La lettre de l’Union Régionale des Scop de l’Ouest

[Numéro 39] NOVEMBRE 2011

[Info]ScopDU CÔTÉ DES CRÉATIONS

LA COOPÉRATION UNE IDÉE TOUJOURS NEUVE

Dans le cadre du séminaire qui a réuni salariés de l’équipe et élus de l’Urscop Ouest, plusieurs thèmes ont été travaillés en parallèle pour enrichir le projet de l’Urscop. Il s’agit aussi d’une première étape de préparation du congrès régional - qui aura lieu en avril 2012 - et du congrès national de novembre 2012.

Des propositions ont été élaborées, des pistes de réflexion tracées qui seront à enrichir, à améliorer. Toutes les rencontres formelles ou informelles entre coopérateurs, membres de l’équipe seront des occasions pour parfaire ce travail.

Les trois axes explorés (Quelle politique pour quel développement ? / Élus-Permanents : même combat ? / Faut-il une politique commerciale à l’Urscop ?) ont aussi été complétés par un moment spécifique consacré à la coopération et à son actualité toujours renouvelée.

Cette notion n’est pas si théorique qu’il y paraît et c’est elle qui rassemble dans leur diversité l’ensemble des entreprises coopératives.

Elle est cependant à revisiter dans un contexte politique et social complexe. Les participants au séminaire ont donc réinterrogé les termes de solidarité, de bien commun et se sont questionnés sur la gouvernance adaptée au projet des coopératives. Sans cacher les difficultés, le chemin encore à parcourir en particulier pour travailler plus en réseaux et les écarts entre théorie et pratique, élus et salariés de l’Urscop ont souligné la force que représente le mouvement coopératif dans une économie en perte de sens et le potentiel d’innovations qu’il porte.

Dans cet esprit et pour nourrir ces réflexions, le point de vue du sociologue Jean-François Draperi sur les rapports entre ESS et coopération peut être éclairant. Le regard de Rennais qui ont participé au Forum mondial de l’Économie Sociale et Solidaire au Québec en octobre permet aussi de prendre de la distance et de mesurer le fait que la coopération se vit à l’échelle planétaire.

L’Union régionale des SCOP de l’Ouest

“ Les participants au séminaire ont donc réinterrogé les termes de solidarité, de bien commun  et se sont questionnés sur la gouvernance adaptée au projet des coopératives. ”

AQUASCOPDes poissons, des oiseaux et une scopUn aquarium, des spectacles d’oiseaux… l’entreprise créée en SAS en 2000 à Audierne, deux fois vendue, se trouve en 2010 en redressement judiciaire. Difficile pour certains des salariés de baisser les bras : ils savent le potentiel de l’équipement, ont les compétences. L’administrateur judiciaire leur conseille de regarder la solution en Scop.Une réunion d’information à Morlaix les conforte dans ce choix et la Scop est créée par trois salariés dont Pierre Poussard l’actuel gérant.« Pour moi les Scop c’était des entreprises anciennes  ; mon regard a changé. Il a fallu aller très vite et les délégués de l’Urscop, Jérôme Carpinelli et Marie Brentot ont été très réactifs ».Des fonds importants ont pu être levés et le bilan de la première saison en Scop est positif.« On travaille beaucoup mais avec une grande motivation. Être en Scop est gratifiant. Quand on  se  lève  le matin, on  sait pourquoi,  c’est notre outil de travail ».

EPIVERT SERVICES Aller au bout de l’insertion Epivert a pour objectif de proposer à des personnes qui étaient en insertion un contrat en CDI dans une entreprise « classique ». Anciennement association, la Scop s’est transformée en avril 2010 et compte quatre salariés dont trois associés. Epivert assure l’entretien des espaces verts pour les particuliers et intervient dans un rayon de 20 km autour de Pacé en Ille-et-Vilaine.Patrick Blot, le gérant, explique que « la forme juridique de l’association avait des contraintes pour les élus dirigeants qui manquaient de disponibilité pour assurer la gestion de la structure ».La Scop permet aux salariés de devenir partie prenante. « Plus de questions sont partagées, le regard est plus collectif », assure Patrick Blot qui était allé à un petit-déjeuner d’information pour en savoir plus.Et cette année c’est Epivert qui accueille à son tour un petit-déjeuner pour ceux qui voudraient transformer leur structure en coopérative.

DES PETITES MAINS QUI GRIMPENT VITE !À l’origine de cette aventure, il y a l’envie de Farida Abid de devenir couturière. Secteur sinistré, peu de formations sont proposées dans le domaine du textile en France. Qu’à cela ne tienne, Farida crée à Nantes en 2005 l’association « Les petites mains en scène » pour expérimenter son projet. Elle lance sa première ligne de chapeaux et de sarouels, commence à vendre ses créations sur les marchés et réalise ses premiers défilés. Le projet prend de l’ampleur, Farida est bientôt rejointe par sa sœur Yasmina qui se charge du développement, et par une couturière. Mais très vite le problème de la fabrication se pose, et les deux sœurs décident de monter une structure complémentaire : l’association d’insertion par le travail « Des femmes en fil » qui permet de garder la majeure partie de la fabrication textile en France plutôt que de la délocaliser. Les deux structures se partagent des locaux au cœur de Bellevue, quartier populaire dont elles sont issues et où elles souhaitent soutenir l’emploi. « Depuis  le  départ,  on porte les valeurs de l’ESS au cœur de notre projet, la solidarité, le travail en équipe... Quand il a fallu faire évoluer notre statut, le passage en Scop nous a paru le plus pertinent ». Aujourd’hui, la coopérative emploie trois salariées et propose des créations originales de vêtements et d’objets textiles pour les particuliers et les entreprises. Avis aux Scop qui souhaitent rhabiller leurs équipes ou relooker leur communication ! Contact : 06 74 44 89 75

Congrès régional et nationalLe congrès régional des Scop de l’Ouest aura lieu les 27 et 28 avril 2012. Entre janvier et mi-mars des réunions Idscop seront programmées pour préparer ce moment important de la vie de l’Urscop.

Le  congrès  national  se  tiendra  quant  à  lui  les  15  et  16 novembre 2012 à Marseille. Notez dès à présent ces dates !

FormationS :

Experts-comptables et Épargne salarialeGescop  Ouest organise tout au long de l’année des cycles de formations pour les salariés et dirigeants des Scop mais également pour le réseau des partenaires.En octobre, trois journées de formation ont été réalisées auprès d’une quarantaine d’experts-comptables à Rennes, Brest et Nantes.En  novembre,  une  formation  de  perfectionnement  sur l’épargne salariale est prévue.

Les formations à venirLe catalogue des formations coopératives 2012 est également en cours de préparation avec au programme des nouveaux modules que vous pourrez découvrir en décembre dans vos Scop.Loïc  Julien,  responsable  ressources  humaines,  Sophie Denier, assistante de direction en charge de la formation et votre  délégué(e)  régional(e)  sont  à  votre  disposition  pour toute information complémentaire.

La part du Colibri14 000 Caen Activité : restaurant et espace éco-citoyenwww.lapartducolibri.com

SBCI22 140 CavanActivité : cloisons sèches

Aquascop29 770 AudierneActivité : aquarium et spectacle d’oiseauxwww.aquarium.fr

Home bois29 670 HenvicActivité : charpente, ossature bois

Epivert Services35 740 PacéActivité : prestations de services de jardinagewww.epi-jdb.fr

Les petites mains44 000 NantesActivité : conception et réalisation de textiles

Lili et tote44 000 NantesActivité : conseil en communicationwww.lili-et-tote.com

Tiez Ekolo56 890 Saint-AvéActivité : construction de maisons individuelles

Natures Andaines61 600 La Ferté-MacéActivité : vente de produits bio

Services’Ethic85 430 AubignyActivité : services à la personne

NOUVELLES SCOP & SCIC

Coordination URSCOP Ouest - 7 rue Armand Herpin Lacroix - CS 73902 - 35 039 Rennes Cedextél. : 02 99 35 19 00 - mél : urouest@scop.coopwww.les-scop-ouest.coop

TextesTexto - tél. : 02 23 40 01 64 - mél. : texto-rennes@wanadoo.fr- www.texto-rennes.com

Conception / mise en pageScopic - tél. : 02 40 08 24 77 - mél. : contact@scopic.fr - www.scopic.fr

Impression sur papier recycléMédia Graphic - tél. : 02 99 86 71 86 - mél. : imprim@mediagraphic.fr

Crédits photos : DR - Réso Solidaire - Patrice Normand / Temps Machine - Nils Vilnis

Dépôt légal : 4e trimestre 2011 - ISSN 2104-824X

Si vous souhaitez faire paraître un article ou une information, contactez Sophie Denier à l’Union régionale :Mél : sdenier@scop.coop

ANNONCES...

© Nils Vilnis

Partager les décisions, les profits, les risques, les joies...

Après 100 ans, on continue à trouver ça normal.

La Carrosserie ouvrière, Rennes, entretien, réparation et agencement de véhicules, 12 salariés dont 10 salariés-associés

Envie d’entreprendre autrement ? www.les-scop.coop

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À la découverte des entreprises coopératives et participatives

Hiver 2011

PETITS DÉJEUNERS

la démocratie nous réussit

L’ESS existe-t-elle ? C’est une bonne question… Les Scop s’inscrivent dans une histoire longue, les  coopératives  sont  fédérées  et  composent une  famille  revendiquée  et  structurée.  L’ESS, elle,  n’a  pas  de  revendication  statutaire  forte, n’est pas  fédérée,  et a une histoire bien courte au regard des histoires respectives des familles coopérative, associative et mutualiste. Le terme d’ESS a été redécouvert dans les années 70  par  des  leaders  du  mouvement coopératif, des présidents de grandes structures mutualistes,  qui  ont  voulu  souligner  leur particularité  pour  se  défendre  face  à  la concurrence  des  sociétés  de  capitaux  sur  leur marché. Les termes « économie sociale » ont d’abord été utilisés par Charles Dunoyer, puis par Charles Gide, avant de ressortir de l’oubli dans les  années  70.  Maintenant  qu’elle  est  « sociale et  solidaire »,  cette  économie  est  encore  plus fragile que lorsqu’elle n’était « que » sociale…La « culture ESS » est issue directement de la doctrine coopérative, pour sa part très ancienne  (les  groupements  coopératifs internationaux  qui  revendiquaient  des principes proches de ceux d’aujourd’hui datent de  1895-96  :  double  qualité,  importance  des statuts,  sociétariat…).  Dans  les  années  70, ce  courant  était  prédominant  et  transcendait les  distinctions  d’activités  :  par  définition,  ces structures pouvaient intervenir dans l’ensemble des champs d’activité existants. 

Dans les années 80, avec la crise, est apparue une culture de « l’économie solidaire », plutôt issue  du  courant  associatif,  qui  considérait que  l’économie  sociale  ne  se  penchait  pas suffisamment sur les publics en difficulté, et qui souhaitait combler ce manque. Aujourd’hui, « l’économie sociale et solidai-re » donne l’impression que les deux courants sont réunis, alors que ce n’est pas tout à fait le cas, que des contradictions encore bien vivantes habitent de nombreux débats. […]

Et l’importance des personnes ? Les collectifs n’écrasent pas l’individu… L’autre idée importante est que, y compris dans l’ESS, il faut que quelqu’un assume le leadership du  groupe,  mais  pas  n’importe  comment ! L’enjeu  de  ces  leaderships  est  de  permettre l’exercice de la responsabilité de chacun. Un des premiers principes de l’ESS est celui de l’engagement volontaire :  on  se  trouve alors  pleinement  dans  une  culture  de  la responsabilité,  qu’on  peut  opposer  au  contrat de  travail  qu’on  trouve  dans  les  sociétés  de capitaux, qui exprime un lien de subordination, et non un lien d’engagement. […]

La force du collectif ? Ici aussi s’opère une distinction entre travail social et économie sociale.  On  pourrait 

dire  qu’un  des  postulats  de  l’ESS  est  que  le bénéficiaire  est  à  égalité  politique  avec  le professionnel, ce sont avant tout des personnes. Un  des  très  rares  exemples  concrets  de  cela est  un  collectif  de  malades  et  d’infirmiers psychiatriques,  regroupés  face  à  la  souffrance produite  par  l’hôpital.  […]  L’ESS  doit  faire vivre les mêmes valeurs démocratiques dans ses structures et dans un cadre de vie privée, sinon on se retrouve en pleine instrumentalisation du politique et de la démocratie par le capitalisme. 

Et la présence dANS LES réseaux ? On s’inscrit là encore contre l’idéologie entrepreunariale contemporaine,  qui voudrait  que  tout  le  monde  devienne  son propre employeur, auto-entrepreneur…Dans  l’ESS,  on  parle  d’entreprises  collectives : l’entreprise,  encore  une  fois,  est  un  moyen  et non un but. Charles Gides disait que l’essentiel pour une coopérative n’est pas de durer mais de renaître… On pourrait aller jusqu’à interroger l’obligation  de  croissance  pour  les  entreprises, mais on a aujourd’hui du mal à aller  jusqu’à cette question-là. Donc l’appartenance à un réseau décentre.

En conclusion On pourrait dire qu’aujourd’hui, un objectif n’est jamais isolé : l’ESS rejoint la question de la responsabilité, de l’engagement personnel et permanent.  Chacun  peut  se  dire  à  tout moment  que  la  recherche  de  cohérence  peut être  une  quête  personnelle,  sans  toutefois  s’y enfermer de manière stérile et culpabilisatrice : la  cohérence  est  un  idéal,  il  s’agit  de  réfléchir pour teinter sa réflexion, pas forcément dans le but de modifier directement ses comportements individuels !

Jean-François Draperi,professeur au CNAM

Il est l’auteur de Comprendre l’économie sociale et solidaire (ed. Dunod) et L’ économie sociale et solidaire, une réponse à la crise ?  (ed. Dunod)

LA VIE DE L’UNION RÉGIONALE DOSSIER ACTUALITÉS

Des idées à la pelle « Le forum a permis d’avoir une photo mondiale de l’ESS avec des partages, des échanges. Quand des  femmes africaines  s’approprient leur  outil  de  travail,  leur  logement  grâce  à  l’ESS  et  en  témoignent, c’est un moment  fort. Le  lien direct avec  l’actualité  et  la décision de l’organisatrice  d’appeler  à  rejoindre  les  Insurgés  de  la  Bourse  de Montréal m’ont également marquée. Il  est  dommage  que  les  Français  n’aient  pas  été  plus  nombreux, une  trentaine. Espérons que  les  réseaux et  les acteurs  français de  la coopération  seront  plus  actifs  en  2012,  année  internationale  des coopératives. »Anne-Laure Desgris - Oxalis, Rennes

« Une semaine au Québec, c’est beaucoup de rencontres, avec des acteurs des 4 coins de la planète, mais aussi de belles découvertes locales, notamment coopératives !Je  retiendrai  une  réalisation  assez  touchante...  la  Coop  de  santé à  Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson  au  sud  des  Laurentides,  où comment  les  habitants  d’une  communauté  de  2 000  habitants, pour  répondre  à  la  problématique  d’accessibilité  aux  soins,  se  sont rassemblés  pour  mettre  en  place  une  clinique  médicale  et  une  offre de  services  de  différents  professionnels  reliés  à  la  santé  et  au  bien être.  La  coopérative  compte  aujourd’hui  près  de  2 500  membres...  www.macoopsantesme.org » Bertrand Laurenceau - délégué Urscop Ouest

Et si coopération rimait avec mondialisation ? Pour  la  première  fois  l’ensemble  des  acteurs  de  l’ESS  dans le  monde  étaient  invités  au  forum  mondial  organisé  par  le Québec du 10 au 17 octobre. Près de 1 300 participants sont venus pour la plupart d’Amérique du Nord et du Sud, d’Afrique, plus marginalement d’Asie et aussi d’Europe. Une délégation d’Ille-et-Vilaine a fait le voyage. Chacun a souligné l’organisation parfaite qui permettait de mixer conférences, ateliers d’échanges de pratiques et visites d’entreprises coopératives. L’accueil a été à la hauteur de la réputation des Québécois. L’innovation, le pragmatisme, la place faite aux jeunes, aux femmes ont été soulignés. Des idées à adapter, des liens à conforter, un regard à modifier… témoignages sur un séjour riche en contacts et en ouverture.

Anniversaire des Scop : l’Urscop peut vous accompagnerLa Carrosserie ouvrière à Rennes a fêté ses… 100 ans ! Anciens et actuels salariés se sont retrouvés pour l’occasion et l’histoire de l’entreprise a été évoquée à l’aide de documents, photos et archives personnelles.Pour marquer ce centenaire l’Urscop a aidé la Scop : invitations de la presse et réalisation d’une photo de l’équipe.Cet accompagnement peut être proposé pour des anniversaires, des temps forts organisés par les Scop. Si vous avez un projet prenez dès à présent contact avec l’Urscop.

Café ou thé ? Des petits-déjeuners ouverts à tousL’Urscop propose tout au long du mois de novembre, dix-neuf petits déjeuners ouverts à tous – sur inscription – autour des trois thèmes suivants :

• Créer, reprendre et transmettre en Scop ;•  Créer, transformer une association en 

coopérative ;•  Les Scop, des entreprises au service du 

territoire.

Depuis Audierne jusqu’à Changé en passant par Louvigné-du-Désert et Angers, ces moments conviviaux pour s’informer, découvrir, sont à chaque fois organisés dans une Scop.Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du Mois de l’économie sociale et solidaire.

Capital scop : la Région Pays de la Loire aide la création de ScopDans le cadre du dialogue entre l’Urscop et le Conseil régional est née l’idée d’inventer un outil pour inciter à la création de nouvelles Scop  ou  Scic,  et  donner  un  coup  de  pouce aux salariés et créateurs.Ainsi le 23 septembre, sur le site de Mateloc à Cholet, était présenté Capital Scop, le nouveau dispositif d’aide créé par la Région Pays de la Loire.Ce fonds a pour but d’augmenter le nombre d’entreprises coopératives et de coopérateurs, et de faciliter la reprise des entreprises par les salariés.Quand le coopérateur apporte 1 € pour contribuer à la création de la Scop, le Conseil régional apporte en contrepartie 1 € supplémentaire, dans la limite de 5 000 €. Cette subvention facilite le montage financier du dossier et renforce les fonds propres de départ de la Scop, augmentant ainsi ses chances de succès.

Renseignements auprès de l’Urscop

Déjeuner coopératifpour les Scop de Vendée et du Maine-et-Loire

En  ces  temps  de  crise  économique,  il  est important  de  pouvoir  envisager  ensemble l’avenir de nos sociétés. En ce sens, l’Union régionale a convié les Scop de Vendée et du Maine-et-Loire à une réunion autour du thème « la  situation économique et financière actuelle et ses conséquences possibles pour les entreprises ». Ce temps d’information et d’échanges était animé par Gilles Le Contellec - directeur du centre d’affaires Caisse d’Épargne de Vendée - et Julien Lefrère, chargé de clientèle.

À l’Abord’âges jette l’ancre à TadenC’est  un  nouvel  équipement  qui  est  à  présent  géré  par  la  Scop des Côtes d’Armor. Celle-ci propose déjà dans la communauté de communes de Dinan des structures d’accueil à horaires atypiques pour les enfants de 2 mois à 17 ans (micro-crèche, accueil de loisirs…).

À Taden, le nouveau pôle enfance, en plein cœur de la zone d’activité des Alleux, répond aux attentes des familles. Il regroupe un accueil loisirs, une halte-garderie et surtout une crèche interentreprises avec une capacité d’accueil de 40 enfants. Une cuisine centrale complète le projet avec repas bio et achats à des producteurs locaux. Douze emplois ont été créés, tous salariés de la Scop.

Moulin Roty : 10 ans pour la boutique de NantesLa Scop qui crée et fabrique jouets, meubles et accessoires pour les petits, diffuse ses produits dans de nombreux magasins en France et à l’étranger. La boutique ouverte à Nantes en 2001 fête ses 10 ans. On y trouve toutes les gammes de produits qui font le bonheur des parents depuis 30 ans.Magasin Moulin Roty - 1 rue Duvoisin - Nantes

De nouveaux magasins bio en scop

Des prix pour les SCOPÀ  l’occasion  de  la  31e  rencontre  nationale  du  Crédit Coopératif,  les  Scop  de  l’Ouest  ont  été  mises  à  l’honneur. La fondation du Crédit Coopératif a en effet profité de l’événement pour remettre son premier prix à Echo Paille, Scop morbihannaise spécialisée dans la construction écologique. La coopérative Regards d’enfants, basée à Caen, a également reçu le 3e prix. Elle crée et diffuse des livres de loisir pour personnes ayant des difficultés d’apprentissage de la lecture. Bravo à ces deux entreprises !

L’économie sociale et solidaire vue par Jean-François Draperi

Jean-François Draperi connaît  l’économie sociale et solidaire sous toutes les coutures  : auteur, sociologue, maître de conférences, responsable de formation… il est tout cela à la fois ! Réso solidaire, pôle de dévelop-pement de l’ESS dans le Pays de Rennes, l’a sollicité pour un entretien. Alors l’ESS, c’est quoi finalement ? 

Le magasin bio de Ploërmel - Biocoop Seve - ouvre un nouvel établissement  à Guer, dans le Morbihan. 

Biocoop Callune ouvre également son premier établissement à Loudéac.

© Réso Solidaire - Patrice Normand / Temps Machine