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Dr Michel GUINOT MD PhD – CHU de Grenoble AVEC LE SOUTIEN DE

Dr Michel GUINOT - 30min de marche par jour · Physiologie-Sommeil-Exercice UM Sports & Pathologies – CHU de Grenoble ... Intensité de l’activité physique exprimé en METs

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Dr Michel GUINOTMD PhD – CHU de Grenoble

AVEC LE SOUTIEN DE

Docteur Michel GUINOTPôle Thorax & Vaisseaux – Clinique

Physiologie-Sommeil-ExerciceUM Sports & Pathologies – CHU de

GrenobleLaboratoire HP2 Inserm U1042

Cancers

Maladie cardio-vasculaires

« Morts violentes ou accidentelles»

Facteurs génétiques

non modulables

Comportements individuels à

risques accessible à la

prévention

Activité physiqueNutrition

Consommation de toxiques

Danaei 2009 Plos One

Chi Pang 2012 Lancet

Inactivité physique :

Diminution de l’ espérance de vie de 3 à 5 ans

Lee 2012 Lancet

Lee 2012 Lancet

Lee 2012 Lancet

Point de vue bioénergétique : « Toute forme de mouvementcorporel produit par la

contraction des muscles squelettiques qui entraîne une augmentation de la dépense énergétique supérieure au métabolisme de base».

1 MET = consommation d’oxygène de repos = 3,5 mL kg-1min-1

Intensité de l’activité physique exprimé en METs

L’ activité sportive pouvant être considérée comme une forme d’ activité physique structurée et codifiée

� L’activité physique peut être réalisée :◦ Lors des activités scolaires ou professionnelle (EP S,

récréations, déplacements, type d’emploi)◦ Lors des activités de la vie quotidienne (déplacements, tâches

domestiques)◦ Lors des loisirs (activités à caractère sportif ou ludique en milieu

ordinaire, adapté ou en famille)

� L’ensemble permet d’estimer la dépense énergétique et de « classer les individus » selon de leur niveau d’activité physique exprimé en METs x heure semaine-1

Recommandations OMS 2010 : 30 minutes d’activité ph ysique quotidienne modérée à soutenue 9 à 10 Mets heure se maine -1 chez

l’adulte

(environ le double chez l’enfant et l’adolescent)

PNNS 2009

475 000 personnes

15 minutes d’activité physique quotidienne à intensité modérée entraînent une réduction de 14% de la mortalité globale et augmentent de 3 ans la survie (Wen

2011 Lancet)

McGuire 2009 JAMA

Lee 2014 JACC

Wen 2014 JACC

Le temps nécessaire pour obtenir des bénéfices identiques est 3 à 4 fois supérieur pour la marche comparé au jogging.

Nacy 2013 BMJ

What this study addsEvidence on the mortality benefits of drug and exercise interventions for common diseases varies widely, highlighting the paucity of data on the effectiveness of exercise interventions in randomised trialsBased on available data on the secondary prevention of coronary heartdisease, stroke, heart failure, and prediabetes, physical activity ispotentially as effective as many drug interventions

DPPSG N Engl J Med 2002; 346 : 393-403)

Apparition d’un diabète de type II chez 3000 patients avec syndrome métabolique

� Maladies cardiovasculaires� Troubles métaboliques� Maladies respiratoires � Pathologies rhumatismales� Pathologies douloureuses chroniques� Suite de certains cancers� Maladies neurodégénératives� Maladies psychiatriques (+/-)� Aide au sevrage (+/-)� ……..

Expertise collective INSERM 2008

↑ des capacités fonctionnelles à l’effort

↑contrôle de la maladie ?

↓ des risques cardiovasculaires

↑plasticité cérébrale

↑globale de la qualité de vie, de l’état de santé perçu et des liens sociaux

Effet antalgique

Effet anti-inflammatoire ?

↑ autonomie Effets cognitifs et thymiques

Effet sur la fatigue ?

Effets antalgiques ?

↓morbidité cardiovasculaire et

mortalité prématurée

Modifications de la composition corporelle

Facteurs influençant l’AP chez la personne ayant une maladie

chronique•Symptômes

•Niveau de condition physique

•Représentation de la maladie

•Origines socioculturelles

•Représentations sociales

•Accessibilité

22 études incluses

Augmentation de l’AP chez 10% des patients (effet à 6 mois)

Amélioration de la condition physique moyenne (5 – 10%)

Coût efficacité satisfaisant : 1050 €/patient pour 2 heure1/2 d’PA/ semaine à 12 mois

Pas d’information au-delà d’un an ni sur les raisons des patients perdus de vue

Conclusion :

Effet modéré de la prescription.

Interrogation sur la pertinence à modifier les comportements sur le long terme

� La pratique régulière d’activités physiques a de nombreux effets bénéfiques chez le sujet sédentaire et dans les maladies chroniques.

� Elle devrait être généralisée dans une optique de santé publique et de meilleure qualité de vie.

� La difficulté réside dans la capacité à modifier les comportements sédentaires de façon pérenne.

� La prescription médicale peut être une aide mais reste limitée en terme d’impact à court terme et hypothétique à long terme.

� Il reste à concevoir des programmes qui permettent d’augmenter la pratique d’AP et de la rendre pérenne.

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