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Janvier 2006 - VOLUME 30 NUMÉRO 5 Envoi de poste-publication, convention # 40069242 4,95 $ Radioamateur Radioamateur du Québec Rencontre avec André, VA2AF

du Québec - raqi.ca · ment par Radio Amateur du Québec Inc., ... Transworld Films changeait bientôt ... leurs appareils HF ainsi qu’un

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Janvier 2006 - VOLUME 30 NUMÉRO 5Envoi de poste-publication, convention # 40069242

4,95 $

RadioamateurRadioamateur du Québec

Rencontre avecAndré, VA2AF

© Radio Amateur du Québec inc.

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Jean-Guy Renaud, VE2AIKdirecteur de l’édition

Adjointe administrative:Carolle Parent, VA2CPBPublicité: (514) 252-3012

Traduction: Claude VeilletteCorrection de textes: Claudette

Taillon, VE2ECP

Chroniques :Jean-Guy Renaud, VE2AIK

Luc Doré, VA2KSHGilles J. Gauthier, VE2GJGJacques Hamel, VE2DJQJean-Pierre Cyr, VE2GDAJacques Orsali, VA2JOTRobert Sondack, VE2ASL

Impression: Regroupement Loisir Québec

Conseil d’administration2005-2006

Président: Mario Bilodeau, VE2EKL Vice-président: Gabriel Houle, VA2QA

Secrétaire: Marc Tardif, VA2MT Trésorier: Ghyslain Paradis, VE2FWZAdmin.: Jean-Pierre Dumont, VA2JPY

Admin.: Guy Richard, VE2XTDAdmin.: James R. Hay, VE2VE

Admin.: Pierre Brouillard, VE2PBO

Le magazine RAQI est publié bimestrielle-ment par Radio Amateur du Québec Inc.,organisme sans but lucratif créé en 1951,subventionné en partie par le ministère de laCulture et des Communications. Raqi estl’association provinciale officielle des radioa-mateurs du Québec. Les articles, informa-tions générales, ou techniques, nouvelles,critiques ou suggestions sont les bienvenus;les textes doivent être écrits lisiblement etdoivent porter le nom, l’adresse et la signa-ture de l’auteur. Les opinions expriméesdans les articles sont personnelles à leursauteurs; elles sont publiées sous leurentière responsabilité et ne permettent pasde préjugés de celles de l’Association. Tousles articles soumis sont sujets à édition.L’emploi du masculin permet d’alléger letexte. Les personnes désirant obtenir desreproductions d’articles peuvent en faire lademande au siège social. Toute reproduc-tion, à l’exclusion des articles protégés pardroit d’auteur, est encouragée en autant quela source est indiquée.Les avis de change-ment d’adresse doivent être envoyés ausiège social. Pour nos annonceurs, les prixet spécifications des appareils sont sujets àchangement sans préavis.Dépot légal :Bibliothèque nationale du Québec D8350-100Bibliothèque nationale du Canada D237461Envoi de Poste-publication, convention #40069242

Sommaire

Le mot du président, par VE2EKL . . . . . . . . . . . . .6

Rencontre avec André, VA2AF, par VE2AIK . . .7

Candidatures au poste d’administrateur . . .10

Politique relative aux indicatifs (suite) . . . .11

Chronique DX, par VA2KSH . . . . . . . . . . . . . .12

Cabane à sucre annuelle de RAQI . . . . . . . .13

Maritime mobile en voilier, par VE2ASL . . . . . .16

Système de navigation par GPS, par VA2JOT . .20

Mots croisés, par VE2GJG . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22

Fiche: Transceiver Yaesu FT-102, par VE2DJQ . . . . .22

Calendrier DX, par VE2GDA . . . . . . . . . . . . . . . .23

Hamfest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19, 25 et 27

Cotisation (TT incluses)

Ind. Fam.Régulière 35 $ 45 $60 ans et plus 30 $ 40 $Individuelle (États-Unis) 53 $Individuelle (Outre-mer) 64 $Club 25 membres ou moins 45 $Club plus de 25 membres 59 $

Siège SocialRadio Amateur du Québec Inc.

4545 avenue Pierre-de-CoubertinCP 1000 Succursale M

Montréal (Québec) H1V 3R2

Tél : (514) 252-3012Fax : (514) 254-9971

Courriel : [email protected]://www.raqi.ca

Rédacteur en chefMe Guy Lamoureux, B.Sc., LL.L., VE2LGLAvocatDirecteur général de RAQIÉditeur en chef

Principalpartenaire

Déménagement

Si vous déménagez, n’oubliez pas defaire le changement d’adresse auprès

de RAQI en téléphonant au:

(514) 252-3012

ou par courriel:[email protected]

De plus, la loi vous demande de faireparvenir à Industrie Canada

tout changement d’adresse au:

1-888-780-3333

ou par courriel:[email protected]

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Rencontre avec André, VA2AF

Jean-Guy Renaud ,VE2AIK

Les radioamateurs de longue datese souviendront sans doute du ser-rurier Eugène Hardy, dont le com-merce était situé sur la rue Papineauà Montréal. Après la guerre, en

1945, cette entreprise avait obtenudu gouvernement fédéral le privilègede liquider une grande partie dessurplus de l’armée.

Notre entrevue du mois débute dansle sous-sol de ce commerce où l’onretrouve André Fleury, VA2AF, notreinvité du mois, assis le plus confor-tablement possible sur une boîte àbeurre, affairé à démonter et classerdes centaines de pièces électro-niques provenant de ces équi-pements de surplus qui innondaientalors le marché et qui faisaient lebonheur des radioamateurs dutemps.

Concuremment à cet emploi, lejeune André complétait ses étudesen électronique à l’École Techniquede Montréal, emploi qui lui permettaitde défrayer le coût de ses études

tout en lui laissant un peu d’argentde poche. Il va sans dire que notrejeune homme s’intéressait depuis saplus tendre enfance à cette profes-sion relativement nouvelle à cetteépoque qu’était l’électronique.

Sa vie professionnelleChaque été, durant la période desvacances, André était employé àRadio-Canada comme technicien derelève, ce qui lui permis, une fois sesétudes complétées, d’accepter unposte permanent à la radio d’État oùon le retrouve au service de la radio,comme technicien. À l’arrivée de latélévision en septembre 1952, ildemandait à être transféré au ser-vice du film où on lui confiait la tâchede filmer les actualités pour desémissions aussi célèbres que Pointde Mire animé par René Lévesque,tout en mettant sur pellicules lestournages des insertions extérieuresutilisés dans les téléromans commeles Belles Histoires des Pays d’enHaut et beaucoup d’autres. Avec laradioamateur, notre personnalité dumois entretenait depuis toujours unepassion tout aussi grande pour laphotographie.

Après quelques années à pratiquerle métier de caméraman, notre ami

quittait Radio-Canada pour joindreune compagnie privée, Artec films,où son séjour fut plutôt bref, la com-pagnie ayant connu certaines diffi-cultés avant de fermer ses portes.

Chez Artec Films, André avait fait larencontre de Serge Deyglun avec

qui il s’était associé par la suite pourproduire des documentaires dont lessujets étaient le plein air, la chasseet la pêche et de nombreux autres.L’un de ces documentaires étaitmême devenu célèbre car il avaitpour sujet la chasse aux phoquessur la banquise des Iles-de-la-Madeleine. On se souviendra qu’à

VA2AF au poste de commande de sa station

La cabane de Bill Wabo dans “Les Belles Histoires”.

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cette époque, ce documentaire avaitmis Brigitte Bardot en colère etdéclenché une vive réaction del’opinion mondiale contre cette chas-se.

Suite à ces documentaires, qui con-

nurent un grand succès, Andrélançait sa propre compagnie, lesProductions 8-16, qui tournait desséries pour la Société Radio Canada.À l’arrivée de l’Expo 67, la petitecompagnie de production de notreami obtenait de ce même client uncontrat intéressant pour produiredeux heures d’émission documen-taires par jour sur les activités del’Expo, documentaires qui étaient dif-fusés dans une vingtaine de pays.

Durant cette période d’activités pro-fessionnelles intenses, notre person-nalité du mois avait toujours laradioamateur et l’électronique bienprésentes dans sa pensée. Commeil était aussi un adepte de la naviga-tion de plaisance, il était par le faitmême en contact avec le monde destélécommunications.

Dans ses moments de loisirs, Andréécoutait les ondes courtes et le plussouvent possible, les différentesfréquences radioamateurs. Il passaitaussi ses rares temps libres à brico-ler et même inventer différents cir-cuits se rattachant à la réceptionaudio de haute fidélité, bricolage quilui permettait de garder un certaincontact avec l’électronique tout enlaissant derrière lui les nombreuxproblèmes d’administrateur de com-pagnie.

Après la grande aventure de l’Expo67, la production d’émissions ayantralentis, notre ami se portaitacquéreur, toujours dans le domainedu film, d’une autre compagnie decinéma qui possédait des studiosd’enregistrements, des salles demontages sur films, des laboratoireset des installations de doublage.Cette initiative fut sans aucun doutele début de l’essor du doublage defilms au Québec. Sous la gouvernede son nouveau propriétaire, laTransworld Films changeait bientôtde nom pour devenir Sonolabs Incqui, à un certain moment, comptaitplus d’une centaine d’employés à sonservice.

Devant l’ampleur que prenait sa com-pagnie, André déménageait seséquipements dans les nouveaux stu-dios que Télé-Métropole venait toutjuste de construire. En 1987, aprèstoutes ces années de travail acharné,il décidait de prendre une retraitebien méritée alors que la compagnieSonolab était vendue et passait sousle contrôle de Télé-Métropole.

Le radioamateurPour notre invité, cette retraite son-nait enfin le réveil de son intérêtenvers la radioamateur. Il se présen-ta à l’UMS où Gilles Tapp, VE2BTFlui fit passer les examens qui furentréussis avec une excellente note etreçut bientôt son indicatif, VE2URY,indicatif qui fut remplacé un peu plustard par VA2AF. Peu de temps après,il réussissait l’examen de la licencesupérieure.

Son nouveau certificaten poche, notre nouvelamateur ne mis pasbeaucoup de tempsavant d’être en ondes.L’un des premiersintérêts de VA2AF leconduisit vers les com-munications par satel-lites, si bien que le toitde son manoir ancestralsitué à Varennes futbientôt couvert d’an-tennes de toutes sortes. Il devintaussi un auditeur assidu du réseau

du capitaine sur la bande du 20mètres. Au niveau du bricolage,VA2AF s’intéressa au mieux-êtredes radioamateurs non-voyants parla conception et la construction de S-mètres sonores avec syntétiseurs devoix qui pouvaient être installés surleurs appareils HF ainsi qu’uningénieux système pour transférer àdistance deux répéteurs sur lamême antenne en cas de panne.

Le réseau du capitaineVA2AF avait connu Jean-PierreDéry, VE2BMW, alors qu’il travaillaità Radio Canada.Après leur retraiterespective, ils é-taient demeurés encontact et Jean-Pierre avait offert àAndré de participerau réseau du capi-taine. Quelquesradioamateurs dontJ e a n - Y v e s,VE2NOR faisaient déjà partie de ceréseau matinal.

Le réseau du capitaine est une aven-ture initiée par le regretté Jean-Pierre, VE2BMW il y a une quin -zaine d’années et qui prend placetous les jours de la semaine à septheures sur 20 mètres à 14,118 kHz,365 jours par année. Cette rencontrematinale est à vocation humanitaireet à but non lucratif. Au décès deVE2BMW, André prit en charge l’a-nimation de ce réseau. Alors qu’ildemeurait à Varennes, la participa-tion de VA2AF,se limitait, son instal-

lation HF étant plutôt restreinte, à latransmission de messages et de fax,

Installation des antennes satellite à Varennes

Jean-Pierre Déry,VE2BMW

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mais lors de son déménagement àSt-Bruno, sa station amateur prit del’envergure par l’installation d’unetour Trylon de 90 pieds et d’uneantenne direc-tionnelle HFCushcraft X7de 7 élémentscouvrant lesbandes 10 et20 mètres.

Avec l’arrivéed’Internet, lesbesoins desnavigateurs deplaisance pourutiliser un sys-tème de communicationsnumériques devinrent de plus enplus évidents. Un amateur américainvenait de mettre au point le systèmeWinlink qui permettait aux naviga-

teurs radioamateurs d’utiliser leursfréquences pour transmettre desmessages et des courriels parInternet, quel que soit l’endroit où ilsétaient dans le monde. Winlink est unservice de messagerie HF et VHFpar Internet qui fonctionne presquepartout à travers la planète et est àtous points de vue comparable auservice de courriel utilisé dans nosmaisons, si ce n’est que le moyenutilisé pour le tansport de l’informa-tion est la radio plutôt que les lignestéléphoniques ou le câble. Avant lamise sur pied de Winlink, les naviga-

teurs n’avaient d’autre choix que d’u-tiliser les téléphones satellites. Il vasans dire que ce service n’était pasgratuit et coûtait une fortune à ses

u t i l i s a t e u r s ,alors que l’utili-sation deWinlink este n t i è r e m e n tgratuite.

André ne mispas de temps àc o m p r e n d r el’utilité d’un telsystème etbientôt, unestation Winlink

faisait partie intégrante de sa stationamateur. Cette station dont l’indicatifest VE2AFQ fonctionne 24 heuressur 24, balayant sans arrêt toutes lesfréquences amateurs utilisées pource service. C’est André lui-même quien a conçu les principaux éléments,tel ce commutateur d’antennes qui,non seulement détermine quelleantenne utiliser selon les aléas de lapropagation mais détermine aussi enmême temps sur quelle bande ouquelle fréquence le radio doit sedéplacer.

De plus, les communicationsnumériques par Winlink semblent semoquer des conditions de propaga-tion. Quand les communicationsvocales deviennent difficiles oumême impossibles, Winlink continuede donner un rendement satis-faisant.

André me confiait lors de notre entre-tien pour cette entrevue que leréseau du capitaine s’était beau-coup transformé depuis quelquesannées. D’un réseau à vocationsociale presque exclusivementréservé à la transmission de mes-sages à partir ou vers les famillesdes navigateurs, l’arrivée de Winlinka permis aux navigateurs de devenirde plus en plus autonomes car ceux-ci peuvent maintenant utiliser leuréquipement à toute heure du jourpour envoyer à leurs familles desphotos, leur donner de leurs nou-velles ou en recevoir, au moment où

ils sont le plusen mesure dele faire sanstenir compted’un horairequotidien pré-cis et sansl ’ o b l i g a t i o nd’un con-trôleur.

En plus de sap r é s e n c equot id ienneau réseau duc a p i t a i n e ,VA2AF donnedes cours de

Winlink à la CONAM l’associationdes (Constructeurs et NavigateursAmateurs), des sessions qui com-prennent tout aussi bien l’installationd’un tel système à bord d’un bateaude plaisance, que son utilisation pra-tique. Dans un prochain article,André, VA2AF nous expliquera endétail l’installation et la mise en ser-vice d’une station Winlink.

On dit souvent que dans l’ombre de

tout grand homme, se cache unegrande femme.

Avant de terminer, je tiens àremercier Louise, la gentille époused’André, qui ne cesse de l’encour-ager et de le seconder dans son“apostolat” et qui avait bien préparéson homme à cette entrevue.

Au nom de l’équipe du Journal, merciAndré. VA2AF d’avoir généreuse-ment accepté de lever le voile, pourle bénéfice de nos lecteurs, sur unepartie de ta vie autant professionnelleque radioamateur. Ton travail auréseau du capitaine est certainementdes plus apprécié.

Antenne verticale AV-640 8bandes utilisées pour WinlinkAntenne HF Cushcraft X7

La station Winlink

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ADMINISTRATEUR À RAQI - BULLETIN DE MISE EN CANDIDATURE( à retourner au siège social de l’Association, au plus tard le 1er mars 2006 )

Je, soussigné,Nom ________________________ Prénom_________________ Indicatif________________Adresse ___________________________Ville _______________ Code postal ___________Tél. dom.__________________ Tél.aff. __________________ Profession: _______________désire poser ma candidature à la fonction d’administrateur de l’Association (RAQI) pour la division NO. ________ danslaquelle je déclare résider. À cette fin, je déclare être radioamateur, membre de RAQI depuis plus de trois ans, être âgéde plus de 18 ans, ne pas être interdit, ni faible d’esprit et ne pas être un failli non libéré. Enfin, j’autorise l’Association àfaire les recherches de bonne moralité et de bonnes moeurs au sens des règlements.

Date : ____________________Signature : _______________________________________

Contresigné par trois signatures minimum; membres individuels ou à vie de l’AssociationNous,(1)Nom ______________________ Prénom ___________________ Indicatif __________

Date ______________________ Signature ___________________________________(2)Nom ______________________ Prénom ___________________ Indicatif __________

Date ______________________ Signature ____________________________________(3)Nom ______________________ Prénom ___________________ Indicatif ___________

Date ______________________ Signature ____________________________________

Membres individuels ou à vie de l’Association, acceptons de contresigner la candidature ci-dessus.

CANDIDATURES AU POSTE D’ADMINISTRATEURDE L’ASSOCIATION

Le mandat des administrateurs suivantse termine et l’Association recherche descandidatures pour combler ces postes:

Division II - QUÉBEC:Guy Richard, VE2XTDDivision IV - SUD-OUEST:Marc Tardif, VA2MTDivision VI - CENTRE:Gabriel Houle, VA2QA

Nous reproduisons ici certains passagespertinents des règlements généraux.

"de bonne moralité et de bonnes mœurs"est réputée de bonne moralité et debonnes mœurs toute personne n'ayantjamais été reconnue coupable d'un crimeen vertu du Code Criminel Canadienautres que ceux punissables par voie dedéclaration sommaire de culpabilitédepuis plus de 10 ans;

"division" désigne les divisions adminis-tratives de la corporation qui s'exprimenten fonction des régions. La corporationcomprend sept (7) divisions qui sont:EST formée des régions 01, 09 et 11

désignée no I; QUÉBEC formée des régions 02, 03, 10et 12 désignée no II; NORD-OUEST formée des régions 07 et08 désignée no III; SUD-OUEST formée des régions 05 et16 désignée no IV; LAVAL-LAURENTIDES formée desrégions 13 et 15 désignée no V; CENTRE formée des régions 04 et 14désignée no VI; MONTRÉAL formée de la région 06désignée no VII;

"région" désigne une région administra-tive au sens du guide des régions admi-nistratives du Québec dans l'édition dutroisième trimestre 1990. Les régionsadministratives sont: 01- Bas-Saint-Laurent; 02- Saguenay-Lac-Saint-Jean; 03- Québec; 04- Mauricie-Bois-Francs; 05- Estrie; 06- Montréal; 07- Outaouais; 08- Abitibi-Témiscamingue; 09- Côte-Nord; 10- Nord-du-Québec;

11- Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine; 12- Chaudière-Appalaches; 13- Laval; 14- Lanaudière; 15- Laurentides; 16- Montérégie;

LES ADMINISTRATEURS

1. COMPOSITION. La corporationest administrée par un conseil d'adminis-tration composé de 9 administrateursdont un administrateur provenant de cha-cune des divisions. L'élection des admi-nistrateurs de divisions de nombre pairest effectuée les années paires alors queles administrateurs de divisions de nom-bre impair sont élus les années impaires.Chaque année, au premier conseil d'ad-ministration suivant la fin de la périoded'élections le conseil d'administrationpeut nommer un administrateur pourchacune des divisions non représentées.Les administrateurs ainsi nommés pourreprésenter une division sont réputés ydemeurer pour la durée de leur terme. Entout temps, le conseil d'administration ale pouvoir de nommer, pour des fins spé-cifiques, deux administrateurs cooptés.

Suite à la page 13

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Suite à la page 21

Politique relative aux indicatifs d'appel pour lesévénements spéciaux

(suite du dernier numéro)

2.1 Critères d'admissibilité Un préfixe spécial peut être attribué à tous les radioama-teurs dans une région géographique donnée à l'occasiond'événements commémoratifs à caractère non commerciald'importance ou d'autres événements importants ayant lieuau Canada.

La demande doit parvenir au Centre de service pour laradioamateur au moins 60 jours avant le début de l'événe-ment projeté afin de laisser suffisamment de temps auCentre pour traiter la demande et informer les radioama-teurs au moins 30 jours avant le début de l'événement. Les préfixes et les indicatifs d'appel attribués aux événe-ments spéciaux sont indiqués au tableau 1.

2.2 DéfinitionsLes indicatifs d'appel et les préfixes spéciaux entrent dansl'une des catégories suivantes : Catégorie 1a) Nationale: Préfixes spéciaux attribués à l'ensembledes provinces et territoires et pouvant être utilisés par tousles radioamateurs canadiens pendant une période n'excé-dant pas deux mois. Ex. : tous les VE3 deviennent CG3, tous les VE7 devien-nent CG7, etc.

b) Provinciale ou territoriale: Préfixe spécial attribué àla province ou au territoire visés et pouvant être utilisé partous les radioamateurs résidant dans la province ou le ter-ritoire visés pendant une période n'excédant pas un mois. Ex. : tous les VE4 deviennent CG4.

c) Municipale: Préfixe spécial attribué à la municipalitévisée et pouvant être utilisé par les radioamateurs canadi-ens résidant dans la municipalité en question pendant unepériode n'excédant pas deux semaines. Ex. : tous les VE1 à l'intérieur de la municipalité deviennent CG1.

d) Organisme: Préfixe ou indicatif d'appel spécial àl'usage de l'organisme visé pendant une période n'excé-dant pas un mois. Tous les membres de l'organisme quisont opérateurs radio peuvent utiliser le préfixe spécial.

Catégorie IIa) Particuliers ou stations de club: Indicatifs d'appel par-ticuliers comportant un préfixe et un suffixe spéciauxattribués à des stations particulières pendant une périoden'excédant pas un mois. Ex. : VE3ABC devient CG3A ou CG3DEF.

Catégorie III a) Particuliers ou stations de club: Indicatifs d'appel par-ticuliers attribués à des stations particulières utilisant le pré-fixe et le numéro existant mais un suffixe différent pendantune période n'excédant pas un mois.

Catégorie IVa) Particuliers ou stations de club: Indicatifs d'appel parti-culiers attribués pour d'importants événements de radioama-teur choisis à des stations particulières utilisant un préfixeet/ou un suffixe spécial pendant une période n'excédant pas lapériode de l'événement.* * Les événements sont tenus de temps à autre, en phasesmultiples. L'autorisation accordée dans cette catégorie estvalide pour la durée de ces phases distinctes et ne doit pasdépasser une période totale de 60 jours civils.

2.3 Attribution d'indicatifs d'appel spéciaux Les demandes entrant dans les catégories I et II (faisant appelà des préfixes spéciaux) reçoivent une réponse favo-rable si elles satisfont aux critères suivants: Pour qu'unanniversaire soit admissible, il doit s'agir au moins d'un 25eanniversaire (ou un multiple de 25).

Sont admissibles les événements importants de nature histo-torique ou culturelle et non répétitifs. Par exemple, le festivalannuel du blé d'Inde d'une région ne serait pas admissible,pas plus que l'Exposition nationale canadienne à Toronto ou leStampede de Calgary, mais les Jeux olympiques de Calgaryou l'inauguration du pont de la Confédération entre l'Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick le seraient.

Les demandes qui entrent dans la catégorie III pour desévénements ou des anniversaires d'importance qui ne sontpas couverts par les catégories I et II reçoivent une réponsefavorable à condition que le suffixe proposé soit disponible.Par exemple, l'anniversaire d'un opérateur radio ne serait pasadmissible, mais le Stampede de Calgary ou d'autres événe-ments du même genre entreraient dans la catégorie III.

Certains concours annuels de radioamateurs peuvent êtreconsidérés comme des événements importants, pour lesquelsdes demandes d'indicatifs d'appel spéciaux de la catégorie IVpeuvent être approuvés. Les concours pour lesquels sontdemandés des indicatifs d'appel spéciaux seront examinés, etleur admissibilité sera déterminée en consultation avec laSociété nationale canadienne de radioamateurs.

3.0 DroitsLes droits d'autorisation radio visant l'assignation d'un indicatifd'appel ou d'un préfixe dans le service de radioamateurs'élèvent à 60,00 $ à chaque occurrence des transactionssuivantes : 1. changement d'un indicatif d'appel existant (y compris le pas-sage à un indicatif d'appel à deux lettres); 2. attribution d'un indicatif d'appel de station à un club ou à unautre organisme; 3. attribution d'un indicatif d'appel de station supplémentaire àun particulier; et 4. attribution d'un indicatif d'appel d'événement spécial ou d'unpréfixe spécial. Aucuns droits ne s'appliquent :

1. à l'attribution d'un indicatif d'appel initial avec le Certificat deradioamateur à qualification de base; 2. à l'attribution d'un certificat de remplacement en raisond'une perte ou d'un dommage;

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2. SENS D'ÉLIGIBILITÉ. Seul les membres individuels et les membres à vie, de bonne moralité et de bonnes mœurs,membres en règle depuis au moins trois ans consécutifs, sont éligibles au poste d'administrateur de la corpo-ration, à l'exception des membres individuels et membres à vie âgés de moins de dix huit ans, des interdits, desfaibles d'esprit et des faillis non libérés. Les administrateurs élus de la corporation doivent demeurer membresindividuels ou membres à vie de la corporation dans la division qu'il représente pendant la totalité de la durée deleur mandat. Le défaut pour un administrateur élu d'être membre individuel ou membre à vie de la corporation,entraîne son inéligibilité automatique à compter de la date du défaut.

3. NOMINATION. Les membres du conseil d'administration sont élus par les membres individuels et mem-bres à vie dans chacune de leurs divisions respectives. Le bulletin de mise en candidature est publié chaqueannée dans la revue de janvier afin de permettre aux membres individuels et membres à vie, résidant dans unedivision, de se porter candidat au poste d'administrateur dans cette division. Le bulletin de mise en candidaturedoit être signé par la personne qui se porte candidat et contresigné par trois autres membres individuels ou mem-bres à vie de la corporation de la même division que le candidat. Ce bulletin doit être reçu au siège social de lacorporation au plus tard le premier jour du mois de mars et être accompagné d'une autorisation à faire desrecherches de bonne moralité et de bonnes mœurs. Si plus d'un bulletin de mise en candidature valablementproduit pour une division sont reçus au siège social, alors il y a élection dans cette division, entre les candidatséligibles suivant les modalités prévues.

4. DURÉE DES FONCTIONS. L'entrée en fonction de l'administrateur est le 1 avril de l'année de sa nomi-nation. Chaque administrateur demeure en fonction pour deux ans ou jusqu'à ce que son successeur soit nomméà moins que son mandat ne prenne fin avant terme. L'administrateur dont le mandat se termine, au 31 mars, estrééligible. Le terme du mandat d'un administrateur coopté prend fin à la première des deux éventualités sui-vantes : deux ans après sa nomination ou la fin de la raison spécifique pour laquelle l'administrateur fut nommé.

5. DÉMISSION. Tout administrateur peut démissionner en tout temps de ses fonctions en faisant parvenirau secrétaire, à l'adresse du siège social de la corporation, par courrier recommandé une lettre de démission.Cette démission prend effet à compter de la date de son envoi ou à toute autre date ultérieure indiquée par l'ad-ministrateur démissionnaire.

Suite de la page 10

Cabane à sucreannuelle de RAQI

La cabane à sucre annuelle de l’association se tiendra cette année le samedi 8 avril 2006. RAQI, en collaboration avecdivers clubs de la province, coordonnera cette activité très appréciée des radioamateurs et de leur famille.

RAQI invite tous les clubs de la province à tenir leur cabane à sucre annuelle à la même date.

Comme à tous les ans, les communications entre les différents groupes s’effectueront sur 40 mètres à la fréquenceusuelle de 7070 MHz. Il incombe aux clubs RA de faire parvenir le nom des participants au tirage, au bureau de RAQIavant le vendredi 7 avril à midi pour assurer leur inscription.

La station de contrôle pour cette occasion n’est pas encore attribuée et RAQI recherche un club qui accepterait d’opé-rer la station de contrôle VE2AQC. Vous pouvez nous contacter soit par courriel à : [email protected] ou par téléphoneau bureau de RAQI (514) 252-3012.

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Contexte du voyage

Mars 2005,je reçois un appel de monami Daniel avec qui je navigue, à lavoile, depuis plusieurs années. "Tusais, le voyage que nous devionsfaire pour ramener un trimaran desGrands Lacs jusqu'à Sept-îles, etbien, cela ne fonctionne plus".J'avais à peine eu le temps de leregretter, ne connaissant ni lesGrands Lacs, ni la voie Maritime,que Daniel enchaînait; "au lieu degeler sur le fleuve en mai, que dirais-tu d'aller te réchauffer aux Îles-Vierges?". Ayant récemment pris maretraite, j'étais maintenant libre detout mon temps; ma réponse fûtimmédiate; “quand partons-nous”?

Notre missionétait la suivante,ramener au LacChamplain unsuperbe voilierBavaria, d'unelongueur de 42pieds, à la fin demai. Nous serionsquatre personnesà bord, dont lepropriétaire et sacompagne. Nous avions tous lesquatre une expérience de la voilemais, seulement Daniel et moi-même en possédions une de traver-sée océanique en haute mer .

Après deux rencontres avec nosfuturs équipiers, il fut décidé quenous partirions préparer le bateau,en deux groupes de deux. Le pre-mier, partirait une semaine avant ladate prévue pour quitter le sud, afind'installer l'éolienne qui nous garan-tirait de l'électricité, presque cons-tamment, et nous ferait économisernotre précieux carburant, en cas decoup dur. Il fallait aussi installer notre

cinquième équipier, que nous avionssurnommé " Ray ", notre fidèle etobéissant pilote automatique, indis-pensable pour un long voyage.

Ce fut donc un premier départ enavion, avec un excédent de bagagesconsidérable et coûteux! Trois joursavant le départ du sud, le secondgroupe s'envolait à son tour, avecdans ses bagages, certains produitsalimentaires ainsi que leséquipements de communication deradioamateur.

La route à parcourirJe n'avais jamais examiné, de façondétaillée la carte des Îles-Vierges.Ainsi quand je repérais celle deTortola, je constatais que je serais

en territoire Britan-nique, tandis que, lorsde notre dernièreescale, à Saint-Thomas, je serais enterritoire américain.De fait, très peu dedistance séparait cesdeux îles, et, ellesseraient parcourue enquelques heures devoile. Ensuite, ce

serait la remontée, en suivant un cappresque au nord. À l'ouest nouslaisserions successivement Porto-Rico, Hispaniola, Cuba et toutes lesBahamas et, beaucoupplus au nord, à l'est, lesBermudes.

C'était une traverséeocéanique d'environ1300 miles nautiquessoit, 2340 km, que nousprévoyions effectuer enune douzaine de jours.Évidemment, il n'étaitpas question de jeter l'ancre, pour sereposer pendant la nuit, nous allions

naviguer vingt-quatre heures survingt-quatre. Dansce contexte, il fal-lait se préparer àune vie à bord,réglée selon la for-mule des "quartsde veille", avec sesinconvénients sur l'humeur deséquipiers et sur les horaires de nosfutures liaisons par radio.

Autre particularité, nous passerions,pendant une bonne partie du voy-age, dans le célèbre "Triangle desBermudes” et, à la hauteur du CapHatteras situé en Caroline du Nord,nous allions croiser le courant duGolf-Stream.

Enfin, en ce qui concerne les com-munications, le bateau était déjàéquipé d'une radio marine, opérantsur la bande VHF, dont la portéeestimée était de 25 miles nautiques.Le propriétaire du bateau, quant àlui, avait loué un téléphone cellulairesatellitaire, pour la durée du voyageet, j'apportais dans mes bagages,mon équipement de radioamateur,un ICOM 706, fidèle compagnon demes voyages antérieurs et, entreceux-ci, mon mobile HF. Nous au-rions donc à bord, deux moyens decommunications à longue distance.

L'installation radioCe qui caractérise le plus une instal-lation radio, dans un tel voyage, c'estle fait qu'elle soit temporaire etentraîne diverses contraintes. Lapremière concerne le temps que l'on

a pour la réaliser .Dans mon cas,j'avais deux jourspour tout installer,essayer et garantirque nous aurionsdes communicationspendant notre traver-sée. C'était unedurée raisonnable,en autant que l'on ait

déjà fait de telles installations aupa-ravant, que l'on connaisse bien les

Maritime mobile en voilier

Robert Sondack, VE2ASL

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dimensions intérieures et extérieuresdu bateau et que l'on ait tout prévu,ou presque! En résumé, des condi-tions parfaites pour prouver ce queveut dire "être radioamateur".

La première étape de l'installationradio consiste à trouver un emplace-ment approprié pour l'équipement età y amener l'alimentation en CC.Généralement, c'est près de la tablede navigation que l'équipement estinstallé, de cette façon, il est facile deconsulter les cartes, le gps ainsi queles autres instruments de navigation,lorsque l'on a des données à trans-mettre par radio. Être situé près duVHF de bord permet en plus, la liai-son et le relais de messages entreles courtes et longues distances, parexemple, être en liaison HF avec leQuébec et relayer sur le VHF desinformations destinées à un autrebateau qui ne serait pas équipé pourles longues portées.

Quant au moyen de fixer solidementl'équipement, alors qu'il s'agit d'uneinstallation temporaire, sans trous nidécoupage dans les cloisons, il fautêtre ingénieux. Je m'en tire générale-ment bien en utilisant des courroiesavec boucles de blocage. Dans lescas les plus complexes, j'utilise plusradicalement du bon vieux "DuctTape", quitte à nettoyer meséquipements, pour en enlever lagomme, après le voyage. Il estimportant de souligner que leséquipements doivent être solidementattachés au bateau car, une fois enmer, on risque de les voir se baladerun peu partout avant d'atterrir sur leplancher de la cabine, lorsque l'onnavigue dans des vagues deplusieurs pieds de hauteur.

Vient ensuite la pose des câbles d'a-limentation en CC. Connaître l'amé-nagement interne du bateau ainsique la localisation des batteries debord, est essentiel. Passer descâbles d'alimentation de gros calibredans un bateau n'est pas la mêmechose que de le faire dans une mai-son. Pour ma part, je me branchedirectement sur la batterie de borddestinée aux instruments de naviga-

tion. Cela évite de chercher dans lepanneau de distribution, après un cir-cuit libre, équipé d'un disjoncteur de30 A, ce qui n'est pas toujours le cas.Pour simplifier le branchement, j'u-tilise des pinces à ressort telles quecelles que l'on trouve au bout descâbles de survoltage, utilisés pour lesautomobiles. Le tout est soigneuse-ment isolé et attaché aux câbles déjàen place. Cela évite qu'un câble nese débranche en plein milieu d'unQSO.Vous imaginez le résultat et lamanœuvre de re branchement, àquatre pattes au fond de la cale!N'oubliez pas le fusible en ligne ainsique quelques autres de rechange, onne sait jamais.

Je mentionnais précédemment qu'ilétait important de connaître l'amé-nagement interne du bateau à l'a-vance. La raison en est bien simple,cela permet d'estimer la longueur decâble nécessaire pour alimenterl'équipement. Celui qui est fourniavec l'appareil dépasse rarement leshuit pieds. Encore une fois, prévoyezla longueur, le calibre ainsi que lesbornes de raccordement néces-saires.

Système d'antennesSi l'installation faite en CC peut êtrediscrète, en ce qui concerne l'an-tenne, elle le sera moins. Dans notrecas, se posait à nouveau le problèmed'une installation temporaire, sur unbateau qui ne nous appartenait pas.Ce qui signifiait: le moins de perçagepossible et surtout, d'interférencesavec les voiles.

La portée des communications est lepremier facteur à considérer. La plu-part du temps, nous serions à unedistance de plus de 500 miles nau-tiques de Montréal. Ensuite, enremontant le fleuve Hudson, cettedistance diminuerait progressive-ment jusqu'à ce que nous atteignonsl'endroit où il faudrait procéder audémâtage du bateau afin de passersous les ponts du canal Champlain.Par contre à ce moment-là, nousserions dans les terres et la radio HFdeviendrait moins utile. La bande des20 mètres était donc la plus propice

pour nos besoins, tout en étant bienconscients qu'à la hauteur du CapMay, elle ne nous serait plus trèsutile .C'était sans compter sur l'espritdes radioamateurs.

L'endroit où installer une antennesur un voilier, est naturellement lehaut du mât pour y fixer uneextrémité, tandis que l'autre, rejointun point d'attache situé à l'arrière dubateau. Cette antenne, de type"long fil" peut être ou non, alimentéepar un câble coaxial. Elle nécessiteabsolument un syntoniseur automa-tique, placé le plus près possible,sous son point d'attache à l'arrièredu bateau. Le câble coaxial uni alorsle syntoniseur à l'équipement. Cetype d'antenne, très simple,présente de plus l'avantage de pou-voir être utilisée sur plusieurs ban-des de fréquences. C'est un choixlogique pour une installation perma-nente, ce qui n'était pas notre cas.Elle nécessite cependant un excel-lent système de plan réflecteur à laradiofréquence. Celui-ci est particu-lier à chaque bateau et il est trèsimportant de tester toute l'installa-tion, en émission, avant le départ,avec tous les instruments de naviga-tion en fonction. Pour l'avoir déjàexpérimenté, j'ai eu droit à quelquesbrûlures de RF, en touchant leséquipements, ainsi qu'à l'affolementdu pilote automatique, qui se mettaità changer de cap, pendant chacunede mes émissions.

Avec les deux journées dont je dis-posais pour tout installer, mal-heureusement, je ne pouvais retenirle choix de cette antenne. Pour lesmêmes raisons, une antenne verti-cale, telle que celles que l'on utiliseen mobile HF, ne pouvait être instal-lée. Afin de remédier à cette ques-tion de plan réflecteur, le choix d'uneantenne dont une section jouerait cerôle, était la solution :la bonne vieilledipôle. Après un calcul vite fait, avecun mât de 60 pieds, j'avais tout l'es-pace voulu pour y accrocher les 33pieds requis sur la bande des 20mètres et, compléter le tout avec dela cordelette en nylon, nouée au bal-con arrière.

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Cependant, un des problèmes ren-contré avec la dipôle est son pointd'alimentation central ainsi que lanécessité que la ligne d'alimentations'éloigne de ce point selon un anglesouhaité de 90 degrés. Lors d'uneinstallation pratique on s'en souvientmais aussi, on fait selon les con-traintes du bord. Nous avons fait uncompromis :pour ne pas nuire à l'an-tenne, nous avons navigué avec lagrande voile partiellement déployée.La dipôle que j'avais préparée, étaitcoupée pour résonner à la fréquencede 14.118 kHz, sur laquelle je con-tacterais le Réseau du Capitaine,deux fois par jour. Elle était consti-tuée de multibrins, d'un calibre totalnuméro 12 et, isolée aux extrémitésau moyen d'isolateurs en plastique,découpés dans du tuyau de PVC. Ilvaut mieux éviter la porcelaine quiest cassante, en cas de chocs contrele mât, à moins d'acheter, à grosprix, des isolateurs conçus pour sup-porter la navigation en haute mer.L'alimentation était réalisée avec ducoaxial de type RG-58A/U, à con-ducteur central flexible, très solide-ment attaché autour de l'isolateurcentral, également réalisé en tuyaude PVC. Il faut avoir à l'esprit, quesur un voilier, tout est en mouvementcontinu y compris le mât qui est flex-ible et, qu'il est donc très difficile detendre une antenne, par conséquent,le point central, qui est le plus lourd,balance considérablement.

Encore une fois, connaître lesdimensions extérieures du bateaud'avance, est très important pourestimer la longueur de coaxialnécessaire afin de rejoindrel'équipement. Dans notre cas, unedescente de 50 pieds a été utiliséecar il a fallu rentrer dans un coffrearrière du bateau et enfiler le câblepar dessous le cockpit, lescouchettes ainsi que la table àcartes, avant d'arriver à se rac-corder. Au cas où le câble n'auraitpas été assez long, j'avais préparéune rallonge de 25 pieds et apportédes connecteurs et unions coaxialssupplémentaires. Enfin, même sicela paraît évident, l'antenne avaitété testée, en ondes à mon domicile.

EssaisEn principe, à la fréquence de réso-nance, une dipôle présente uneimpédance de 72 Ohms en son cen-tre. En pratique, cette impédancevarie en fonction de la hauteur àlaquelle le centre se situe par rapportà la terre. Sur un voilier, l'antenneétant montée de façon inclinée et laligne de transmission étant souventtrès près de l'un de ses côtés, onpeut s'attendre à des variations d'im-pédance. De plus, en route, lorsquela grande voile est déployée, ellepasse très près de l'antenne et,enfin, l'antenne est elle-mêmeentourée de câbles d'acier etattachée au mât d'aluminium, toutcela l'affecte.

Je pouvais donc m'attendre à ce quela fréquence de résonance trouvéelors des essais à terre ne soit pascelle constatée sur le bateau. Pourcompenser les variations d'impé-dance qui en résulteraient, j'ai instal-lé, à la sortie de l'émetteur, un petitsyntoniseur d'antennes manuel ,dontje me sers habituellement en mobileHF. Cela complétait l'installation dusystème d'antennes.

Les premiers réglages ont été faitsdans la marina de Tortola et, j'ai étésurpris de constater un taux d'ondesstationnaires tel, que j'ai re-vérifiéune seconde fois toute l'installation.L'antenne était complètement dé-syntonisée et, même avec les ajuste-ments du syntoniseur, il était difficilede baisser ce taux. Cela m'a surprismais, en regardant tous les mâts ethaubans situés dans un rayon de 50pieds autour de notre bateau, j'en aicompris la cause. Ce n'est qu'unefois en route, en naviguant par tempscalme vers l'île de Saint-Thomas,que j'ai repris les essais qui, cettefois, ont été concluants.

Par contre, il m'est arrivé ensuite, àquelques reprises, quand nousétions en haute mer, après avoir reçude fortes pluies, d'avoir à réajuster lesyntoniseur, l'émetteur refusantd'émettre. Je recommande fortementl'usage d'un tel syntoniseur d'autantplus utile, qu'il s'ajuste manuellement

et présente ainsi moins de possibi-lités de bris.

ConclusionEn conclusion à la première partiede cet article, il m'apparaît importantde souligner à nouveau, qu'uneinstallation temporaire de communi-cations HF sur un voilier qui se pré-pare à une traversée en haute mernécessite une bonne planificationainsi qu'une expérience antérieure,dans des conditions similaires. Abord, vous serez celui sur qui toutl'équipage compte pour rester encontact avec la terre, ne fusse quepour annoncer que " tout va bien àbord " et, si un problème techniquesurvenait sans que vous puissiez lerésoudre, cela ne ferait qu'aug-menter le taux d'inquiétude chezceux qui avaient pris l'habituded'avoir de vos nouvelles.

Dans la seconde partie de cet arti-cle, je vous parlerai des communica-tions en route, jusqu'à notre arrivéeà New York. D'ici là, je vous souhaitede rêver un peu, à de tels voyages.

RemerciementsNotre ami Jean-Guy, VE2CAP a étévictime récemment d’un grave acci-dent de moto qui lui a fait perdrel’usage de sa jambe gauche.

Jean-Guy nous a demandé de trans-mettre à la communauté radioama-teur ses plus sincères remer-ciements pour les nombreux encou-ragements qu’il a reçu durant sonséjour à l’hôpital et sa réadaptation.

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HamfestMontreal Amateur

Radio Club

AmateurRadio Flea Market

Saturday April 22, 2006

Royal Canadian Legion7771 Bouvier

Lasalle(MTC bus 109)

TIME: DEALERS - 7:30 AM PUBLIC - 8:30 AM

DOOR PRIZES FREE PARKING

SNACK BARTALK-IN: 147.270+ VE2REDGENERAL ADMISSION 4$

TABLE RENTAL 8$ (2 for 15$)

Table rental includes one admission

Marché aux PucesRadioamateur

Le samedi 22 avril 2006

Royal Canadian Legion7771 Bouvier

Lasalle(autobus STM 109 )

OUVERTURE: 7h30 VENDEURS8h30 PUBLIC

Prix de présence Stationnement gratuit

Casse CroûteGUIDAGE: 147.270+ VE2RED

FRAIS D'ADMISSION 4$LOCATION DES TABLES 8$

(2 pour 15$)Une entrée avec location d'une table

Information - ReservationsJim HAY 514-697-7205

E-mail: [email protected]://www.marc.qc.ca

Renseignements - RéservationsJim HAY 514-697-7205

E-mail - [email protected]://www.marc.qc.ca

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6e leçon

Le mode différentiel fait appel à deux récepteurs, l'un quiest stationnaire et l'autre qui se déplace tout en calculantsa position. Le secret est caché à l'intérieur du récepteurde référence. Il établit une relation entre les calculs dedistance pour chaque satellite à une position déjà con-nue avec très grande précision car elle a été établie parun arpenteur-géomètre.

Accumulation des erreursLe calcul de distance de chaque satellite va comporterdiverses formes de distorsion de l'information dépen-damment du parcours suivi par chaque faisceau. Vu quetous ces signaux auront des erreurs et qu'elles ne peu-vent pas toutes être éliminées, le calcul d'une solutionde position à partir d'informations partiellement erronéesexacerbera l'erreur de calcul. Nous parlons ici de l'erreurrésiduelle après correction par le quatrième satellite ouGDOP.

Quantification de l'erreurSi deux récepteurs sont relativement rapprochés l'un del'autre, disons en dedans de cent kilomètres, les fais-ceaux des satellites qu'ils recevront auront à peu dechoses près, subi les mêmes distorsions ou erreurs ouGDOP.

La différenceLa station de référence, sachant déjà où elle est (sou-venez-vous, elle a fait l'objet d'un arpentage) s'occupeplutôt à chercher l'erreur de calcul de distance pour tousles satellites en vue (elle n'a pas de moyens pour con-naître quels satellites chaque récepteur mobile utilise).Elle transmet ensuite les données de correction pourchaque satellite à tous les récepteurs mobiles éliminantpar le fait même, les erreurs du système incluant le SA.

Le format standard pour l'échange des données de cor-rections différentielles est la NMEA RTCM SC-104.

D'où proviennent les correctionsDes entreprises spécialisées dans la fourniture de sys-tèmes automatiques de localisation de véhicules (AVL)utilisent une sous-porteuse sur un poste FM local pourles diffuser ou encore, un usager de système AVL privécomme Urgence Santé (911) de Montréal utilise deuxcanaux de radio UHF avec un récepteur DGPS privépour localiser ses ambulances.

Des services publics comme la Garde Côtière Canadienneet la U.S. Coast Guard ont établi des stations de référencele long des côtes de l'Atlantique et du Pacifique ainsi queles cours d'eau navigables à l'intérieur du continent.

Autres modes différentielsTraitement en différéCe ne sont pas toutes les applications qui nécessitent uneliaison radio, seulement celles ayant un besoin en tempsréel de solutions de position précises.

Le besoin de DGPS en temps réel est compréhensiblequand vous devez dépêcher l'ambulance la plus rap-prochée pour un arrêt cardiaque ou chaque seconde dedélai est critique. C'est une toute autre histoire si vousdevez mettre à jour une carte numérisée pour refléter letracé d'une nouvelle route. Dans ce dernier cas, tout cedont vous avez besoin est de noter l'heure précise desrelevés GPS. Ces données peuvent alors être traitées endifféré à l'aide des données de corrections fournies par leU.S. Geological Services ou encore certaines universitéscanadiennes via l'Internet.

DGPS inverséUtilisé par certaines applications de localisation devéhicules (AVL) il consiste à utiliser un récepteur bas degamme (incapable d'intégrer les données de correction).Chaque véhicule doit donc transmettre ses solutions dedistance pour chacun des satellites utilisés afin que l'appli-cation AVL puisse les corriger avant d'effectuer le calculfinal de solution de position. L'inconvénient de cette solu -tion est qu'elle réduit de façon très significative le nombrede véhicules par canal radio à cause de la longueur desmessages que chaque mobile doit transmettre. Ce moded'exploitation est en perte de vitesse aussi à cause d'uneimportante diminution du coût d'achat d'un récepteur GPSdifférentiel et de la disponibilité sans frais, de données decorrection différentielles. De nos jours, des stations deréférence sont composées d'un récepteur haut de gammequi est capable de se synchroniser sur un maximum de 12satellites, interfacé à une application DGPS qui roule surWindows. En dix ans, les prix de ces stations sont passésd'au-delà de $20,000 à un peu plus de $ 1,000 CAN plus le PC.

Arpenteurs-GéomètresC'est sans doute la profession qui été la plus marquée parl'avènement du GPS. L'ampleur de l'impact du GPS sur la sci-ence de la géodésique est inimaginable. Des solutions d'uneprécision de 2cm ou moins sont pratiquement chose courantede nos jours. Voici comment ils s'y prennent.

Le système de navigation par GPS

Jacques Orsali, VA2JOT

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Ils utilisent d'abord un récepteur beaucoup plus sensibleavec un ampli à faible bruit (LNA ou low noise amplifier).Ceci permet, une fois synchronisé sur le code pseudo-aléatoire, de re-synchroniser sur la porteuse de1,575.42GHz, une longueur d'ondes d'environ 20cm. LeLNA permet de récupérer une porteuse avec très peu debruit gaussien ce qui facilite grandement le verrouillagede la boucle asservie à la phase de la porteuse (PLL).

Si on compare la longueur d'ondes de la porteuse (20cm) àcelle d'un bit du code pseudo-aléatoire qui est de l'ordre de200 mètres, la distorsion (isochrone, 5%) responsable de ladilution de la précision sera réduite d'un facteur de 1000.

Atteindre une telle précision comporte certains incon-vénients. Entre autres, l'arpenteur doit attendre desdizaines de minutes avec son récepteur monté sur trépiedavant d'obtenir une solution de position. Le récepteur doitd'abord se synchroniser sur le code pseudo-aléatoire,ensuite sur la porteuse après quoi il doit localiser le bit desynchronisation du code dans la porteuse pour finalementdéterminer le point exact ou se trouve le milieu de la rampeascendante du premier bit du code pseudo-aléatoire (ouf !).

GPS d'arpenteur pour localiser un véhiculeLes maniaques de la précision de repérage de véhiculesont tous rêvé de solutions de position au millimètre près.Malheureusement, les véhicules bougent constamment cequi empêcherait le récepteur de se verrouiller sur les satel-lites. Ces récepteurs sont aussi très dispendieux et finale-ment, quel est l'intérêt si l'ont doit s'arrêter et décider quelleest la partie exacte du véhicule que nous désirons localiser;c'est la mauvaise solution.

RécapitulationExploitation en mode différentiel1. On utilise le mode différentiel en temps réel pourles applications critiques ou chaque seconde compte pourlocaliser un véhicule. 2. On utilise le traitement différentiel en différé pourles applications non-critiques requérant une solution deposition très précise.3. Le mode inversé monopolise inutilement le spectreet est en perte de popularité à cause de la baisse des coûtsdes récepteurs différentiels et de la disponibilité (gratuite)des données de corrections différentielles. Vous en connaissez maintenant plus long sur le fonction-nement du système GPS que la plupart des soi-disant con-naissants en la matière.

Sources et références:National Marine Electronics Association, Norme RTCM SC-104Trimble Navigation Inc., Comment Fonctionne un GPSMagellan-Ashtech, manuel technique du récepteur OEM G-8 et G-12Département de la Défense Américaine, Système deNavigation Globalstar, Spécifications Techniques (quellebrique!).

3. à l'attribution d'un indicatif d'appel de remplacement àpréfixe nouveau, en raison d'un changement d'adressedans une nouvelle province ou un nouveau territoire; et 4. à l'attribution d'un certificat résultant d'une qualificationsupplémentaire, comme 5 mots/minute, 12 mots/minute ouqualification avancée.

Tableau IPréfixes et indicatifs d'appel d'événements spéciaux Préfixes des provinces, des territoires et d'événements spé-ciaux nationaux, régionaux et municipaux, Indicatifs d'appel spéciaux avec préfixe spécial Indicatifs d'appel spéciaux avec préfixe normal

VE1 (N.-É.)- CG1CK1-V1 XM1-VC1-VE1 VA1 (N.-É.)- CF1CJ1-VG1-XL1-VB1-VA1 VE2 (Qc)- CG2-CK2-VX2- XM2-VC2-VE2VA2 (Qc)- CF2-CJ2-VG2- XL2-VB2-VA2 VE3 (Ont.)- CG3- CK3-VX3-XM3-VC3-VE3 VA3 (Ont.)- CF3-CJ3-VG3-XL3-VB3-VA3 VE4 (Man.)- CG4-CK4-VX4-XM4-VC4-VE4 VA4 (Man.)- CF4- CJ4-VG4-XL4-VB4-VA4 VE5 (Sask.)- CG5-CK5-VX5-XM5-VC5-VE5 VA5 (Sask.)- CF5-CJ5-VG5-XL5-VB5-VA5 VE6 (Alb.)- CG6-CK6-VX6-XM6-VC6-VE6 VA6 (Alb.)- CF6-CJ6-VG6-XL6-VB6-VA6 VE7 (C.-B.)- CG7-CK7-VX7-XM7-VC7-VE7 VA7 (C.-B.)- CF7-CJ7-VG7-XL7-VB7-VA7 VE8 (T.N.-O) CG8-CK8-VX8-XM8-VC8-VE8 VE9 (N.-B.) CG9-CK9-VX9-XM9-VC9-VE9 VO1 (T.-N.) CH1-CY1XJ1-XN1-VD1-VO1 VO2 (Lab.) CH2-CY2-XJ2-XN2-VD2-VO2 VY0 (Nun.) CI0-CZ0-XK0-XO0-VF0-VY0 VY1 (Yn) CI1-CZ1-XK1-XO1-VF1-VY1 VY2 (Î.-P.-É.) CI2-CZ2-XK2-XO2-VF2-VY2 CY0 Île-de-Sable-S/0-S/0-S/0-S/0-S/0-S/0 CY9 Île Saint-Paul-S/0-S/0-S/0-S/0-S/0-S/0

Suite de la page 11

Guy Trotier, VA2PMClaude Rousseau, VE2AESPaul-Émile Labbé, VE2AJS

Émilien Jolin, VE2AYRGilles Grenier, VE2BCS

François Zeman, VE2BJZEarl Peter O'Hara, VE2BWQJean-Guy Degagné, VE2DHA

Carmen Jolin, VE2YRJ

Nos sympathies aux familles éprouvées.

Clés silencieuses

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Mots croisésGrille : janvier 2006 Grille réponse : novembre 2005

HORIZONTALEMENT

1-Ville du Québec reconnue pour ses fromages. 2- Boxeur américain.-Verbe avoir. 3- Refrain. 4- Poitrine.- Épée. 5- Fille de Cadmos.- Oui.-Planchette de bois. 6- Jeu chinois.- Jolies. 7- Hellène.- Tamisera. 8- Orifice du rectum.- Face du dé. 9- Vêtements doublés d'une peau et de sespoils. 10- 3.1416.- Note ancienne.- Relatif au mouton. 11- Phonétiquement idée.- Bustes.- Atome. 12- Démonstratif.- À elle.

VERTICALEMENT

1- Sport pratiqué avec une petite automobile.- Pioche. 2- Élément de l'os iliaque.- Vif. 3- Azote. 4- Problème.- Oeil-de-boeuf. 5- Porcheries.-Paysages. 7- Indissociable du tao.- Ensemble des armoiries qui composent un écu (pl.). 8- Pleine d'acrimonie.- Avant do. 9- Note.- Lieutenant.-Sud-ouest. 10- Ont la pureté du lis.- Boisson de table. 11- Cuve.- Signe du zodiaque. 12- Saint.- Test.- Dans la rose des vents.

Fiche no 029 janvier 2006

Transceiver Yaesu FT-102

préparée par: Jacques Hamel, VE2DJQ

Fabricant: Yaesu Musen Co (Japon)

Utilisation: Émission-réception sur les bandes amateurs du 160 au 10mètres

Année (s) de fabrication: 1982 et suivantes

Caractéristiques techniques: AM/FM/CW/SSB, construction hybrideavec 3 X 6146B en finale, nouveau système de filtres de réception en

" cascade " de 2,9 à 0,3 Khz, IF Notch, APF, bande passantevariable avec glissement de l'IF, NB, processeur audio inté-gré, récepteur à couverture générale de fréquences.

Historique: Successeur à la fois du FT-101 ZD et du FT-ONE dont il reprend plusieurs caractéristiques en lesaméliorant, le FT-102 est encore aujourd'hui un appareil trèsprisé qui a conservé son charme et se tire très bien d'affairesparmi les plus nouveaux appareils.

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