire,mais depuis quatre ou cinq ans, on

commence à avoir des résultats. Lesjeunes viennent davantage s’inscriredans des formations industrielles.C’est aussi la conséquence du dis-cours du gouvernement, autourd’une industrie forte et belle.»

Lors d’un événement coup de poing à Nantes, l’Union des industries a vouludémontrer au public que l’Éléphant des Machines de l’île était, lui aussi,un produit industriel.

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C’est le nombre moyen de recrutementspar an dans la métallurgie à l’horizon2025, sur l’ensemble de la France, selon

une étude prospective de l’Observatoire de la métallurgie.

106000

Treize moutons tués par des chiens aux Écossiernespage 6

Un nuage de gaz, hier, au-dessus de Montoirpage 8

3. 18 mai 2015 - Page Saint-Nazaire - Dossier (enquête, reportage)

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P r i n t

Vendredi 21 octobre 2016Ouest-FranceQuimper

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Urgences et santéSOS médecins : visites à domicile, ou consultations sur rendez-vous leweek-end à la maison médicale, 2, allée Émile-Le-Page, tél. 0 825 000 612Centre hospitalier de Cornouaille : 14, avenue Yves-Thépot, tél.02 98 52 60 60Polyclinique Quimper Sud, soins non programmés : tél. 02 98 98 35 55.Accueil des patients du lundi au vendredi de 8 h à 19 h et le samedi de 8 hà 12 hCentre hospitalier spécialisé Etienne-Gourmelen : 1, rue Étienne-Gourmelen, tél. 02 98 98 66 00Urgences médicales : composer le 15Pharmacie : composer le 32 37

Horaires des maréesQuimper-CorniguelPleine mer : 9 h 32 - 22 h 09Basse mer : 2 h 54 - 15 h 29Bénodet

Pleine mer : 9 h 09 - 21 h 48Basse mer : 2 h 59 - 15 h 34Coefficients : 77 - 69

L’Espace mode cherche des mannequins : précisionL’Espace mode, partenaire duCultures Hip-Hop festival, recherchedes mannequins pour un défilé demode qui aura lieu samedi 12 no-vembre, au Pavillon, à l’occasion du

battle international de breakdance.L’adresse mail publiée dans l’éditionOuest France d’hier était erronée.Contact à [email protected].

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CarnetNaissances, 14, avenue Yves-Thé-pot.- Nina Le Marc, Le Guilvinec ;Ilann Ansquer, Quimperlé ; LukaL’Armor, Concarneau.Décès.- Jean-Luc Paugame, LeSaint ; Claude Huyon, Gouesnach ;Jean Boëdec, Elliant.

86 licenciés à au vélo-club quimpérois

L’assemblée générale du vélo-clubquimpérois qui s’est tenu il y a quel-ques jours a mis en avant une sai-son réussie comme n’a pas manquéde le souligner le président, MichaelCalvez qui reste à la tête d’un effectifstable : 86 licenciés dont 24 enfantset 8 femmes en 2016.

Dans le large éventail d’événe-ments auxquels le club participe ouorganise (Grand Prix de Men Fouest,Trophée Sebaco, Championnat du Fi-nistère de piste), une petite nouvellea fait son apparition au printempsdernier, la Ronde de Cornouaille. Al-ternant routes et sous-bois, cette pre-mière édition a attiré 450 vététistes

ravis. Un succès qui appellera certai-nement une autre itération.

Côté purement sportif, les habituelsSébastien Le Naour, Michael Calvezet Etienne Le Roux ont encore trus-té les podiums et les participationsaux championnats de France ou auxprestigieuses courses belges. Maisc’est la jeune Maeva Calvez qui a faitsensation cette année avec un titrede championne de Bretagne de cy-clo-cross et une 11e place aux cham-pionnats de France Élite, à 19 ans.

Côté finances, les comptes sont auvert avec après deux années consé-cutives de déficit, avec un bénéficede 895 €.

Casque sur la tête, les enfants de l’école de cyclisme avaient hâte d’appuyer surla pédale lors de la rentrée 2016.

Ma pause beauté, l’institut du Transatlantique

Vitrine

Quimpéroise d’origine, AlexandraPerret dirige aussi deux instituts debeauté à Mellec et Concarneau. Enreprenant celui situé dans le bâti-ment du Transatlantique au Braden,elle confirme son intention de faireprofiter sa clientèle de ses quinze an-nées d’expérience dans la professiond’esthéticienne. « Je compte recen-trer l’activité du salon sur les soinsesthétiques en particulier, préciseAlexandra Perret. Le salon se prêteparfaitement aux soins tradition-nels réalisés en cabines dans uninstitut ».En effet, le local particulièrementspacieux et bien éclairé dispose dequatre cabines bien équipées pourrecevoir une clientèle soucieusede confort et de discrétion dans uncadre moderne au design épuré.Soins du visage et du corps, beau-té des pieds et des mains ainsi quedifférents modelages sont proposésà la carte. Une cabine spécialementéquipée pour les soins amincissantLPG est aussi disponible. « J’utilisedes produits haut de gamme demarque Décléor et Payot ainsi quela gamme Pupa pour le maquillage,ajoute l’esthéticienne. Je comptebientôt élargir la carte des soins et

proposer des séances de relaxa-tion ». Parking privatif et ascenseurpour les personnes à mobilité ré-duite. Possibilité de prendre ses ren-dez-vous en ligne.

Ma pause beauté. 20, avenue Yves-Thépot. Du lundi au samedi de 10 hà 19 h. Tél. 02 98 94 47 92 et mapau-sebeauté.com

Alexandra Perret vient de reprendrel’institut de beauté situé dans lebâtiment le Transatlantique au Braden.

Quimper en bref

Dièse, jeune rappeur élégant et « sans à peu près »Sur la scène du Terrain Blanc, le 4 novembre

Le 4 novembre, Dièse partagera lascène avec deux groupes au TerrainBlanc.

Une soirée où la nouvelle scènerap sera à l’honneur, puisque la sallede spectacle de Penhars accueille-ra Panama Bende : sept jeunes rap-peurs originaires de Paris qui tour-nent depuis moins d’un an. Dix-huitans, la moyenne d’âge, repérés surYoutube et les réseaux sociaux, desprojets solo parallèlement à un travailen commun.

A2H prendra la suite, avec un rapun peu moins énervé. Originaire deMelun (Seine-et-Marne), il est passépar le ragga, le funk avant de s’instal-ler dans un rap mélodieux.

Dièse et Artisanal,ce soir à Douarnenez

D’ici là, beaucoup de rendez-voussont prévus dans le cadre du festivalCultures Hip-hop. Ce soir à la MJC

de Douarnenez, Dièse jouera en pre-mière partie d’Artisanal, collectif derappeurs rennais (à 20 h). Samedi,battle régional de danse debout auCAC de Concarneau. Dimanche, unspectacle jeune public pour décou-vrir ce qu’est le rap : « un truc dejeunes, un truc de Zulu ? » Au RunAr Puns de Châteaulin.

La semaine prochaine : après-midi« De la rue à la scène » sur le par-vis de la MPT de Penhars, mercredi.Spectacle sortie de résidence desdeux groupes de danse hip-hop DeeLight et Mugiwara à l’Auditorium deQuimper vendredi. Le rappeur Oak-ward et une performance de graff deMabic à Loctudy, samedi, même jourque le concert de Tryoskyzophony,Pl-how et Tamahagané à la Chap’lde Concarneau.

Programme complet : http://www.cultureshiphopfestival.com

Le rappeur A2H sera au Terrain Blanc aux côtés de Dièse et Panama Bende.

Désiré, 15 ans, en term’ au lycée de Cornouaille. Sur scène, il est Dièse, rappeur sélectionnéau Novomax pour représenter la Bretagne au tremplin de musique hip-hop Buzz Booster.

Portrait

Petite veste, coupe soignée, discoursqui fait oublier son âge. Dièse a15 ans. Désiré Eba Tolo, dans la vraievie. Déjà, son flow est soigné, affûté.« Sans à peu près », comme il le ditdans sa chanson Allégorie : son pre-mier son, dont le clip est en ligne surInternet. Un clip tourné dans le quar-tier de la Défense à Paris. Dans unjeu d’ombre et lumière, Dièse, trench-coat et chapeau, déclame son texteet joue avec les mots. « On a tournéde 18 h à 7 h du matin, se souvient-il.On a vu un lampadaire et on a fait lavidéo à partir de ça ! Quand on n’apas les moyens, il faut se creuserla tête pour trouver de beaux lieux,créer des concepts. »

Faire passer le message

Sur lui, il a toujours son bloc-notes.Parce qu’il écrit partout, tout letemps. Un bout de phrase, un mot,une idée. Il est auteur et interprètede ses textes. Pour le reste, il est loind’être seul : toute une équipe travaillederrière lui et, avant tout, son frère,Luc - aka Altero -. « Avant, j’écrivaisbeaucoup de textes. Mon frère estarrivé du Cameroun en 2014. Il aune très bonne culture musicale. Ilm’a demandé de lui dire un texte.C’était un texte tout nul, en plus !Mais il m’a dit qu’il y avait quelquechose à faire… » Luc - aka Alteroreste deux ans à Quimper. « C’est làque ça a vraiment commencé. » Ils’entoure d’amis, l’un maîtrise l’info-graphie, l’autre gère un label à Paris.Sa sœur, Marie, prend en charge lacommunication.

Quand son frère quitte Quimper, ilcontinue à chanter. « J’enregistre auLocal musik, je lui envoie les pistes,il me dit ce qui ne va pas. » Petit à

petit, ils construisent ensemble cequi sera sa première mixtape (compi-lation de chansons), à sortir en juin.« Pour moi, la musique c’est unemanière de faire passer le mes-sage. Écrire, c’est raconter la ma-nière dont on vit quelque chose,capter l’attention du public avec leflow, les métaphores… »

« Le petit frèrede tout le monde »

Capter l’attention, il va devoir y tra-vailler d’ici mai 2017. Il a rendez-vousà Marseille pour la finale du BuzzBooster, un dispositif de détection et

de diffusion des musiques hip-hop,où il représentera la région Bretagne.

Il aura 20 minutes pour convaincrele jury, face aux représentants desept autres régions de France. « Jepense que je serai le plus jeune ! Jeserai le petit frère de tout le monde,s’amuse-t-il. Ensemble, on va choisirles meilleurs sons et travailler nostechniques de scène. Chanter enstudio ou chanter sur scène c’estvraiment différent. »

Il s’en est rendu compte aux côtésdes finalistes du Buzz Booster Bre-tagne, vendredi dernier au Novomax.Il partageait l’affiche avec le Brestois

Oakward et le Rennais Ti-mano Ori-ginalflow. « C’était un honneur d’êtreconfronté à des grands, commeeux. » Grand, il a le potentiel pour ledevenir. Lui, il y croit. « Je suis cer-tain qu’on ne va pas en rester là. Ilfaut rester humble et continuer àtravailler. » Après le bac, il ira tentersa chance à Paris pour faire sa placedans le monde du hip-hop.

Flora CHAUVEAU.

Le suivre sur Facebook : https ://www.facebook.com/officiel.diese

« Les artistes que je respecte sont Miguel, Kendrick Lamar, Nekfeu et Stromae. » Il y a comme un petit air de ce dernierdans le jeu de scène et le phrasé du jeune Quimpérois.

4. 21 octobre 2016 - Page Quimper - Portrait

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P r i n t

Mercredi 5 août 2015Ouest-FranceSaint-Nazaire

Rédaction : 1, boulevard de l’AtlantiqueTél. 02 40 22 54 10 - fax. : 02 40 22 78 00Courriel : [email protected] abonnés : tél. 02 99 32 66 66

Le quotidien des quartiers, au-delà des préjugésCertains quartiers de la ville ont connu des tensions entre de petits groupes et la police. Derrière les faitsdivers, la réalité : des ados qui s’ennuient, des parents un peu perdus, une révolte intérieure qui gronde…

Urgences et santéCentre hospitalier : Centre hospitalier - Cité sanitaire, boulevard Charpak,tél. 02 72 27 80 00Urgences médicales : 15SOS médecins : tél. 0 826 46 44 44Commissariat : 59, rue du Général-de-Gaulle, tél. 02 51 76 17 00Pharmacie : tél. 32 37.

Ouest-France à votre serviceAnnoncer un événement : (réunions, fêtes, idées loisirs) : www.infolocale.frS’informer sur Internet : ouest-france.fr et saint-nazaire.maville.comRecevoir le journal avant 7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www.abonnement.ouest-france.frPasser une petite annonce par téléphone : 0 820 000 010 (numéro indigoréservé aux particuliers : 0,12 € TTC la minute),ou sur internet : www.ouest-annonces.com (paiement par carte bancaire).Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (coût d’un appel local).Publicité : Précom, 105, avenue de la République, BP 92, 44602 Saint-Nazaire, tél. 02 40 22 32 00 (sur rendez-vous uniquement).Diffuser une annonce d’emploi : 0 820 200 212 (0,12 € TTC/minute)

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et avec un grand sourire par Sofian Jarrou, chargé d’accueil etde communication pour la Caravane de l’été, originaire de laBouletterie. « Notre quartier, ce n’est pas seulement la délin-quance : dès qu’il y a un événement tout le monde sort, les ga-mins jouent dans les parcs, les parents sont contents de parta-ger un moment avec les autres du quartier. »

J’kiffemonquartier !

Bernard Lustière : « Il faut mailler le terrain »Aller à la rencontre des jeunes« Les acteurs de l’action éduca-tive vont sur le terrain pour discu-ter avec les jeunes, comprendreleurs besoins. Ils leur proposent des’inscrire dans des parcours pourl’emploi », explique Violaine Lucas,adjointe à la prévention de la délin-quance, la médiation et la tranquillitépublique. Le but de cet échange : lesramener dans des dispositifs institu-tionnels : école, centre de loisirs, for-mation, emploi.

Organiser des activités de loisirsAnimations sportives, barbecues,pique-niques… Les maisons de quar-tiers organisent de nombreux évé-nements estivaux dans différentsendroits de la ville. « Ils permettentaussi de recréer du lien social entreles jeunes et les adultes, expliqueBernard Lustière, chargé de missionmédiation tranquillité publique à lamairie. Une manière de prévenir ladélinquance. »

Échanger entre accompagnantsChaque semaine, une réunion ras-semble les acteurs de l’action édu-cative, au nombre d’une quarantainedans la ville : médiateurs, mission jeu-nesse, maisons de quartiers, Silène,etc. « On fait un point sur la situa-tion et on échange, en toute confi-dentialité, sur certains jeunes », in-dique Violaine Lucas. « Un diagnos-tic qui permet d’ajuster la présencesur place », ajoute Bernard Lustière.

Le but : « Mailler le terrain. »

Soutenir les riverainsL’élue affirme aller régulièrement à larencontre d’habitants. « Souvent, ilssont compréhensifs : les jeunes, ilsles connaissent. Mais on sent chezeux un épuisement. Nous leur pro-posons un soutien psychologiqueet juridique. » Mais les conflits nesont pas simples à régler. « La caged’escalier est un lieu de sociabilitépour certains jeunes. Les média-teurs y vont, leur expliquent : lesjeunes sont d’accord et puis la soi-rée passe, ils oublient », expliqueViolaine Lucas. D’où l’action de pré-vention. « C’est en réglant la ques-tion de l’avenir de ces jeunes quel’on réglera le problème des cagesd’escalier. »

Violaine Lucas, adjointe à la préventionde la délinquance, à la médiation et àla tranquillité publique et BernardLustière, chargé de mission médiationtranquillité publique.

Les Mistral russes partiront-ils vers Brest ?page 6

En miaulant elles se moquent de nos traverspage 6

Le biologiste Jean-Marie Pelt contre NDDLpage 5

Nantes-Guingamp : attention à la circulationpage 5

Saint-Nazaire en bref

L’Aidabella fera escale à Montoir

Montoir-de-Bretagne accueillera, le10 août, une escale du paquebotde croisière, Aidabella. Il s’agit de lapremière escale de la compagnieallemande Aida. 2 500 passagersvoyagent à bord : plusieurs excur-

sions leur seront proposées, donten Grande Brière, à Guérande et LaBaule. Le paquebot a été construiten 2008 en Italie. Il compte un millierde cabines et mesure 250 mètres delong.

Le paquebot peut accueillir 2 500 passagers.

De la marche nordique tout l’étéL’association Form’Estuaire proposedes séances de marche nordiquedurant tout l’été.

Ce sport consiste en une marcheaccélérée, à l’aide de bâtons, un peucomme du ski de fond sans les skis !

Les séances auront lieu à 18 h, les4, 5, 6, 26 et 28 août. Rendez-vousplage de Villès-Martin. Attention, lenombre de participants est limité.

Contact : 06 73 49 11 25. Tarif : 5 €.

Faits divers

Un feu de broussailles menace le Camping de l’Ève

Les dégâts sont insignifiants, pour-tant, certains clients ont dû avoir trèschaud. Notamment les occupantsdes mobile-homes situés au fond ducamping, près de la haie clôturantle terrain. Il était 17 h, mardi, quanddes promeneurs ont signalé un dé-but d’incendie dans un champ noncultivé, situé près de l’impasse duPrazillon, à Saint-Marc-sur-Mer. Lesflammes ont rapidement dévoré unecentaine de mètres carrés d’herbes

sèches avant de s’attaquer à unehaie limitrophe avec le Camping del’Ève. Il a fallu une vingtaine de mi-nutes à la dizaine de pompiers équi-pés de deux camions pompe tonnepour circonscrire l’incendie.

« C’était bien parti, on est arrivéau bon moment, affirmait un pom-pier sur les lieux du sinistre. Tout estallé très vite et les clients du cam-ping n’ont heureusement pas étéimpactés. »

100 m2 de broussailles et une partie de la haie du camping sont partis en fumée.

Enquête

Les habitants du 4 rue de l’Île-du-Pén’en peuvent plus. Depuis un an, desadolescents ont élu domicile dansleur cage d’escalier et y dictent leurloi. « Il y a parfois du bruit jusqu’àtrois heures du matin ! s’énerve l’undes riverains. Ils brûlent les murs etles escaliers, ils y ont fait éclaterdes pétards ! » Irrespects et incivi-lités ponctuent le quotidien de l’im-meuble. « Ils ont même bousculé unpetit vieux qui vit au rez-de-chaus-sée. »

En bas, devant la porte d’entrée,toujours ouverte et taguée, deux trèsjeunes ados sont assis. On échangequelques mots : ils disent ne rien sa-voir de tout ça, ni du barbecue quia dégénéré la veille dans le petitsquare, face à l’immeuble. Les forcesde l’ordre, appelées pour tapage, ontdû se replier sous une pluie de pro-jectiles lancés par les fêtards.

« Réactions immatures »

Cela fait quelques semaines que çadure. Régulièrement, des incidentsont lieu entre des petits groupes etles forces de police. « C’est une dé-linquance très jeune, note la capi-taine Beillon, au commissariat depolice de Saint-Nazaire. Ce ne sontpas des caïds organisés en réseau,mais des gamins de 10 à 14 ansqui peuvent avoir des réactions im-matures. » Comparé à la situationqu’elle a connue lorsqu’elle était enposte en Ile-de-France : « Ça n’a rienà voir. »

Sébastien Bizolon connaît bien ces

jeunes. Coordinateur sport insertionjeunesse à la direction des sports,il les côtoie, souvent depuis la plustendre enfance, dans les gymnaseset les stades. « Cette délinquance,on en fait une généralité mais enréalité c’est le fait de petits groupes,souligne-t-il. Aujourd’hui, qu’est cequ’on voit à la télé ? Des flics, desfilles à moitié à poil, des voitures decourse… Eux, ils font pareil ! »

Ce jeudi-là, il anime la Caravanedes sports, de passage dans le quar-tier de la Bouletterie. Les enfants ca-valent sur la pelouse, jouent au foot,s’initient à la boxe et à l’escalade. Unpeu plus tôt, quelques ados sont ve-nus aider à l’installation des terrains.« À partir du moment où ils sont oc-cupés, ça va. En plus, ils sont trèsfamille, les grands s’occupent despetits. »

Question de motivation

Pour Laurent Tape, originaire deSaint-Ouen en Seine-Saint-Denis,l’intranquilité des jeunes tient pour

beaucoup au manque d’activité.« Saint-Nazaire est une petite ville,c’est compliqué de bouger sur-tout quand on n’a pas le permis. »L’homme de 24 ans fait partie deceux qui « glandaient dans le quar-tier ». Puis, il a participé aux chan-tiers éducatifs proposés par la muni-cipalité. Ça l’a propulsé. Désormais,il suit une formation sportive tout enfaisant des stages au service sport.« On a besoin d’un projet profes-sionnel, mais c’est aussi une ques-tion de motivation. »

« Les jeunes sont à la recherchede ça, assure Myriam Peuziat, ac-compagnatrice socio-éducative.Nous, on les connaît, on sait dequoi ils sont capables. Mais sou-vent lorsqu’ils cherchent un boulotou une formation on ne les écoutepas. Forcément à un moment ou àun autre, ils se sentent touchés. »Elle admet aussi que certains jeunessont plus compliqués que d’autres.« Il y a des « chieurs » ! », lance-t-elle affectueusement. Avec d’autres

accompagnateurs, elle va au devantd’eux pour les emmener vers unprojet professionnel. « Parfois, çamarche un temps, puis ils repar-tent : alors il faut retourner les cher-cher ! »

« Certaines jeunes sont en déva-lorisation constante, remarque Vio-laine Lucas, adjointe à la préventionde la délinquance. Ils n’ont pas derepères suffisamment stables. »Souvent, les parents sont eux-mêmesun peu perdus. « On sent bien la né-cessité d’une aide à la parentalité. »

Alcool, stupéfiants : s’ajoutent par-fois des addictions. « Lorsqu’onconsomme tous les jours, c’est durde s’arrêter », dit Sébastien Bizolon,le coordinateur sportif. « Il ne fautpas minimiser les problèmes, ce nesont pas des anges ». Et d’ajouter,dans un sourire : « Mais on a aussi desupers jeunes dans les quartiers ! »

Flora CHAUVEAU.

A la Bouletterie, la Caravane de l’été fait sortir les grands et les petits sur la pelouse du quartier.

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Myriam Peuziat, accompagnatricesocio-éducative, a aidé Laurent Tapevers l’insertion professionnelle.

5. 5 août 2015 - Page Saint-Nazaire - Suivi de fait-divers

Page 7: DoYouBuzz - Faire son CV facilement avec notre outil de ......P r i n t Mercredi 27janvier 2016 6 Pays de la Loire Ouest-France C’est nouveau, pour les filières très de-mandées

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Lundi 30 novembre 2015Ouest-FrancePornic - Pays de Retz

Rédaction : Pays de RetzTél. 02 40 22 54 10 - fax. : 02 40 22 78 00Courriel : [email protected] abonnés : tél. 02 99 32 66 66

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Concret, le changement du climat en Pays de Retz ?Depuis quelques années, les températures, la pluviométrie, la biodiversité ne sont plus vraiment les mêmes.Ces changements ont pour cause plusieurs phénomènes, dont, probablement, le réchauffement climatique.

2040, la mer plus haute, l’estuaire plus saléA quoi pourrait ressembler l’estuairede la Loire en 2040 ? Une étude a étéréalisée par le Groupement d’intérêtpublic (Gip) de l’estuaire de la Loire,Ifremer et un cabinet d’étude privé.Ils se sont penchés sur les consé-quences concrètes du réchauffe-ment climatique sur l’estuaire, en sebasant sur un scénario élaboré par leGroupe d’experts intergouvernemen-tal sur l’évolution du climat (Giec) :dans son scénario, une hausse du ni-veau de la mer de 34 cm est prévueen en 2040.

« On a étudié concrètement ceque pouvait donner cette prévi-sion dans l’estuaire de la Loire »,explique Arnaud Mevel, du Gip. Ré-sultat : des prairies estuariennes da-vantage submergées, une baisse duvolume du fleuve, des eaux marinessalées qui remontent plus haut dans

la Loire. « Cette salinité aura uneconséquence sur les milieux qui,jusqu’alors, étaient exposés au selune à dix fois par an et qui le serontjusqu’à soixante fois dans ce scéna-rio. » Les alevins qui se reproduisentdans les eaux saumâtres devront re-monter plus haut. Les pâturages évo-lueront en pré-salés, plus propicesaux moutons qu’aux bovins.

« L’industrie sera aussi touchée,qui utilise de l’eau plutôt douce. »Sans parler de l’eau courante. « L’ag-glomération nantaise dépend del’eau de Loire. Déjà, le captage a étéremonté à Mauves-sur-Loire dansles années quatre-vingt. » Quant aulittoral, « les zones où le trait de côteest bas vont être menacées ».

Alors, tous aux abris ? « Le butn’est pas de faire peur, dit ArnaudMevel. Le schéma directeur d’amé-

nagement et de gestion des eaux(Sdage) vient d’être adopté pourla période 2016-2020. Nous avonsdemandé que localement soient in-

tégrées toutes ces problématiquesdans le but de rendre notre terri-toire plus résilient. »

Adieu les vaches, bonjour les moutons dans les prairies de l’estuaire de la Loire ?

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Le point de vue des professionnels de la terreEn ostréiculture, « les captagespeuvent désormais être faitsjusqu’à Brest »Pour Jacques Garel, producteurd’huîtres aux Moutiers, « c’est trèsdifficile de savoir si le changementclimatique a un impact ». Il parle deses collègues mytiliculteurs (produc-teurs de moules) qui subissent unegrande mortalité de leurs bouchots.« Est-ce que c’est dû au climat ouà autre chose ? » Il évoque aussile captage des essaims d’huîtres :« Avant, on les captait dans la baied’Arcachon, maintenant on peut entrouver jusqu’à Brest ! »

En viticulture, « de nouveauxcépages se sont adaptés »Laurent Guitteny est viticulteur au do-maine de la Coche à Sainte-Pazannedepuis 15 ans. « Certains cépagesqui n’étaient pas présents il y a 20ou 30 ans se sont adaptés : le mer-lot, on n’en trouvait que dans le Bor-delais, maintenant, il y en a ici aus-si. » Le travail aussi a évolué. « Ona souvent des arrière-saisons plusbelles : ça permet de vendangerdans de bonnes conditions mais çapermet aussi d’avoir de bons millé-simes. » La douceur du printempspermet de démarrer tôt, « mais avec

des risques plus élevés de geléesqui peuvent tout détruire ! » Quantau degré du vin, « les anciens vigne-rons constataient une moyenne de11 degrés sur le merlot, nous, c’estplutôt 13 degrés, avec l’ensoleille-ment et la température. »

En maraîchage, « on sèmela mâche plus tardivement »Dominique Calais est directeur de lacoopérative Océane, qui regroupe 71maraîchers autour de Nantes. « De-puis plusieurs années, nous avonsdes automnes doux, certaines nuitsil fait 12 degrés, a-t-il remarqué. Celanous conduit à semer la mâche unesemaine plus tard. »

Laurent Guitteny, viticulteur à Sainte-Pazanne : « On a souvent desarrière-saisons plus belles. »

Urgences et santéCentres hospitaliers : Saint-Nazaire, tél. 02 72 27 80 00 ; CHU Nantes,tél. 02 40 08 33 33Samu 44 : tél. 02 40 88 22 22Médecin : 15Compagnies de gendarmerie : Pornic, tél. 02 40 82 00 29 ;Rezé, tél. 02 40 75 65 26Pharmacie : tél. 32 37

Ouest-France à votre serviceAnnoncer un événement : (réunions, fêtes, idées loisirs) : www.infolocale.frS’informer sur Internet : ouest-france.fr et saint-nazaire.maville.comRecevoir le journal avant 7 h 30 : 02 99 32 66 66ou www.abonnement.ouest-france.frPasser une petite annonce par téléphone : 0 820 000 010 (numéro indigoréservé aux particuliers : 0,12 € TTC la minute)ou sur internet : www.ouest-annonces.com (paiement par carte bancaire).Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (coût d’un appel local).Publicité : Précom, 105, avenue de la République, BP 92,44602 Saint-Nazaire, tél. 02 40 22 32 00 (sur rendez-vous uniquement).

Les marais sont des régulateurs climatiques. Ici, le marais du Boivre.

Pays de Retz en bref

A Sainte-Pazanne, l’habitation pavoisée avec originalité

Comme nombre de Français, les Pa-zenais ont pavoisé leur habitationaux couleurs tricolores, vendredi der-nier. Certains avec un brin d’origi-nalité, comme René Sorin, habitantde la rue de la Marche. Devant chezlui, lieu de passage très fréquenté, ila installé un fil à linge sur lequel il aétendu trois combinaisons de travail.Une bleue, une blanche, une rouge.À côté, un drapeau français.

Figure locale réputée pour sonfranc-parler et son espièglerie, sonmilitantisme aussi, René Sorin aime àdire qu’il est fier d’être « Français, ré-publicain ». Celui qui interpelle cha-cun de ses interlocuteurs avec unegouaille légendaire ponctuée d’uninaltérable « citoyen !… », exprimeaujourd’hui avec originalité toute sasensibilité vis-à-vis de l’actualité dra-matique.

Figure locale réputée pour son franc-parler et son espièglerie, son militantismeaussi, René Sorin aime à dire qu’il est fier d’être « Français, républicain ».

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Enquête

Le réchauffement climatique, toutle monde en parle, mais concrète-ment : peut-on déjà en voir les effetssur notre territoire, le Pays de Retz ?« Il est très difficile d’extraire unecause précise aux évolutions de labiodiversité, répond Anne Charlot,déléguée régionale de l’union desCentres permanents d’initiatives pourl’environnement (CPIE). L’urbani-sation, la disparition des corridorsécologiques, l’activité humainesont les premières causes de dispa-rition des espèces, surtout en Paysde Retz où la pression foncière esttrès difficile à maîtriser. » Sans par-ler de la qualité de l’eau, de l’utilisa-tion de pesticides. « Les évolutionsde l’environnement ont générale-ment plusieurs causes », répond

aussi Arnaud Mevel, au Groupementd’intérêt public (Gip) de l’Estuaire dela Loire.

Chênes verts, chenillesprocessionnairesMais les études menées par l’équipedu Gip ont montré que certaines es-pèces dites xérophiles, qui aiment lachaleur et le soleil, avaient tendanceà remonter vers le nord au fil desans : le chêne-vert, par exemple, plusprésent chez nous depuis quelquesannées. Les chenilles procession-naires, qui sont ici moins contraintespar le gel. En trente années passéessur le terrain, Hervé De Villepin a vudes espèces nouvelles se fixer sur leterritoire. « Déjà en 1986 un animalvenu des pays bien plus chaudscommençait à s’installer : le ragon-din. » Le directeur du syndicat d’amé-nagement hydraulique du Sud Loirea aussi vu des oiseaux « que l’on necroisait qu’occasionnellement » :

les cigognes blanches, mais aussiles aigrettes garzettes ou les héronsgarde-bœufs, « qu’on voyait généra-lement en Camargue ».

Scientifiquement, difficile de prou-ver que l’arrivée de cette faune dansnos contrées a pour seule cause ledérèglement climatique. « La venuedes espèces invasives est aussiune conséquence de la mondiali-sation des échanges », souligne Ar-naud Mevel.

Mais il reconnaît que les donnéesmétéorologiques montrent « une ex-plosion » des records de chaleur.« Avant, nous avions quatre saisonsdistinctes avec des hivers marquéspar des épisodes de glace, pour-suit Hervé de Villepin. La dernièrefut enregistrée en 1986. Désormais,on a deux saisons. » Il parle ausside la pluviométrie qui est devenuecomplètement irrégulière. « Il y a delongues saisons sèches puis, tout àcoup, des grosses pluies qui peu-

vent entraîner des crues. »

Les zones humides « supertampons climatiques »Cette eau pourrait toutefois être uneréponse au problème. « Les zoneshumides sont de super tampons cli-matiques !, indique Arnaud Mevel.L’eau est très difficile à réchauffer,ces zones ont donc un effet régulantsur le climat : l’été, s’y produit de lavapeur d’eau qui forme des nuagesrégénérant les précipitations. L’hi-ver, elles absorbent l’excès d’eau etrégulent les effets des crues. » L’es-tuaire de la Loire, le lac de Grandlieu,les marais du Boivre, de l’Acheneau,de Machecoul sont autant d’es-paces régulateurs, « c’est pour çaqu’il faut les préserver. » Entre au-tres bonnes pratiques à développerpour parer au dérèglement du climat.

Flora CHAUVEAU.

Débordement du Boivre à l’hiver 2014.

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Le héron garde-bœufs, un échassiervenu d’Afrique.

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Il est désormais fréquent de croiserdes cigognes blanches.

6. 30 novembre 2015 - Page Pays de Retz - Enquête en lien avec un fait d’actualité (Cop 21)

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Mardi 28 juin 2016Ouest-FrancePornic - Pays de Retz

Rédaction : Pays de RetzTél. 02 40 22 54 10 - fax. : 02 40 22 78 00Courriel : [email protected] abonnés : tél. 02 99 32 66 66

La date du prochain Trem-plin jazz de Rouans a étéannoncée. Il aura lieu le

28 mai 2017. L’événement est organisé par la section « tremplinjazz » de l’amicale laïque de la commune.

Tremplin jazz

Urgences et santéCentres hospitaliers : Saint-Nazaire, tél. 02 72 27 80 00 ; CHU Nantes,tél. 02 40 08 33 33Samu 44 : tél. 02 40 88 22 22Médecin : 15Compagnies de gendarmerie : Pornic, tél. 02 40 82 00 29 ;Rezé, tél. 02 40 75 65 26Pharmacie : tél. 32 37

Ouest-France à votre serviceAnnoncer un événement : (réunions, fêtes, idées loisirs) www.infolocale.frS’informer sur Internet : ouest-france.fr et saint-nazaire.maville.comRecevoir le journal avant 7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www.abonnement.ouest-france.frPasser une petite annonce par téléphone : 0 820 000 010 (0,15 €/min+ prix d’un appel) ou sur internet www.ouest-annonces.com (paiement parcarte bancaire)Faire paraître une annonce emploi : 02 99 26 42 56 (prix d’un appel)Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (0,06 €/min + prix d’un appel)Publicité : Précom, 105, avenue de la République, BP 92, 44602 Saint-Nazaire, tél. 02 40 22 32 00

Sortir aujourd’hui à Pornic et dans le Pays de RetzEvénements Horaires, tarifs Lieu, renseignements

Cinéma. Séance cinéma pour les personnes lesplus de 60 ans

15h, 4/4€ Machecoul-Saint-Même. Cinéma, 23, rue des Capucins44270 Machecoul, 02 51 70 93 37.

Exposition. Aquarelles de James Crawley 9h30 à 12h30 et14h30 à 17h30,gratuit

Les Moutiers-en-Retz. Salle d'exposition, 13, place del'Église-Madame, 02 40 82 72 05.

Exposition. Photographies de Florence Poullain 9h30 à 12h30 et14h30 à 17h, gratuit

Machecoul-Saint-Même. Pôle de Machecoul, 14, place desHalles, 02 40 31 42 87, www.tourisme-regiondemachecoul.fr.

Exposition. Exposition peintres et sculpteurs 9h30 à 12h30 et 14hà 18h, gratuit

Paimboeuf. Le Hangar, quai Sadi-Carnot, 02 40 27 53 82.

Exposition. Les éoliennes de Sainte-Pazanne gratuit Sainte-Pazanne. Bibliothèque municipale, 02 40 02 69 13.

Exposition. Au pays des Mandeville 10h30 à 12h30et 15h à 18h30,2,5/3,5€

Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Site de l'Abbatiale, Déas,2, place de l'Abbatiale, le Prieuré, 02 40 78 73 88, www.stphilbert.fr.

15 ° matin 18°après-midi

Faits divers

Consultation : un tagueur surpris à Saint-Viaud

Vendredi matin, la commune deSaint-Viaud avait découvert de nom-breux tags anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes apposés sur desbâtiments publics communaux (salledu lac, gymnase, école publique…)et intercommunal (accueil de loisir).Plainte avait été déposée et le maireRoch Chéraud faisait part de son in-dignation : « Pourquoi Saint-Viaud ?Je n’ai jamais donné ma positionsur ce vote, pas plus que le reste du

conseil municipal. Si l’on veut s’ex-primer sur ce sujet, on doit le fairedans les urnes ! ».

En allant ouvrir le bureau de vote,dimanche jour, de consultation, lemaire découvre de nouveaux tagssur le parvis de la mairie. Au coursde la nuit, la gendarmerie a arrêté unhomme en plein travail de peinture.L’enquête se poursuit pour établirs’il est aussi l’auteur ou non des pre-miers tags.

Nouvelles inscriptions apposées dans la nuit de samedi à dimanche, sur le parvisde la mairie cette fois.

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Affaires à faire

Saint-Brevin a élu une nouvelle adjointeAprès la démission d’Eric Touret, premier adjoint, pour une affairede justice, le conseil de Saint-Brevin a élu un nouvel adjoint.

Les adjoints du conseil municipalde Saint-Brevin resteront bien neuf.Après la démission d’Eric Touret,jusqu’alors premier adjoint, c’est Lu-cie Voisin, jusqu’alors deuxième ad-jointe, qui prend sa place. Chaqueélu remonte ainsi d’un rang. Pourcompléter l’équipe, un neuvièmemembre du conseil a été élu : il s’agitde Sylvie Gautreau. Jusqu’alors, elleétait conseillère municipale.

Au début du mois de juin, Eric Tou-ret, alors premier adjoint, avait déci-dé de démissionner de son poste. Ilétait en effet impliqué dans une af-faire concernant l’entreprise qu’il co-dirige, Containers Solutions. Cettedernière aurait construit un modu-laire pour l’Institut médico-éducatifsans que le permis de construire nesoit accordé. Le maire a accepté sondépart. Eric Touret restera membredu conseil municipal mais est dé-chargé de toute fonction exécutive.

« Peut-on savoir ce qui s’est pas-sé ? » a demandé l’élu d’opposi-tion Philippe Reverdy. « Une ins-truction est en cours, je ne peuxdonc rien dire, a répondu le maire

Yannick Haury. Des personnesont été auditionnées, la direc-trice générale des services, moi-même… Eric Touret a voulu semettre en recul de façon à prouversa bonne foi et dans un souci detransparence. Il a ma confiance. »

Flora CHAUVEAU.

Les adjoints et conseillers municipauxont voté hier pour élire un nouveauconseiller.

Pays de Retz en bref

Un duo classique piano et flûte à PornicDeux musiciennes professionnellesdonnent un concert de classique le5 juillet, à l’église Saint-Gilles. Char-lotte Berthomé (flûte) et Solène Pé-réda (piano) sont originaires desSables-d’Olonne et ont gagné desconcours internationaux. Elles ontdécidé de former un duo à l’issuede leurs études supérieures de mu-sique. Elles joueront du Bach, Liszt,Schubert, Haydn, avec un pianoPleyel construit en 1917. « Ces œu-vres universelles, destinées autantpour le public mélomane que le pu-blic non averti, nous permettent dedécouvrir l’éclectisme esthétiquequ’est la musique classique. » Lesdeux artistes sont soutenues par l’As-sociation Transmission qui a pourbut de sensibiliser les populations àla musique classique et permettre au

plus grand nombre d’avoir accès auconcert classique.Mardi 5 juillet, 21 h, église de Saint-Gilles, Pornic. Participation libre. In-fos : www.solenepereda.com.

Deux jeunes artistes de talent jouerontle 5 juillet à l’église Saint-Gilles.

DR

Un réseau régional pour mieux se nourrirpage 6

Le coup de sang d’un intérimaire de STXpage 7

Une réunion, une manifestationun spectacle à annoncer ?

Pour paraître dans Ouest-Franceet sur les sites maville.com

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Sans aéroport, un Pays de Retz plus enclavé ?Dix communes du Pays de Retz font partie de celles qui ont le plus voté « Non » au transfert del’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, lors de la consultation de dimanche. Pistes d’explications.

C’est un débat qui divise toujours au-tant, et pour preuve : la consultationdépartementale pour le transfert ounon de l’aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes a parfois donnédes scores très serrés, y comprisdans le Pays de Retz. Ainsi, danscertaines communes, seule une poi-gnée de voix fait la différence : 13bulletins à Saint-Hilaire-de-Chaléons,8 à Sainte-Pazanne !

Mais le Pays de Retz reste l’une deszones du département où la propor-tion de « Non » au transfert de l’aéro-port a été la plus forte : elle dépasse lamoyenne départementale (44,83 %)dans 21 des 28 communes. Difficilede définir les raisons qui ont motivéce vote mais plusieurs états de faitdonnent des indices.

Écologie et ruralitéComme partout ailleurs dans le dé-partement, l’argument écologiste etde respect de l’environnement a mûune base d’électeurs. Dans certainescommunes, la mobilisation contre leprojet d’aéroport existe de longuedate, comme à Saint-Hilaire-de-Cha-léons. Paimbœuf compte un certainnombre d’habitants sensibles auxenjeux écologiques et quelques élusVerts. Par ailleurs, bien qu’en pleindéveloppement, le Pays de Retzreste un département rural. Agricul-teurs et habitants des campagnespeuvent être plus sensibles au sortde leurs voisins du Nord Loire et aurespect des terres agricoles.

Kilomètres en plusMais le vote du Pays de Retz n’est pasuniquement le fait de ces valeurs. Defaçon purement pratique, le dépla-cement de l’aéroport va contraindreles habitants à un surplus de trajet envoiture, avec le joyeux passage parla rocade nantaise. Le temps de par-cours pour un Rouansais serait ainsidoublé - d’environ 20 à 40 minutes-. Plus ennuyeux pour les personnestravaillant à l’aéroport. « L’aéroportsera juste en face, mais très loin ! »résume une habitante de Saint-Viaud.

Toujours le NordLe malaise semble plus profond.« L’emploi va toujours au Nord ! »entend-on parfois. « Le Pays de Retza longtemps été enclavé, avant quele pont de Cheviré soit construit »,exprime un habitant de Sainte-Pa-zanne. TGV Nantes-Le Croisic,

quatre-voies vers Saint-Nazaire etVannes, développement des zonesindustrielles… « C’est comme si, ànouveau, le développement étaitréservé au Nord. » Pour Jean-Mi-chel Brard, maire de Pornic, « l’en-clavement du Pays de Retz est réel.Notre territoire est le plus faible eninfrastructures. Aucun investisse-ment n’est fait ici. » Un sentimentde délaissement accru avec le dé-part de la seule grosse infrastructureproche du territoire : l’aéroport deBouguenais.

Pont sur la LoireEnfin, le projet d’aéroport est, en Paysde Retz, indéniablement lié au « ser-pent de mer » que représente unautre projet : celui du nouveau fran-chissement de la Loire. Certains l’at-tendent, comme ce chef d’entreprisequi confie : « Ce que l’on reprocheau projet, c’est de ne pas avoir pré-vu le nouveau franchissement, nil’accessibilité de notre territoire ».D’autres le craignent comme un im-posant voisin, qui poserait ses pileset son raccordement routier du côtéde Paimbœuf ou de Frossay.

Flora CHAUVEAU.

A Chaumes, les élus affichent la couleur…

Dimanche matin, lors de la consulta-tion sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, les élus ont ac-cueilli les Calmétiennes et Calmé-tiens avec, sur les épaules, le maillotbleu de l’équipe de France de foot-ball.

Un soutien affiché pour les Bleus,

à quelques heures de leur matchcontre l’Irlande. Une initiative appré-ciée par les votants. De gauche àdroite, les adjoints municipaux, Ka-rine Fouquet, Virginie Porcher, Gé-rard Chauvet et le maire GeorgesLeclève, au bureau de vote de Ché-méré.

A la mairie de Pornic, ou celle, annexe, de la Birochère, dimanche. A voté.

7. 28 juin 2016 - Page Pays de Retz - Analyse suite au référendum sur le projet d’aéroport

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Jeudi 6 octobre 2016Ouest-FranceBretagne / Finistère8

Quéménéven, une ville « à mi-route »C’est une commune située depuistoujours « à mi-route », entre Quim-per et Châteaulin, mais égalementDouarnenez. « Pour les grandesvilles, la centralité politique est fa-cile à concevoir : il y a le centre et lapériphérie, estime Alain Le Quellec,le maire. Mais pour une communequi se situe au milieu, cette centrali-té est difficile à penser. »

Pendant longtemps, elle s’est tour-née vers son nord : le Porzay, terri-

toire institué au Moyen-Âge et Châ-teaulin. « Les enfants de Quémé-néven allaient à Châteaulin quandla ville était une administration im-portante, explique le maire. Désor-mais, neuf salariés sur dix dans lacommune travaillent à Quimper etalentours - Briec, Locronan -. C’estaussi à Quimper que les gens ontleurs habitudes commerciales, deloisirs… Tout le développement dunord de la ville va avoir impact ici. »

Eau : régie ou délégation de service public ?Enfin, il va falloir revoir le mode ges-tion du service d’eau potable. À Qué-ménéven, c’est une régie municipalequi s’en occupe. Le pays Glazik estégalement en régie. Quant à Quim-per, c’est une délégation de servicepublic. Les élus vont devoir se mettred’accord pour uniformiser tout cela.Dans un premier temps, Quéméné-

ven pourrait se caler sur le fonction-nement en régie intercommunale dupays Glazik en attendant 2017, datede fin de la délégation de service pu-blic de Quimper avec Véolia Eau etla Saur. Les prix devraient être lissésmais, là encore, de longues discus-sions sont à venir.

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PRÉFET DU FINISTÈRE

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ET COMMUNAUTÉS DE COMMUNES DU FINISTÈRECARREFOUR DES COMMUNES

T S DE COMMUNES DU FINISTÈRE

15&16oc

tobre 2016

56

Quimper Bretagne occidentale est le nom de lanouvelle agglomération qui va naître de la fusionde Quimper communauté et du Pays glazik le

31 décembre prochain. Quatorze communes, rassemblant prèsde 100 000 habitants, constituent le nouvel ensemble.

QBO

Aujourd’hui au Carrefour des communes, l’associationdes maires du Finistère fêtera ses 70 ans. Elle est néele 3 avril 1946.

70

Le conseil communau-taire du Yeun Elez avoté la fusion avec la

communauté de communes des monts d’Arrée. La future enti-té s’appellera monts d’Arrée communauté. La population de lafuture communauté de communes s’élève à 8 232 habitants au1er janvier 2016.

Montsd’Arrée

Régler ses dettes avant de se quitterQu’en est-il des investissements réa-lisés par les communes lorsqu’ellesétaient encore dans leur intercommu-nalité ? Pour Saint-Ségal, « le soldeest nul », explique Roger Mellouët,ancien président de la communautéde communes de l’Aulne maritime,maire de Pont-de-Buis et conseillerdépartemental.

« Tous les emprunts sont payéspar les loyers, qui continuent decourir. Restaient juste les terrainsnon occupés de la zone d’activi-tés de Menez-Bos, qui rejoignentla communauté de communesde Châteaulin Porzay. » Ces ter-

rains seront réglés par Saint-Ségal àl’Aulne maritime. La somme s’élèveà 169 854 € pour 31 000 m2 à lotir.Une somme qui sera réglée par la fu-ture communauté de communes deChâteaulin et de Pleyben, au 1er jan-vier prochain.

Des discussions devraient avoir lieuentre Quéménéven et son anciennecommunauté de communes pour ré-gler ces questions. « Aujourd’hui, lacommunauté de communes n’a pasde dettes mais des projets et desengagements, comme la piscine »,explique Gaëlle Nicolas, maire deChâteaulin.

Saint-Ségal, troisième divorceVoilà trois fois que la commune deSaint-Ségal connaît un divorce. Lesdeux précédents n’étaient pas deson fait. Elle qui s’étendait de l’Aulneaux monts d’Arrée a connu déjàle départ de Port-Launay en 1845.Puis, en 1949, c’est Pont-de-Buis,un lieu-dit où prospère une poudre-rie qui emploie quelque 800 sala-riés, qui s’érige en commune. Sonpremier maire était une femme, Su-zanne Ploux, résistante qui fut aus-si ministre de Pierre Messmer. Lacommune avait tenté avant guerre derassembler Quimerc’h et Saint-Sé-gal sous son aile. Les Saint-Ségalais

s’étaient opposés avec succès à ceprojet de Grand Pont-de-Buis.

Par contre aujourd’hui, le départde la communauté de communesde l’Aulne maritime est bien le faitde Saint-Ségal, qui jouxte Pont-de-Buis. Depuis son élection en 2008 etaprès sa réélection en 2014, le mairedivers droite André Le Gall n’a eu decesse de rejoindre Châteaulin. Dansla corbeille de mariage, Saint-Ségalamène à la future communauté decommunes du pays de Châteaulin-Pleyben une zone d’activité prochede la voie express.

Châteaulin au cœur de la nouvelle intercommunalité que rejoint Pleyben restela ville la plus attractive de la future entité. Un pont entre le nord et le sud.

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Comment les communes divorcent et se marientCarrefour des communes. À l’aube des fusions d’intercommunalités, le pays de Châteaulin et de la régionde Pleyben voit arriver une nouvelle commune, Saint-Ségal, et partir une autre, Quéménéven.

Enquête

Comment divorce-t-on d’une inter-communalité ? Après 14 ans de viecommune (pour l’une) et 15 ans(pour l’autre), Quéménéven et Saint-Ségal tournent le dos à leur intercom-munalité respective : Saint-Segal,981 habitants, quitte la communau-té de communes de l’Aulne maritimepour rejoindre celle du pays de Châ-teaulin et du Porzay. Ce sera chosefaite au 1er janvier 2017. De son côté,Quéménéven et ses 1 134 habitantsquittent l’intercommunalité du paysde Châteaulin et du Porzay pour lanouvelle communauté d’aggloméra-tion Quimper Bretagne Occidentale,que constitueront Quimper agglo etle pays Glazik.

Remettre à plat les documentsd’urbanismePremier chantier : revoir le Schémade cohérence territorial (Scot). AlainLe Quellec, maire de Quéménéven,est celui qui a porté la réalisation duScot de Châteaulin Porzay. Pourtant,avec son départ, ce document vadevenir caduc. « De toute façon, laquestion devait se poser puisquenous fusionnons avec la région de

Pleyben, explique Gaëlle Nicolas,maire de Châteaulin et présidente del’intercommunalité. Nous allons de-voir retravailler le Scot. »

Trouver une identité touristiqueQuéménéven ne fera plus partie despropositions de l’office de tourismeintercommunal de Châteaulin Por-zay : sur son site Web, la communene paraîtra plus. Un moindre mal,puisque la commune fait partie de ladestination touristique Quimper-Cor-nouaille, portée par la Région depuis2013. Par ailleurs, Quéménéven de-vra désormais collecter la taxe de sé-jour, qui représente 0,35 € par jour etpar personne pour les meublés.

S’intégrer dans un réseau de busLes lignes scolaires sont mainte-nues. « Nous allons voir commentintégrer la commune au systèmede transport de l’agglomération »,explique Alain Le Quellec, maire deQuéménéven. Quant aux servicesde transport à la demande ou aubus des plages mis en place par l’in-tercommunalité Châteaulin Porzay,Quéménéven ne devrait plus en bé-néficier, « sauf convention particu-lière », précise Gaëlle Nicolas.

Réorganiser la collectedes déchets« J’ai l’impression de revenir plu-sieurs années en arrière », souritAndré Le Gall, maire de Saint-Ségal.En effet, l’Aulne maritime est passéeà la redevance incitative depuis plu-sieurs années. Ce n’est pas le cas deChâteaulin Porzay. Et encore moinsde Pleyben. « Mais il ne devrait pasy avoir d’incidence financière pournos concitoyens. » Habitués auxcontainers collectifs, les Quéméné-venois déposeront désormais leursordures dans un bac individuel.

Centre aéré à ChâteaulinDès ce mois de septembre, les petitsSaint-Ségalais (moins d’une dizaine)ont rejoint le centre aéré du mercre-di à Châteaulin. Communal jusqu’àprésent, il deviendra communautaireau 1er janvier prochain. La communepaie le taxi aux enfants. Ce sera lafuture communauté de communes,qui prendra la compétence petite en-fance, qui réglera cela.

Philippe ATTARDet Flora CHAUVEAU. Saint-Ségal rejoint le pays de Châteaulin, tandis que Quémeneven s’en va vers Quimper Bretagne occidentale.

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8. 8 octobre 2016 - Page Finistère - Enquête

Page 10: DoYouBuzz - Faire son CV facilement avec notre outil de ......P r i n t Mercredi 27janvier 2016 6 Pays de la Loire Ouest-France C’est nouveau, pour les filières très de-mandées

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Le car Quimper-Brest à 6 € pour le 1er févrierLa ligne Quimper-Brest, affichéeà 18 € tarif plein sur le site voyage-sncf.fr, doit passer à 6 € le 1er février.Une nouvelle tarification qui inter-vient dans le cadre d’une politiqued’harmonisation entre les tarifs de laSNCF et ceux de la Région Bretagne.La différence de tarifs était particuliè-rement importante sur la ligne Quim-per-Brest.

En raison des travaux sur la voieferrée, depuis mi-décembre et pen-dant un an, les trains sont remplacéspar des cars TER. Le trajet en car quicoûte 18 € en passant par le site dela SNCF et les bornes jaunes, ou 10 €en passant par le site ter.sncf.com etsur les bornes bleues. Des usagersen possession de ces billets mon-taient aussi dans des cars du réseauPen ar Bed, où le prix n’est pourtantque de 6 €… Cette distorsion de tarifsdevrait donc être réglée. Le tarif serade 6 € pendant la période de travaux,avant de passer, au retour du train, à10 €.

À partir du 1er février, la ligne Quimper-Brest sera à 6 €, tarif plein, pour tousles voyageurs.

« Une mission de service public »Le Finistère compte trois abattoirspublics. Deux sont gérés par lescommunautés de communes. C’estle cas de celui de Pont-Croix, maiségalement celui de Lesneven. Ledernier est en délégation de servicepublic, géré par une société privée :celui du Faou.

Lesneven, l’abattoir qui a tenu« Pendant longtemps, on a parlé defermeture de l’abattoir de Lesne-ven, explique René Paugam, maireet agriculteur à Plouider. Il y avaitun projet au Faou et les représen-tants de l’État ne souhaitaient qu’unseul abattoir public dans le dépar-tement. Nous avons alerté toutle monde, les agriculteurs ont ré-pondu en masse, faisant augmen-ter considérablement l’activité. »

Aujourd’hui, l’abattoir approchedes 400 tonnes par an. L’activité esten progression. « Le bilan comp-table est en train de virer au vert,même si on n’est pas encore toutà fait à l’équilibre ». L’abattoir a étérefait il y a une quinzaine d’annéeset les amortissements provoquentun petit déficit annuel. « Il nous suffi-rait d’arriver à 400 - 420 tonnes pouréquilibrer le budget. On n’est vrai-ment pas loin. »

Le Faou, l’abattoir rentableSi 200 tonnes de viande sortent del’abattoir de Pont-Croix chaque an-née, 400 pour Lesneven, celui duFaou est un cran au-dessus. Avecses 2 600 à 2 800 tonnes, il ne perdpas d’argent. Il n’y a pas de fondspublics investis dans le fonctionne-ment, par contre, les 4 500 000 € né-cessaires à la construction d’un nou-veau bâtiment (l’ancien n’est plus auxnormes et mal placé) sont couvertspar la Région, le Département, l’État,les communautés de communes.« L’abattoir a de plus en plus de de-mandes, on ne peut pas répondreà toutes. Néanmoins, avec la fer-meture de Pont-Croix, on essaierad’assurer cette mission de servicepublic au mieux. »

Le projet d’abattoir du Faou, qui devraitouvrir en 2018

Des vidéos tournées à Alès et au Vi-gan ont fait scandale. Ce sont pour-tant des abattoirs publics. Mais Gwe-

naël Le Berre, agriculteur de Gourlizon fait toutefois confianceà l’abattoir de Pont-Croix, « qui est aux normes et pratiquel’étourdissement ». Il évoque surtout « le plaisir, qu’on nousa retiré en tant qu’agriculteur, d’accompagner notre bêtejusqu’à la fin. »

Bien-être

Faut-il sauver les petits abattoirs publics ?

Une invasion de sardines en baie de DouarnenezL’abondance de sardines en baie de Douarnenez dure depuis novembre.C’est un mystère pour les pêcheurs… et aussi pour les chercheurs !

Trois questions à…

Comment évolue le stock desardine depuis l’an 2000 enAtlantique ?

La biomasse est plutôt stable, voireabondante : sur tout le golfe de Gas-cogne et la baie de Douarnenez, onatteint entre 200 000 et 300 000tonnes par an. Dans l’Atlantique, lasardine n’est pas en danger !

Comment s’explique la présenceou non de sardines ?

C’est très compliqué. Cela peut avoirun rapport avec la température del’eau, la salinité, l’abondance deplancton… Pour le moment, nous

n’avons pas d’explication. Dès qu’onen trouve une, elle ne se vérifie pasdu tout l’année d’après…

La présence des sardines en hi-ver n’est pas choquante. C’est

même plutôt rassurant qu’il y en ait !Nous sommes en train de monterun projet pour étudier plus spécifi-quement la baie de Douarnenez. Ence moment, il y a tellement de pois-

sons près du port que les pêcheursne sortent pas plus loin : impossiblepour nous de savoir s’il y a des sar-dines à l’extérieur de la baie. Si ça setrouve, il y en a tout autant, voire plus.

Peut-on espérer que les sardinesrestent en baie de Douarnenezjusqu’à ce qu’elles soient assezgrasses pour intéresser lesconserveries, au printemps ?

Pas du tout. À l’automne, le mêmephénomène s’est produit simultané-ment en baie de Concarneau : pleinde sardines sont arrivées d’un coup.En moins de 10 jours, elles étaientdéjà toutes reparties. La sardine estun poisson extrêmement mobile.Si ça se trouve, les sardines de labaie de Douarnenez seront encorelà dans un mois. Ou déjà repartiesdans deux jours.

Recueilli parEmmanuelle FRANÇOIS.

Depuis novembre, il y a abondance de sardines dans le port de Douarnenez.

DR

Erwan Duha-mel,chercheur àl’Ifremer.

Les élus ont voté jeudi soir la fermeture de l’abattoir public de Pont-Croix, le plus petitdu département. C’est pourtant un pilier essentiel pour les territoires et les paysans.

Enquête

Une fois par semaine environ, Gwe-naël Le Berre attelle la bétaillère autracteur, charge l’une de ses bellesvaches noires pour l’emmener à25 km de là, à l’abattoir public dePont-Croix. Puis, quelques jours plustard, l’agriculteur de Gourlizon récu-père la carcasse de la bête qu’il faitdécouper par un professionnel, dansson laboratoire installé à la ferme. Laviande est ensuite vendue en directsur place ou livrée chez des particu-liers, les bouchers ou dans les res-taurants de Quimper. Un système quipermet à Gwenaël de vivre de sonmétier, de vendre moins de viande,mais à un prix bien plus intéressant.

Mais aujourd’hui, il y a une ombreau tableau. Jeudi soir, les élus de lacommunauté de commune du Cap-Sizun ont voté à la majorité (17 voixcontre 13) la fermeture de cette struc-ture. Motif : pas assez rentable. 176tonnes de viande sont sorties del’abattoir l’an dernier, c’est nettementinsuffisant pour assurer sa rentabi-lité. Le seuil viable étant plutôt à 300tonnes.

« Rester indépendants »

Pourtant, éleveurs, bouchers et res-taurateurs s’accordent sur l’intérêtde tels outils pour le territoire. « C’estun moyen de rester indépendantsdans nos fermes », assure GwenaëlLe Berre : l’éleveur suit sa bête, récu-père la carcasse, contrôle la transfor-mation, peut fixer le prix avec la venteen direct. Ce qui n’est pas possibledans le système des grands groupesalimentaires : « Le marchand debêtes vient à la ferme, le prix est fixéà l’avance, la bête est tuée dans un

abattoir du groupe, et on reçoit lechèque trois semaines plus tard. »

Une petite structure permet auxéleveurs de miser sur la qualité, enchoisissant par exemple d’élever desraces locales, nourries uniquement àl’herbe des belles prairies bretonnes.« Des zones marécageuses ou desurcote, comme près de Bénodetou de Douarnenez, sont ainsi pré-servées. » Les carcasses peuventmaturer quelques jours, préalableindispensable à une viande tendreet qui a du goût. Manger mieux etconnaître la provenance de ce quise trouve dans leur assiette : unevolonté partagée par beaucoup de

consommateurs.Maintenir ou non un petit abattoir

de proximité, c’est faire un choix desociété… Qui nécessite de mettrela main au porte-monnaie. Dans uncontexte de restriction budgétaire,les élus y réfléchissent à deux fois. Lacommunauté de communes du CapSizun abondait régulièrement lescomptes en déficit de l’abattoir. Celuide Lesneven, également public, pré-voit dans son budget des investisse-ments dédiés : de 80 000 à 90 000€ pour faciliter le travail des abatteurset améliorer le bien-être animal (lireci-contre).

« On est encore dans un modèle

agricole où il faut produire toujoursplus, constate Gwenaël Le Berre.Beaucoup de collègues n’ont pasle temps ni les réseaux pour vendreleurs produits. L’achat d’un labode transformation est un investis-sement. » Un abattoir public, c’estdonc une façon de « rendre serviceaux agriculteurs ». Mais tous les terri-toires n’en font pas leur priorité.

Flora CHAUVEAU,Aude KERDRAONet Carole TYMEN.

L’agriculteur de Gourlizon élève des Angus, une race écossaise nourrie à l’herbe. Si l’abattoir de Pont-Croix ferme, il ignorecomment il pourra continuer à travailler sur la qualité de sa viande.

Barillec marine se développe à l’exportL’entreprise concarnoise se voit confier un chantier sur des ferriespour un armateur néerlandais, via sa filiale au Vietnam.

L’entreprise concarnoise Barillec,spécialisée en électricité, a le sourire.Implantée depuis cinq ans en Asie,sa filiale Be Sea, pour Barillec marineVietnam, a signé à la fin de l’année2016, un contrat de 2 millions d’eu-ros pour un armateur néerlandais,Redereij Doeksen, qui fait construiredeux ferries au chantier australienStrategic Marine au Vietnam.

Le marché concerne l’étude etla réalisation des installations élec-triques (tous les tableaux et les sys-tèmes de production et de distribu-tion d’électricité) à bord des deuxferries Ropax GNL (gaz naturel liqué-fié). Ces deux navires de 72 m, se-ront exploités dans l’espace protégéde la mer des Wadden avec, commeport de départ, Harlingen, aux Pays-Bas.

Barillec marine Vietnam emploieune vingtaine de techniciens sur lesite d’Hô Chi Minh. Une équipe quidevrait doubler d’ici quelques moisau vu de ses nouvelles commandes.L’entreprise continue également sacollaboration avec les chantiers Pi-

riou au Vietnam.Barillec marine, qui fête ses 60 ans

d’existence cette année, confortedonc ainsi sa présence à l’internatio-nal. La filiale du groupe Vinci compte200 ingénieurs et techniciens sur sesdifférents sites et trois établissementsen Bretagne : à Concarneau, Lorientet Brest. Elle recrute actuellementdes techniciens pour mettre en placeune équipe à Paris.

Elle sera présente à Paris au salonEuromaritime du 31 janvier au 2 fé-vrier pour y présenter notammentson prototype VarShaft®. Un sys-tème qui permet de propulser le na-vire dans différentes configurationstout en produisant l’électricité et enréduisant la consommation.

Barillec marine Vietnam va travailler surles ferries Ropax GNL qui serontexploités aux Pays-Bas.

Projet de carte scolaire : « Même pas des miettes ! »Le comité technique, chargé de vali-der la carte scolaire 2017, se réunirajeudi 2 février. Le syndicat Sud voitrouge : « Le Finistère, qui se voitattribuer un seul poste supplémen-taire pour la rentrée 2017, ne bé-néficie même pas des miettes. Lapriorité affichée par l’administrationest la reconstruction d’un corps deremplaçants. C’était une urgence.On peut penser que les 5 postes

créés à cet effet ne seront pas suf-fisants. » Il se satisfait de la créationde postes pour l’accueil des enfantsnon francophones et des gens duvoyage. Au sujet des classes, il jugeque « le bilan est lourd : 33 ferme-tures contre seulement 9 ouver-tures ». Pour le syndicat, cela se tra-duira « par des classes surchargéesqui pénalisent avant tout les enfantssouffrant de difficultés ».

Finistère en bref

9. 28-29 janvier 2017 - Page Finistère - Enquête liée à un fait d’actualité (fermeture de l’abattoir public de Pont-Croix)

Page 11: DoYouBuzz - Faire son CV facilement avec notre outil de ......P r i n t Mercredi 27janvier 2016 6 Pays de la Loire Ouest-France C’est nouveau, pour les filières très de-mandées

P r i n t

Lundi 24 octobre 2016Ouest-FrancePays de Quimper

Briec

Ils se sont lancés dans l’agriculture malgré tout

« Un tiers des paysans à la retraite d’ici 2020 »Le Pays glazik encourage l’installa-tion d’agriculteurs sur son territoire.À ce titre, un chèque de 1 500 €est attribué à tout nouveau paysan.« Ce n’est pas cela qui va permettrequelqu’un de s’installer, reconnaîtLaëtitia Pelloquin, chargée du déve-loppement local à la communauté decommunes. Mais cette somme re-présente une aide à la trésorerie. »Le taux de renouvellement dans cemétier est très bas. « 33 % des chefsd’exploitations ont plus de 55 ans,compte-t-elle. Ça veut dire que d’ici2020, il va falloir renouveler un tiersdes effectifs. » Bien souvent, au mo-ment du départ à la retraite, les terressont rachetées par les voisins. Les

fermes sont de plus en plus grandeset, de ce fait, de plus en plus difficilesà reprendre pour des jeunes agri-culteurs car l’investissement devientinaccessible.

La communauté de communes tra-vaille à sensibiliser les agriculteurs àl’amélioration de leur outil de travailafin qu’ils puissent le transmettre àun repreneur. Le centre d’initiativespour valoriser l’agriculture et le mi-lieu rural (Civam) du Finistère accom-pagne également la transmissiondes fermes et l’installation des nou-veaux agriculteurs.

Renseignements : http://www.ci-vam29.org.

‡Jump’o landLa fête pour les grands et les petits,1 000 m2 de jeux, structures gonfla-bles, jeux en bois, et de nombreusesautres animations. Organisé par l’asso-ciation des parents d’élèves des écolesYves-de-Kerguelen.Samedi 29, dimanche 30 octobre,10 h à 20 h et 10 h à 19 h, salle

Fanch-Rolland, rue de la Boissière.Tarifs : 5 €, réduit 1,50 €, gratuit pourles moins de 2 ans.

‡Aquacove et spaLa piscine est ouverte de 11 h à 13 h30 et de 14 h 30 à 19 h. L’espace dé-tente et cardio est ouvert de 11 h à 13 h30 et de 14 h 30 à 19 h.Lundi 24 octobre, rue de la Boissière.

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Le nombre d’installations dans le FinistèreProfil des jeunesinstallésÂge moyen :29,4 ansPourcentagede femmes :19,6 %Originenon agricole :30,3 %

« Vivre dehors, au rythme des saisons »

Entre-guillemets

Marie-Laure Cocoual, maraîchèrebio à Kreïsker.

«Pour se lancer dans ce métier, ilfaut une part d’inconscience ! Nous,on s’est lancé il y a quatre ans. C’étaitune reconversion professionnelle,nous étions tous deux très investisdans nos entreprises respectives,que l’on avait contribué à faire évo-luer. Mais ce que l’on faisait était tel-lement désincarné, on vendait deschoses qui ne servaient à rien, on fai-sait du business et on gagnait de trèsbons salaires… On n’était plus satis-faits de notre vie. Avec la naissancede notre fille, j’ai voulu retrouver uncôté terrien. Mes grands-parentsétaient agriculteurs dans le Mor-bihan. On a trouvé ce verger bio, àKreïsker, sur Le Bon Coin !

J’ai fait une formation au maraî-chage à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) et j’ai géré la parcelle du-rant les deux mois d’été. Lorsqu’onest arrivés dans la région, on a ététrès bien accueillis. On a comprisque les structures agricoles cher-chaient des paysans. Nous, on vou-lait que notre projet soit viable, on aété aidé par le Groupement des pro-ducteurs bio. Mais on a surtout reçu

énormément de soutien par nos voi-sins, anciens agriculteurs. Un jour,Christophe était sur le tracteur, lesvoisins sont descendus chez nousen nous disant : « Il y a un problème,votre tracteur fait un drôle de bruit ! »Nous, on n’avait rien entendu. Il y aénormément de choses que l’on nesavait pas.

S’il y a un problème, c’est àla charge du producteur

C’est un choix de vie. On n’a presquepas de vacances. Tout est à la chargedu producteur, s’il y a un aléa c’estpour lui. On ne gagne pas énormé-ment et on réinvestit beaucoup afind’atteindre plus rapidement une via-bilité.

Mais on retrouve des valeurs qu’onn’avait plus. Je me sens bien ici, jesuis super contente d’avoir osé. C’estun travail riche, j’apprends au quo-tidien. Vivre dehors, marcher, avoirle temps de la réflexion. Une vie aurythme des saisons, des fermes alen-tours. Une grande solidarité, désinté-ressée, entre voisins. Et puis dans lebio on essaye sans cesse d’amélio-rer notre technique, de toujours fairemieux. On travaille sur le goût et c’esttrès satisfaisant. On avait aussi enviede participer au renouveau de l’agri-culture.»

Marie-Laure et Christophe ont trimé pour se reconvertir en maraîchers. Leurrécompense : un métier qui a du sens… et du goût.

Le coût moyen d’une installationindividuelle en agriculture en Bre-tagne. Un chiffre très élevé et qui

continue à augmenter avec les années.

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Plomelin‡Accueil des tout petits, mardiChagrin, colère, joie, tristesse : histoireset comptines pour aider à exprimer lesémotions. Atelier pour les 0-3 ans ac-compagnés d’un adulte. Pendant lesvacances scolaires, les grands frères etgrandes sœurs sont les bienvenus.Mardi 25 octobre, 9 h 30 et 10 h 30,médiathèque, Park-ar-Barrez.Gratuit. Contact : 02 98 52 52 43,bibliotheque.plomelin@

quimper-communaute.fr, http://bibliotheques.quimper-communaute.fr/

‡Chorale Kanerien Sant-MerynAssemblée générale. La chorale, ànouveau vice-championne des cho-rales d’expression bretonne, y présen-tera ses bilans et ses perspectives.Jeudi 27 octobre, 19 h, maison pourtous, place de Betziesdorf.

Gourlizon

42 personnes au repas annuel des aînés

Quelques membres de l’équipemunicipale, dont Annie Julien, 2e

adjointe responsable du Centrecommunale d’actions sociales, ontparticipé au repas annuel des an-ciens (plus de 70 ans), préparé par letraiteur local Laurent Boutet.

42 personnes sur 115 invitées se

sont retrouvées samedi, au restau-rant scolaire pour déguster une au-mônière de saumon, un filet mignonlaqué au poivre avec gratin au lard etlégumes d’automne puis tarte fineaux pommes et glace vanille. Le suc-cès a été unanime.

Jeanne, Marie (une des doyennes), Lisette et Marguerite, contentes de seretrouver pour le repas annuel.

Plogonnec

Plogonnec Sport Loisirs reprend pendant les vacancesPascale Heylen propose des activitéssportives durant les vacances de laToussaint.Lundis 24 et 31 octobre : gym-nastique pour les plus de 7 ans,de 14 h 30 à 15 h 30, et éveil à lagymnastique pour les 3 à 6 ans, de15 h 30 à 16 h 30, badminton pourles familles et les enfants de plus de8 ans, de 17 h à 18 h 30 (gratuit pourles - 8 ans accompagnés).Mardi 25 et jeudi 27 octobre : mul-tisports (basket, handball, thèque,frisbee, volley et une nouveauté : letchoukball) pour les plus de 7 ans,de 14 h à 15 h 30. Jeux sportifs pourles 4 - 7 ans, de 15 h 30 à 16 h 30,mardi 25 octobre, futsal pour les plusde 8 ans, de 17 h à 18 h 30.Mercredi 26 octobre : rallye sportif(jeu de l’oie avec des défis sportifs),à partir de 6 ans, de 14 h à 16 h 30.Mercredi 2 novembre : chasse à lacitrouille au bois du Nevet (parcoursd’orientation au bois du Nevet), de14 h à 16 h.Jeudi 27 octobre : gym en famille, aufoyer communal ou à l’Arpège (ins-cription obligatoire), de 17 h à 18 h.

Les enfants de moins de dix ans se-ront accompagnés d’un adulte. Ta-rif : 2 coupons, 3 pour les activitésdu mercredi (gratuit le 2 novembre

pour les petits), 1 coupon pour lesmoins de 10 ans pour la gym en fa-mille. Les coupons (1,60 €) sont àprendre en mairie. Inscription au (tél.)06 67 75 86 01 ou (courriel) [email protected].

Les jeunes sportifs pourront apprendreà faire des roulades, conseillés parPascale Heylen.

Frédéric, éleveur, Marie-Laure et Christophe, maraîchers, expliquent pourquoi ils sont devenusagriculteurs ou paysans à Briec. Ils évoquent leurs désillusions, leurs difficultés et leurs joies.

Reportage

Se lever tous les matins à 5 h pour latraite. Passer la journée le dos cour-bé, les mains dans la terre. À peineparvenir à se dégager un salaire.Être tenu responsable de beaucoupde maux. Le métier d’agriculteur estrude et pas toujours reconnu à sajuste valeur. Pourtant, chaque an-née, des centaines de candidats selancent dans la reprise d’une fermeou l’installation. Est-ce parce que cemétier porte des valeurs essentiellesà la vie : nourrir les autres, travaillerau rythme des saisons, faire avec lesaléas du vivant ?

Les travaux patienteront

Frédéric Le Guillou a repris la fermefamiliale en juillet 2015. Un chepteld’une cinquantaine de Prim’Holsteindans le vallon de Lanvern Calapro-vost. Alors que les prix du lait ont subileur première grande chute - en 2009-, il établit son budget en prévoyantde suivre les aléas des marchés. De-puis la fin des quotas laitiers, en ef-fet, le prix du lait n’est plus stable :un jour, la tonne est payée 300 €,un autre elle baisse à 290 €. Mais iln’imaginait pas que la situation em-pirerait ainsi. Aujourd’hui, il est payé280 € les mille litres. « Je creuseun trou, constate-t-il. En temps nor-mal, c’est difficile de vivre de cemétier mais la crise en plus… » Carà 33 ans, il a déjà sur le dos unecréance de 260 000 € - le prix de laferme qu’il a repris à son père -. Lestravaux d’une nouvelle salle de traiteplus moderne et l’agrandissementde l’étable, 250 000 € en plus, pa-tienteront.

Pourtant, ce métier, il l’a choisi. Il

aurait pu rester employé agricole,un métier qu’il a exercé quelquesannées, ou travailler chez Hervé LeGuillou, entreprise de travaux agri-coles et publics, lui qui, petit, aimaittant les tracteurs. Mais il a choisid’être éleveur, peut-être par repro-duction familiale, comme ses pa-rents, pour « être son propre pa-tron », parce que ce métier « est cen-sé avoir de l’avenir : la populationaugmente et les besoins avec »,pense-t-il.

« Je vois la moitié dudépartement »

Il évoque la satisfaction de travailler

pour lui. « J’organise mes journéescomme je veux. Je n’ai jamais letemps de m’ennuyer, mais je peuxm’arrêter un moment discuter avecun collègue qui passe. » Le travailen extérieur est le deuxième bonheurqu’il évoque. « Ne pas être dans unbureau, mais être dehors quand ilfait beau. Quand je suis sur la par-celle du haut, dans le tracteur, jevois la moitié du département… Jeme dis que je suis bien. »

L’avenir est un peu flou. Frédéricespère recevoir rapidement sa Do-tation jeune agriculteur (DJA), uneaide qui pourra lui permettre d’ali-menter sa trésorerie, réparer son

tracteur, payer son loyer. L’avenir dumétier ? « Il va falloir s’adapter, dit-il. Je pense qu’on peut faire du laitpas trop cher avec des systèmesherbagers, moins d’achats, moinsd’intrants, de l’herbe plutôt que dumaïs… » Une évolution qui se ferapetit à petit, à Lanvern Calaprovost.Pour le moment, il faut maintenir unerentabilité avec la cinquantaine de va-ches du troupeau pour rembourserses dettes. Et tâcher de profiter desbelles journées de l’automne.

Dossier : Flora CHAUVEAU.

« Je me suis mis à mon compte car j’en avais marre de travailler à la manière de Pierre, Paul ou Jacques ! »Frédéric Le Guillou, 33 ans, est éleveur laitier à son compte depuis juillet 2015.

Langolen‡Conseil municipal du lundi 24 octobre : ordre du jourChoix de l’entreprise concernant l’amé-nagement de sécurité du carrefour dePark-Bris et de la route de Quimper.Rapport de la chambre régionale des

comptes sur la gestion de la Commu-nauté de communes du Pays glazik. A20 h.

10. 24 octobre 2016 - Page Pays de Quimper - Reportage

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http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/928/reader/reader.html#!preferred/1/pac-kage/928/pub/929/page/11

11. Portrait dans l’Edition du soir

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12. Photos avant/après

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14. A quoi ressemble la carrière de Kerrous qui va être remplie d’eau ?

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15. A Saint-Etienne-de-Mer-Morte, le cuir comme promesse d’emploi

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15. Interview en espagnol du groupe La Isla de la fantasia pour le festival des Escales 2015

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