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INTERNATIONAL LES ATOUTS POUR GAGNER À L'EXPORT ACTU PÉGASE PREND SON ENVOL SUCCESS STORY HALÉCO À SORGUES DÉC 2011 71 L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

DYNAMIQUES 71

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l'actualité des entreprises

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INTERNATIONAL

LES ATOUTS POUR GAGNER

À L'EXPORT ACTU

PÉGASE PREND SON ENVOL

SUCCESS STORY

HALÉCO À SORGUES

DÉC2011 71

L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

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DÉCEMBRE 2011 L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani - Rédacteur en chef : Xavier BellevilleRédaction : Emmanuel Brugvin, Sylvie Valienne, Service CommunicationConception-réalisation : Service Communication - Photos : Hervé Michel, Getty imagesRégie publicitaire : CEP Édition - Tél. : 04 32 74 14 68Photogravure - Impression : De Rudder - Tirage : 21 000 exemplairesCCI de Vaucluse 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 - Tél. : 04 90 14 87 00

WWW.VAUCLUSE.CCI.FR

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INTERNATIONALLES ATOUTS POUR GAGNER À L'EXPORTLes pays qui s'en sortent exportent. Dans cet environne-ment mondialisé, le Vaucluse affiche une balance commer-ciale morose à l'instar de la France, mais compte quelquespépites tournées vers l'international. Avec Sprint, son asso-ciation d'exportateurs, le département se fédère pourgagner les marchés étrangers.

HALÉCO SORGUESL’EXPERT ENVIRONNEMENT ET SÉCURITÉLeader sur le marché de l’hygiène, de la sécurité et de l’environ-nement au travail, la société Haléco, groupe national de dimensioneuropéenne, propose des absorbants, de la rétention, du matérielpour le tri sélectif, de protection individuelle, de stockage, de main-tenance des sites et de premiers secours à l’industrie...

SOMMAIREDOSSIER 18

SUCCESS STORY 12

ACTUALITÉS 8

INDUSTRIE AÉRONAUTIQUEPÉGASE PREND SON ENVOLDes régions investissent des millions de francs puis d'euros pour sedonner une image culturelle et gagner de nouveaux touristes. LeVaucluse, béni des dieux, de par son patrimoine et ses festivals, attiredepuis des décennies cette manne économique...

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Au plus fort de la crise : les entreprises résistent, la "société des entrepreneurs" qu’est la CCI les soutient

On nous promettait la sortie de crise, et voilà qu’elle frappe de nouveaude plein fouet nos citoyens et nos entreprises. Face à cette crise finan-cière, le gouvernement met en place des mesures difficiles et impopu-laires dans une période où d’autres ont déjà les yeux rivés sur leséchéances électorales… où nous nous inviteronsau débat sans états d’âme.

On pourrait argumenter sur le bien fondé de telleou telle mesure, surtout celles qui impactent deplein fouet des secteurs essentiels pour la crois-sance. On pourrait regretter que le BTP soit parmiles secteurs les plus touchés par ces dispositions.Oui, on pourrait perdre son temps à se lamenter.Mais regarder derrière n’est pas dans la naturedes chefs d’entreprise. Notre survie, c’est l’ins-tinct d’adaptation !

Comme toujours, les entreprises vont faire front. Nous savons tousqu’on ne pouvait indéfiniment remettre aux générations futures le poidsde nos erreurs et qu’un réajustement est nécessaire. Il est déjà tempsde se projeter vers l’avenir, d’anticiper, de saisir les opportunités.

Sur notre territoire de Vaucluse, les entreprises sont d’une taille rédui-te. Elles sont plus que d’autres, exposées aux aléas économiques etelles doivent en permanence s’adapter sous peine des plus graves dif-ficultés.

A leurs cotés la CCI se bat. Nos élus sont mobilisés, par filière profes-sionnelle et par territoire. Ils sont aux côtés des entrepreneurs et j’in-vite tous ceux à qui s’adresse ce magazine à ne pas hésiter à lescontacter à la moindre question ou difficulté ! Les collaborateurs de laCCI sont aux cotés des élus pour apporter aux entreprises tout leursavoir faire, toutes leurs compétences techniques, toute leur énergie.

La baisse d’activité est peut être pour vous l’occasion de renforcer votreréseau et d’aller à la rencontre des autres chefs d’entreprise. C’est peutêtre aussi le moment de prendre le temps de compléter votre forma-tion. La crise peut impacter votre trésorerie, vous obliger à adapter vosressources humaines, votre informatique, votre communication ouvous pousser à rechercher des opportunités à l’export. Dans toutes cesdimensions de la vie du chef d’entreprise, sachez bien que vous n’êtespas seuls et la CCI se tient à vos côtés pour passer le cap et relancervotre entreprise !

François MarianiPrésident de la CCI de Vaucluse

05 ACTUALITÉSL’actualité des entreprises du Vaucluse

10 REBONDSTaxe Trottoir : le nouvel impôt municipal qui fait débat

14 À SUIVREKMB Partners Bollène ; l’innovation en marche

16 HORIZONRémunérations : vos salariés sont-ils payés au juste prix ?

26 PAROLES D'EXPERTSETIC.T : les traiteurs certifiés

Taxe d’Apprentissage : bénéficiez d’un accompagnement gratuit et personnalisé

29 TOURISMEStation du Mont-Serein : marketing gagnant pour station de ski atypique

30 COMMERCEAccessibilité commerce : mise aux normes "accessibilité aux handicaps "avant 2015

33 PROXIMITÉL'actualité économique des territoires

34 CCI INFOSL'actualité de la CCI

36 ZOOMConseillers entreprises et animateurs de territoire : un trio de choc au service de votre entreprise.

38 TENDANCESLes indicateurs économiques du Vaucluse

41 À LIRE42 AGENDA

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Le nouveau centre commercial de Vedèneaccueille le 2ème magasin du conceptEKOSITIVE développé par le groupe Sesar. Saformule repose sur la diffusion au grandpublic de produits à petits prix qui permettentde réaliser des économies de ressourcesdans l'habitat. Le magasin emploie 5 person-nes. Ce groupe né à Aix en Provence et instal-lé en région parisienne réalise 28 M€ de chif-fre d'affaires. Il dispose de deux filialesimplantées dans toute la France : Sesar(génie climatique) et Sesame (société demaintenance multi technique).

AUTO ESCAPE, leader français de la locationde véhicules de loisirs via internet, annoncel’acquisition de 100 % du capital de Car DelMar (Hambourg), un des leaders allemandsdu secteur. Cette opération, qui va quasimentdoubler le périmètre de l'entreprise pertui-sienne, va renforcer son leadership en Europecontinentale. Car Del Mar est implanté enAllemagne, ainsi que sur l’Autriche, la Suisse,la France, l’Italie, l’Espagne, la Suède, lesEtats-Unis et le Royaume-Uni. Les deuxentreprises vont continuer à fonctionner sousleurs marques respectives et conserver leurséquipes, qui alignent désormais 110 salariésen France, en Allemagne et en Scandinavie.Bruno Couly, Président d’Auto Escape, prendla présidence de ce nouveau groupe etCarsten Greiner, co-fondateur et directeurgénéral de Car Del Mar devient vice-présidentexécutif du nouvel ensemble.

A 59 ans, Vincent Fontaine, diplômé de l'ESCRouen va orchestrer les opérations de la qua-rantaine de sites de ID LOGISTICS en France.Il pilotera également des projets d'organisa-tion et d'ingénierie et développera le LeanManagement dans l'entreprise, avec le sup-port de trois directeurs adjoints. De 2008 à2011, il était Directeur Logistique EMEA de lamultinationale texane Flowserve Corp. Il arri-ve quand ID Logistics vient de racheter à labarre du Tribunal de Commerce de Bobigny(93) le pôle logistique du Groupe Mory (200 000m² d’entrepôts sur une dizaine de nouveauxsites un chiffre d’affaires de 25 M€ et 235emplois dont 90% seront conservés).

L'avignonnais Franck Mariani a lancé I-DEA-LIC, un site de promotion qui permet à descommerces sur une zone de chalandise d'é-mettre des coupons de réductions, événe-ments, de promotion... Et d'accroître leur lisi-bilité. Sa société les démarche pour leur ven-dre un contrat d'un an qui leur permet demettre en ligne sur son site (i-dealic.fr) descoupons à imprimer chez soi et à faire valoirchez le commerçant. "Nous appliquons auweb la formule des chéquiers cadeaux qui sepratique sur format papier qui sont distribuésen boîtes aux lettres", explique FranckMariani. Ce type de site existe déjà dans d'au-tres villes en France. Il a créé sa société avecAlix Constant, son associée, qui dirige Com &Toiles, une web agency de Châteaurenard(13). Lui, il vend la formule sur l'aire avignon-naise, elle sur le Nord des Bouches-du-Rhône. Une personne couvre également com-mercialement le Gard rhodanien.

Le Groupe THOMAS FLEURS, grossistespécialisé dans la vente en gros de fleurs cou-pées auprès des professionnels, basé àEntraigues, a lancé une levée de fonds dans lecadre de la réduction d'ISF pour l'investisse-ment dans les PME (Loi Tepa) au prix de 3,8 €par action. En 2010, le groupe a enregistréune croissance de 13,1 % de son chiffre d’af-faires à 29,31 M€, un retour aux bénéficesavec résultat d'exploitation à 630 K€ et unrésultat net 290 K€ (1%).

CHAUSSON SE RENFORCE À ORANGESpécialisé dans le négoce et la fabricationde matériaux de construction, le groupeChausson Matériaux, dont le siège social està Fenouillet (31), va réaliser de nouveauxinvestissements sur le site de sa directionrégionale implantée sur la ZAC Porte Sud àOrange. Il compte construire quelque 2 800m2 de bâtiments supplémentaires et fer-mer son agence du centre ville. Le GroupeChausson Matériaux emploie 2 200 collabo-rateurs en France.

DOMINIQUE BUCAILLERETOURNE EN HAUTE PROVENCEUne étoile au Michelin en 2004, noté dans leGault et Millau et le Champérard, les hon-neurs de la presse et de la profession,Dominique Bucaille rayonnait dans son res-taurant de Manosque depuis 20 ans. Il ouvreen novembre 2009 l'Auberge des Tilleuls àGrambois dans le Luberon après un passageà l’Imperial Garoupe, un palace 4 étoiles auCap d’Antibes. Après 2 ans d'exploitation,Dominique Bucaille a cessé son activité sur leVaucluse. Il décide de se réinstaller dans lesAlpes-de-Haute-Provence avec sa fille Julia.

DELTA PLUS EN ARGENTINEDelta Plus renforce sa position sur le mar-ché de la protection antichute, avec lareprise à 100% d’Elsingar (Buenos-Aires,l’entreprise argentine, qui prévoit un chif-fre d’affaires de 5 M$ en 2011 et un résul-tat d’exploitation supérieur à 20%.L'Aptésien a l’intention d’introduire trèsrapidement l’ensemble de son offre sur lemarché argentin, trois années après lacréation d’une filiale péruvienne. Son chif-fre d’affaires prévisionnel est revu à lahausse au-delà des 150 M€.

LEPANIERPAYSAN JOUE LA TRANSPARENCELepanierpaysan.com est un service surinternet de livraison à domicile de produitsde l’agriculture locale à partir de l'Isle-sur-la-Sorgue. Il dissocie désormais dans sestarifs le prix du produit et les frais de port,qui jusqu’ici étaient inclus et globalisés.Cette bascule induit une plus grandetransparence à la fois sur la traçabilité et surles prix de la production et l’achat équitablequi apparaissent du même coup plus com-pétitifs. Présent sur 8 régions avec sa der-nière ouverture sur le Béarn et le PaysBasque, le réseau de franchisé initié parAlexi Fiorucci devrait clôturer l’exercice avecun CA consolidé autour de 1,4 M€.

TOURISME INDUSTRIEL ET GASTRONOMIQUELa FRIAA (Fédération Régionale desIndustries Agro-Alimentaires) assure lapromotion d'une dizaine d’entreprisesagroalimentaires provençales qui ouvrentleurs portes pour faire découvrir leursavoir-faire et leurs produits au travers d'unsite internet : visites-gourmandes-proven-ce.com. L'objectif est de faire connaître ceslieux de découvertes économiques auprèsdes professionnels du tourisme.

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ATE RELOCALISE SUR PÉGASEATE, spécialiste des systèmes d’armes etd’aérosurveillance pour l’aéronautique civi-le et militaire, relocalise son siège social surl'aéroport d'Avignon. Cette entreprise diri-gée par Jean-Marc Pizano a réalisé 90 M€de chiffres d'affaires en 2010, emploie 400personnes dont 10 % en PACA. Ce groupeprésent en Afrique du Sud, au Brésil et àHong-Kong a souhaité s'installer au cœurdes installations vauclusiennes du PôlePégase.

EOLE RES PREND LE GRAND LARGEL'avignonnais spécialiste dans la concep-tion, le développement, la construction etl’exploitation de centrales énergétiques,Eole Res a rejoint le groupement initié parIberdrola, associé à Areva (constructiond’éoliennes) et à Technip (ingénierie etconstruction), pour répondre à l’appel d’of-fres sur les zones au large de Saint-Brieuc(Côte d'Armor) et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Les projets concernés repré-sentent une puissance installée combinéede 900 à 1 250 MW off shore. Eole Res s'in-téresse aussi à la montage avec un projet decentrale solaire à L’ Argentière-la-Besséeprès de Briançon sur le site de l'ancienneusine Pechiney.

DISTILLERIE MANGUINEmmanuel Hanquiez reprend la DistillerieManguin située au milieu des vergers depoires dans l’île de la Barthelasse. Rien nedevrait changer pour cette entreprise néeen 1957 qui réalise 430 K€ de chiffre d'affai-res, si ce n'est l'abandon possible de lafabrication de vodka lancée en 1970.

FILM INSTITUTIONNELAprès le succès du film de lancement de lanouvelle concession Audi "By my car", lasociété de production audiovisuelle avi-gnonnaise ONE WAY a signé en ce débutd'année la vidéo de présentation des croi-sières MIREIO. 2011 se finit également enbeauté avec la réalisation d'un nouveau filmpour le négociant en vin Romain Duvernayainsi qu'un documentaire médical sur lagreffe du rein. Retrouvez tous les projets dela société ONE WAY sur le site internetwww.oneway-prod.com

CONFRÉRIE DE LA RÉUSSITEL’Union Patronale de Vaucluse (UPV) est àl’origine d’un projet ambitieux : la confrériede la réussite. Cette association regrouperades chefs d’entreprise et des décideurs quidélivreront des bourses d’études à des jeu-nes étudiants en cursus post bac désirantpoursuivre leurs études supérieures. Lesétudiant(e)s prétendant à cette aide, âgés de18 à 25 ans, devront présenter leur projet decarrière ainsi que le cursus scolaire qui s’yassocie. Dès lors, le candidat(e) soutiendraface à un jury de professionnels ses motiva-tions à l’obtention de la bourse d’études. Sil’avis de la commission d’attribution estfavorable, l’étudiant(e) se verra financer àhauteur de 80% ses études en cursusBAC+2 (BTS par exemple).

Année de croissance pour ALAZARD ETROUX. Le spécialiste de la transformationde viande (bœuf, agneau, porc, taureau) issued’élevages régionaux, la charcuterie et lesplats cuisinés aura remis en activité, cetteannée, l'abattoir de Carpentras (2 M€ d'in-vestissements) racheté pour l'euro symbo-lique et ouvert "le Carré des Gourmets" finoctobre à Vedène sur le Buld’Air d’Ikea (500K€ d'investissements, 458 m²). L'entreprisedirigée par Olivier Roux devrait terminer l'an-née avec un chiffre d'affaires de 20 M€ aprèsune période difficile (17,2 M€ en 2009). Il selance également dans le hallal (5 M€ de CAprévu) et développe toute une gamme pour larestauration collective. L’effectif de l'entrepri-se de Tarascon s’élève aujourd’hui à 20 colla-borateurs sur un total d’environ 150 pour ungroupe également implanté à Saint-Saturnin-les-Apt (viande porcine), et à Saint-Rémy-de-Provence (13) où il a ouvert enfévrier 2010 un point de restauration rapide100% provençale qui a généré un chiffre d’af-faires de 650 K€ sur son premier exercice. Ilsert modèle de référence pour son restaurantde Vedène.

Le groupe CEPASCO marseillais, importa-teur et négociant d'épices depuis 135 ans,qui diffuse le produit Spigol, a repris à labarre du Tribunal de Commerce d'Avignon ladivision épices et aides à la pâtisserie dugroupe Gyma créé par la Famille Ducros.

L'accord s'étend sur l'outil de production etle portefeuille de clientèle et temporaire-ment de la marque pour organiser la transi-tion. Le repreneur devrait conserver 18 des30 salariés de l'usine basée à Sorgues. Legroupe devrait atteindre désormais 85 sala-riés et réaliser 25 M€ de chiffre d'affaires, lesgammes des deux entités étant complémen-taires.

L'ADAPT, association pour l’insertion socia-le et professionnelle des personnes handica-pées, a mis en place un "comité des réussi-tes" en Vaucluse. Objectif : aider les person-nes handicapées du département en recher-che d’emploi en leur proposant un accompa-gnement personnalisé et en les conseillantsur leur CV, leur lettre de motivation, l’entre-tien d’embauche, les offres d’emploi. Créé en2000 par l'Adapt (Pantin, 93), le réseau comp-te une trentaine de comités ou antennes enFrance.

La direction régionale de CCR (GROUPEGSE) GSE dirigée par Henri Grenon qui réali-se des immeubles d'entreprise clés en mainréalise, depuis sa création en 2005, environ 10projets par an. La société basée en face del'aéroport d'Avignon vient de livrer un nouvelimmeuble à Home Box, spécialiste du gardemeuble. Ces 1 691 m² répartis dans 267 boxesont été inaugurés récemment à Toulon. CCRréalise un autre équipement pour Home Boxà Marseille, un retail park de 4 050 m² à LaCiotat, 1 239 m² de bureaux pour le laboratoireGerme à Marseille, une usine de 3 115 m² àPégomas (06) et 1 000 m² à Marseille pourMajencia, spécialiste des aménagements debureau. Les 15 agences régionales de CCRvisent ensemble les 135 M€ de chif-fre d'af-faires en 2011 avec 135 salariés.

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135M€ DE CA EN 2011

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INDUSTRIE AÉRONAUTIQUE

PÉGASE PREND SON ENVOL Le 22 septembre dernier, l'aéroport d'Avignon Provence voyait la pose de la premièrepierre qui matérialise l'installation du pôle Pégase sur Avignon. Le Vaucluse disposedésormais de très nombreux atouts pour devenir un lieu d'implantation privilégiépour l'industrie aéronautique.

L'aéronautique emploie 35 000 per-sonnes en PACA et manque de placepour son développement. D'où l'idéede lui donner plus d'espace sur uneaire aéroportuaire avignonnaise. C'estchose faite depuis le 22 septembre.Au cours d'une semaine dédiée à l'a-venir de l’aéronautique, MichelVauzelle, Président de Région, a posé,avec les élus locaux, la première pierred'une pépinière d'entreprise de 3 100m2 destinée au développement del'aéronautique régionale sur les bordsde la piste d'aviation d'Avignon. Lestravaux effectifs débutent cet hiverpour une durée d’un an. Cet immeu-ble qui comprend des bureaux et desateliers avec accès direct à la pistebénéficie du financement de laRégion, du Département, de la

Communauté d'Agglomération duGrand Avignon et de l'Europe (Feder).

PREMIÈRE FILIÈRE INDUSTRIELLE

Cet acte fort concrétise une démarcheentamée depuis plusieurs années parla CCI de Vaucluse, gestionnaire del'aéroport. Il offre l'opportunité à laville d’Avignon de prendre sa placedans l'industrie aéronautique.Rappelons que c’est la première filièreindustrielle de PACA en nombred'emplois. Ceux-ci sont essentielle-ment concentrés sur Marignane avecEurocopter, premier exportateurmondial d'hélicoptères, et Cannes-la-Bocca où Thalès produit des satellites.Ces deux majors mondiaux assurent

des contrats à de très nombreux sous-traitants installés dans toute larégion. Au niveau régional, la profes-sion s'est regroupée au sein d'uneassociation baptisée Pégase, quiregroupe 270 adhérents dont 250PME. "Nous enregistrons 4 nouvellesadhésions par mois", assureEmmanuelle Del Negro, responsabledes projets territoriaux du pôle.Parallèlement, la Région a décidé desoutenir 29 filières économiques autravers des Prides (Pôles Régionauxd'Innovation et de DéveloppementEconomique Solidaires) avec, parmielles, l'aéronautique. Au niveau natio-nal, Pégase a été labellisé pôle decompétitivité. « Il compte développer10 000 emplois sur 10 ans dont 1 000dans le Vaucluse », soutient MichelVauzelle, Président de Région.

TARMAC POUR JEUNES POUSSES

La pépinière de Pégase permettrad'accueillir des entreprises entre 3 et 5ans, le temps qu'elles prennent leurenvol. Une fois leur modèle écono-mique affirmé, elles auront tout loisirde s'installer durablement sur l'aireavignonnaise, notamment sur les 16hectares de réserve foncière destinés àl'industrie aéronautique qui longentla piste. Ils bénéficient déjà d'un pro-jet de ZAC. Ils sont séparés d'Agroparcpar le parking de 9 ha utilisé lors degrandes manifestations au Parc desExpositions, lui aussi propriété de laRégion. Rappelons que la Région estpropriétaire de l'ensemble de l'aireaéroportuaire gérée par la CCI deVaucluse dans le cadre d'uneDélégation de service publique (2009-

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nels permanents qu'elle implique. Desservices administratifs et commer-ciaux gérés par la CCI, des personnelsdédiés au contrôle aérien et d'impor-tants services de sécurité avec leurpropre caserne de pompiers. Lesentreprises disposent de toute lalogistique technique et humaine pourfaire décoller avec la plus grande faci-lité leurs aéronefs. "Pégase s'appuiesur des plates-formes aux usages trèsdiversifiés. Marignane compte sedévelopper sur la sous-traitance pourles grands donneurs d'ordre, Cannesdans la création d'un space campdédié à la sous-traitance du secteurspatial, Gap-Tallard sur les aéronefsultra légers, Salon-de-Provence, encomplémentarité avec Toulouse, surles formations d'excellence, le Var sur

2016). La pépinière pourraitaccueillir des constructeurs de dro-nes et de petits avions ou d'appa-reils de mesures liés à l'aérien. Desbureaux de la CCI accueillent déjàdes entreprises comme RF Tronic,DronExplorer, ATE, Borghino.

OPPORTUNITÉS D'AFFAIRES

La demande de foncier par la filièreest réelle. Elle est tout d'abordrégionale avec des entreprises quiveulent grandir et s'installer dansdes bâtiments adaptés à leursmétiers. Ensuite, elle est internatio-nale. Des groupes cherchent à s'im-planter dans cette partie del'Europe. Le choix d'Avignondécoule d'une longue réflexion dela Région, propriétaire de nombreuxaéroports et aérodromes depuis2007 quand l’État s'est séparé del'essentiel de son parc. La plate-forme vauclusienne bénéficie d'untrafic passager avec les profession-

les transferts de technologies entre lenaval et l'aérien et les développe-ments militaires, reprend EmmanuelleDel Negro. Deux projets fédèrent déjàles adhérents de Pégase : Drop quiœuvre sur les systèmes de détectiond'objets incongrus sur les pistes, pourdévelopper des fermes photovol-taïques sur les espaces contraints desaéroports. Pégase travaille en parte-nariat avec les deux autres pôles decompétitivité aéronautiques françaissitués à Toulouse et en région pari-sienne, respectivement autour deEADS et de Dassault Aviation". LeVaucluse dispose désormais de nom-breux atouts pour faire sa place ausein de la filière aéronautique, créatri-ce d'emplois hautement qualifiés.

Rappelons que l'industrie aéronautique est la première filière industrielle de PACA en nombre d'emplois

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La nouvelle taxe instituéedepuis près d'un an surl'occupation du domainepublic en Avignon fait polé-mique. Sur ce que d'aucunsnomment la "taxe trottoir",Dynamiques donne la paro-le à deux protagonistes quine partagent pas la mêmevision du sujet, une éluemunicipale et un commer-çant avignonnais.

Marie-Françoise Rozenblit, PremièreAdjointe de la Ville d’Avignon,explique pourquoi la municipalité avoté une nouvelle taxe pour les com-merces qui utilisent le domainepublic. "À l’instar des 200 exploi-tants de terrasse (cafetiers et restau-rateurs), les banques disposant d’unDAB en face sur rue et les commer-ces de vente à emporter sont désor-mais assujettis - depuis le 1er janvier2011 - au paiement d’une redevancepour usage du domaine public.S’appuyant sur le nouveau CodeGénéral de la propriété des person-nes publiques, le conseil municipaldu 16 octobre 2010 a en effet enté-riné l’application de cette redevancedont l’objectif est de mieux gérerl’espace public tout en respectantune certaine équité".

GESTION DU DOMAINE PUBLIC

"La première motivation de la Villeréside dans le fait que le domaine

public n’a pas vocation à servir auxtransactions marchandes des établis-sements bancaires et des commerces.En effet les banques, via leurs distri-buteurs de billets et les commercesavec vitrines et comptoirs ouvrant surle domaine public ont fait des trot-toirs un espace d’accueil pour leursclientèles. Ils tirent exclusivementprofit du domaine public dans lamesure où sans ce dernier, leurs acti-vités seraient impossibles".

PARTAGER LES COÛTS ET LES CHARGES

"Le second motif est que ces com-merces et établissements bancairestirent profit du domaine public sansen supporter ni les charges de réalisa-tion ni l’aménagement, l’entretien etla surveillance. Et pourtant, les activi-tés économiques de ces commercescausent des désagréments et descharges que supporte la Ville (papiersgras, trottoirs encombrés..). Cetteredevance permet donc de les faireparticiper au financement de la priseen charge de ces coûts induits. Ànoter que cette nouvelle redevance nesera pas cumulable avec une autre

redevance d’occupation du domainepublic si le dispositif est derrière uneterrasse par exemple".

UNE DÉCISION DE JUSTICE

"Le Tribunal Administratif de Nîmes arendu son jugement (3 mars 2011)dans l’affaire qui oppose 6 commer-ces et Mme Christine Lagrange,conseillère municipale d'opposition,contre la Ville. Le tribunal a ainsi vali-

dé la légalité du dispositif général dela délibération municipale".

UTILISATION DES FRUITS DE CETTE TAXE

"Une cinquantaine de commerces (enpériode d’été essentiellement car il y amoins de commerces concernés lereste de l’année - par exemple les gla-ciers) et de banques sont concernéspour une recette estimée entre 90 000et 100 000€ par an. Le produit decette redevance servira à renforcer lesmoyens pour le ramassage desdéchets et le nettoyage des rues".

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TAXE TROTTOIR

LE NOUVEL IMPÔT MUNICIPALQUI FAIT DÉBAT

Explications avec la Mairie d'Avignon

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Nous, commerçants avignon-nais, nous nous élevons contrela nouvelle "taxe trottoir" déci-dée par la ville, assure BorisVezolles, propriétaire d'un éta-blissement situé à l'angle de laRue Saint-Agricol et JosephVernet en Avignon, porte paroledu Collectif contre la taxe trot-toir. "Nous la jugeons trop éle-vée, discriminatoire, sanstransparence".

130 € LE MÈTRE LINÉAIRE PAR MOIS

"Elle est tout d'abord trop éle-vée. Elle atteint 130 € le mètrelinéaire par mois pour tout éta-blissement qui effectue ducommerce dont les consomma-teurs stationnent sur le domai-ne public. Elle touche lessnacks, les glaciers, les distri-buteurs de banque (1 500 € paran pour un distributeur). C'esténorme, comparé au chiffred'affaires réalisé par cetteforme de commerce. Elle estplus importante, par exemple,que la taxe sur l'occupation du

le domaine public. Pourquoi

n'est-elle pas appliquée aux

vidéo clubs, aux distributeurs

de préservatifs, aux manèges,

aux camions à pizza ? Cette

taxe s'ajoute à la taxe sur les

terrasses, à celle des ensei-

gnes et des stores. Cela s'élève

par exemple, pour mon établis-

sement, à près de 4 000 €. Cela

va sans dire : de nombreux

confrères supprimeront,

comme moi, des emplois sai-

sonniers l'année prochaine

pour faire face à ce nouvel

impôt si aucune entente n'est

trouvée".

MANQUE DE CONCERTATION

"La municipalité nous avait

parlé de modification de cet

arrêté et ne nous a jamais

concertés. Nous rappelons

encore une fois à la mairie que

nous ne sommes pas opposés à

cette taxe. Nous voulons parti-

ciper à l'effort de nettoyage

supplémentaire mais à des prix

qui se rapprochent de ce qui est

pratiqué au niveau des régies

municipales. Nous refusons un

tarif prohibitif et fantaisiste

sorti de nulle part. Nous l'ac-

cepterons si nous sommes trai-

tés, bien entendu sur un même

pied d'égalité que les théâtres

par exemple. Nous prônons

deux tarifs distincts : un tarif

d'été plus élevé et un tarif d'hi-

ver minoré car la fréquentation

n’est nullement la même l'été

et l'hiver. Pour s'en convaincre,

il suffit de regarder le nombre

d’entrées au Palais des Papes

tout au long de l'année. Par

ailleurs, nous souhaitons

connaître avec exactitude quels

sont les commerçants qui sont

réellement assujettis à cette

taxe et pouvoir disposer des

métrés pratiqués par souci de

transparence. Ceci ne devrait

pas poser de problème vu l’im-

partialité des fonctionnaires

travaillant sur ces dossiers.

Nous aurions souhaité, encore

une fois, plus de concertation.

Aujourd'hui, nous restons

ouverts au dialogue. La balle

est dans le camp de la munici-

palité".

Des commerçants mobilisésBoris Vezolles, propriétaire de l'établissement Le Goéland,

porte parole du Collectif contre la taxe trottoir, dénonce pour

sa part "une taxe au montant mal étudié, réalisée sans concer-

tation, appliquée sans transparence". Il souhaite un dialogue

avec la municipalité. Les membres du collectif attaquent sys-

tématiquement au tribunal administratif la municipalité dès

qu'ils reçoivent l'avis de paiement de la taxe décriée.

domaine public qui atteint 8 € à15 € par m² et par mois pourles terrasses de café et restau-rant empiétant sur le domainepublic. Que l'on ne nous parlepas de propreté liée à nos com-merces. Quand on se promèneen ville, on peut voir plus detracts et de prospectus au solliés au festival que de serviettesen papier ou de pots de glaces.Il me semble que des milliersde spectacles font plus de malà la propreté de la ville que lesquelques commerces concer-nés. C'est peut-être une piste àcreuser pour renflouer un peuplus les caisses de la ville.Quitte à considérer le commer-çant comme une vache à lait,autant s'en prendre au trou-peau complet !"

INÉQUITABLE

"Ensuite, nous estimons quecette taxe est discriminatoire.Elle n'a pas été appliquée pen-dant le festival sur les théâtresqui installent leur billetteriedans la rue, utilisant eux aussi

Page 10: DYNAMIQUES 71

Suite aux problématiques environne-mentales naissantes dans les chan-tiers de travaux publics, le GroupeHaladjian, intervenant majeur dans lemonde des travaux publics depuis1962, crée en 2000 Haléco à Sorgue.Il se positionne alors en qualité d’ex-pert en terme d’environnement et desécurité. Actuellement dirigée parNelly Hemmo-Haladjian, fille deSerge Haladjian, créateur du groupedu même nom, la Société Haléco estspécialisée dans les absorbants pourlutter contre les fuites et déverse-ments chimiques, hydrocarbures ettous produits. Haléco n’en a pasmoins diversifié ses activités en s’at-tachant à proposer une offre globale,en B to B (échanges et transactionscommerciales effectués d’entreprise àentreprise).

LA VENTE À DISTANCE

Aller vite et être efficace : telle est laphilosophie du groupe qui a choisi lesite internet pour ses transactions lesplus immédiates. "Nous tournonsautour du mode multi-canal et nousl’adaptons à nos cibles. Nous voulonstravailler agile" précise Nelly Hemmo-Halladjian, Directrice GénéraleAdjointe de la société, dont le mariAlexandre Hemmo, travaille aussidans l’entreprise en qualité de SupplyChain Manager, une fonction axée sur l’approvisionnement, le cheminement et le stockage.Remarquablement bien détaillé, tant

sur le plan de leur éclectisme que surcelui de leurs spécificités, le site déve-loppe une vaste gamme de produits : • le stockage de sécurité : armoires,bacs et accessoires de rétention,conteneurs, bidons, stockage de ravi-taillement, • la protection et la sécurité des hom-mes : défibrillateurs, vêtements etéquipements de protection indivi-duelle, douches et laveurs d’yeux,trousses et armoires de pharmacie, • la gestion des déchets : bennes,conteneurs extérieurs, abris fumeurs,poubelles-cendriers, sacs et supportspoubelle anti-feu, collecteurs spéci-fiques, big-bags, • la sécurité du site : tapis anti-fati-gue, revêtements anti-dérapant, ven-tilateurs/extracteurs, éclairage Atex,sécurité incendie,• les équipements d’obturation :obturation de surface et obturationsouterraine.

DES RÉFÉRENCES SOLIDES

Depuis sa création, Haléco se place enqualité d’expert en matière d’environ-nement et de sécurité, la qualité et lesconseils étant devenus les fers delance de la société. Ainsi Halécorépond à des pollutions accidentelles,notamment maritimes comme c’est lecas pour le port de La Rochelle.Haléco ne s’arrête pas à la fourniturede matériels. La société propose unservice clients personnalisé, un sup-

HALÉCO

L’EXPERT ENVIRONNEMENT ET SÉCURITÉLeader sur le marché de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement au travail, lasociété Haléco, groupe national de dimension européenne, propose des absorbants, dela rétention, du matériel pour le tri sélectif, de protection individuelle, de stockage, demaintenance des sites et de premiers secours à l’industrie. Il a pour clients des admi-nistrations et des entreprises de tous secteurs : agroalimentaire, médical, travauxpublics, des sociétés de services...

Nelly Hemmo-Haladjian

SUCCESS STORYDYNAMIQUES PAGE 12

Page 11: DYNAMIQUES 71

port technique de qualité, des échan-tillons gratuits afin que ses clientspuissent faire un choix en fonction deleurs besoins et des livraisons express.Pour ce faire, quelque 5 000 référen-ces sont stockées au siège pourrépondre rapidement à la demande.De nombreux clients d’Haléco ontune réputation mondiale, à fortevaleur ajoutée : VeoliaEnvironnement, le Groupe Eiffage,Vinci Construction France, Lafarge,France Télécom, la RATP, la SNCF, AirFrance, Dassault Aviation, Coca Cola,Nestlé France, PSA Peugeot Citroën,le Groupe Hermès… Ils sont attachésà un service qui repose sur la diversi-fication des marques, la compétenced’une équipe bien soudée, la disponi-bilité des produits et la rapidité deslivraisons. Pour autant, Haléco ne seprive pas de servir avec autant dequalité et d’attention ses nombreuxclients TPE et PME.

ECO-RESPONSABLE PAR NATURE

"En 1999, nous nous lancions sur lemarché, encore timide, de l’environ-

nement et de la sécurité. Nous avonsprésenté notre système de valeursbasé, entre autres, sur la volonté depromouvoir le développement dura-ble dans l’ensemble de notre systèmede management" révèle NellyHemmo-Haladjian. Aujourd’hui,acteur majeur du secteur, Haléco s’estimposé des engagements fondamen-taux : une offre alternative de pro-duits plus respectueux de l’environ-nement, l’optimisation de la gestionde ses déchets et l’utilisation d’alter-natives d’énergies renouvelables etl’enrichissement de leur démarche Iso14001. Ainsi leur catalogue généralrecensant tous les produits, est impri-mé sur du papier certifié PEFC, labelgarant de la gestion durable desforêts. L’offre produit est enrichied’année en année de produits labelli-sés "Green Reflex", des absorbants dela gamme NaturSorb à base de fibresnaturelles de cellulose recyclée. "Nousvoulons apporter des solutions alter-natives à nos clients et leur donner lapossibilité d’acheter autrement, pourun développement durable et respon-sable", conclut Nelly Hemo-Haladjian

qui annonce les projets 2012 : ledéveloppement du site internet "çachange la relation clients" poursuitNelly, créer un catalogue annuel,diversifier les absorbants, véritablesbuvards industriels, produits phare dugroupe.

Haléco, environnement et sécurité1951, avenue d’Orange CS 30103 84275 Vedène cedexTél. : 04 90 39 35 45www.calibrex.fr

LA FORCE D’UN GROUPE NATIONALHALÉCO, FILIALE DU GROUPE HALADJIAN

CA 2010 : 12 millions d’euros

40 collaborateurs

5 sites d’implantation en France (Sorgues, Paris, Toulouse, Bordeaux, Lyon)

Une filiale en Espagne et au Maroc

Des partenaires dans de nombreux pays européens

HALADJIAN, INTERVENANT MAJEUR DANS LE MONDE DES TRAVAUX PUBLICS

CA 2010 : 70 millions de chiffre d’affaires

Plus de 300 collaborateurs

6 sites d’implantation en France (Sorgues, Paris, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Carcassonne)

Une filiale à Barcelone et au Maroc et des partenaires dans de nombreux pays européens

Plus de 100 000 références sur 20 000 m² d’entrepôt

SUCCESS STORYDYNAMIQUES PAGE 13

Page 12: DYNAMIQUES 71

À SUIVREDYNAMIQUES PAGE 14

Laurent Remy

KMB Partners intervient égalementdans la réflexion stratégique, l’audit,l’assistance à maîtrise d’ouvrage et laformation. Cette entreprise vauclu-sienne propose à ses clients et pro-spects internationaux, des alternati-ves simples et efficaces à l’achat sys-tématique de nouvelles solutionspour répondre à de nouveauxbesoins.

UNE GESTION COLLABORATIVE DE L’ACTIVITÉ ET DES RESSOURCES

"L’un de nos clients, BNP Paribas(220 000 personnes sur 80 pays),souhaitait consolider et mieuxconcrétiser sa gestion des connais-sances. Il fallait accompagner le per-sonnel à l’utilisation de nouveauxoutils, travailler sur l’intuitivité desapplications intranet, de communica-tion et d’organisation. Et tout celadans la plus grande facilité pour lepersonnel ! Forts de cette expérienceconcrète qui s’est acquise sur plu-sieurs années d’accompagnement,nous avons créé un outil très inno-vant, le KMB 360, positionné sur lagestion collaborative d’activité et deressources" précise le président qui enfait la démonstration sur son propreordinateur. Les fonctionnalités decollaboration en temps réel et à lamain de chaque utilisateur répondent

parfaitement aux besoins d’organisa-tion des équipes dispersées. "Les genspassent près de 20% de leur temps àchercher ce dont ils ont besoin. Avecle KMB 360, on organise son activitéen réunissant tous les documents,applications et informations nécessai-res à ses différentes tâches et, sur unmême onglet, on dispose de tout cedont on a besoin pour travailler.S’organiser et collaborer devient unjeu d’enfant. C’est magique" s’en-thousiasme Rémy Wilders qui vendson logiciel en direct mais qui déve-loppe, également, un programme departenariat et un réseau de distribu-teurs. Le KMB 360 est un moyenstructurant pour l’entreprise. Il opti-mise l’efficacité individuelle, il réduitle stress, il permet par simple glisser-déposer de regrouper toutes les res-sources utiles à tous les projets. Vousentrez là dans un espace de travailsymbolique que vous avez créé,façonné et que vous faites vivre intui-tivement selon votre logique de navi-gation. Fini les ressources éparpillées,fini les innombrables répertoires, finiles arborescences complexes !Bienvenue au confort, à l’ergonomiepar une organisation totalement indi-vidualisée. Ce service peut êtredécouvert sur www.kmb360.com

KMB PARTNERS BOLLÈNE

L’INNOVATIONEN MARCHEÀ l’heure où professionnels et particuliers doivent faireface à un nombre d’informations en augmentation expo-nentielle, au risque de rater des informations essentiel-les, la Société KMB Partners, créée en 2005 à Bollène etagréée par le Ministère de la Recherche, développe desinterfaces riches et mobiles adaptées à chaque utilisa-teur : gestion d’activité et formation, collaboration et tra-vail de bureau, gestion des connaissances.

Issu d’une formation d’ingénieur enIntelligence Artificielle à l’EcoleNationale Supérieure d’Ingénieurs etau Centre de recherche de Caen,Rémy Wilders, 44 ans, ajoute à sesétudes d’ingénieur un DESSd’Administration en Entreprise. Aprèsplusieurs expériences au sein degrands groupes (BNP Paribas, SanofiAventis, Canal Plus, BouyguesTélécom et Amadeus), il fonde KMBPartners en 2005 et sa filiale Jog TheWeb en 2007. KMB Partners est spé-cialisé dans les solutions et applica-tions de Gestion de Connaissances etde Contenus (Knowledge andContent management). L’entreprisedéveloppe et édite des solutionsintuitives sur PC, Tablettes etSmartphones pour toutes tailles d’en-treprise et tous métiers dans lesdomaines fonctionnels suivants :

• gestion personnalisée d’activité et de ressources • collaboration en temps réel et/ou en différé• agrégation et partage d’informations• gestion documentaire

Page 13: DYNAMIQUES 71

DYNAMIQUES VAUCLUSE 15

LECTURE ET PARTAGE D’UN MEDIA ON LINE

Autre produit innovant de KMBPartners : le KMB WebBINDER, lapremière solution corporate du mar-ché pour maîtriser l’utilisation de res-sources on line (internet ou intranet)et multimedia. Il permet l’édition, lalecture et le partage d’un nouveaumedia, le WebBOOK. Le KMBWebBINDER permet également degérer une base documentaire à partirde tous les WebBOOKS édités parl’entreprise. Le WebBOOK est un par-cours guidé et commenté permettantd’accompagner ses lecteurs pour unedécouverte efficace et structurée depages web (textes, images, vidéos,animations, jeux, quizz, services…),de ressources intranet, de documentset d’informations ajoutées par l’au-teur. Le WebBOOK est un outil per-formant pour les réunions, les sémi-naires, les supports et catalogues deformation, la veille des sites concur-

rents… Des milliers de professeurs, decommunicants et de formateurs sontdéjà très attachés à ce système quipeut constituer un support de forma-tion et d’informations, de vente enligne, d’outil de communication et demarketing. KMB Partners disposed’une expérience et d’un savoir-faireimportants dans la psychologiecognitive et l’ergonomie, une experti-se à un niveau élevé grâce à un tauxde plus de 40% du chiffre d’affairesconsacrés à la Recherche et auDéveloppement. Son projet 2012 :appliquer les logiciels à une lecture endirect sur les portables.

KMB Parteners2, avenue Rombeau84500 BollèneTél. : 01 48 01 09 98www.kmbpartners.com

KMB PARTNERS PRIMÉ AU ETATS-UNIS

Le 14 juillet 2010, JogTheWeba été reconnu, par l’AmericanAssociation of SchoolLibrarians for Teaching &Learning, comme l’un desmeilleurs sites internet, grâceà des fonctionnalités innovan-tes centrées sur l’utilisateur. Ilest sorti lauréat de la catégo-rie : gérer et organiser sesconnaissances.

Rémy Wilders

Page 14: DYNAMIQUES 71

Marc Low, consultant à Marseillepour de nombreuses PME, grandesentreprises et institutions enProvence, Docteur en Sciences de l'Information et de laCommunication, distingue déjà deuxmarchés différents : celui des cadreset celui des non cadres. Pour les cadres, n'allez pas chercherune grille de référence passe-partout."C'est le marché qui détermine le prix,précise-t-il. Nous sommes de plain-pied dans une période de pénurie decadres avec un taux de chômageplancher d'environ 4%. Pour avoirune idée des tendances, un recruteurpeut se référer aux grilles régulière-ment publiées par certains magazinesou sites web spécialisés. Elles cor-respondent d'après moi au prix dumarché sauf pour les diplômés débu-tants pour lesquels elles sont suréva-luées : elles annoncent des salaires de32 000 € par an quand la pratiqueindique souvent des rémunérationsde 24 000 € à 28 000 €. Pour les au-tres, nos chefs d'entreprise vauclu-siens doivent parfois viser des rému-nérations parisiennes qui sont 10 à15% supérieures aux salaires de pro-vince, et ce, pour plusieurs raisons."

VAUCLUSE AU TARIF PARISIEN

"Nous constatons tout d'abord desfacteurs structurels nationaux. Larareté des cadres s'explique d'abordpar le départ en retraite des baby-boomers et en France à une fermeture

RÉMUNÉRATIONS

Vos salariés sont-ils payés au juste prix ?

de nos frontières aux talents étran-gers. Ensuite, nous assistons à desfacteurs conjoncturels. Nos écolesd'ingénieurs font face à un déficit devocations (il restait 4 000 places àpourvoir à la rentrée 2010). S'ilmanque 50 000 ingénieurs enAllemagne, ce pays sait en formeraussi par l'apprentissage et la forma-tion continue depuis longtemps alorsqu'en France nous misons essentielle-ment sur la formation initiale. Pis, unepart non négligeable de nos ingé-nieurs sortant d'école partent, unefois leur diplôme en poche, vers dessecteurs plus rémunérateurs (commela finance encore aujourd'hui, ou bienle conseil). Prenons le cas d'un ingé-nieur tout frais émoulu à sa sortie del'école. Il aura le choix entre un posteen 5 X 8 dans une industrie à30/32 000 € et un emploi à 40 000 €dans un bureau. Beaucoup se laissenttenter par la seconde solution.Certaines études sociologiques mon-trent que notre système d'enseigne-ment supérieur, université comprise,ne produit plus assez de BAC + 3 àBAC + 8 pour subvenir aux besoins dumarché (l'université perdra 15% d'ins-crits entre 2008 et 2015). En outre,nous assistons à une inadéquationdans le temps entre les attentes desrecruteurs et les formations propo-sées. Par exemple, encore récemmentles écoles de commerce formaient descontrôleurs de gestion quand lesentreprises recrutaient des auditeursinternes."

HORIZONDYNAMIQUES PAGE 16

Le juste niveau de salaire demeure un véritable sujet d'interrogation tantpour les employeurs que pour les employés. Pour éclairer le débat, MarcLow, spécialiste du recrutement, nous apporte des repères sur lesquelss'appuyer pour approcher le "juste prix". Il estime que les cadres coûtentplus cher en Vaucluse que dans d'autres régions. Pour les non cadres, c'estla qualité du management qui fait la différence.

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BIEN MANAGER LES NON CADRES

Quant aux salaires des non cadres,Marc Low apporte une autre grille delecture. "L'approche salariale est toutedifférente, car les conventions collec-tives tarifent le coût du travail et ser-vent ici de référence, explique-t-il.Pour autant, le salaire ne suffit passeul à attirer et fidéliser de nouvellesrecrues. Tout d'abord, il existe deseffets de mode qui mettent la plupartdes métiers traditionnels en tensioncar ils n'attirent pas les jeunes. C'est lecas du BTP, de la restauration ou del'industrie par exemple. Au regard desconventions collectives, ils s'annon-cent souvent attractifs mais peinent àattirer du monde. Par ailleurs, de parleur structure et leurs moyens, lesgrands groupes communiquent avecplus de facilité que les secteurs atomi-sés comme le BTP ou la restaurationtraditionnelle. En résumé, pour lesnon cadres, la grille des conventionssuffit pour définir le salaire mais l'en-treprise doit faire la différence sur laqualité de son management. Elle doit

SOLEIL À DOUBLE TRANCHANT

Voilà pour les données nationales."Pour le Vaucluse, un bon nombre dechefs d'entreprise estime que labeauté de la Provence attire de nou-velles recrues prêtes à sacrifier unepartie de leur salaire contre plus desoleil, reprend Marc Low. Dans lesfaits, il n'en est rien, au contraire. Lerosé n'a pas le même goût en étéqu'en hiver. Tout d'abord, un(e)cadre, avant tout changement derégion, regardera les possibilitésd'emploi pour son conjoint. L'Ile-de-France et les grandes capitales régio-nales offrent de meilleures perspecti-ves dans ce domaine. Ensuite, l'hé-liotropisme s'avère être une arme àdouble tranchant. Il impacte à lahausse le prix des loyers dans leVaucluse. Ils atteignent parfois deuxfois le prix de ceux pratiqués dansd'autres provinces non touristiques.Enfin, l'absence de lycée internatio-nal pour les enfants des cadres dehaut niveau affecte l'attractivité dudépartement."

le faire savoir lors du recrutement(mais cette promesse doit correspon-dre à une réalité). Pour les cadres,c'est l'offre et la demande qui jouent,il ne faut pas trop rester sur des posi-tions figées. Certains de mes clientsanticipent la pénurie de cadres enembauchant aujourd'hui pour desbesoins futurs, ils recrutent des débu-tants sortant d'école, moins chersdonc, qu'ils forment et gardent par laqualité de leur management".

Pour les cadres, c'est l'offre et la demande qui jouent

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Page 16: DYNAMIQUES 71

INTERNATIONAL

LES ATOUTS POURGAGNER À L'EXPOR

DOSSIERDYNAMIQUES PAGE 18

Page 17: DYNAMIQUES 71

Les pays qui s'en sortent exportent.Dans cet environnement mondialisé, leVaucluse affiche une balance commer-ciale morose à l'instar de la France,mais compte quelques pépites tournéesvers l'international. Avec Sprint, sonassociation d'exportateurs, le départe-ment se fédère pour gagner les mar-chés étrangers.

DOSSIERDYNAMIQUES PAGE 19

RRT

Pas de quoi pavoiser. Même si sur lesdernier mois, le Vaucluse affiche unebalance commerciale excédentaire,elle est déficitaire depuis plusieursannées à l'image de la région et de laFrance. Dans le département, l'année2010 est à marquer d'une pierrenoire avec des exportations qui ontatteint 1,12 milliard d'euros soit270 M€ demoins que lesimportations. Lasituation n'acessé de sedégrader depuis2008 (voirpages 38-39).Le départementsuit la mouvan-ce nationale.L’Hexagone necouvre que82,5% de sesachats étrangerspar des ventes.Dans le concertrégional, leVaucluse est la 3ème économie dePaca, derrière les Alpes-Maritimes etbien derrière les Bouches-du-Rhône,mais passe devant le Var. Il assure6% des exportations régionalescontre 5% des importations. Le sec-teur agricole et les industries agroa-limentaires représentent la moitiédes exportations départementales

contre 10% au niveau régional et13% sur le plan national. Quant à saforce de frappe, le départementcompte entre 200 et 250 entreprisesqui disposent d'une réelle stratégie àl'exportation. Si l'on prend le nom-bre de sociétés recensées commeexportatrices dans l'année, le chiffregrimpe à 1 121 enseignes soit 17%

de la RégionPaca d'après lesDouanes. Parmieux, certainesont répondu àla demanded’envoi d’ununique produità un clientétranger. Enréalité, 89 PMEassurent à ellesseules 35% desexportations. Levolume estassuré pour65 % par desentreprises de

moins de 250 personnes.

CLIENTÈLE MÉDITERRANÉENNE

Au niveau régional, nos clients sontdans l'ordre, italiens, espagnols puisallemands. Nos trois grands voisinseuropéens assurent 29% de nosdébouchés. Nous sommes excéden-

89 PMEassurent à elles seules

35% desexportations

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Britanniques (12%), des Espagnols(12%), des Américains (10%), desBelges (9%), mais moyennement parles Allemands (3%).

LES LEADERS

Le Vaucluse compte aussi quelquespépites internationales. Le départe-ment est le leader mondial de pro-duits de niche comme les briquesélectro-réfractaires pour fours ver-riers et les billes de zircones produi-tes par la SEPR, non comptabilisé carle siège n'est pas dans le départe-ment. Cette filiale de Saint-Gobainest basée au Pontet pour la produc-tion et Sorgues pour la recherche.Du même groupe, les chercheurs duCentre de Recherche et d'EtudesEuropéen (CREE) situé à Cavaillon,exportent leur matière grise dans lemonde entier. Avec Isover, Saint-Gobain dispose également de sa plusgrosse usine de laine de verre àOrange. D'autres sociétés commeLafarge Plâtres (Avignon) supervi-sent des dizaines de sites industrielssitués dans une trentaine de pays.McCormick assure, aussi depuisAgroparc, la diffusion des produitsdu numéro 1 mondial (2,3 milliardsd'euros) des épices sur l'Europe duSud, la Suisse et la Belgique,l'Afrique et le Moyen-Orient. Il réali-se 83,9 M€ à l'export sur un chiffred'affaires de 312 M€. En septembre,le groupe prenait le contrôle duPolonais Kamis (75 M€ de chiffred'affaires, 1 250 collaborateurs),spécialiste des épices, des assaison-nements et des moutardes quicompte des filiales de distribution enRussie, Ukraine et Roumanie. Unegrande partie de la production de sesépices est assurée dans le ComtatVenaissin. Sur le Vaucluse, le groupeemploie 691 personnes. Naturex, fabricant d'ingrédientsnaturels pour la pharmacie et l'a-groalimentaire, emploie 1 000 per-sonnes. L'entreprise a très vite fran-chi le périmètre d'Agroparc. Elledispose de 11 usines en Europe, auxUSA, au Brésil, en Australie et auMaroc et des bureaux commerciaux

taires sur nos voisins méditerra-néens, déficitaires avec nos cousinsgermains. Début 2011, la Turquie,en plein boom économique, prendaux USA la 4ème place de nos ven-tes. Notons que 16% de nos clientsse situent sur le pourtour méditerra-néen, 40% si nous ajoutons l'Italie etl'Espagne. Quant aux importations,celles en provenance de la Chinecroissent de 39%, un chiffre dopé(comme celui des hydrocarbures) parla comptabilisation des activités duport de Marseille et de Fos (3èmeport pétrolier du monde) dans labalance commerciale régionale. Horspétrole, notre principal fournisseurreste l'Italie, suivi de la Chine,l'Allemagne, la Turquie et l'Espagne.

PRIMA AU VIN ET L'AGROALIMENTAIRE

Parmi nos exportations vauclusien-nes, le vin tient bien sûr une placeprépondérante. Le département pro-duit 46% des 2,8 millions d'hectoli-tres de Côtes-du-Rhône et de laVallée du Rhône, exportés, pour 26%des volumes, vers 155 pays. Les pre-miers clients sont le Royaume-Uni,les USA, la Belgique, le Canada.Nous sommes leader mondial desplans de vigne-mère. Nos exporta-tions sont également assurées par lesindustries agroalimentaires. Sur unchiffre d'affaires de 6 milliards d'eu-ros, un milliard est assuré par l'ex-port. Pour sa part, la FédérationRégionale des IndustriesAlimentaires (Friaa), basée àAgroparc, accompagne les entrepri-ses à l'export. Elle propose à sesadhérents d’être présents sur desstands communs sur des salons pro-fessionnels à l'étranger, mais aussiau Sial à Paris, le plus fréquenté aumonde. Pour le seul dernier semes-tre, les adhérents ont pu se rendre enAngleterre dans les magasins"Harvey Nichols", au Salon Anugaen Allemagne, dans les magasins "ElCorte Inglés" au Portugal et visiterl’enseigne danoise "Magasin duNord". Nos produits sont appréciéspar les Italiens (13%), suivis des

Le Vauclusecompte aussi

quelques pépitesinternationales

DOSSIERDYNAMIQUES PAGE 20

Page 19: DYNAMIQUES 71

dans le monde entier. Elle a réalisé226,3 M€ de chiffre d'affaires en2010 (+ 21,6%). Elle a lancé enoctobre une nouvelle levée de fondsde 49,3 M€ pour financer des cinq àsix projets de croissance externe. GSE, sur Avignon Sud, construit enEurope, en Amérique (Sud et Nord)et en Chine des immeubles clé enmain pour les entreprises. Elle aréalisé 374 M€ de chiffre d'affairesen 2010 dont 25% à l'international.On lui doit, aujourd'hui, 12 millionsde m˙ de plancher dans le monde.

UN MILLIARD POUR LE TOURISME

N'oublions pas les touristes étran-gers. Ils dépensent 1,09 milliardd'euros dans le Vaucluse d'après leComité Départemental du Tourisme.Ils assurent 32% de la fréquentationde nos hôtels et de nos restaurants.Le nombre de nuités (758 199), tou-tes clientèles confondues, est enhausse de 3%. Elle confirme la pro-gression des principaux marchésétrangers : Belgique, Allemagne,Royaume-Uni, Suisse. Seuls les ita-liens et les néerlandais semblentmarquer le pas. Les étrangers ontmême été 24% plus nombreux aumois de juillet. Toutes clientèlesconfondues, les touristes dépensent

48 € par jour et par personne dans leVaucluse, 308 € par séjour, mieuxque la moyenne de Paca (38 € et296 €).

SPRINT FÉDÈRE LES EXPORTATEURS

Pour mieux réussir à l'export, le dépar-tement dispose depuis 2007 d'un brasarmé, l'Association Sprint, créée à l'i-nitiative de la CCI de Vaucluse. ThierryGontard, son premier président, pro-ducteur de vigne mère et de plans devignes, a cédé sa place cette année àCatherine Chavrier, DirectriceInternationale de Charles Faraud(Monteux) début juillet 2011. "Pourmoi, la première mission de Sprint estd'accueillir et de soutenir les primo-exportateurs, souligne-t-elle. Souventisolés, ils ont besoin du retour d'expé-rience de ceux qui s'investissentdepuis plus longtemps sur les marchésexport. Aujourd'hui, l'associationcompte 65 adhérents, très représenta-tifs de l'économie locale. La moitiéd'entre eux viennent du monde vini-cole. Ensuite, je veux développer lesrencontres entre nous. Ensemble,nous appréhendons mieux notremilieu local, le tissu d'entreprises vau-clusien, les politiques à l'exportationde l’Etat et des collectivités locales, lesaides que nous pouvons recevoir."

DOSSIERDYNAMIQUES VAUCLUSE 21

Usine Vahiné à Carpentras

Une grande partiede la productiondes épicesMcCormickest assurée dans le ComtatVenaissin

Page 20: DYNAMIQUES 71

STRUCTURES RÉGIONALES

La Direccte (services de l’État) recenseau titre des structures qui soutien-nent l'export, la Fédération régionaledes industries agroalimentaires(FRIAA) citée plus haut, le Pôle decompétitivité européen des fruits etlégumes (PEIFL), Inter-Rhône, la CCITet Sprint. Ajoutons au niveau de Pacales filières structurées soutenues parla Région au travers de ses 29 pro-grammes de soutien économique(Prides) dont certaines organisent desactions à l'exportation. Avec l'Adeci, Paca dispose aussi d'unestructure originale. Depuis 1980,cette association basée à Marseille,développe les partenariats industrielsentre entreprises régionales etd'Afrique du Nord (www.adeci.org).Autre entité marseillaise, l'Imed, crééeen 1987, anime un réseau de VIE, desjeunes diplômés volontaires interna-tionaux à l'export, qui travaillentpour un moindre coût et à temps par-tagé pour les entreprises régionalessur tout le pourtour méditerranéenélargi jusqu'à la Bulgarie et Oman(imedfr.org).

ÉCHANGER POUR EXPORTER

"Chez Sprint, nous nous transmet-tons les bonnes ficelles sur certainsmarchés et pouvons trouver dessolutions logistiques communes,reprend Catherine Chavrier. Il est trèsimportant pour un cadre export dese retrouver dans un groupe d'ex-portateurs. Il est souvent isolé dansson entreprise et pas toujours com-pris de ses collègues. Enfin, noustravaillons ensemble sur le recrute-ment : comment embaucher uncadre export, comment le trouver,comment le convaincre de venir dansle Vaucluse (voir plus loin).Rappelons que le métier, en raisonde son impact sur la vie familiale,souffre d'un manque de candidats.Le département n'attire pas non plusles vocations. Même des cadresinstallés à Marseille rechignent àmonter jusque dans le Vaucluse". Soulignons également que travailleren groupe, c'est bon pour le moral.Surtout quand, après des mois deprospection, un marché vous restefermé. "Il ne faut pas le considérercomme un échec mais comme un

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Mission Sprint au Brésil avec Norprotex, Les Vignobles Quiot,

Vin Attitude et Charles Faraud

Chez Sprint, nous nous transmettons

les bonnes ficelles sur certains marchés

et pouvons trouver des solutions

logistiques communesCatherine Chavrier

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elle assure également une grandepart du financement des missionsexport des entreprises, de la présenceà un salon au billet d'avion et à lachambre d'hôtel. Elle prend en char-ge en général la moitié de la facture.Ce bras armé de l’État à l'exportachète le plus souvent en gros desm˙ dans des salons internationauxincontournables, de la capacitéhôtelière, finance une partie du dinerde gala pour assurer la présence desexportateurs français qui négocie-ront une vente entre la poire et lefromage. Certains accompagnementssont individuels, d'autres réunissentplusieurs entreprises. Mais UbiFrance est loin d'être une agence devoyage prodigue. Chaque inscriptionimpose des conditions qui portenttant sur la nature des entreprisesqu'aux spécificités de la mission. Letout sous le couvert des règles euro-péennes de bonne concurrence entreles états de l'Union.

RÉSEAU DES CCI

Si Ubi France organise certaines mis-sions en propre, elle s'appuie beau-coup sur l'expertise du réseau deschambres de commerce. Ces derniè-res, dont ces opérations à l'exportsont financées pour partie par cettestructure nationale, se doivent d'ac-cueillir toutes les entreprises deFrance intéressées par un voyage deprospection. Ainsi, la CCI de

enseignement, soutient CatherineChavrier. J'ai vécu en Allemagne,travaillé beaucoup ce marché quim'a toujours fermé ses portes. Nosproduits n'ayant pas reçu la faveurdes acheteurs de leur grande distri-bution. Par contre, nous avons trèsbien réussi en Espagne, malgré lasituation économique, où nos pro-duits ont séduit la femme active.L'export nécessite avant tout beau-coup de persévérance et d'humilité".

MISSIONS INTERNATIONALES

Sprint s'appuie sur trois permanentsde la CCI, un responsable de service,une spécialiste de l'Europe, uneautre des formalités. Sprint et la CCIont réalisé ensemble des dizaines demissions accompagnant des entre-prises en Algérie, Pologne,République Tchèque, Hongrie,Russie, Bulgarie, Roumanie, maisaussi en Asie : Inde, Indonésie,Hong-Kong, Shanghai, Vietnam,Japon... L'heure est aujourd'hui à lamutualisation régionale. L'ensembledu personnel consulaire passera sousla bannière de la Chambre deCommerce et d'Industrie Régionalede Paca en 2013. Mais chaque entitélocale garde ses destinations de pré-dilection et fait partager son expé-rience à l'ensemble des entreprisesrégionales. Ainsi, la chambre vauclu-sienne s'est orientée vers les paysd'Europe centrale et orientale,Marseille-Provence, le pourtourméditerranéen, Nice, la Turquie, leMaroc et les Émirats arabes unis.Arles, au travers de son associationProcamex, prospecte le Maghreb etles pays nordiques.

UBI ET ORBI

Aux moyens humains mis à disposi-tion par le monde consulaire, ajou-tons les moyens financiers apportéspar le Conseil Régional et UBIFrance. Cette structure nationalecompte 66 missions économiquesinstallées dans 46 pays et emploie 1400 collaborateurs. Centre de res-sources d'intelligence économique,

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Vaucluse peut être sollicitée par uneentreprise nantaise. Une entreprisevauclusienne peut participer à unemission organisée par la CCI deBordeaux ou de Strasbourg. Cetteouverture offre aux exportateurs unepalette de solutions des plus larges.Pour les connaître, il suffit de se ren-dre dans sa chambre de commerceou de scruter régulièrement les misesà jour du site d'Ubi France.

LE CÔTES-DU-RHÔNE A LA CÔTE

Nos vins offrent encore des margesde progression. "Les marchésd'Extrême-Orient, de Russie ou duBrésil connaissent un développe-ment de la consommation, expliqueMichel Bernard, ancien Présidentd'Inter Rhône, dont l'entreprisebasée à Piolenc réalise 95% de sesventes à l'étranger. Par contre, lemarché européen a atteint sa matu-rité. Seules les entreprises qui dispo-sent d'une réelle structuration à l'in-ternational peuvent atteindre cesterritoires lointains, assure-t-il".L'image du viticulteur indépendantqui exporte sa marchandise au loinne serait-elle qu'un leurre ? Il existequelques exceptions. Certains petitsou moyens producteurs réalisent debelles ventes avec un distributeurdans un quartier d'une ville euro-péenne avec lequel ils disposent debonnes relations commerciales.Vendre sur le marché unique à

Catherine Chavrier, directrice export Charles Faraud, et Laurent Salle direc-teur de l’usine de Monteux au Salon International de l’Agroalimentaire

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PACA EXCÉDENTAIRE HORS PÉTROLEAprès une chute brutale historique de nos ventes à l’étranger passées deprès de 20 milliards d’euros lors du ralentissement économique de 2008à un peu plus de 15 milliards d’euros en 2009, les exportations deProvence Alpes Côte d’Azur ont augmenté de 13% en 2010. Avec plus de17 milliards d’euros, l'équilibre paraît à nouveau possible à la fin de l’an-née 2011. Les exportations atteignaient déjà 11 milliards d'euros pour leseul premier semestre de cette année. Si l’on exclut les échanges de pro-duits énergétiques, le solde excédentaire s’améliore, passant de 121 M€à 455 M€ pour le semestre. En Paca, avec Fos, 3ème port pétrolier mon-dial, la balance commerciale est plombée par les hydrocarbures quirepartent vers d'autres régions. Ils représentent 54,5% des importationsrégionales et font chuter le taux de couverture officiel régional à 57%.

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travailler en osmose la recherche etdéveloppement, le marketing et ledépartement industriel, soutientCatherine Chavrier. La productiondoit comprendre les enjeux de l'ex-port et s'adapter aux spécificités deses marchés. La R&D doit imaginersans cesse de nouveaux produits quele service export pourra présenter àses clients en sus de la gammeactuelle. Si les responsables du labo-ratoire doivent avoir la tête dans leciel pour innover, ils doivent aussiavoir les pieds sur terre pour répon-dre à la demande précise du client.Ils sont aidés en cela par l'incontour-nable travail de remontées de don-nées marketing réalisées par leService Export".

INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE

Quand Catherine Chavrier s'intéresseà un pays, elle prend en compte énor-mément de données comme le pou-voir d'achat, les modes de consom-mation, les attentes, la structurecommerciale, les salons profession-nels, les opportunités... Elle met enplace une veille concurrentielle.Ensuite, elle couche sur son tableurdes objectifs à court et moyen termeet des budgets pour les atteindre."Mon business plan, outil réalisé apriori, ne peut-être qu'empirique,souligne-t-elle. Il n'en est pas moinsindispensable pour se donner uncadre et des buts à atteindre quitte àl'ajuster au fil de la progression de laprospection, des succès et des échecscommerciaux". Il doit prendre aussien compte les risques et les couvertu-res de change. Un beau contrat peuts'avérer devenir une bombe à retarde-ment en cas de chute du dollar, parexemple.

NOS VINS À L'EXPORT

"Pour sa part, Inter Rhône soutientdepuis longtemps par des opérationsmarketing les entreprises qui diffu-sent leurs produits hors de France,reprend Michel Bernard.L'interprofession travaille égalementsur une amélioration du positionne-ment du produit pour accroître sa

Francfort ou à Bruxelles aujourd'huiest à peine plus compliqué que dediffuser ses produits en Bretagne ouen Picardie il y a quelques décennies.L'Union européenne est passée par là.

L'ART ET LA MÉTHODE

Car, aujourd'hui, faire des coups àl'export tient de l’anecdote. "Avantla signature d'un premier bon decommande, 4 à 5 ans de prospectionstructurée sont souvent nécessaires,insiste Catherine Chavrier. Pourconquérir les marchés à l'exporta-tion, il faut de la méthode et encorede la méthode, assure cette cadreexpérimentée. Elle travaille depuis 9ans chez Charles Faraud à Monteux,entreprise de l'agroalimentaire spé-cialisée dans la fabrication de des-serts fruités (les fameuses petitesgourdes), le baby food et de platscuisinés provençaux tant pour lagrande distribution, la restaurationhors foyer que pour les collectivités.L'entreprise qui a fêté ses 75 ans en2010 a doublé son chiffre d'affairesdepuis sa reprise en 2007 par ThierryGoubault soutenu par la Banque deVizille pour atteindre 110 M€ dechiffre d'affaires aujourd'hui. Et l'ex-port est passé depuis de 2 M€ à20 M€ ! Charles Faraud exporte auxÉtats-Unis (7 M$), en GrandeBretagne, au Benelux, en Espagne.

JOUER COLLECTIF

"Pour réussir, l'entreprise doit mettreen place une organisation qui fait

Visuel de la campagne anglaise des vins des côtes du Rhône – Inter Rhône

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valeur ajoutée". Mais force est deconstater que dans une professionaussi atomisée, faire bouger les lignesreste une œuvre de longue haleine.

RECRUTER UN CADRE EXPORT

Reste que pour exporter, il faut descadres spécialisés. "Pour les postesjuniors, les recruteurs vont recher-cher naturellement le jeune cadre deniveau bac + 5 avec un à cinq ansd'expérience, ayant souvent une pre-mière expérience à l'international etmaîtrisant plusieurs langues,explique Nataly Chevrier, consultan-te à l'Apec sur le Vaucluse, chargéedes relations avec les entreprises etles institutionnels. Ce profil est plu-tôt rare dans notre département,mais les candidatures peuvent pro-venir de la France entière. Dansl'ensemble le marché de l'emploipour les cadres export confirmés, yest relativement peu tendu (côtéentreprise), car on compte enmoyenne une trentaine de candida-tures par offre. Toutefois, les impé-trants ne sont pas toujours adaptésau profil demandé, à savoir uneconnaissance de l'export ou unemaîtrise suffisante des languessecondes. Certains cadres sont alorsrecrutés plutôt en fonction de leurscompétences commerciales ou deleur connaissance du secteur d'acti-vité que leur expertise de l'export,notamment dans les petites structu-res. En général, les candidatsdevront revoir leurs prétentions sala-riales à la baisse par rapport auxrémunérations nationales". La rému-nération médiane nationale de lafonction commerce international auniveau national est de 43 K€ contre38 K€ pour l'ensemble des cadres.Quatre salaires sur cinq offerts s'ins-crivent dans un large éventail allantde 29 K€ à 65 K€, contre 28 K€ à 55K€ pour l'ensemble des cadres. Lamajorité des salaires de cette fonc-tion sont assortis de commissions.Dans le Vaucluse, il faut descendred'un cran. Sur les 58 offres déposéesà l'Apec ces 12 derniers mois, 22étaient proposées en dessous de35 K€, 29 entre 35 K€ et 49 K€, et 7

au dessus de 49 K€. Le marché descadres export reste, somme toute,assez réduit dans le Vaucluse parrapport aux 6 454 offres recenséespar l'Apec au niveau national. "Nouscomptons aussi des cadres exportinstallés dans la région, recrutéspour des entreprises nationales voireinternationales, reprend NatalyChevrier. Très autonomes, certainstravaillent de chez eux, utilisent lesoutils web pour communiquer. Ilsprennent souvent le TGV pour serendre à leur siège social.

SOLIDARITÉ NATIONALE

Catherine Chavrier reconnaît que d'au-tres pays bénéficient de meilleurs

atouts pour exporter, question de cul-ture. "Il existe chez les industriels alle-mands une solidarité nationale, uneconscience que leur salut collectif àterme passe par une conquête desmarchés extérieurs. Les italiens sonttrès soutenus par leur gouvernementdans les salons à l'exportation. A celas'ajoute leur culture d'immigration. EnFrance, l'individualisme est plus fort etl'export est loin d'être vécu commeune priorité". Pour les PME vauclu-siennes, pas de fatalisme. Regroupéesdans Sprint, elles peuvent avec plus desérénité développer leur chiffre d'affai-res auprès des 7 milliards de consom-mateurs potentiels que vient d'attein-dre la planète dans un marché interna-tional en pleine croissance.

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PAROLES D'EXPERTDYNAMIQUES PAGE 26

ETIC.TLES TRAITEURS CERTIFIÉSDans le Vaucluse, on compte pas moins de 150 traiteurs référencés dans l’annuaireprofessionnel... Pour structurer un marché où nombreux sont ceux qui s’improvisenttraiteurs, au détriment du respect des normes et de la réglementation, sous l’impul-sion de l’UMIH84, nous avons décidé de réagir. Ensemble, nous avons créé la 1èrechaîne volontaire des Traiteurs Organisateurs de Réceptions (TOR) sur une basecommune le 1er référentiel garantie qualité expert : ETIC.T.

Réception familiale, spectacle, maisaussi assemblée générale, séminaire...Chaque prestation est un nouveau défi! Au-delà du goût, être T.O.R., c’estavoir une rigueur d’organisationexemplaire et infaillible. La logistiqueimposée par le nomadisme de notreactivité nous oblige à bien pensernotre organisation : Il faut déplacerdes cuisines, des fours, des armoireschauffantes ; nous devons transporterde la nourriture dans un souci perma-nent du respect des normes d’hygièneet des règles sanitaires ; il faut aussiconstituer une équipe de serveurs qua-lifiés et disponibles le jour J. Nos évé-nements doivent se dérouler sur unsocle de critères fondamentaux telsque : la sécurité alimentaire, la sécuritédes équipements, la maîtrise de l’orga-nisation, la capacité d’adaptation etd’anticipation, le niveau de compéten-ces, l’exigence des qualifications, l’as-

surance d’un résultat... C’est la garan-tie d’une étique.

UNE DÉMARCHE ACCESSIBLE ET INNOVANTE

La Charte développée par notre grou-pe de travail s’appuie sur une démar-che qualité calquée sur la certifica-tion ISO 9001. C’est un référentielQualité qui permet de traduire unprofessionnalisme, une organisationet des méthodes propres au métier deT.O.R. Ce socle commun va au-delàdes seuls contrôles d’hygiène. Les cri-tères élitistes de positionnement,notoriété sont exclus. La charte n’ac-cueillera que des entreprises qui pos-sèdent leur propre cuisine centralegérée par des professionnels desmétiers de bouche et du personnel aufait des normes et de la réglementa-tion.

LA CHARTE

ETIC.T est le 1er référentiel Qualitéqui traduit un tel niveau de profes-sionnalisme. L’audit du professionnelinterviendra aussi bien sur son site deproduction, que sur le lieu où sedéroule la prestation vendue, depuisl’achat de la matière première jusqu’àla mise en bouche du client surréception. Parmi les chapitres audi-tés, on retrouve : le détail du devis,du contrat d’engagement, la recher-che et développement, les achats, laréception des marchandises, le stoc-kage, la transformation des denrées,les locaux, la livraison, l’organisation

sur le site de prestation, la gestion dupersonnel, le management de la qua-lité, et enfin l’environnement. Celaenglobe, le produit et sa fabrication,mais également la qualité, la presta-tion commerciale, la gestion du per-sonnel et surtout l’écoute client. Onapporte au client la garantie de faireappel à un professionnel qui respecteles règles et qui respecte ses engage-ments. On lui fournit une aide auchoix, un moyen de transparencepour le rassurer dans toutes les éta-pes de sa relation avec le profession-nel. Le client a besoin de clarté poursavoir comparer, comprendre les dif-férences et il a besoin d’être enconfiance pour accepter un prix.

Avec cette charte, nous voulons valo-riser notre métier, le faire découvrirau grand public en partageant notrepassion, mais aussi fermer la porteaux imposteurs et aux hors la loipour préserver l’éthique du métier.ETIC.T, c’est un moyen de rassurer leclient et de lui garantir la sécuritéréglementaire.

Par Nicolas Meffre (MeffreTraiteur), Christian et Alex Brunet(Brunet Frères Traiteur), TonyTichant (3T Traiteur), MichelMartinez (Pistou et Romarin),membres de l’UMIH 84.

Renseignements UMIH 84 04 90 16 08 00Mathilde BROVARNIKDirectrice UMIH 84 et Responsable Projet ETIC’T

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TAXE D’APPRENTISSAGEBÉNÉFICIEZ D’UN ACCOMPAGNEMENT GRATUIT ET PERSONNALISÉChefs d’entreprises, responsables financiers, cabinets d’experts-comptables, vousdevez vous acquitter de la taxe d’apprentissage au plus tard le 29 février 2012. Depuis2006, cette taxe doit faire l’objet d’une déclaration et d’un versement auprès d’unorganisme collecteur. Organisme collecteur de la taxe d’apprentissage, la CCI deVaucluse sécurise et simplifie vos démarches !

Par Marie-Thérèse DussartResponsable du Service CollecteTaxe d’Apprentissage

ENTREPRISES

Attention, en cas de non paiementavant le 1er mars auprès d’un organis-me collecteur, la déclaration et le ver-sement devront être effectués auprèsdu service des impôts des entreprisesde votre siège ou établissement princi-pal, majoré de 100%.

La CCI de Vaucluse vous propose gra-tuitement un service de proximité pourvous conseiller, sécuriser et simplifiercette formalité :

• un appui personnalisé au calcul de lataxe et à la répartition aux écoles

• des informations sur les déductionset les exonérations

• une assistance technique et juridique

• un site de saisie en ligne sécurisé.

Mi-janvier, vous recevrez le bordereaude déclaration de la taxe d’apprentissa-ge 2012. Vous aurez alors 2 options :

• renvoyer par courrier ce bordereauavant le 1er mars 2012 à notre ServiceTaxe, dûment complété, en précisantvos instructions et accompagné devotre règlement,

• déclarer votre taxe en ligne : votre clépersonnelle WEB figure sur ce borde-reau de déclaration. Ensuite, laissez-vous guider pour faire votre déclara-tion.

Les données renseignées dans la décla-ration en ligne sont intégrées automa-tiquement dans notre système, véri-fiées et mises en conformité, si néces-saire, selon la législation en vigueur.En totale transparence, nous vousinformons des régularisations opéréespar nos soins.

CABINETS COMPTABLES

Votre espace dédié sur notre site desaisie en ligne vous permet d’intégreren un clic les DADS-U de tous vosclients, par collaborateur, et de cal-culer les déclarations de taxe d’ap-prentissage et de formation profes-sionnelle continue. Mieux ! Gagnezun temps précieux : nous vous pro-posons gratuitement une assistancesur mesure pour traiter en toutesécurité et transparence, les déclara-tions de vos clients.

Utilisez nos services pour traiter votre déclaration, enconsultant le site www.vaucluse.cci.fr ou en contactantvotre conseiller Info taxe au 04 90 14 10 23

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Rares sont les stations qui peuvent setarguer d'une zone de chalandise de3 millions de personnes à 1h30 deroute sans concurrent proche. Maisaussi de souffrir d'un enneigementen dent de scie comme l'année der-nière ou les quinze années noiresconsécutives depuis les années 90.Sur le Ventoux, les effets du réchauf-fement climatique sont une réalité.Pourtant, la station du Mont-Sereinattire en moyenne 350 000 à400 000 visiteurs par an, et jusqu'à480 000 les belles années comme2007-2008 et 2008-2009 à l'ennei-gement exceptionnel et permanent.Elle affiche un ratio des meilleurs deFrance qui prend en compte le nom-bre de forfaits vendus, la surface dudomaine skiable et la vitesse desremontées mécaniques !

RÉACTIVITÉ

Pour atteindre ce résultat, BenjaminBlanc, Directeur de la station depuis2001, a développé une stratégie mar-keting et d'investissement sur le longterme. Face à l'enneigement irrégu-lier, la station a mis en place desoutils de communication très réactifs.Dès qu'il neige, tous les médias et lesoffices du tourisme reçoivent unecommunication personnalisée dans lajournée. Les skieurs découvrent dès lelendemain matin à 9 heures pétantes

des pistes damées, des remontées enpleine activité et du personnel sou-riant et motivé. Le site internet est undes plus fréquentés du Vaucluse avec160 000 internautes différents. Il sedote d'une nouvelle webcam cetteannée pour leur permettre d'estimeren direct l'état des pistes.

RELATIONNEL

Notre jeune directeur est présent àquasiment toutes les réunions dutourisme local. Sa station doit resterprésente dans l'esprit des profession-nels comme un élément incontourna-ble au même titre que le Palais desPapes ou le Colorado Provençal.Enfin, il a mis en place une politiqued'image sur le long terme. Il a tra-vaillé avec une agence de communi-cation du Comtat, Raison Bleue quiest partie d'une feuille blanche.Ensemble, ils ont donné une imagejeune, professionnelle et accueillanteà la station. Parallèlement l'associa-tion qui gère le site (ADPMV) a investidans le dépierrage, le ré-engazonne-ment, le balisage et l'équipement. Ellen'a rien à envier désormais aux gran-des stations.

MANAGEMENT

Puis il travaillé avec le personnel surles valeurs de l'entreprise. Au coté des5 permanents, environ 80 personnes

interviennent sur le site huit mois del'année. Pour les fidéliser, la stationleur offre du travail chaque été etchaque hiver et organise ses plan-nings pour que le plus grand nombrepuisse être recruté dans le secteurviticole local à l'inter-saison. "Unperchman est plus dur à trouver àVaison-la-Romaine qu'à Briançon",rappelle Benjamin Blanc.

INVESTISSEMENT

Toujours tout schuss, le directeurcherche aujourd'hui des financementspour deux nouveaux projets promet-teurs : la création d'une piste de lugede 1 km sur 400 mètres de déniveléqui fonctionne été comme hiver et lamise en place de neige de culture.Son but est d'envisager l'avenir avecl'esprit serein.

TOURISMEDYNAMIQUES PAGE 29

STATION DU MONT-SEREIN

MARKETINGGAGNANT POURSTATION DE SKIATYPIQUELa seule station de ski de Vaucluse n'a de cesse d'inves-tir et de travailler son image. A situation atypique, poli-tique marketing originale. Et qui porte ses fruits.

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Au premier janvier 2015, tous lesétablissements recevant du publicdevront respecter les normes d'ac-cessibilité liées aux handicaps. Unemarche de plus de 2 cm, un passageinférieur à 90 cm, des cabines d'es-sayage d'un magasin ou les toilettesd'un restaurant sous-dimensionnéesne seront plus admis. De très nomb-reux établissements devront d'icicette date fatidique réaliser des tra-vaux de mise en conformité. Qu'ilssoient minimes pour certains, trèsimportants pour d'autres, l'objectifest de prendre le problème à bras lecorps dès maintenant. La mesuretouche tout le monde. Les établisse-ments qui s'estiment être en confor-mité comme ceux qui doivent faire

des travaux doivent déposer un dos-sier auprès de la DDT (DirectionDépartementale des Territoires), parl’intermédiaire des ServicesUrbanisme ou Techniques de leurmairie. Les personnes qui lancentune nouvelle activité, même aprèsavoir repris un pas de porte, ont l’o-bligation de déposer un dossier etd’avoir un avis favorable avant l'ou-verture. Même démarche pour lesétablissements qui réalisent uneextension ou une modification sub-stantielle de leurs installations.

ACCOMPAGNEMENT DE LA CCI

Face à l'ampleur administrative de lamise aux normes, la CCI développe un

Le gouvernement est clair : il n'y aura pas de prolongationpour les établissements recevant du public (ERP) pour semettre aux normes d'accessibilité pour les personnes han-dicapées. La CCI met en place un dispositif pour accompa-gner les commerçants et les prestataires de services.

dispositif de conseil et d'accompa-gnement des entreprises, essentielle-ment pour les petits commerces de5ème catégorie. Depuis quelquesmois, la Chambre s'est répartie cettemission avec l'UMIH (Union desMétiers et des Industries del’Hôtellerie) qui accompagne sesadhérents, hôteliers, restaurateurs oucafetiers. Le CCI se charge de tous lescommerçants ainsi que des cafés etrestaurants qui n'adhèrent pas àl'UMIH. Après envoi de leur dossierpar les services municipaux à la DDT,une sous-commission, où siègent lesreprésentants des associations d'han-dicapés (Surdi 84, Rétina France,APF..,), de personnes âgées, le ConseilGénéral, le représentant des Mairesdu Vaucluse et de la CCI, laPrésidente de la Sous-CommissionAccessibilité Départementale desTerritoires donnent un avis consulta-tif qui pèse dans la décision adminis-trative. Ce n'est qu'avec un dossieraccepté que l'entrepreneur peut enta-mer des travaux qui devront, en toutétat de cause, être terminés avant2015.

NOUVELLES NORMES

D'ici là, chaque établissement doitêtre en mesure de proposer lemeilleur confort aux handicapés ausens large puisqu'il s'agit de person-nes à mobilité réduite, mais aussimalvoyantes, non-voyantes, malen-tendantes ou ayant des troublescognitifs. Il doit également prendreen compte également la maman avecsa poussette, le sportif avec la chevillecassée et des béquilles, la femmeenceinte et les personnes âgées. Ainsi,la réglementation ne se cantonne pasqu'à la largeur des cheminements, lahauteur des caisses, la largeur pourles personnes en fauteuil roulant. Elle

COMMERCEDYNAMIQUES PAGE 30

ACCESSIBILITÉ COMMERCE AVANT 2015

MISE AUX NORMES "ACCESSIBILITÉ AUX HANDICAPS "

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porte aussi sur la qualité et la quan-tité de la lumière ou la taille descaractères sur les étiquettes ou lesmenus, les bruits parasites très dé-sagréables pour les malentendants.Mais aussi les revêtements antidéra-pants, l'information des clients, lesrampes pour les escaliers, les chemi-nements extérieurs jusqu’aux placesde stationnement réservées...

INFORMATION

Pour se lancer dans cette démarche, laCCI diffuse gratuitement tous lesdocuments nécessaires pour instruireun dossier, documents qui sont dispo-nibles sur son site internet. Il s'agit dela notice d'accessibilité des personnesà mobilité réduite, à remplir d’unemanière exhaustive et d’une présenta-tion bien illustrée de la DDT de laréglementation complète (circulaireinterministérielle) qui fait référence aucode de la Construction et del'Habitation. C’est à l'établissement del'appliquer ensuite à sa situation pro-pre. Face au stress du commerçant dese faire retoquer son dossier, la CCI se

propose de contrôler la notice d’ac-cessibilité et les pièces jointes avant ledépôt du dossier en mairie.

SOUTIEN DE SPÉCIALISTES

Déjà, des dossiers ont été refusés, leplus souvent parce qu’ils étaientincomplets, mal remplis ou qu'ilmanquait un état descriptif des lieuxavant les travaux. À chacun sonmétier et certains architectes et cabi-nets d'études accompagnent les chefsd'entreprises dans cette démarche. LaCCI diffuse à ce sujet, sur demande,une liste de professionnels qui se sontsignalés à elle. Une fois le dossieraccepté, à l'établissement de réaliserdes travaux conformément à sesdéclarations. Dans la pratique, c'estaux services municipaux de vérifier laconformité des ERP (EtablissementsRecevant du Public) de catégorie 5comme les commerces, les cafés et lesrestaurants. Pour les autres (catégo-ries 1 à 4), un bureau de contrôleindépendant doit réaliser un diagnos-tic et délivrer une attestation de finde travaux.

RISQUE DE SANCTIONS

Gare à ceux qui n'auront pas effectuéles démarches et les travaux nécessai-res. Ils risquent un contrôle de leurmairie. Ils encourent également desconséquences judiciaires lourdes, civi-les ou pénales, en cas d'accident lorsde poursuites d'une victime.L'absence de conformité pourraitalors s'avérer devant le juge commeune circonstance aggravante. Enfin,reste le cas des établissements situésdans des immeubles classés ou jouis-sant d'un certain cachet, mais aussiceux où les transformations pour-raient porter atteinte à la solidité del'édifice (atteinte aux murs porteurs).Au gérant de l'établissement, dans cecas, de demander une dérogationauprès du Préfet, mais en constituantle même dossier.

CONTACT

[email protected] et 04 90 14 87 32. www.vaucluse.cci.fr

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Avec l'ouverture du BULD'AIRSHOPPING CENTER, le nouveaucentre commercial vient d'ouvrir àcôté d'Ikéa de 17 340 m², ce der-nier pense déjà à s'agrandir. Legéant suédois, qui affiche un chif-fre d'affaires de 75 M€, a dépasséses prévisions. L'ensemble com-mercial, dont le groupe possède lapropriété foncière via Inter IkeaCenter Group, pèse 26 418 m² desurface de vente et draine deschalands sur toute la basse valléedu Rhône. Quant à Buld'air, il aouvert avec une quarantaine deboutiques (100 à 250 € le m² sui-vant la surface) et sur un espacevacant de 6 000 m² destiné àaccueillir le réseau d'électromé-nager Saturn. Cette enseigne alle-mande a été récemment rachetéepar Boulanger qui compte sonplus gros magasin national nonloin au Pontet. Budld'air compte2,5 millions de personnes par ansur une zone de chalandise de850 000 personnes.

Le site d'AGROPARC sur Avignonaccroit sa capacité d'accueil. Lasociété d'économie mixte et d'amé-nagement Citadis réalise uneextension du site de 30 ha qui s'a-

L’ ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE DES TERRITOIRESjoutent aux 200 ha actuels.Aujourd'hui, 7 500 personnes tra-vaillent dans 260 entreprises, 50organismes socio-professionnels, 6organismes de recherche, 12 orga-nismes de formation et la plusgrande pépinière de PACA abritant114 entreprises. Elles seront rejoin-tes par 1 800 étudiants supplémen-taires à la rentrée 2013. Une écolede personnels de santé réhabilitel'ancien siège de France Telecompour y regrouper toutes ses activi-tés. La faculté de Sciences quitteral'intra-muros dans 6 000 m² (18 M€d'investissements) qu'elle va cons-truire à côté du pôle agro-sciencesexistant.

La CITÉ DU VÉGÉTAL DEVALRÉAS devrait ouvrir début2013. Porté par la Communautéde communes, les travauxdevraient être réalisés en 2012. Ceprojet se composera de deux par-ties : l’une dans 7 000 m² de bâti-ments appartenant à laCommunauté de communes, l’au-tre de 800 m² dansles anciens abattoirs, propriété dela Ville de Valréas. La premièrepartie accueillera des servicesmutualisés, une plate-forme d’ex-traction en partenariat avec lelaboratoire Green de l’Universitéd’Avignon, une pépinière et unhôtel d’entreprises dédiés auxactivités du végétal et tout spécia-lement l’éco-extraction : cosmé-tiques, pharmaceutiques etagroalimentaire. Quant à ladeuxième partie, elle abritera desbureaux, des activités administra-tives et de formation.

Le Syndicat Mixte des Eaux de laRÉGION RHÔNE-VENTOUXinvestit 6,5 M€ dans la créationd'une nouvelle usine de traite-ment des eaux usées par charbonactif à Sorgues. Gérée par la SDEI,elle traitera les eaux de 180 000personnes.

A la suite d'un appel d'offres où ellesétaient seules candidates, deux socié-tés d'économie mixte locales gèrent le PARC DES EXPOSITIONSD'AVIGNON jusqu'en 2041 : RMG,d'une part qui assure la gestion descongrès du Palais des Papes, de 2 par-kings et des Halles d'Avignon, et Citadisd’autre part, la société para-publiqued'aménagement. Avignon Organisation,structure créée en 1995 pour assurer lagestion technique et commerciale duparc ainsi que l'organisation de mani-festations comme Cheval Passion pourcréer de l'activité touristique en périodecreuse n'est, de facto, plus titulaire àl'automne de la DSP (déclaration d'uti-lité publique). Cette structure, quiemploie 16 personnes, a été absorbéepar RMG. Rappelons que le Parc desExpositions d'Avignon offre 27 000 m²couverts et 50 000 m² en extérieurs.Équipement porté sur les fonds baptis-maux dans les années 70, il a subi lesaffres du temps. La concession de ser-vice public impose aux 2 délégataires 6M€ d'investissements qui serontnécessaires pour assurer l'entretien etla mise à niveau de certaines installa-tions (électricité, sanitaires...). De pré-cédents appels d'offres où s'étaientmanifestés des professionnels du sec-teur comme GL Events, étaient restésinfructueux.

La COMPAGNIE NATIONALE DURHÔNE (CNR)a inauguré une nouvellecentrale photovoltaïque à Bollène surun terrain de 8 ha en bordure du fleuve.La centrale compte 17 600 panneauxoffrant une puissance annuelle de 4MW. Elle est située à proximité desdeux autres équipements de produc-tion d’énergie renouvelable déjà exploi-tés par la CNR sur Bollène.

PROXIMITÉDYNAMIQUES PAGE 33

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23 SEPTEMBRE 2011 L’ECOLE HÔTELIÈRED’AVIGNON FÊTE LA GASTRONOMIE ! Monsieur Frédéric LEFEVRE, Secrétaire d’Etat, a créé la Fête de laGastronomie dans le cadre de l’inscription du ‘’Repas gastrono-mique des Français’’ au Patrimoine culturel immatériel del’UNESCO. Pour cette 1ère édition, l’Ecole Hôtelière d’Avignon aorganisé aussi le 23 septembre, dans ses jardins une manifestationgastronomique sous forme de buffets thématiques et pédago-giques accompagnés de dégustations commentées par les élèveset les apprentis.

7 OCTOBRE 2011Vulnérabilité aux inondations :les pouvoirs publics s’engagent Le Vaucluse est un département particulièrement vulnérable auxinondations. Avec 75% de ses communes concernées par au moinsun PPRI, c’est tout le territoire qui voit son développement écono-mique contraint. La CCI s’est s’efforcée depuis des années à sou-tenir les entreprises quand il y avait des catastrophes, en les accom-pagnant face à leurs problèmes. Ainsi, le Conseil Général a souhai-té signer une convention qui vient concrétiser un travail engagé avecles services de l’Etat, la Région Paca, la Cove et la CCI, qui a permisde définir les éléments constitutifs d’une politique de réduction dela vulnérabilité de l’habitat et des activités économiques.

10 OCTOBRE 2011Innovation alimentaire : la France remporte l'argentLa CCI de Vaucluse et ses partenaires ont organisé lesTrophées Européens étudiants de l'éco-innovation alimen-taire (EcoTrophélia), concours de création de produits ali-mentaires éco-innovants le 10 octobre 2011 à Cologne dansle cadre de l’ANUGA, le salon international de l’alimentation.La Grèce, La France et la Slovénie ont remporté les 3 pre-miers prix ECOTROPHELIA Europe 2011. Ainsi ECOTRO-PHELIA Europe d’argent a été décerné à l’équipe de FRAN-CE pour "Twin Choc" : une mousse au chocolat ou un moel-leux en un seul dessert. Les 4 étudiants sont de l’EcoleNationale Supérieure de Chimie, de Biologie et de Physique– Institut Polytechnique de Bordeaux.

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7 NOVEMBRE 2011LES APPRENTIS DE LA CCI À LA CONQUÊTE DE L’EUROPE ! Le Centre de Formation des Apprentis (CFA) de la CCI de Vaucluse a choisi de par-ticiper à Movil’app, dispositif mis en place par le réseau consulaire pour favoriserla mobilité européenne des apprentis. En déployant ce programme, le CFA afficheclairement sa volonté de jouer la carte de la mobilité. Ainsi, depuis le 7 novembre2011 et pour une durée de six mois, Solenne Sourdeau, jeune apprentie diplôméede l’EGC, intégrera une agence immobilière internationale à Londres. Solenne adéjà passé 2 ans en apprentissage au sein de l’agence ‘’Un mas en Provence’’ auHameau du Coustellet où elle a été formée par Marie-Madeleine Nelson, qui l’aencouragée dans cette nouvelle expérience à Londres. Son séjour sera financé enpartie grâce à une bourse de 3600 euros. Cette expérience est sans aucun douteun bel atout pour développer connaissances professionnelles et compétences lin-guistiques. De nos jours, enrichir son CV avec une expérience à l’étranger est unlevier incontestable à l’employabilité. Pouvoir offrir à ses apprentis une telle oppor-tunité est donc un pas supplémentaire vers la réussite de leur insertion profes-sionnelle. Ce programme de mobilité européenne s’inscrit dans une démarche deformation tout au long de la vie. Il comprend 3 axes : les apprentis en cours de for-mation, les jeunes diplômés ainsi que l’ensemble des personnels des CFA et maî-tres d’apprentissage. Le CFA de la CCI de Vaucluse accompagne l’ensemble despersonnes intéressées par cette démarche.

Contact : Philippe Mosnier, Référent Movil’app CCI de VaucluseTél. : 04 90 23 77 15

DU 9 AU 19 NOVEMBRE 2011COMMERCE EN FÊTE

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13 DÉCEMBRE 2011LA FONDATION CALVET ET LA CCI SIGNENT UNE CONVENTION DE PARTENARIATL’objectif : développer des passerelles entre lemonde de l’entreprise et l’art. Des tableaux, prê-tés par la Fondation Calvet, sont ainsi exposés àla CCI de Vaucluse. Autre acte symbolique, laCCI de Vaucluse exposera début 2012 dans savitrine Cours Jean Jaurès, les œuvres desgagnants du concours de dessin Esprit Calvet.

27JANVIER 2012S’ORIENTER SANS STRESSLa CCI de Vaucluse organise en janvier, coursJean Jaurès, la Nuit de l’Orientation, événementnational orchestré depuis cinq ans maintenantpar les CCI. La nuit de l’orientation a pour objectifd’accompagner et d’informer collégiens, lycéenset étudiants ainsi que leurs parents sur un largeéventail de métiers et les possibilités de carrièreet de construire un pont entre les acteurs écono-miques et les jeunes. En un jour, un lieu, unenuit, le jeune doit pouvoir se poser les bonnesquestions et y trouver un début de réponses.

MARCHÉS PUBLICS

Toutes les consultations lancées par la CCIde Vaucluse concernant des marchéspublics d'un montant égal ou supérieur à4.000 € HT sont systématiquement publiéeset librement accessibles sur notre site Web

VAUCLUSE.CCI.FRRUBRIQUE MARCHÉS PUBLICS

Les vauclusiens ont éténombreux à se rendre chezleurs commerçants pourparticiper à l’opération. Unevoiture, un Ipad, un vélo etun séjour ont été remportéslors du grand tirage au sortdépartemental. Les asso-ciations de commerçantsont aussi été récompen-sées pour la qualité de leursanimations le 12 décembre.

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CONSEILLERS ENTREPRISES ET ANIMATEURS DE TERRITOIRE

UN TRIO DE CHOC AU SERVICE DE VOTRE ENTREPRISEUne question technique sur l’entreprise ? Besoin de faire remonter vos problématiquesauprès des pouvoirs publics ? Volonté de développer votre réseau ? Pour répondre au mieuxà vos problématiques de chef d’entreprise, la Chambre de Commerce et d’Industrie a mis enplace un trio composé d’un conseiller entreprise et de deux animateurs du territoire.

MISSIONS COMPLÉMENTAIRES

Pour plus de proximité, la CCI répartitses conseillers et animateurs sur 7 ter-ritoires du Vaucluse. Chacun d’entrevous peut ainsi faire appel à des inter-locuteurs bien ancrés localement.Votre premier contact est un conseillerentreprise, installé au siège de la CCI,ou dans une antenne, à Carpentras

Orange, Cavaillon... Salarié de la CCI,c’est un « généraliste » de l’entreprise,doté de compétences techniques, quivous guide en matière juridique, fisca-le, comptable, de gestion... Il s’appuieégalement sur son réseau de partenai-res externes ou internes (salariés de laCCI spécialisés sur certaines théma-tiques : développement durable, tou-risme, formation continue…) pourvous accompagner au mieux dansvotre développement. Les animateursde territoire, quant à eux, sont des élusde la CCI ou des membres qu’elle anommés. Ce sont des entrepreneurs,comme vous. Ils connaissent vos pro-blématiques puisqu’ils les ont, euxaussi, probablement rencontrées dansle cadre de leur activité. Ils s’appuientsur leur expertise pour faire avancervos projets. Les animateurs de territoi-re sont aussi l’interface avec les insti-tutions et les pouvoirs publics aveclesquels ils entretiennent des relationsprivilégiées.

ZOOMDYNAMIQUES PAGE 36

ACTEURS CLÉS DU TERRITOIRE

Outre son rôle de technicien etd’homme de réseaux, votre conseillerparticipe aux groupes de travail et auxcomités de pilotage des dossiers liés àl’économie et au développement deson territoire. Par exemple, il peutvous aider dans la constitution dedossiers comme les FISAC, (Fondsd'intervention pour les services, l'arti-sanat et le commerce), l’animation etl’assistance technique des groupe-ments d’entrepreneurs et des associa-tions de commerçants. Votreconseiller CCI, avec l’appui du ou desanimateurs dédiés à son territoire, suittant les dossiers des communes etgroupements de communes que lesentreprises et groupements d’entrepri-ses privés. Ce trio permet une remon-tée complète et rapide des informa-tions et apporte un regard additionnelsur les problématiques de votre terri-toire. Il bénéficie ainsi d’une réactivitéaccrue sur le terrain. Accompagner,former, gérer, le trio de la CCI s’encharge sur votre territoire. Porteurs deprojets, entreprises et partenaires,n’hésitez pas à faire appel à eux.

VOS INTERLOCUTEURS

AVIGNON ET GRAND AVIGNON I 04 90 14 87 36Conseillère entreprises : Carole COUPRIEAnimateurs de territoire : Gilbert MARCELLI et Gilbert CASSAR

PAYS CAVARE ET DES SORGUES I 04 90 14 10 44Conseillère entreprises : Corine BROUSSEAnimateurs de territoire : Christian LEONARD et Marc GUIRAUD

COMTAT VENAISSIN/VENTOUX I 04 90 14 10 40Conseiller entreprises : Christophe THERYAnimateurs de territoire : Frédéric CHABRAN et Alain FACQUEZ

PAYS D’APT I 04 90 14 87 23Conseiller entreprises : Thibaut CORNUAnimateurs de territoire : Jacques RIGOUARD et Gérard BRIES

PAYS D’ORANGE I 04 90 14 10 19Conseiller entreprises : Pascal KAPPERAnimateurs de territoire : Claude TONDEUR et Patrick POUDEVIGNE

PERTUIS/SUD LUBERON I 04 90 14 87 68Conseiller entreprises : Serge GARCIAAnimateurs de territoire : Jean-Marc NOBLE et Pierre SZCZERBINA

HAUT-VAUCLUSE I 04 90 14 10 19Conseiller entreprises : Pascal KAPPERAnimateurs de territoire : Daniel RASTAU et Jean-Paul LIEUTAUD

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TENDANCESDYNAMIQUES PAGE 38

LES INDICATEURS ÉCONOMIQUES DU VAUCLUSEL'INTERNATIONAL EN CHIFFRESEXPORTATIONS VAUCLUSIENNES EN 2010 EN MILLIONS D'EUROS

Exportations : 1,13 milliard d’euros Importations : 1,40 milliard d’euros Balance commerciale : -273 M. d’€

Source : Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie

BALANCE COMMERCIALE VAUCLUSIENNE EN MILLIONS D'EUROS

58%

16%

9%

8%

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PLUS D'INFOS SUR ECONOMIE.VAUCLUSE.CCI.FR

LES 25 PREMIÈRES ENTREPRISES EXPORTATRICES DOMICILIÉES DANS LE VAUCLUSE

SOCIETE SECTEUR RANG NATIONAL

MCCORMICK FRANCE Fabrication de condiments et assaisonnements 747NATUREX Fabrication d'huiles essentielles 1014PELLENC SA Fabrication de machines agricoles et forestières 1076ROUSSELOT ISLE SUR LA SORGUE Fabrication d'autres produits chimiques n.c.a. 1232KERRY INGREDIENTS FRANCE Transformation et conservation de fruits 1460GMDF Commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons 1505DELTA PLUS Commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers 1556L'EUROPEENNE D'EMBOUTEILLAGE Production de boissons rafraîchissantes 1630PERRIN ET FILS Commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons 2012CARDELL EXPORT Commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes 2032GREEN PRODUCE Intermédiaires spécialisés dans le commerce d'autres produits spécifiques 2318PRO NATURA Commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes 2654LAFARGE PLATRES COMMERCIALISATION Fabrication d'éléments en plâtre pour la construction 2724BLACHERE ILLUMINATION Fabrication d'appareils d'éclairage électrique 2764EUROSILICONE SAS Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire 2784TOTAL PRODUCE SOURCING FRANCE Commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes 2883SARL DISTRIMEX Commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes 3228OGIER SAS Commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons 3235PELLENC SELECTIVE TECHNOLOGIES Commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers 3407MESFRUIT Commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes 3488CAMPBELL FRANCE S.A.S Fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a. 4143BIZCOM EUROPE Commerce de gros d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels 4206WORKSTORE Commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers 4208POMINTER Autres intermédiaires du commerce en produits divers 4265UNION VIGNERONS COTES LUBERON Commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons 4274

Source : Ministère du Budget, des Comptes publics et de la réforme de l'Etat

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L'EURO EST-IL UN ÉCHEC ?

Monnaie de réfé-rence au niveaui n t e r n a t i o n a l ,l'euro souffred'une défiancerécurrente de lapart des citoyenseuropéens. Lacrise économiqueet financière

actuelle ne fait qu'exacerber cestensions. Sous une pression d'am-pleur inédite, l'Union économiqueet monétaire peut-elle se solder parun échec ? Pour répondre à cettequestion délicate, l'auteur de cetouvrage revient aux origines del'euro et s'interroge : quels étaientles gains attendus d'une monnaieunique ? L'Union en a-t-elle réelle-ment bénéficié ? MICHEL DEVOLUY, LaDocumentation française, RéflexeEurope – Débats, 9 €

DURÉE ET AMÉNAGEMENTDU TEMPS DE TRAVAIL

La législation sur la durée du travaila connu, au cours de ces dernièresannées, des évolutions majeures.L'objectif de cette nouvelle éditionest de donner une information àjour, précise et concrète sur le droitrelatif à ladurée du tra-vail. Des fichesp r a t i q u e sv i e n n e n téclairer diffé-rentes étudesde cas.C l a i r e m e n tprésenté, avecun système dequestions-réponses facilitant l'en-trée dans les différentes probléma-tiques, à jour des décisions dejurisprudence les plus récentes, ceguide constitue pour tous, unouvrage de référence.

6ème édition, Ministère du travail del'emploi et de la santé,Transparences, 10 €

LES PME ET LES ETI DELA FILIÈRE AUTOMOBILE

En 2010, l'OSEO(Observatoire desPME) et le GREThA(Groupe de rechercheen économie théo-rique et appliquée)ont mené une enquêteauprès des PME et ETI(entreprises de taillesintermédiaires) afind'en cerner le rôle et lefonctionnement. L'une des origi-nalités de l'étude, est d'en propo-ser une analyse selon le rang oùelles se situent dans la pyramided'approvisionnement. Au final,l'étude traduit la grande diversitédu vivier d'entreprises qui partici-pe à la vie de la filière. Observatoire des PME, Regards surles PME, 19 €

LA CRISE DANS TOUS SES ÉTATS

Depuis 2007, les paysoccidentaux connais-sent une crise sansprécédent, dont nulne connaît précisé-ment l’issue.Aujourd’hui, avec lerecul, une douzained’économistes, dejuristes, de hautsfonctionnaires fait lepoint sur cette crise,en analysant ses facteurs, ses spé-cificités ainsi que les réactions desautorités afin d’en tirer les leçons.Décrivant sa singularité par rap-port aux crises passées, ce livreexplore le rôle joué par les poli-tiques économiques et monétai-res, les organismes internationaux,la coopération entre États et lesorganisations régionales dans l’é-volution du phénomène.

sous la direction de Yann Echinardet Fabien Labondance, 19 €

LE DALO

Par la reconnaissanced'un double recours -administratif et juri-dictionnel - au profitdes sans logis et mallogés, la loi du 5

mars 2007 instituant un droit aulogement opposable (DALO) bous-cule le cadre juridique et adminis-tratif des politiques du logement et,plus largement, des politiquespubliques. Dans un contexte decrise grave du logement, soumettrel'Etat à une obligation de résultat,dont le non-respect est sanctionnépar le juge. Pour examiner ces dif-férents enjeux, le réseau du GRI-DAUH a entrepris, à partir du moisde juin 2009, une analyse de la miseen œuvre de la loi DALO dans huitdépartements (Bouches-du-Rhône,Haute-Garonne, Loire-Atlantique,Nord, Paris, Rhône, Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne).

JEAN-PHILIPPE BROUANT, YVESJEGOUZO, Groupe de recherche surles institutions, le droit de l'aménage-ment et l'urbanisme, 20 €

COMMENT FAIRE D’UNEPME UNE ENTREPRISEPERFORMANTE

Diriger une entre-prise, créer sa pro-pre société... Unrêve d'accomplis-sement et un for-midable challenged'équipe ! Maisaussi une inquié-tude, par craintede ne pas savoir,de ne pas réussir.Fort de ses propresconstats, l'auteur démontre que laplupart des managers peuventconduire leur organisation à laréussite. À condition de se tenir àune stratégie forte, et de mener àbien toutes les fonctions. À condi-tion d'être soi-même un modèle deleadership, et de permettre auxéquipes de se réaliser, tout en visantà maximiser leurs performances.

Patrick Dussosoy, 27 €

À LIREDYNAMIQUES PAGE 41

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LES MATINALES DE LA CRÉATION LA PROTECTION SOCIALE DU JEUNE CHEF D’ENTREPRISELe 9 février 2012 à 9h30 à 11h30 avec l’interventionde la RAM GAMEX AAEXA

Réunion visant à informer les porteurs deprojets et les chefs d’entreprise de moins de3 ans en matière de réglementation de leurprotection sociale.

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINESLe 29 mars 2012 à 9h30 à 11h30 avec l’interventiondu cabinet conseil DRH EXPERT

Réunion visant à informer les chefs d’entre-prise de moins de 3 ans en matière de gestionde leurs ressources humaines.

Inscription gratuite et renseignements04 90 14 87 [email protected]

FORMATIONLA NUIT DE L’ORIENTATION Le 13 décembre 2011 de 8h30 à 10h30 CCI de Vaucluse, 46 cours Jean Jaurès à Avignon

Les Content Management System gratuits semultiplient. Un tour d’horizon des forces etdes faiblesses pour vous aider à choisir l’outilqui vous convient… avec l’intervention deSemaweb.

Inscription gratuite et renseignements : 04 90 14 87 45 [email protected]

COMMERCELES ASSISES DES ASSOCIATIONS DE COMMERÇANTS19 mars 2012 à la CCI de Vaucluse, 46 cours Jean Jaurès à Avignon

Ateliers thématiques, tables rondes : soldes,promotions, optimiser la fréquentation de soncommerce, l’accès aux magasins…

Renseignements : 04 90 14 87 00

PROCHAIN NUMÉRO MARS 2012 NOUVELLE FORMULE

DU MAGAZINE DYNAMIQUES !

ALTHEN DES PALUDS du 2 au 4 décembre AVIGNON du 26 novembre au 1 janvierBOLLÈNE 3 et 4 décembre BAUMES DE VENISE 17 décembre CADENET le 4 décembre CARPENTRAS 22 au 24 décembre CHEVAL BLANC 18 décembre après-midi GARGAS 3 et 4 décembreGORDES du 15 décembre au 15 janvierLA TOUR D'AIGUES 27 novembreLES TAILLADES 18 décembre LE THOR les 18 et 19 décembre de 15h30 à 20h30 le samedi et de 10 à18h le dimancheMONDRAGON 4 décembre ORANGE 16 au 23 décembre RASTEAU 10 au 11 décembre SORGUES 19 et 20 Novembre ST SATURNIN les Apt 3 et 4 décembre VACQUEYRAS 11 décembre de 9H à 18H VALRÉAS 3 décembre

Plus d'infos sur www.avignon-et-provence.com

MARCHÉS DE NOËL

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