4
SB'"," Année—N''73 ABONNEMENTS Trois Mo''s. . 4 fr. Sii Mois . . . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dehors du département: 16 fr. ETRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers — FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI ^ REDACTION & ADMINISTRATION ; 4, PLACE PU M A R C H É - N O i R Mercredi 11 Septembre 1929 LE NUMERO 1 5 lifiS J Les Abonnements sont payables d'«- vtnce et l'acceptation de troi» nu- méros engage pour uns innée, ' La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. C/C/ Nantes 154-28 i Direcleir: A. GIROUARD Téléphoné 1-95 Dura Lex Il ne sert à rien de s'indigner de l'âpreté de l'Angleterre. Il im- porte de la comprendre. Essayer de voir clair, tel est ici, comme partout, le premier devoir qui s'impose à qui veut agir. L'Empire britannique est une grande chose, mais une chose précaire. Elle est, — si l'on peut dire, — d'une éternelle précarité. Le sol ne nourrit sa population que durant six semaines par an. Quant à l'industrie, qui n'a point connu les terribles mais, somme toute, profitables remaniements qu'ont subis, du fait de la guerre, la plupart des industries mon- diales, elle est depuis longtemps dépossédée de l'hégémonie qu'elle détint au cours du xixe siècle. Malgré tout, il faut que les Anglais vivent. Si l'on ne vit ni de sa terre, ni de son industrie, il faut vivre de son commerce, bref, vivre du travail des autres. Mais pour cela il faut avoir une monnaie qui fasse prime, une monnaie qui soit recherchée en dehors des limites du territoire national. Et voici pourquoi les Anglais se sont empressés de reconnaître leurs dettes vis-à-vis de l'Amé- rique, et voilà pourquoi ils ont rompu dès le lendemain de la guerre ce front unique qui grou- pait en fait, malgré les apparences et malgré les sentiments, toutes les nations européennes ex-alliées ou ex-ennemies devant les cou- sins d'Amérique. Si notre pire adversaire est comme nous débiteur d'un cré- ancier même charmant, il s'éta- blit fatale ment entre lui et nous, des liens de solidarité, qui se traduiront un jour dans les faits. Voilà certainement une des ba- ses de ces États-Unis d'Europe qui ne sont aujourd'hui qu'un rêve, mais qui sans doute demain s'inscriront dans l'histoire. L'Angleterre a voulu jouer son jeu à part.. Gela lui a assez bien réussi au cours des siècles. Rien n'est moins certain que la perma- nence de la veine. La loi des grands nombres admet les séries, mais ne proclame point leur éternité. C'est pourquoi notre amie d'ou- tre-Manche, sera obligée un jour de rentrer dans la ronde. Nous devons souhaiter dans l'intérêt de l'Europe qu'elle abandonne son insularité morale. Mais il ne faut point que nous payions les les frais de la manœuvre ! Depuis la guerre, la France et l'Europe ont travaillé. L'Angle- terre a spéculé, et elle s'est assou- pie dans le chômage. La spéculation et la paresse sont deux aspects d'une énergie nationale défaillante. a Travailler ou péricliter ». Telle est la loi qui s'impose aux individus. Dura lex, sed lex. MAURICE GERMAIN. niiiiiimmmiiimiiimiiiuniiiiiTîTi Les Résallals de La Haje La Conférence de La Haye qui semblait devoir mal tourner par suite de l'intran- sigeance de M. Snowden que l'on ne par- venait pas à satisfaire, s'est en somme bien terminée. On a brusqué les choses et obligé le chancelier de l'Echiquier à faire enfin connaître quel était le sacrifice qu'il consentait à supporter i>our arriver à une transaction. M. Snowden s'est contenté d'obtenir salîsfactjion dans la (proportion coquette de 76 et même 80%. D'autre part, l'Allemagne ayant eu satisfaction au sujet de l'évacuation de la Rhénanie et à moitié gain de cause au sujet du paiement des frais d'occupation à partir du premier sep- tembre 1929, a donné son assentiment au compromis accepté par l'Angleterre, de telle sorte que tout le monde s'est retiré satisfait. On a dit que la France, par son attitucle conciliante, remportait tous les avantages moraux de la négociation, l'Angleterre les avantages matériels et l'Allemagne les a- yantages politiques. C'est assez exact. Le malheur est que les avantages moraux sont difficiles à défendre et encore plus à peser. Chez nous, l'opinion de gauche a fait lion accueil aux accords de La Haye. L'im- pression à droite est au contraire franche- ment mauvaise. Au centré, elle demeure extrêmement confuse. Que se passera-t-il lorsque la Chambre sera appelée à ratifier le travail des négociateurs français ? On se rend bien compte que les uns sont enclins à considérer l'importance des sacrifices faits dans l'intérêt de la consolidation de la paix tandis que les autres se félicitent surtout de ce que l'œuvre de paix, im moment en péril, est sortie indemne et môme renforcée clés discussions de la con- férence. Ceux-ci passent volontiers l'éponge sur les concessions qu'il a fallu faire à la sauvegarde de cet idéal. Ce qu'on reproche à M. Briand c'est d'a- voir laissé l'évacuation commencer et d'en avoir prévu la date finale. Au plus tard le 3o juin igSo, alors que le plan Young n'a pu être accepté qu'en principe et que de grosses difficultés attendent l'organisa- tion do la Banque des Règlements interna- tionaux e£ des autres rouages du plan Young. Il faudra pour les mettre au point tour à tour le consentement de l 'Allema- gne et celui de l'Angleterre. L'évacuation était, à cet égard, une bonne monnaie d'é- change. Nous l'avons dépensée avant d'a- voir Tien échangé. Puisque le plan Young n'était accepté qu'en principe, il aurait dû en être de même de l 'évacuaton; îl eut fallu toujours suljordbnner celle-ci à la mise à exécution de celui-lù. Au vrai, il est bien dit dans les lettres échangées au sujet de l'évacuation, que le délai de huit mois accordé pour procéder au retrait des troupes de la troisième zone commencera de courir qu'une fois le plan Young rati- fié par les Parlements et mis à exécution. Mais que devient alors la date fatidique du 3o juin acceptée par M. Briand ? Il y a là ime équivoque qui ne deviendrait fâcheu- se que si le plan Young subissait de nou- veaux avatars. Mais on <foit s'attendre à tout et les esprits les mieux disposés en fa- veur du Président du Conseil sont obligés de reconnaître qu'il a t-ommis là une im- prudence, imprudence que peiit-être la suite des événements se chargera de cou- vrir. Georges LATJBEINCE. iiiiniiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiii NOUVELLES EXPRESS - A la S . D . N . le grand débat général touche à sa fin : les grandes commissions commencent leurs travaux. Les prochaines élections sénatoriales auront lieu au mois d'Octobre pour 30 départements. Le comte Apponyi lance un grand appel en faveur delà justice internationale et des titres hongrois. Des incendies violents ont éclaté à Paris, en banlieue et sur tout le territoire. De nombreux sinistres maritimes sont signalés. imiûiiiiiiiniiiiimiiiniiiiiiiiiirmi! LE SOUVENIR DE LA MARNE MEAUX a COMMÉMORÉ DIMANCHE LA BATAILLE DE LA MARNE Sous un soleil qui rappelait celui des journées tragiques de septen-ibrc igi/; La Marne!.. Ce n'est pas sans une cer- taine émotion qu'en ce jour de i5« anni- versaire de la bataille de la Marne, l'on franchit la ligne où, en igi.'i, nos soldats dans un sursaut d'énergie et d'abnégation arrêtèrent l'invasion allemmiO*! Ce n'est pas sans frémir que l'on se dé- couvre dewnt le monument de Gallieni, élevé à l'endroit où l'offensive de l'enne- mi fut brisée. Ce n'est pas sans batlemenls de cœur que l'on assiste au défilé ininterrompu d'autocars transportant de nombreux pè- lerins, les bons Français, ceux qui n'onf pas encore oublié que le sort la France s'est joué, en 1914, autour de Meaux et qui en ce jour d'anniversaire n'ont d'autre occupation que de venir rendre un pieux hommage aux pères, aux fils, aux frères, dont les corps déchiquetés ont formé iin rempart ensanglanté contre lequel l'Alle- magne, ivre s'est heurtée, pour connaîtns sa première grande défaite. La campagne vibre sous un stoleil ar- dent, comme si elle voulait remercier leb hommes de l'avoir à nouveau fécondée, a près lui avoir déchiré les entrailles. Seuls les cimetières, les nombreux cime- tières, dont les fleurs desséchées, les cou- ronnes uniformes et fanées semblent ini plorer la caresse d'une brise capriceuse, nous rappellent qu'en 1914, par un nifi- me soleil, par une m^me brise, des mil- liers de l^ançais ont mêlé leurs cris dé- chirants, leurs appels désespérés, leurs prières de ne jjas les oublier, au chant de la nature qui, indiffîTrenlo aux joies el aux souffrances humaines-, fait et défait les' êtres et les choses. A Meaux, dimanche, on semble se souve- nir du sacrifice de beaucoup des nôtres. Dans son joli décor, la coquette petite vil- le, tout cntioro, s'associe ;i l'humble pen- sée — le moins que nous puissions faire qu'un p2u timidement nous adresse- rons aux morts aux héros de la Marne. La Ligue des Patriotes, les Jeunesses pa- triotes, rivalisent d'un ardent désir de sui- vre l'exemple de leurs aînés. Tj"n tel spec- tacle est rare de nos jours, et il est regret- table que ces sentiments spontanés ne se manifestent que . chez quelques groupe- ments nationaux. Cepsndant, bien avant 10 heures, la fou- le s'est précipitée vers la cathédrale, ime messe solennelle a été célébrée par M. l'abbé Jehanneuf, ancien combattant de la Marne, en présence de Sa Grandeur Mgr Gaillard, évêque de Meaux, et de Sa Gran- deur Mgr Mennechey, évêque de Boissons. Le sermon d'usage a été prononcé par le Révérend Père Padé, O. P., sermon qui fut écouté religieusement, et au cours duqu.!»! l'honorable prédicateur refit l'historique de la tragique bataille. A II heures 45, le général Debeney, rem- plaçant le ministre des pensions, empêché, était reçu à l'hôtel de ville. Robert LORETTE. Le châtaau de la Paix Je n'ai point vu les plans du Palais de la Société des Nations, dont on a posé hier à Genève, la première pierre, et je m'en félicite, car cela me permet do l'imaginer. Je le vois d'ici. D'un côté une colonnade inspirée de Mansnrt ou de quelque autre maître de l'architecture française; de l'au- tre, une façade plate en pierres roses cl garnie de lierre, dans ce style Tudor qu'on rencontre dans la campagne du Yorkhiro. Flanquant ce corps principiil, de l)Ati'menl, j'aperçois, d'un côté une aile d'une ro- buste architecture munichoise et, de l'au- tre sou pendant, mais traité à la manière florentine. Devant, une terrasse à l'espa- gnole dominant une pelouse où s'élèyc un pavillon chinois. Plus bas, itn ti^mpJe grec entouré de heaux maséfifs de tulipas do Hollande. Il faut bien qu'un palais des nations .soit, comme la souqiienille d'Arlequin, fait de pièces et de morceaux. 11 ne faut mécontenter personne. Ce palais, qui va mirer sa façade dans les eaux du lac de Genève, il faut aussi qu'il permette à cha- que pays d'échantillonner son art et sa culture. Il y aurait aussi un mojTn de mettre tout le monde d'accord, ce serait de le construire sur le modèle des châteaux en Espagne. Le Passant. Ah ! la vie ! Il y a quelques dizaines d'années, racon- te Candide, dans une institution religieu- se où la discipline était assez rude, deux jeunes enfants, camarades d'études et de jeux, étaient devenus inséparables. Leurs maîtres, cependant, ne les consi- déraient pas de la même façon, l'un étant studieux, l'autre assez turftufent. C'est ainsi qu'un jour le premier fut donné en exemple à toute une classe pour sa honne tenue, sa sagesse et le zèle qu'il mettait à accomplir les devoirs religieux. L'autre, au contraire, lut puni jrour n'a- voir pas été assez pieux et avoir mémo té- moigné d'un irrcspact ]X)ur les choses do l'église. I>c p i e u x élève s'appelait Paul-lîoncoin-. L'élève qui manquait de piéïê est devenu depuis évêque : c'est Mgr Courcoux. La Cité universitaire Il fut un temps, p?rdù dans là nuit du moyen âge, où cependant quelque lumière rayonnait de la montagne Sainte-Geneviève sur des pays que l'on disait lointains. Los continents s'ignoraient. On parlait du Japon comme d'une contrée mytholo- gique, et l'Amérique n'existait même pas en rêve, pour l'Européen. Aujourd'hui, Amérique et Japon sont pays familiers et amis. Leurs étudian'j gravissent les pentes de la Montagne et se nourrissent de la pensât, ii-nnçaise, de sa science, de ses arts, dans nos écoles et dans nos Facultés. Pour leur rendre la vie facile, on organi- se une cité confortable et fleurie, où tou- tes les nations du monde fraterniseront dans les hautes études et la familiarité de la. vie journalière. Les, rues frileuses' et noires du Quartier Latin, la yiei précaire de l'étudiant, en lo- catis de la rue du Fouarre ou de la Truan- dcrie, ne seront plus qu'un ixuiible souve- nir, à peine éclairé de la gaîté écolière. L3s façades gracieusement modernes de la Cité ne sont pas son unique charme : elles s'ouvrent sur de vastes halls, que pro- longent des salles de réunion. La chambre d'étudiant est toute proche, gaie, saine, aérée, largement ouverte à la lumière, et il n'en coûte même pas pour l'habiter, ce qu'exige le propriétaire du locatis. L'heure du xeiws est animée et bourdon- nante. L'étudiant vient choisir son menu, qu'il emporte sur un plateau de métal ])0- li et qui flatte son appétit. On se choisit à quatre, entre camarades, autour d'une ta- ble de" propreté avenante. Peu de restau- rants accessibles ii l'étudiant qui ne con- naît le million que par ou'i-dire, offrant si bien et si propre. Aussi les nations les plus étrangères à notre civilisation s'inscrivent, à l'envi, pour participer ii cette institution -ans précédent. Institution généreusement française, bien digne du passé de notre pays, qui, sans doute, îi certaines époques de son his- toire, a été fier de ses armes, mais fut plus justement fier de . sa culture. La France est bien plus elle-même, quand elle aspire à régner sur le monde par les arts de la paix. Au seuil de nos Facultés, au seuil de la Cité universitaire, expirent les bruits de la rue, et surtout les clameurs de hailne qui séparent les hommes et les peuples <•1. trop souvent, les précipitent les uns contre les autres. La fraternité des éludes est ïc meilleur prélude h. la fraternité des peuples. Mieux que les traités, mieux que les di- plomates, nos écoles, nos Facultés, la Cité universitaire uniront, dans le respect de l'amour de notre pays, les étudiants du monde entier et les fteuples qui nous les auront confiés. Deutsch de la Meurthe fut le grand ini- tiateur de la Cité uni>iersitaire. Le sénateur ITonnorat en est l'Ame et le grand ouvrier. Quel beau titre ils ont à la reconnais- sance de notre pays et des peuples qu'ils japprochent dans le culte de la ponsée' française f Pierre CAZALS, dépvU.

Dura Lex - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · le §§§ §§§ §§§-— ^ §§§ année. §§§

Embed Size (px)

Citation preview

SB'"," Année—N''73 A B O N N E M E N T S

T r o i s Mo''s. . 4 fr.

S i i Moi s . . . . 7 fr.

U n A n . . . . 12 fr.

En dehors du dépar t emen t : 16 f r . E T R A N G E R 2 5 F R A N C S

I N S E R T I O N S

A n n o n c e s , la l i gne . 1 . 8 0 Réc lames — 2 fr. Faits l o c a u x — 2 . 5 0

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers

— FONDE EN 1841 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

^ REDACTION & ADMINISTRATION ; 4, PLACE PU M A R C H É - N O i R

Mercredi 11 Septembre 1929

LE N U M E R O

1 5 l i f i S

J

Les Abonnements sont payables d'«-vtnce et l'acceptation de troi» nu-méros engage pour uns innée, '

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

C/C/ N a n t e s 1 5 4 - 2 8 i D i r e c l e i r : A . G I R O U A R D T é l é p h o n é 1 - 9 5

Dura Lex Il ne sert à rien de s'indigner

de l'âpreté de l'Angleterre. Il im-porte de la comprendre. Essayer de voir clair, tel est ici, comme partout, le premier devoir qui s'impose à qui veut agir.

L'Empire britannique est une grande chose, mais une chose précaire. Elle est, — si l'on peut dire, — d'une éternelle précarité. Le sol ne nourri t sa population que durant six semaines par an. Quant à l'industrie, qui n'a point connu les terribles mais, somme toute, profitables remaniements qu'ont subis, du fait de la guerre, la plupart des industries mon-diales, elle est depuis longtemps dépossédée de l'hégémonie qu'elle détint au cours du xixe siècle.

Malgré tout, il faut que les Anglais vivent. Si l'on ne vit ni de sa terre, ni de son industrie, il faut vivre de son commerce, bref, vivre du travail des autres. Mais pour cela il faut avoir une monnaie qui fasse prime, une monnaie qui soit recherchée en dehors des limites du territoire national.

Et voici pourquoi les Anglais se sont empressés de reconnaître leurs dettes vis-à-vis de l'Amé-rique, et voilà pourquoi ils ont rompu dès le lendemain de la guerre ce front unique qui grou-pait en fait, malgré les apparences et malgré les sentiments, toutes les nations européennes ex-alliées ou ex-ennemies devant les cou-sins d'Amérique.

Si notre pire adversaire est comme nous débiteur d'un cré-ancier même charmant, il s'éta-blit fatale ment entre lui et nous, des liens de solidarité, qui se traduiront un jour dans les faits.

Voilà certainement une des ba-ses de ces États-Unis d'Europe qui ne sont aujourd'hui qu 'un rêve, mais qui sans doute demain s'inscriront dans l'histoire.

L'Angleterre a voulu jouer son jeu à part.. Gela lui a assez bien réussi au cours des siècles. Rien n'est moins certain que la perma-nence de la veine. La loi des grands nombres admet les séries, mais ne proclame point leur éternité.

C'est pourquoi notre amie d'ou-

tre-Manche, sera obligée un jour de rentrer dans la ronde. Nous devons souhaiter dans l'intérêt de l'Europe qu'elle abandonne son insularité morale. Mais il ne faut point que nous payions les les frais de la manœuvre !

Depuis la guerre, la France et l'Europe ont travaillé. L'Angle-terre a spéculé, et elle s'est assou-pie dans le chômage.

La spéculation et la paresse sont deux aspects d 'une énergie nationale défaillante.

a Travailler ou péricliter ». Telle est la loi qui s'impose aux individus. Dura lex, sed lex.

MAURICE G E R M A I N .

niiiiiimmmiiimiiimiiiuniiiiiTîTi

Les Résallals de La Haje La Conférence de La Haye qu i sembla i t

devoir ma l t o u r n e r pa r sui te d e l ' i n t r a n -sigeance de M. Snowden q u e l ' o n n e par-venai t pas à satisfaire, s 'est e n somme b ien te rminée . On a b r u s q u é les choses et obligé le chancel ier de l 'Ech iqu ie r à faire e n f i n conna î t r e quel é ta i t le sacrifice qu ' i l consenta i t à suppor te r i>our arriver à u n e t ransact ion. M. Snowden s 'est contenté d ' o b t e n i r salîsfactjion d a n s la (proportion coquette de 76 et m ê m e 80%. D ' au t r e par t , l 'Al lemagne ayant eu sat isfact ion a u su je t de l ' évacuat ion d e la Rhénan ie e t à moi t ié ga in de cause au su je t d u pa iement des frais d 'occupat ion à pa r t i r d u p r emie r sep-t embre 1929, a d o n n é son assen t iment au compromis accepté p a r l 'Angleterre , de telle sor te que t o u t le m o n d e s 'est re t i ré satisfait .

On a d i t que la France, par son attitucle concil iante, r empor t a i t tous les avantages moraux de la négociation, l 'Angle ter re les avantages matér ie ls et l 'Al lemagne les a-yantages polit iques. C'est assez exact. Le m a l h e u r est que les avantages m o r a u x son t difficiles à défendre e t encore plus à peser.

Chez nous, l ' op in ion de gauche a fai t lion accueil aux accords de La Haye. L ' im-pression à droi te est au contraire f ranche-m e n t mauvaise. Au centré , elle demeure ex t r êmemen t confuse . Que se passera-t-il lorsque la Chambre sera appelée à ra t i f ie r le travail des négociateurs français ? On se rend bien compte que les u n s son t encl ins à considérer l ' impor t ance des sacrifices fai ts dans l ' in té rê t de la consolidation de la paix t and i s que les aut res se fél ici tent s u r t o u t de ce que l 'œuvre de paix, i m m o m e n t en péril , est sort ie i n d e m n e et m ô m e renforcée clés discussions de la con-férence. Ceux-ci passent volontiers l ' éponge s u r les concessions qu ' i l a fal lu faire à la sauvegarde de cet idéal.

Ce q u ' o n reproche à M. Briand c 'est d 'a-voir laissé l 'évacuation commencer e t d ' en avoir prévu la da te finale. Au plus tard le 3o j u i n igSo, alors q u e le p lan Young n ' a p u êt re accepté q u ' e n pr incipe et que de grosses diff icul tés a t t enden t l 'organisa-t ion do la Banque des Règlements in te rna-t i o n a u x e£ des au t r e s rouages d u plan Young. Il f audra p o u r les m e t t r e au poin t t ou r à t o u r le consen tement de l 'Allema-gne e t celui de l 'Angleterre . L 'évacuat ion était , à cet égard, u n e bonne m o n n a i e d 'é-change. Nous l 'avons dépensée avant d ' a -voir Tien échangé. Pu isque le p lan Young n ' é t a i t accepté q u ' e n principe, il au ra i t d û e n êt re de m ê m e de l ' évacuaton; îl eu t

fal lu tou jou r s su l jordbnner celle-ci à la mise à exécution de celui-lù. Au vrai, il est b ien d i t d a n s les let tres échangées au suje t de l 'évacuation, que le délai de h u i t mois accordé pour procéder a u retrai t des t roupes de la troisième zone commencera de cour i r q u ' u n e fois le p lan Young rati-fié par les Pa r l emen t s et mis à exécution. Mais que devient alors la date fa t id ique d u 3o j u in acceptée pa r M. Briand ? Il y a là i m e équivoque qu i ne deviendrait fâcheu-se que si le p l a n Young subissait de nou-veaux avatars. Mais o n <foit s ' a t tendre à tout e t les espri ts les mieux disposés en fa-veur d u Prés ident d u Conseil sont obligés de reconnaî t re qu ' i l a t-ommis là u n e im-prudence, i m p r u d e n c e que peiit-être la sui te des événements se chargera de cou-vrir .

G e o r g e s LATJBEINCE.

iiiiniiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiii

NOUVELLES EXPRESS

- A la S . D . N . le grand débat général touche à sa fin : les grandes commissions c o m m e n c e n t leurs travaux.

Les prochaines élections sénatoriales auront lieu au mois d ' O c t o b r e pour 30 départements.

L e comte A p p o n y i lance un grand appel en faveur de là justice internationale et des titres hongrois .

D e s incendies violents ont éclaté à Paris, en banlieue et sur tout le territoire.

D e n o m b r e u x sinistres maritimes sont signalés.

imiûiiiiiiiniiiiimiiiniiiiiiiiiirmi! LE SOUVENIR DE LA MARNE

MEAUX a COMMÉMORÉ DIMANCHE

LA BATAILLE DE LA MARNE Sous un soleil qui rappelait celui

des journées tragiques de septen-ibrc igi/;

La Marne! . . Ce n 'es t pas sans u n e cer-ta ine émot ion q u ' e n ce jour de i5« anni-versaire de la bataille de la Marne, l ' on f ranch i t la l igne où , en igi.'i, nos soldats dans u n sursau t d ' énerg ie et d ' abnégat ion ar rê tèrent l ' invasion allemmiO*!

Ce n 'es t pas sans f rémi r que l ' on se dé-couvre d e w n t le m o n u m e n t de Gallieni, élevé à l ' endroi t où l 'offensive de l ' enne-m i f u t brisée.

Ce n 'es t pas sans ba t l emenls de cœur que l ' on assiste au défilé i n i n t e r r o m p u d 'autocars t r anspo r t an t de nombreux pè-lerins, les bons Français, ceux qu i n 'onf pas encore oubl ié que le sort la France s 'est joué, en 1914, au tour de Meaux et qui en ce jour d 'anniversaire n ' o n t d ' au t r e occupat ion que de venir rendre u n pieux h o m m a g e aux pères, aux fils, aux frères, d o n t les corps déchiquetés ont fo rmé iin r e m p a r t ensanglan té contre lequel l 'Alle-magne, ivre s 'est heurtée, pour connaîtns sa première grande défaite.

La campagne vibre sous u n stoleil ar-dent , comme si elle voulait remercier leb h o m m e s de l 'avoir à nouveau fécondée, a près lu i avoir déchiré les entrail les.

Seuls les cimetières, les nombreux cime-tières, d o n t les f leurs desséchées, les cou-

ronnes un i fo rmes et fanées semblent ini plorer la caresse d ' u n e brise capriceuse, nous rappel len t q u ' e n 1914, par u n nifi-m e soleil, par une m^me brise, des mil-liers de l^ançais on t mêlé leurs cris dé-chirants , leurs appels désespérés, leurs prières d e ne jjas les oublier , au chant de la na tu re qui, indiffîTrenlo aux joies el aux souffrances humaines-, fait et défait les' êtres et les choses.

A Meaux, d imanche, on semble se souve-n i r du sacrifice de beaucoup des nôtres. Dans son joli décor, la coquette pet i te vil-le, tou t cntioro, s'associe ;i l ' h u m b l e pen-sée — le moins que n o u s puissions faire — q u ' u n p2u t i m i d e m e n t nous adresse-rons aux mor t s aux héros de la Marne.

La Ligue des Patriotes, les Jeunesses pa-triotes, rivalisent d ' u n a rdent désir de sui-vre l ' exemple de leurs aînés. Tj"n tel spec-tacle est rare de nos jours, et il est regret-table que ces sen t iments spontanés ne se mani fes ten t que . chez quelques groupe-m e n t s nat ionaux.

Cepsndant , bien avant 10 heures, la fou-le s 'es t précipitée vers la cathédrale, où ime messe solennelle a été célébrée par M. l 'abbé Jehanneuf , ancien combat tan t de la Marne, en présence de Sa Grandeur Mgr Gaillard, évêque de Meaux, et de Sa Gran-deur Mgr Mennechey, évêque de Boissons.

Le sermon d 'usage a été prononcé par le Révérend Père Padé, O. P., se rmon qu i fut écouté rel igieusement , et au cours duqu.!»! l 'honorable prédicateur refi t l 'h i s tor ique de la t ragique bataille.

A I I heures 45, le général Debeney, rem-plaçant le min i s t re des pensions, empêché, étai t reçu à l 'hôtel de ville.

Robert LORETTE.

Le châtaau de la Paix Je n ' a i point vu les p lans d u Palais de

la Société des Nations, dont on a posé hier à Genève, la première pierre, et je m ' e n félicite, car cela m e pe rmet do l ' imaginer . Je le vois d'ici. D ' u n côté u n e colonnade inspirée de Mansnrt ou de que lque autre maî t re de l 'a rchi tecture française; de l 'au-tre, u n e façade plate en pierres roses cl garnie de lierre, dans ce style Tudor qu 'on rencont re d a n s la campagne du Yorkhiro. F l anquan t ce corps principiil , de l)Ati'menl, j 'aperçois, d ' u n côté u n e aile d ' u n e ro-bus t e archi tecture munichoise et, de l 'au-tre sou pendant , mais t ra i té à la manière f lorent ine. Devant, une terrasse à l 'espa-gnole dominan t u n e pelouse où s'élèyc u n pavillon chinois. Plus bas, itn ti^mpJe grec en tou ré de heaux maséfifs de tul ipas do Hollande.

Il f au t b ien q u ' u n palais des nat ions .soit, c o m m e la souqiienil le d 'Arlequin, fa i t de pièces et de morceaux. 11 ne f au t méconten te r personne. Ce palais, qu i va mi re r sa façade dans les eaux d u lac de Genève, il f au t aussi qu ' i l permet te à cha-que pays d ' échan t i l lonner son art et sa cu l ture .

Il y aura i t aussi u n mojTn de met t re tout le m o n d e d'accord, ce serait de le construire s u r le modèle des châteaux en Espagne. Le Passant.

Ah ! la vie ! Il y a quelques dizaines d 'années, racon-

te Candide, dans une ins t i tu t ion religieu-se où la discipline éta i t assez rude , deux jeunes enfants , camarades d 'é tudes et de jeux, étaient devenus inséparables.

Leurs maîtres , cependant , n e les consi-déra ient pas de la même façon, l ' un é tant studieux, l ' au t re assez tur f tufent .

C'est ainsi q u ' u n jour le premier f u t d o n n é en exemple à toute u n e classe pour sa h o n n e tenue, sa sagesse et le zèle q u ' i l

met ta i t à accomplir les devoirs religieux. L 'autre , au contraire, lut pun i jrour n ' a -voir pas été assez pieux et avoir m é m o té-moigné d ' u n irrcspact ]X)ur les choses do l 'église.

I>c pieux élève s 'appelai t Paul-lîoncoin-. L'élève qui m a n q u a i t de piéïê est devenu depuis évêque : c'est Mgr Courcoux.

La Cité universitaire Il f u t un temps, p?rdù dans là nu i t du

moyen âge, où cependant quelque lumière rayonnai t de la mon tagne Sainte-Geneviève sur des pays que l ' on disait lointains.

Los con t inen ts s ' ignoraient . On par la i t d u Japon c o m m e d ' u n e contrée mytholo-gique, e t l 'Amér ique n 'existai t m ê m e pas en rêve, pour l 'Européen.

Aujourd 'hu i , Amérique et J apon sont pays familiers et amis. Leurs é t u d i a n ' j gravissent les pentes de la Montagne et se nourr issent de la pensât, ii-nnçaise, de sa science, de ses arts, dans nos écoles e t d a n s nos Facultés.

Pour leur rendre la vie facile, on organi-se une cité confortable et fleurie, où tou-tes les nat ions d u monde f ra te rn iseront dans les hautes études e t la famil iar i té de la. vie journalière.

Les, rues fr i leuses ' et noires d u Quart ier Latin, la yiei précaire de l ' é tud ian t , en lo-catis de la r u e d u Fouarre ou de la Truan-dcrie, ne seront plus q u ' u n ixuiible souve-nir, à peine éclairé de la gaîté écolière.

L3s façades gracieusement modernes de la Cité ne sont pas son u n i q u e cha rme : elles s 'ouvrent sur de vastes halls, que pro-longent des salles de réunion . La chambre d ' é tud i an t est tou te proche, gaie, saine, aérée, la rgement ouverte à la lumière , et il n ' e n coûte m ê m e pas pour l 'habi ter , ce qu'exige le propriétaire d u locatis.

L 'heure d u xeiws est an imée et bourdon-nante. L ' é tud ian t vient choisir son m e n u , qu ' i l empor te sur u n plateau de métal ])0-li et qu i f lat te son appét i t . On se choisit à quatre , en t re camarades, au tou r d ' u n e ta-ble de" propre té avenante. Peu de restau-r an t s accessibles ii l ' é tud ian t qu i ne con-naît le mil l ion que par ou'i-dire, o f f ran t si bien et si propre.

Aussi les na t ions les p lus é t rangères à notre civilisation s ' inscrivent , à l 'envi, pour part iciper ii cette ins t i tu t ion - a n s précédent.

Ins t i tu t ion généreusement française, bien d igne du passé de notre pays, qui, sans doute, îi certaines époques de son his-toire, a été fier de ses armes, mais f u t plus j u s t emen t fier de . sa cul ture .

La France est bien plus elle-même, q u a n d elle aspire à régner sur le monde par les arts de la paix.

Au seuil de nos Facultés, au seuil de la Cité universi taire, expirent les b r u i t s de la rue , et su r tou t les c lameurs de hailne qui séparent les h o m m e s et les peuples <•1. t rop souvent , les précipi tent les u n s contre les autres.

La f ra tern i té des é ludes est ïc mei l leur prélude h. la f r a t e rn i t é des peuples.

Mieux que les traités, m i e u x que les di-plomates, nos écoles, nos Facultés, la Cité universitaire u n i r o n t , dans le respect de l ' amour de notre pays, les é tud ian t s d u monde en t ie r et les fteuples qui nous les au ron t confiés.

Deutsch de la Meur the f u t le grand ini-t ia teur de la Cité uni>iersitaire.

Le sénateur ITonnorat en est l'Ame et le grand ouvrier .

Quel beau t i t re ils ont à la reconnais-sance de not re pays et des peuples qu ' i l s japprochent dans le cul te de la ponsée' française f

Pierre CAZALS, dépvU.

INFORMATIONS LA POLOCm JiST HÏŒLVE MEMBIŒ

DE LA S.D.iY L'a-isembU-e ui réélu la Polotjnc membre

du Conseil de la S. D. A', par 5o voix sur 53.

La Yougoslmie et le Pérou ont été res-pectivement élus membres du Corhseil en remplacement de la Roumanie et du Chili, par /j2 voix et 38 voix.

§§§ L'EVACUATIOA DE LA RHENANIE

Nous croyons susuoir que les i5i® et 23® régiment d'Infanterie française quitteront Coblence le i8 septembre. Deux bataillons de ce dernier régiment iront en gaii-nison à llagucnau, et un bataillon à Wissem-bourg, en Alsace. Le 34° régiment d'artil-lerie de campagne, également en garnison à Coblence, sera dissous, et les soldais se-ront renvoyés dans leurs foyers dès la se-maine prochaine.

LA SANTË DE M. POINCARÊ

Les médecins de M. Poincaré, inerrogés sur la santé de leur mnlade, ont déclaré qu'il n'y avait rien à ajouter an bulletin qu'il ont signé hier, qui constatait que le foyer de congestion pulmonaire était à peu près complètement résorbe et que la se-conde opératpn pourrait an.oir lieu dans l'^s premiers jours d'octobre.

L'état du malade est aussi satisfaisant que possible.

§§§--SIR AUSTEN CHAMBERLAIN

DEVIENDRAIT LE PRESIDENT DU. PARTI CONSERVATEUR?

D'après le Daily Herald, certains chefs conservateurs étudient le moyen de rem-placer M. Baldwin [mr Sir Ausien Cham-berlain comme chej du parti conservateur, et les conservateurs d'extrême-droite onl Vintenlion de mener ouvertement campa-gne contre l'ancien premier minisire à la retrêe du Parlement.

M. DE MARGERIE PROTESTE CONTRE la PROPAGANDE ANTIFRANÇAISE

DANS LE PALATINAT

Le Journa l de la Bourse annonce que iambatssadeur de France à Berlin, M. de Margerie aurait fait une démarche auprès du gouvernement allemand pour protester contre la propagande antifrançaise qui est menée dans le Palatinat, notamment par le groupe de t'Assooiation des fonctionnai-res bavarois.

— §§§ EST-CE LA GUERRE ?

Le conflit sino-sométiquc entre dans une phase active. Les avions russes bombar-dent et incendient la frontière mandchoue.

LES SOVIETS FONT DES MEm\CE^S DE REPRESAILLES

D'après le correspondant des Daily .Aews à Moscou, dans une communication ver-bale à l'ambassade d'Allemagne, le minis-

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N" 5 — 11 S e p t e m b r e

LesRaisoflsluCœur par GEORGES DE LYS

( S U I T E )

— Hél (|it-il, après u n sursaut de sur-prise e t l 'esquisse d ' u n geste pour dissi-mu le r le corps d u délit, que cherchez- vous ^ci, peti te lille, a u r i sque do jeter l 'émoi, par votre désert ion des salons, dans votre cour de soupi ran ts ?

— Fumez, fumez vore pipe, m o n bon Re-né, no vous gênez pas pour voire petite amie. . . Mais pourquo i vous é tonner die me voir, c o m m e vous, chercher u n peu d'iso-l emen t e t de| calme ?

— Parce que vous avez vingt ans, répli-q u a Malard, et quq cet ûge ne vous d o n n e pas, comme à moi le mien , le droit n i les raisons de vous conduire en misanthrope . Le m o n d e et les hommes son t l 'élérhent vWal des telles jeunes filles; jouissez-en donc l a n t que vous pouvez e n goûter le? a t t ra i t s « t a t tendez d 'avoir c o n n u ' l e s hommes pour vous en méf ie r «t les fu i r .

— O h l le méchan t ! . . . Prétendez-vous donc, qu ' i l n ' en /est point parmi eux pour q u i soit i a j u s f e y/oifs verdict ?

Malard secoua la tCte d'Mn geste dubi-tatif.

— Us son t rares, e n tout cas,rarissimes

1ère des Aifaircm Klrangèrc.'; des Soviets a déclaré (juc- .s; les atraciiés cinnoises contre les citoyens rii.'iscs ne cessaient pas en 'Chi-III', ti's Sovii'h srndent forcés de'faire des repril^sdillcs cunlrc « œrtuines catégories de nationaux chinois n qui se- trouvent en-core sur le territoire russe.

§§§ UN MATADOR EST GRIEVEMENT BLESSÉ

/t RAYONNE Alt cours d'une corrida aux arènes de

Rayonne le matador Algabeno a été projeté en l'air par la taureau, qui, d'un coup de corne, l'a grièvement blessé à la cuisse. Algabeno a été transporté à l'infirmerie. Sa vie ne paratt pas en danger.

Joli spectacle!!!

LES MUSULMANS HINDOUS RECLAMENT

UN GOUVERNEMENT NATIONAL

EN PALESTINE Le grand mufti de Palestine a reçu des

jnusulmans /lindous un télégramme décla rant qu'ils étaient prêts à faire échouer les prétention'; des sionistes et demandant que la. Grande-Bretagne établisse en "Palestine un gouv rnement national représentatif.

L'ANGLETEimE ASSURE A LA GRÈCE SA PhOTECftON NAVALE

EN CMS DE CONFLIT Le correspondant au Daily Telegraph a

Alhètips annonce que les délégués britan-nique.'; à Genève ont donné à M. Venizelos l'assurance quj, dans l'éventualité d'une attaque injustifiable de la Grèce par m.er, la Grande-Bretagne agissant en vertu des principes du covenant de la S.D.N. la pro-tégerait conlre cette atlcque.

EN COMMEMORA TION

DE L'ATTERRISSAGE

DE L'OISEAU-JAUNE

Sur la plage d'Oyambrc, a cu lieu l^i-nanguration du monument commémoratif ,de l'atterrissage de TOiseau Jaune , en pré. senee de l'ambassadeur de France, des au-torités et de nombreuses personnalités.

Les aviateurs Assolant, Lefèvre et Lotti, venant de Biarritz, sont arrivés à Santan-der à bord de i 'Oiseau-Jaune.

Trois avions militaires venant de Burgos ont également atterri à Santander. Le mai-re d'Oyambre et Lotti ont prononcé un discours. mmmm/ÊÊÊÊiÊimmmamiBieÊmÊmuÊmmiaammÊÊsmÊÊMaMmmiÊissmxaiai

Un député qui a du cran C'est M. de Grandmaison , dépulé do

Saumur . Voici la let tre par laquelle notre représentant répond aux cul t ivateurs qui sollicitenl. son appu i pour caser leurs en-fants à la ville :

« Cher Monsieur, (( Malgré toute m o n envie f?e vous être

agréable, il m ' e s t impossible d'accéder au désir que vous me manifestez d e vo\is re-c o m m a n d e r a pour u n emploi de

c( E n effet, depuis que j 'ai l 'hor ineur de représenter no t re dépa r t emen t au Parle-ment , ji3 me suis fa i t u n devoir de ne ja-mais aider u n agr icul teur îi qu i t t e r la terre.

môme. . . Mais j ' a i tor t d|b vous parler ain-si. Ce n ' e s t point à moi de défeuillcr vos rêves pr in tan ie rs ; la vie ne s 'en chargera que t r o p tôt. . .

— J ' a imo mieux vous croire in jus te pour vos congénères, répl iqua Solange; il est des h o m m e s de cœur el j ' e n connais, puisque vous êtes là.

— Flat teuse! . . . Mais, votre affection m 'es t t rop chère pour que je n ' en savoure pas l 'expression, tout en m e d e m a n d a n t , hé-l a s ! si c'est bien, au vieil ours que je suis que va ce compl imen t . ' . . . Ne m ' e n veuillez pas d ' en garder u n doute. . . Il s 'adresse peut-être, par-dessus ma tête, à quelque Prince C h a r m a n t que vous auriez déniché p a r m i la foule des bellâtres qui fon t la roue devant vos pas.. . Croyez-moi, vous va-lez t rop pour tous ces gens-là, m a tendre petite amie .

Une vague inqu ié tude t ransparaissai t d(ans le regard doux don t Malard sembla i t sonder la physionomie de Solange. Elle s 'en aperçu t et r épondi t :

— Aussi n 'a i- je d is t ingué a u c u n de ceux que vous appelez mes soupirants . Rassurez-voiis, m o n bon René. Toutefois, vos théo-ries son décourageantes. E n dehors des si-res qui cour t i sent p lu tô t l 'hér i t ière de Pros-per Morlandi que la s imple Solange, suis-je condamnée à ne jamais rencont re r u n hom-me capaBîe de m ' a p p o r t e r u n cœur désirT-téressé ?

— Qui p lus que moi le désire ? Voïre pè-I re au tan t , ma i s n o n p lus! . . . Et pour t an t

soyez méfiant"!, ne vous laissez point leur-

« Au train oii niarchenL les choses, d'ici v ingt ans la l 'iaiice inourru, de fa im, fau-te do bras, on sera obligé d 'acheter sa subsistance i\ l ' é t ranger et ?t quols prix.

(( .fe reste à votre disi^osllion pour tou-tes autres choses qui pour ron t vous être utiles e l vous prie de croire ù mes senti-m e n t s dévoués .»

Celte façon énergique d 'ag i r cause-t-elle du préjudice à son a u t e u r d e m a n d e notre confrère qui, aussitôt, rCponcf :

— Non! au cont ra i re ! M. de Grandmai-son est dépu té de S a m n u r pour la neuviè-me fois; il totalise ainsi trente-six années de services in in t e r rompus , ce qui prouve que la franchise a sa récompense.

L'Animateur des. Temps Nouveaux.

HT REGIONALE

A V I S

Le bureau de la Recelte munic ipa le est t ransféré à la recette de l 'hospice, i8, r ue de i 'Hôtel-Dieu, j u s q u ' a u s5 septembre in-clus.

0

HAMTATiaNS A BON MARCHÉ

Par arrê té de M. le Préfet de Maine-et-Loire, e n da te du 7 septembre, M. Praul t , receveur mun ie ' pa l a é té n o m m é receveur de l 'Office publ ic d'habilaiUons à bon mar-ché de Saumur .

Nos compliments.-

S E R V I C E D E S E A U X

Par suite des travaux d e dragage exécu-tés en ce m o m e n t devant la prise d 'eau, le service d 'a r rosage des n i e s n ' a p u être assuré lund i après-midi.

• « Nombreuses sont les villes e n France qui

on t d u réduire le service des eaux à leurs habi tants .

A Saumur , par suite d u niveau très bas de la Loire, la munic ipa l i t é a dû faire dra-guer pour amener p lus d ' eau à la crépine d 'aspira t ion.

Actuellement il n 'y a aucune cra in te à avoir pour que notre ville m a n q u e d 'eau .

FERMETURE DU CIMETI15RE EN SEPTEMBRE

A la sui te de réclamations, la f e rmeture d u cimetière est provîso'remejnt, reportée ù 19 heures e n septembre ju squ ' à décision <lu Conseil munic ipal .

soi-disant vérifier les c o m p t e u r s ou appa-pareils.

Les visites de ce genre no peuvent avoir q u ' u n b u t inavouable.

La Direct ion de ri2x''ploitaHon (i.'i, r u e d 'Or léans à S a u m u r invite v ivement les usagers à refuser l 'accès de leur domicile i\ tout agen t qu i ne leur serai t pas c o n n u comme a p p a r t e n a n t à la Société, n o n mii-ni d ' u n e référence délivrée par elle et lé-galisée par M. le maire de Thouars pour Thonars, et M. le mai re de S a u m u r pour le ]\Iaine-et-Loire.

É C O L E D E C A V A L E R I E

Mutations Lieutenant-colonel : Danloux, h . c., 5o3'

chars, Hét. école d ' app l . chars , r emi s disp. E.-M. par t . , cadre école mil i t . et d ' appl i . caval. et d u t ra in (service), p o u r pr. fonct . ins t r . en chef d ' équi t . au dép. d u t i tu l .

M.Trémeau (P.-M.-E.-C.), capi ta ine bre yeté de l ' é ta t -major par t icul ier de cavalerie, à l 'Ecole d 'Appl icat ion d e Cavalerie, est mis hors cadres (état-major) e t n o m m é professeur stagiaire au cours de ca\ialerie de l 'École supér ieure d e guer re (service).

Capitaine : M. do Chivre, de l 'Etat-Major part iculier , i n s t ruc teu r d ' équ i t a t i on à Sau-m u r (n ' a pas rejoint) . Ma in tenu a u ig® r é g i m e n t de dragons.

Lieutenant . — M. Gailly de Taurines, d u so® rég. de d ragons (pour ordre) , détaché à S a u m u r , à l ' é ta t -major part icul ier , ins-t ruc t eu r de cavalerie à l 'Ecole spéciale mi -litaire de Saint-Cyr (service).

§§§ C A I S S E D ' É P A R G N E D E S A U M U R

Séances des 5, 7 et 8 septembre 1929

Sous la présidence do MM. n o r i s s o n , Mesnct, E r u n e t

Versements de 9/I déjxisants. 10 nouveaux • 145.996 f r .

Remboursements : 79.8/16 f rancs.

La Caisse paie le jour même de la deman-de les Remboursements juscju'à i.ooo francs, api'ès Dépôt préalable du Livret de midi à une heure.

§§§

Ouverture de la Chasse

•JARDIN DES PLANTES La grille du Ja rd in des Plantes, au coin

de l 'avenue du Docteur-Peton sera fermée au publ ic j u squ ' à nouvel ordre.

§ § § - — ECLAIRAGE ELECTRIQUE

L'Energie électrique d u Poitou met en gardo ses abonnés contre les personnes qu i pourra ient se présenter à son n o m pour

Un m a t i n clair et gai, u n soleil qu i se lève dans u n a tmosphère rassénéré pa r la f ra îcheur noc turne , l 'espoir d ' u n e journée propice et d ' u n e réussi te appréciable, au-tan t de facteurs qui, d i m a n c h e m a t i n , in-

p, ci tèrent nos nenirods a t tent i fs à pourchas-ser d u r et ternie le gibier q u i cette année s ' annonce part iculièrelneii t abondan t .

Aussi (lès l 'aube, c 'est le rendez-vous d ' amis empressés , avides de bon air, de li-berté et do succès. Le « Darne » re lu i t , la ce in ture ru t i l e d e douil les et m a foi la carnassière déjà regorge de bu t in , mais c'est le b u t i n m a t u t i n a l p o u r tueir le ver cl qu i fera place tout à l ' h eu re à la per-drix ou à la caille, au l ap in o u a u lièvre.

Le vent s'élève de p lus ein p lus ; la jour-née sera moins pénible parce p lus tempé-rée.

11 es t à peine sept heures — H y a tou-jours des exceptions à la règle — quelques, dé l inquan t s e n style de légi t imité , hasar-

rer par les grimaces des jeunes gens. . . Vo-tre s i tua t ion . vous crée t rop de risques. . . iXon pas que vous n e mérit iez d*ôlre aimée pour TOUs-mênie, petite amie, nul le p lus que vous n ' e n est digne. Seulcnrjen'y, hélas ! froyez-vous que les h o m m e s de la gén(?fa-tion présente s ' inquiè ten t do la valeur morale de leur f u t u r e épouse.»... Sa fo r tune ses relations, son en t regent , voilà ce qui aompte à leurs yeux. L ' a m o u r et le bonr heur domest ique, qui donc y songe .i>...

— Vous ne serez jamais q u ' u n affreux pessimiste el vous avez bien fai t de rester garçon ! r iposta Solange, sans s'ajMîrcevoir du tressail lement douloureux de son vieil ami. Moi je veux croire qu ' i l est des cœurs assez hauts , des ûmes assez délicates pour al ler jusqu 'à taire leurs sen t imen t s q u a n d ils sont séparés par la fo r tune de celle qu ' i l s auraient choisie dans une condit ion égale à la leur.

— Et je vous félicite de penser ainsi . . . C'est à votre honneur , comme il est de m o n devoir de vous m e t t r e en garde con t r e ' l 'as tuce des court isans. I n s t r u i t ;p(ar m a triste expérience h u m a i n e , je dois vou» avouer que l 'ê t re d 'except ion que vous évo-quez n e me semble pas se t rouver ce soir dans vos salons. Je connais t rop ceux qui sont là; toutefois je serais cur ieux de sa-voir si vous jugez l 'avoir découver t?

Un n o m vint à la pensée de Solange, mais n e f ranchi t pas ses lèvres. Ulne pu-deur , la crainte do t r ah i r le secret de ses préoccupations, d 'a i l leu-s confuses, lui in-terdisaient de le prononcer . Et pour t an t

elle eû t désiré parler dJ'Arsène, mais sans éveiller le mo ind re soupçon q u ' i l h a n t â t son espri t , et savoir d e lu i ce qu 'e l le en ignorait , c'est-à-dire presque tout . L 'op i -n ion qu 'e l le s ' e n formai t depuis u n e heure (Hait-elle just if iée ? Seu lement elle compre-nai t que parler de lu i à la sui te de sa con-versation avec Malard serai t se t rah i r . Après tout , que lu i i m p o r t a i t ? Si co jeune hom-me avait éveillé sa curiosité e t son in térê t , elle ne pouvait éprouver à son endroi t u n sen t imen t p lus y-if, et, d ' a u t r e par t , r i en ne lui prouvai t encore p e r t i n e m m e n t qu 'Arsène , do son côté, f û t épris d'elle.

Solange secoua la tête. — Non, je n ' a i pas fai t cette déœuvor te ,

a m i René; toutefois il m 'e s t pénible ' d 'ad-met t re que, dans u n e r é u n i o n aussi nom-breuse, il ne se rencont re pas u n être assez noble pour n 'obéi r qu ' à son cœur et qu i soit d igne de qui saura i t l ' en tendre ,

Malard secoua la cendre de sa pipe Voilà i m bien grave déba t pour u n soir

de fête; mais vous n 'ê tes pas la seule chez qui les r éun ions mondaines m e t t e n t du va. gue à l ' âme. . . . et les jeunes filles n ' o n t pas c o m m e le pauvre h o m m e que je suis, de pipe pour évaporer leurs rêves en fumée . Rent rons donc dans les salons, m a petite amie, d ' a u t a n t p lus q u e la brise f ra îchi t et d^evient perfide pour vos épaules décou-vertes. Nous allons nous m e t t r e en quête d u mer le b lanc de vcs convoitises, e t le p remier de nous qui l ' au r a déniché le si-gnalera à l 'autre . . . Et soyez sûre, acheva-t - i j en q u i t t a n t le ton badin pour une in-

d e n t u n e cartouche. Le c o u p pa r t sans ré-sul ta t pour lo carnicr , malheureusement mais poui- l 'audacieux chasseur , heureu.se-m e n t !

Tout le jour, le vent e m p o r t e les échos do c rép i tements lo in ta ins s o i u e n t amortis. On chasso d u r et fe rme.

Su r le soir, les au tos r a m è n e n t Uios chasseurs exténués, que lques -uns rent rent à pied, moulus , n ' e n pouvan t plus, fiers de leur b u t i n ; que lques -uns baissant le nez, ma i s tous ravis d 'avoir passé une ex-cellente jou rnée d 'é té , c répuscule d 'une canicule e n f i n maî t r i sée et devisant s u r les journées f u t u r e s q u i seront peut-être plus propices parce que la fièvre de l 'ouverture sera passée e t qu ' i l y a u r a p lus de chances.

^ §§§ C A R N E T D E « L ' E C H O »

MARIAGE

Nous a p p r e n o n s le mar iage de M. Ana-tole Métayer, licencié en d ro i t , ingénieur agxic|ole, d i rec teur d e s Services lagricofts de Maine-et-Loire, avec Mlle Thérèse Ma-th ieu , de Tours . La bénédic t ion nuptiale leur a é t é donnée le l u n d i 12 août à 11 heures e t demie en l 'église Saint-Etienne d e Tours .

Nos fél ici tat ions et nos vœux.

NECROLOGIE. Nous avons a p p r f s avec peine la mort de

Mlle Marie .louet, su rvenue aux Sables-d'O-lonne , le 28 a o û t de rn ie r .

La d é f u n t e âgée de»8i ans était la tante do Mme e t M. F e r n a n d Mathelie, secrétaire des Sociétés de course de no t re ville.

Les obsèques o n t eu l ieu a u x Sables, le vendredi 3o aoû t , en . l 'église Notre-Dame d u Bon-Port .

E n cet te b ien pénible circonstance, nous adressons à Mme, à M. F. Mathelie et à leur famil le , nos b i en sincères (x>ndoléances.

OBSÈQUES

L u n d i ma t in , en l 'église Notre-Dame de Nantilly o n t e u l ieu les obsèques de M. Louis Girard, anc ien négociant , juge au Tr ibuna l de commerce , enldvé soudaine-m e n t à l ' a f fec t ion des s iens dans sa 70» année .

Une nombreuse a f f lucnce avait tenu à s ' inc l iner devant le cercueil de notre regret-l(' concitoyen e t à le condu i r e à sa dernière demeure . Nous avons r e m a r q u é dons l'as-s is tance les prés idents d e la ( ï i ambre ç.t d u Tr ibuna l de Commerce e t tous les col-lègues d e ces deux compagnies ofi le d(!-f u n t tenai t u n e g r a n d e place; la muni(»î-pal i té de S a u m u r , g roupemen t s et syndicats commerciaux, t o u s les employés de la ma i son Gr i f fon (ancienne maison Gri f fon et Girard) , e t les >x)yageurs de Commeroe, etc.

L ' i n h u m a t i o n e u t l ieu au cimetière de la ville dans le caveau de famil le .

E n nous i nc l i nan t à nouveau près de cette t o m b e n o u s adressons aux enfants, pè t i t s -enfants e t à t ou te la famil le d u dis-paru , nos b ien vives et s incères condoléan-ces.

§§§ PERDUE

Une tourterel le s 'est échappée ; la rap-por ter 26, r u e de Lorraine.

tona t ion profonde, q u e je voudrais le 3é-couvrir p o u r vous le d o n n e r .

II Deux holocaustes

Cette nui t - là n e f u t p o u r René Malard q u ' u n e longue insomnie . Les paroles de Solange sonna ien t à son oreille l'éveil du c œ u r do la j eune fille, e t l ' anxié té qu ' i l en éprouvai t faisait su rg i r devant Itui les sou-venirs les p lus i n t i m e s e t les p lus poignants-de sa, vie. René a imai t Solange de tout le^ culte j amais révélé q u ' i l avait jadis voué sa mère , et, celle-ci mor te , sa tendresse? s 'é ta i t reportée, paternel le , s u r la fille de la f e m m e mys té r i eusement adbrée.

René Marlard étai t e n t r é dans la vie avec la double disgrâce de la la ideur e l de la pauvreté. In te l l igent et laborieux, il s 'était t rouvé, e n qual i té de . bours ier , compagnon d ' é tudes de Prosper Morland. Beau et so-lide garçon au c œ u r généreux, Prosper n'a-vait pu voir ses camarades faire leur souf-f re-douleur d u pauvre e n f a n t mal ingre qu ' é t a i t René; il avait corrigé vertement que lques-uns de ses persécuteurs e t pris, leur vic t ime sous sa redoutable protection. Sevré d 'amit iés , le pet i t Malard s 'était d o n n é à son défenseur e t n e devait Jairtais se reprendre . .V cet âge heureux, oii les cont ingences extérieures du r ang social et de fo r tune o n t peu d ' in f luences s u r les re la t ions et où la c o m m u n a u t é d e vie sco-laire m e t à peu près les condisciples au m ê m e étiage, Prosper paya le culte de Re-né d ' u n ami t ié f r anche et solide qui, elle aussi, devait résister à la vfe. (A tmynit

O F F I C E D É P A R T E M E N T A L

D E S P U P I L L E S D E L A N A T I O N

o L'office a t t i re l ' a t t en t ion des famil les clos

Pupil les su r les facilités q u e présente» pour leurs fils, l 'Ecole nat ionale d 'os iér icul lurc et de vanner ie de Fayl-Billot (Haute-Marnp, dans laquelle les pupi l les de la Nation sont logés, nour r i s et ins t ru i t s g r a tu i t emen t pendan t leurs trois années d 'é tudes .

Les condi t ions à rempl i r sont les suivan-tes :

1. Etre 'âgé de i3 à i8 ans. Toutefois, les candidats n ' ayan t pas i 3 ans peuvent être admis s ' i ls o n t le certificat d ' é tudes pri-maires.

2. Satisfaire à l ' examen d ' e n t r f e q u i est d u niveau d u certificat d ' c tùdes pr imaires . Les candidats ayant leur certificat d ' é tu -des sont admis sans examen.

La demande e t les pièces annexes doivent être adressées au directeur de l'Ecole, a-vant le i5 septembre de chaque année.

Pous tous i ienseignements complémen-taires, s 'adresser au secrétariat général tTe l 'Office, Mail de la Préfecture, à Angers.

C O M I T É P E R M A N E N T D E S F Ê T E S

LA FETE DES VEÎTOANGES

Le Comité pe rmanen t des Fêtes de Sau-m u r a décidé au cours d ' u n e récente réu-nion que la fête annue l le , d i te a des Ven-danges )) se déroulera dans u la Perle de l 'Anjou », le d iman che 6 octobre pro-chain .

Le Comité organisa teur sollicite le con-cours des c o m m u n e s d e l ' a r rondissement et nous ne dou tons pas q u ' u n succès clô-turera l 'o rganisa t ion de cette journée.

-§§§-

S O C I É T É DES P Ê C H E U R S A LA L I G N E

Les cartes de pêche 1929 sont à la dis-posi ton des sociétaires chez M. Gaboriau, trésorier, j u s q u ' a u i5 septembre. Le 16 sep tembre les cartes n o n ret irées seront re-mises en recouvrement chez M. Rouland, huissier , tous f ra is à la charge d u socië^tai-re.

Les pêcheurs syndiqués ou non sont in-vités à b ien vouloir s igner les nouveaux baux avant" le 3i déccmbne 1929, passé cet-te date, il sera perçu u n dro i t d ' en t rée d e c inq francs.

Les s igna tu res son t reçues chez MM. Hnet , r u e Molière!; Rpchais e t Gaboriau, place de la Républ ique ; Redureau, r u e Na-t ionale et Grellet, place Saint-Michel.

* *

Il est i n t e rd i t de chasser sur la rivière Le Thouet sanp ê t re m u n i d ' u n permis spécial délivré par la Société des Pêcheurs à la l igne.

Le Président': P. BRUNET.

AU THEATRE LE THEATRE VA OUVRIR SES I>ORTES

(( La Vie est belle »

La nouvelle f i r m e créée pa r M. î a n v i e r l'ils nous d o n n e r a e n d é b u t de saison u n e pièce toute nouvelle q u i vient d ' o b t e n i r à Paris u n é n o r m e succès : La Vie est belle, Çfe M. Marcel Achard.

C'est u n e œuvre t ou t à fa i l amusan te r En somme, c 'est « Asile de Nuit », en 3 actes.

Félicitons ce jeune imprésar io de songer à nous faire r i re u n peu avant d e repren-d r e notre travail .

L e s T o u r n é e s C h . B A R E T

Kous rappelons que les tournées Charles EoTet donne ron t cet hiver à l ' a b o n n e m e n t II représentat ions .

L ' a b o n n e m e n t comprend des avantages très intéressants , n o n seu lement dt ' impor-lantes réduc t ions sur le tarif des pr ix de placeSi ma i s aussi u n e assurance cont re toute a u g m e n t a t i o n éventuelle des tar ifs pendant le cours de la saison et la facul té

'de bénéficier du m ê m e avantage, d 'occuper la même place, et de prof i ter de la môme ré-•duction pour les représenta t ions hors série •que les Tournées Ch. Baret pour ra i en t être «menées â d o n n e r dans notre ville dans le •cours d ip la saison.

Enfin, l ' a b o n n e m e n t évite l ' e n n u i d'avoir à se déranger p o u r ob ten i r sa place au bu-reau de location, c h a q u e fois que l ' on dési-re aller au théâ t re

Pour tous r ense ignement s p'adresser au Tîureau de location r u e d 'Orléans , n u m é r o '9> t é l éphone /1-19.

La souscription sera closi' le 7 octf^ %-RE 1929.

"ÊSS

UNION MOTOCYCUSTE SAUMUROISE Le Gyrnkatta de Dimanche

Malgré la cluiude température , ce f u t une très agréuble réun ion , suivie pa r quel-ques centaines ôe spectateurs venus là, IKtur admi re r les différentes (c acrobaties » des audacieux concurrents .

A i5 heures, après la t radi t ionnel le pho< tograph ie prise par l ' a imable M. Lecomte d e la r u e d 'Orléans, c 'est le vin d ' h o n n e u r q u i m a r q u e le débu t de la fête. .

Pendan t p lus ieurs heures les motos ron-f lèrent sur la place Verdun, aménagée à cet effet . Une c inquan ta ine de concur ren t s venus des pr inc ipaux c lubs motocyclistes de la rég ion par t ic ipèrent à cette fête gra-tui te , dé fendan t leurs chances d a n s les mul t ip les épreuves d ' u n p r o g r a m m e origi-nal .

Lss d i r igeants de rU,nion Motocycliste Saumuroise f i ren t preuve d ' u n e heureuse concept ion d a n s l 'organisa t ion de l eur gymkana .

Tous nos compl iments . Dans u n avenir prochain , il fournira, à nos concitoyens l 'occasion de nouvelles réjouissances.

Nos félicitations aux actifs d i r igean ts et m e m b r e s de l 'U.M.S. avec u n e ment ion spéciale p o u r l 'actif secrétaire du c lub, M. Honorez.

» • Voici d u reste le pa lmarès de ce gymka-

n a motocycliste :

T. Course aux bal lonneU. — i . Nayeau (U.M.A.D; 2. Bourget (U.M.A.); 3. (UI.M.S.); lu Vallée (U.M.S.); 5. Cotteverte (U.M.A.); 6. Brayet (U.M.A.); 7. Gagneux (U.M.S.); 8. Gouret (V.M.A.); 9. Goulard (U.M.S.); 10. Billeur (U.M.A.); 11. Legault (U.M.'A.f).

2. Course au ralenti. — i . Gagneiix [U. M.S.); 2. Leroy (L1.M.S.); 3. Babin (M.C.T.);

Naveau (U.M.A.); 5. Bourget (U.M.A.); 6. Galcie (U.M.A.); 7. Drugeon (U.M.S.).

3. Course aux difficultés. — i',. Naveau (U.M.S.); 3. Bourget (U.M.A.O; 4- Brayet (U.M.A.); 5. Galcie (U.M.A.); 6. Drugeon (O.M.S.); 7. Poin teau (O.M.S.); 8. Goulard (U.M.S.); 9. Babin (M.C.T.);; 10. Gouray (M.C.A.); I I . Charbonnie r (U.M.S.); 12. Vallée (U.M.S.).

CO'u.tse au chou-erêivie. — i . Galcie (UJM.A.); 2. Brayet (U.M.A.); 3. Leroy (U. M . S . ) ; 4. Denis ( U . M . S . ) ; 5. "Gagneux ( U .

M . S . ) ; 6 . Boiu-get ( U I . M . A . ) ; 7 . Cotteverte (U.M.A.D); 8. Ptoiteau ( U . M L S . ) ; 9. Naveau ( U . M . A . ) ; 10. Gouray ( U . M . A . ) .

5. Course à la sonnette. — i . Galcie (U.M.A.); 2. Gagneux (U.M.S.); 3.' Gouray (U.M.A.); 4;. Charbonnie r (U.M.S.); 5. Val-lée (UI.M.S.); 6. Billeur (U.M.A.); 7. Gou-lard (U.M.S.'); 8. Lemercier (U.M.S.); 9. Ba-bin (M.C.T.) ; 10. Arnoul t (U.M.A.); 11. Brayet (U.M.A.); 12. Naveau (U.M.A.).

6. Course aux œufs. — i . Gouray (U.M. A.); 2. Bourget (U.M.A.); 3. Lemercier (U. M.S.); 4. Goulard (D.M.S.); 5. Babin (M. C-T.).

7. Course m canard (par équipes) . — i . U.M.S.; 2. U.M.A.; 3. U.M.S.; 4. U.M.A ; 5. M.C.T.

8. Courses acrobatiques. — ï . Fronteau (U.M.A.); 2. Vallée (U.M.S.); 3. Naveau (U. M.A.).

R O X I N G - C L U B S A U M U R O I S

La Société organise u n e fête pugi l is t ique pour le 22 sep tembre au vélodrome de la Blanchisserie cette fête sera très intéres-sante car la Société fera d i spu te r ses cham-p ionna t s d u club, ainsi q u e - d e nombreu-ses exhibi t ions qu i p e r m e t t r o n t aux spor-tifs de juger les boxeurs p o u r la saison qu i va commencer .

E n t r a î n e m e n t les mercredi et vendredi , à 6 heures , e t le d imanche ma t in , à 9 heu-res.

Sont spécialement convoqués : Carche-ret M., A.-R. Perche, Laborle, Donâdieu, Carré, Mabileau, Chalmont , Hardy, Sam-son, Perrot , Fardeau I, Fardeau II, Jean-neau, Lecomte, Joussct , Auberger. Présen-ce indispensable de tous. P.W-

VÉLO-SPORT SAUMUBOIS Prix Emile Greffin

Le Championnat du Club sur 100 kilomètres est fixé au 22 septembre, au matin

Le championna t annue l des cent kilomè-tres d^i Vélo Sport Saumuro is se déroulera le d imanche 22 sep tembre prochain. A la mémoi re d u regre t té cydis te et dévoué d u c lub « bleu havane », les membres d u Co-mi té on t donné le nom de « Emile Gref-fin » à cette épreuve .

Etat-Civil de Sâumur D u 7 a u 11 S e p t e m b r e 1 9 2 9

N A I S S A N C E S

Jean Battais, 25 , rue du Peti t-Puy.

Maryse Girard, 2, place St-Pierre.

P U B L I C A T I O N S D E M A R I A G E

Constant Laveiss ière , 6 8 , route de R o u e n , à Saumur, et Y v e t t e Dupont , sans profession, à Pavil lons-sous-Bois, (Seine).

Célestin Trabaud, soldat à l 'École de Cavalerie, et Victbrine Rigal , sans prof., à T o u l o n .

Gustave Daviau , jardinier à Bagneux, et Jeanne C i b r o n , papet ière , 2 , rue Jean-Jaurès, S a u m u r .

M A R I A G E S

Lucien Chabrolles, c imentier, a épousé Alphonsine Colas, f emme de chambre, tous deux à Saumur, rue de la Cocasserie.

D É C È S

Joseph Carroux, veuf Breton, 75 ans, sans profession, à l 'hôpital.

August ine S a l m o n , veuve G o u l u , 79 ans, sans profession, à l 'hôpital .

Désiré R a v i o n , 21 ans. Soldat à la 21" compagnie du T r a i n .

i i i i i i i i i i i n n n i i i i i i i i n n i m i i i i i i i i î î î

Notre Saumurois LES PRISONNIERS SAUMUROIS

(1793) Les pr isonniers Saumurois , au nombre

de 600, pa r t i r en t le 2 décembre 1798, sous la condui te d u cruel Lepetit, et arr ivèrent à Bourges le 17. Beoucoup é ta ient mor t s en route .

A la f in de 17941 l ' u n e d e ces prisonniè-res, Françoise Cotelle, de Dampierre , Agée de 47 ans j f i t devant le comité révolution-naire de S a u m u r la déposit ion suivante :

« Je par t is avec 600 au t res dé tenus de Saumur , à neuf heures d u soir, avec u n e escorte de volontaires à la tête desquels ('tait Lspe t i t ,membre du comité révolution-saire de Saumur . Le long d u chemin , on en a fusi l lé plusieuns : o n les dépouil lai t et j ' en ai vu plusieurs nus . En arr ivant à Chinon, é tan t su r le pont , il y avait u n dé tenu qu i ne pouvait p lus marcher ; j 'en-tendis q u ' o n lu i demanda i t ses assignats. La charret te dans laquelle J 'états marchan t toujours , je n 'a i pu le voir jeter dans l 'eau, mais les jiersonnes qui é ta ient à la suite l ' o n t vu jeter à l ' eau et me l ' o n t rapjwr-té. E n arr ivant à Amboise^ j 'a i vu jeter u n dé tenu d a n s la Loire, et o n m ' a di t qu ' i l en a été noyé deux. A Blois, j 'ai en tendu dire, par ceux qu i nous conduisaient : Les prêtres en arrière! Je n e sais ce qu ' i l s sont devenus. Nous n 'é t ions plus que i5o à Or-léans, o ù Lepeti t et son escorte nous qui t-tèrent.. Nous sommes restés six jours à Or-léans, D'où nous sommes part is pour al-ler à Bourges. Sur la route e t h Bourges, nousi avons été t rai tés avec bien p l u s d ' h u -mani té . Il e n est arrivé i3o seulement à Bourges ».

Cette déposi t ion se t rouve aux Archives dépar tementales de Maine-et-Loire, série L, n u m é r o 1 . 8 0 2 .

- 0 - 0 -A CHINON ( 1 7 9 3 )

Nous lisons d a n s les Affiches d'Angers, n u m é r o d u 3o août 1792 :

(( On désirerait t rouver u n e personne ca-pable de r empl i r u n e place d e précepteur au Collège de Chinon. Ce collège étai t ci-devant très nombreux, et il y a u n pen-sionnat où il y a eu ju squ ' à 80 jaunes gens. On s'adressera à M. Mlngot aîné, i Chi-non »

N E F A I T E S P A S I N S T A L L E R L E

CHAUFFAGE C E f ^ T E A L

sans demander brochure et tous

renseignements remis gratuitement par

PIIIAIjKœSaHiîiur 1 1 . R u p d ' O r l é a n s

A g e n t Régional de

RINEAU F 78, Bd Babin-Cheoaye, NANTES

Plus de 1,600 ré fé renças d'Installations

O î v e n MAUVAIS VIN

Quand il a par t rop caressé l:i dive tjoii teillie, Fra]irois Legrand, ans, niaiiœu-, vre, domicilié rue Jean-Jaurès »ie se con-na î t p lus et c 'est alors sa malheureuse concubine qui reçoit fdrce horions e t mau-vais t ra i tements .

Vendredi ce fu t une scène identique qui amena les agents à appréhender Legrand : au cours d ' u n e crise motivée par le pi-nard, il pénétra par effract ion chez sa mai-tresse la femme Poiron et lui adminis t ra une vToU'e de coups ainsi q u ' a u jeune Poi-ron : des complices P.. et T.. sont gratifiés de procès-Verbaux; q u a n t à Legrand il a été laissé en l iberté provisoire.

o DEUX AUTOS SE TELES. OPENT

Vers 18 heures, s u r le pont Cessart, fi l ' heure où la circulation est assez intense, l ' au to de M. Méheust, boulanger rue d 'Or léans, sur le point probal j lement de dou-bler u n au t re A'éhicule et gêné par des convois est venu télescoper la carnionnctt"" de M. Dalmace, an t iqua i re rue Dacier.

Le choc fu t assez violent, les deux vé-hicules sérieusement endommagés , quan t aux occupants ils s 'en t i rèrent presque in-demnes, sauf quelques contusions sans gra-vité.

11 s ' en e.sl suivi u n for t a t t roupement qui, avec les deux autos gêna quelque peu la circulation pendan t les constatations faites par M;, le Commissaire de police qui a ouvert u n e enquê te sur les causes exactes de cette b rusque rencontre.

— 0 ON RETROUVlî D \NS LE TIFOUET

LE CADAVRE D'UN SOLDAT Mardi ma l in , vers 8 heures, des passants

qui se rendaient à leur tiavail à Saint-Flo-rent a j e r c o f l i e n t non loin du pont , et flot-t an t sur l 'eau, lo corps d ' u n jeune soldai La mor t avait fai t son œuvre.(

Aussitôt, on prévint l ' au tor i té mil i taire f t le cadavre fu t t r anspor té à l ' amphi théâ-tre de l 'hospice cependant que M. Frélicot commis?aîre de police, mandé , procédait aussitôt à une enquête .

La dispari t ion du jeune soldat n o m m é Désiré Ravion, 21 ans, de la 21® Compagnie d u Train n 'é ta i t pas passée inaperçue.

En effet, dès le ma t in à l 'appel l ' in t i r -mier de service notai t l 'absence d'L.n •nnaLv de et s ignalai t le fait à ses sujj>«ti'f^tirs.

Il ne pouvait y avoir de doute, c 'était le jeune soldat en t ra i lemenl .

Il est probable q u ' a u cours de la nu i t de lund i à mard i Ravion se sera levé sans b ru i t et a u r a qu i t t é l ' inf i rmer ie . On pré-sume que c'est ce r ta inement au cours d 'u-ne crise de neuras thénie que le mili taire aura a t ten té à fes jours, il s 'est jeté dans le Thouei aux abords m ê m e de l 'Ecole.

Ses camarades ne se sont pas aperçais de son dépar t .

Tout porte donc ù croire que l ' o n se trouve en face d ' u n suicide et d 'a i l leurs l 'autopsie demandée par la justice n e peut que to r robore r oes présomptions .

La famille du malheureux jeune h o m m e iiui habi te Berthegon dans la Vienne, a (ié prévenue immédia tement .

Les Quatre Jours du Mans Du 12 au i5 septembre

Les qua t re jours du Mans se t iendront d u jeudi 12 au d imanche i5 septembre in-clus, rappelons-le aux populat ions de l 'Ouest . Cette mapifes ta t ion agg^icole, in-dustr iel le , commerciale et art isanale r e m portera, nous en sommes i)ersuadés, im magni f ique succès.

Le concours dépar tementa l agricole sera p lus complet encore que ceux des années précédentes. Los exhibit ions des reproduc-teurs bovins de races normandes et Maine-Anjou, des chevaiix de races de trait , per-cheronne et du Maine, des an imaux des espèces ovine,, porcine et de bas.<^°-cour, et, en général de tout ce qui se rapporte à la product ion agricole const i tueront des en-sembles remarquables .

Des démons t ra t fons seront faites «Jifique jour par l 'Ecole mén^gfiro agricole de la Sar |he, y n e ferme électrique sera installés, t a merveilleuse fée électricité démontrera ainsi aux cult ivateurs , d ' u n e façon éviden-te, l 'aide magique qu'el le peut leur appor-ter dans leurs travaux,

Les Quatre .lours du Mans exposeront aux visiteurs tout le machinisme agricole représenté dans ses mult iples branches et dans ^ s ingénieuses perfections et nou-veautés. Le Commerce et l 'Art isanat y tien^ d ron t une très large place ca^, çomme

nous l 'avons déjà di t , aucun emplacement n 'est p lus disponible.

l ' n e Braderie se t iendra i)our la premiè-re fois au Mans le i4 si^ptembre et les mil-liers de visiteurs des Quatre Jours profite-ron t des pr ix exwpt lonne l l emen t r édu i t s fonsen t i s à cette occasion par les Com-nierçanls d u Mans.

Enf in , pour joindre l 'agréable à l 'u t i le , des a t t ract ions mul t ip les sont inscrites au p r o g r a m m e des « Quatre Jou r s mi ï.Ians ». La Musique du 117® Régiment d ' In fan te r i e , la mus ique munic ipa le des Sapeurs-pom-piers d u Mans et la Société Symphonia donneront plusieurs concerts ' dans l ' en-ceinte de la Foire-Expositon. Ume fête bre-tonne avec b in ious et bombai des, danses et chants celtiques, s>3 t iendra le d imanche i5 septembre dans les Ja rd ins de Tessé. La Musique de l'Ecole <ies Fusiliers mar in s de Lorient, spécialement délégués au Mans par M,, le min i s t re de la Marine, c lôturera les Quatre Jours du Mans par une magni -f ique audi t ion donnée au Parc de Tessé.

La ville d u Mans accueillera ses visiteurs d u 13 au i5 septembre avec sa bonne grfi-ce habituelle.

MaBtBaggapagsaw-'MaaiM

Unp. question Acluelle

Êtes-vous assurés ?

Devez-vous l'être ?

V e n e z vous renseigner ù la pennanence,

9 , r u e L e c o y , inaison de la Cro ix-Rouge ,

le S A M E D I de 14 à 16 heures,

le M A R D I de 20 à 21 heures.

i n i u i i i i n i M u m i i i i m i i i i n i i n a n H u i

HORS LA LOI Nous avons appr is avec plaisir la paru-

lion de cet ouvrage, dû à )t> pï i ime alerte et docimientée de notre ami M. René Mé-tayer, membre de la Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois .

Nous signalons à nos lecteurs que. Hors la Loi, of f re u n intérêt particulier pour les habi tants du Maine et de l 'Anjou où se •^ont déroulées les aventures de Rougé don t 'tl. Métayer a évoqué la d ramat ique exis-lence dans u n style vivant et simple.

On peut se procurer cet ouvrage chez : M. Thomas, tabacs, rue d 'Orléans. M. Chassereau, tabacs, rue du Portail-

I.ouis.

u t i n n i i i u t u m i i u M n j u t i m i i m i n u t

FÉDÉRATION NATIONALE DES MUTILÉS DU TR.WAIL

IJC secrétaire de la Section de S a u m u r a l ' honneu r d ' in fo rmer les victimes et inva-lides d 'accident du travail, an tér ieurs au () janvier 1927 et leurs ayants-droit , veuves, ascendants, orphel ins que la loi d u 17 août rgag leur accorde u n e majora t ion variable avec le taux d ' inval idi té de la pension pr in-cii)ale, a compter d ' u n e inyalii té de 20 %.

ils t rouveront à la permanence, Bourse d)u Travail, tous les samedis de dix-neuf, à vingt et u n e heure les indicat ions néces-saires à la cons t i tu t ion d u dossier a fourn i r I X ) u r bénéficier des disposit ions sus- visées, dont le rappel, à, dater du i®'' janvier 1929, leur est acquis sous la condit ion de dépôt de leur d e m a n d e avant le iC septem-bre 1 9 2 9 . ,

Le Secrélaire : Henri MENANTEAU.

10, r ue Duplessis-Mornay, Saumur .

UNE OEUVRE DE GUERRE

UTILE A NOS BRAVES

Nous avisons nos chers mut i l é s q u ' u n e œuvre de guerre remarquable de dévoue-m e n t s 'emploie pour remédier à leur infor-tune .

Nous voulons parler de l 'œuvre des para-lysés <le la parole qui rééduque gratui te-nienl les mut i lés de guerre, les ex-combat-tants e t les pupi l les de la na t ion , a t te in ts dans Ipui- parole par sui te de t r aumat i sme , lie p;iralysi.fl ou d'ar*M de déyeloppemeiif ((•réhral en ce ijuî concerne les enfan ts ar-liérés^

r-rière de donner tous les détails sur la maladie et de dire quel est le taux de pen-sion, si le d e m a n d a n t est u n pensionné de f u e r r e . Le b u t de l 'œuvre est de pe rmet t r e à ses protégés de gagner leur vie. Un g r a n d nombre d'élèves ont e u cette joie.

l e s aphasiques, les siQurds, les amnési-ques, les bèg-ues, etc. n ' o n l qu'A écrire-à . Alniv, iSarria, directrice-fondatrice de-i'OEuvre pour connaître les condit ions d ' e n -trée, 3, avenue des Ternes, Paris (17*)..

M - ^ H U E T

Sténo-Dactylographe 38 , Q u a i C o m t e - L a i r , S a u m u r

Travaux de Machine à écrire : Copies Courrier, e lc . . .

Circulaires tirées à la poly-copie (impression nelte prix de revient intéressant).

Exécution soignée-: Tarif usuel Discrétion absolue.

Ciiamifl de Fer de Pa r i s a Orléans

Excursions en Uretagne Service Automobile de Quimper à Morgat

{Finistère) du juillet au 3o septembre 1929

Ce service comporlo u n voyage par jour dans chaque sens, en correspondance di-rectes avec les trains rapides de nuit de ou pour Paris-Quai d'Orsay.

Prix par place ou par voyage simple de la gare do Quimper à la localité de Morgat et yice-versa ; 25 francs. Billets aller et re-tour ; /i5 francs (valables u n jour).

Enregis t rement directe des bagagep de Paris et de Nantes pour Morgat.

Aller. — Paris-Quai d'Orsay, départ 20 heures i i , Quimper arrivée 7 heures /i4 Morgat arrivée 9 heures 45.

Retour. — Morgat départ iC heures 3o, Quimper diépart 19 heures Sg, Paris-Quai d'Orsay arrivée 7 heures 10.

Les t ra ins rapides auxquels ce service cor-respond! comprennent sur le parcours Paris-Quai d'Orsay-Quimper et y|ice-versa, des voitures directes des trois classes.

Wagons-Uts du 29 juin au 29 Septembre à l 'aller et d u 3o Ju in au 3o Septembre au retour. Une voiture Lits-Toilette et cou-chettes circule en dehors de ces périodes.

I » < » * Excursions combinées en chemin de jer

et Autocar Eté 1929

E n vue de faciliter la visite de certaines régions des Réseaux de l 'Etat, du Midi et d 'Orléans, desservies par des circuits auto-mobiles, il est d)élivré, pendant la période de fonct ionnement de divers circuits nom-mément désignés, au départ de toutes les gares de ces trois réseaux, aux titulaires et sur le vu de coupons die ces circuits, des billets d'aller et retour de 1''° et 2® classes permet tant de rejoindre les dits circuits et de les quit ter pour revenir au point de <|épart.

Réduction : — a) pour u n parcours total aller et retour m i n i m u m de 4oo km. ou payant pour cette distance : 25 % en classe, 20 % en 2° classe.

b) ix)ur u n parcoiu-s total aller et retour m i n i m u m die 800 km. ou payant pour cette distance : 3o % en, classe, 25 % en 2= Iplasse.

Validité : — 3o jours, avec faculté de pro-longation de deux fois 3o jours, moyennant supplément.

Faculté d'arrêt. Pour tous renseignements complémentai-

res s'adresser : à l'Agence spéciale P. O.-Midi, iC, Boulevard des Capucines, à Paris. •

* *

Billets aller et retour individuels pour les stations

bailnêaires, Ihermales et climatiques Pour répondre au désips du public en

favorisant les villégiatures, ces billets sont rétablis pour l 'été 1929.

Il seront délivrés en i " , a® et 3® classes au départ de toutes gares des sept grands réseaux; français à destinations des stations balnéaires.thermales et climatiques dénom-mées des Réseaux d'Orléans et du midi, sous conditions d ' u n min imun de parcours et d ' u n séjours min imun de douze jours au lieu de villégiature.

Réduction":" variant de 20 îi 3o% suivant les parcours et sui^^ant la classe.

Délivrance": pour les stations balnéaires, du Ju in au 3o Septembre ; pour les sta-tions thermales et climatiques, du i®"' mai au a5 Juin et d,u 20 Août au 3o Septembre.

Validité ; 33 jours. Faculté de prolonga-tion moyennant supplément pour les bil-lets de stations balnéaires

En aucun cas la validilé des billets ne peiit dépasser la date di j 5 novembre.

Poxir plus amples renseignements, no-tamment pour les itinéraires et iacuilés d'arréf, consulter : l'Agence de la Compa-gnie d'Orléans, 16, Boulevard des Capuci-nes; le Bureau de Renseignements, 126, Boulevard Raspail, à Paris, ou les diverses gares du Réseaii.

Quelle que soit votre s i tua t ion , votre avantage est d ' apprendre à rédiger .

Dans le domaine commercial , i ndus -triel ou admin i s t r a t i f , cette nouvelle ac-quis i t ion vous ouvr i ra de plus larges débouchés.

Cet a r t de la rédact ion d'où dépend peut-être votre avepi r , vous pouvez l 'ap-prendre d 'une façon t rès rapide et t rès complète grâce à notre ense ignement que les plus g r a n d s écr ivains on t con-sacré par leur approba t ion sans réserve.

Demandez not re luxueux ouvrage il-lustré : L 'ART D 'ECRIRE con tenan t tous r ense ignemen t s .

Cet ouvrage est envoyé gratuitement sur demande . A.B.C, Cours de Rédaction Littéraire, Groupe S

12, rue Lincoln, Paris-S®

Le Gérant : P. RICHOU.

Imprimerie Girouard et Richoa

P o u r T o u ^

LA REVUE P R A T I Q U E de ! HABITATION et du FOYER

Édition exceptionnelle de jardins et Basses-Cours,

ylultiplie les modèles de jolies maisons et les conseils pour les construire,

même si oous n'avez pas d'argent.

UN AN : G Fascicules Albums : 7 fr. Le Fascicule : 1 fr. £ 5 .

H A C H E T T E , 7 9 , BOULEVARD S a i N T - G E R W R I N

SJSIÏ2Ï hi

qui cosu'îiie

s ElAW m^ K I I I C . ^ ' T S

avec l 'éfoiioissîe (jis'tmtpo.y© lu vie <'!sèr«. Un An, miméros : f r , Numéro : ^ îv.'iZh, ^ Le numéro de chaque mois, en couleurs : i franc.

Q É Hoivelie des Voies f e r r i e s d ' I i r ë t Local île H Horaire des Trains réguliers et facultatifs mis en vigueur à la date du 21 Avr i l 1929

LIGNE DE SAUMUR T.-O. A FONTEVRAULT

SAUMUR A FONTEVRAULT FONTEVRAULT A SAUMUR

STATIONS 101

Tous les

Jours

103 Tous /es

Jours

STATIONS 104

Samedi seulemt

106 Tous les jours sauf le

Samedi,

108 Tous les

Jours

SAUMUR P - O d . 8 20 17 00 Fontevrault.D. 9 30 11 30 18 10 S A U M U R - V I L L E a 8 25 17 05 Montsoreau. . 9 41 11 41 18 19

départ. 8 27 17 07 Pont de Mont. 9 44 11 44 18 22 départ. 9 49 11 49 18 27

Petit-Puy.. h. 8 32 17 12 Parnay 9 54 11 54 18 32 Beaulieu. . .h. 8 37 17 17 10 00 12 00 18 38 Dampierre. . . 8 44 17 24 Dampierre. . . 10 05 12 5 18 43

8 48 17 28 Beaulieu... h. 10 10 12 10 18 48 Parnay 8 54 17 34 Petit-Puy, .h. 10 15 12 15 18 53 Turquant. . . . . 8 57 17 37

Petit-Puy, .h.

Pont de Mont. 9 02 17 42 S A U M D R V I L L E a 10 20 12 20 18 58 Montsoreau.'. 9 06 17 46 — départ 10 29 12 24 19 00 Fontevrault A. 9 15 17 55 — p.-o.ar. .10 35 12 30 19 05

Des arrêts facultatifs, à l'aller comme au retour, sont en outre prévus :rue Jules-Ferry, places St-Michel, du Bellay, Notre-Dame, château de Beaulieu, villa Angelo, Le Gaillardin,

Dampierre rue de l'Eglise, Souzay, chapelle N.-Dame, château dé Parnay, Val-Hullin, Les Roches,

NAVETTE ENTRE SAUMUR P.-O. ET BAGNEUX Saumur P.-O. 10.22 11.55 12.48 14.09 14.45 16.58 Saumur-Théâtre 10.28 12.01 12.54 14.15 14.51 17.04 Bagne ux. Arr. 10.34 12.07 13.00 14.21 14.57 17.10

Bagneux. Dép. 10.48 12.15 13.06 14.28 15.13 17.48 Saumur -Théâtre 10.55 12.21 13.12 14.35 15.20 17.54 Saumur P. O. Ar. 11.00 12.27 13.18 14.40 15.25 18. CO Arrêts facultatifs: place du Roi-René, place de l'Ancienne Poste, place Maupassant, Champ-de-Foire.

iPour tous faire-parts de mariage,naissance décèSy etc... et pour menus, adressez-vous

à llmprimerie GIROVARD & RICHOU, 4, Place du Marché-Noir, Saumur, qui, sur demande, vous adressera spécimens et prix. T é l é p h o n e 1 - 9 5

L I G N E D E L ' E T A T

P A R I S (Montparnasse) — SAUMUR — BORDEAUX

STATIONS

Paris Cliartres Courtalain.. dép. Château-du-Loir. Château laVallicre Noyant-iMéoii Linières-Boutoii.. Vernautes BIou Vivy S A U M U R (Orl.)arr.

— dép. Nantiliy arr. SAUMun(Etat)3rr.

— dép. Nantiliy arr.

— dép. Cliacé-Varraiiis .. Brézé-Saiiit-Cyv-. Montreuil... dép. Thouars arr.

- dép. Airvault (gare)... Parthenay Niort Sairetçs BordeauE

785

5 42 6 16 6 45 6 53 7 04 7 13 7 21 7 30 7 55 8 02

7 40 7 46 8 04 8 09 8 16 8 39 9 06 9 30

10 OS 10 44 12 04 14 23 16 43

747

5 33 7 30

10 07 10 39 11 06 11 14 11 24 11 33 l i 40 11 49 12 12 12 19

12 » 1? 08 12 21 12 26 12 33 12 57 13 34 15 33 10 07 16 45 20 56 23 20 3 38

713

7 40 9 11

10 45 14 12 14 50 15 22 15 31 15 42 15 52 16 » 16 11 17 » 17 07

799 i779(2) R A P . R A P .

753

9 20 10 32

12 28

17 08 17 13 17 20 17 40 18 07 20 56 21 34 22 H 23 08

13 29 13 31

13 52 14 08 14 15

14 57 15 52 17 10 19

11 15

14 48 14 50

15 19 15 30

5 S ly t

à

19 3û 19 37

10 41 18 03 21 14

19 38 19 43 19 49 20 08 20 44

705 (ij R A P .

15 .)

16 51 17 50

18 40 18 42

19 01 19 14 19 20

20 " 20 37

511 789

12 59 15 10 17 03 19 50 20 22 20 48 20 56 21 03 21 15 21 22 21 30 21 41 21-48

21 49 21 54 22 » 22 13 22 37

783 KXPR.

20 50 22 18 23 23 0 54

2 05 2 09

2 34 2 55

781 EXPR.

21 50 23 15

"i 25

2 26 2 40

791 R A P .

22 30 23 56

'2 66

3 07 3 10

3 17| 3 32,

50 10

4 30 5 35 7 45

10 04

5 58 7 45

10 04

BORDEAUX - SAUMUR - P A R I S (Montparnasse)

STATIONS

Bordeaux.. Saintes Niort Parthenay. Au'vault... Thouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantillj' a.

— dép. S A U M U R ( E )

— dép. Nantiliy d. SAUMUR(G)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Novant- M. Gliât.-la-V. Chât.-du-L Courtalain Chartres... Paris arr.

784 506

704̂ 2 RAP.

5 15 5 51i 6 03' 6 09 6 13

7 46 8 30

"é 04 9 11 9 27

6 16 6 22 6 55 7 04 7 12 7 23 7 34 7 46 8 15 9 10

12 » 13 46 15 33

9 44 9 46

10 41 11 47

13 40

702 720

5 41 7 07 7 36 8 17 8 45 9 35 9 47 9 54 9 57 9 58

10 03

03 e3

1 - i h en .

<D S a 3 •aSS M 3 3

728 540

10 » 10 33 10 45 10 52 10 56 11 12 11 17

i l 04 11 11 11 20 11 29 11 37 11 47 11 58 12 08 12 38 14 10 16 50 18 36 20 09

778 l'j; RAP.

6 25 9 47

10 52

12 08 12 14

12 43 12 45

16 20

798 RAP.

8 25 10 30 11 58 12 46

13 22 13 30 13 48

15 11

17 14 18 26

754

i ^ ?

§ 5 i 15 43 15 52 15 59 16 09 16 19 16 28 16 53 17 21

788

14 07 15 47 16 30 17 21 18 02 18 47 18 59 19 08 19 12

18 54 19 19 19 26 20 08 20 17 20 24 20 36 20 47 21 08 21 37 22 05

710

£0 to

q S

r i q

21 02 21 14 21 21 21 24 21 25 21 30

2772

20 53 21 28

21 53

770 EXPR.

20 34 21 54 22 22 22 49 23 20 23 39

24 » 0 04

1 21

'3 44 5 20

780 EXPR.

18 50 21 19 22 50 23 57

"O 42 0 52

1 27 1 30

2 51 4 09 5 10 6 40

782 RAP.

0 44

2 14 2 22

2 54 3 n

4 13

'è 12 8 00

L I G N E D ' O R L É A N S

P A R I S — TOURS — S A U M U R - A N G E R S — N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay). Tours. . . dep. Langeais La Chapelle.. Port-Boulet.. Var.emies Saumur. .arr.

— dép. St-.Martin.... St-Cléineut .. Les Rosiers.. La Méniti'é... St-Mathurin . Angers.. .arr. Nantes., .arr.

U5 B Ï R '

22 58 5 23 5 50

6 12

'é 28 6 33

7 17 9 12

3307 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 ^ 63 9 03 9 10 g 38

13 45

101 EXPR.

103 EXPR .

105 RAP.

7 og H 42 12 06

.8 35 9.,35 12 se

12 26

12 41 12 43

i i 18 13 22

13 38 13 40

13 §2

13 22 14 51

13 §2

13 22 14 51

ià 15 20

14 .i .4 15 ^

3319 O M N .

12 57 1,3 38 13 59 14 00 14 19 U 30 14 39 14 50 14 56 15 03 15 13 15 20 f.5 48

109 E X P R .

12 10 15 33

16 42 16 44

17 20 44

3325

16 33 17 IS 17 36 17 48 17 t8 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

115 E X P R ,

16 50 19 34

20 39 20 40

21 11 22 23

3331 O M N .

14 30 20 02 20 41 21 02 21 13 21 23 21 34 21 44 21 55 22 01 22 08 22 17 22 24 22 52

S.AUMUR - PORT-BOULET CHINON

SauBïijj-Orl. Port-Bo.uJ,et Avoine Ciiimon

1803 1807 STATIONS 1802 4836 1810 6 40 7 19 7 29 7 40

/e Jeudi 9 08 9 19 9 33

11 25 11 36 i l BO

i?) $3 16 29 16 55 17 13

Port-B,oui.et SaumurOrl,

7 14 7 31 7 66 8 Î7

13 09 13 43 14 09 14 3,0

20 44 20 57 21 13 21 34

/e Jeudi 1812 15 25 15 40 17 48 18 09

S A U a y R - B Ô U R a U E l L

STATIONS

Saumur Orl. 6 40 Port-Boulet 8 10 Bourgueil.. 8 19

(A) N'a lieu que le Samedi

12 4? 12 47

,̂5 43 16 20 16 2?

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

( A )

6 43 7 56 8 17

— (B) N'a pas Ijeu

10 54 12 26 12 41

e Marii

135 RAP.

2P 11 23 24

0 35 0 38

1 14 2 35

141 EXPR.

21 00 i 12

2 14 2 19

3 03 4 34

21 I. 1 52 2 18

'2 39

' i 55 2 59

3 20

'3 43 5 20

N A N T E S ANGERS - SAUMUR TOURS - P A R I S

STATIONS

Nantes., dép. Angers., dép. St-Matliurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet.. La Chapelle . Langeais Tours. . . arr. Paris (Orsay).

33O8 OMN.

5 29 5 56 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 40 6 51 7 05 7 13 7 39 8 15

12 25

120 EXPR.

6 » 7 16

7 4f 7 49

8 41 12 25

122 EXPR.

•8 33 9 45

10 17 10 19

11 22 15 40

3316

10 39 11 07 11 14 11 24 11.31 11 3,7 H 4'8 11 57 12 08 12 23 12 31 12 58 13 36 17 31

3320 O M N .

9 59 14 15 14 42 14 50 15 00 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 52 17 30 2.1 43

102 EXPR

12 02 13 21

13 53 13 55

14,53 19 »

110 EXPR.

14 46 16 16

ié 36

16 54 16 56

17 12

17 3i2 18 05 22 40

3334 OMN.

16 53 19 55 20 23 20 30 20 39 20 50 20 56 21 07 21 17 21 29 21 47 21 58 22 24 22 59 5 20

116 R A P .

18 40 19 50

20 20 20 22

21 27 0 12

O.L.

22 14 23 39

' 6 02

0 22 0 2E

'Ô 42

' i 04 1 30 6 50

142

22 50 .0 15

0 52 0 54

2 06 6 50

136 R A P .

0 2S 1 49

2 24 2 27

3 39; 7 10

ÀN&BKS — J30UE - MONTREUIL - POITIERS

STATIONS

(B) 16 45 17 48 18 09

Angers St-L. Martigné... Roué-la-F"». ièis'Verçher^, leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun . . . . Moncontour Ppjtiers . . . .

1855

6 16 7 39 8 • § 08 8 13 8 24

8 43 9 37

10 03 11 27

1857

11 35 12 51 13 13 13 19 lâ 2â 13 35

13 57 14 41 15 08 16 25

1863 1865 STATIONS 1854 1852 1856 18G8 EXPR. M.V.

17 10 17 52 Poitiers . . . . 6 37 10 26 16 45 18 06 19 16 Moncontour 8 08 12 09, 18 U 18 22 19 41 Loudun. . . . . . 8 43 13 i 19 17

19 48 Mp^itreui) a- . . . . 13 36 20 10 19 55 EXPR.

18 37 20 08 Montreuil d. 6 ^2 9 33 14 12 20 30 OMN. leVaudelnay 6 27 9 43 14 26 20 43 19 05 20 19 lesVerchers, 6 40 14 34 20 52 19 55 Doué-la-F"e. 6 49 •9 55 14 44 20 59 20 22 Martigné... 7 12 10 11 15 03 21 17 21 47

" 1 Angers St-L. 8 40 11 10 16 30 22 17

La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'etre glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiuuées sont toujours les heures de départ.

(:) Mardis, jeudis et samedis et le 14 août. (3) Sauf le Dimanches et fêtes.

{2) Lundis, mercredis et vendredis.

S A U M U R A LA F L S C H E

Saumur dép. Vivy Longue Les Hayei. Briofl Jum'»:» Chartrené .. Baugs Clefs La Flèche,..

8 55 14 3S. 21 39! . . 9 0,7 14 49 21 SO a 24 45 22 01 8 29 If- 07 22 08 9 35 15 12 22 13 9 42 15 17 22 18 9 5fi 15 27 22 29

10 12 15 42 2244 10 29 15 54 22 56| • •

LA FLÈCHÇ A SAUMUR , La Flèche d qefs:v. ' Baugé..

Les Hayes... Longué Vivy Saumur atr .

6 27 11 10 6 41 11 24 6 56 11 40 7 03 11 47

> 7 09 7 13

11 54,

7 Zi 12 08 7 32 12 21 7 4Z 12 31

17 26 17 41

iVë 2(]

18 24 18 38 18 5Q IftOi

Vu par n o u s , Maire de S a u m u r , p o u r l éga l i sa t ion de la s ignature d u gérant , Hùlel-de-Ville. de Saumurte 1 9 L E M A I R E ^

Certifié par l'imprimeur soussigné^