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Quand le nucléaire soigne
Du diagnostic au
traitement des cancers :
la radiothérapiela radiothérapie
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IUT Cherbourg-Manche Lundi 19 mars 2012
Jean DATCHARY
Deux grandes découvertes qui ne passent pas inaperçues
28/12/1895 – S. Ph. Würzburg Publication de la découverte des rayons X - WC Röntgen
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Décembre 1898 Le radium est isolé
Pierre et Marie Curie
Deux applications immédiates Radiodiagnostic et Radiothérapie
Le pouvoir tumoricide des rayonnements ionisants (rayons X ou radioactivité naturelle) apparaît très vite
– 1ers essais de RT par rayons X
- Emil Grubbé à Chicago (1896)
- Victor Despeignes à Lyon (1896)
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– Puis l’utilisation du radium
- Henri Danlos à Paris (1901)
(Brachytherapy/Curiethérapie)
Georges Chicotot (Autoportrait - Paris 1907)
Les débuts de la radiothérapie
Une des premières guérisons grâce aux rayons X
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Stockholm 1902 1912
• 1913 : Institut du radium (M Curie - C Regaud)
• 1920 : La RT se structure à la Fondation Curie (H Coutard - A Lacassagne - F Baclesse)
- Des succès ponctuels mais…
- Faible pénétration des RX
Le temps des désillusions et des inquiétudes…
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- Fortes réactions cutanées
- Complications à long terme
• 1930 : Les « Bombes au radium »
- Fondation Curie
- Institut du Cancer (Villejuif)
Le tournant des années 50 La radiothérapie de haute énergie
• Progrès technologiques décisifs RT « conventionnelle » � RT de haute énergie
• 1960 : Télécobalts (réacteurs nucléaires) 1970 : Accélérateurs linéaires d’électrons
• Essor de la physique médicale (dosimétrie) Progrès de l’imagerie (informatique � TDM 3D)
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Mais le facteur limitant reste la tolérance des tissus sains
Radioépithélite sèche
Grèle radique
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Le challenge de la radiothérapie reste : stériliser la tumeur avec un minimum de séquelles
• Balistique du traitement :
– délivrer toute la dose au volume tumoral
– épargner au maximum les organes à risque
• Effet différentiel tissus sains/tissus tumoraux :
– facteur temps
– modificateur de la réponse biologique– modificateur de la réponse biologique
– type de rayonnement (Effet Biologique Relatif)
• Optimisation de la RT photonique :
– 1990-2000 : RC3D – RCMI – Tomothérapie
– 2000-2010 : Gating – Tracking – Cyberknife
• Curiethérapie actuelle
• Hadronthérapie (RT par faisceaux d’ions légers)
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Progrès balistiquesDes rayons qui ne brûlent plus
Alain Laugier
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Rendement en profondeur des faisceaux de photons et d’électrons
Comment épargner les organes à risque ?Vers une optimisation de la balistique
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Radiothérapie conformationnelle 3D
• Traitement standard actuel : utilisé dans près de 60% des cancers
• Gain de précision grâce au scanner 3D � dosimétrie 3D
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RT conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI)
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TOMOTHERAPIE
RCMI en mode hélicoïdal
- Scanner de contrôle pour le repositionnement du patient avant chaque séance
- Possibilité de traiter de
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- Possibilité de traiter de grands volumes ou des tumeurs multifocales
- Mais importance des volumes irradiés à faible dose
Tomothérapie des tumeurs ORL
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CURIETHERAPIE ACTUELLE
Traitement conservateur du cancer du sein
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Apport de l’imagerie tridimensionnelle pour les tumeurs du col de l’utérus, de la prostate…
Tumeur de la prostate
-T1-2, Gleason < 6 et PSA<10- 20 ans d’expérience- > 500 000 patients traités
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Traitement efficace et peu toxique (faibles
taux d’incontinence et d’impuissance)
ET POUR PLUS DE PRECISION ENCORE ?
S’il faut un plus haut niveau de dose au volume cible (tumeurs peu radiosensibles)
S’il faut une meilleure
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S’il faut une meilleureépargne des tissus sains(ex : cancers pédiatriques)
���� RT PAR FAISCEAUX D’IONS LEGERS
• Hadronthérapie : protonthérapie et premièresexpériences de radiothérapie par ions hélium etcarbone
• Interaction très spécifique avec les milieuxirradiés� Pic de Bragg
• L’idée de la protonthérapie revient au physicien
HADRONTHERAPIE
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• L’idée de la protonthérapie revient au physicienaméricain R WILSON en 1946
• Premier traitement effectuéen 1954 par John Lawrenceau 184-inch synchrocyclotronde Berkeley (Cancer 1957 ; 10: 795-798)
Précision balistique > photons
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Une modulation du faisceau permet d’étaler le pic de Bragg aux dimensions tumorales
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Potentiel balistique > photonthérapiePas d’avantage d’ordre biologique (EBR 1,1)
> 70 000 traitements effectués dans le monde > 30 centres opérationnels (2 en France)
Indications cliniques déjà validées : tumeurs
PROTONTHERAPIE Une technique en pleine expansion
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Indications cliniques déjà validées : tumeurs oculaires et sarcomes de la base du crâne
Traitement très prometteur dans les tumeurs pédiatriques
Autres indications en cours d’évaluation : T du poumon, de la prostate, du foie, du sein…
- Plus de 10 000 traitements dans le monde- 95% contrôle local, 90% conservation oculaire - 10% de décès par métastase hépatique
MELANOMES CHOROIDIENS
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• SARCOMES DE LA BASE DU CRANE
Autres localisations
Chordomes :60 à 70% CL
Chondrosarcomes
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• TUMEURS PEDIATRIQUES
Etudes dosimétriques toutes démonstratives
Chondrosarcomes de BG ≈ 100% CL
Intercomparison dosimétrique RCMI-Protons : Craniopharyngiome
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Protons IMRTIMRTIMRTIMRT
Protection des cochlées
Protons Photons
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% Dose moyenne /dose prescrite reçue par l’organe
Lin R - IJROBP - 2000; 48: 1219-1228
Centre de
Proton-thérapie d’Orsay
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Les traitements par ion carbone
• Gagner peut-être encore en précision
• Améliorer le contrôle des tumeurs les plus radio-résistantes grâce à un EBR de 1,5 à 3
• Domaine de la recherche clinique +++
• 5 centres fonctionnels en 2012 :
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• 5 centres fonctionnels en 2012 :
- NIRS-HIMAC (Chiba-Japon) : 4504 pts fin 2009
- HIBMC (Hyogo-Japon) : 638 pts fin 2009
- HIT (Heidelberg-D) suite au GSI (Darmstadt-D)
- HIMC (Gunma-Japon)
- CNAO (Pavie-Italie)
Pic de Bragg des ions légers
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J ’espère qu ’ils savent ce qu'ils font...
Je dirais même plus; j ’espère qu’ils font ce qu'ils savent...
Domaine de la recherche clinique
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A R C H A D EA R C H A D E
AAdvanceddvanced RResourceesource CCentre forentre forHADHADrontherapyrontherapy in in EEuropeurope
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