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LYCEE SECONDAIRE
SIJOUMI
DEVOIR DE SYHNTESE N°1 Date : 11 / 12 / 2009
MATHEMATIQUES + SCIENCES EXPERIMENTALES COEF. : 4
SECTIONS : SCIENCES TECHNIQUES COEF. : 3
ÉPREUVE : SCIENCES PHYSIQUES
Proposé par : Mme Mermech Mrs Mejri , Missaoui & Benaich
DURÉE : 3 heures
On considère la réaction en solution aqueuse schématisée par l’équation chimique suivante :
Ag+ + 2 Cℓ- AgCℓ2-
On prépare à 25°C , une solution de volume V constant , contenant n1 = 10-1 moℓℓℓℓ de Ag+
et n2 = 2.10-1 moℓℓℓℓ de Cℓ- . A la fin de la réaction , le nombre de moles des ions chlorures Cℓ-
restant est n(Cℓ-)f = 2.10-2 moℓℓℓℓ .
1°) a) Compléter le tableau descriptif d’évolution de l’avancement de la réaction sur la figure –1–
de la page 5/5 « à remplir par le candidat et à remettre avec la copie » .
b) Déduire la valeur de l’avancement final xf de la réaction .
c) Déterminer la valeur de l’avancement maximal xmax de cette réaction .
2°) Exprimer puis calculer la valeur du taux d’avancement final ττττf . Conclure .
Afin d’étudier la cinétique de la réaction d’hydrolyse d’un ester (E) , on prépare à une
température θθθθ1 = 70°C , un mélange contenant initialement 0,69 moℓℓℓℓ de l’ester (E) et une
masse m = 12,42 g d’eau additionnée de quelques gouttes d’acide sulfurique concentré .
Cette transformation est modélisée par l’équation chimique suivante :
1°) a) Déterminer la formule semi-développée de l’ester (E) .
b) Montrer que le mélange préparé est équimolaire .
On donne : Masse molaire moléculaire de l'eau OH2
M = 18g.moℓℓℓℓ–1 .
c) Préciser le rôle de l’acide sulfurique .
Page 1/5 Voir suite au versoVoir suite au versoVoir suite au versoVoir suite au verso
L’épreuve comporte deux exercices de chimie et trois exercices de physique répartis sur cinq pages
numérotées de 1/5 à 5/5 . La page 5/5 est à remplir par le candidat et à remettre avec la copie .
CH3 C
O
OH
CH3 CH2 OH (E) + H2O +
2°) Une étude expérimentale a permis de
tracer la courbe représentée
ci-contre sur la figure -2- , donnant
les variations au cours du temps du nombre de moles d’ester restant .
a) Définir la vitesse instantanée V(t) de la réaction .
b) Déterminer graphiquement en le
justifiant , l’instant où cette vitesse est maximale . Calculer cette vitesse .
3°) A partir de la figure -2- , dégager le(s) caractéristique(s) de cette réaction . Justifier .
4°) a) Déterminer la composition molaire du système lorsque l’équilibre dynamique est atteint .
b) Déduire la valeur de la constante d’équilibre K relative à la réaction étudiée .
c) Préciser , en le justifiant , si à θθθθ2 = 50°C , la valeur de la constante d’équilibre K serait
supérieure , inférieure ou égale à celle trouvée dans 4°) b) .
5°) A la température θθθθ1 = 70°C et à l’instant de date t1 = 20 min , le système contient
0,54 moℓℓℓℓ d’ester ; 0,54 moℓℓℓℓ d’eau ; 0,15 moℓℓℓℓ d’acide et 0,15 moℓℓℓℓ d’alcool .
a) Pour que les quantités d'alcool , d'acide et d'ester restent inchangées , préciser en
le justifiant , si à cette date , on doit :
- ajouter un volume d'eau portée à 70°C .
- ou extraire , par un moyen approprié , une partie de l'eau restante .
b) Déterminer alors le volume d'eau qu'il faudrait ajouter ou extraire instantanément
à la date t1 = 20 min .
On donne : Masse volumique de l'eau ρρρρeau = 1g.cm–3 .
On se propose d’étudier l’établissement du courant dans un dipôle
série comportant une bobine d’inductance L et de résistance r
et un conducteur ohmique de résistance R = 20 ΩΩΩΩ lorsque celui-ci
est soumis à un échelon de tension de valeur E délivrée par un
générateur de tension idéal . Un oscilloscope à mémoire , est branché
comme l’indique la figure – 3 – .
1°) A l’instant t = 0 , on ferme l’interrupteur K , et on procède
à l’enregistrement . On obtient les oscillogrammes représentés
sur la figure – 4 – de la page annexe 5/5 .
a) Quelles sont les grandeurs électriques visualisées sur les voies A et B ?
Identifier (C1) et (C2) . Justifier .
b) Indiquer parmi les courbes (C1) et (C2) , celle qui permet d’étudier les variations de
l’intensité i(t) du courant .
10
20
50
0
n(ester) (moℓℓℓℓ)
(∆∆∆∆)
0,69
0,46
0,23
t (min)
0,54
Figure 2
Page 2/5
Figure 3
R
(L;r)
K A
B
M
E
Voie A
Voie B
UR(t) (V)
3
1,5 0
5
π10-3 s
t(s)
Figure 6
2°) Lorsque le régime permanent est établi , l’intensité du courant i prend une valeur constante I0 .
a) Donner , dans ces conditions , les expressions littérales des tensions UAM , UAB et UBM .
b) Montrer , en utilisant les courbes de la figure – 4 – , que la bobine a une résistance r non
nulle .
c) Calculer la valeur de l’intensité I0 du courant et celle de la résistance r de la bobine .
d) Tracer sur la figure – 4 – de la page 5/5 « à remplir par le candidat et à remettre
avec la copie » l’allure de la courbe (C3) correspondant à la tension UAB(t) aux bornes de la
bobine .
3°) Le circuit étudié peut être caractérisé par une constante de temps ττττ , qui permet d’évaluer la
durée nécessaire à l’établissement du régime permanent dans ce circuit .
a) Etablir l’équation différentielle en i(t) du dipôle RL .
b) Vérifier que i(t) = rR
E
++++.( 1 - τ
t-
e ) est solution de l’équation précédente avec
ττττ = r+R
L .
4°) Déterminer graphiquement la valeur de la constante de temps ττττ . Déduire celle de
l’inductance L de la bobine .
Le circuit électrique de la figure – 5 – comprend :
- Une pile de f.é.m. E = 6 V et de résistance interne négligeable .
- Un condensateur de capacité C = 5 µµµµF .
- Une bobine d'inductance L et de résistance propre r .
- Un résistor de résistance R = 10 ΩΩΩΩ .
- Un commutateur K .
Expérience-1
Le commutateur est en position 1 : après une brève durée , le condensateur devient complètement
chargé .
1°) a) Exprimer puis calculer la valeur de la charge qB portée par l’armature B du condensateur .
b) Calculer l’énergie E0 emmagasinée par ce condensateur .
Expérience-2
Le condensateur étant chargé , à l’instant de date t = 0 s , on bascule le commutateur K en
position 2 . A l’aide d’un système d’acquisition adéquat et pour une valeur (R + r) faible , on
obtient la courbe représentant les variations au cours du temps de la tension UR(t) aux bornes du
résistor ( figure – 6 – ) .
2°) Préciser la nature des oscillations établies dans
le circuit . Nommer ce régime .
3°) Etablir l'équation différentielle vérifiée par la
charge q(t) du condensateur .
4°) Déterminer la valeur de l’inductance L de la
bobine en admettant que la pseudo-période T
du régime observé est donnée par la relation T = 2ππππ LC .
Figure 5
R
E
1 2 K
C
(L;r)
B
A
Page 3/5 Voir suite au versoVoir suite au versoVoir suite au versoVoir suite au verso
5°) a) Exprimer l'énergie totale E du circuit en fonction de L , C , q(t) et i(t) .
b) En déduire que l’énergie totale E n’est pas conservée au cours du temps .
6°) Calculer la variation de l’énergie totale E entre les instants de dates t1 = 0 et t2 = 1,75.T .
« La lampe à induction est une lampe de poche qui ne nécessite aucune pile , contrairement aux lampes de poches traditionnelles . Elle comporte un aimant pouvant se déplacer dans une bobine , un circuit électronique qui laisse passer le courant dans un seul sens , un condensateur et une diode
électroluminescente ( LED ) ( figure – 7 –) . Pour charger cette lampe , il suffit de la secouer avec régularité pendant quelques instants . L’objectif est d’obtenir le déplacement de l’aimant à travers la bobine . Le courant alternatif créé est redressé par le circuit électronique en courant continu . Le condensateur se charge alors puis se décharge dans la diode électroluminescente . La lampe à induction peut délivrer de 5 à 30 minutes de luminosité pour 20 à 30 secondes d’agitation . Elle a une durée de vie estimée d’au moins de 50000 heures . De ce fait , elle fournit toujours une lumière efficace sans utiliser de pile ni nécessiter le changement d’aucune pièce » . Extrait de « Sciences et vie » secouer : agiter rapidement et plusieurs fois .
1°) Sur quel phénomène se base la création du courant qui alimente la lampe ?
2°) Préciser l’inducteur et l’induit dans cette lampe .
3°) La lampe à induction est capable d’émettre la lumière même après avoir cessé de la secouer .
Expliquer .
4°) Donner les avantages d’une lampe à induction par rapport à une lampe de poche traditionnelle .
S N
Bobine
Aimant
Circuit électronique
Diode LED
Condensateur
Figure 7
Page 4/5
A remettre avec la copie
Nom et prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Classe : . . . . . . . . . . N° : . . . . . .
Figure 1
Equation de la réaction Ag+ + 2 Cℓ- AgCℓ2-
Etat du système Avancement Quantités de matière (moℓ)
Initial
Intermédiaire
Final
t (ms)
30 20 40
(C2)
(C1)
0
10
10
5
Tensions (V)
Figure 4
Page 5/5
1°) a)
b) n(Cℓ-)f= 2.10-2 moℓ ⇒ 2.10-1 - 2xf =2.10-2 moℓ ⇒ xf = 9.10-2 moℓ
c) 1
)Ag(n 0+
=10-1 moℓ =2
)C(n 0-
l
=10-1 moℓ ⇒ le mélange est dans les proportions stœchiométriques .
Donc , si la réaction était totale , 10-1 – xmax = 0 ⇒ xmax = 10-1 moℓ
2°) τf =max
f
x
x A.N. : τf = 1-
-2
10
10.9 soit τf = 0,9 < 1 ⇒ réaction limitée
1°) a) L’ester (E) a pour f.s.d.
b) n(H2O)0 =
OH2
M
m=
18
42,12 soit n(H2O)0 =0,69 moℓ = n(ester)0 ⇒ mélange équimolaire
c) L’acide sulfurique joue le rôle de catalyseur
2°) a) V(t)=dt
dx avec x : avancement de la réaction .
b) Cette vitesse est maximale à t = 0 car la c.c. des réactifs est maximale .
Ester + Eau Acide + Alcool
A t = 0 0,69 0,69 0 0 (moℓ)
A t qqe 0,69 - x 0,69 - x x x (moℓ)
Donc , V(t=0) =dt
))estern(-69,0(d= -
dt
)ester(dn= -
50)min-0(
mo0)-69,0( l soit V(t=0) = 1,38.10-2 moℓ.min-1
3°) Il a fallu 1 heure pour atteindre l’état final ⇒ la réaction est lente .
n(ester)f ≠ 0 et n(eau)f ≠ 0 ⇒ la réaction est limitée .
4°) a) D’après la courbe , n(ester)éq. = 0,46 moℓ ⇒ 0,69 - xf = 0,46 moℓ ⇒ xf = 0,23 moℓ
Donc , n(ester)éq. = n(eau)éq. = 0,46 moℓ et n(aide)éq. = n(alcool)éq. = 0,23 moℓ
b) K = éqéq
éqéq
]eau.[]ester[
]alcool.[]acide[=
V
)eau(n.
V
)ester(n
V
)alcool(n.
V
)acide(n
éqéq
éqéq
=( )( )2éq
2
éq
)ester(n
)acide(n= ( )2
éq
éq
)ester(n
)acide(n= 2)
46,0
23,0( =0,52
soit K = 0,25
c) La réaction d’hydrolyse étant athermique ⇒ K ne varie pas .
5°) a) πt1 =
11
11
tt
tt
)eau(n.)ester(n
)alcool(n.)acide(n=
2
2
54,0
15,0= 0,08 < K = 0,25 .
Pour que les quantités d’al. , d’ac. et d’ester restent inchangées , il faut rendre le syst. en éq. dyn.
⇒ il faut augmenter πt1 ⇒ il faut extraire de l’eau .
b) Soit n : le nombre de moles d’eau qu’il faut extraire .
On a alors : n)-54,0(x54,0
15,0 2
= 0,25 ⇒ n = 0,37 moℓ
D’autre part , ρeau = eau
eau
V
m =
eau
eau
V
M.n⇒ Veau =
eau
eau
ρ
M.n=
1
18x37,0 soit Veau = 6,72 mL
Correction du devoir de synthèse N°1
Equation de la réaction Ag+ + 2 Cℓ- AgCℓ2-
Etat du système Avancement Quantités de matière (moℓ)
Initial 0 10-1 2.10-1 0
Intermédiaire x 10-1 - x 2.10-1 - 2x x
Final xf 10-1 - xf 2.10-1 - 2xf
xf
CH3 CH3 C O
O
CH2
Page 1/3
t (ms)
30 20 0
10
10
5
Tensions (V)
1°) a) Voie A → Tension aux bornes du générateur .
Voie B → Tension UR(t) aux bornes du résitor .
D’autre part , Ug(t) = E : constante → Courbe (C2) .
⇒ UR(t) → Courbe (C1) .
b) On peut étudier les variations de i(t) à partir de la courbe (C1) , car UR(t) = R.i(t)
2°) a) UAM = ( R + r ).i + Ldt
di ; UAB = r.i + L
dt
di et UBM = R.i
En régime permanent , i = I0 et dt
di= 0 . D’où , UAM = ( R + r ).I0 ; UAB = r.I0 et UBM = R.I0
b) En régime permanent , UAM ≠ UBM ⇒ ( R + r ).I0 ≠ R.I0 ⇒ R + r ≠ R ⇒ r ≠ 0
c) En régime permanent , UBM = R.I0 ⇒ I0 =R
UBM =20
10 soit I0 = 0,5 A
En régime permanent , UAM = ( R + r ).I0 ⇒ r = 0
AM
I
U- R soit r = 4 Ω
d) La loi des mailles s’écrit UBM(t) + UAB(t) = UAM = E ⇒ UAB(t) = E – UBM(t)
3°) a) La loi des mailles s’écrit : UR + UB = E
⇒ ( R + r ).i + Ldt
di = E
b) i(t) = r+R
E.( 1 - τ
t-
e ) ⇒ dt
di =
r+R
E.( 0 +
τ
1. τ
t-
e ) =r+R
E
L
r+Rτ
t-
e =L
Eτ
t-
e
Donc , ( R+ r).i + Ldt
di = ( R+ r)
r+R
E( 1 - τ
t-
e ) + LL
Eτ
t-
e = E – E. τ
t-
e + E. τ
t-
e = E
4°) D’après la courbe (C1) ; le point d’ordonnée 0,63x10 V = 6,3 V a pour abscisse τ = 5 ms = 5.10-3s
τ = r+R
L⇒ L = τ.( R + r ) A.N. : L = 5.10-3x24 soit L = 0,12 H
(C2)
(C1)
(C3)
Page 2/3
40
R
(L;r)
K A
B
M
E
Voie A
Voie B i
UB
UR
Expérience-1
1°) a) E =C
qm⇒ qm = C.E A.N. : qm = 5.10-6x6 soit qm = 3.10-5 C ; qB = -qm = -3.10-5 C
b) E0 =2
1C.E2 A.N. : EC =
2
1.510-6x62 soit EC = 9.10-5 J
Expérience-2
2°) Absence de G.B.F. ⇒ oscillations libres .
L’amplitude diminue au cours du temps ⇒ oscillations amorties .
Il s’agit d’un régime pseudo-périodique .
3°) La loi des mailles s’écrit :
UC + UB + UR = 0 ⇒ C
q + r.i + L
dt
di+ R.i = 0 ⇒
C
q+ ( R + r ).
dt
dq+ L 2
2
dt
qd = 0
4°) T = 2π LC ⇒ T2 = 4π2LC ⇒ L =Cπ4
T2
2
=6-2
6-2
10.5xπ4
1025
π
soit L = 2.10-3 H
5°) a) E = EC + EL ⇒ E =2
1
C
q2
+2
1L.i2
b)dt
dE= 2.
2
1
C
qi + 2.
2
1 L.i 2
2
dt
qd = i.(
C
q + L 2
2
dt
qd) = -( R +r ).i2 < 0 ⇒ E décroît au cours du temps
6°) A t = t1 , Uc = E . donc , E1 = EC = 9.10-5 J
A t = t2 = 1,75.T , UR est max ⇒ UC = 0 ⇒ E = EL =2
1Li2 et i =
R
UR⇒ EL =
2
12R
L 2RU avec UR = 1,5 V .
Donc , E2 =2
12
-3
10
10.21,52 soit E2 = 2,25.10-5 J
D’où ∆E = E2 – E1 = – 8,75.10-5 J
1°) Mouvement de l’aimant ⇒ variation du champ magnétique ⇒ apparition de courant induit .
2°) Inducteur : aimant ; induit : bobine .
3°) Le condensateur emmagasine de l’énergie .
4°) L’avantage de cette lamp est de ne pas avoir besoin de pile ou même changement d’aucune pièce .
Page 3/3
R
1
i
C
(L;r)
B
A
UC
UR
UB