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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO
Département : Bâtiments et Travaux Publics
Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur en
Bâtiments et Travaux Publics
Présenté par : RAKOTOMALALA Nirina Tolotriarivelo Ruffin
Encadré par : Monsieur RAZAFINJATO Victor
Date de soutenance : 4 Mars 2014
PROMOTION 2012
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO
Département : Bâtiments et Travaux Publics
Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur en
Bâtiments et Travaux Publics
Présenté par : RAKOTOMALALA NirinaTolotriarivelo Ruffin
Président du jury : Monsieur RAHELISON Landy Harivony
Examinateurs : Monsieur RABENATOANDRO Martin
Monsieur ANDRIANARIMANANA Raveloson Richard Henri
Monsieur RAKOTOMALALA Jean Lalaina
Rapporteur : Monsieur RAZAFINJATO Victor
CONCEPTION D’UN PONT A HAUBANS A LA RN4 AU
PK 336+700 DANS LE DISTRICT DE MAEVATANANA
REGION DE BETSIBOKA
PROMOTION 2012
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
REMERCIEMENT
Nous tenons à exprimer notre gratitude à l’Eternel Dieu, sa bénédiction nous a donné
le courage de terminer ce mémoire. Merci au Seigneur !
Durant mes cinq années d’étude et la préparation de ce présent mémoire, j’ai rencontré
bon nombre de bienfaiteurs qui ont chacun à sa façon contribué à la réalisation de ce travail. Il
serait donc ingrat de ma part d’affirmer que cette liste de personnes est exhaustive.
Cependant, par souci de temps, d’espace et de protocole, pour leur autorité, leur
collaboration ou leurs conseils, mes remerciements s’adressent d’abord à:
Monsieur ANDRIANARY Philippe Antoine, Professeur, Directeur de
l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo qui nous a permis
de réaliser et de soutenir cet ouvrage.
Monsieur RAHELISON Landy Harivony Maître de conférences et Chef
du Département Bâtiment et Travaux Publics au sein de l’ESPA; Je vous suis
très reconnaissant de nous avoir fait l’ honneur de présider ce jury malgré vos
lourdes responsabilités ;
Monsieur RAZAFINJATO Victor, Enseignant à l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo, d’être mon encadreur et aussi mon rapporteur,
à qui j’adresse mes sincères reconnaissances.
Monsieur RAJAONARY Jean Roger, Directeur Général du Bureau d’Etude
« JR SAINA », expert en ouvrage d’art, mon encadreur professionnel ;
A tous les membres de jury, pour le temps précieux que vous avez
consacré, pour l’évaluation et la correction de ce travail.
- A tous les enseignants de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo,
chargés des cours qui ont contribués à ma formation durant mes cinq années
d’études universitaires ;
Nous tenons à exprimer nos vifs remerciements à tous ceux qui ont contribué
et collaboré, de près ou de loin à la réalisation et à l’accomplissement de ce
mémoire surtout mes parents : Monsieur RAKOTOMALALA Jérôme Aimé et
Madame RAHELIMANANA Ruffine Monique.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
Liste des abréviations et des notations
Liste des tableaux
Listes des figures
Listes des annexes
PARTIE I:Environnement du projet
Chapitre 1:Présentation du projet
Chapitre 2:Etudes socio-économiques
Conclusion partielle
PARTIE II:Etudes préliminaires
Chapitre 1:Etudes hydrologiques et hydrauliques
Chapitre 2:Etude du trafic
Chapitre 3:Etude comparative de variante
Conclusion partielle
PARTIE III:Conception du pont à haubans
Chapitre 1:Généralités sur les ponts haubanés
Chapitre 2:Etude de la superstructure
Chapitre 3:Etude de l’infrastructure
Conclusion partielle
PARTIE IV:Etude financières du projet et impacts environnementaux
Chapitre 1:Etude financières du projet
Chapitre 2:Etude d’impact environnemental
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
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LISTE DES ABREVIATIONS
BA: Béton Armé
BAEL: Béton Armé à l'état limite
CEG: Collège d'Enseignement Général
CFP: Centre de Formation Professionnelle
CHD: Centre Hôspital de District
CPC: Cahier des Prescriptions Communes
CSB: Centre de Santé de Base
DRCI: Délai de Récuperation du Capital des Investissements
EI: Entreprise individuelle
EP: Espacement entre axe des poutres
EPP: Ecole Primaire Public
ESPA: Ecole Supérieure Polytechnique d'Antananarivo
MTPM: Ministère des Travaux Publics et de la Méteorologie
ONG: Organisation Non-Gouvernementale
CPHE: Côte de la plus haute eau
PIB: Produit Interne Brute
SA: Société Anonyme
SARL: Société à Responsabilité Limitée
TRI: Taux de rentabilité interne
VAN: Valeur actuelle nette
LISTE DES NOTATIONS
Majuscules Latines
G afférent aux charges permanentes
Q afférent à une action variable quelconque
N afférent à l'effort tranchant
W afférent aux actions du vent
Minuscules latines et abréviations
b béton
c compression
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Page | ii
d différé; dimensions
e limite d'élasticité ; équivalent;
f fissuration
i initial ; instantané ; indice
j âgé de j jours ; indice
k caractéristique
lim limite
m moyenne; matériau ; probable
max maximal
min minimal
réd réduit
ser service
t transversale ; traction
u ultime
v à long terme
Notations en majuscules latines
B aire d’une section de béton
F force ou action en général
I module d’inertie en général. En particulier moment d’inertie de flexion d’une
section droite par rapport à l’axe central principal d’inertie
J moment d’inertie de torsion
K constant en général
M moment en général ; moment fléchissant
Mg moment fléchissant dû aux charges permanentes
Mq moment fléchissant dû aux charges et actions variables
Mu moment de calcul pour l’état limite ultime
Mser moment de calcul pour l’état limite de service
N effort normal
Q action ou charge variable
R réactions d’appui ; force résultante
S moment statique
T effort tranchant
Vréd effort tranchant réduit
W vent
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Page | iii
Notations en minuscules latines
a désigne de façon générale une dimension
b désigne une dimension transversale (largeur ou épaisseur d’une section)
fcj résistance caractéristique à la compression du béton âgé de j jours
ftj résistance caractéristique à la traction du béton âgé de j jours
g densité de charge permanente
ho épaisseur d’une membrure de béton
h hauteur totale d’une section
j nombre de jours
k coefficient en général
l longueur ou portée
n coefficient d’équivalence acier béton ; nombre entier
q densité de charge variable
t temps
x cordonnée en général ; abscisse en particulier
y ordonnée par rapport à l’axe central principal d’inertie ; profondeur de l’axe
neutre
z bras de levier du couple de flexion
Notations en minuscules grecques
α coefficient sans dimension
ϒ coefficient partiel de sécurité défini dans les Directives communes au calcul
des constructions
δ variation d’une grandeur
ϵ déformation relative
η coefficient s
ans dimension λ coefficient sans dimension
μ coefficient sans dimension
ϭ contrainte normale
ϭb contrainte du béton
ϭbc contrainte de compression du béton
ϭbt contrainte de traction du béton
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
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Ϭs contrainte de l’acier passif
Δ axe ; variation ou différence
Φ coefficient sans dimension
Ø diamètre
NOTATION HYDRAULIQUE
K coefficient de rugosité
S section mouillée
P périmètre mouillé
R rayon hydraulique
I perte
L longueur
Q débit
g accélération de la pesanteur
ΔZ surélévation de la ligne d’eau
c coefficient de débit
α coefficient sans dimension
t profondeur ou tirant d’eau
g gauche
d droite
Z altitude
TN terrain naturel
n nombre entier
b dimension ; largeur
C coefficient sans dimension
F nombre de FROUDE
y dimension ; profondeur
α coefficient sans dimension
Δz dénivellation : différence de niveau
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Découpage administratif par district ....................................................................... 5
Tableau 2 : Répartition et densité de la population ................................................................... 5
Tableau3:Proportion de communes disposant de certaines infrastructures ............................. 6
Tableau 4 : Temps moyen mis pour atteindre l’infrastructure ................................................... 7
Tableau 5 : Pourcentage de commune disposant certains services publics .............................. 7
Tableau 6 : Répartition des surfaces cultivées de la Région par District.................................... 9
Tableau 7 : Proportion des communes et de la population travaillant dans le secteur ............. 9
Tableau 8 : Ratio médecin/ population par fivondronana selon les sanitaires ........................ 10
Tableau 9 : Possession d’un EPP ............................................................................................... 10
Tableau 10 : Possession d’un CEG ............................................................................................ 10
Tableau 11 : Possession d’un Lycée .......................................................................................... 11
Tableau 12 : Possession d’un établissement scolaire privé ...................................................... 11
Tableau 13 : Averse journalière maximale annuelle du bassin versant de Betsiboka ............. 17
Tableau 14 : classement d’intensité de pluie suivant la hauteur ............................................. 18
Tableau 15 : intensité de pluie pour une période de retour T .................................................. 20
Tableau 16 : Hauteur de pluie en fonction de la période T ...................................................... 20
Tableau 17 : Classement d’échantillon ..................................................................................... 22
Tableau 18 : calcul de Vi ........................................................................................................... 23
Tableau 19 : calcul de𝟀2 ........................................................................................................... 23
Tableau 20 : tableau de Q(P) .................................................................................................... 25
Tableau 21 : intervalle de confiance......................................................................................... 26
Tableau 22 : niveau de l’eau en fonction du débit Q ................................................................ 28
Tableau 23 : le nombre de trafic journalier passé (véhicules/jour) .......................................... 32
Tableau 24 : trafic futur de la RN4 (unité : véhicules/jours) .................................................... 33
Tableau 25 : Nombre d’âmes en fonction de la largeur ........................................................... 34
Tableau 26 : Avantages et inconvénients de chaque variante ................................................. 39
Tableau 27 : système Be ........................................................................................................... 57
Tableau28 : détermination des charges permanentes venant du tablier ................................ 60
Tableau 29 : cas de charge adopté dans la travée A1A2 ......................................................... 78
Tableau 30 : cas de charge adopté sur la travée A2A3 ............................................................ 79
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Page | vi
Tableau 31 : efforts transmis aux câbles et aux voussoirs dans la travée A1A2...................... 81
Tableau 32 : efforts transmis aux câbles et aux voussoirs dans la travée A2A3...................... 82
Tableau 33 : dimensionnement de la section des haubans dans la travée A1A2 .................... 85
Tableau 34 : dimensionnement de la section des haubans dans la travée A2A3 .................... 86
Tableau 35 : types des câbles et longueur de chaque hauban dans la travée A1A2 ............... 87
Tableau 36 : types et longueur des câbles dans la travée A2A3 .............................................. 88
Tableau 37 : vérification à l’ELS dans la travée A1A2 .............................................................. 89
Tableau 38 : vérification à l’ELS dans la travée A2A3 .............................................................. 90
Tableau 39 : calcul des efforts transmis dans le mât dans la travée A1A2 .............................. 92
Tableau 40 : calcul des efforts transmis dans le mât dans la demi-travée centrale ................ 93
Tableau 41 : calcul des sections du mât ................................................................................... 94
Tableau 42 : valeur de et selon la nature du terrain .......................................................... 99
Tableau 43 : Moment dans le sens transversal ...................................................................... 101
Tableau 44 : Moment dans le sens longitudinal .................................................................... 101
Tableau 45 : moments stabilisants et renversants du pylône ................................................ 108
Tableau 46 : tableau des contraintes ..................................................................................... 109
Tableau 47 : Valeur de Ai pour le calcul de K ......................................................................... 112
Tableau 48 : Avant-métré des éléments de la superstructure ............................................... 113
Tableau 49 :Avant-métré des éléments de l’infrastructure et du pylône ............................... 114
Tableau 50 : Sous-détails de prix du béton dosé à 350 Kg/m3 .............................................. 116
Tableau 51 : Sous-détails de prix du béton dosé à 400 Kg/m3 .............................................. 117
Tableau 52 : Sous-détails de prix de l’acier ordinaire HA ....................................................... 118
Tableau 53 : Bordereau Détail Estimatif ................................................................................ 119
Tableau 54 : situation annuelle de la production sans projet ................................................ 121
Tableau 55 : situation annuelle de la production avec projet ................................................ 122
Tableau 56 : Calcul de la Résultat net Rn ............................................................................... 124
Tableau 57 : calcul de la VAN ................................................................................................. 125
Tableau 58 : Cash-flow annuel cumulé .................................................................................. 126
Tableau 59 :Cash-flow mensuel cumulé ................................................................................. 127
Tableau 60 : Cash-flow journalier cumulé .............................................................................. 128
Tableau 61 : Identification des impacts environnementaux .................................................. 133
Tableau 62 : mesure d’atténuation ........................................................................................ 135
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
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LISTES DES FIGURES
Figure 1 : Pourcentage des communes accessible toute l'année à partir du Chef-lieu de
Fivondronana .............................................................................................................................. 7
Figure 2 : transports ................................................................................................................. 10
Figure 3 : Profil en long de la ligne du projet/ source : Google Earth ...................................... 28
Figure 4: Courbe de tarage ....................................................................................................... 28
Figure 5 : description de la section de la poutre en caisson unique à 2 âmes ......................... 36
Figure 6 : Coupe longitudinale d’un pont suspendu ................................................................. 36
Figure 7 : liaisons tablier / pylône ............................................................................................ 43
Figure 8: différents types de nappes des haubans ................................................................... 44
Figure 9: Exemple de câble clos à fils Z .................................................................................... 46
Figure 10 : coupe d’un câble Multi Fils Parallèles avec gainage PEHD .................................... 47
Figure 11: coupes de câbles Multi Torons Parallèles................................................................ 47
Figure12: Type de pylône proposé............................................................................................ 50
Figure 13: Ancrage des haubans au niveau du mât ................................................................. 52
Figure 14: Schémas de principe de la tête d'ancrage de haubans....................................... 52
Figure 15 : description générale ............................................................................................... 54
Figure 16 : description du tablier.............................................................................................. 54
Figure 17 : système Bc 30 ......................................................................................................... 56
Figure 18 : Schéma de calcul .................................................................................................... 63
Figure 19 : ligne d’influence du moment fléchissant dû au M1 ................................................ 66
Figure 20 :ligne d’influence du moment fléchissant dû au M2 ................................................. 66
Figure 21 : ligne d’influence du moment fléchissant dû au M3 ................................................ 67
Figure 22 : ligne d’influence du moment fléchissant dû au M4 ................................................ 67
Figure 23 :ligne d’influence du moment fléchissant dû au M(X1) ............................................ 68
Figure 24 :ligne d’influence du moment fléchissant dû au M(X2) ............................................ 68
Figure 25 :ligne d’influence du moment fléchissant dû au M(X3) ............................................ 68
Figure 26 : Moments fléchissant dans la travée A1A2 ............................................................. 69
Figure 27 : Moments fléchissant dans la travée A2A3 ............................................................. 69
Figure 28 : Moments fléchissant dans la travée A3A4 ............................................................. 70
Figure 29 : efforts tranchants dans la travée A1A2 ................................................................. 70
Figure 30 :efforts tranchants dans la travée A2A3 .................................................................. 71
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Page | viii
Figure 31 : efforts tranchants dans la travée A3A4 ................................................................. 71
Figure 32 : moments fléchissant à l’ ELU .................................................................................. 72
Figure 33 : moments fléchissant à l’ELS ................................................................................... 72
Figure 34 : moments fléchissant à l’ELU ................................................................................... 73
Figure 35 : moments fléchissant à l’ELS ................................................................................... 73
Figure 36 : moments fléchissant à l’ELU ................................................................................... 74
Figure 37 : moments fléchissant à l’ELS ................................................................................... 74
Figure 38 : efforts tranchants à ELU ......................................................................................... 75
Figure 39 : efforts tranchants à ELS ......................................................................................... 76
Figure 40 : efforts tranchants à ELU ......................................................................................... 76
Figure 41 : efforts tranchants à ELS ......................................................................................... 77
Figure 42 : présentation des efforts appliqués aux voussoirs et aux haubans......................... 80
Figure 43 : Courbe de la section ............................................................................................... 95
Figure 44 : description des efforts appliquées au semelle ..................................................... 104
Figure 45 : planning d’exécution des travaux ........................................................................ 136
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Page | ix
LISTE DES PHOTOS
Photos 1 : Image satellitaire du projet ....................................................................................... 2
Photos 2 : schémas de l’ouvrage existant .................................................................................. 3
Photos 3: gaine spiralée du pont de Normandie ...................................................................... 48
Photos 4: tube coffrant / tube de transition et anti vandalisme .............................................. 48
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Page | x
Listes des Annexes
Annexe 1 : récapitulation des moments sur la travée A1A2
Annexe 2 : récapitulation des moments sur la travée A3A4
Annexe 3 : récapitulation des moments sur la travée A2A3
Annexe 4 : récapitulation des efforts tranchants sur la travée A1A2[MN]
Annexe 5 : récapitulation des efforts tranchants sur la travée A3A4[MN]
Annexe 6 : récapitulation des efforts tranchants sur la travée A2A3[MN]
Annexe 7 : moments à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MNm]
Annexe 8 : moments à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MNm]
Annexe 9 : moments à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MNm]
Annexe 10 : moments à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe sur la travée [MNm]
Annexe 11: moments à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe sur la travée [MNm]
Annexe 12 : moments à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe sur la travée [MNm]
Annexe 13 : efforts à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MN]
Annexe 14 : efforts à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MN]
Annexe 15 : efforts à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MN]
Annexe 16: efforts à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe de câbles sur la travée [MN]
Annexe 17: efforts à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe de câbles sur la travée [MN]
Annexe 18 : efforts à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe de câbles sur la travée [MN]
Annexe 19: Vue 3D de la chaussée
Annexe 20: Vue perspective 1 du projet
Annexe 21: Vue perspective 2 du projet
Annexe 22: Vue de haut du projet
Annexe 23: Ancrage réglable n HD 2000 R
Annexe 24 : tableau de référence des éléments de l’ancrage
Annexe 25: efforts et section des câbles haubans
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
1
INTRODUCTION
Le développement rapide et durable est actuellement un thème très important dans la
vie de tous les jours. A Madagascar comme dans tous les pays en voie de développement, le
Gouvernement cherche des moyens efficaces et adéquats pour atteindre cet objectif.
La nécessité de disposer d’une meilleure visibilité des investissements en
infrastructures de transport, à envisager dans les 15 à 20 prochaines années, a conduit le
Gouvernement Malagasy, avec l’appui financier de l’Union Européenne, à inscrire à l’ordre
du jour l’étude d’un Plan National multimodal de Transport pour la période (2004-2020).
Mais l’entretien des infrastructures routières est encore insuffisant malgré les efforts
effectués. Beaucoup d’ouvrages, en effet, sont dans des états tels qu’ils nécessitent des
réhabilitations voire de reconstructions. Cependant, les dégradations des ouvrages ne sont pas
les seuls motifs justifiant leur remplacement. Leur ancienneté ainsi que leur niveau de service
non adaptable à l’évolution croissante du trafic ne devront pas être négligés.
De ce fait, le cas du Pont de Betsiboka dans la Province de Majunga mérite d’être pris
en considération afin qu’il soit d’une part, pérenne et assure la circulation sans interruption
toute l’année avec confort et sécurité, et d’autre part, engendre des impacts socioéconomiques
positifs à la population locale. D’autant plus qu’il est la seule voie qui relie la Capitale avec
les Régions de la partie Ouest et Nord-Ouest de Madagascar.
L’objectif de ce mémoire est la conception d’un pont à Haubans qui serait implanté
dans le District de Maevatanana, Région de Betsiboka, notre étude s’articule en quatre parties :
La première partie est consacrée à l’environnement du projet ;
Dans la deuxième partie, concernera les études préliminaires ;
La troisième partie porte sur la conception du pont à haubans ;
La quatrième partie traite l’étude financière du projet et les impacts environnementaux.
PARTIE I: Environnement du projet
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
2
Chapitre 1: Présentation du projet
1-1) Localisation du projet
Notre ouvrage se trouve entre Ambondromamy et Maevatanana dans la région du
Betsiboka et se situe sur la route nationale n°4. Il traverse la rivière de Betsiboka au PK
336+700. Cet ouvrage appartient au district de Maevatanana, comme le montrera la photos ci-
dessous.
Photos 1 : Image satellitaire du projet
La Région Betsiboka, occupant le centre-sud de la Province de Majunga, est
située entre 14° de latitude Nord, 19° de latitude sud, 48° de longitude Est et 46° de
longitude ouest. Avec ses 30.025 km², elle représente environ 5 % de la superficie totale
de Madagascar. Elle est délimitée par six Régions à savoir : Boeny, Sofia, Alaotra-Mangoro,
Analamanga, Bongolava et Melaky.
1-2) Description de l’ouvrage existant
L’ouvrage fût construit pendant l’époque coloniale. Il s’agit de deux ponts
métalliques, type Five Lilles juxtaposés, à une voie de circulation bidirectionnelle dont :
Un pont à une travée indépendante de 40,42 m de longueur
Un autre pont d’une longueur totale de 240,62 m comportant 6 travées
indépendantes.
Ligne du projet
Ouvrage existant
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
3
1-2-1) Etat actuel de l’ouvrage
Les photos prises ci-dessous représentent les dégradations du pont de Betsiboka et
montrant l’urgence des travaux.
Jugé par son âge, il est évident que cet ouvrage d’art a vieilli car toutes les structures
sont presque rouillées.
Il expose deux principaux types de dégradations :
a) En superstructure (tablier)
Nous relevons l’absence d’élément de platelages, la dégradation des gardes corps, la
corrosion des membrures inférieures et des contreventements supérieurs et la situation des
poutres principales délabrée.
b) Les appuis (piles et culées)
Ils représentent des signes de comportement anormal caractérisés par des fissures
assez importantes.
Photos 2 : schémas de l’ouvrage existant
1-2-2) Conclusion
Le trafic sur la RN4 sera certainement coupé au niveau de Betsiboka à moins que des
interventions urgentes ne soient réalisées dans un bref délai.
En effet, des éléments de platelage présentent des trous et des déformations de plus en
plus inquiétantes surtout au droit des traces des roues des véhicules se sont coincés dans les
trous.
D’autre part, des bruits, des vibrations et des chocs importants sont observés sur
l’ensemble de la structure aux passages des véhicules car la fixation de l’ensemble du
platelage n’est plus fonctionnelle. Des éléments du garde-corps ont disparu et peuvent ainsi
provoquer des accidents pour les piétons.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
4
Il n’est plus à démontrer que ces dégradations peuvent causer la ruine de l’ouvrage et
des dommages pour les usagers.
1-3) Objectif du projet
La RN4 menace actuellement d’être coupée au niveau du pont de Betsiboka au PK
336+700 qui est en mauvais état. Il présente de multiples dégradations au niveau de sa
structure et n’arrive plus à assurer ses fonctions. Or la RN4, comme nous l’avons exposé
précédemment, possède un rôle important au niveau de l’échange économique de plusieurs
régions de Madagascar. Si la RN4 venait à couper, cela créera des problèmes économiques
graves. L’objectif de ce projet est alors :
o Augmenter le niveau des services de la RN4
o Assurer le développement économique et social de Madagascar
o Rehausser le niveau de vie de la population
o Renforcer la sécurité de la région afin de lutter contre les actes de banditisme
o Emporter de nouvelle technologie sur le pont à grande portée à Madagascar
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
5
Chapitre 2: Etudes socio-économiques
2-1) Zone d’influence de ce projet
La Région de Betsiboka, occupant le centre-sud de la Province de Majunga, est située
entre 14° de latitude Nord, 19° de latitude sud, 48° de longitude Est et 46° de longitude ouest.
Avec ses 30.025°km², elle représente environ 5 % de la superficie totale de Madagascar. Elle
est délimitée par six Régions à savoir : Sofia, Boeny, Melaky, Alaotra-Mangoro, Bongolava et
Analamanga.
2-2) L’administration
Tableau 1 : Découpage administratif par district
District Superficie
(km2)
Découpage administratif
Commune ArrAdm.f Fokontany
Kandreho 6162 5 3 25
Maevatanana 10410 18 12 152
Tsaratanana 13453 12 12 169
Betsiboka 30025 35 27 346
Source: Inventaire des Districts de Madagascar DGP juin 1999
Regroupant 3 Districts : Maevatanàna, comme Chef-lieu de Région, Tsaratanàna et
Kandreho, administrativement, elle est décomposée en 35 Communes, 27 arrondissements
administratifs et 346 Fokontany...
2-3) Milieu humain et social
La Région Betsiboka, occupant 5% du territoire de Madagascaret avec ses 271 460
habitants (projection 1999-INSTAT), abrite1,37 % de la population malgache. Elle fait partie
des Régionsles moins peuplées. (Moyenne des Régions : 800 000 habitants).
2-3-1) Répartition spatiale
Tableau 2 : Répartition et densité de la population
Districts Population résidente Superficie/km² Densité [hab/km²]
Maevatanàna 153 053 12 413 12
Kandreho 16 420 6 162 2,7
Tsaratanàna 101 987 14 699 6,9
Région 271 460 33 274 8
Far. 1 633
Source: Région 2004- Superficie : RGPH1993
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
6
La densité moyenne de l’ensemble de la Région Betsiboka est moins de 10
habitants/km² (28hbts/km² nationale) avec une inégalité de la répartition. L’accroissement
démographique annuel moyen, poussé par le courant migratoire, est supérieur à la moyenne
nationale (2,8% selon l’enquête de 1992).
2-3-2) Composition ethnique
La population de Betsiboka est composée d’une population cosmopolite, en majorité
des Merina (45%), des Sakalava (21%), des Betsileo (16%) et des Antaisaka (12%).
2-3-3) Caractéristiques des ménages
La taille des ménages est de 4,9 personnes en moyenne. Le niveau d’instruction de la
population de la Région Betsiboka est particulièrement bas. Plus du tiers des chefs de ménage
(39,7 %) n’ont jamais été à l’école.
2-1) Infrastructure
2-1-1) Infrastructures sanitaires et sociales
L’infrastructure sociale et sanitaire d’une région est un baromètre indiquant son
développement. Le tableau suivant montre la proportion de communes dans chaque Région
intéressée disposant de certaines infrastructures :
Tableau3:Proportion de communes disposant de certaines infrastructures
Hôpital public CHD1 3.1
Hôpital public CHD2 9.4
Hôpital/clinique privée 3.1
Poste sanitaire public CSB2 93.8
Poste sanitaire privée 25
Ecole primaire privée 28.1
CEG publique 43.8
CEG privée 3.1
Lycée public 6.3
Source: (INSTAT)2003
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
7
Tableau 4 : Temps moyen mis pour atteindre l’infrastructure
Saison sèche Saison
humide
CHD1 39,2 18,2
Hôpital public CHD2 23,2 11,8
Hôpital/ clinique privée 35 17,6
Poste sanitaire public CSB2 66 48
Poste sanitaire privée 39 19
Ecole primaire privée 29,7 13,6
CEG publique 15,7 8,7
CEG privée 31,4 15,8
Lycée public 25,1 12,6
Lycée privée 36,7 17,1
Université privée 30,3 18,1
CFP 32 16,2
Arrêt taxi-brousse 33,1 15,2
Source: (INSTAT)2003
2-1-2) Infrastructures routières
Figure 1 : Pourcentage des communes accessible toute l'année à partir du Chef-lieu
de Fivondronana
Source: (INSTAT)
2-2) Services publics fonctionnels
Tableau 5 : Pourcentage de commune disposant certains services publics
Téléphone BLU 37,5
Eau courante potable JIRAMA 3,1 Eau courante société privée 6,3 Eau courante particuliers
Eau courante ONG 15,6 Eau courante communautaire 34,4 Lavoirs publics, salles d'eau 9,4 Puits aménagé commun - forage 50 Electricité Du réseau national 9,4 Electricité société privée locale 9,4 Electricité d'un particulier, local 18,8
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
8
Electricité d'un ONG, local 6,3 Couverture Télévision nationale 6,3 Couverture Télévision régionale 3,1 Couverture Radio nationale 87,5 Station-service, distribution de gaz 4,7 Marche périodiques ou permanents 49,4 Marche de bovins 46,9 Rizerie 40,6 GCV 6,3 Abattoir, couloir de vaccination 17,2 Hôtels 4,7 Sports, loisirs, culture 34,4 Organisations de micro finance 1,3 Infrastructures aéroportuaires 1,6 Infrastructures portuaires 3,1 Service de voirie 3,1 Bâtiments de culte religieux 58,3 Zones d'attraction touristique 17,2 Organismes/ programmes de développement 34,4 Stations de radio, télévision, autres medias 2,1
Source: (INSTAT)2003
2-3) Le secteur économique
2-3-1) Filières porteuses
Le secteur minier qui fait partie des principales potentialités de la Région. Citons entre
autres : la chromite (1ère gite d’exploitation de Madagascar), l’exploitation aurifère (avec des
zones aurifères couvrant plus de 60% du territoire de la Région et activité exercée par 75% de
la population), la majorité des pierres précieuses et semi-précieuses sont exploitées dans la
Région, le quart et le cristal de Kandreho font partie de la renommée de Madagascar depuis
l’époque coloniale.
En matière agricole et élevage, 13 filières ont été classées « porteuses » pour la
Région, à savoir : 1/ le Riz, 2/ l’Arachide, 3/ les Oignons, 4/ la Culture vivrière : manioc,
mais, haricot, 5/ la pisciculture : le poisson, 6/ l’Elevage à cycle long (bovin), 7 / L’élevage à
cycle court ( ovin, caprin, volaille ..), 8/ le Raphia , 9/ les Anacardes, 10 / Le Café , 11/ la
filière fruitière (letchis, banane et autres ..), 12 / la filière bioénergie : la canne à sucre , et
13/l’apiculture.
2-3-2) Potentialités
La superficie et les conditions météorologiques sont des atouts majeurs de la Région.
Avec 1,1% des surfaces cultivables uniquement valorisées actuellement, plus de 2 960 000ha
est encore disponible et laisse espérer que tous les scénarii de stratégies de développement de
n’importe quelle filière seront possibles.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
9
La faible densité de la population (6,8hbt/km²) et la présence de ressource en eau
permettront tant à l’agriculture qu’à l’élevage de se développer vers la modernisation.
Les besoins non encore satisfait des marchés nationaux, surtout Antananarivo et
l’ouverture de Madagascar avec les Pays riverains dans le cadre des accords régionaux
offriront à la Région l’opportunité aux marchés d’exportation.
Tableau 6 : Répartition des surfaces cultivées de la Région par District
District Superficies [ha]
Superficies
cultivées
[ha]
Taux
d’occupation [%]
Kandreho 616 200 18 800 3,1
Maevatanana 1 041 000 12 210 1,2
Tsaratanana 1 345 200 2 180 0,2
Région 3 002 400 33 190 1,1
Source: RGPH - Superficies cultivées : SSA - MinAgri
2-3-3) Principaux secteurs de production des communes
Tableau 7 : Proportion des communes et de la population travaillant dans le secteur
Secteur Proportion des communes Proportion Populaire active
Agriculture 90,6 83,7
Service 3,1 35,0
Mine 6,3 75,0
Total 100,0 81,6
Source: (INSTAT)2003
2-3-4) Principales contraintes
Les principales contraintes sont caractérisées par :
un fort enclavement des districts excentriques entraînant des problèmes
d’insécurité, un très faible développement économique, expliquant un sous peuplement par
rapport à la ratio nationale.
un système de culture limité à l’économie de subsistance : prédominance des
petites structures, culture de case, le manque d’équipement agricole et la faiblesse de la
sécurité foncière.
un système d’élevage du type extensif et de transhumance. D’où une
exploitation irrationnelle des terroirs par les feux de pâturages,
un très faible taux de présence des services publics et quasi inexistence des
Projets de Développement.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
10
Ces caractéristiques sont en contradictoire avec la potentialité de la région.
2-4) Transports
Figure 2 : transports
Source: (INSTAT)
2-4-1) Ratio Médecin/population par fivondronana
Tableau 8 : Ratio médecin/ population par fivondronana selon les sanitaires
Rapport par habitant formation
sanitaire CSB public CHD Public Type CSB Type CHD
Moyenne 1/7517 1/10077 1/41682 1/9170 1/39870
Source: (INSTAT)2003
2-4-2) Possession d’établissements scolaires
Tableau 9 : Possession d’un EPP
Pourcentage de communes
Entre un et quatre 21.9
Plus de quatre 78.1
Total 100.0
Source: (INSTAT)2003
Tableau 10 : Possession d’un CEG
Pourcentage de communes
Ne possédant aucun 25.0
Possédant 75.0
Total 100.0
Source: (INSTAT)2003
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
11
Tableau 11 : Possession d’un Lycée
Pourcentage de communes
Ne possédant aucun 86.7
Possédant 13.3
Total 100
Source: (INSTAT)2003
Tableau 12 : Possession d’un établissement scolaire privé
Pourcentage de communes
Ne possédant aucun 68.8
Entre un et quatre 28.1
Plus de quatre 3.1
Total 100.0
Source: (INSTAT)2003
2-5) Milieu physique
2-5-1) Le Relief et les paysages
Située au pied des Hautes-terres malgaches et une zone de transition entre la
Région littorale de Boeny, ouverte sur le canal de Mozambique, la configuration
topographique des 30.025 km² de la Région Betsiboka se calque sur la disposition en
bandes concentriques des unités géologiques qui développent des étendues planes à moins de
800 m d’altitude en moyenne. Par endroit, ces formes tabulaires sont accidentées par
des intrusions volcaniques et par des affleurements rocheux massifs donnant les
principaux reliefs de la Région.
Par rapport aux grands ensembles morphologiques du pays, dans la Région
Betsiboka, on y distingue nettement quatre cas de paysages :
les Baiboho, couvrant plus de 10000 ha, qui longent les fleuves de Menavava,
Ikopa et Betsiboka
Le Hara à relief assez accidenté plus ou moins rocailleux
Les zones sablo-gréseux : transition entre plateau et baiboho
Le Moyen-Ouest, faisant partie du Tampoketsa, prolongement de la zone haut-
plateau entre 600 et 1000 mètres d’altitude
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
12
Les forêts qui couvrent la Région sont :
à Tsaratanana : les forêts d’Amboromailala, partagée avec Maevatanàna,
Kahibohitra,
Analabe d’Anivorano partagées avec Mampikony
à Kandreho : la seule forêt protégée de Kasija.
La couverture forestière de la Région est largement en dessous de la moyenne
nationale qui est de 3%.
2-6) La Pédologie
Conditionnés par leur emplacement topographique et les conséquences néfastes
du régime hydrique, les sols de la Région sont composés par 3 grands types différents
d’origine ferrugineux tropicaux. On trouve :
Les sols de tanety latéritiques rouges avec une texture argileuse et une
structure polyédrique Ce type de sol domine en grande partie les Districts de
Kandreho, Tsaratanàna, Maevatanàna ( à la périphérie du Plateau de
Tampoketsa)
Les sols de colluvions sur le bas de la pente. Ce type de sols se trouve
presque partout dans la Région Betsiboka sur le bas des collines de
Tampoketsa.
Les baiboho, avec plus de 10 000 ha, se trouvent sur les bourrelets de chaque
berge des grands fleuves, plus précisément, dans les zones cultivables.
Ces derniers sont caractérisés par une texture limoneuse avec une structure
lamellaire. Ce sont les sols les plus riches de la Région.
2-7) La Géologie
Le sous-sol est riche en divers minerais et pourrait attribuer à la Région une
vocation industrielle: la Chromite d’Andriamena, avec plus de 3 millions de tonnes déjà
identifiées, le gypse de Maevatanàna (250 millions de tonnes). L’or est presque partout, avec
une zone aurifère couvrant plus de 44% du territoire, à Tsaratanàna (60%), en passant par
Maevatanàna (40%) jusqu’à Kandreho.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
13
Les reconnaissances empiriques ont prouvé que des points pétrolifères ont été
identifiés dans le District de Tsaratanàna. Toutes les variétés de pierres précieuses,
semi-précieuses et de pierres industrielles existent dans la Région, selon la carte
minière publiée par le DGEM du MIEM, même si l’estimation quantitative n’a pas
encore été définie.
2-8) Le Climat, météorologie et température
Le climat de la Région Betsiboka est du type tropical sec, chaud pendant 7 mois et 5
mois de saison pluvieuse. A saisons contrastées où la chaleur est constante, la
température moyenne annuelle, relativement élevée par rapport à celle des autres
Régions est de 28 °c avec une amplitude 12°. Classée parmi la Région la plus chaude de
Madagascar, sala température maximale peut atteindre 40 à 42°C
2-9) La Pluviométrie
Dans la Région Betsiboka, la saison humide n’est que de cinq mois, de
novembre en avril. La pluviométrie se situe entre 1.000 mm et 1.800 mm, répartie pendant
cette durée. Particulièrement, la pluviométrie annuelle moyenne dans la Commune de
Maevatanana est répartie durant les mois de novembre en mars, avec une pluviométrie de 1
800 mm Pendant 4 mois, il fait très sec et plus chaud.
2-10) Les Vents et Cyclones
A Betsiboka, les vents sont modérés toute l’année (20 à 30 km/h dans les 85%
des cas), avec la dominance de l’alizé, un vent du sud-est d’avril en septembre, le vent de
mousson ou « Talio » venant du nord-ouest d’octobre en mars et le « Varatraza » qui
souffle en Août-Septembre qui est un vent desséchant et peut avoir une influence néfaste
sur la floraison du riz. La Région n’est pas classée comme zone cyclonique. Les
cyclones qui viennent de l’Océan indien arrivent sur cette zone déjà affaiblis, apportant
de fortes précipitations, mais ne sont plus violents ni dévastateurs. Cependant, des
destructions considérables peuvent être occasionnées par les cyclones qui se forment dans le
canal de Mozambique, (1991, 1984, Gafilo en 2004).
2-11) L’Hydrologie
La Région est largement drainée par un réseau hydrographique particulièrement
dense qui met à sa disposition un capital en eau inestimable et pouvant être exploité pour le
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
14
transport fluvial, l’alimentation en eau, la pêche, l’agriculture, l’énergie hydroélectrique.
Mais cette hydrographie est tributaire du relief et du climat, qui confèrent des régimes
capricieux, se traduisant par l’alternance des crues et des étiages souvent absolus.
Les principaux fleuves traversant la Région Betsiboka sont : l’Ikopa, la Mahajamba,
la Mahavavy et la Betsiboka. Ce réseau est complété par la présence de quelques lacs avec des
programmes d’eau favorables à la pêche continentale et au transport fluvial : Kapingo,
Mangabe, Kamotro, Anjahabe et Ambondro.
2-12) Formations végétales
La Région est très riche en biodiversité animale et végétale. Les conditions
naturelles de la Région contribuent à la diversification des formations végétales toutes
aussi importantes les unes que les autres en matière de potentialités. Elle est
caractérisée par une faible couverture forestière aux essences diverses.
Conclusion partielle
L’étude socio-économique nous a montré la potentialité de la zone d’influence dans
différent domaine. L’accroissement incessant de la population, le développement des
différents secteurs d’activité provoquent obligatoirement l’augmentation de la circulation des
biens et des personnes. Voilà pourquoi, on peut dire que la capacité actuelle du pont
est à craindre si on considère le développement futur de la région.
PARTIE II: Etudes préliminaires
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
15
Chapitre 3: Etudes hydrologiques et hydrauliques
3-1) Etude hydrologique
Pour la construction d’un ouvrage d’art précisément le pont, l’étude hydrologique est
fondamentale pour assurer la pérennité et assurer la sécurité des usagers vis-à-vis de
l’action des eaux ; Pour ce faire, les données nécessaires sont : caractéristiques du bassin
versant qui va collecter les eaux de la surface s’écoulant sous le pont.
L’étude hydrologique permet d’estimer le débit maximal de crue qui est *nécessaire
pour le calcul de l’infrastructure du pont.
Dans ce chapitre, on se propose de déterminer les averses journalières pour
quatre périodes de retour 10 , 25,50,75 et 100 ans, d’où on en déduit le débit du projet.
3-1-1) Bassin versant
a) Surface S :
Par définition :
S0 : 11.8 x 108mm
2(lecture sur planimètre)
E : 1/1000000 (échelle de la carte)
D’où S= 11800 km2
b) Périmètre P
Par définition :
P0 : 1095000 mm (lecture sur curvimètre)
E : 1/1000000
D’où P = 1095 km
c) Forme du bassin versant
La forme du bassin versant est représentée par le coefficient de GRAVELIUS K. Il est
donné par la formule :
√
Après calcul, on trouve K = 4.32
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
16
Pour notre cas K > 1, donc le bassin versant est un bassin allongé.
d) Rectangle équivalent
Le rectangle équivalent est un rectangle ayant les mêmes caractéristiques que le
bassin versant considéré.
La longueur L du rectangle équivalent est donnée par la formule:
√
[ √ (
)
]
Par suite, la largeur l du rectangle équivalent est :
Pour notre bassin versant on a :
L=832.66 km
l=14.32 km
e) Dénivelée Dh (en m)
La déniveléeDh en fonction de la côte maximale et la côte minimale du bassin versant.
Ces derniers sont définis par la côte entre exutoire et le point le plus éloigné de l’exutoire sur
le cheminement le plus long du thalweg.
Avec
: Altitude maximale du bassin versant ;
: Altitude minimale du bassin versant ;
f) La pente I (en m/ km)
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
17
Application numérique :
3-2) Estimation de débit de crue
Ona utilisé les valeurs de pluies journalières maximales de la station de Betsiboka.
Tableau 13 : Averse journalière maximale annuelle du bassin versant de Betsiboka
Année H (24, mm)
Année H (24, mm)
1939 125,4
1959 95,3
1940 110,6
1960 91,2
1941 161,4
1961 113,6
1942 81,5
1962 121,0
1943 166,9
1963 110,0
1944 100,4
1964 132,0
1945 85,9
1965 84,9
1946 126,7
1966 95,6
1947 115,5
1967 94,7
1948 88,1
1968 107,9
1949 162,0
1969 110,4
1950 90,8
1970 89,7
1951 156,0
1971 94,1
1952 93,5
1972 87,1
1953 98,4
1973 98,3
1954 88,4
1974 102,3
1955 109,6
1975 112,0
1956 158,9
1976 124,2
1957 131,3
1977 118,6
1958 99,1
1978 97,9
On a utilisé la loi de GUMBEL qui est la plus adaptée à l’étude de la distribution des
valeurs maximales ou minimales.
La loi de GUMBEL est définie par sa fonction de répartition :
Avec :
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
18
| |
3-2-1) Etapes de calcul
Les étapes de calcul sont :
Classement les valeurs par ordre décroissant des valeurs en donnant un rang à
chacune d’elles ;
Calcul de la moyenne et de l’écart type ;
Détermination des paramètres d’ajustement et | |
Détermination de H (24, P).
a) Classement des valeurs par ordre décroissant
Tableau 14 : classement d’intensité de pluie suivant la hauteur
Rang Année H(24,mm)
Rang Année H(24,mm)
1 1943 166,9
21 1974 102,3
2 1949 162,0
22 1944 100,4
3 1941 161,4
23 1958 99,1
4 1956 158,9
24 1953 98,4
5 1951 156,0
25 1973 98,3
6 1964 132,0
26 1978 97,9
7 1957 131,3
27 1966 95,6
8 1946 126,7
28 1959 95,3
9 1939 125,4
29 1967 94,7
10 1976 124,2
30 1971 94,1
11 1962 121,0
31 1952 93,5
12 1977 118,6
32 1960 91,2
13 1947 115,5
33 1950 90,8
14 1961 113,6
34 1970 89,7
15 1975 112,0
35 1954 88,4
16 1940 110,6
36 1948 88,1
17 1969 110,4
37 1972 87,1
18 1963 110,0
38 1945 85,9
19 1955 109,6
39 1965 84,9
20 1968 107,9
40 1942 81,5
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
19
b) Calcul de la moyenne | | et écart-type
La moyenne | | :
Par définition
| | ∑
Application numérique :
On a :
| |
L’écart type :
√∑ | |
Application numérique :
On a :
Détermination des paramètres d’ajustement et | |
Par définition :
| |
Application numérique :
On a :
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
20
c) Détermination de H (24, P).
Il se calcule directement par l’intermédiaire de la variable u, tirée de la loi de
répartition.
[ ]
On sait que :
D’où :
[ ]
Avec :
On a :
{ [ (
)]}
En appliquant cette formule pour différentes valeur de temps de retour T, nous
obtenons la relation qui lie l’intensité de pluie recherchée dans ce tableau.
Tableau 15 : intensité de pluie pour une période de retour T
T (ans) F H u
10 0,900 141,40 2,25
25 0,960 158,76 3,20
50 0,980 171,63 3,90
75 0,987 179,11 4,31
100 0,990 184,41 4,60
Tableau 16 : Hauteur de pluie en fonction de la période T
Période de retour 10 25 50 75 100
H (24, P) (mm) 141 159 172 179 184
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
21
3-2-2) Test de validité de l’ajustement :
Ce test permet de juger si les lois appliquées sont parfaitement acceptables ou non, et
pour démontrer la représentation statistique des averses. On procède au test de χ2 , c’est l’un
des tests le plus utilisé.
a) Méthode de calcul :
Division de l’échantillon de N-valeurs classées par ordre décroissant
en k-classes arbitraires. Chaque classe doit contenir n i - éléments (n i ≥ 5) ;
Détermination du nombre théorique des valeurs contenues dans la classe i avec
la formule suivante :
∫ [ ]
Calcul de 𝟀2
∑
Détermination de la probabilité de dépassement correspondant au nombre de
degré de liberté λ = k- 1- p à l’aide du tableau de distribution de PEARSON.
Avec :
k : nombre de classes arbitraires ;
p : nombre de paramètres dont dépend la loi de répartition F ;
p = 2 pour la loi de GUMBEL.
Vérification de l’ajustement :
L’ajustement sera acceptable pour P (χ2) ≥ 0,05, dans le cas contraire, on le
rejette.
b) Application
b-1) Classement de l’échantillon
Après la division l’échantillon de 40 intensités maximum de pluie journalière du
bassin de Betsiboka en 10 classes, on obtient les résultats classés dans le tableau ci-après :
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
22
Tableau 17 : Classement d’échantillon
N° Classe borne Xi Nombre expérimentale ni
1 > 160 3
2 160 à 130 4
3 130 à 120 4
4 120 à 115 2
5 115 à 110 5
6 110 à 100 4
7 100 à 95 6
8 95 à 90 5
9 90 à 85 5
10 < 85 2
b-2) Déterminer le nombre théorique des valeurs contenues dans la
classe i :
Fonction de répartition de Gumbel :
D’ après la formule :
∫ [ ]
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
23
Tableau 18 : calcul de Vi
classe H F(H) F(Hi)-F(Hi-1)
1
+∞ 1,000
0,0375 1,5007
160 0,9625
2
0,1411 5,6431
130 0,8214
3
0,1094 4,3751
120 0,7120
4
0,0720 2,8802
115 0,6400
5
0,0837 3,3463
110 0,5564
6
0,1929 7,7179
100 0,3634
7
0,0989 3,9569
95 0,2645
8
0,0903 3,6107
90 0,1742
9
0,0736 2,9422
85 0,1007
10
0,1007 4,0267
0 0,0000
b-3) Calcul de 𝟀2
∑
Tableau 19 : calcul de𝟀2
N° Classe
1 3 1,5007 1,4979
2 4 5,6431 0,4784
3 4 4,3751 0,0322
4 2 2,8802 0,2690
5 5 3,3463 0,8172
6 4 7,7179 1,7910
7 6 3,9569 1,0549
8 5 3,6107 0,5346
9 5 2,9422 1,4392
10 2 4,0267 1,0201
8,9345
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
24
Le degré de liberté :
k = 10
p = 2
D’où
b-4) Vérification de l’ajustement
D’ après le tableau de distribution 𝟀2 de Pearson
Si λ = 7
P (8.38) = 0.3
P (9.80) = 0.2
En faisant l’interpolation linéaire :
(
)
On a :
L’ajustement est satisfaisant, la loi de Gumbel est adéquate avec l’échantillon
considéré.
3-2-3) La méthode de Louis Duret :
C’est la méthode la plus utilisée. Il a même établi, dans son ouvrage
intitulé ''Estimation des débits de crues à Madagascar'', une formule correspondant
au cas de Madagascar.
[
]
S [km2] : surface du bassin versant ;
I [m/km] : pente moyenne du bassin versant ;
H (24, P) [mm] : hauteur des précipitations pour une période de
retour P.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
25
Application numérique :
S = 11800 km2
I=2.056(m/km)
H (24, 10) =141mm
H (24, 25) =159mm
H (24, 50) =172mm
H (24, 75) = 179 mm
H (24, 100) = 184 mm
Tableau 20 : tableau de Q(P)
⁄
Q(10)= 4454,23
Q(25)= 5420,33
Q(50)= 6125,79
Q(75)= 6507,77
Q(100)= 6781,39
Pour une période de retour de 50 ans (période à laquelle est estimée la durée de vie de
notre ouvrage), le débit maximal de crue pour notre projet est donc
3-3) Etudes hydrauliques
Le but de l’étude hydraulique est d’assurer le bon calage du futur ouvrage. En effet, il
faut donc déterminer la cote des plus hautes eaux PHE qui est en fonction de la hauteur d’eau
correspondant au débit de crue maximal qu’il faut évacuer, la surélévation du niveau de l’eau
au droit de l’ouvrage.
3-3-1) Notion d’intervalle de confiance
En générale, les valeurs de débit estimées à l’aide des lois statistiques ne
correspondent pas à la vraie valeur qui ne peut être connue qu’avec un échantillonnage de
dimension infinie. C’est pour cette raison que nous sommes obligés d’introduire la notion de
l’intervalle de confiance. Il s’agit de l’intervalle dans lequel il y a un certain nombre de
chance de trouver la vraie valeur de paramètre cherché.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
26
a) Degré de confiance
C’est la probabilité pour que la vraie valeur se trouve dans l’intervalle, le choix de ce
degré de confiance dépend du risque que le projeteur accepte. Il est choisi d’autant plus élevé
que l’on cherche la sécurité, les valeurs admises sont :
95% pour le projet important économiquement et/ou exigeant une sécurité
élevée ;
70% pour les projets d’importance moindre et/ou n’exigeant pas une
sécurité très poussée.
b) Détermination de l’intervalle de confiance selon la loi de Gumbel
Si Q la valeur du débit donné par la loi de Gumbel pour un temps de retour T, alors la
valeur réelle Qc du débit de crue est tel que :
Q-K2σ<Qc<Q+K1σ
σ Étant l’écart type quadratique moyen
K1 et K2 étant fournis par les graphiques dépendant d seuil de confiance fixé à
95% et à 70% et de la taille de l’échantillon N.
Hypothèse de calcul :
Prenons le degré de confiance= 95%
Taille de l’échantillon N=40
σ= 23.46
K1 et K2 : fourni par le graphique dépendant du seuil de confiance.
Les calculs sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau 21 : intervalle de confiance
T (ans) K1 K2 K1 K2 Q Q- K2 QC Q+ K1
10 0,95 0,56 22,29 13,14 4454 4441 <Qc< 4476
25 1,22 0,77 28,62 18,06 5420 5402 <Qc< 5449
50 1,42 0,92 33,31 21,58 6126 6104 <Qc< 6159
100 1,6 1,07 37,54 25,10 6781 6756 <Qc< 6819
Pour le dimensionnement de l’ouvrage on va prendre le débit cinquentennal, car la
durée de vie notre ouvrage est espéré à cinquante ans, T = 50 ans.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
27
c) Conclusion
Le choix de la période de retour T=50 ans et du seuil de confiance égal à 95%, a donné
un débit théorique Q=6126 m3/s de GUMBEL qui tombe très bien dans l’intervalle de
confiance de 6104 à 6159 ; nous pouvons donc affirmer que la prise en compte de la valeur de
ce débit pour la conception et pour les pré dimensionnements de l’ouvrage à construire peut
donner une sécurité très élevée et une économie importante.
3-3-2) Calage de d’ouvrage
Dans tout ce qui suit, nous avons pris une période de retour de cinquante donc
tous les ouvrages sont dimensionnés pour une durée de service de cinquante ans.
a) Détermination de la hauteur naturelle d’eau
La formule la plus utilisée est celle de MANNING STRICKLER :
Avec :
V : vitesse moyenne (en m/s) ;
K : 1/n est le coefficient de Strickler ;
n : coefficient de rugosité ;
: Section mouillée ;
: Périmètre mouillé ;
: Rayon hydraulique ;
I : pente (en m/m) = 0.011 ;
h : hauteur naturelle de l’eau ;
b : largeur à la base au droit de l’ouvrage.
Le coefficient K de rugosité dépend de la profondeur de l’eau, de la trace et de la pente
du cours d’eau ainsi que l’état des berges et du fond.
Comme c’est une rivière avec étangs et endroits peu profonds, propre, avec pierres de
pente faible, on prend K=25.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
28
Figure 3 : Profil en long de la ligne du projet/ source : Google Earth
Tableau 22 : niveau de l’eau en fonction du débit Q
H (m) S (m2) P(m) R(m) I (m/m) Q (m
3/s)
6 799,127 204,628 3,905 0,011 5196,190
6,3 861,022 209,176 4,116 0,011 5798,546
6,4 881,954 210,692 4,186 0,011 6006,406
6,45 892,476 211,450 4,221 0,011 6111,664
6,5 903,036 212,208 4,255 0,011 6217,812
7 1010,697 219,787 4,599 0,011 7328,302
8 1237,271 234,945 5,266 0,011 9819,746
13 2580,015 303,180 8,509 0,011 28197,205
18 4280,677 382,365 11,195 0,011 56170,054
Par l’interpolation linéaire, pour le débit Q=6126 m3/s, on a une hauteur H = 6,456 m
Figure 4: Courbe de tarage
b) Détermination de la surélévation du plan d’eau
La présence du pont, notamment ses piles, provoque un étranglement de la section
d’écoulement du cours d’eau. Cela entraîne des pertes de charge, suscitant par suite
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
5,8 6 6,2 6,4 6,6 6,8 7 7,2
Debit Q
[m3]
[m]
m]
[m3/s]
m]
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
29
une surélévation du niveau d’eau. La détermination de cette surélévation est très importante
pour assurer le bon calage et la pérennité du futur ouvrage.
Cette surélévation est déduite par la formule suivante :
Avec :
Q : Débit de crue du projet égale à 6139 m3/s
S0 : Section mouillée correspondant au débit de crue Q, S0= 611,71
m² ;
C : Coefficient du débit, dépendant de plusieurs paramètres liés
au cours d’eau et au pont, défini par la relation :
: Coefficient de contraction fonction de m et de b’/B0
La contraction m est donnée par la formule suivante :
Comme nous avons
⁄ , étant donné que le cours d’eau ne
présente qu’un seul lit, nous trouvons m=0 ;
Cherchons
avec la largeur moyenne du remblai et le débouché linéaire du
pont.
et
Ce qui permet de donner la valeur de Cc= 1.
: Coefficient dû aux conditions d’entrée
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
30
L’ouvrage sera pourvu d’un mur en aile mais comme m=0, nous avons CE = 1.
: Coefficient dû au biais θ que forme le pont avec la perpendiculaire à
la ligne d’écoulement
Du fait que le pont sera perpendiculaire aux lignes d’écoulement, θ = 90°, nous
prenons Cθ=1.
: Coefficient dû à la présence des piles
Ce coefficient dépend à la fois des dimensions, du nombre n, du type de pile
et du coefficient de contraction.
Nous avons :
Nombre de piles n = 2 ;
Largeur moyenne de la pile p = 1 m ;
Par suite, nous trouvons le rapport
et m =0. En se référant à
l’abaque, on a
: Coefficient dû à l’influence du nombre de Froude
√
: Section de l’écoulement à l’aval = =611,71m2
On a
: Coefficient dû à l’influence de profondeur relative d’eau au droit de
l’ouvrage
Pour m = 0 = 1
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
31
: Coefficient dû à l’excentrement du pont par rapport au champ
d’écoulement
Ce pont sera implanté sans excentrement, on a =1
: Coefficient de submersion éventuelle du pont
En général, la submersion du pont est à éviter et on admet = 1
Finalement
c) Tirant d’air
Il est obligatoire de prévoir un tirant d’air pour diminuer le risque d’obstruction
partielle ou totale du pont. Ce tirant d’air dépend d’une part des risques de charriages de
surface et d’autre part de l’importance de l’ouvrage concerné.
Nous sommes dans une zone à végétations arbustives denses. Nous adoptons donc un
tirant d’air égale 2,00 m.
d) Côte des PHEC
Elle s’obtient par PHEC = h + ΔZ, par rapport à la côte la plus basse du lit.
h est la hauteur naturelle de l’eau ;
ΔZ : la surélévation du niveau de l’eau.
PHEC = 6,456 + 2,39 = 8,846 m
e) Hauteur sous poutre HSP
Elle est donnée par la formule HSP = PHEC + TA = 8,846 + 2 = 10,846 m
Pour la sécurité de l’ouvrage et l’esthétique, on prend HSP = 18 m
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
32
Chapitre 4: Etude du trafic
4-1) Objectif de l’étude
Le trafic est le nombre total de véhicules par catégorie circulant dans une
région donnée. Il sert à évaluer l’importance du réseau sur l’activité économique et le
déplacement de la population dans les zones d’influence.
La connaissance du trafic permet donc de :
Estimer le trafic futur et en conséquence prévoir un ouvrage
conforme à celui-ci ;
Déterminer le nombre de voie de l’ouvrage ;
Estimer le coût d’entretien des infrastructures existantes.
4-2) Trafic passé
Avant de faire l’étude sur le trafic futur, il faut connaître d’abord le nombre de trafic
qui passe.
Ce tableau nous fournit les données obtenues auprès de la commune.
Tableau 23 : le nombre de trafic journalier passé (véhicules/jour)
Année 2006 2007 2008 2009
trafic 226 251 283 315
4-3) Taux de croissance α
D’après la définition, on écrit cette formule suivante pour calculer le taux de
croissance du trafic :
(
)
Avec :
Tn : nombre de trafic de l’année
T0 : nombre de trafic de l’année de référence
Tn =T2009 = 315
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
33
T0 =T2006 = 226
n = 2009 – 2006 = 3 ans
Ce qui donne
4-4) Trafic actuel
Nous pouvons estimer l’évolution de trafic sur la RN4, suivant une loi exponentielle
Avec :
Tn =T2013 = ?
T0 =T2009 =315
n = 2013 – 2009=4 ans
D’où T2013 est estimé à 584 véhicules/jour
4-5) Trafic futur
Suite à la croissance démographique et aux activités économiques, le trafic ne cessera
d’évoluer. Ce qui nous pousse à déterminer le trafic à venir durant la durée de vie du nouvel
ouvrage afin de satisfaire les besoins des usagers. En utilisant la formule ci-dessus, le volume
du trafic est donné par le tableau suivant :
Tableau 24 : trafic futur de la RN4 (unité : véhicules/jours)
Année 2013 2023 2033 2043 2053 2063
n 4 14 24 34 44 54
trafic 584 2004 6883 23634 81154 278669
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
34
Chapitre 5: Etude comparative des variantes
5-1) Variante 1 : pont à haubanssymétriques à 3 travées (deux pylônes)
5-1-1) Description
a) Calcul d’élancement
L’élancement de la travée principale est en fonction de la longueur de la travée :
Pour les travées ≤ 40m, on a :
Pour les travées ≥ 40m, on a :
Dans notre cas, la travée principale est 190m, donc E=0.0143 à 0.020
b) Choix du caisson
Le choix du caisson est en fonction de la largeur du pont. Le choix de la section est
donné par le tableau suivant :
Tableau 25 : Nombre d’âmes en fonction de la largeur
Largeur du tablier <12m 12m à 16m >16m
type de caisson Caisson unique à
2âmes
Caisson unique
à 3âmes
2 caissons à 2
âmes construits
séparément
Dans notre cas l<12m, donc on a un caisson unique à 2 âmes
c) Dimensionnement du caisson
c-1) Hauteur du caisson hc
Etant donné les portées raisonnables de notre ouvrage, il serait préférable d’opter pour
un tablier d’épaisseur constante avec un élancement E=0,0143 à 0,020
Par définition
D’où
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
35
Avec :
E : élancement
L : porté de l’ouvrage
h : hauteur du caisson
On obtient une variation de hauteur entre h=2,72m à 3,8m. On prend une hauteur égale
à 2,80m .
d) Epaisseur des âmes
Deux conditions sont à considérer pour fixer l’épaisseur des âmes :
Assurer un bétonnage correct, d’une part en respectant les règles de
recouvrement et d’espacement minimal des armatures ; d’autre part en
réservant des cheminées de bétonnage suffisamment convenables pour passer
les pervibrateurs.
La valeur du cisaillement sous l’action de l’effort tranchant
En respectant ces conditions, prenons alors e = 40cm
e) Distance entre axe d’âme b’
D’après la définition
Prenons alors
f) Epaisseur du hourdis supérieur es
Prenons alors afin d’éviter le poinçonnement sous la charge localisée.
g) Epaisseur du hourdis inférieur
( )
On prend
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
36
h) Description
Figure 5 : description de la section de la poutre en caisson unique à 2 âmes
5-1) Variante 2 : Pont suspendu symétriques à 3 travées (deux pylônes)
Figure 6 : Coupe longitudinale d’un pont suspendu
(1) Pylône : Structure élevée, métallique ou en béton armé, servant de support aux
câbles
(2) Tablier : Plate-forme horizontale qui supporte la chaussée ou la voie ferrée.
(3) Câbles porteurs : Câbles principaux rejoignant les deux pylônes : ils soutiennent
les suspentes
(4) Suspentes : Câbles verticaux suspendant le tablier aux câbles porteurs
Travée : Portion comprise entre 2 points d'appuis : travée principale et travées
secondaires
(5) Tirant d'air : Distance verticale entre le tablier du pont et le niveau de l'eau.
4075040
20
234
26
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
37
Voussoirs : Eléments principaux des tabliers de ponts suspendus
(7) Culée : massif formant appui à l'extrémité d'un tablier, sur les deux rives
(8) Ancrage : endroit où les câbles sont accrochés à la terre et tendus.
(9) Débouché : distance séparant les culées diminuée des épaisseurs de piles.
5-1-1) Description
o Longueur totale du pont = 380 m ;
o Nombre de travée = 3 travées symétriques ;
o Largeur totale du tablier =10 m ;
o Largeur de la voie=7 m ;
o Largeur du trottoir 1 m ;
o Largeur de l’espace réservé aux fixations des câbles= 0.5 m ;
o Le mode suspension : latérale ;
o Hauteur du pylône= 70 m.
o Câbles: porteurs et suspentes (câbles toronnés)
5-2) Critères des choix
Critère 1 : Portée de l’ouvrage
La portée déterminante désigne la plus grande des longueurs entre appuis consécutifs.
Sa détermination est indispensable pour le choix de la structure à adopter.
Critère 2 : Caractéristiques de l’ouvrage
Il est nécessaire de bien analyser la résistance de l’ouvrage ainsi que les différentes
caractéristiques mécaniques des matériaux respectifs des variantes.
Critère 3 : Disponibilité des matériels
L’influence du moyen matériel dans l’étude d’un projet est très importante. Ceci fait
partie du paramètre qui conditionne la durée d’exécution des travaux à réaliser, le nombre
personnel à affecter sur le chantier, la faisabilité des travaux suivant la règle d’art, et surtout le
coût du projet.
Critère 4 : Technicité et compétence des entreprises
Le manque de la capacité des entreprises locales a des impacts sur la réalisation de
l’ouvrage et aussi sur son coût.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
38
Critère 5 : Architecture de l’ouvrage
C’est un critère non négligeable. Il influe sur le paysage et la région. Différents
critères sont à respecter comme la cohérence entre formes et techniques, la notion d’échelle,
le choix des matériaux et le soin de leur mise en œuvre.
Critère 6 : Débouché hydraulique
Il est important de connaître le débouché hydraulique car on peut comprendre
d’avance la facilité d’évacuation de débit à travers l’ouvrage.
Critère 7 : Délai d’exécution
Le délai d’exécution a un impact sur l’économie du projet. Tant que le mode
d’exécution suit la règle de l’art, la plus courte durée d’exécution doit être sollicitée.
Critère 8 : Coût
C’est un critère de base d’une construction. Concevoir un projet économique et
répondant aux exigences des usagers, c’est-à-dire assurant leur confort et leur sécurité doit
être le principal but du projeteur.
Critère 9 : Entretien
Une fois construit, l’ouvrage nécessite des entretiens, il sera bon d’envisager au
préalable l’ampleur et la fréquence des entretiens de l’ouvrage.
Critère 10 : Durée de vie
La durée de vie a un lien étroit avec le coût du projet comme on l’a dit précédemment.
Une longue de vie signifie qu’il y a moins d’entretiens et répartitions.
5-3) Avantages et inconvénients de chaque variante
Les avantages et les inconvénients sont notés dans ce tableau et selon les critères de
choix. Notation :
o Note 1 : moins avantageuses
o Note 2 : moyenne
o Note 3 : plus avantageuse
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
39
Tableau 26 : Avantages et inconvénients de chaque variante
CRITERES VARIANTE N°1
(Hauban)
VARIANTE N°2
(Suspendu)
Portée 3 3
Caractéristiques de l'ouvrage 3 3
Disponibilité des matériaux 1 1
Technicité et compétence des entreprises 1 1
Architecture et esthétique de l'ouvrage 3 1
Débouché hydraulique 3 3
Délai d'exécution 3 2
Coût 2 1
Entretien 3 3
Durée de la vie 3 2
TOTAL 25 20
Conclusion partielle
L'étude du trafic constitue une donnée indicatrice des besoins du développement des
infrastructures de transport. Elle influera directement les caractéristiques des voies et
ouvrages à créer ainsi que les caractéristiques des chaussées et permet ici de fixer les
caractéristiques de l’ouvrage projeté en simple voie ou à double voie. D’après l’intensité du
trafic, un pont à simple voie est insuffisant pour servir la région. D’où, la nécessité de
construire un pont à double voies qui sera plus bénéfique.
L’analyse des variantes par la méthode multicritère nous a permis de fixer notre choix
sur la variante n°1 c'est-à-dire la construction d’un pont à haubans car comparés aux ponts
suspendus, les ponts à hauban offrent des avantages majeurs.
D’une part il ne nécessite pas de massif d’encrage souvent très couteux à produire et
n’est pas toujours adapté aux sols meubles, mais d’autre part, il est facile à construire à cause
de sa caractère autoportant
.
PARTIE III: Conception du pont à haubans
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
40
Chapitre 6: Généralités sur les ponts haubanés
6-1) Historique des ponts à haubans
La plus ancienne tentative de pont haubané remonte à 1617, lorsqu’un charpentier
Britannique du nom FaustusVerantis conçoit un ouvrage entièrement en bois. Ensuite le pont
haubané construite en 1784, lorsqu’un charpentier allemand du nom de Loescher conçoit un
ouvrage entièrement en bois aussi.
Les premiers ponts à haubans connus datent du début du 19ème siècle. Le pont de
DryburghAbbey sur la Tweed en Ecosse a été construit en 1817 et le pont sur la Saale en
Allemagne en 1824. Ces deux ponts se sont effondrés peu de temps après leur construction,
car ils étaient notablement sous-dimensionnés sous les effets du vent ou des cas de charges
dissymétriques.
Après ces deux accidents, les ponts à haubans ont été mis à l’écart pendant près d’un
siècle. Toutefois, durant cette période, quelques ponts ont été conçus avec des câblages mixtes
comportant des haubans au voisinage des pylônes et de grands câbles paraboliques portant le
tablier au milieu de la travée suspendue. Le pont de Brooklyn à New-York, construit en 1883,
est conçu selon ce principe.
Au début du 20ème siècle, Albert Gisclard imagina une conception d’ouvrage mêlant
haubans et suspentes, de telle sorte que le tablier ne soit pas comprimé. Huit ponts de ce type
ont été construits en France entre 1909 et 1925 dont le pont de Lézardrieux qui peut être
considéré comme le premier pont à haubans français. A partir de 1926, le béton a été utilisé
pour la réalisation du tablier ; le premier pont à haubans en béton est l’aqueduc de Tempul à
Guadalete (Espagne).
En France, le premier pont à haubans à tablier béton est le pont de Donzère-
Mondragon conçu par Albert Caquot en 1952. Le véritable essor des ponts à haubans remonte
aux années 1950 suite aux efforts de reconstruction d’après-guerre, notamment en Allemagne
avec la construction de nombreux ouvrages métalliques jusque dans les années 1970. Vers le
milieu des années 1970, les ponts haubanés à tablier en béton réapparaissent, notamment avec
le pont de Brotonne en 1977. Ils sont suivis par des tabliers mixtes au début des années 1980.
Le record de portée des ponts à haubans n’a progressé que faiblement dans les années
1980 (aux alentours de 300 mètres pour les tabliers en béton et de 450 mètres pour les tabliers
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
41
métalliques) pour connaître une évolution considérable depuis les années 1990 avec, en 1993,
le pont de Yang Pu en Chine comportant une travée de 602 mètres puis le pont de Normandie
en 1994 avec 856 mètres et enfin le pont de Tatara au Japon avec 890 mètres achevé en 1999.
Le plus grand pont à haubans du monde est actuellement le pont de Sutong qui
franchit le fleuve Yangtsé entre Suzhou et Nantong. Cet ouvrage d'une longueur totale de 32
kilomètres dont 8 kilomètres au-dessus du Yangtsé possède trois voies de circulation dans
chaque sens. Sa travée principale mesure 1088 mètres de longueur, les pylônes en acier et
béton, les plus hauts du monde, s'élèvent à 300 mètres.
6-2) Mode de fonctionnement
La structure d'un pont à haubans est constituée d'un tablier en acier, en béton ou mixte
et d'organes porteurs : pylônes en acier ou en béton, travaillant principalement en
compression, et câbles inclinés, appelés haubans et travaillant à la traction. Les composantes
horizontales de la tension des câbles sont reprises par compression du tablier et leurs
composantes verticales en assurent la suspension.
Globalement, il existe trois grands types de ponts à haubans :
les ponts haubanés symétriques comportant deux pylônes (pont de Normandie),
les ponts dissymétriques avec un seul pylône (pont de Gilly sur l'Isère ou pont
de Seyssel),
les ponts multi-haubanés comportant trois pylônes ou plus (viaduc de Millau).
La résultante verticale de la tension dans les haubans génère une compression dans les
pylônes principalement sous l'effet du poids propre du tablier. Les sollicitations dans
l'ouvrage à vide résultent donc de l'équilibre des efforts conditionnés par la répartition des
appuis, les moments de flexion dans les travées haubanées restant faibles. Les sollicitations
amenées par les charges roulantes dans le tablier et les haubans diffèrent selon leurs rigidités
relatives.
L’équilibre des pylônes est assuré par le haubanage de la travée adjacente (ouvrage
symétrique ou dissymétrique), éventuellement complété ou remplacé par des haubans de
retenue reliés à un contrepoids ou ancrés au droit d’appuis sur lesquels le tablier est cloué.
Des efforts de soulèvement d'appuis peuvent néanmoins exister pour certaines dispositions.
Dans le cas d’ouvrages multi-haubanés, l’équilibre des pylônes est assuré par leur rigidité
propre.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
42
Le fonctionnement d'un pont à haubans dépend aussi :
de la souplesse du tablier. A titre indicatif, selon l’épaisseur h du tablier et la
longueur L de la travée déterminante, on peut considérer que pour un rapport
h/L < 1/200 le tablier est souple et travaille peu en flexion ; à l’opposé, si ce
rapport est de l’ordre de 1/50, le tablier est raide et est fortement sollicité en
flexion ;
de la géométrie et de l'inclinaison moyenne des haubans. Par exemple, les
variations de contraintes normales dues au trafic (fatigue) sont plus importantes
dans les haubans dont l’inclinaison est voisine de45° ou plus verticaux, ou
situés sur une pilette. Les haubans très longs peuvent être quant à eux
fortement sollicités en flexion à leurs extrémités par les actions du vent;
de la répartition et de la taille des travées. Les grandes structures souples sont
particulièrement sensibles aux actions du vent du fait du leur grande période de
vibration (>1 seconde). Le risque est accru pour les profils ouverts qui sont en
général peu aérodynamiques. Certains ouvrages sont équipés de déflecteurs
et/ou d’amortisseurs pour assurer la stabilité de la structure ou le confort des
usagers.
Les variations différentielles de la température, le retrait et le fluage sont à l’origine de
l’apparition de déformations dans la structure. Les haubans ont une inertie thermique
beaucoup plus faible et s'échauffent plus vite et davantage que le tablier et les pylônes. Cet
allongement des haubans crée des flèches dans le tablier. Par ailleurs, le retrait et le fluage du
béton du tablier et des pylônes conduisent à un raccourcissement du tablier et des pylônes ; ils
ont donc un effet analogue à l'échauffement des haubans. Les déformations dues au fluage
sont en règle générale prises en compte lors de la conception et peuvent nécessiter un réglage
des haubans pour rétablir une géométrie satisfaisante après plusieurs années (5 à 10 ans).
6-3) Description générale des ponts à haubans
6-3-1) Pylônes
Les pylônes principalement sollicités en compression, sont généralement construits en
béton et encastrés en pied sur le fût de pile ou sur le tablier. Un pylône métallique peut
éventuellement être articulé en pied.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
43
On distingue les pylônes en I, en H, en V inversé, en A et en Y inversé. En partie
haute, une pièce métallique connectée au béton du pylône est souvent prévue pour assurer
l'ancrage des haubans et assurer le transfert des efforts.
Les ouvrages récents sont généralement équipés de dispositifs paratonnerres disposés
en tête de pylône. Quelques ouvrages anciens en sont également pourvus.
6-3-2) Tabliers et zones d’appui
Les tabliers de ponts à haubans sont principalement du type dalle, caisson ou à poutres
en béton armé, béton précontraint, acier ou en structure mixte. Ces structures ne présentent
pas de dispositions particulières autres que les zones d’ancrage des câbles où sont appliquées
des forces concentrées et les zones d’appui. Pour les grands ouvrages, les structures ont une
grande rigidité transversale et de torsion et un bon comportement aérodynamique, afin de
résister aux effets statiques et dynamiques du vent.
Les zones d’ancrage des haubans présentent des renforcements locaux ou pièces
d’attache particulières (pièces de pont, nervures, système chape / oreille, …) qui prennent en
compte les efforts transversaux et de flexion apportés par le câble.
Au droit du pylône, le tablier peut être (Figure 4) :
encastré dans le pylône et la pile ou une entretoise ;
simplement appuyé sur une entretoise ou sur des consoles à l’aide d’appareils
d’appui classiques ou d’articulations métalliques ;
en suspension totale (sans liaison verticale avec le pylône autre que par les
haubans) ;
encastré dans le pylône, l'ensemble étant simplement appuyé sur la pile à l’aide
d’appareils d’appui classiques ou d’articulations métalliques.
Figure 7 : liaisons tablier / pylône
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
44
Pour la reprise des effets du vent au droit des pylônes, un blocage transversal est
nécessaire. Pour les tabliers en suspension totale, il est souvent assuré par des barres. Dans les
zones sismiques, des dispositifs et des butées (barres ou câbles) sont prévus pour absorber
l'énergie.
Sur certains ouvrages l'énergie générée par le vent ou les séismes est absorbée non
plus par blocage, mais par des amortisseurs visqueux horizontaux (ou verticaux) au niveau
des appuis.
Sur les autres appuis, des dispositifs sont parfois mis en place pour s'opposer aux
efforts de soulèvement (appareils d’appui anti-soulèvements, bielles, câbles de précontrainte
verticale, …).
6-3-3) Haubanage
Les haubans peuvent être disposés en harpe, en semi-harpe, en éventail ou de façon
asymétrique (Figure 5). Transversalement, la suspension peut comporter deux nappes latérales
ancrées de chaque côté du tablier ou une nappe axiale unique.
Certains haubans relient le pylône à des points fixes sur culée ou sur pilettes. On les
appelle haubans de retenue. Leur rôle est d'éviter un trop grand fléchissement du pylône.
Figure 8: différents types de nappes des haubans
En partie supérieure des pylônes, les câbles peuvent être continus ou discontinus. Dans
le premier cas, ils passent sur des selles de déviation.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
45
Dans le second cas, ils sont ancrés dans la tête du mât. Diverses dispositions ont été
conçues pour assurer la continuité de l'effort horizontal et le transfert des composantes
verticales au pylône, par l'un des dispositifs suivants :
croisement des câbles dans un voile en béton,
reprise des efforts horizontaux par des barres ou des câbles de précontrainte, ou
par une tôle créant un profil fermé (baignoire),
transfert des efforts au moyen d'une tôle axiale, les haubans sont soit ancrés au
moyen de douilles à chapes articulées sur un axe, soit appuyés sur un tube
soudé dans une découpe du plat,
transfert des efforts au moyen de deux tôles disposées symétriquement par
rapport aux câbles, l'ancrage s'appuie soit sur deux plats appelés lames de
persiennes qui relient les deux tôles, soit sur un tube, les efforts étant transmis
symétriquement aux tôles par un ou deux plats.
6-3-4) Haubans
a) Evolution des câbles de haubans
Après une période de développement des structures haubanées au 19ème
siècle,
l’insuffisance des moyens de calcul a conduit à une série d’accidents limitant fortement le
recours à la construction de ponts à haubans.
C’est à l’après-guerre, dans les années 1950, que commence réellement l’essor des
ponts à haubans. Le pont de Donzère-Mondragon construit en 1952 par Caquot utilisait des
haubans constitués de câbles clos. Ces haubans, appelés aujourd’hui TMC pour Torons Multi
Couches, sont issus de la technologie des ponts suspendus.
Ils sont constitués de fils élémentaires enroulés en hélice autour d’un fil d’âme, en
plusieurs couches successives (Figure 6). Ces couches sont généralement à pas inversé. Les
ancrages de ces câbles sont obtenus par épanouissement et repli des fils dans l’évidement
d’une douille, un remplissage est alors effectué au zinc, à l’aide d’un alliage métallique ou à
la résine. Les haubans TMC sont souvent articulés car fixés à la structure au moyen d’une
douille à chape.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
46
Figure 9: Exemple de câble clos à fils Z
A l’origine, une protection extérieure par un revêtement renouvelable (peinture ou brai
époxy pouvant contenir près de 40 % d’amiante) était mise en œuvre.
L’évolution des techniques a conduit à l’utilisation de fils extérieurs profilés en forme
de Z et à la galvanisation de tous les fils, formant ainsi les câbles clos. La protection
extérieure par revêtement renouvelable a quant à elle été remplacée par une gaine en matière
plastique extrudée avec remplissage des interstices à la cire ou avec un polymère amorphe,
mais certains câbles sont encore peints.
Jusqu’au milieu des années 1970, les câbles clos ont été utilisés en France pour les
principaux ouvrages haubanés, notamment avec le pont Masséna (1970), le pont de Saint-
Nazaire (1975).
b) Technologie des câbles de haubans
La technologie des câbles à fils parallèles est apparue à partir des années 1970. En
France, il faut attendre la construction du pont de Gilly en 1991 pour une première mise en
œuvre de ce système. Ces câbles, appelés également MFP pour Multi Fils Parallèles découlent
des systèmes de précontrainte. Ils sont intégralement assemblés en usine et livrés à longueur
sur le chantier. Il s’agit de fils parallèles boutonnés au niveau des plaques d’ancrage,
galvanisés et placés dans une gaine (en polyéthylène à haute densité ou PEHD, en acier ou en
inox) avec éventuellement un produit de remplissage souple (Figure 7).
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
47
Figure 10 : coupe d’un câble Multi Fils Parallèles avec gainage PEHD
Le pont de Brotonne, construit en 1977, a été un des premiers ponts à utiliser des
haubans constitués de torons de précontrainte. Ces haubans, appelés MTP pour Multi Torons
Parallèles, sont constitués d’un faisceau de torons parallèles contenu dans une gaine
métallique ou en PEHD injectée au coulis de ciment, à la cire, à la graisse ou à la résine quand
les torons ne sont pas gainés individuellement (Figure 8).
Figure 11: coupes de câbles Multi Torons Parallèles
Vers la fin des années 1980, l’entreprise Freyssinet développe la technique des
haubans en torons individuellement protégés sans gaine collective mise en œuvre en France
lors de la construction du pont de Pertuiset (1988).
Dans les années 1990, la protection individuelle des torons parallèles a été
progressivement complétée par la mise en œuvre d’une enveloppe profilée combinant des
fonctions aérodynamiques, esthétiques et de protection contre les effets de l’environnement.
Ce système a été mis en œuvre pour le pont de Normandie construit entre 1990 et 1995
(Figure 14).
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
48
Photos 3: gaine spiralée du pont de Normandie
Ces dernières années, les efforts des constructeurs se sont portés sur l’amélioration de
l’étanchéité en partie basse des ancrages aux liaisons entre les différents éléments (gaines
générales, tubes anti-vandalisme, tubes coffrant ou encore ancrages).
Quelle que soit la technologie du hauban, la protection individuelle des fils a
également évoluée ces dernières années pour comporter actuellement une galvanisation ou
galfanisation systématique.
c) Ancrages et amortisseurs
Les dispositifs d’ancrage des haubans sont inhérents aux procédés technologiques du
système de haubanage utilisé. Ils sont conçus pour permettre le réglage des haubans (un
ancrage actif par hauban).
Pour éviter les flexions des haubans au droit de l'ancrage, des dispositifs permettant de
limiter les déviations angulaires sont en général prévus dans le procédé (tube de transition) et
parfois un second dispositif est ajouté en sortie d’ancrage.
Photos 4: tube coffrant / tube de transition et anti vandalisme
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
49
La base des haubans est en général protégée par un tube de forte épaisseur (tube anti-
vandalisme). Il est à noter que l’étanchéité au droit des jonctions de la gaine générale aux
tubes anti-vandalisme ou tubes coffrant doit être assurée.
Les amortisseurs sont répartis en deux grandes familles :
ceux destinés à limiter les vibrations des haubans afin d’éviter les effets de
fatigue et les chocs entre haubans,
ceux destinés à limiter les déformations du tablier et qui améliorent le confort
de l’usager.
La première famille comprend les amortisseurs internes de type bague néoprène en
sortie d’ancrage et les amortisseurs externes de type amortisseurs de camion ou autres situés
aux ancrages bas ou les aiguilles situées entre les haubans. La seconde famille comprend les
amortisseurs dynamiques accordés (ADA) constitués d’un système de masse-ressort ou de
balanciers pour limiter respectivement les oscillations verticales et horizontales ainsi que les
amortisseurs visqueux placés au niveau des appuis qui limitent les déplacements latéraux.
6-4) Conception de la structure de la variante retenue
Les ponts symétriques à trois travées constituent la famille de ponts haubanés la
plus nombreuse. Dans de tels ponts, le groupe des haubans les plus proches des
culées (ou des piles-culées) jouent un rôle particulier et essentiel : en effet, dans ces
zones, le tablier ne peut se déplacer verticalement (dans la mesure où la réaction sur
culée ou pile-culée reste positive)et les haubans qui y sont ancrés limitent les
déplacements horizontaux de la tête des pylônes. C’est pourquoi on les appelle haubans
de retenue. Ils donnent à l’ouvrage l’essentiel de sa rigidité.
Le rapport entre la portée des travées de rive L1, et de la travée centrale L, a
une influence non négligeable sur les variations des contraintes dans les haubans, et
plus particulièrement dans les haubans de retenue. lorsque la travée centrale est
chargée, la tension de ces derniers augmente, et lorsque les travées de rive sont
chargées, elle diminue.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
50
6-4-1) Conception de la suspension en élévation
Les ponts modernes comportent un grand nombre de haubans. L’espacement de
leurs ancrages, au niveau du tablier, est couramment compris entre 5 et 15 m, ce qui
permet une construction en encorbellement sans appuis provisoires. En élévation, on
rencontre essentiellement trois types de répartition des haubans :
Le haubanage en harpe ;
Le haubanage en éventail ;
Le haubanage en semi-éventail.
Comme notre ouvrage est un pont symétrique a trois travées, nous prenons le
haubanage en harpe pour l’esthétique et la technique de l’ouvrage.
6-4-2) Pylônes
a) Forme des pylônes
La forme des pylônes est essentiellement conditionnée par la largeur du tablier,
le tirant d'air dégagé par ce dernier et le choix du mode de suspension : suspension latérale
ou suspension axiale. De nos jours, la plupart des pylônes sont construits en béton, à I'
aide de coffrages grimpants, car ils sont nettement plus économiques que les pylônes en
acier. Par ailleurs, le béton se prête plus facilement à une certaine recherche dans les
formes.
Pour l’esthétique, on adopte une suspension latérale, et le tablier est simplement
appuyé sur une entretoise ou sur des consoles à l’aide d’appareils d’appui classiques ou
d’articulations métalliques qui est le plus classique et qui épouse parfaitement notre
configuration.
Figure12: Type de pylône proposé
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
51
b) Hauteur des pylônes
La hauteur H des pylônes, comptée à partir du hourdis supérieur du tablier, est
variable d’un projet à I ‘autre. Elle a une influence sur la quantité nécessaire de câbles
et sur l’effort de compression induit dans le tablier par leur inclinaison. Dans une
certaine gamme de hauteurs, la quantité d'acier de haubanage et l'effort de compression
dans le tablier sont des fonctions décroissantes de H. Cependant, l'augmentation de
hauteur des pylônes se traduit par une augmentation significative de leur coût.
C'est pourquoi, la plupart des projets font apparaître un ratio H/L relativement
constant. Sur la base de données statistiques, on peut pré dimensionner les pylônes de
la façon suivante, L étant la portée déterminante :
H/L = 0.20 à 0.22 pour les pylônes en H ou les mâts simple
H/L = 0.22 à 0.25 pour les pylônes en A.
La longueur de la travée principale de notre ouvrage est 190 m et la forme des pylônes
est en H. Donc, la hauteur des pylônes est 38 à 41 m. Pour l’esthétique, on prend la hauteur H
est de 68,06m car on a une disposition d’haubanage en harpe.
6-4-3) Disposition au niveau du tablier
Au niveaude la partie haubané nous adopterons des voussoirs préfabriqués de 5 m et
de 10 m au niveau du mât. L’adoption d'un câble pour chaque voussoir ne parait pas abusive,
car en plus de l'esthétique cela faciliterait largement les procédures de construction. Les
câbles seront fixés au 2,5 m de chaque voussoir, sauf au niveau central des pylônes. Ce qui
nous donne un nombre de voussoirs (2×38) de 5m et (2×1) de 10 m.
6-4-4) Ancrage des haubans
a) Ancrage des haubans au niveau du mât
L'expérience acquise depuis la réalisation des premiers ponts haubanés montre que la
conception des ancrages dans les mâts doit répondre aux trois conditions suivantes:
l'ancrage doit être accessible et permettre un éventuel remplacement du câble;
la conception des détails doit permettre une mise en place simple et
économique des haubans;
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
52
les composantes horizontales des forces dans les haubans doivent être
équilibrées de façon simple et durable, sans introduction de moments de
torsion dans les mâts.
Comme il s'agit d'un ouvrage de dimensions modérées, nous adopterons des mâts
dissection pleine et disposer les ancrages dans les niches traditionnelles accessibles depuis
l'extérieur car cette solution simple et logique est bien adaptée à la suspension en harpe.
Figure 13: Ancrage des haubans au niveau du mât
b) Ancrages des haubans au niveau au niveau du tablier
La figure 17 reproduit les schémas de principe les plus courants pour l’ancrage
d'un hauban à travers une pièce en béton (nœud de triangulation, poutre longitudinale).
Un tube en acierestnoyédansladitepièceavecl'inclinaisonvoulue;lorsqu'ilyalieu, cetubedoit
être suffisamment long pour protéger le câble vis-à-vis d'un choc de véhicule sur une
hauteur de l ‘ordre du mètreau-dessus du niveau de la chaussée. En son extrémité , un
bloc de néoprène permet de filtrer les mouvements de flexion du câble et participe à
l’amortissement de sesvibrations.
Une précontrainte partielle du tablier n’est pas nécessaire, car chaque voussoir est
soutenu par un hauban qui donne une compression horizontale ayant le même effet que la
précontrainte.
Figure 14: Schémas de principe de la tête d'ancrage de haubans
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
53
6-4-5) Configuration du tablier
La largeur est fixée à 10 mètres avec deux voies piétonnières. Le pont sera composé de
3 travées et 2 mâts centraux. La voie piétonnière sera large de 1 mètre sur chaque côté de
l'ouvrage, et surélevé par rapport aux bords de la chaussée de 10 cm. Une pente de 2 % sera
réalisée pour assurer le drainage des eaux vers les chenaux situés aux bords de la chaussée.
Nous nous proposons maintenant de définir quelques termes liés à la géométrie du pont.
a) Largeur roulable
La largeur roulable est définie comme la largeur comprise entre dispositif de sécurité
ou bordure ; elle comprend donc en outre la chaussée proprement dite toutes les sur- largeurs
éventuelles, telles que bande dérasée, bande d'arrêt, etc. Dans le cas où l'on prévoit un
élargissement futur de la chaussée, il y a lieu de considérer celle-ci dans son état définitif. Il
en résulte que si une chaussée est encadrée par cieux bordures, la largeur chargeable est
confondue avec la largeur roulable : si elle est bordée d'un côté par un dispositif de sécurité,
de l’autre par une bordure, c'est une bande de 0.50 m qui doit être enlevée.
Donc la largeur roulable = 10-(2×0,5) - (2×1) = 7 mètres
b) Largeur chargeable
La largeur chargeable se déduit ci e la largeur roulable :
En enlevant une bande de 0.50 m de long de chaque dispositif de sécurité
glissière barrière lorsqu’ 'il en existe ;
En conservant cette même largeur roulable dans le cas contraire.
Par suite notre largeur chargeable = 10 - 2 x 0.5 = 9 mètres.
c) Nombre de voies
Par convention, les chaussées comportent un nombre de voies de circulation égal à la
partie entière du quotient par 3 de leur largeur chargeable en mètres.
Par conséquent le nombre de voies est 2 voies et la largeur desvoies de circulation est
3,5 mètres.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
54
d) Classe du pont
Les ponts routes sont classés en 3 classes, en fonction de la largeur roulable et de leur
destination :
Sont rangés en première classe, Lo us les ponts supportant des chaussées de
largeur roulable supérieure ou égale à 7 mètres ;
Sont rangés en deuxième classe les ponts, autre que ceux énumérés ci-dessus,
supportant des chaussées à deux voies de largeur roulable comprise entre 5,50
m et 7 m valeurs limites exclues.
Sont rangés en troisième classe les ponts, autres que ceux énumérés ci-dessus,
supportant des chaussées à un ou deux voies de largeur roulable inférieure ou
égale à 5.50 m.
Du fait que notre largeurroulable, égale à 7 mètres alors notre pont sera de classe 1.
6-4-6) Garde-corps
Des garde-corps métalliques sont prévus. Ils seront fixés sur le corps du béton avec un
espacement entre la dalle et le garde-corps de 5 cm. La hauteur des garde-corps sera de 1.25
mètres, et ils occuperont une largeur de 10 cm.
6-4-7) Description générale
Figure 15 : description générale
Figure 16 : description du tablier
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
55
Chapitre 7: Etude de la superstructure
7-1) Hypothèses de calculs
Les règles techniques de conception et calcul des ouvrages en béton armé suivant
la méthode des états limites dites : «règles BAEL 91 modifiées 99 » seront la base de calcul
pour la détermination des armatures des ouvrages en béton armé. Quant aux calculs
justificatifs et aux procédés de construction, ils sont faits suivant les règles BPEL 91 pour le
béton précontraint.
7-1-1) Etats limites
On distingue deux états limites :
ELU ou Etat Limite Ultime, il correspond à l’atteinte maximale de la capacité
portante de l’ouvrage ou l’un de ses éléments ;
ELS ou Etat Limite de Service qui est lié aux conditions normales
d’exploitation et de durabilité
7-1-2) Actions
On appelle action les forces et les couples dus aux charges appliquées et aux
déformations imposées par la construction.
a) Actions Permanentes
Ces actions représentées par G sont celles dont l’intensité est constante ou très peu
variable dans le temps. On varie toujours dans le même sens en les tendant vers une limite.
Les actions permanentes G comprennent notamment :
Le poids propre de la structure noté Gmax (action défavorable)
Les poids des équipements fixes, noté Gmin (action permanente)
b) Actions variables
Les surcharges d’exploitation sont les surcharges mobiles et les surcharges de trottoirs.
Les surcharges mobiles sont dues aux poids et aux passages des véhicules sur la chaussée,
tandis que celles de trottoirs sont dues aux passages des piétons.
b-1) Surcharges de chaussée
Deux systèmes de surcharges A et B peuvent être disposées sur les chaussées
desouvrages d’art.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
56
Système de surcharge A
La chaussée supporte une surcharge uniforme A :
Avec l – Longueur surchargée
Système de surcharge B
Il comprend 3 systèmes de surcharges distinctes dont il y aura lieu d’examiner
indépendamment les effets pour chaque élément d’ouvrage :
Bc – composée de camion type ;
Figure 17 : système Bc 30
On disposera sur la chaussée au plus autant de files ou convoi de camions que la
chaussée comporte deux voies de circulations et l’on placera toujours dans la situation la plus
défavorable pour l’élément considéré. Une voie de circulation comporte au plus 2 camions.
Be – composée d’un essieu isolé ;
L’essieu isolé qui constitue le système Be est assimilé à un rouleau. Le rectangle
d’impact de l’essieu Be disposé perpendiculairement à l’axe longitudinal de la chaussée
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
57
pourra être placé n’ importe où à la surface de cette dernière sans toutes fois empiéter sur ces
bords.
Tableau 27 : système Be
Br – composée d’une roue isolée.
Roue isolée transmettant un effort de 10T à travers une surface d’impact rectangulaire
de 0.30×0.30m2 pouvant être disposée n’importe où sur la chaussée.
Surcharge de trottoirs
Les surcharges de trottoirs non pas à être affecter d’un coefficient de majoration
dynamique. Les surcharges à considérer sont différentes suivant que l’on envisage le calcul du
tablier (surcharge locale).
Pour le calcul du tablier (élément de couverture, dalle, longeron, entretoise), on
considèrera une surcharge uniforme de 450 kg/m². Elle sera disposée tant en longueur qu’en
largeur pour produire l’effet maximal envisagé. Ces effets pourront éventuellement se
cumuler avec ceux du système B.
Surcharges des gardes corps
La hauteur des gardes corps au-dessus des trottoirs sera comprise entre les limites
résultant de l’expression :
0.95 + 0.005h (±) 0.05 m avec un maximum de 1.20 m
10T 10T
0.30
0.3
0
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
58
Où h exprime la hauteur[ ] maximale du trottoir au-dessus du plan d’eau franchi par
l’ouvrage.
Les surcharges de gardes corps sont de trois sortes :
On supposera qu’une poussée normale, horizontale et uniforme, q, peut
s’exercer sur la main courante d’un garde-corps, et elle est donnée en fonction
de la largeur du trottoir, b [ ], par la formule :
q=50(1+b) [ ⁄ ], au maximum de 250 daN/ml
on supposera qu’une surcharge verticale uniforme de 100 daN/ml est
susceptible d’être appliquée à la main courante.
On supposera qu’une surcharge verticale uniforme de 100 daN/ml est
susceptible d’être appliquée à la main courante.
Les effets de ces surcharges ne seront cumulés ni avec ceux de la poussée horizontale,
ni avec ceux des surcharges de trottoir.
Action du vent
La valeur caractéristique des efforts engendrés par le vent sur la surface frappée vaut :
1000 à 1250 N/m2 pour les ouvrages en cours de construction ;
2000 N/m2 pour les ouvrages en service.
Effort de freinage
Les surcharges de chaussée des systèmes A et Bc sont susceptibles de développer des
réactions de freinage, effort s’exerçant à la surface de la chaussée, dans l’un ou l’autre
circulation. Les efforts des freinages n’intéressent généralement pas la stabilité des piles et
des culées.
Le calcul des gardes grèves est basé sur la force de freinage qui doit être prise entre 5
et 10 tonnes. Pour le cas le plus défavorable, on prend 10 tonnes .
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
59
7-1-3) Combinaisons d’actions
La règlementation du calcul du béton précontraint propose des combinaisons d’actions
qui sont considérées comme les plus défavorables. On distingue :
En phase d’exécution :
ELU : 1,35 G
ELS : G
En phase d’exploitation :
ELU : 1,35G+1,5 Q
ELS : G+ Q
: Coefficient de majoration dynamique
7-1-4) Matériaux
a) Béton
a-1) Résistance à la compression à j jours d’âge
On détermine cette à l’aide de la formule suivante :
a-2) Résistance à la traction
a-3) Classe du ciment
Pour le béton armé, on utilise le CEM II 42,5 dosé à 400 kg/m3
b) Câble haubané
Pour notre étude nous adopterons des torons dont les caractéristiques sont les
suivantes :
Section nominale d’acier : 150 mm2
Résistance nominale à la traction : 1770 N/mm2
Module d’élasticité : 195 kN/mm2
Masse nominale : 1,17 kg/m3
Charge de rupture caractéristique spécifiée : 265kN
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
60
Allongement sous charge maximale : min. 3,5 %
c) Gaine en PEHD
Les câbles doivent être recouverts de gaines en polyéthylène haute densité dont voici
les caractéristiques :
Densité : (0.955±0.01) g/cm3 à 23°C, conformément à la norme DIN 53479
Protection contre les rayons ultraviolets, conformément à la norme DIN 53387
L’absorption de l’eau doit être inférieure à 0.01%, conformément à la norme
ASTM D570.
7-2) Détermination des moments et des efforts tranchants à ELU et à
ELS
Il faut souligner que la poutre est sollicitée par son poids propre ainsi que les
surcharges (surcharges d’exploitation A(l), surcharge roulante Bc, Be, Br)
7-2-1) Détermination des charges et des surcharges
a) Charges permanentes
Tableau28 : détermination des charges permanentes venant du tablier
Désignation Nombre L(m) l(m) h(m) V(m3) Densité charge (daN/ml)
Revêtement 1 1 7,00 0,04 0,28 2100 588
Dalle 1 1 10,00 0,26 2,60 2500 6500
Trottoirs 2 1 1,40 0,10 0,14 2500 700
Ame 2 1 0,40 2,24 0,90 2500 4480
Dalle inferieure 1 1 7,90 0,20 1,58 2500 3950
Garde-corps 2 1 125 250
TOTAL 16468
Alors pour la charge permanent, on a PG=16468 daN/ml
D’où
PG=0.165 MN/ml
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
61
b) Détermination des surcharges
b-1) Coefficient de majoration dynamique
C’est le coefficient affecté aux moments et aux efforts tranchants dus aux surcharges
prépondérantes.
Il s’agit du même CMD qu’avant et dont la formule est :
Avec PG=0.165 MN/ml
L=380m
P = PG×L = 16468×380 = 6 257 840daN
S : surcharge Bc que peut supporter la longueur L (2×35 camions de 30T)
S= 2 100 000daN
Alors :
On prend comme CMD,
b-2) Coefficient de pondération
Il est également à affecter aux moments et aux efforts tranchants dus aux surcharges
prépondérants.
On a Cp=1.2
b-3) Les systèmes de surcharges A(L)
C’est la surcharge d’exploitation agissant sur toute la longueur de la poutre.
On a :
Avec L= 380 m
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
62
7-2-2) Détermination des moments
a) Les moments dus aux charges permanentes
Etant donné que la charge permanente agissant sur toute la longueur de la poutre et vu
la ligne d’influence donnée par la force ponctuelle unitaire créant des surfaces d’influence Si.
Avec :
b) Les moments dus aux surcharges
b-1) Surcharges A(l)
Elle est définie par la relation :
Avec l=7m la largeur roulable de la chaussée et
b-2) Surcharges Be
Les essieux à considérer dans ces surcharges sont :
Avec : ordonnée maximal correspondant à α
b-3) SurchargesBr
Les essieux à considérer dans ces surcharges sont :
Avec : ordonnée maximal correspondant à α
b-4) Surcharges Bc
Elle consiste à disposer sur la chaussée autant de files ou de convois de camions que la
chaussée elle-même comportera deux voies de circulation et l’on placera toujours ces convois
dans la situation la plus défavorable pour l’élément considéré.
Donc on placera un convoi sur chaque voie de circulation, c’est-à-dire qu’on aura deux
convois caractérisés par quatre types roulant parallèlement dans le même sens.
En effet :
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
63
Avec :
b-5) Surcharges des trottoirs
Elle est définie par la relation :
Avec : l=1m la largeur du trottoir et
7-2-3) Schémas de calcul
Figure 18 : Schéma de calcul
a) Calculs des rapports focaux de gauche et de droite
{
On sait que :
D’après l’équation de CLAPEYRON pour l’appui :
( )
En divisant par , et on a :
jjjj
j
jlll
l
1
1
12
et 111 '2
'
kkkk
kk
lll
l
9519095
A1 A2 A3 A4
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
64
b) Position des foyers de gauche et de droite
j
j
j
lv
1et
k
kk
lu
'1'
Travée φj φ'k lg uj vj u'k v'k
- - - - - -
1 0,500 0,190 95,00 31,667 63,333 79,855 15,145
2 0,364 0,364 190,00 50,667 139,333 139,333 50,667
3 0,190 0,500 95,00 15,145 79,855 63,333 31,667
- - - - - - -
c) Calcul des moments sur appuis
Par définition :
Avec:
(
) (
)
(
)
Pour les autresappuis:
d) Ligne d’influence du moment fléchissant sur l’appui
1er
cas:Lorsque la force se trouve sur l’une des deux travées contiguës à l’appui
Si se trouve sur :
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
65
Ai+1AiAi-1
P=1
Mi+1MiMi-1
li li+1
Si se trouve sur :
Ai+1AiAi-1
P=1
Mi+1MiMi-1
li li+1
2ème
cas : ne se trouve pas sur les travées contiguës à
Si se trouve sur une travée (j≤ i-1)
étant la fonction d’influence du moment sur un appui de la travée d’application
de .
Si se trouve sur une travée (k ≥ i+2)
Étant la fonction d’influence du moment sur un appui de la travée
d’application de .
e) Ligne d’influence du moment fléchissant dans une section
La fonction d’influence du moment fléchissant dans la section de la
travée a pour expression :
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
66
(
) (
)
Avec :
(
)
(
)
Si se trouve sur une travée autre que :
Figure 19 : ligne d’influence du moment fléchissant dû au M1
Figure 20 :ligne d’influence du moment fléchissant dû au M2
-0.020
-0.015
-0.010
-0.005
0.000
0.005
0.010
0.015
0 50 100 150 200 250 300 350 400
M1
M1
-0.025
-0.020
-0.015
-0.010
-0.005
0.000
0.005
0 50 100 150 200 250 300 350 400
M2
M2
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
67
Figure 21 : ligne d’influence du moment fléchissant dû au M3
Figure 22 : ligne d’influence du moment fléchissant dû au M4
-0.025
-0.020
-0.015
-0.010
-0.005
0.000
0.005
0 50 100 150 200 250 300 350 400
M3
M3
-0.020
-0.015
-0.010
-0.005
0.000
0.005
0.010
0.015
0 50 100 150 200 250 300 350 400
M4
M4
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
68
Figure 23 :ligne d’influence du moment fléchissant dû au M(X1)
Figure 24 :ligne d’influence du moment fléchissant dû au M(X2)
Figure 25 :ligne d’influence du moment fléchissant dû au M(X3)
-10
-5
0
5
10
15
0 100 200 300 400
M(X1)
M(X1)
-5
0
5
10
15
20
25
30
0 100 200 300 400
M(X2)
M(X2)
-10
-5
0
5
10
15
0 100 200 300 400
M(X3)
M(X3)
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
69
f) Moment fléchissant dû aux charges permanentes et des surcharges
d’exploitation [MNm]
Figure 26 : Moments fléchissant dans la travée A1A2
Figure 27 : Moments fléchissant dans la travée A2A3
-0.050
0.000
0.050
0.100
0.150
0.200
0 20 40 60 80 100
dû à G
dû à A(l)
dû à Be
dû à Br
dû à Bc
dû à Trot
-0.050
0.000
0.050
0.100
0.150
0.200
0.250
0.300
0.350
0.400
0 50 100 150 200
dû à G
dû à A(l)
dû à Be
dû à Br
dû à Bc
dû à Trot
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
70
Figure 28 : Moments fléchissant dans la travée A3A4
g) Efforts tranchants dans les travées [MN]
Figure 29 : efforts tranchants dans la travée A1A2
0.000
0.020
0.040
0.060
0.080
0.100
0.120
0.140
0.160
0.180
0.200
0 20 40 60 80 100
dû à G
dû à A(l)
dû à Be
dû à Br
dû à Bc
dû à Trot
-0.001
0.000
0.001
0.001
0.002
0.002
0.003
0.003
0.004
0.004
0 50 100 150 200
TA(l)
Tbe
Tbr
Tbc
Tg
Ttrot
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
71
Figure 30 :efforts tranchants dans la travée A2A3
Figure 31 : efforts tranchants dans la travée A3A4
h) Calcul des moments à ELU et à ELS [MNm]
Représente les moments à vide c’est-à-dire les moments fléchissant dus à ses
charges permanentes seules.
A l’ELU :
A l’ELS :
Représente les moments à vide c’est-à-dire les moments fléchissant dus à ses
charges permanentes et dus aux surcharges.
-0.001
0.000
0.001
0.001
0.002
0.002
0.003
0 20 40 60 80 100
TA(l)
Tbe
Tbr
Tbc
Tg
Ttrot
-0.001
0.000
0.001
0.001
0.002
0.002
0.003
0.0 2.0 4.0 6.0 8.0 10.0
TA(l)
Tbe
Tbr
Tbc
Tg
Ttrot
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
72
A l’ELU
[ ]
A l’ELS
[ ]
h-1) Dans la travée A1A2
Figure 32 : moments fléchissant à l’ ELU
Figure 33 : moments fléchissant à l’ELS
0.000
0.050
0.100
0.150
0.200
0.250
0.300
0 20 40 60 80 100
Mmin
Mmax
0.000
0.050
0.100
0.150
0.200
0.250
0 20 40 60 80 100
Mmin
Mmax
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
73
h-2) Dans la travée A2A3
Figure 34 : moments fléchissant à l’ELU
Figure 35 : moments fléchissant à l’ELS
0.000
0.100
0.200
0.300
0.400
0.500
0.600
0 50 100 150 200
Mmin
Mmax
0.000
0.050
0.100
0.150
0.200
0.250
0.300
0.350
0.400
0.450
0 50 100 150 200
Mmin
Mmax
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
74
h-3) Dans la travée A3A4
Figure 36 : moments fléchissant à l’ELU
Figure 37 : moments fléchissant à l’ELS
0.000
0.050
0.100
0.150
0.200
0.250
0.300
0 20 40 60 80 100
Mmin
Mmax
0.000
0.050
0.100
0.150
0.200
0.250
0 20 40 60 80 100
Mmin
Mmax
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
75
i) Calcul des efforts tranchants à ELU et à ELS [MN]
Représente les efforts à vide c’est-à-dire les efforts tranchants dus à ses charges
permanentes seules.
A l’ELU :
A l’ELS :
Représente les efforts à vide c’est-à-dire les efforts tranchants dus à ses charges
permanentes et dus aux surcharges.
A l’ELU
[ ]
A l’ELS
[ ]
i-1) Dans les travées A1A2 et A3A4
Figure 38 : efforts tranchants à ELU
-0.001
0.000
0.001
0.002
0.003
0.004
0.005
0.006
0.007
0 20 40 60 80 100
Tmin
Tmax
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
76
Figure 39 : efforts tranchants à ELS
Figure 40 : efforts tranchants à ELU
-0.001
0.000
0.001
0.001
0.002
0.002
0.003
0.003
0.004
0.004
0.005
0.005
0 20 40 60 80 100
Tmin
Tmax
-0.002
0.000
0.002
0.004
0.006
0.008
0.010
0.012
0.014
0 50 100 150 200
Tmin
Tmax
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
77
Figure 41 : efforts tranchants à ELS
7-3) Pré-dimensionnement
7-3-1) Réaction et moment de réaction sur appui par chaque hauban
On va étudier la moitié de la largeur de la chaussée car le tablier est symétrique sur le
plan transversal ; on va donc diviser en deux les valeurs des actions supportées par les deux
nappes. Comme on a un système de pont symétrique à trois travées, on étudiera les travées
A1A2 et A2A3 du pont.
La récapitulation des résultats est donnée dans le tableau ci-après.
-0.001
0.000
0.001
0.002
0.003
0.004
0.005
0.006
0.007
0.008
0.009
0 50 100 150 200
Tmin
Tmax
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
78
Tableau 29 : cas de charge adopté dans la travée A1A2
TRAVEE A1A2
N° haubans Abscisse Moment
fléchissant [MNm] Effort
tranchant [MN]
0
1 2,5 14,553 0,112
2 7,5 41,299 0,198
3 12,5 64,899 0,314
4 17,5 85,352 0,459
5 22,5 102,659 0,692
6 27,5 116,818 1,034
7 32,5 127,832 1,445
8 37,5 135,698 1,923
9 42,5 140,418 2,471
10 47,5 141,991 3,086
11 52,5 140,418 2,471
12 57,5 135,698 1,923
13 62,5 127,832 1,445
14 67,5 116,818 1,034
15 72,5 102,659 0,692
16 77,5 85,352 0,419
17 82,5 64,899 0,158
18 87,5 41,299 0,065
19 92,5 14,553 0,012
95
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
79
Tableau 30 : cas de charge adopté sur la travée A2A3
TRAVEE A2A3
N° haubans Abscisse Moment
fléchissant [MNm] Effort
tranchant [MN]
0
1 2,5 14,750 0,056
2 7,5 43,069 0,099
3 12,5 69,816 0,157
4 17,5 94,989 0,229
5 22,5 118,588 0,346
6 27,5 140,615 0,517
7 32,5 161,068 0,722
8 37,5 179,948 0,962
9 42,5 197,254 1,235
10 47,5 212,987 1,543
11 52,5 227,147 1,885
12 57,5 239,733 2,261
13 62,5 250,747 2,671
14 67,5 260,187 3,116
15 72,5 268,053 3,595
16 77,5 274,346 4,108
17 82,5 279,066 4,655
18 87,5 282,213 5,236
19 92,5 283,786 5,851
20 97,5 283,786 5,851
21 102,5 282,213 5,236
22 107,5 279,066 4,655
23 112,5 274,346 4,108
24 117,5 268,053 3,595
25 122,5 260,187 3,116
26 127,5 250,747 2,671
27 132,5 239,733 2,261
28 137,5 227,147 1,885
29 142,5 212,987 1,543
30 147,5 197,254 1,235
31 152,5 179,948 0,962
32 157,5 161,068 0,722
33 162,5 140,615 0,517
34 167,5 118,588 0,346
35 172,5 94,989 0,209
36 177,5 69,816 0,107
37 182,5 43,069 0,038
38 187,5 14,750 0,004
190
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
80
7-3-2) Effort normal transmis dans chaque voussoiret hauban
a) Schémas de calcul
Figure 42 : présentation des efforts appliqués aux voussoirs et aux haubans
b) Calcul des efforts transmis aux voussoirs
En ce qui concerne les voussoirs, l’effort normal est distribué dans la partie haubanée.
Son origine est la composante horizontale de tension des câbles. Ainsi chaque voussoir
reprend cette composante horizontale plus l’effort normal transmis par le voussoir suivant.
: Effort normal transmis aux voussoirs
: réaction par hauban
: Angle d’inclinaison
c) Calcul des efforts transmis dans chaque hauban
A partir des réactions maximales précédentes, nous allons déduire l’effort normal dans
chaque hauban par l’expression suivante :
: Effort normal transmis aux haubans
: réaction par hauban
: Angle d’inclinaison
-R
Enh
EnvAlpha
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
81
Tableau 31 : efforts transmis aux câbles et aux voussoirs dans la travée A1A2
TRAVEE A1A2
N° haubans Abscisse
[m] Angle [degré]
Effort par
hauban [MN]
Effortpar
chaque
voussoir[MN]
0
1 2,5 35 0,140 0,140
2 7,5 35 0,196 0,196
3 12,5 35 0,346 0,346
4 17,5 35 0,547 0,547
5 22,5 35 0,800 0,799
6 27,5 35 1,207 1,207
7 32,5 35 1,803 1,802
8 37,5 35 2,519 2,516
9 42,5 35 3,353 3,348
10 47,5 35 4,307 4,295
11 52,5 35 5,380 5,357
12 57,5 35 4,307 4,295
13 62,5 35 3,353 3,348
14 67,5 35 2,519 2,516
15 72,5 35 1,803 1,802
16 77,5 35 1,207 1,207
17 82,5 35 0,730 0,730
18 87,5 35 0,276 0,276
19 92,5 35 0,114 0,114
95
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
82
Tableau 32 : efforts transmis aux câbles et aux voussoirs dans la travée A2A3
TRAVEE A2A3
N° haubans Abscisse
[m] Angle
[degré]
effort
par hauban[MN]
Effortpar
chaque
voussoir[MN]
0
1 2,5 35 0,098 0,098
2 7,5 35 0,154 0,154
3 12,5 35 0,274 0,274
4 17,5 35 0,400 0,400
5 22,5 35 0,604 0,604
6 27,5 35 0,902 0,902
7 32,5 35 1,259 1,259
8 37,5 35 1,677 1,676
9 42,5 35 2,154 2,152
10 47,5 35 2,690 2,687
11 52,5 35 3,286 3,281
12 57,5 35 3,942 3,933
13 62,5 35 4,657 4,642
14 67,5 35 5,432 5,408
15 72,5 35 6,267 6,230
16 77,5 35 7,161 7,105
17 82,5 35 8,115 8,034
18 87,5 35 9,129 9,013
19 92,5 35 10,202 10,040
20 97,5 35 10,202 10,040
21 102,5 35 9,129 9,013
22 107,5 35 8,115 8,034
23 112,5 35 7,161 7,105
24 117,5 35 6,267 6,230
25 122,5 35 5,432 5,408
26 127,5 35 4,657 4,642
27 132,5 35 3,942 3,933
28 137,5 35 3,286 3,281
29 142,5 35 2,690 2,687
30 147,5 35 2,154 2,152
31 152,5 35 1,677 1,676
32 157,5 35 1,259 1,259
33 162,5 35 0,902 0,902
34 167,5 35 0,604 0,604
35 172,5 35 0,365 0,365
36 177,5 35 0,186 0,186
37 182,5 35 0,067 0,067
38 187,5 35 0,007 0,007
190
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
83
7-3-3) Pré-dimensionnement des haubans
a) Hypothèse de pré-dimensionnement
Connaissant à ce stade les forces dans les haubans, il est nécessaire de définir une
contrainte admissible du câble afin de déterminer les sections d’acier.
Pour aborder cette approche, on peut admettre qu’un hauban reprend est sollicité sous
charges permanentes. La valeur est donc liée au paramètre que l’on définit comme étant
le rapport des deux contraintes :
: Valeur de la charge permanente du tablier
: la surcharge répartie correspondant au type de trafic auquel l’ouvrage est
soumis
Autrement dit les haubans seront dimensionnés de telle sorte à reprendre les charges
permanentes, si la valeur de est petite la variation de contrainte est inférieure à la limite
admissible et l’on utilise toute la capacité portante des câbles (critère de résistance)
Par contre si le rapport est élevé, la variation de contrainte devient déterminante et
l’on ne peut plus utiliser toute la capacité portante des haubans (critère de fatigue).
Pour notre cas :
Ce qui est relativement faible (inférieur à 0.4) ; c’est alors la condition de résistance
qui est déterminante.
D’où le critère de résistance :
La contrainte à prendre dans un hauban est généralement égale à 45% de la contrainte
de rupture de l’acier.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
84
Dans notre cas nous utiliserons des aciers de résistance ordinaire avec une contrainte
de rupture de l’acier .
Donc :
D’où
Nous allons donc dimensionner les haubans en considérant une contrainte obtenue
dans le critère de résistance qui est comme contrainte admissible dans les
haubans.
b) Dimensionnement de la section des haubans
Par définition
D’où
: Force à l’ELU transmis dans chaque hauban
: Contrainte admissible
: Section des haubans
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
85
Tableau 33 : dimensionnement de la section des haubans dans la travée A1A2
N° Hauban Abscisse
[m]
Force transmise
au hauban [N]
Section [mm
2]
0
1 2,5 139733 234
2 7,5 195671 328
3 12,5 345871 580
4 17,5 547170 918
5 22,5 799569 1341
6 27,5 1207215 2024
7 32,5 1803371 3024
8 37,5 2518757 4223
9 42,5 3353375 5623
10 47,5 4307224 7222
11 52,5 5380304 9022
12 57,5 4307224 7222
13 62,5 3 353375 5623
14 67,5 2518757 4223
15 72,5 1803371 3024
16 77,5 1207215 2024
17 82,5 730291 1225
18 87,5 275633 462
19 92,5 113974 191
95
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
86
Tableau 34 : dimensionnement de la section des haubans dans la travée A2A3
N° Haubans Abscisse
[m]
Force transmise
au hauban [N]
Section [mm
2]
0
1 2,5 97835 164
2 7,5 154315 259
3 12,5 273585 459
4 17,5 399784 670
5 22,5 603608 1012
6 27,5 901685 1512
7 32,5 1259379 2112
8 37,5 1676688 2811
9 42,5 2153612 3611
10 47,5 2690152 4511
11 52,5 3286308 5511
12 57,5 3942079 6610
13 62,5 4657465 7810
14 67,5 5432468 9109
15 72,5 6267085 10509
16 77,5 7161319 12008
17 82,5 8115168 13608
18 87,5 9128632 15307
19 92,5 10201712 17106
20 97,5 10201712 17106
21 102,5 9128632 15307
22 107,5 8115168 13608
23 112,5 7161319 12008
24 117,5 6267085 10509
25 122,5 5432468 9109
26 127,5 4657465 7810
27 132,5 3942079 6610
28 137,5 3286308 5511
29 142,5 2690152 4511
30 147,5 2153612 3611
31 152,5 1676688 2811
32 157,5 1259379 2112
33 162,5 901685 1512
34 167,5 603608 1012
35 172,5 365145 612
36 177,5 186299 312
37 182,5 67068 112
38 187,5 7452 12
190
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
87
c) Types des câbles et longueur de chaque hauban
Tableau 35 : types des câbles et longueur de chaque hauban dans la travée A1A2
N° Haubans Abscisse
[m]
Force
transmise
au hauban [N]
SECTION
0
1 2,5 139733 4T15
2 7,5 195671 4T15
3 12,5 345871 4T15
4 17,5 547170 7T15
5 22,5 799569 12T15
6 27,5 1207215 19T15
7 32,5 1803371 27T15
8 37,5 2518757 31T15
9 42,5 3353375 37T15
10 47,5 4307224 37T15
11 52,5 5380304 61T15
12 57,5 4307224 37T15
13 62,5 3353375 37T15
14 67,5 2518757 31T15
15 72,5 1803371 27T15
16 77,5 1207215 19T15
17 82,5 730291 12T15
18 87,5 275633 4T15
19 92,5 113974 4T15
95
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
88
Tableau 36 : types et longueur des câbles dans la travée A2A3
N° Hauban Abscisse
[m]
Force transmise
au hauban [N]
TYPE
0
1 2,5 97835 4T15
2 7,5 154315 4T15
3 12,5 273585 4T15
4 17,5 399784 7T15
5 22,5 603608 7T15
6 27,5 901685 12T15
7 32,5 1259379 19T15
8 37,5 1676688 19T15
9 42,5 2153612 27T15
10 47,5 2690152 31T15
11 52,5 3286308 37T15
12 57,5 3942079 55T15
13 62,5 4657465 55T15
14 67,5 5432468 61T15
15 72,5 6267085 73T15
16 77,5 7161319 91T15
17 82,5 8115168 91T15
18 87,5 9128632 109T15
19 92,5 10201712 127T15
20 97,5 10201712 127T15
21 102,5 9128632 109T15
22 107,5 8115168 91T15
23 112,5 7161319 91T15
24 117,5 6267085 73T15
25 122,5 5432468 61T15
26 127,5 4657465 55T15
27 132,5 3942079 55T15
28 137,5 3286308 37T15
29 142,5 2690152 31T15
30 147,5 2153612 27T15
31 152,5 1676688 19T15
32 157,5 1259379 12T15
33 162,5 901685 12T15
34 167,5 603608 7T15
35 172,5 365145 7T15
36 177,5 186299 4T15
37 182,5 67068 4T15
38 187,5 7452 4T15
190
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
89
d) Vérification à l’ELS
Tableau 37 : vérification à l’ELS dans la travée A1A2
TRAVEE A1A2
N° Hauban Abscisse
[m] TYPE
SECTION
OBTENUES [mm
2]
FORCES
OBTENUES [N]
FORCE
PREVISIONNELLE
ELS [N]
CONDITION
0
1 2,5 4T15 600 477000 53432 vérifié
2 7,5 4T15 600 477000 75093 vérifié
3 12,5 4T15 600 477000 134698 vérifié
4 17,5 7T15 1050 835000 216014 vérifié
5 22,5 12T15 1800 1434000 319040 vérifié
6 27,5 19T15 2850 2270000 483602 vérifié
7 32,5 27T15 4050 3226000 722418 vérifié
8 37,5 31T15 4650 3704000 1008997 vérifié
9 42,5 37T15 5550 4421000 1343339 vérifié
10 47,5 37T15 5550 4421000 1725444 vérifié
11 52,5 61T15 9150 7288000 2155313 vérifié
12 57,5 37T15 5550 4421000 1725444 vérifié
13 62,5 37T15 5550 4421000 1343339 vérifié
14 67,5 31T15 4650 3704000 1008997 vérifié
15 72,5 27T15 4050 3226000 722418 vérifié
16 77,5 19T15 2850 2270000 483602 vérifié
17 82,5 12T15 1800 1434000 292549 vérifié
18 87,5 4T15 600 477000 112182 vérifié
19 92,5 4T15 600 477000 46024 vérifié
95
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
90
Tableau 38 : vérification à l’ELS dans la travée A2A3
TRAVEE A2A3
N° Hauban Abscisse
[m] TYPE
SECTION
OBTENUES [mm
2]
FORCES
OBTENUES [N]
FORCE
PREVISIONNELLE
ELS [N]
CONDITION
0
1 2,5 4T15 600 477000 37546 vérifié
2 7,5 4T15 600 477000 67349 vérifié
3 12,5 4T15 600 477000 108007 vérifié
4 17,5 7T15 1050 835000 159520 vérifié
5 22,5 7T15 1050 835000 241801 vérifié
6 27,5 12T15 1800 1434000 361209 vérifié
7 32,5 19T15 2850 2270000 504498 vérifié
8 37,5 19T15 2850 2270000 671669 vérifié
9 42,5 27T15 4050 3226000 862722 vérifié
10 47,5 31T15 4650 3704000 1077656 vérifié
11 52,5 37T15 5550 4421000 1316472 vérifié
12 57,5 55T15 8250 6571000 1579169 vérifié
13 62,5 55T15 8250 6571000 1865748 vérifié
14 67,5 61T15 9150 7288000 2176209 vérifié
15 72,5 73T15 10950 8722000 2510551 vérifié
16 77,5 91T15 13650 10872000 2868775 vérifié
17 82,5 91T15 16350 10872000 3250880 vérifié
18 87,5 109T15 16350 13023000 3656867 vérifié
19 92,5 127T15 19050 15173000 4086735 vérifié
20 97,5 127T15 19050 15173000 4086735 vérifié
21 102,5 109T15 16350 13023000 3656867 vérifié
22 107,5 91T15 13650 10872000 3250880 vérifié
23 112,5 91T15 13650 10872000 2868775 vérifié
24 117,5 73T15 11250 8722000 2510551 vérifié
25 122,5 61T15 9150 7288000 2176209 vérifié
26 127,5 55T15 8250 6571000 1865748 vérifié
27 132,5 55T15 8250 6571000 1579169 vérifié
28 137,5 37T15 5550 4421000 1316472 vérifié
29 142,5 31T15 4650 3704000 1077656 vérifié
30 147,5 27T15 4050 3226000 862722 vérifié
31 152,5 19T15 2850 2270000 671669 vérifié
32 157,5 12T15 1800 1434000 504498 vérifié
33 162,5 12T15 1800 1434000 361209 vérifié
34 167,5 7T15 1050 835000 241801 vérifié
35 172,5 7T15 1050 835000 146275 vérifié
36 177,5 4T15 600 477000 74630 vérifié
37 182,5 4T15 600 477000 26867 vérifié
187,5 4T15 600 477000 2985 vérifié
190
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
91
e) Conclusion
On trouve que les valeurs des forces obtenues est plus grandes par rapport à la valeur
des forces prévisionnelles à l’ELS
7-3-4) Pré-dimensionnement du mât
a) Effort normal transmis dans le mât
Les ancrages des haubans exercent au niveau du mât une compression. Les efforts de
compression dus aux haubans dans le mât sont présentés dans le tableau ci-après.
Ces efforts sont répartis sur toute la surface de béton en contact avec l’ancrage. Ainsi
pour le mât central, il s’agira dans un premier temps de définir les efforts verticaux transmis
par chaque hauban, ensuite de les cumuler pour enfin sortir la section du mât à adopter.
En tenant compte de la mise en œuvre du béton nous adopterons une résistance à la
compression du béton à 28 jours de 25 MPa.
Donc, la section est donnée par la relation suivante :
D’où
: Réaction au niveau « i » du mât
: Contrainte du béton à 28 jours d’âge
: Section au niveau « i » du mât
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
92
Tableau 39 : calcul des efforts transmis dans le mât dans la travée A1A2
TRAVEE A1A2
N° Hauban Abscisse
[m]
Force
transmise
au hauban [N]
Force
transmise
au mât [N]
0
1 2,5 139733 59054
2 7,5 195671 82694
3 12,5 345871 146171
4 17,5 547170 231244
5 22,5 799569 337912
6 27,5 1207215 510191
7 32,5 1803371 762137
8 37,5 2518757 1064473
9 42,5 3353375 1417198
10 47,5 4307224 1820312
11 52,5 5380304 2273815
12 57,5 4307224 1820312
13 62,5 3353375 1417198
14 67,5 2518757 1064473
15 72,5 1803371 762137
16 77,5 1207215 510191
17 82,5 730291 308634
18 87,5 275633 116488
19 92,5 113974 48168
95
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
93
Tableau 40 : calcul des efforts transmis dans le mât dans la demi-travée centrale
DEMI DE LA TRAVEE CENTRALE
N° Hauban Abscisse
[m]
Force transmise
au hauban [N]
Force
transmise
au mât [N]
0
1 2,5 97835 41347
2 7,5 154315 65216
3 12,5 273585 115622
4 17,5 399784 168956
5 22,5 603608 255096
6 27,5 901685 381069
7 32,5 1259379 532236
8 37,5 1676688 708599
9 42,5 2153612 910156
10 47,5 2690152 1136907
11 52,5 3286308 1388854
12 57,5 3942079 1665994
13 62,5 4657465 1968330
14 67,5 5432468 2295860
15 72,5 6267085 2648585
16 77,5 7161319 3026504
17 82,5 8115168 3429618
18 87,5 9128632 3857927
19 92,5 10201712 4311430
95
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
94
b) Calcul des sections du mât
Tableau 41 : calcul des sections du mât
CHAQUE PILONE
Ordonnée Y
du mât du bas
vers le haut
Force
TOTALE
transmise
au mât [N]
FORCE
CUMULEE [N]
SECTION
OBTENUE
[mm2]
SECTION
ADOPTEE
[m2]
64,8 89515 43661107 1746444 1,32 X 1,32
61,3 181704 43571592 1742864
57,8 424256 43389888 1735596
54,3 679147 42965632 1718625
50,8 1017233 42286485 1691459
47,3 1445542 41269252 1650770
43,8 1949434 39823710 1592948
40,3 2528910 37874276 1514971
36,8 3183971 35345366 1413815
33,3 2957219 32161396 1286456
29,8 2806051 29204177 1168167
26,3 2730467 26398126 1055925
22,8 2730467 23667658 946706
19,3 2806051 20937191 837488
15,8 2986497 18131140 725246
12,3 3257748 15144643 605786
8,8 3575789 11886895 475476
5,3 3940621 8311105 332444
1,8 4370483 4370484 174819 0,41 X 0,41
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
95
7-4) Conclusion
La courbe suivante présente la variation de la section (ordonnée) en fonction de la
hauteur (abscisse) :
Figure 43 : Courbe de la section
On constate sur cette courbe qu’il peut être assimilé à une ligne, c’est-à-dire, on peut
prendre la valeur de la section au voisinage du premier et du dernier hauban et les autres
haubans suivent cet alignement.
Pour la sécurité de l’ouvrage, on prend la section maximale comme section de tous les
pylônes. On prend comme section du mât : 1,32×1,32 [m × m].
0
200000
400000
600000
800000
1000000
1200000
1400000
1600000
1800000
2000000
0.0 2.0 4.0 6.0 8.0
Section du Mât
Section du Mât
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
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Chapitre 8: Etude de l’infrastructure
Les principaux rôles des éléments de l’infrastructure sont de recevoir les charges et
surcharges venant de la superstructure et ensuite les transmettre au sol de fondation. Dans
notre cas on se bornera à des appuis fondant sur une fondation superficielle vus les
caractéristiques du sol de fondation qui est très rocheux (granite rose).
8-1) La culé
8-1-1) Les éléments de la culé
Elle est constituée par les éléments suivants :
Mur de grève
Sommier
Mur de front
Semelle de liaison
Dalle de transition
Mur en retour
Béton de propreté
8-1-2) Pré-dimensionnement
a) Mur de grève
Il protège et retient les abouts du tablier du contact des terres. Son épaisseur
sera comprise entre 0,2 et 0,3 m. Nous prendrons .
Hauteur
: Hauteur de la poutre
pour
pour
pour
, donc , ce qui nous donne
La longueur du mur garde grève est la même que la largeur de la dalle donc
.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
97
b) Mur en retour
Le mur en retour est un voile d’épaisseur constante qui a pour rôle de soutenir les
remblais d’accès. Son épaisseur est la même que celle du mur garde grève,
Donc
Les murs en retour ont pour rôle de soutenir les remblais d’accès, la formule suivante
donne sa hauteur : =
: Hauteur du mur garde grève
: Épaisseur du sommier
: Épaisseur du mur de front
Donc, on prend
Sa longueur est également en fonction de la longueur d’accès. On retient
c) Joint de dilatation
C’est un dispositif ou matériau reliant deux parties initialement séparés. L’écartement
de deux joints doit être supérieur ou égal à 1 cm. On prendra d = 2 cm
d) Sommier en béton armé
Le sommier a pour rôle de recevoir les charges venant du tablier et de les répartir.
Son épaisseur minimale étant de 60 cm, c’est-à-dire es ≥ 60 cm.
On prend es = 0,80 m
Sa longueur est égale à la largeur de la dalle, donc Ls= 10,00 m
La largeur du sommier est définie par la relation : ls = d + c + 0,5E + egr
Avec :
o D=0,02m : épaisseur du joint de dilatation ;
o C= 0,40m : épaisseur de la poutre d’about ;
o E : coefficient en fonction de la hauteur de la poutre ;
0,4hp ≤ E ≤ 0,5hp après application numérique 0,48 ≤ E ≤ 0,60 m.
On prend E = 0,50 m.
D’où ls = 1,00 m
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e) Mur de front
Sa longueur est prise à la largeur de la chaussée, d’où Lmr = 10,00 m
Pour son épaisseur, on prendra emr= 1,00m
La hauteur du mur sera prise égale Hmr=5,50m
f) Dalle de transition
La longueur de la dalle est :
Ld = lc + 2lt= 10,00 m
Avec une épaisseur ed= 0,3 m et une largeur ld=4,50m
o lc : largeur de la chaussée
o lt : largeur du trottoir
g) Semelle de liaison culée
Comme on a une semelle de liaison de la culée à voile unique et posée sur un sol
rocheux, c’est-à-dire sans pieux, et surtout pour avoir la bonne stabilité, on prend :
Hauteur h = 2,00 m
Longueur L = 12,00 m
Largeur l = 3,00 m
8-1-3) Stabilité de la culée
Dans le cas pratique, le calcul se fait dans le sens longitudinal. On néglige le calcul
dans le sens transversal puisque les culées sont encastrées dans le sol et elles ne sont pas
frappées par le courant transversal qui est très faible.
a) Hypothèses
Densité du béton : 2,500
Densité de remblai sec : 1,800
Surchargesupplémentaire de remblai : 1T/m²
Effet du vent : 0,4 T/m²
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
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b) Inventaires des efforts
Dans le sens longitudinal, on considère les efforts suivants :
b-1) Charge verticale :
Réaction du tablier : 14,00 T
Poids du mur garde grève : 23,25 T
Poids du mur en retour : 51,98 T
Poids de la dalle de transition : 33,75 T
Poids propre du sommier : 20 T
Poids du mur de front : 137,50 T
Poids de la semelle : 184,50 T
b-2) Charge horizontale
Force de freinage : 30 T
Poussée de terre :
D’après la mécanique des sols, la composante horizontale F de la poussée de terre est
donnée pour une tranche de 1 m de largeur, par l’expression suivante :
Avec :
o k : coefficient qui est en fonction de l’angle du talus naturel
o : Poids spécifique du sol
o H : hauteur du mur de la culée
Le tableau ci-après donne la valeur de et selon la nature du terrain :
Tableau 42 : valeur de et selon la nature du terrain
Nature des terrains poids spécifiques ɣ
[kg/m3]
: Angle du talus
[degré]
Terres végétales ordinaires 1450 45
Terres argileuses 1800 45
Terre forte 1900 55
Sable fin 1420 30
Terre sableuse 1700 35
Argile et boue 1850 20
Cailloux et gravier 1550 45
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100
Dans notre cas, on a des « cailloux et gravier »
⁄ d’où
Ce qui nous donne la valeur de
H = 7,30 m
D’où la force de la poussée :
Or, la force F s’applique sur toute la largeur de la culée, ce qui signifie de multiplier F
par la largeur 10 m. Donc :
Poussée de terre : F = 52,9 T
Surcharge de remblai :
La surcharge q du remblai est une surcharge uniformément repartie derrière la culée.
Sa valeur est de 1T/m2
De même pour cette surcharge, on multiplie par 10 m.
Donc la surcharge de remblai F = 8,71 T
Effet du vent :
Dans les circonstances courantes, le vent développe sur toute surface frappée
normalement une pression cyclonique de q = 0,40 T/m2.
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101
8-1-4) Moments stabilisants et renversants
a) Moment dans le sens transversal
Tableau 43 : Moment dans le sens transversal
Désignation Fv(T) Fh(T) d(m) Ms(T.m) Mr(T.m)
Réaction du tablier 14,00 1,35 18,9
Mur garde grève 23,25 1,85 38,85
Murs en retour 51.98 4,25 220,92
Dalle de transition 33,75 4,25 143,44
Sommier 20,00 1,50 30,00
Murs de front 137,50 1,50 206,25
Semelle de liaison 184,50 1,50 276,75
Effet de vent 93,60 4,40 411,84
TOTAL 464,98 93,60 935,11 411,84
b) Moment dans le sens longitudinal
Tableau 44 : Moment dans le sens longitudinal
Désignation Fv(T) Fh(T) d(m) Ms(T.m) Mr(T.m)
Réaction du tablier 14,00 1,35 18,90
Mur garde grève 23,25 1,85 38,85
Murs en retour 51,98 4,25 220,92
Dalle de transition 33,75 4,25 126,56
Sommier 20,00 1,50 30,00
Murs de front 137,50 1,50 143,44
Semelle de liaison 184,50 1,50 276,75
Force de freinage 30,00 6,30 189,00
Poussée de terre 52,90 4.10 216,89
Surcharge de remblai 8,71 2,50 21.77
TOTAL 464,98 91,61 855,42 427,66
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102
8-1-5) Calcul des stabilités
a) Stabilité statique
a-1) Stabilité au renversement
La culée est stable si
o : le moment de stabilité
o :le moment de renversement
Alors :
Sens transversal :
Sens longitudinal :
On trouve alors que notre culé est stable vis-à-vis du renversement.
a-2) Stabilité au glissement
La stabilité est bonne si condition suivant est aussi vérifiée :
∑
∑
o : force verticale
o : force horizontale
o : étant le coefficient de frottement, et pour le béton roche, il prend la valeur
de 1
Alors :
Sens transversal : ∑
∑
Sens longitudinal : ∑
∑
Aucun risque de glissement.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
103
b) Stabilité élastique
Il faut que les deux conditions suivantes soient vérifiées pour que la pile soit bien
stable :
∑
∑
Dans laquelle :
o ∑ : somme de la force verticale ;
o : section de la semelle ;
o : moment de renversement de la semelle ;
o : moment d’inertie ;
o : bras de levier de la semelle ;
o .
Alors :
Sens transversal :
∑
∑
Sens longitudinal :
∑
∑
On trouve que notre culé est stable vis-à-vis de la stabilité élastique.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
104
c) Calcul des armatures de la semelle sous culées
Figure 44 : description des efforts appliquées au semelle
Charge verticale :
Réaction du tablier : 14,00 T
Poids du mur garde grève : 23,25 T
Poids du mur en retour : 51,98 T
Poids de la dalle de transition : 33,75 T
Poids propre du sommier : 20,00 T
Poids du mur de front : 137,50 T
Poids de la semelle : 184,50 T
Poids du remblai au-dessus de la semelle : 136,08 T
Poids du remblai au-dessus de la dalle de transition : 226,80 T
Soient :
g0 le poids propre par unité de longueur (MN/m) de la semelle et des terres qui
la surmontent éventuellement
g la charge permanente ;
q la charge d’exploitation.
Les charges g et q par unité de longueur de mur (MN/m) sont supposées centrées et
sensiblement uniformes dans le sens de la longueur du mur. La charge ultime à la base du mur
est, par unité de longueur :
P2
P3P4
P5
P7 P6
P1
F2
F1
P5
A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
105
Si la fissuration est considérée comme préjudiciable, on prend A = 1,10 Au .
Avec :
Application numérique :
pu= 0,84 MN/m
d0 = 1 m
fsu= 266,67 Mpa
d = 3 m
Au= 0,000262 m2/m
D’où
A = 1,10 Au= 0,000288 m2/m
La longueur l = 10 m
Donc
A=0,00288 m2= 28,8 cm
2
D’après fascicule 62 titre 5 article B.4.2
S : section transversale de la semelle
On prend,
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
106
8-2) Le pylône
8-2-1) Dimensions de l’entretoise
En général, il est dimensionné à partir de la largeur du tablier, car il est placé à
l’intérieur des colonnes du pylône. Dans notre cas la longueur de l’entretoise est de 7,68 m. Sa
largeur est la même que celle du pylône de 1.32m, et sa hauteur est 2m.
8-2-2) Dimension de la semelle
Le dimensionnement se fait généralement à partir de l’entre-axe du pylône. Ce pylône
est formé de deux colonnes de dimension 1,32 x 1,32 m et de 9 m d’entre-axe.
Largeur de la semelle ls :
Cette dimension transversale est défini facilement car il est supérieur ou égale à la
largeur la plus grande coté des colonnes. On prend alors 6 m.
Longueur de la semelle Ls :
Le dimensionnement se fait aussi à partir de l’entre axe du pylône. Ici, l’entre-axe des
deux colonnes est de 9 m. Donc on prend comme longueur de la semelle 14 m.
Hauteur de la semelle :
Elle est donnée par la formule suivant :
Application numérique :
8-2-3) Stabilité du pylône
a) Hypothèses
Dans le sens transversal, le pylône est soumis à :
a-1) Des efforts transversaux :
o Poids propre
o Poids des câbles
o Action du tablier
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
107
a-2) Des efforts horizontaux
o Impact du vent sur la travée du tablier
o Impact du vent sur le pylône
o Impact du vent sur les câbles
On sait que :
o En période cyclonique : PHEC = 2,30 m et V = 1,463 m/s
o Poids spécifique du béton hors d’eau : 2500 daN/m3
o Poids spécifique du béton immergé : 1500 daN/m3
o Effet du vent (site exposé) : q × v = 400 daN/m2
o Effet du courant transversal (CT) : 55 C×V2
o Coefficient de forme de la pile : C=1
b) Détermination des efforts verticaux et horizontaux
b-1) Efforts verticaux
Réaction du tablier : 893,75 T
Poids du câble : 108,3 T
Entretoises : 101,38 T
Pylônes émergés : 1355,59 T
Pylônes immergés : 76,67 T
Semelle : 840,00 T
b-2) Efforts horizontaux
Effet du vent tablier : 425,6 T
Effet du vent pylône : 41,08 T
Effet du vent câbles : 292,75 T
Courant pile : 117,72 T
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
108
c) Détermination des moments stabilisants et renversants
Désignation Fv[T] Fh[T] d[m] Ms[T.m] Mr[T.m]
Réaction du tablier 893,75 10,66 9527,38
Poids du câble 108,3 10,66 1154,48
Entretoises 101,38 10,66 1080,71
Pylônes émergés 1355,59 10,66 14450,59
Pylônes immergés 76,67 10,66 817,30
Semelle 840,00 10,66 8954,40
Effet du vent tablier 425,6 15,80 6724,48
Effet du vent pylône 41,08 38,90 1598,012
Effet du vent câbles 292,75 49,70 14549,675
Courant pile 117,72 4,4 517,968
TOTAL 3375,69 877,15 35984,86 23390,135
Tableau 45 : moments stabilisants et renversants du pylône
d) Calcul des stabilités statiques
d-1) Stabilité de non renversement
Le pylône est stable si la condition suivante est vérifiée
Donc, le pylône est stable au renversement.
d-2) Stabilité de non glissement
La pile est stable si la condition
: le coefficient de frottement béton sol (
Donc,
D’où, la pile n’est pas à craindre au glissement.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
109
e) Calcul de stabilité élastique
Il faut que les deux conditions suivantes soient vérifiées pour que la pile soit bien
stable :
∑
∑
Dans laquelle :
o ∑ : somme de la force verticale ;
o : section de la semelle ;
o : moment d’inertie de la semelle ;
o : moment d’inertie
o : bras de levier de la semelle
o est donné par le tableau suivant :
Tableau 46 : tableau des contraintes
Nature du sol
Argile 1 à 2
Argile compacte 2 à 4
Sable 2 à 5
Gravier 5 à 6
Rocheux 6 à 20
Dans notre cas, il s’agit d’une surface d’écoulement rocheuse, alors on prend
.
Alors :
∑
∑
On trouve alors que notre culé est stable vis-à-vis de la stabilité élastique.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
110
8-3) Appareil d’appui
8-3-1) Dimensionnement de l’appareil d’appui
Les appareils d’appui les plus couramment utilisés sont les appareils d’appui en
élastomère frettés dont les frettes sont en acier inoxydable étant donné que les appuis
sont destinés à fonctionner en atmosphère corrosive. Ces appareils présentent l’avantage :
De reprendre élastiquement les charges verticales, les charges horizontales
et les rotations ;
De permettre les déformations dues au fluage, au retrait, à la variation
de température ;
D’avoir une mise en œuvre simple.
On choisit donc des appareils d’appui en élastomère frettés, constitués par 4 feuillets
de caoutchoucs en néoprène et 5 frettes en acier doux non oxydables entièrement enrobés.
L’épaisseur des frettes est comprise entre 1 et 3 mm, et l’épaisseur des feuillets
d’élastomères est en général, de 8, 10, 12, et 16 mm (soit ti =10 mm dans notre cas). On
choisit habituellement une forme rectangulaire dont le petit côté « a » parallèle à l’axe
longitudinal de l’ouvrage est plus petit, de manière à admettre le maximum de rotation.
Soient les notations suivantes :
o a, a’ : largeur de l’appareil d’appui et des frettes ;
o b, b’ : longueur de l’appareil d’appui et des frettes ;
o t : épaisseur d’un feuillet élastomère ;
o n : nombre de feuillets ;
o ts : épaisseur d’un frette ;
o Tb = n(t + ts)+ ts+ 2e : épaisseur totale d’élastomères ;
o Te= nt : épaisseur nominale totale de caoutchouc ;
o {
: épaisseur initiale totale de caoutchouc
Caractéristiques :
o : Module de cisaillement dans le cas d’un effort statique ;
o Module de calcul dans le cas d’un effort
dynamique ;
o Module de déformation ;
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
111
o Compression limite.
On prend la dimension standard d’appareil d’appui suivant :
(a× b) = (300 × 400) mm2
Les dimensions des frettes sont alors :
(a’× b’) = (290 × 390) mm2
Conclusion partielle
Nous avons comme hauteur sous poutre HSP=18m. Elle est mesurée à partir du niveau
de l’étiage. Ayant obtenu cette valeur nous pouvons donner une largeur au miroir
approximative des berges de la rivière. Vue la côte du pont existant, nous pouvons constater
immédiatement qu’il sera impossible d’y accéder en période de crue. La connaissance de la
valeur de la HSP nous permet de confirmer encore le remplacement de ce pont par un
nouveau pont et de fixer la longueur nominale du pont à 380m.
En plus, la mise en œuvre des remblais d’accès de part et d’autre de l’entrée du pont
nous permet d’obtenir la côte exigée. La présence de ces remblais d’accès peut réduire de
quelques mètres de débouché linéaire du pont.
L’étude de l’infrastructure nous a montré que les culées et la pile sont stables vis-à-vis
du renversement et du glissement.
PARTIE IV: Etude financières du projetet impacts
environnementaux
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
112
Chapitre 9: Etude financières du projet
9-1) Estimation du projet
Dans ce chapitre nous allons estimer le coût du projet, suite à l’étude faite
dans la partie technique qui nous a permis d’évaluer les travaux à faire, les matériaux et
matériels à mettre en œuvre pour la réalisation du projet.
9-1-1) Calcul du coefficient de majoration des déboursés
Ce coefficient est obtenu par la relation :
(
) (
)
(
)
Où les valeurs d’A1, A2, A3 et T (TVA) sont représentées dans le tableau ci-après.
Tableau 47 : Valeur de Ai pour le calcul de K
Origine de frais Décomposition à
l'intérieure chaque
catégorie de frais
Indice de composition
de chaque catégorie
[%] Ai = somme ai
Frais généraux
proportionnels aux
déboursé
Frais d'agence et patente 4
A1= 13 Frais de chantier 4 Frais d'étude de
laboratoire 2
Assurance 3
Bénéfices brut et frais
financiers proportionnels aux
prix de revient
Bénéfice net et impôt sur
le bénéfice 17
A2= 25 Aléas techniques 3
Aléas de révision de prix 3
Frais financiers 2 Frais proportionnels aux prix
de règlement avec TVA Frais de siège 2 A3= 2
T TVA 20 T = 20
On a :
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
113
9-1-2) Avant métré
Tableau 48 : Avant-métré des éléments de la superstructure
Désignation Unité Poids
spécifiques/
Ratio
Volume
[m3]
Surface
[m2]
Longueur
[m]
Largeur/
Diamètre
[m]
Hauteur/
Epaisseur
[m] Nombre Quantité
SU
PE
RS
TR
UC
TU
RE
Revêtement
du tablier Couche d'imprégnation T 1,2 kg/m
2 2660 380 7 3
Couche d'EDC T 2,3 T/m3 106 380 7 0,04 1 245
Equipements Garde-corps m 380 2 760
Panneau de signalisation U 2 2
Trottoir
Béton 350 m3 2,5 T/m
3 76 380 1 0,1 2
Acier HA kg 70 m3/kg 380 1 0,1 2 5320
Coffrage métallique m2 1672 380 1 0,1 2
Dalle
supérieure
Béton 400 m3 2,5 T/m
3 988 380 10 0,26 1
Acier HA kg 90 m3/kg 380 10 0,26 1 88920
Coffrage métallique m2 7803 380 10 0,26 1
Dalle
inférieure
Béton 400 m3 2,5 T/m
3 600 380 7,9 0,2 1
Acier HA kg 95 m3/kg 380 7,9 0,2 1 57038
Coffrage métallique m2 6159 380 7,9 0,2 1
Ames
Béton 400 m3 2,5 T/m
3 711 380 0,4 2,34 2
Acier HA kg 95 m3/kg 380 0,4 2,34 2 67579
Coffrage métallique m2 4169 380 0,4 2,34 2
Dalle de
transition
Béton 350 m3 2,5 T/m
3 27 10 4,5 0,3 2
Acier HA kg 90 m3/kg 10 4,5 0,3 2 2430
Coffrage métallique m2 197 10 4,5 0,3 2
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
114
Tableau 49 :Avant-métré des éléments de l’infrastructure et du pylône
Désignation Unité Poids
spécifiques/
Ratio
Volume
[m3]
Surface
[m2]
Longueur
[m]
Largeur/
Diamètre
[m]
Hauteur/
Epaisseur
[m] Nombre Quantité
INF
RA
ST
RU
CT
UR
E
Mur garde grève
Béton 350 m3 2,5 T/m
3 16,8 10 0,3 2,8 2
Acier HA kg 90 m3/kg 10 0,3 2,8 2 1512
Coffrage métallique m2 70 10 0,3 2,8 2
Mur en retour
Béton 350 m3 2,5 T/m
3 42 4,5 0,3 7,7 4
Acier HA kg 90 m3/kg 4,5 0,3 7,7 4 3742
Coffrage métallique m2 306 4,5 0,3 7,7 4
Mur de front
Béton 400 m3 2,5 T/m
3 83 10 0,75 5,5 2
Acier HA kg 90 m3/kg 10 0,75 5,5 2 7425
Coffrage métallique m2 267 10 0,75 5,5 2
Semelle
de liaison
Béton 400 m3 2,5 T/m
3 144 12 3 2 2
Acier HA kg 65 m3/kg 12 3 2 2 9360
Coffrage métallique m2 551 12 3 2 2
Py
lôn
e
Pile massive
Béton Q400 m3 2,5 T/m
3 474 1,32 1,32 68,06 4
Acier HA kg 95 m3/kg 1,32 1,32 68,06 4 45063
Coffrage métallique m2 1451 1,32 1,32 68,06 4
Entretoise
Béton Q400 m3 2,5 T/m
3 43 8,2 1,32 2 2
Acier HA kg 95 m3/kg 8,2 1,32 2 2 4113
Coffrage métallique m2 119 8,2 1,32 2 2
Mâts
Béton Q400 m3 2,5 T/m
3 215 1,32 1,32 30,9 4
Acier HA kg 95 m3/kg 1,32 1,32 30,9 4 20459
Coffrage métallique m2 667 1,32 1,32 30,9 4
Semelle
Béton Q400 m3 2,5 T/m
3 336 14 6 2 2
Acier HA kg 95 m3/kg 14 6 2 2 31920
Coffrage métallique m2 496 14 6 2 2
Câblage Câble m 216592
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
115
9-1-3) Sous-détails des prix
Les sous-détails des prix a l’objet de donner le prix unitaire des éléments constitutifs
de l’ensemblede l’ouvrage.
Le prix unitaire (PU) d’un élément est obtenu par :
o K : le coefficient des déboursés;
o D : la totale des déboursés ;
o R : le rendement journalier.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
116
Tableau 50 : Sous-détails de prix du béton dosé à 350 Kg/m3
Prix N° IV-01 Désignations Béton dosé à 350 kg/m
3 Rendement R 20m
3/j
Composante des prix Coûts directs Dépensesdirects [Ar] TOTAL [Ar] Désignations U Qté U Qté PU [Ar] Matériel MO Matériaux
Matériels
Outillages Fft 1 Fft 1 100000 100000
Pervibrateur Mj 6 j 1 56000 336000
Bétonnière Mj 1 j 1 110000 110000
Camion benne Mj 1 j 1 135000 135000
Total matériels 681000
Main d'œuvre
Chauffeur Hj 1 h 8 900 7200
Chef labo Hj 1 h 1 11000 11000
Opérateur labo Hj 1 h 8 800 6400
Chef de chantier Hj 2 h 1 1050 2100
Chef d’équipe Hj 1 h 8 950 7600
Ouvrier spécialisé Hj 1 h 8 900 7200
Manœuvre Hj 9 h 8 600 43200
Total main d'œuvre 84700
Matériaux
Ciment kg 350 kg 7000 570 3990000
Gravillon m3 0,85 m
3 17 36000 612000
Sable m3 0,45 m
3 9 14000 126000
Eau L 180 L 3600 15 54000
Total matériaux 4782000
Total des déboursés D 5547700
PU = K×D/R 399434,4
Arrondi à 400000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
117
Tableau 51 : Sous-détails de prix du béton dosé à 400 Kg/m3
Prix N° IV-02 Désignations Béton dosé à 400 kg/m
3 Rendement R 20m
3/j
Composante des prix Coûts directs Dépensesdirects[Ar] TOTAL
[Ar] Désignations U Qté U Qté PU [Ar] Matériel MO Matériaux
Matériels
Outillages Fft 1 Fft 1 100000 100000
Pervibrateur Mj 6 j 1 56000 336000
Bétonnière Mj 1 j 1 110000 110000
Camion benne Mj 1 j 1 135000 135000
Total matériels 681000
Main d'œuvre
Chauffeur Hj 1 h 8 900 7200
Chef labo Hj 1 h 1 11000 11000
Opérateur labo Hj 1 h 8 800 6400
Chef de chantier Hj 2 h 1 1050 2100
Chef d’équipe Hj 1 h 8 950 7600
Ouvrier spécialisé Hj 1 h 8 900 7200
Manœuvre Hj 9 h 8 600 43200
Total main d'œuvre 84700
Matériaux
Ciment kg 400 kg 8000 570 4560000
Gravillon m3 0,85 m
3 17 36000 612000
Sable m3 0,45 m
3 9 14000 126000
Eau L 180 L 3600 15 54000
Total matériaux 5352000
Total des déboursés D 6117700
PU = K×D/R 440474
Arrondi à 440500
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
118
Tableau 52 : Sous-détails de prix de l’acier ordinaire HA
Prix N° IV-03 Désignations Acier ordinaire HA Rendement R 600 kg Composantes des prix Coûts directs Dépenses directs Total [Ar]
Désignations U Qté U Qté PU [Ar] Matériel MO Matériaux
Matériels
Outillage Fft 1 Fft 1 50000 50000
Total matériels 50000
Main d'œuvre
Façonnage
Chef de chantier Hj 1 h 1 1200 1200
Chef d’équipe Hj 1 h 3 1100 3300
Ferrailleur Hj 10 h 8 1000 80000
Manœuvre Hj 10 h 8 800 64000
Montage
Chef d'équipe Hj 1 h 3 1200 3600
Ferrailleur Hj 5 h 8 1100 44000
Manœuvre Hj 5 h 8 800 32000
Total mains d'œuvre 228100
Matériaux
Aciers kg 1 kg 600 3000 1800000
Fils recuits kg 0,05 kg 30 2000 3000
Total matériaux 1803000
Total des déboursés D 2081100
PU = K×D/R 4994,64
Arrondi à 5000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
119
9-1-4) Bordereau Détail Estimatif (BDE)
Tableau 53 : Bordereau Détail Estimatif
N° DESIGNATION UNITE Qté PRIX
UNITAIRE
[Ar]
MONTANT
[Ar]
I-INSTALLATION ET REPLI DE CHANTIER
I-01 Installation de chantier Fft 1 500 000 000,00 500 000 000,00
I-02 Repli de chantier Fft 1 200 000 000,00 200 000 000,00
SOUS-TOTAL INSTALLATION ET REPLI DE CHANTIER 700 000 000,00
II-TERRASSEMENT
II-01 Désherbage et débroussaillage m2 5 000 2 000,00 10 000 000,00
II-02 Remblai en provenance d'emprunt m3 10 000 30 000,00 300 000 000,00
II-03 Finition de plateforme m2 20 000 20 000,00 400 000 000,00
II-04 Engazonnement m2 5 000 1 500,00 7 500 000,00
II-05 Déblai ordinaire m3 8 000 15 000,00 120 000 000,00
SOUS-TOTAL TERRASSEMENT 837 500 000,00
III-CHAUSSEE
III-01 Couche d'imprégnation T 3 3 280 000,00 10 469 760,00
III-02 Couche d'EDC T 245 270 000,00 66 074 400,00
IV-OUVRAGE D'ART 76 544 160,00
IV-01 Béton Q350 m3 153 400 000,00 61 192 000,00
IV-02 Béton Q400 m3 3 763 440 500,00 1 657 719 385,00
IV-03 Acier pour béton kg 355 046 5 000,00 1 775 230 618,00
IV-04 Coffrage métallique m2 23 927 60 000,00 1 435 640 016,00
IV-05 Câbles haubanées m 216 592 45 000,00 9 746 640 000,00
IV-06 Plaque d'appui en élastomère U 8 150 000,00 1 200 000,00
IV-07 Joints de chaussée ml 760 1 500 000,00 1 140 000 000,00
SOUS-TOTAL OUVRAGE D'ART 15 817 622 018,00
V-OUVRAGE DE PROTECTION
V-01 Enrochement 5/10 kg m3 500 50 000,00 25 000 000,00
V-02 Disposition de protection de la culée Fft 1 4 000 000,00 4 000 000,00
V-03 Garde à corps métallique ml 760 90 000,00 68 400 000,00
V-04 Gargouille U 76 40 510,00 3 078 760,00
SOUS-TOTAL OUVRAGE DE PROTECTION 100 478 760,00
VI-SIGNALISATIONS
VI-01 Balises U 8 200 000,00 1 600 000,00
VI-02 Marquage au sol ml 760 25 000,00 19 000 000,00
VI-03 Panneau d'indication U 2 272 100,00 544 200,00
SOUS-TOTAL SIGNALISATIONS 21 144 200,00
TOTAL HTVA 17 476 744 978,00
TVA 20% 3 495 348 996,00
TOTAL TTC 20 972 093 974,00
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
120
Arrête le présent Devis Quantitatif et Estimatif a la somme de : VINGT MILLIARDS
NEUF CENT SOIXANTE-DEUX MILLIONS QUATRE VINGT TREIZE MILLE NEUF
CENT SOIXANTE QUATRE ARIARY SOIXANTE QUINZE (20 972 093 974Ar), y
compris TVA de 20% au montant de TROIS MILLIARDS QUATRE CENT QUATRE
VINGT QUINZE MILLIONS TROIS CENT QUARANTE HUIT MILLE NEUF CENT
QUATRE VINGT SEIZE ARIARY (3 495 348 996Ar)
CINQUANTE CINQ MILLIONS CENT QUATRE VINGT NEUFMILLE SEPT
CENT VINGT UN (55 189 721 Ar) le mètre linéaire de l’ouvrage.
9-2) ETUDES DE RENTABILITE
L’investissement pour un projet est considéré rentable si le flux de recette qu’il
rapporte est supérieur à la dépense qu’il représente. Les paramètres nécessaires pour le
choix d’investissement sont :
o La Valeur Actuelle Nette ou la VAN;
o Le Taux de Rentabilité Interne ou le TRI ;
o Le Délai de Récupération du Capital Investi ou le DRCI ;
o L’Indice de Profitabilité ou l’IP.
Et la rentabilité d’un projet dépend des conditions ci-après :
o Une VAN positive ou nulle;
o Un TRI supérieur ou égale aux taux d’actualisation ;
o Une IP supérieure à 1.
9-2-1) Calcul de la VAN
Elle est calculée à partir de la formule suivante :
∑( )
Dans laquelle :
o n : nombre d’années ;
o i : taux d’actualisation 12 %, c’est le taux directeur de la banque centrale
o : Investissement initiale.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
121
a) Situation annuelle de la production sans projet
Tableau 54 : situation annuelle de la production sans projet
Désignations Production Tonnage
Produit
Pourcentage
commercialisable
Tonnage
commercialisable
Tonnage
commercialisé
Prix unitaire
[Ar] Recette [Ar]
AGRICULTURE
Culture rivière
Riz 15 250 38% 5 795 3 883 1 225 000,00 4 756 675 000,00
Manioc 10 500 53% 5 565 3 729 800 000,00 2 983 200 000,00
Maïs 7 050 35% 2 468 1 653 735 000,00 1 214 955 000,00
Patate douce 6 748 8% 540 362 126 000,00 45 612 000,00
Haricot 921 42% 387 259 1 225 000,00 317 275 000,00
Légumes et fruits
Coco 6 12% 1 0 1 260 000,00 0,00
Banane 10 20% 2 1 1 000 000,00 1 000 000,00
Tomates 3 10% 0 0 2 100 000,00 0,00
Oignons 2 0% 0 0 4 700 000,00 0,00
Culture industrielle Canne à sucre 20 400 25% 5 100 4 399 840 000,00 3 695 160 000,00
Autres Tabac 123 45% 55 37 157 500,00 5 827 500,00
Arachide 12 8% 1 1 1 050 000,00 1 050 000,00
TOTAL DE L'AGRICULTURE 13 020 754 500,00
ELEVAGE
Cheptel
Bovin 14 634 42% 6 146 4 118 7 000 000,00 28 826 000 000,00
Porcin 6 144 80% 4 915 3 293 8 300 000,00 27 331 900 000,00
Volaille 3 000 75% 2 250 1 508 7 000 000,00 10 556 000 000,00
Crevette 560 60% 336 225 8 000 000,00 1 800 000 000,00
Poisson d'eau
douce 1 420 45% 639 428 6 300 000,00 2 696 400 000,00
TOTAL DE L'ELEVAGE 68 513 900 000,00
TOTAL RECETTE SANS PROJET 81 534 654 500,00
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
122
b) Situation annuelle de la production avec projet
Tableau 55 : situation annuelle de la production avec projet
Désignations Production Tonnage
Produit
Pourcentage
commercialisable
Tonnage
commercialisable
Tonnage
commercialisé
Prix unitaire
[Ar] Recette [Ar]
AGRICULTURE
Culture rivière
Riz 15 000 38% 5 700 3 900 1 225 000,00 4 777 500 000,00
Manioc 9 500 53% 5 035 3 990 800 000,00 3 192 000 000,00
Maïs 7 050 35% 2 468 1 950 735 000,00 1 433 250 000,00
Patate douce 6 200 8% 496 370 126 000,00 46 620 000,00
Haricot 921 42% 387 300 1 225 000,00 367 500 000,00
Légumes et fruits
Coco 6 12% 1 0 1 260 000,00 378 000,00
Banane 10 20% 2 2 1 000 000,00 2 000 000,00
Tomates 3 10% 0 0 2 100 000,00 420 000,00
Oignons 2 0% 0 0 4 700 000,00 0,00
Culture
industrielle Canne à sucre 20 400 25% 5 100 4 450 840 000,00 3 738 000 000,00
Autres Tabac 123 45% 55 50 157 500,00 7 875 000,00
Arachide 12 8% 1 1 1 050 000,00 1 050 000,00
TOTAL DE L'AGRICULTURE 13 566 593 000,00
ELEVAGE
cheptel
Bovin 14 634 42% 6 146 5 000 7 000 000,00 35 000 000 000,00
Porcin 6 144 80% 4 915 4 000 8 300 000,00 33 200 000 000,00
Volaille 3 000 75% 2 250 1 800 7 000 000,00 12 600 000 000,00
Crevette 560 60% 336 290 8 000 000,00 2 320 000 000,00
Poisson d'eau
douce 1 420 45% 639 440 6 300 000,00 2 772 000 000,00
TOTAL DE L'ELEVAGE 83 120 000 000,00
TOTAL RECETTE AVEC PROJET 96 686 593 000,00
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
123
En se référant au tableau précèdent, on trouve un gain annuel de15 151 938 500 Ariary
sur la commercialisation de la production. Ce gain représente l’existence de l’ouvrage se
trouvant sur cet axe.
On évalue 12% l’impact de la reconstruction d’un pont sur l’ensemble du projet. Ainsi
le gain annuel obtenu en simulant la reconstruction du pont de Betsiboka est de1 818 232 620
Ariary.
c) Résultat net Rn
Le résultat net ou bénéfice net brut est obtenu par :
c-1) Recettes
Les recettes sont les profits obtenus sur les productions et les revenus annuels de la
production de la Région du Betsiboka.
Selon le Programme Régional de Développement de Betsiboka, le taux
d’accroissement sur le revenu annuel est de 1,25 %.
c-2) Dépenses
Les dépenses sont les sommes du projet et les divers entretiens nécessaires. Le coût
d’entretien est estimé à 2% de la recette annuelle du projet et l’entretien périodique vaut 7%
de la recette pendant la période de 10 ans à partir de sa mise en service.
d) Cash-flow Fp
La mesure de la rentabilité des investissements se repose essentiellement sur le
concept de cash-flow. Le cash-flow est le solde des flux de caisse engendré par un
investissement à la clôture d’une période.
L’amortissement A est donné par :
t étant le taux d’amortissement linéaire du projet qui est égal à 5%.
D’où
Ar
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
124
Tableau 56 : Calcul de la Résultat net Rn
N°
ANNEE Recette
Dépense
annuelle
[Ar]
Coût d'entretien
[Ar]
Dépense
annuelle totale
[Ar]
Résultat net
[Ar]
1 1 818 232 620,00 36 364 652,00 36 364 652,00 1 781 867 968,00
2 1 840 960 528,00 36 819 211,00 36 819 211,00 1 804 141 317,00
3 1 863 688 436,00 37 273 769,00 37 273 769,00 1 826 414 667,00
4 1 886 416 343,00 37 728 327,00 37 728 327,00 1 848 688 016,00
5 1 909 144 251,00 38 182 885,00 38 182 885,00 1 870 961 366,00
6 1 931 872 159,00 38 637 443,00 38 637 443,00 1 893 234 716,00
7 1 954 600 067,00 39 092 001,00 39 092 001,00 1 915 508 065,00
8 1 977 327 974,00 39 546 559,00 39 546 559,00 1 937 781 415,00
9 2 000 055 882,00 40 001 118,00 40 001 118,00 1 960 054 764,00
10 2 022 783 790,00 40 455 676,00 141 594 865,00 182 050 541,00 1 840 733 249,00
11 2 045 511 698,00 40 910 234,00 40 910 234,00 2 004 601 464,00
12 2 068 239 605,00 41 364 792,00 41 364 792,00 2 026 874 813,00
13 2 090 967 513,00 41 819 350,00 41 819 350,00 2 049 148 163,00
14 2 113 695 421,00 42 273 908,00 42 273 908,00 2 071 421 512,00
15 2 136 423 329,00 42 728 467,00 149 549 633,00 192 278 100,00 1 944 145 229,00
16 2 159 151 236,00 43 183 025,00 43 183 025,00 2 115 968 212,00
17 2 181 879 144,00 43 637 583,00 43 637 583,00 2 138 241 561,00
18 2 204 607 052,00 44 092 141,00 44 092 141,00 2 160 514 911,00
19 2 227 334 960,00 44 546 699,00 44 546 699,00 2 182 788 260,00
20 2 250 062 867,00 45 001 257,00 157 504 401,00 202 505 658,00 2 047 557 209,00
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
125
Tableau 57 : calcul de la VAN
Année Amortissement
[Ar]
Résultat net
[Ar]
Cash-flow
[Ar]
1 1 048 604 699,00 1 781 867 968,00 2 830 472 666,00 0,89 2 527 207 738,00
2 1 048 604 699,00 1 804 141 317,00 2 852 746 016,00 0,8 2 274 191 658,00
3 1 048 604 699,00 1 826 414 667,00 2 875 019 365,00 0,71 2 046 381 996,00
4 1 048 604 699,00 1 848 688 016,00 2 897 292 715,00 0,64 1 841 281 899,00
5 1 048 604 699,00 1 870 961 366,00 2 919 566 065,00 0,57 1 656 640 192,00
6 1 048 604 699,00 1 893 234 716,00 2 941 839 414,00 0,51 1 490 427 401,00
7 1 048 604 699,00 1 915 508 065,00 2 964 112 764,00 0,45 1 340 814 083,00
8 1 048 604 699,00 1 937 781 415,00 2 986 386 113,00 0,4 1 206 151 264,00
9 1 048 604 699,00 1 960 054 764,00 3 008 659 463,00 0,36 1 084 952 764,00
10 1 048 604 699,00 1 840 733 249,00 2 889 337 947,00 0,32 930 289 491,00
11 1 048 604 699,00 2 004 601 464,00 3 053 206 162,00 0,29 877 723 813,00
12 1 048 604 699,00 2 026 874 813,00 3 075 479 512,00 0,26 789 398 990,00
13 1 048 604 699,00 2 049 148 163,00 3 097 752 861,00 0,23 709 925 003,00
14 1 048 604 699,00 2 071 421 512,00 3 120 026 211,00 0,2 638 419 179,00
15 1 048 604 699,00 1 944 145 229,00 2 992 749 928,00 0,18 546 764 223,00
16 1 048 604 699,00 2 115 968 212,00 3 164 572 910,00 0,16 516 210 392,00
17 1 048 604 699,00 2 138 241 561,00 3 186 846 260,00 0,15 464 146 123,00
18 1 048 604 699,00 2 160 514 911,00 3 209 119 609,00 0,13 417 312 599,00
19 1 048 604 699,00 2 182 788 260,00 3 231 392 959,00 0,12 375 186 621,00
20 1 048 604 699,00 2 047 557 209,00 3 096 161 908,00 0,1 320 969 089,00
Somme[Ar]= 22 054 394 516,00
= 20 972 093 974,00
VAN [Ar]= 1 082 300 542,00
D’après ce tableau, on a
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
126
9-2-2) Calcul du TRI
Le TRI est le taux d’actualisation qui annule la VAN. La valeur du TRI est
obtenue en résolvant l’équation suivante :
Posons TRI = x, alors :
∑( )
La méthode de résolution de cette équation est de faire varier la valeur du taux
d’actualisation jusqu’à obtenir une VAN = 0.
o Pour ,
o Pour ,
Par la méthode de l’interpolation linéaire, on trouve TRI = 12,81 %.
9-2-3) Calcul de la DRCI
Le DRCI du projet correspond au nombre de période au bout de laquelle le capital
investi peut être récupéré.
Tableau 58 : Cash-flow annuel cumulé
Année Cash-flow annuel
[Ar] Cash-flow annuelcumulé
[Ar]
1 2 527 207 738,00 2 527 207 738,00
2 2 274 191 658,00 4 801 399 396,00
3 2 046 381 996,00 6 847 781 392,00
4 1 841 281 899,00 8 689 063 291,00
5 1 656 640 192,00 10 345 703 483,00
6 1 490 427 401,00 11 836 130 884,00
7 1 340 814 083,00 13 176 944 967,00
8 1 206 151 264,00 14 383 096 231,00
9 1 084 952 764,00 15 468 048 995,00
10 930 289 491,00 16 398 338 485,00
11 877 723 813,00 17 276 062 298,00
12 789 398 990,00 18 065 461 287,00
13 709 925 003,00 18 775 386 291,00
14 638 419 179,00 19 413 805 469,00
15 546 764 223,00 19 960 569 692,00
16 516 210 392,00 20 476 780 084,00
17 464 146 123,00 20 940 926 207,00
18 417 312 599,00 21 358 238 806,00
19 375 186 621,00 21 733 425 427,00
20 320 969 089,00 22 054 394 516,00
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
127
On constate que le montant de l’investissement est compris entre le cumul de flux
net de la 17ème
et 18ème
année.
Tableau 59 :Cash-flow mensuel cumulé
Année Cash-flow mensuel
[Ar] Cash-flow
mensuelcumulé[Ar]
1 20 940 926 207,00 20 940 926 207,00
2 20 975 702 257,00
3 21 010 478 307,00
4 21 045 254 357,00
5 21 080 030 407,00
6 21 114 806 457,00
7 21 149 582 506,00
8 21 184 358 556,00
9 21 219 134 606,00
10 21 253 910 656,00
11 21 288 686 706,00
12 21 323 462 756,00
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
128
Tableau 60 : Cash-flow journalier cumulé
Année Cash-flow journalier
[Ar] Cash-flow journalier
cumulé[Ar]
1 20 940 926 207,00 20 940 926 207,00
2 20 942 048 015,00
3 20 943 169 823,00
4 20 944 291 631,00
5 20 945 413 439,00
6 20 946 535 247,00
7 20 947 657 056,00
8 20 948 778 864,00
9 20 949 900 672,00
10 20 951 022 480,00
11 20 952 144 288,00
12 20 953 266 096,00
13 20 954 387 904,00
14 20 955 509 712,00
15 20 956 631 520,00
16 20 957 753 328,00
17 20 958 875 136,00
18 20 959 996 944,00
19 20 961 118 752,00
20 20 962 240 560,00
21 20 963 362 368,00
22 20 964 484 176,00
23 20 965 605 984,00
24 20 966 727 793,00
25 20 967 849 601,00
26 20 968 971 409,00
27 20 970 093 217,00
28 20 971 215 025,00
29 20 972 336 833,00
30 20 973 458 641,00
31 20 974 580 449,00
D’après les tableaux ci-dessus, on a :
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
129
9-2-4) L’indice de profitabilité
L’IP permet de donner une indication de création de valeur. Il est égal à la somme des
flux rapportée à l’investissement initial.
∑ ( )
Application numérique :
On a IP = 1,05 Ariary. C’est-à-dire, l’investissement génère 1,05 Ar par Ariary investit
et crée 0,05 Ar par Ariary investit.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
130
Chapitre 10: Etude d’impact environnemental
10-1) Introduction
Ce chapitre concerne l’étude environnementale visant à s’assurer que la réalisation du
projet de construction du pont répond au cadre de gestion environnementale et n’aura pas
d’impacts négatifs sur cette dernière.
10-2) Objectif
L’étude consiste à analyser les aboutissements du projet sur l’environnement et à
proposer des mesures constructives ou autres, destinées à atténuer ou à compenser ces
impacts.
Les travaux de construction du pont engendrent plusieurs effets environnementaux
suivant l’ampleur du projet et la situation environnementale du milieu.
Ainsi, les objectifs de l’étude environnementale sont :
d’encadrer le dispositif de gestion environnementale du projet pour que les lois
et réglementations nationales ainsi que les politiques de sauvegarde de la
Région soient respectées ;
d’élaborer un document qui permettra aux futurs entreprises prestataires de
travaux et aux décideurs de cerner le milieu d’intervention des projets et ses
sensibilités environnementales, et de déterminer la pertinence de la gestion
environnementale à adopter ;
d’identifier les impacts qui peuvent déjà être appréhendés à ce stade du projet
et d’en prévoir les mesures d’atténuation ;
d’identifier les contraintes environnementales de base, notamment les principes
environnementaux que l’entreprise prestataire de travaux sera tenue de
respecter, et dont le suivi du respect dans la mise en œuvre des opérations
relève de la mission de contrôle.
10-3) Environnement du projet
Le projet est situé à l’entrée de la Région de Betsiboka, district Maevatanana. Cette
zone est caractérisée par un climat tropical sec, avec une végétation arbustive de faible
densité.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
131
10-4) Evaluation des impacts
Le principe d’évaluation des impacts s’appuie sur une méthode matricielle combinant
quatre critères d’évaluation, à savoir :
Durée
Intensité
Etendue
Fréquence
Ainsi, l’importance de l’impact est évaluée en fonction de la somme des notes
attribuées à la durée, à l’intensité, à l’étendue des impacts et à leur fréquence :
Majeure : 9 - 7
Moyenne : 6 - 5
Mineure : 4 - 1
10-4-1) Durée
L’impact est a priori déterminé en fonction de sa durée, que ce soit :
Permanent : les effets sont ressentis pendant une période longue et
indéterminée allant au-delà de la durée (note 3)
Temporaire : les effets durent une période déterminée, la durée du projet par
exemple (note 2)
Occasionnel : l’impact touche un élément du milieu pendant une période courte
(note 1)
10-4-2) Intensité
L’intensité de l’impact correspond au degré de perturbation de l’élément touché :
Fort : l’impact met en cause l’intégrité de l’élément, altère fortement sa qualité
(note 3)
Moyen : l’impact réduit la qualité de l’élément de l’environnement sans en
modifier les fonctions (note 2)
Faible : l’impact n’entraine pas de modification importante à l’intégrité et à la
qualité de l’élément (note 1)
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
132
10-4-3) Entendue
Les niveaux géographiques dans lesquels les impacts sont perceptibles définissent
l’étendue :
Régionale : l’impact est ressenti par une proportion importante de la population
ou s’étend sur l’ensemble de la région (note 3)
Zonale : l’impact est ressenti par la population à l’intérieur de la zone d’étude
(note 2)
Locale : l’impact est ressenti dans l’environnement immédiat de l’activité du
projet (note 1)
10-4-4) Fréquence
L’impact est déterminé en fonction de sa répétition, que ce soit :
Intermittent : (note 2)
Discontinue : (note 1)
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
133
10-5) Identification des impacts
Tableau 61 : Identification des impacts environnementaux
phase
de
projet
poste
de
travail SOURCE
Impacts environnementaux
Nature type
Evaluation
Ete
nd
ue
Du
rée
Inte
nsi
té
Fré
qu
ence
importance
inst
alla
tion e
t re
pli
de
chan
tier
inst
alla
tion d
e ch
anti
er
Amenée
de
personnel
prolifération de maladies
sexuellement transmissible - 1 1 3 1 6 : moyenne
prolifération de maladies
diarrhéiques par dispersion de
déchets fécaux et déchets solides
de la base vie
- 1 2 1 1 5: moyenne
non-respect des coutumes des,
des tabous et mœurs de la
population locale par les ouvriers - 1 2 2 1 6 : moyenne
pollution par dispersion de
déchets fécaux et déchets
solides de la base vie - 1 2 1 1 5: moyenne
mauvaise odeur par dispersion
de déchets fécaux et déchets
solides de la vie - 1 2 1 1 5: moyenne
recrutement
de mains d'
œuvres locales
Création d'emplois
temporaires + 1 2 3 1 7: majeure
exploitation de
gîte (remblai) risque d'érosion du sol - 1 2 2 1 6 : moyenne
Exploitation de
carrière
risque d'accident par l'explosion
de la carrière et par la présence
de fosse de carrière
- 1 1 3 1 7: majeure
modification de l'aspect
physique du sol - 1 2 1 1 5: moyenne
transport de
matériaux
Risque d'accident de
circulation - 2 2 2 1 7: majeure
repli
de
chan
tier
démolition de
baraque
pollution par dépôt ou
éparpillement de produits de
démolition - 1 1 1 1 4:mineure
transport de
matériel et
personnel
risque d'accident de
circulation - 1 1 1 1 4:mineure
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
134
Phase
de
projet
Poste
de
travail SOURCE
Impacts environnementaux
Nature type
Evaluation
Ete
nd
ue
Du
rée
Inte
nsi
té
Fré
qu
ence
importance
Co
nst
ruct
ion
Acc
ès d
'ou
vra
ge
Remblai
d'emprunt amélioration de
l'état d'accès + 1 3 3 2 9 : majeure
Reprofilage amélioration de
l'état d'accès + 1 3 3 2 9 : majeure
Déblai -perturbation de l'écoulement
des eaux de ruissellement
-envasement de point bas - 1 2 2 1 6 : moyenne
Débrous
-saillage
pollution de bord de l'accès
par les produits de
débroussaillage - 1 2 2 2 7 : majeure
ouvra
ge
de
fran
chis
sem
ent
Béton
Mortier
Coffrage
Armature
pollution de milieu de travail
par dispersion d'emballages de
de ciment, déchet de coffrage
et chutes d'acier
- 1 2 2 1 6 : moyenne
augmentation d'expérience
des ouvriers en matière de
construction d'ouvrage
+ 1 3 2 1 7 : majeure
Explo
itat
ion
ouvra
ge
de
fran
chis
sem
ent
Présence de
l'ouvrage dans
la rivière
risque d'érosion de berge - 1 3 1 2 7 : majeure
amélioration de
l'état de la route + 1 3 3 1 8 : majeure
Entr
e-
tien
débrous-
saillage
pollution de bord de l'accès
par les produits de
débroussaillage
- 1 2 2 2 7 : majeure
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
135
10-6) Mesure d’atténuation
Tableau 62 : mesure d’atténuation
Impacts négatifs Mesures d'atténuations
Prolifération de maladies sexuellement
transmissibles
-Organisation de séance d'information et de sensi-
bilisation sur les malades MST
-Distribution gratuite des préservatifs
Non-respect des us et coutumes, des
tabous et mœurs de la population locale
par lesouvriers
-Prise de contact avec les autorités administratives
et traditionnelles locales pour le choix du lieu
d'installation de la base vie, des gîtes et carrières
-Organisation de séance d'information aux ouvriers
sur les us et coutumes, tabous et mœurs de la
population
Prolifération de maladie diarrhéiques,
pollution, mauvaise odeur par dispersion
de déchets fécaux et déchets solides de la
base vie
-Création d'une fosse pour recevoir les déchets
solides de la base vie
-Création de fosse d'aisance pour les employées
de l'entreprise
Risque d'accident par l'explosion de la
carrière et par la présence de fosse de
carrière
-Organisation de réunion de sensibilisation pour
l'ouverture de carrière
-Mise en place de panneau de signalisation de fosse
de carrière
Modification de l'aspect physique du
sol après exploitation de carrière
Nettoyage et aménagement des alentours de la
carrière
Risque d'accident de circulation
-Organisation de réunion d'information sur le
mouvement probable de véhicules avec
la population
-Mise en place de panneau de signalisation à la
sortie des gîtes et carrière
-Perturbation de l'écoulement des
eaux de ruissellement
-Envasement de point bas
Aménagement de lieu de dépôt des produits de
déblai
-Pollution par dépôts ou éparpillement
de produits de démolition de baraque de
chantier
-Pollution de milieu de travail par
dispersion d'emballages de ciment, déchet
de coffrage et chutes d'acier
-Nettoyage de chantier avant le repli définitif
-Mise en place de produit de démolition et déchet
de chantier dans la fosse à ordure
-Incinération de déchets
Risque d'érosion de berge Protection de berges par gabions, pierrée maçonné
et plantation d'aloès
Pollution de bord de l'accès par les produits
de débroussaillage Incinération de produits de débroussaillage
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
136
10-7) Planing d’exécution
Figure 45 : planning d’exécution des travaux
Délai d’exécution : 29 mois
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
137
Conclusion partielle
Nous avons une valeur positive pour la VAN, et le TRI est supérieur au taux Bancaire.
De plus, l’IP est supérieur à 1. En bref, le projet est donc rentable.
L’adoption de la loi portant sur la Charte de l’Environnement Malagasy et la
promulgation du décret relatif à la Mise en Compatibilité des Investissement avec
l’Environnement (MECIE) impliquent une obligation pour les projets d’investissements
publics ou privés susceptibles de porter atteinte à l’environnement d’être soumis soit à une
étude d’impact environnemental (EIE), soit à un programme d’engagement environnemental
(PREE), selon la nature technique, l’ampleur de ces projets et la sensibilité de leurs milieux
d’implantation.
L’Etude d’Impact Environnemental est indispensable pour la conservation de la
biosphère, le milieu physique et socio-économique.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
138
Conclusion Générale
L’état actuel du pont franchissant le fleuve du Betsiboka pourrait entraîner
d’éventuelles conséquences graves si aucune nouvelle construction n’est exécutée étant
donné la croissance de la fréquence et du volume du trafic. Une réhabilitation n’est plus
rentable car les caractéristiques fonctionnelles de l’ouvrage actuel ne peuvent plus
suivre le rythme d’évacuation des productions de la région du Betsiboka.
Deux variantes ont été proposées dans ce mémoire. L’une (variante n°02) un pont
suspendu et l’autre (variante n°01), un pont à haubans symétriques à trois travées. D’après
l’analyse multicritère, on a retenu la variante n° 01.
Nous avons utilisés dans ce mémoire les techniques les plus adaptées à la réalité
tout en considérant :
o la sécurité et le confort des usagers ;
o les avantages des usagers : gain de temps, accessibilité ;
o le coût d’investissement le plus rentable pour le projet ;
o l’entretien courant et l’entretien périodique futur de cette route ;
o le développement durable de la région du Betsiboka et du notre pays.
Comparés aux ponts suspendus, les ponts à haubans offrent des avantages
majeurs. D’une part il ne nécessite pas de massif d’encrage souvent très couteux à produire et
n’est pas toujours adapté aux sols meubles, mais d’autre part, il est facile à construire à
cause de sa caractère autoportant.
Enfin, nous pensons que la technique de construction d’un pont haubané convient à
notre pays pour la réalisation des ouvrages d’art à longue portée puisque Madagascar dispose
de quelques routes nationales et provinciales franchissant de grands fleuves. Le présent
mémoire de fin d’études nous a permis de renforcer nos connaissances déjà acquises à l’Ecole
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo et aussi d’assimiler la conception des
infrastructures de franchissement.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Bibliographie
(1). CALGARO Jean-Armand, Anne BERNARD – GÉLY – « Conception des ponts »; 346
pages.
(2). Fascicule n° 62- Titre V – « Règles techniques de conception et de calcul des fondations
des ouvrages en Génie Civil » ; 188pages.
(3).INSTAT – «Monographie de la région de Betsiboka» 2003.
(4). LUCAS de Nehou – «Technologie de construction »; 28 pages.
(5). Freyssinet– «Haubans »; 79 pages ; 2007
(6).J.COURBON– « Calculs des structures »; 367 pages. 1972
(7).GTDR Betsiboka – « Programme Régional de Développement Rural »; 132 pages. 2007
Cours
Les cours dispensés à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo durant les
cinq années d’études. Plus particulièrement :
(8).Monsieur RAZAFINJATO Victor – « RDM », 3ème
année ;
(9).Monsieur RAZAFINJATO Victor – « Calculs des structures », 4ème
année ;
(10).Selmer RANDRIAHERINDRAINY – « Management d’Entreprise », 5ème
année ;
Webographie
1. www.setra.fr
2. www.enpc.fr
3. http://pontdufjord.org/
4. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont: Connaissances sur les ponts
Annexes
Récapitulation des moments
et des efforts tranchants
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 1 : récapitulation des moments sur la travée A1A2
TRAVEE A1A2
abscisse X Moment fléchissant [MNm]
dû à G dû à A(l) dû à Be dû à Br dû à Bc dû à Trot 0 0,000 0,000 0,000 0,000 0,673 0,000
2,5 19,078 1,862 0,001 0,001 1,007 1,216 7,5 54,141 5,283 0,003 0,002 1,968 3,452 12,5 85,078 8,302 0,005 0,002 3,303 5,424 17,5 111,891 10,918 0,006 0,003 4,995 7,134 22,5 134,578 13,132 0,008 0,004 7,027 8,580 27,5 153,141 14,943 0,009 0,005 9,382 9,764 32,5 167,578 16,352 0,010 0,005 11,863 10,684 37,5 177,891 17,358 0,011 0,006 13,613 11,342 42,5 184,078 17,962 0,012 0,006 13,715 11,736 47,5 186,141 18,163 0,013 0,007 13,231 11,868 52,5 184,078 17,962 0,012 0,006 10,945 11,736 57,5 177,891 17,358 0,010 0,005 8,880 11,342 62,5 167,578 16,352 0,009 0,004 7,017 10,684 67,5 153,141 14,943 0,007 0,004 5,341 9,764 72,5 134,578 13,132 0,006 0,003 3,834 8,580 77,5 111,891 10,918 0,005 0,002 2,480 7,134 82,5 85,078 8,302 0,003 0,002 1,339 5,424 87,5 54,141 5,283 0,002 0,001 0,626 3,452 92,5 19,078 1,862 0,001 0,000 0,147 1,216 95 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
Annexe 2 : récapitulation des moments sur la travée A3A4
TRAVEE A3A4
abscisse X Moment fléchissant [MNm]
dû à G dû à A(l) dû à Be dû à Br dû à Bc dû à Trot 0 0,000 0,000 0,000 0,000 1,637 0,000
2,5 19,078 1,862 0,001 0,000 2,251 1,216 7,5 54,141 5,283 0,002 0,001 3,580 3,452
12,5 85,078 8,302 0,003 0,002 5,059 5,424 17,5 111,891 10,918 0,005 0,002 6,703 7,134 22,5 134,578 13,132 0,006 0,003 8,530 8,580 27,5 153,141 14,943 0,007 0,004 10,558 9,764 32,5 167,578 16,352 0,009 0,004 12,623 10,684 37,5 177,891 17,358 0,010 0,005 13,903 11,342 42,5 184,078 17,962 0,012 0,006 13,514 11,736 47,5 186,141 18,163 0,013 0,007 12,554 11,868 52,5 184,078 17,962 0,012 0,006 9,840 11,736 57,5 177,891 17,358 0,011 0,006 7,428 11,342 62,5 167,578 16,352 0,010 0,005 5,336 10,684 67,5 153,141 14,943 0,009 0,005 3,582 9,764 72,5 134,578 13,132 0,008 0,004 2,181 8,580 77,5 111,891 10,918 0,006 0,003 1,152 7,134 82,5 85,078 8,302 0,005 0,002 0,498 5,424 87,5 54,141 5,283 0,003 0,002 0,155 3,452 92,5 19,078 1,862 0,001 0,001 0,012 1,216 95 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 3 : récapitulation des moments sur la travée A2A3
TRAVEE A2A3
abscisse X Moment fléchissant [MNm]
dû à G dû à A(l) dû à Be dû à Br dû à Bc dû à Trot
0 0,000 0,000 0,000 0,000 1,053 0,000
2,5 19,336 1,887 0,000 0,000 1,458 1,233
7,5 56,461 5,509 0,001 0,001 2,363 3,600
12,5 91,523 8,930 0,002 0,001 3,393 5,835
17,5 124,523 12,150 0,003 0,001 4,551 7,939
22,5 155,461 15,169 0,003 0,002 5,834 9,912
27,5 184,336 17,987 0,004 0,002 7,244 11,753
32,5 211,148 20,603 0,005 0,002 8,780 13,462
37,5 235,898 23,018 0,005 0,003 10,442 15,040
42,5 258,586 25,232 0,006 0,003 12,231 16,487
47,5 279,211 27,244 0,006 0,003 14,145 17,802
52,5 297,773 29,055 0,007 0,003 16,187 18,985
57,5 314,273 30,665 0,007 0,004 18,354 20,037
62,5 328,711 32,074 0,008 0,004 20,648 20,958
67,5 341,086 33,282 0,008 0,004 23,068 21,747
72,5 351,398 34,288 0,009 0,004 25,615 22,404
77,5 359,648 35,093 0,009 0,005 28,408 22,930
82,5 365,836 35,697 0,010 0,005 31,207 23,325
87,5 369,961 36,099 0,010 0,005 31,312 23,588
92,5 372,023 36,300 0,010 0,005 31,004 23,719
97,5 372,023 36,300 0,010 0,005 28,782 23,719
102,5 369,961 36,099 0,010 0,005 26,087 23,588
107,5 365,836 35,697 0,010 0,005 23,517 23,325
112,5 359,648 35,093 0,009 0,005 21,075 22,930
117,5 351,398 34,288 0,009 0,004 18,758 22,404
122,5 341,086 33,282 0,008 0,004 16,568 21,747
127,5 328,711 32,074 0,008 0,004 14,504 20,958
132,5 314,273 30,665 0,007 0,004 12,566 20,037
137,5 297,773 29,055 0,007 0,003 10,755 18,985
142,5 279,211 27,244 0,006 0,003 9,069 17,802
147,5 258,586 25,232 0,006 0,003 7,511 16,487
152,5 235,898 23,018 0,005 0,003 6,078 15,040
157,5 211,148 20,603 0,005 0,002 4,772 13,462
162,5 184,336 17,987 0,004 0,002 3,592 11,753
167,5 155,461 15,169 0,003 0,002 2,539 9,912
172,5 124,523 12,150 0,003 0,001 1,612 7,939
177,5 91,523 8,930 0,002 0,001 0,855 5,835
182,5 56,461 5,509 0,001 0,001 0,389 3,600
187,5 19,336 1,887 0,000 0,000 0,088 1,233
190 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 4 : récapitulation des efforts tranchants sur la travée A1A2[MN]
Abscisse TRAVEE A1A2
A(l) Tbe Tbr Tbc Tg Ttrot 0,0 0,000 0,000 0,000 0,089 0,000 0,000 2,5 0,001 0,000 0,000 0,121 0,005 0,000 7,5 0,005 0,000 0,000 0,184 0,049 0,003 12,5 0,013 0,000 0,000 0,247 0,136 0,009 17,5 0,026 0,001 0,000 0,310 0,266 0,017 22,5 0,043 0,001 0,000 0,373 0,440 0,028 27,5 0,064 0,001 0,001 0,436 0,657 0,042 32,5 0,090 0,002 0,001 0,500 0,917 0,058 37,5 0,119 0,002 0,001 0,563 1,221 0,078 42,5 0,153 0,002 0,001 0,574 1,569 0,100 47,5 0,191 0,003 0,001 0,511 1,959 0,125 52,5 0,153 0,003 0,001 0,448 1,569 0,100 57,5 0,119 0,003 0,002 0,385 1,221 0,078 62,5 0,090 0,003 0,002 0,321 0,917 0,058 67,5 0,064 0,003 0,002 0,258 0,657 0,042 72,5 0,043 0,003 0,001 0,195 0,440 0,028 77,5 0,026 0,003 0,001 0,132 0,266 0,017 82,5 0,013 0,002 0,001 0,074 0,136 0,009 87,5 0,005 0,001 0,001 0,036 0,049 0,003 92,5 0,001 0,001 0,000 0,009 0,005 0,000 95,0 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
Annexe 5 : récapitulation des efforts tranchants sur la travée A3A4[MN]
Abscisse TRAVEE A3A4
TA(l) Tbe Tbr Tbc Tg Ttrot 0 0,000 0,000 0,000 0,089 0,000 0,000
2,5 0,001 0,001 0,000 0,121 0,005 0,000 7,5 0,005 0,001 0,001 0,184 0,049 0,003 12,5 0,013 0,002 0,001 0,247 0,136 0,009 17,5 0,026 0,003 0,001 0,310 0,266 0,017 22,5 0,043 0,003 0,001 0,373 0,440 0,028 27,5 0,064 0,003 0,002 0,436 0,657 0,042 32,5 0,090 0,003 0,002 0,500 0,917 0,058 37,5 0,119 0,003 0,002 0,563 1,221 0,078 42,5 0,153 0,003 0,001 0,574 1,569 0,100 47,5 0,191 0,003 0,001 0,511 1,959 0,125 52,5 0,153 0,002 0,001 0,448 1,569 0,100 57,5 0,119 0,002 0,001 0,385 1,221 0,078 62,5 0,090 0,002 0,001 0,321 0,917 0,058 67,5 0,064 0,001 0,001 0,258 0,657 0,042 72,5 0,043 0,001 0,000 0,195 0,440 0,028 77,5 0,026 0,001 0,000 0,132 0,266 0,017 82,5 0,013 0,000 0,000 0,074 0,136 0,009 87,5 0,005 0,000 0,000 0,036 0,049 0,003 92,5 0,001 0,000 0,000 0,009 0,005 0,000 95 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 6 : récapitulation des efforts tranchants sur la travée A2A3[MN]
Abscisse TRAVEE A2A3
TA(l) Tbe Tbr Tbc Tg Ttrot
0 0,000 0,000 0,000 0,045 0,000 0,000
2,5 0,000 0,000 0,000 0,060 0,003 0,000
7,5 0,002 0,000 0,000 0,092 0,024 0,002
12,5 0,007 0,001 0,000 0,123 0,068 0,004
17,5 0,013 0,001 0,000 0,155 0,133 0,008
22,5 0,021 0,001 0,000 0,187 0,220 0,014
27,5 0,032 0,001 0,001 0,218 0,328 0,021
32,5 0,045 0,001 0,001 0,250 0,459 0,029
37,5 0,060 0,001 0,001 0,281 0,611 0,039
42,5 0,077 0,001 0,001 0,313 0,784 0,050
47,5 0,096 0,001 0,001 0,345 0,980 0,062
52,5 0,117 0,001 0,001 0,376 1,197 0,076
57,5 0,140 0,001 0,001 0,408 1,436 0,092
62,5 0,166 0,001 0,000 0,439 1,696 0,108
67,5 0,193 0,001 0,000 0,471 1,978 0,126
72,5 0,223 0,001 0,000 0,502 2,282 0,146
77,5 0,254 0,001 0,000 0,534 2,608 0,166
82,5 0,288 0,000 0,000 0,566 2,955 0,188
87,5 0,324 0,000 0,000 0,597 3,324 0,212
92,5 0,363 0,000 0,000 0,571 3,715 0,237
97,5 0,363 0,000 0,000 0,540 3,715 0,237
102,5 0,324 0,000 0,000 0,508 3,324 0,212
107,5 0,288 0,000 0,000 0,477 2,955 0,188
112,5 0,254 0,001 0,000 0,445 2,608 0,166
117,5 0,223 0,001 0,000 0,413 2,282 0,146
122,5 0,193 0,001 0,000 0,382 1,978 0,126
127,5 0,166 0,001 0,000 0,350 1,696 0,108
132,5 0,140 0,001 0,001 0,319 1,436 0,092
137,5 0,117 0,001 0,001 0,287 1,197 0,076
142,5 0,096 0,001 0,001 0,255 0,980 0,062
147,5 0,077 0,001 0,001 0,224 0,784 0,050
152,5 0,060 0,001 0,001 0,192 0,611 0,039
157,5 0,045 0,001 0,001 0,161 0,459 0,029
162,5 0,032 0,001 0,001 0,129 0,328 0,021
167,5 0,021 0,001 0,000 0,098 0,220 0,014
172,5 0,013 0,001 0,000 0,066 0,133 0,008
177,5 0,007 0,001 0,000 0,037 0,068 0,004
182,5 0,002 0,000 0,000 0,018 0,024 0,002
187,5 0,000 0,000 0,000 0,004 0,003 0,000
190 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 7 : moments à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MNm]
TRAVEE A1A2
abscisse (x) ELU ELS
Mmin Mmax Mmin Mmax 0 0,000 1,211 0,000 0,807
2,5 25,755 29,106 19,078 21,312 7,5 73,090 82,599 54,141 60,480 12,5 114,855 129,798 85,078 95,040 17,5 151,052 170,704 111,891 124,992 22,5 181,680 205,317 134,578 150,336 27,5 206,740 233,637 153,141 171,072 32,5 226,230 255,663 167,578 187,200 37,5 240,152 271,396 177,891 198,720 42,5 248,505 280,836 184,078 205,632 47,5 251,290 283,983 186,141 207,936 52,5 248,505 280,836 184,078 205,632 57,5 240,152 271,396 177,891 198,720 62,5 226,230 255,663 167,578 187,200 67,5 206,740 233,637 153,141 171,072 72,5 181,680 205,317 134,578 150,336 77,5 151,052 170,704 111,891 124,992 82,5 114,855 129,798 85,078 95,040 87,5 73,090 82,599 54,141 60,480 92,5 25,755 29,106 19,078 21,312 95 0,000 0,000 0,000 0,000
Annexe 8 : moments à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MNm]
TRAVEE A3A4
abscisse (x) ELU ELS
Mmin Mmax Mmin Mmax 0 0,000 2,947 0,000 1,965
2,5 25,755 29,106 19,078 21,312 7,5 73,090 82,599 54,141 60,480 12,5 114,855 129,798 85,078 95,040 17,5 151,052 170,704 111,891 124,992 22,5 181,680 205,317 134,578 150,336 27,5 206,740 233,637 153,141 171,072 32,5 226,230 255,663 167,578 187,200 37,5 240,152 271,396 177,891 198,720 42,5 248,505 280,836 184,078 205,632 47,5 251,290 283,983 186,141 207,936 52,5 248,505 280,836 184,078 205,632 57,5 240,152 271,396 177,891 198,720 62,5 226,230 255,663 167,578 187,200 67,5 206,740 233,637 153,141 171,072 72,5 181,680 205,317 134,578 150,336 77,5 151,052 170,704 111,891 124,992 82,5 114,855 129,798 85,078 95,040 87,5 73,090 82,599 54,141 60,480 92,5 25,755 29,106 19,078 21,312 95 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 9 : moments à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MNm]
TRAVEE A2A3
abscisse (x) ELU ELS
Mmin Mmax Mmin Mmax
0 0,000 1,896 0,000 1,264
2,5 26,104 29,500 19,336 21,600
7,5 76,222 86,139 56,461 63,072
12,5 123,557 139,631 91,523 102,240
17,5 168,107 189,977 124,523 139,104
22,5 209,872 237,177 155,461 173,664
27,5 248,854 281,230 184,336 205,920
32,5 285,050 322,136 211,148 235,872
37,5 318,463 359,895 235,898 263,520
42,5 349,091 394,508 258,586 288,864
47,5 376,935 425,974 279,211 311,904
52,5 401,994 454,294 297,773 332,640
57,5 424,269 479,467 314,273 351,072
62,5 443,760 501,493 328,711 367,200
67,5 460,466 520,373 341,086 381,024
72,5 474,388 536,106 351,398 392,544
77,5 485,525 548,693 359,648 401,760
82,5 493,879 558,133 365,836 408,672
87,5 499,447 564,426 369,961 413,280
92,5 502,232 567,572 372,023 415,584
97,5 502,232 567,572 372,023 415,584
102,5 499,447 564,426 369,961 413,280
107,5 493,879 558,133 365,836 408,672
112,5 485,525 548,693 359,648 401,760
117,5 474,388 536,106 351,398 392,544
122,5 460,466 520,373 341,086 381,024
127,5 443,760 501,493 328,711 367,200
132,5 424,269 479,467 314,273 351,072
137,5 401,994 454,294 297,773 332,640
142,5 376,935 425,974 279,211 311,904
147,5 349,091 394,508 258,586 288,864
152,5 318,463 359,895 235,898 263,520
157,5 285,050 322,136 211,148 235,872
162,5 248,854 281,230 184,336 205,920
167,5 209,872 237,177 155,461 173,664
172,5 168,107 189,977 124,523 139,104
177,5 123,557 139,631 91,523 102,240
182,5 76,222 86,139 56,461 63,072
187,5 26,104 29,500 19,336 21,600
190 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 10 : moments à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe sur la travée [MNm]
TRAVEE (moments dans chaque nappe)
abscisse (x) ELU ELS
Mmin Mmax Mmin Mmax 0 0,000 0,605 0,000 0,404
2,5 12,878 14,553 9,539 10,656 7,5 36,545 41,299 27,070 30,240 12,5 57,428 64,899 42,539 47,520 17,5 75,526 85,352 55,945 62,496 22,5 90,840 102,659 67,289 75,168 27,5 103,370 116,818 76,570 85,536 32,5 113,115 127,832 83,789 93,600 37,5 120,076 135,698 88,945 99,360 42,5 124,253 140,418 92,039 102,816 47,5 125,645 141,991 93,070 103,968 52,5 124,253 140,418 92,039 102,816 57,5 120,076 135,698 88,945 99,360 62,5 113,115 127,832 83,789 93,600 67,5 103,370 116,818 76,570 85,536 72,5 90,840 102,659 67,289 75,168 77,5 75,526 85,352 55,945 62,496 82,5 57,428 64,899 42,539 47,520 87,5 36,545 41,299 27,070 30,240 92,5 12,878 14,553 9,539 10,656 95 0,000 0,000 0,000 0,000
Annexe 11: moments à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe sur la travée [MNm]
TRAVEE (moments dans chaque nappe)
abscisse (x) ELU ELS
Mmin Mmax Mmin Mmax 0 0,000 1,473 0,000 0,982
2,5 12,878 14,553 9,539 10,656 7,5 36,545 41,299 27,070 30,240 12,5 57,428 64,899 42,539 47,520 17,5 75,526 85,352 55,945 62,496 22,5 90,840 102,659 67,289 75,168 27,5 103,370 116,818 76,570 85,536 32,5 113,115 127,832 83,789 93,600 37,5 120,076 135,698 88,945 99,360 42,5 124,253 140,418 92,039 102,816 47,5 125,645 141,991 93,070 103,968 52,5 124,253 140,418 92,039 102,816 57,5 120,076 135,698 88,945 99,360 62,5 113,115 127,832 83,789 93,600 67,5 103,370 116,818 76,570 85,536 72,5 90,840 102,659 67,289 75,168 77,5 75,526 85,352 55,945 62,496 82,5 57,428 64,899 42,539 47,520 87,5 36,545 41,299 27,070 30,240 92,5 12,878 14,553 9,539 10,656 95 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 12 : moments à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe sur la travée [MNm]
TRAVEE (moments dans chaque nappe)
abscisse (x) ELU ELS
Mmin Mmax Mmin Mmax
0 0,000 0,948 0,000 0,632
2,5 13,052 14,750 9,668 10,800
7,5 38,111 43,069 28,230 31,536
12,5 61,778 69,816 45,762 51,120
17,5 84,053 94,989 62,262 69,552
22,5 104,936 118,588 77,730 86,832
27,5 124,427 140,615 92,168 102,960
32,5 142,525 161,068 105,574 117,936
37,5 159,231 179,948 117,949 131,760
42,5 174,546 197,254 129,293 144,432
47,5 188,467 212,987 139,605 155,952
52,5 200,997 227,147 148,887 166,320
57,5 212,135 239,733 157,137 175,536
62,5 221,880 250,747 164,355 183,600
67,5 230,233 260,187 170,543 190,512
72,5 237,194 268,053 175,699 196,272
77,5 242,763 274,346 179,824 200,880
82,5 246,939 279,066 182,918 204,336
87,5 249,724 282,213 184,980 206,640
92,5 251,116 283,786 186,012 207,792
97,5 251,116 283,786 186,012 207,792
102,5 249,724 282,213 184,980 206,640
107,5 246,939 279,066 182,918 204,336
112,5 242,763 274,346 179,824 200,880
117,5 237,194 268,053 175,699 196,272
122,5 230,233 260,187 170,543 190,512
127,5 221,880 250,747 164,355 183,600
132,5 212,135 239,733 157,137 175,536
137,5 200,997 227,147 148,887 166,320
142,5 188,467 212,987 139,605 155,952
147,5 174,546 197,254 129,293 144,432
152,5 159,231 179,948 117,949 131,760
157,5 142,525 161,068 105,574 117,936
162,5 124,427 140,615 92,168 102,960
167,5 104,936 118,588 77,730 86,832
172,5 84,053 94,989 62,262 69,552
177,5 61,778 69,816 45,762 51,120
182,5 38,111 43,069 28,230 31,536
187,5 13,052 14,750 9,668 10,800
190 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 13 : efforts à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MN]
TRAVEE A1A2
Abscisse ELU ELS
Tmin Tmax Tmin Tmax 0 0,000 0,160 0,000 0,107
2,5 0,007 0,224 0,005 0,150 7,5 0,066 0,397 0,049 0,269 12,5 0,183 0,628 0,136 0,432 17,5 0,359 0,917 0,266 0,638 22,5 0,594 1,385 0,440 0,967 27,5 0,887 2,069 0,657 1,445 32,5 1,238 2,889 0,917 2,018 37,5 1,649 3,847 1,221 2,687 42,5 2,118 4,941 1,569 3,451 47,5 2,645 6,172 1,959 4,311 52,5 2,118 4,941 1,569 3,451 57,5 1,649 3,847 1,221 2,687 62,5 1,238 2,889 0,917 2,018 67,5 0,887 2,069 0,657 1,445 72,5 0,594 1,385 0,440 0,967 77,5 0,359 0,838 0,266 0,585 82,5 0,183 0,316 0,136 0,224 87,5 0,066 0,131 0,049 0,092 92,5 0,007 0,023 0,005 0,016 95 0,000 0,000 0,000 0,000
Annexe 14 : efforts à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MN]
TRAVEE A3A4
Abscisse ELU ELS
Tmin Tmax Tmin Tmax 0 0,000 0,160 0,000 0,107
2,5 0,007 0,224 0,005 0,150 7,5 0,066 0,397 0,049 0,269 12,5 0,183 0,628 0,136 0,432 17,5 0,359 0,917 0,266 0,638 22,5 0,594 1,385 0,440 0,967 27,5 0,887 2,069 0,657 1,445 32,5 1,238 2,889 0,917 2,018 37,5 1,649 3,847 1,221 2,687 42,5 2,118 4,941 1,569 3,451 47,5 2,645 6,172 1,959 4,311 52,5 2,118 4,941 1,569 3,451 57,5 1,649 3,847 1,221 2,687 62,5 1,238 2,889 0,917 2,018 67,5 0,887 2,069 0,657 1,445 72,5 0,594 1,385 0,440 0,967 77,5 0,359 0,838 0,266 0,585 82,5 0,183 0,316 0,136 0,224 87,5 0,066 0,131 0,049 0,092 92,5 0,007 0,023 0,005 0,016 95 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 15 : efforts à l’ELU et à l’ELS sur la travée [MN]
TRAVEE A2A3
Abscisse ELU ELS
Tmin Tmax Tmin Tmax
0 0,000 0,080 0,000 0,053
2,5 0,004 0,112 0,003 0,075
7,5 0,033 0,198 0,024 0,135
12,5 0,092 0,314 0,068 0,216
17,5 0,180 0,459 0,133 0,319
22,5 0,297 0,692 0,220 0,484
27,5 0,443 1,034 0,328 0,722
32,5 0,619 1,445 0,459 1,009
37,5 0,824 1,923 0,611 1,343
42,5 1,059 2,471 0,784 1,725
47,5 1,323 3,086 0,980 2,155
52,5 1,616 3,770 1,197 2,633
57,5 1,938 4,522 1,436 3,158
62,5 2,290 5,343 1,696 3,731
67,5 2,671 6,232 1,978 4,352
72,5 3,081 7,189 2,282 5,021
77,5 3,521 8,215 2,608 5,738
82,5 3,990 9,309 2,955 6,502
87,5 4,488 10,472 3,324 7,314
92,5 5,016 11,703 3,715 8,173
97,5 5,016 11,703 3,715 8,173
102,5 4,488 10,472 3,324 7,314
107,5 3,990 9,309 2,955 6,502
112,5 3,521 8,215 2,608 5,738
117,5 3,081 7,189 2,282 5,021
122,5 2,671 6,232 1,978 4,352
127,5 2,290 5,343 1,696 3,731
132,5 1,938 4,522 1,436 3,158
137,5 1,616 3,770 1,197 2,633
142,5 1,323 3,086 0,980 2,155
147,5 1,059 2,471 0,784 1,725
152,5 0,824 1,923 0,611 1,343
157,5 0,619 1,445 0,459 1,009
162,5 0,443 1,034 0,328 0,722
167,5 0,297 0,692 0,220 0,484
172,5 0,180 0,419 0,133 0,293
177,5 0,092 0,214 0,068 0,149
182,5 0,033 0,077 0,024 0,054
187,5 0,004 0,009 0,003 0,006
190 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 16: efforts à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe de câbles sur la travée
[MN]
TRAVEE A1A2 (Moments dans chaque nappe de câbles)
Abscisse ELU ELS
Tmin Tmax Tmin Tmax 0 0,000 0,080 0,000 0,053
2,5 0,004 0,112 0,003 0,075 7,5 0,033 0,198 0,024 0,135 12,5 0,092 0,314 0,068 0,216 17,5 0,180 0,459 0,133 0,319 22,5 0,297 0,692 0,220 0,484 27,5 0,443 1,034 0,328 0,722 32,5 0,619 1,445 0,459 1,009 37,5 0,824 1,923 0,611 1,343 42,5 1,059 2,471 0,784 1,725 47,5 1,323 3,086 0,980 2,155 52,5 1,059 2,471 0,784 1,725 57,5 0,824 1,923 0,611 1,343 62,5 0,619 1,445 0,459 1,009 67,5 0,443 1,034 0,328 0,722 72,5 0,297 0,692 0,220 0,484 77,5 0,180 0,419 0,133 0,293 82,5 0,092 0,158 0,068 0,112 87,5 0,033 0,065 0,024 0,046 92,5 0,004 0,012 0,003 0,008 95 0,000 0,000 0,000 0,000
Annexe 17: efforts à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe de câbles sur la travée
[MN]
TRAVEE A3A4 (Efforts dans chaque nappe de câbles)
Abscisse ELU ELS
Tmin Tmax Tmin Tmax 0 0,000 0,080 0,000 0,053
2,5 0,004 0,112 0,003 0,075 7,5 0,033 0,198 0,024 0,135 12,5 0,092 0,314 0,068 0,216 17,5 0,180 0,459 0,133 0,319 22,5 0,297 0,692 0,220 0,484 27,5 0,443 1,034 0,328 0,722 32,5 0,619 1,445 0,459 1,009 37,5 0,824 1,923 0,611 1,343 42,5 1,059 2,471 0,784 1,725 47,5 1,323 3,086 0,980 2,155 52,5 1,059 2,471 0,784 1,725 57,5 0,824 1,923 0,611 1,343 62,5 0,619 1,445 0,459 1,009 67,5 0,443 1,034 0,328 0,722 72,5 0,297 0,692 0,220 0,484 77,5 0,180 0,419 0,133 0,293 82,5 0,092 0,158 0,068 0,112 87,5 0,033 0,065 0,024 0,046 92,5 0,004 0,012 0,003 0,008 95 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 18 : efforts à l’ELU et à l’ELS dans chaque nappe de câbles sur la travée
[MN]
TRAVEE A2A3 (Efforts dans chaque nappe de câbles)
Abscisse ELU ELS
Tmin Tmax Tmin Tmax
0 0,000 0,040 0,000 0,027
2,5 0,002 0,056 0,001 0,038
7,5 0,016 0,099 0,012 0,067
12,5 0,046 0,157 0,034 0,108
17,5 0,090 0,229 0,066 0,160
22,5 0,148 0,346 0,110 0,242
27,5 0,222 0,517 0,164 0,361
32,5 0,310 0,722 0,229 0,504
37,5 0,412 0,962 0,305 0,672
42,5 0,529 1,235 0,392 0,863
47,5 0,661 1,543 0,490 1,078
52,5 0,808 1,885 0,598 1,316
57,5 0,969 2,261 0,718 1,579
62,5 1,145 2,671 0,848 1,866
67,5 1,335 3,116 0,989 2,176
72,5 1,541 3,595 1,141 2,511
77,5 1,760 4,108 1,304 2,869
82,5 1,995 4,655 1,478 3,251
87,5 2,244 5,236 1,662 3,657
92,5 2,508 5,851 1,858 4,087
97,5 2,508 5,851 1,858 4,087
102,5 2,244 5,236 1,662 3,657
107,5 1,995 4,655 1,478 3,251
112,5 1,760 4,108 1,304 2,869
117,5 1,541 3,595 1,141 2,511
122,5 1,335 3,116 0,989 2,176
127,5 1,145 2,671 0,848 1,866
132,5 0,969 2,261 0,718 1,579
137,5 0,808 1,885 0,598 1,316
142,5 0,661 1,543 0,490 1,078
147,5 0,529 1,235 0,392 0,863
152,5 0,412 0,962 0,305 0,672
157,5 0,310 0,722 0,229 0,504
162,5 0,222 0,517 0,164 0,361
167,5 0,148 0,346 0,110 0,242
172,5 0,090 0,209 0,066 0,146
177,5 0,046 0,107 0,034 0,075
182,5 0,016 0,038 0,012 0,027
187,5 0,002 0,004 0,001 0,003
190 0,000 0,000 0,000 0,000
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Modélisation 3D
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 19: Vue 3D de la chaussée
Annexe 20: Vue perspective 1 du projet
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 21: Vue perspective 2 du projet
Annexe 22: Vue de haut du projet
Câbles et Ancrages
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 23: Ancrage réglable n HD 2000 R
Annexe 24 : tableau de référence des éléments de l’ancrage
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
Annexe 25: efforts et section des câbles haubans
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
TABLES DES MATIERES
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
Liste des abréviations et des notations
Liste des tableaux
Listes des figures
Listes des annexes
PARTIE I: Environnement du projet 1
Chapitre 1: Présentation du projet 2
1-1) Localisation du projet 2
1-2) Description de l’ouvrage existant 2
1-2-1) Etat actuel de l’ouvrage 3
1-2-2) Conclusion 3
1-3) Objectif du projet 4
Chapitre 2: Etudes socio-économiques 5
2-1) Zone d’influence de ce projet 5
2-2) L’administration 5
2-3) Milieu humain et social 5
2-3-1) Répartition spatiale 5
2-3-2) Composition ethnique 6
2-3-3) Caractéristiques des ménages 6
2-1) Infrastructure 6
2-1-1) Infrastructures sanitaires et sociales 6
2-1-2) Infrastructures routières 7
2-2) Services publics fonctionnels 7
2-3) Le secteur économique 8
2-3-1) Filières porteuses 8
2-3-2) Potentialités 8
2-3-3) Principaux secteurs de production des communes 9
2-3-4) Principales contraintes 9
2-4) Transports 10
2-4-1) Ratio Médecin/population par fivondronana 10
2-4-2) Possession d’établissements scolaires 10
2-5) Milieu physique 11
2-5-1) Le Relief et les paysages 11
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
2-6) La Pédologie 12
2-7) La Géologie 12
2-8) Le Climat, météorologie et température 13
2-9) La Pluviométrie 13
2-10) Les Vents et Cyclones 13
2-11) L’Hydrologie 13
2-12) Formations végétales 14
Conclusion partielle 14
PARTIE II: Etudes préliminaires 1
Chapitre 3: Etudes hydrologiques et hydrauliques 15
3-1) Etude hydrologique 15
3-1-1) Bassin versant 15
3-2) Estimation de débit de crue 17
3-2-1) Etapes de calcul 18
3-2-2) Test de validité de l’ajustement : 21
3-2-3) La méthode de Louis Duret : 24
3-3) Etudes hydrauliques 25
3-3-1) Notion d’intervalle de confiance 25
3-3-2) Calage de d’ouvrage 27
Chapitre 4: Etude du trafic 32
4-1) Objectif de l’étude 32
4-2) Trafic passé 32
4-3) Taux de croissance α 32
4-4) Trafic actuel 33
4-5) Trafic futur 33
Chapitre 5: Etude comparative des variantes 34
5-1) Variante 1 : pont à haubanssymétriques à 3 travées (deux pylônes) 34
5-1-1) Description 34
5-1) Variante 2 : Pont suspendu symétriques à 3 travées (deux pylônes) 36
5-1-1) Description 37
5-2) Critères des choix 37
5-3) Avantages et inconvénients de chaque variante 38
Conclusion partielle 39
PARTIE III: Conception du pont à haubans 30
Chapitre 6: Généralités sur les ponts haubanés 40
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
6-1) Historique des ponts à haubans 40
6-2) Mode de fonctionnement 41
6-3) Description générale des ponts à haubans 42
6-3-1) Pylônes 42
6-3-2) Tabliers et zones d’appui 43
6-3-3) Haubanage 44
6-3-4) Haubans 45
6-4) Conception de la structure de la variante retenue 49
6-4-1) Conception de la suspension en élévation 50
6-4-2) Pylônes 50
6-4-3) Disposition au niveau du tablier 51
6-4-4) Ancrage des haubans 51
6-4-5) Configuration du tablier 53
6-4-6) Garde-corps 54
6-4-7) Description générale 54
Chapitre 7: Etude de la superstructure 55
7-1) Hypothèses de calculs 55
7-1-1) Etats limites 55
7-1-2) Actions 55
7-1-3) Combinaisons d’actions 59
7-1-4) Matériaux 59
7-2) Détermination des moments et des efforts tranchants à ELU et à ELS 60
7-2-1) Détermination des charges et des surcharges 60
7-2-2) Détermination des moments 62
7-2-3) Schémas de calcul 63
7-3) Pré-dimensionnement 77
7-3-1) Réaction et moment de réaction sur appui par chaque hauban 77
7-3-2) Effort normal transmis dans chaque voussoiret hauban 80
7-3-3) Pré-dimensionnement des haubans 83
7-3-4) Pré-dimensionnement du mât 91
7-4) Conclusion 95
Chapitre 8: Etude de l’infrastructure 96
8-1) La culé 96
8-1-1) Les éléments de la culé 96
8-1-2) Pré-dimensionnement 96
8-1-3) Stabilité de la culée 98
8-1-4) Moments stabilisants et renversants 101
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE BTP 2012
8-1-5) Calcul des stabilités 102
8-2) Le pylône 106
8-2-1) Dimensions de l’entretoise 106
8-2-2) Dimension de la semelle 106
8-2-3) Stabilité du pylône 106
8-3) Appareil d’appui 110
8-3-1) Dimensionnement de l’appareil d’appui 110
Conclusion partielle 111
PARTIE IV: Etude financières du projetet impacts environnementaux 47
Chapitre 9: Etude financières du projet 112
9-1) Estimation du projet 112
9-1-1) Calcul du coefficient de majoration des déboursés 112
9-1-2) Avant métré 113
9-1-3) Sous-détails des prix 115
9-1-4) Bordereau Détail Estimatif (BDE) 119
9-2) ETUDES DE RENTABILITE 120
9-2-1) Calcul de la VAN 120
9-2-2) Calcul du TRI 126
9-2-3) Calcul de la DRCI 126
9-2-4) L’indice de profitabilité 129
Chapitre 10: Etude d’impact environnemental 130
10-1) Introduction 130
10-2) Objectif 130
10-3) Environnement du projet 130
10-4) Evaluation des impacts 131
10-4-1) Durée 131
10-4-2) Intensité 131
10-4-3) Entendue 132
10-4-4) Fréquence 132
10-5) Identification des impacts 133
10-6) Mesure d’atténuation 135
10-7) Planing d’exécution 136
Conclusion partielle 137
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Nom : RAKOTOMALALA
Prénoms : NirinaTolotriarivelo Ruffin
Adresse : Lot 22 062 MadiotsifafanaAmbatondrazaka 503
Tel : 033 70 70337
E-mail : [email protected]
Thème de mémoire : « Conception d’un pont à haubans a la RN4 au PK 336+700 dans la
district de Maevatanana, Région de Betsiboka ».
Pagination : Nombre de pages : 138
Nombre de tableaux : 62
Nombre de figures : 45
Nombre de photos : 4
Encadreur : Monsieur RAZAFINJATO Victor
RESUME
Ce mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du
Diplôme d’ingénieur en Bâtiments et travaux Publics parle
essentiellement de la conception d’un pont haubané, du jamais
vu à Madagascar, sur le fleuve de Betsiboka de la RN4, de
longueur 380 m et de 10 m de largeur ; divisé en trois travées
symétriques. Cette conception est suivie d’une étude détaillée
d’haubanage et du tablier.
Mots clé : Pont, hauban, étude, pylône