72DYNAMIQUESle magazine de la CCI de VAUCLUSE

n72juin2012

# PORT DU PONTET

dynamiques mars 201205 CRÉATIONDIVERSCITÉPLEINBOIS

06 COMMERCEENDURANCESHOP

08 INDUSTRIEOUVRIR L’INDUSTRIEAUX JEUNES

10 SERVICESENSEIGNESRICHIER

12 TERRITOIRESLE PAYS CAVARE MISE SUR SON PATRIMOINE

18 TOURISMEHÔTEL D’ANGLETERRE

20 ÉQUIPEMENTSDE L’ AMBITIONFLUVIALE VAUCLUSIENNE

22 INTERNATIONALMISSION POLOGNERÉUSSIE POUR NORPROTEX

24 RSELA DIMENSION HUMAINE PROGRESSE DANS LE MANAGEMENT

26 BACK OFFICEL’ INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE AUSSI POUR LES PME

28 FORMATIONTENDANCEAPPRENTISSAGE

30 EXPERTSSOS ENTREPRISES

32 INFOS CCIL’ACTUALITÉ DE VOTRE CCI

sommaire

éditoDans la crise, vous n’êtes pastout seul, la CCI se mobilise à vos cotés !

A la CCI, le quotidien du chef d’entreprise, nous leconnaissons. Chacun de nous, les élus qui dirigentcette institution, est un chef d’entreprise soumis auxmêmes difficultés que vous. Nous aussi, nous avonsconnu ce sentiment de solitude, quand tout sembles’accumuler et que l’on a parfois le sentiment d’êtretout seul à ramer pour faire avancer le navire contre levent, la marée, la paperasse, les conservatismes et lepessimisme ambiant.

Alors, puisqu’on nous prédit un nouveau rebondissement de la crise, nousavons décidé de prendre les devants. Vous avez vu sur les murs ces pan-neaux qui vous disent “Chef d’entreprise : ne restez pas seuls face à lacrise ! Appelez la CCI ! Appelez le 04 90 14 87 21”.

Au bout du fil, vous avez des spécialistes de l’entreprise. En toute confi-dentialité, n’hésitez pas à leur parler de vos problèmes. Ils sont là pourvous aider, vous accompagner, et c’est comme avec le médecin, le plus tôtc’est le mieux ! Dès les premiers signes d’inquiétude, ils seront de bonconseil.

Autour d’eux, ce sont des dizaines de spécialistes qui sont mobilisés. Desspécialistes des territoires, appuyés sur notre réseau de chefs d’entreprisesanimateurs de territoire, ils connaissent les spécificités de chaque recoindu département. Des spécialistes par filière qui connaissent votre métier,ses difficultés, mais aussi ses leviers de croissance. Des spécialistes aussipar problématique managériale : export, ressources Humaines, NTIC, etc.

Et si votre cas le nécessite, notre cellule d’accompagnement des entre-prises fragilisées est là, avec sa collaboratrice certifiée “tiers de confiance”par la Médiation du crédit. Mais inutile d’attendre d’en arriver là pour nouscontacter. Gouverner, c’est prévoir. Gérer une entreprise, c’est anticiper. LaCCI se mobilise et se tient à votre disposition pour passer cette période dif-ficile : appelez nous !

François MarianiPrésident de la CCI de Vaucluse

72DYNAMIQUESle magazine de la CCI de VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani

Rédaction : Emmanuel Brugvin, Sylvie Valienne, service communication / Secrétariat de rédaction : service communication

Conception : service communication / Photos : Benjamin Rinaldi © benjaminrinaldi.com

Impression : De Rudder / Tirage : 21 000 exemplaires

CCI de Vaucluse / 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 / Tél. : 04 90 14 87 00 /www.vaucluse.cci.fr

créati

on

Frédéric Schandelmeyer n’est pas le créateur de la so-ciété mais son repreneur. C’est André Nouguier, ancienagriculteur et conditionneur de fruits et légumes bienconnu à L’Isle sur la Sorgue, qui l’a créée en 1990 et l’ad’abord orientée vers le négoce des piquets et de jouetsen bois. En 2010, l’heure de la retraite venue, André Nou-guier cherche un repreneur et le trouve grâce au CRA(Cédants et Repreneurs d’Affaires), organisme nationalsitué à la Maison de l’Entrepreneur à Avignon, qui meten relation les cédants et les repreneurs. Du jouet enbois, le nouveau gérant passe presque naturellement àla distribution et à l’installation du mobilier urbain quimodule et agrémente l’espace public : mobilier derepos, poubelles, éclairage public, toilettes publiques,plaques de rues, jeux pour enfants, abris-bus… “Nousn’utilisons que du bois français ou européen, très peud’exotique. Cela économise les frais de transports etc’est bon pour l’environnement. En cas de pics d’activité,nous faisons systématiquement appel à des entrepriseslocales, en particulier pour le montage et la réalisationde sols souples” poursuit Frédéric Schandelmeyer.L’équipe est petite, tournée vers la satisfaction clients etça marche : 3 commerciaux assurent un CA annuelmoyen de 1 550 k/€. La société fait partie du Groupe Di-verscité, constitué d’entreprises indépendantes ayantles mêmes activités sur la France. Ce regroupement au-torise des échanges de bons procédés : le savoir-fairecommun, la diminution des coûts grâce au regroupe-

ment des achats. “Le réseau est important : c’est unvrai soutien quand on est un petit patron comme moi.Ca fait du bien d’échanger, c’est rassurant…”. Les pro-jets sont conçus à partir d’un cahier des charges ou d’undossier technique émis par un maître d’ouvrage : mu-nicipalités, départements, régions. “Nous travaillonsavec une cinquantaine de villes en général suite à unappel d’offre. Mais nous sommes en train d’élargir notrechamp d’action aux entreprises privées et aux prescrip-teurs (architectes en particulier)” précise M. Schandel-meyer qui veut toucher l’aménagement des aires dejeux dans les campings, les grandes chaînes hôtelières,les crèches privées. La sécurité étant au cœur despréoccupations de la société, ce jeune dirigeant veille àce que tous les équipements soient conformes auxnormes EN1176 – EN1177 – NF52901. Pour assurerune traçabilité du contrôle et de la maintenance, unepuce est installée sur chaque équipement. Cette année,Diverscité Pleinbois peut se targuer d’une hausse duvolume de ses installations, de son CA, de son person-nel et de la rentabilité. “Nous sommes optimistes surl’avenir de la société” conclut le repreneur déjà primé.

Diverscité – Pleinbois703, route de l’Isle-sur-Sorgue 84250 Le ThorTél. : 04 90 20 63 36www.divers-cite.fr

Diverscité Pleinbois Créatrice d’aires de jeux pour enfants, d’équipements sportifs et de mobilier urbain, la Société Divers-cité Pleinbois au Thor, a été reprise en juin 2010 par Frédéric Schandelmeyer. Le Trophée de la créa-tion/reprise du Réseau Local d’Accueil (RLA) est venu récompenser l’entreprise en novembre dernier.

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ENDURANCE SHOP

“J'ai bénéf icié d'un véritable coaching sportif grâce au soutien de la CCI de Vaucluse”

Ce marathonien a ouvert en septembre dernier un magasin spécialisé pour lessports d'endurance, rue Carnot à Avignon. Coureur de raids de montagne, moni-teur de ski, Gilles Gabarro a surmonté une des épreuves des plus difficiles : celle dela création d'entreprise.

COMMERCE

Des pages et des pages de documents à fournir, desdossiers à soumettre à cinq banques polies mais dis-tantes, des demandes d'autorisation administrative àn'en plus finir... “Face à cette situation, j'ai toujours gardéen tête la maxime du marathonien : ne rien lâcher”, as-sure notre chef d'entreprise. La persévérance paie : enseptembre 2011, il ouvre son magasin Endurance Shop,de 108 m² dans la rue Carnot. Après quelques mois, lesrésultats sont là. “Mon magasin respecte le prévisionnelqui table sur un CA annuel de 200 000 €. Mon mois denovembre catastrophique a été sauvé par le mois de dé-cembre exceptionnel”, se souvient-il. “Pour tenir lerythme de création d'entreprise, j'ai bénéficié d'un véri-table coaching sportif grâce au soutien de deux conseilsde la CCI de Vaucluse, installés à la Maison de l'Entre-preneur. Ils m'ont assisté pour structurer mon projet,des “Mardis de la création” jusqu'à aujourd'hui où ils metéléphonent régulièrement. Ils m'ont conseillé danstoutes les démarches administratives et la réalisationde mes business plan. J'ai ensuite travaillé avec le ca-binet avignonnais d'expertise comptable et juridiqueOualid-Pagnetti. J'ai bénéficié égale-ment de données stratégiques de monréseau de franchise Endurance Shop,notamment pour leur retour d'expé-rience sur les chiffres réalisés par lesautres magasins de centre-ville del'enseigne”.

LA RUE LA PLUS SPORTIVE D'AVIGNON

Pour lancer son entreprise, Gilles Ga-barro a bénéficié aussi de l'aide de laplate-forme d'initiative locale Grain (8000 €) et de l'Accre, dispositif du PôleEmploi. Le choix de la rue Carnots'est imposé pour une question deprix. La périphérie est chère, commela rue de la République. Mais c’estaussi parce qu’il ne s'y sent pas seul.Il a pour voisin un magasin spécialisédans le foot et un autre dans lessports de montagne, ouvert depuis unquart de siècle. “Nous animons la ruela plus sportive d'Avignon”, assure-t-il. Après les travaux réalisés par lamunicipalité place Pie, Gilles Gabarrocompte beaucoup sur la rénovation del'axe Carnot-Carreterie pour attirer lechaland. “Le centre ville ne fait paspeur au consommateur, assure-t-il.

Le bouche à oreille attire des clients venus d'Apt !”.Pour atteindre ses objectifs, il n'a pas attendu l'ouver-ture de son magasin pour entamer une démarchecommerciale. Sa clientèle est essentiellement consti-tuée de passionnés très exigeants. Dès mars 2011, ila rencontré de nombreux responsables de club spor-tifs pour se faire connaître, ainsi que des comitésd'entreprise. Il accorde des tarifs préférentiels auxmilitaires de la base aérienne d'Orange-Caritat ainsiqu'à ceux de la Légion Etrangère d'Orange et deSaint-Christol. Chez ces gros consommateurs dechaussures de running, le footing matinal est quasiquotidien. Autre ficelle commerciale, son magasin estouvert non-stop. “Des personnes qui travaillent encentre-ville viennent s'équiper pendant leur pause dé-jeuner”, apprécie Gilles Gabarro. Ils bénéficient mêmed'un tapis roulant pour courir et faire filmer leur fouléepour choisir la bonne chaussure adaptée à leur profil.Pas de doute, ce natif d'Avignon de 51 ans connaît sonmétier et apporte au centre ville et aux férus d'endu-rance, des conseils avisés !

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LA MAISON DE L’ENTREPRENEURLa CCI vous apporte conseils et aide pour lacréation de votre entreprise. La Maison de l'En-trepreneur, créée à son initative en 2009, re-groupe en un lieu unique à Avignon 13structures de conseil qui interviennent auprèsdu créateur/repreneur d'entreprise, de l'étudede marché à la mise en place de projet d'en-treprise.

0811 560 200

INFO CCI

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En France, entre 60 000 et 100 000 postes sont àpourvoir dans le secteur, à tous les niveaux de qua-lification : ingénieurs, techniciens supérieurs, ou-vriers qualifiés dans la chaudronnerie, la tuyauterie,la soudure, le montage, le tournage-fraisage... Avecun bonus : les salaires y sont plutôt élevés. Les or-ganisateur de cette Semaine de l’Industrie ont affinécette année leur formule avec la mise en place devisites ciblées par niveaux scolaires. Ainsi, plus de80 collégiens se sont rendu au CFAI, le centre deformation aux métiers de l’industrie installé à Agro-parc. Des étudiants de ce centre qui forme du BTSau diplôme d’ingénieur ont assuré des démonstra-tions plutôt ludiques en réalisant des constructionsavec du soudage, ou des démonstration des auto-mates industriels. De même, 16 entreprises ontreçu près de 400 lycéens et leurs professeurs enleur mettant l'accent sur l'environnement humaindes entreprises industrielles. Quant aux étudiants,

l'UIMM et la CCI ont particulièrement travaillé avecl'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse.L'opération visait essentiellement ceux inscritsdans des cursus scientifiques... Le but était de leurmontrer que leur formation peut déboucher positi-vement sur les professions dans le secteur indus-triel alors que beaucoup envisagent une carrièredans le tertiaire. Les industriels ont mis en avantleurs besoins de créatifs dans leurs programmesde recherche et développement, leurs programmesd'innovation, les modes de travail collaboratifs. Leslycéens ont pu participer à un concours nationalavec à la clé un voyage pour visiter des lieux emblé-matiques de l'industrie comme le Futuroscope oula Cité de l'Espace. Les jeunes ont également réa-lisé des reportages photos de leur visite. Le plusévocateur du secteur industriel sera couronné pro-chainement d'un prix. L'industrie, c'est beau et çase montre.

OUVRIR L' INDUSTRIE AUX JEUNESin

dust

rieNotre industrie, socle de notre richesse nationale anime les débats politiques, mais n'attirepas forcements les jeunes générations. Du 19 au 25 mars dernier, pour la 2e année consé-cutive, l'UIMM (Métallurgie) et la CCI de Vaucluse ont décliné localement “La Semaine del'Industrie”. Elles se sont associés aux Fédérations du BTP84 et de l’agrolimentaire pourfaire découvrir à plus de 550 jeunes Vauclusiens ces métiers riches en débouchés. Retoursur cet événement, qui a peut-être déjà suscité des vocations !

EGIDEDirigeant d’Egide à Bollène, spécialisée dans la réalisa-tion de boitiers hermétiques pour protéger l'électroniqueen milieu critique (moteurs d'avion, satellites, réseauxtelecom), Philippe Brégi milite pour une industrie forte.Fin mars, lors de la Semaine de l’Industrie, il a ouvertson usine aux jeunes Vauclusiens et s’en explique.

“Je ne cesse de répéter depuis des années que notrepays ne peut vivre que du tertiaire et qu'il y existe d'autresmétiers que celui de banquier en France. Il est tempsde corriger le tir. Un pays est fort quand il repose sur uneindustrie forte. J'ajoute qu'il y a de très beaux emploisindustriels. J’ai reçu des étudiants dans notre usine oùils ont vu que le high tech existe aussi dans les PME. Ilsont appris que nous exportons à 75 % des produits quiservent dans la vie de tous les jours, dans les moteursd'avion, les satellites ou les réseaux telecom par les-quels passent leurs mails. Ils ont vu une entreprise oùtravaillent 210 personnes, de l'ouvrier à l'ingénieur, quiviennent tous les matins avec plaisir. Ils ont découvertégalement une entreprise qui a terminé l'année 2011 encroissance, qui a réalisé une augmentation de capital enoctobre et qui voit l'avenir positivement. Boeing et Airbusont enregistré des commandes record en 2011 et beau-coup de satellites seront lancés en 2013. Les jeunes onttout à gagner à travailler dans l'industrie ”.

LES JEUNES ONT TOUT À GAGNER À TRAVAILLER DANS L'INDUSTRIEPHILIPPE BRÉGIPDG ÉGIDE

INFO CCILABEL DESTINATION ENTREPRISEVotre entreprise est issue du secteur de l'industrie, de l'agroalimen-taire, de la recherche… et vous souhaitez l’ouvrir au public ? La CCIde Vaucluse vous accompagne gratuitement dans la démarche delabellisation "Destination Entreprise" qui reconnait au niveau na-tional la qualité des visites d'entreprises.

04 90 14 10 26

Les organisateurs remercient chaleureusement pour leur active participation les entreprises : CALIBREX - CHARLES FARAUD – CLARANOR - CREE ST GOBAIN - DIGI CORP - EGIDEERM - EUROPEENNE D'EMBOUTEILLAGE - IMPRIMERIE RIMBAUD - ICT MOSCATELLI - KSB EITB - LAFARGE GRANULATS - MATHIEU LUSTRERIE - MONDRAGON ASSEMBLY ORTHOPEDIE BONTOUX - PELLENC ST - PLANTIN - RAYNAL ET ROQUELAURE - SAINT GOBAIN COATING SOLUTIONS - SOPREMA - SPEC - THEUS INDUSTRIE - TIA - TIROCLAS

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Depuis les années 80, sa place de leader sur son mar-ché dans la région reste incontestée. L'entreprise ani-mée par Jean-Pierre Richier et ses deux filles Claire etSabine, toutes deux chargées d'affaires, réalisent surmesure des enseignes de toutes tailles. Certes, l'entre-prise montilienne compte de nombreux confrères, maiselle est la seule à concentrer tous les métiers de la pro-fession dans ses 2 500 m² d'ateliers, sur la route de Car-pentras. Elle en dénombre 17, assurés par 38collaborateurs. Elle construit des enseignes qu'elle ins-talle sur le toit des entreprises et des hypermarchés,d'autres sur la devanture des magasins de proximité oude fast-food. Certains caissons sont métalliques, d'au-tres en plexiglas, voire même en néons réalisés par unsouffleur de verre. Des serruriers réalisent des supportspour les enseignes qui résistent au mistral et aux tem-pêtes. Ces structures ont été préalablement dessinéespar des dessinateurs-projeteurs qui conceptualisent surleurs ordinateurs les pièces et définissent les travaux àréaliser. Des peintres en carrosserie singularisent detrès nombreux véhicules utilitaires aux couleurs de leurentreprise par de la peinture et des adhésifs posés aumillimètre. Des maquettistes réalisent des visuels surleurs logiciels de traitement d'image et de publicationassistée par ordinateur. Des spécialistes de l'impressionnumérique posent sur tous types de support, des réa-lisations graphiques (lettre, photos, iconographies...).Pour le secteur bancaire, Richier réalise les enseignes,la signalétique dans les agences et l'habillage person-nalisé des guichets automatiques. Le silo rénové du portde Marseille, à l'entrée d'Euroméditerranée, bien visiblede l'autoroute littoral arbore fièrement d'immenses en-seignes (3,50 m) réalisées à Monteux et posées pas seséquipes. Sa réputation l'a conduit à équiper des réseauxcomplets de supermarchés en Outre Mer. Aujourd'hui,l'entreprise réalise 3,3 M€ de chiffre d'affaires “un chif-fre qui fluctue suivant la conjoncture”, assure Jean-

Pierre Richier qui ajoute : “Quand le bâtiment va, la posed'enseigne va”. Cette famille marseillaise de graveursde métaux et bijoux s'est installée dans le Comtat en1946. Le grand-père de Jean-Pierre s'installe place dela mairie à Carpentras. Il est rejoint par son fils. L'en-treprise croît et s'installe dans d'anciennes écuries dela ville. Le manque de place la pousse à acheter en 1972un terrain sur Monteux. Jean-Pierre reprend l'entre-prise en 1976. Des enseignes Richier, nous en voyonstous les jours et depuis longtemps dans toute la région.Nous supposerons désormais avec justesse qu'ellessont souvent “made in Vaucluse”.

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ENSEIGNES RICHIER EN GRAND FORMATInstallées à Monteux, les enseignes Richier rayonnent sur toute la basse vallée duRhône où elles occupent une position de leader. Cette entreprise familiale poursuitsa mission auprès de ses clients : être vus.

DES EXPERTS DE LA CCI À VOTRE SERVICE Toute l’année, la CCI organise les Cafés de l'En-trepreneur, des réunions d'informations dé-diées aux entreprises avec des thématiques quiles intéressent : les nouvelles technologies, lemanagement, les ressources humaines, la fis-calité… Retrouvez les dates et les sujets desCafés de l’Entrepreneur sur :

vaucluse.cci.fr

INFO CCI

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Grâce à un important dossier Fisac, la municipalité deCavaillon a débuté ces travaux dès 2010 par l'emblé-matique cours Gambetta. Sur cet axe, la ville a élargi lestrottoirs et installé un nouveau revêtement pour redon-ner à ce cours provençal, sa convivialité. La CCI de Vau-cluse a animé un collectif qui accompagne lesentreprises de l'hyper-centre dont la fréquentationcommerciale peut être altérée par la rénovation de larue (voir Dynamiques n° 70). La première phase des tra-vaux du cours Gambetta, qui s'élève à 2,5 M€ dans lecadre du plan Fisac, vient de se terminer. La seconde

phase porte sur les deux places à ses extrémités d'oc-tobre 2012 à juin 2013. La ville entame au cours de 2 au-tres phases du dossier Fisac, son nouveau pan decirculation qui impacte la rénovation de l'avenue AbelSarnette. Puis, de septembre 2013 à mars 2014, ce seraau cours Victor Hugo, au boulevard Fleury Mitifiot et audébut du boulevard Paul Doumer de bénéficier d'unembellissement. Le cours Gambetta rénové bénéficierad'une nouvelle charte pour l'occupation du domaine pu-blic pour que ses terrasses adoptent les mêmes codesqualitatifs de couleur et de mobilier. Chaque commerce

LE PAYS CAVARE MISE SUR SON PATRIMOINE Pour développer son attractivité, notamment commerciale, la Ville de Cavaillon réalised'importants travaux d'embellissement, de même que l’Isle sur la Sorgue, Saumane ouChateauneuf de Gadagne. Zoom sur un territoire qui croit en ses cœurs de ville.

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Le château de Saumanedevient pôle d'excellence

Dès l'été 2013, le château de Saumane, dansles Monts de Vaucluse, pourrait devenir undes lieux les plus tendances pour l'organisa-tion de séminaires. Cette propriété duConseil général a été confiée sous forme debail emphytéotique à la Communauté deCommunes du Pays des Sorgues Monts deVaucluse qui en assure le devenir. Ce site ex-ceptionnel sera également l'épicentre d'unPôle d’Excellence Rurale, “Les Chemins del’Art de Vivre en Provence”, dans le cadred'un Prides (Pôles régionaux d'innovation etde développement économique solidaires)lancé par la Région. A la fin d'importantstravaux de restauration, il pourra accueillirdes entreprises des métiers d’art et de pro-duits du terroir. Le site sera également lethéâtre d'expositions, un lieu de formationet bénéficiera d'une mise en valeur de sesjardins. Les travaux s'élèvent à 1,65 M€.

devra s'équiper d'un mobilier aux pièces du même des-ign. Les commerçants pourront mutualiser leurs achatspour réaliser des économies. Le tarif d'occupation dudomaine public devient unique avec un prix de 20 € lem² à l'année. La municipalité donne l'année 2012 auxcommerçants pour appliquer ces nouvelles règles. Elleexonère, pour cette année, ceux qui sont impactés parles travaux. Après le cours Gambetta, les travaux se dé-placent vers la gare. Pourtant situé à deux pas de l'hy-per-centre, ce quartier n'est plus considéré par lescavaillonnais comme faisant partie des rues où il faitbon se promener. La gare a vu sa fréquentation passerde 70 000 à 170 000 voyageurs de 2001 à 2007. Elle estfréquentée désormais à 30% pour les trajets domicile-travail, 40% par des étudiants et 30% par des touristes.La Région finance à 70% les 6,2 M€. L'opération et lestravaux commencent début 2013 pour une livraison en2014-2015. A l'extérieur, la Ville mobilise 700 000 € pourrénover l'espace, soutenue par les Départements deVaucluse (35%), des Bouches-du-Rhône (15%) et la Ré-gion (5%). Le nombre de stationnements gratuits pas-sera de 120 à 180 places et un parc de stationnementsécurisé pour vélos favorisera les transports doux. LaVille a décidé de mettre également en valeur son patri-moine avec, notamment, la mise en lumière du canalSaint-Julien. Une disposition discrète et harmonieuse

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d'économiques lampes Led bleues jalonnera le coursd'eau inauguré en 1171. Les ronds-points participentaussi à l'embellissement de la ville et verront leur terre-plein rappeler le passage de l'emblématique via Domitiaet également d'autres pans de l'histoire cavare. Hors ducentre-ville, la municipalité mène également une im-portante opération de requalification urbaine avec l'Anru(Agence nationale pour la rénovation urbaine), MistralHabitat, Vaucluse Logement et l'Office Public de l'Ha-bitat. Enfin, un pont pour traverser la Durance devraitvoir son premier coup de pioche au deuxième trimestre2012 pour une inauguration en 2014. L'investissementdevrait avoisiner les 20 M€ pour supprimer un bouchonrécurrent entre la sortie d'autoroute et l'entrée de laville. Le trafic déboucherait sur la rocade à proximité del'hôtel Mercure et d'AZ Méditerranée. A L'Isle-sur-la-

Sorgue, le centre-ville est aussi à l’honneur. Le magni-fique cours de 850 m² (Fernand de Peyre) à l'entrée dela ville, par la route de Carpentras, retrouvera sa splen-deur d’antan avec quatre alignements d'arbres et lapose de mobilier urbain, respectant son esprit origineldu XVIII° siècle. Des essences méditerranéennes rem-placeront les platanes coupés, malades du chancre co-loré. La place Marcel Challier va retrouver sa vocationde placette provençale conviviale. Dans l'hypercentre, larue Denfert-Rochereau bénéficie d'une étude pour sarénovation dans l'esprit des autres rues déjà embellies.L’Îlot de la Tour d'Argent érigé en cœur de ville, dès leXIIème siècle, fait l’objet d’un plan de réhabilitationd’ampleur. Il devrait accueillir, dès 2014, un pôle culturel.Rappelons que les rues, notamment commerçantes etalentours, bénéficient de la vidéo-surveillance.

Une nouvelle place à Châteauneuf-de-Gadagne

La Commune de Châteauneuf-de-Gadagne inaugure, ceprintemps, sa nouvelle place dite du Marché aux Raisins àl'entrée est de la ville. Ces travaux, sur 10 000 m², financésà 65 % par la Communauté de Communes du Pays desSorgues Monts de Vaucluse et 35 % par la municipalité, em-belliront l'entrée du village et de la zone d'activité. Ils pré-voient de nombreuses plantations. De plus, le site possèdeun patrimoine intéressant avec un lavoir encore en activité(en été, le lundi) et un pont à bascule. Ce quartier pourrait,à terme, accueillir un développement urbain.

Ce quartier pourrait, à terme,

accueillir un développement

urbain

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CONSEILLER TERRITORIALLa CCI met à votre disposition des conseillers, spécia-listes de votre territoire. Votre entreprise est située enPays Cavare ? Vous pouvez rencontrer un interlocuteurprivilégié qui connaît ses spécificités économiques etrépond à vos problématiques.

Contact conseiller Pays Cavare et des Sorgues

04 90 14 10 44

INFO CCI

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PAYS D’APT

Il aura fallu moins d'un an à Ménerbes pour réhabi-liter le centre du village grâce à un Fisac. Début2009, son maire, Yves Rousset-Rouard, lance unprojet de requalification de sa commune. Pour réa-liser ce projet, les services de la ville décident d'en-tamer une procédure Fisac. Ils s'appuient alors surle service Études et Prospective Territoriale de la CCIde Vaucluse. Forte de ce soutien, la commune dé-cide de réaliser l’embellissement de ses voiries, dela route principale qui traverse le village depuis sonparking, les rues adjacentes ainsi que les escalierscommunaux.

En parallèle, la CCI a favorisé la création d'une as-sociation de commerçants pour travailler en parte-nariat avec les acteurs de la dynamique locale.Hubert Tabouriech, restaurateur, en devient prési-dent. Pour remplacer le goudron rapiécé, la ville aopté pour des dalles dures de carrières de la région.Avant les travaux, elle a fait réaliser un audit de tousles réseaux (eau, électricité, téléphone, eaux usées...)pour ne pas avoir à revenir sur son revêtement dequalité avant plusieurs années. L'axe principal, uneroute départementale, avait été cédé en 2006 par leConseil général à la Mairie, le Département lui ac-cordant un dédommagement pour en assurer lamise à niveau. Ces fonds ont participé au finance-ment du projet. Grâce à des travaux réalisés en untemps record, les 1 200 ménerbiens (3 000 l'été) ontvu la fin du chantier cet hiver. La pose des dalless'ajuste au seuil des portes des commerces pour

permettre l'accès aux personnes à mobilité réduite.La Ville a également remis son lavoir en valeur et ré-nové l'éclairage public. L'investissement s'élève à 1,5M€ financés qu'à 20% par la Ville. Ses services ontobtenu des subventions de la Région, du Départe-ment, du Fonds Départemental d'Intervention pourl'Environnement et du Fisac (204 000 €). Enfin, ellecompte monter cette année un nouveau dossier pourétendre cette réalisation jusqu'en haut du village,jusqu'à la mairie, la Maison de la Truffe et l'église.

HAUT VAUCLUSE

Enclave Partage Inter-entreprises tel le nom du nou-veau club d'entrepreneurs qui regroupe une quin-zaine d'entreprises dont Gerflor (revêtement de sol,Grillon), Tiro-Class (mobilier métallique, Valréas), Sil-vapart (pièces plastiques et métalliques, Valréas) ouencore Bédouin (production d’amandes, noix decoco, barres énergétiques, Visan). Elles travaillerontensemble sur la signalétique, l'emploi, la formationet la communication. A Bollène, des entrepreneursde la Communauté de Communes Rhône-Lez-Pro-vence et la CCI mettent également sur pied un clubd'entreprises. Il a pour but de développer les rela-tions entre les entrepreneurs locaux pour qu'ils seconnaissent et travaillent plus ensemble.

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BRÈVES

LA TOUR D’AIGUESVILLELAURE

MÉNERBES

AVIGNON

VEDÈNE

CARPENTRAS

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BOLLÈNE

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PERTUIS SUD LUBERON

Grâce à la mise en place de son contournement, Vil-lelaure restructure sa rue principale dégagée dutrafic de transit. Le Conseil Général réalise des tra-vaux sur la voirie qui devraient être terminés pourcet été. Après une étude réalisée par la CCI, la villeest soutenue par le Fisac pour développer son com-merce de centre-ville : traitement des surfaces pourqu'elles soient agréables au consommateur, miseen place de mobilier urbain, création et mise en va-leur de placettes, de places de stationnement maisaussi rénovation des devantures des commerces.

LA TOUR D’AIGUES

La Communauté de Communes Luberon Durancepoursuit la commercialisation de la zone d'activitésdu Revol à la Tour d'Aigues. Le site HQE accueilledéjà une dizaine d'entreprises dans des secteurs àvaleur ajoutée (DASL, Unicacces, Provence Impres-sions, Aqua Distri, Altic...). Aujourd'hui, 17 lots sont àla vente, des surfaces allant de 1 000 m² à 2 700 m².Ce site de 6 hectares aménagés, bénéficie de laproximité d'Iter et d’un environnement paysager.

AVIGNON GRAND AVIGNON

Appuyé par l'Agence Paysages (Avignon), la Ville deVedène lance son projet de rénovation urbaine.Celui-ci s'étalera en quatre étapes de 2012 à 2015.La ville veut favoriser l'attractivité du centre-ville,modifier le plan de circulation et réaliser 80 placesde stationnement supplémentaires gratuites sur laplace du Petit Pont. Les travaux portent sur 12 500m² pour un montant de 2,9 M€. La CCI a égalementparticipé au projet en présentant son étude sur l’étatdes lieux et en apportant ses préconisations.

Dirigée par Nelly-Hemmo Halladjian, la Société Ha-léco, spécialisée dans les absorbants pour luttercontre les fuites et déversements chimiques, va dé-velopper son site internet créé en 2011 (www.ha-leco.fr), proposer un catalogue sans cesse renouveléde ses produits et diversifier les absorbants. Tou-jours dans un esprit de développement durable.

A l'issue de l'appel d'offres national éolien en merlancé par le Gouvernement français en juillet 2011,la société EOLE-RES en consortium avec IBER-DROLA, a été désigné lauréate sur le lot de Saint-Brieuc. Le marché porte sur le développement, laconstruction et l'exploitation d'un parc éolien en merd'une puissance installée de 500 mégawatts. Leconsortium et ses partenaires s'engagent à mobili-ser environ 2 000 emplois en France grâce à ce pro-jet, dans les années à venir.

PAYS D’ORANGE

Le groupement d'entrepreneurs Orange Sud Entre-prendre (Ose) lancé depuis deux ans, compte au-jourd'hui une quarantaine de membres. Parmi eux,des grands comptes comme Isover, Channel Fret ouCarrefour ainsi que d'autres entreprises du sud dela ville plus petites. Aujourd'hui, le groupement mul-tiplie ses actions : amélioration du fonctionnementde la zone, lisibilité du marché de l'emploi maisaussi communication en bonne intelligence avec lesautres associations d'entreprises de la Cité desPrinces.

COMTAT VENAISSIN VENTOUX

Serge Clavel, fabricant du célèbre berlingot, ouvreprochainement un nouveau magasin à Carpentras,face à l’Hôtel Dieu, à la place du Bar de l’Univers.Idéalement situé au centre-ville et à proximité de lagare routière, le magasin dispose d’un espace deproduction ouvert au public. Les visiteurs peuventainsi suivre la fabrication des berlingots et autresdouceurs comtadines.

Avant l'été, la jonction de la rocade de Carpentras de2 kms entre le rond-point de l'Amitié où débouchela voie express Avignon-Carpentras (RD 942) et lecarrefour du Marché Gare, poumon économique dela ville, sera enfin réalisée. Plus la peine de passerpar le quartier de la gare. Quant à la liaison entre lerond-point de l'Amitié, la route d'Orange (RD 950) etla rocade Nord déjà réalisée, il faudra attendre début2013.

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Si le plus vieil hôtel avignonnais encore en activité est leBristol ouvert en 1925, l’Hôtel d'Angleterre, inauguré en1929 boulevard Raspail, le suit de près Harald Pons, quidirige depuis 8 ans cet établissement emblématiquecréé par son grand-père et son arrière-grand père en1929, reste, lui, ancré dans le futur. Déjà dans les années90, il dotait son établissement d'un site internet qui per-mettait déjà les réservations.”Tout en demeurant indé-pendants, nous restons résolument attachés auxévolutions de la clientèle”, explique-t-il. Indépendancene rime pas avec solitude. Harald Pons fait partie d'unréseau national, Logis de France. “Tous les trois ansnous bénéficions d'un audit, explique-t-il. Il ne s'agit pasd'une sanction mais d'une occasion avec des profes-sionnels de l’hôtellerie de travailler ensemble sur toutesles améliorations que nous pouvons mettre en œuvre”.Son établissement offre le wifi gratuit. De plus, il a bé-néficié de travaux et s'est mis aux dernières normes desécurité. Harald Pons mise sur le changement de clas-

sification des étoiles pour apporter de nouvelles amé-liorations... Il diversifie son référencement sur plusieurssites de réservations en ligne sur internet. Il moderniseson propre site régulièrement. La dernière mouturedate de 2011. “Nous avons travaillé avec la CCI de Vau-cluse qui a audité notre précédent site internet, ex-plique-t-il. Elle a pointé les manques et lesaméliorations à apporter, ce qui nous a encouragés à lemoderniser. J'ai ensuite transmis les préconisations àmon webmaster”. La formule est gratuite et disponiblepour toutes les entreprises d'hôtellerie, celles de pleinair comprises. Par ailleurs, sa page Facebook informeses “amis” clients des manifestations sur la Provence,histoire de leur donner l'eau à la bouche pour un séjourdans la région. Mais Harald Pons, toujours en avanced'une technologie, milite pour la réalisation dans le Vau-cluse ou en Provence d'un site disponible sur smart-phone. Le touriste, consommateur on ne peut plusmobile, doit aujourd'hui pouvoir recevoir sur son porta-ble les sites touristiques à visiter autour de lui, les der-nières événements en temps réel, réserver unechambre ou accéder à un site internet en ayant scannéun flash code dans la rue. “Cette application ne peut voirle jour qu'au niveau départemental ou régional. La réa-liser le plus vite possible apporterait un véritable avan-tage concurrentiel à la Provence”, assure ce pionnierdes NTIC. Moderniste, Harald Pons est tout aussi éco-logiste. Il a modernisé tout l'éclairage de son établisse-ment pour faire chuter drastiquement saconsommation d'électricité qui ne provient plus que desources d'énergies renouvelables. Il ne se découragejamais, même s'il sait que les temps seront plus diffi-ciles. Tous ses tarifs sont affichés au même prix que2011. Avec le passage de la TVA de 5,5% à 7%, il sait quesa marge sera amputée dès 2012 de 1,5%. Prochain in-vestissement : reconstruire la réception de l'hôtel avecune nouvelle informatique qui dispose de tous les outilsmodernes, sous l’œil du réceptionniste.

Il a beau être l'hôtel le plus ancien géré par la même famille, l'Hôtel d'Angleterren'en demeure pas moins un des plus modernes. Il investit en permanence pour ap-porter toujours plus de confort à ses clients et pour le faire savoir, notamment autravers des nouvelles technologies.

HÔTEL D’ANGLETERRE tou

risme

INTERNETProfessionnels du tourisme, votre site inter-net vous rapporte-t-il des clients ? A la CCIde Vaucluse, votre conseiller tourisme vouspropose Touris’Diag, un bilan personnaliséet gratuit de votre site web (contenu, pré-sentation, référencement…) qui vous per-mettra d’améliorer votre politiquecommerciale sur internet.

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INFO CCI

Président du Club Hôtelier d'Avignon depuistrois ans, Harald Pons aime à rappelerque cette association qui regroupe 15 hôtelset 12 restaurants, dispose aussi de son siteinternet. Un club lui-même adhérent de“Welcome Provence”, la Fédération desclubs hôteliers de Vaucluse. Présidé par Mi-chèle Michelotte, il compte une soixantainede membres au travers de quatre clubs. Avecl'appui de la CCI, “Welcome Provence” a tra-vaillé sur une refonte du site internet (wel-comeprovence.com) avec son webmasterpour réaliser un site plus lisible et plus mar-chand. Il a été mis en ligne début 2012.

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DE L’AMBITION FLUVIALE VAUCLUSIENNE

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Cette nouvelle délégation de service public (DSP) est re-nouvelée pour 30 ans entre VNF (Voies Navigables deFrance) et la Chambre de Commerce et d'Industrie deVaucluse. La CCI était déjà titulaire de la concession de-puis 50 ans. La nouvelle convention modifie le loyerversé à VNF et impose de nouveaux engagements pourle développement du trafic fluvial. Par ailleurs, la CCI,soutenue par l’Etat à hauteur de 30%, la Région (30%),le Département (10%) et le Grand Avignon (10%), va réa-liser 5,716 M€ d'investissements sur les trois pro-chaines années. Elle lance des travaux sur la réfectiondu terminal de manutention. En 2010, le port a traité 275000 tonnes (+ 28%), dont 85% assurées par Lafarge Gra-nulats pour les productions de ses carrières de Mon-dragon et d'Orange (Lampourdier). Le port a développéle vrac de matériaux ainsi que l'expédition de blé dur etla réception de blé tendre. Il vise les 400 000 tonnes defret traité à moyen terme. Il s'inscrit dans une véritablepolitique fluviale nationale accélérée par la liaison Seine-Nord qui relie le bassin parisien au réseau Rhin-Danubemême si l'on peu encore déplorer l'abandon dans lesannées 90 de la liaison Rhin-Rhône. Marc Papinutti, Di-recteur Général de VNF, présent au Pontet lors de la si-gnature, a souligné “le déficit d'image du fluvial” pourrappeler “l'économie d'une formule où le fret circule,certes entre 20 à 30 km/heure, mais 24 heures sur 24,7 jours sur 7”. L'installation pontétienne accueille 10 en-treprises qui emploient 200 salariés. Thierry Mariani dé-fend le fluvial sur le Pontet mais aussi sur Courtine, etnotamment le dossier de la plate-forme trimodale enCourtine (route, fer et fluvial). Situé au sud d'Avignon, ceprojet fait l'objet d'études depuis plusieurs années. Ils'agit de réaliser en bord du Rhône, tout près du trèsimportant terminal rail-route de Champfleury qui per-met de transborder des conteneurs entre les camionset les trains, un quai conteneur fluvial sur le Rhône.Cette plate-forme rail-route-fluvial, parfaitement enphase avec les engagements du Grenelle, donnerait àAvignon un positionnement logistique exceptionnel.Avec la tranche 3 de la LEO, cette zone industrielle lan-

cée en 1968 deviendrait un hub du Grand Sud-Est.Marie-Josée Roig s'est toujours opposée au projet deplate-forme trimodale tant que la LEO ne sortirait pasde terre car elle induirait “50 camions de plus par heuresur la Rocade”, déjà bien saturée, qui plus est, se trouveen milieu urbain. Autre effet domino vertueux de la LEO: Courtine qui dispose, rappelons-le, d'une gare TGV,pourrait connaître un très important développement.Voilà des années que les collectivités locales financentle renforcement de la “digue palière” de la Durance côtéVaucluse pour mettre Courtine au sec même face auxpires crues prévisibles du fleuve et de son affluent. “Cestravaux se terminent en 2012”, précisait le Préfet Fran-çois Burdeyron lors de l'AG de la FBTP 84. Rappelonsque l'Aurav, l’Agence d’Urbanisme Rhône-Avignon-Vaucluse désigne ce quartier de Courtine comme undes “5 sites d'intérêt métropolitain de l'aire avignon-naise”, au même titre que le centre-ville d'Avignon,Agroparc, Avignon-Nord et l'éco-quarter de Beaulieu àMonteux.

Exploité par la CCI de Vaucluse de-puis 1961, le Port fluvial d’Avignon –Le Pontet, situé sur une zone de 8 ha,est spécialisé dans la manutentionde produits en vrac (sables, graviers,terreaux...). Le transport fluvial est lemode de transport le moins polluantà la tonne transportée.

04 90 31 19 00

INFO CCI

Le 8 décembre dernier s’est signée la nouvelle délégation de service public pour lePort du Pontet. Présent pour l’occasion, Thierry Mariani, Ministre des Transports,a fait le point sur de nombreux dossiers d’infrastructures dans le Vaucluse, dontcelles du fluvial.

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“Cette mission en Pologne a été particulièrement bienorganisée”, assure Laurent Daniel, Directeur Export deNorprotex. Financée par la Région (la moitié des 3 200€ de la mission), pilotée par le réseau régional deschambres de commerce qui en a assuré l'ingénierie fi-nancière, cette opération a été lancée par la CCI de Vau-cluse. Pour permettre une optimisation desrendez-vous professionnels, la CCI de Vaucluse, accom-pagnée par celles d'Arles et de Nice, avait demandé, unmois au préalable, à chaque entreprise de remplir unquestionnaire précis, remis à la CCI française en Po-logne. “Ainsi, nous avions rendez-vous avec les bons in-terlocuteurs, intéressés par nos produits”, reprendLaurent Daniel. Gage d'efficacité, tous les rendez-vousont eu lieu sur le site des entreprises acheteuses.Chaque responsable export provençal a été accompa-gné par un conseiller de la CCI franco-polonaise par-faitement bilingue. Résultat, sur 10 entreprises, deuxsont revenues avec d'importants contrats. D'autres par-ticipants concrétisent actuellement leurs rencontres.Norprotex diffuse plusieurs marques de vêtements es-sentiellement dans la grande distribution et réalise 80%de ses 35 M€ de chiffre d'affaires en France. Babygro,Pacific Motion et surtout Longboard égayent les rayonsdes supers et hypermarchés au milieu de produits sou-vent banalisés ou à la marque du distributeur. Cette ges-tion de ligne de produits a séduit la marque Lulu

Castagnette qui a confié à Norprotex la gestion de sesgammes sous licence. Longboard, la marque phareavec ses 2 000 références été et hiver pour toutes lesgénérations, symbole de glisse, d'évasion et de liberté,mobilise à elle seule, 75% des 20 créatifs et stylistes deNorprotex basés au Pontet. Kenzo Takada a même des-siné pour l'été dernier une ligne de vêtements Long-board diffusée dans 700 points de ventes privilégiés enEurope. La marque diffuse également sa propre collec-tion de jeans à son nom.

Et c'est bien Longboard qui a séduit un premier grosdistributeur polonais. “Nous voulions vraiment être pré-sents dans ce pays, reprend Laurent Daniel. C'est lepremier marché d'Europe centrale (38,1 millions d'ha-bitants) en croissance forte et équilibrée (+3,8% en 2010)qui bénéficie de réseaux de diffusion structurés tant engrande distribution qu'en commerce spécialisé. A partirde ce premier contrat, nous comptons faire connaîtrenotre marque et développer nos produits durablementsur plusieurs réseaux de diffusion”. Norprotex exportedepuis 20 ans. En Europe Longboard est diffusé dans 1800 points de vente. La marque est présente depuis peuen Finlande, Russie et Hongrie. Quant à la production,elle est réalisée depuis 30 ans en Asie. Norprotex dis-pose de bureaux de liaison en Chine, au Bangladesh eten Inde. Ils gèrent le sourcing, la qualité et le respectdes engagements éthiques. Avec Longboard, Norprotexglisse avec succès sur la mondialisation en réalisant savaleur ajoutée dans le Vaucluse.

Laurent Daniel, Directeur Export de Norprotex au Pontet, est plutôt satisfait de sadernière mission export en Pologne. L’entreprise qui conçoit, fait fabriquer et diffusedans le monde entier des vêtements, est revenue avec un important contrat. Ungrand réseau de distribution lui a passé une commande ferme avec la volonté detravailler sur du long terme.

MISSION POLOGNE RÉUSSIE POUR NORPROTEX

MISSIONS DE PROSPECTIONLe pôle international de la CCI identifie des pays à fortpotentiel de développement pour les entreprises vau-clusiennes. Chaque année, environ 7 missions de pros-pection à l'étranger sont organisées afin de rencontrerdes acheteurs ou partenaires potentiels, dans les Paysd'Europe de l'Est et du Nord, en Asie du Sud Est, enAmérique du Sud...

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INFO CCI

Nous avions rendez-vous avec les bons interlocuteurs, intéressés par nos produits

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CAMPAGNE DE PUBLICITÉ POUR LONGBOARD, UNE DES MARQUES PHARES DE NORPROTEX

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Philippe Girard, fondateur des Trophées RSE leconfirme : “la responsabilité sociétale des entreprisesprogresse en France”. Eric-Helen Louis, traiteur et or-ganisateur de réceptions, vainqueur de l'édition précé-dente et parrain de la soirée, en fait l'expérience : “Êtrereconnu par cet outil de performance apporte un avan-tage concurrentiel certain auprès de nos clients”, as-

sure-t-il. Convaincu par la formule, il représentait ànouveau son entreprise déjà certifiée Qualitraiteur etIso 9 001 pour l'édition 2012, “pas pour gagner, maispour participer à cette démarche”. Alain Gabert, en-trepreneur à Monieux et conseiller de la CCI en chargedu développement durable, a décerné le Grand Prixde la RSE (soutenu par Pôle Emploi) à l'association

La CCI organisait le 16 février dernier la 3ème édition des Trophées départemen-taux de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). L'association Aide auxFamilles de Valréas remporte le Grand Prix 2012, Epur Nature le Coup de Cœur.Cette distinction souligne l'intégration des engagements du développement durabledans leur management : respect de l'environnement, équité sociale et performanceéconomique.

LA DIMENSION HUMAINE PROGRESSE DANS LE MANAGEMENT

ÉPUR NATURE, COUP DE COEUR DE L’ÉDITION 2012

RSE

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Aide aux Familles. Située à Valréas, cette structurenée en 1964, emploie 100 personnes qui assurent del’aide à domicile, des soins infirmiers à de l'aide auxfamilles en difficultés.

AIDE AUX FAMILLES

Présidée par Hugues Enderlin et dirigée par FrédéricArtaud, cette association ajoute à sa mission humaniste,la mise en place d'un diagnostic RSE et des indicateursde suivi de développement durable. Pour son personnel,amené à effectuer beaucoup de trajets, l'Aide aux Fa-milles optimise les déplacements, réalise un bilan car-bone et va jusqu'à transmettre les bonnes pratiqueséco-environnementales à ses clients. L'entreprise sesoucie de son personnel : ergonomie du matériel, ho-raires modulables, formation technique, tutorat, VAE,téléphone personnel, intéressement, lettre d'informa-tion interne, certification Afnor, enquêtes de satisfaction,personnalisation des services...

EPUR NATURE

Le jury, présidé par Isabelle Rimbaud, imprimeur à Ca-vaillon, Présidente de l'Association des Femmes Chefsd'Entreprises, a décerné le coup de cœur des Trophées(soutenu par EDF) à Epur Nature. Elle l'a remis à VincentLebœuf, son directeur adjoint. On ne présente plus cetteentreprise de Caumont-sur-Durance, expert historiquede la filtration par roseaux qui a réalisé déjà 600 stations

d'épuration, et qui multiplie les innovations (5 % du chif-fre d'affaires consacrés à la R&D). Cette société de 40salariés dirigée par Christian Pietri, développe, en in-terne un vaste programme de formation, s'appuie surles contrats en alternance pour un quart de ses colla-borateurs, pratique l'intéressement et organise mêmedes ateliers de développement personnel.

LEVEUR DE BOURDONS

Les autres candidats, loin de démériter, apportent leurpart d'initiatives dans la RSE. Comme Biobest à Orangeéleveur de bourdons pour assurer la pollinisation desfruits et légumes et d'insectes, bactéries et champi-gnons qui protègent les cultures. Cette société de 12personnes, dirigée par Loïc Goëau s'investit fortementdans la gestion des emballages, développe la parité, amis en place les horaires à la carte, finance les activitéssportives et culturelles du personnel, organise desconcours de poésie ! Autre candidat : sur Avignon, lerestaurant Équilibre emploie des personnes en inser-tion, les forme aux bonnes pratiques environnementaleset utilise essentiellement des produits bio du jour. Enfin,Helen Traiteur favorise la féminisation de son entre-prise, utilise des produits de saison issus du commerceéquitable et des contenants biodégradables et écono-mise la ressource dans tous ses process.

Cathy Scherrer, membre du jury, Déléguée Régionale de l'Afnor, qui assure la promotion de l'Iso 26 000,référentiel en matière de responsabilité sociétale des entreprises, salue la démarche RSE “qui est une étapeimportante dans le développement des entreprises”. Rose Meunier, membre du jury, Chargée de MissionRSE au Parc du Luberon promeut, avec le soutien de la CCI, l'opération Entreprendre durablement en Lu-beron auprès des entreprises. Autres membres du jury, Jacques Halbert, Président de Force Cadres et Jé-rôme Nibbio, PDG de Sylvestre Matériaux et futur Président du CJD ont rappelé quant à eux que “l'Hommeest au cœur de l'entreprise”.

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Savoir produire, savoir gérer et savoir vendre ne suffitplus pour assurer l'avenir d'une entreprise. Aujourd'hui,il faut savoir tout court ce qui se passe autour de la so-ciété. C'est la démarche que viennent d'entreprendreles établissements Schöepfer sur Fontcouverte. “Au-jourd'hui pour progresser, nous devons maîtriser unefoule d'informations”, explique Coralie Schöepfer-Far-noux qui gère l'entreprise familiale fondée en 1933.Comme pour les grands groupes, une PME peut perdredu terrain si elle ne prend pas les bonnes décisions àtemps. La société, spécialisée dans la découpe de fro-mages, réalise 86 M€ de CA annuel et livre quasimenttoutes les enseignes de la grande distribution sur lamoitié Sud de la France ainsi que deux réseaux de proxi-mité sur Paris. Ne croyez pas que les supermarchéscoupent eux-mêmes leurs fromages en libre service.Pour servir ces clients exigeants du jour au lendemain,Schöepfer mobilise 130 personnes pour découper, em-baller, étiqueter et singulariser suivant l'enseigne. Vu laconcurrence, et pour avoir un avis éclairé, il faut disposerdes bonnes informations. Et aujourd'hui, l'informationest multiple. L'entreprise doit suivre l’évolution de la ré-glementation pour mieux se l’approprier et transformerainsi une nouvelle contrainte en opportunité concurren-tielle. “Pour le gouvernement, l'intelligence économiqueest devenue un enjeu majeur, explique Philippe Mar-gaine en charge de cette mission à la CCI de Vaucluse.Il a donné compétence aux réseaux régionaux des CCIpour sensibiliser et conseiller les entreprises. Nous leurproposons un pré-diagnostic gratuit de vulnérabilité”.La connaissance doit être aussi commerciale. “Mieuxvaut bien connaître ce qui se passe chez ses concur-rents, ses partenaires et ses clients”, assure MichelLilas, Responsable du Pôle veille-innovation à la CCI deNice. Mais l'entreprise doit également surveiller sonimage. La réputation, ça compte dans le business. Elledoit également être au fait des dernières technologiesqui peuvent lui apporter un avantage concurrentiel, fairedu benchmarking, et du lobbying pour que les préoccu-pations de sa profession soient prises en compte à Parisou à Bruxelles. Enfin, elle doit également mettre enplace une veille pour ses ressources humaines, obser-

ver les recrutements, le management et les mutationschez ses concurrents. “Rappelons que 80% de l'infor-mation est en libre accès, reprend Philippe Margaine.Mais l'entreprise doit également savoir se protéger. L'in-formatique peut s'avérer être une faille. Personne n'està l'abri. Nous proposons aussi un diagnostic qui débou-chera sur la mise en place d'une SSI, sécurité du sys-tème d'information”. Dans son entreprise, CoralieSchöepfer-Farnoux a confié la gestion de l'informationà Marion Ranchain, une de ses collaboratrices. « Je doisgérer cette masse de données, la trier, la classer, la trai-ter pour qu'elle arrive à la bonne personne suivant safonction, ses besoins et ses attentes. J'aurai gagnéquand chaque destinataire capitalisera sur ces donnéespour améliorer le fonctionnement de son travail», as-sure Marion Ranchain. Michel Lilas souligne égalementque chaque collaborateur peut détecter une informationutile à la gestion de l’activité. “Il peut utiliser des fichesd'étonnement pour faire remonter les informations qu’ila détectées. Ce sont souvent d'excellentes donnéesstratégiques à exploiter”. Dans l'entreprise, plutôt quede s'indigner, il fait s'étonner.

Comment chercher, valoriser, mutualiser et protéger l'information dans l'entre-prise ? En entamant une démarche d'intelligence économique. Grâce au réseau ré-gional des CCI, ce service est désormais accessible à tous, et les établissementsSchöepfer, à Avignon, viennent de franchir le pas.

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Intelligence économique Vols d'informations, dégradations de locaux... Unconseiller en intelligence économique de la CCI deVaucluse vous propose un diagnostic de vulnérabi-lité de votre entreprise. Confidentiel et gratuit, ildresse un état des lieux global de votre entrepriseen matière de sécurité (protection du site, gestiondes visiteurs...).

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Pour servir ses clients exigeants du jour au lendemain,Schöepfer mobilise 130 personnes

La CCI de Vaucluse n’a pas attendu le revirement del’Etat et du système éducatif classique pour créerses propres structures : le CFA (Centre de formationdes apprentis) accueille cette année 800 apprentissur 4 pôles.

Le pôle Hôtellerie-Restauration, créé en 1975, etqui a toujours su valoriser la culture de l’apprentis-sage, accueille aujourd’hui 600 apprentis du CAPjusqu’à la licence. Le pôle Santé, créé en 1981, ras-semble une centaine d’élèves préparateurs en phar-macie. Le pôle Commerce-Comptabilité-Gestions’affirme dans une école de gestion accessible aux2ème et 3ème années. Le pôle commercial dans ledomaine de l’agroalimentaire, l’ISEMA, s’adresseaux post-bac pour atteindre bac+3 et bac+5.

Pour Florence Hertel, Directrice de l’Enseignementdu CFA, “la CCI de Vaucluse a été anticipative. La ré-gion Paca est un territoire qui a su garder la culturede l’apprentissage et des études en alternanceécole-entreprise”.

SENSIBILISATIONPour sensibiliser les jeunes à la filière apprentis-sage, la CCI a quelques bonnes recettes.

LA NUIT DE L’ORIENTATION

Elle a lieu chaque année et invite les jeunes à venirdécouvrir la multitude de métiers vers lesquels ilspourraient se diriger s’ils intégraient un centre d’ap-prentissage. Toutes les fédérations y sont représen-tées.

LA JOURNÉE DE L’APPRENTISSAGE (JDA)

Tous les CFA de Vaucluse y sont représentés. Lesjeunes des établissements scolaires viennent s’y

renseigner sur l’offre de formation, par apprentis-sage, sur le département. La parole y est libre. Cette12ème édition a rassemblé cette année 800 visiteurs.

PORTES OUVERTES SUR LES FILIÈRES TECHNIQUES

Elles mettent en confrontation des collégiens avecdes apprentis. “Les jeunes parlent aux jeunes etc’est très efficace. Cela peut susciter des vocations”souligne Florence Hertel.

LES MERCREDIS DE L’ECOLE HÔTELIÈRE

Ils ont lieu à partir du mois de février. On y présentel’offre de formation dans le cadre de l’alternanceEcole-Entreprise. Une conseillère d’aide à la décisionreçoit les familles et leur propose une liste d’entre-preneurs. “Deux agents développeurs mettent en re-lation les candidats à l’apprentissage avec les chefsd’entreprise qu’ils ont rencontrés préalablement pourévaluer leurs besoins” poursuit Florence Hertel.

LES PROJETS DE LA CCIAprès avoir identifié les besoins émergeants en ma-tière de formation, le CFA de la CCI de Vaucluse amené une réflexion d’agrandissement des pôles Hô-tellerie et Santé. “En partenariat avec la CCI d’Arles,nous réfléchissons aussi à la mise en place d’une fi-lière fluviale de plaisance et la formation du person-nel navigant” poursuit Florence Hertel.Parallèlement, la CCI s’est engagée dans une dé-marche de certification “Réseau” pour le CFA, in-cluant la sensibilisation des apprentis auDéveloppement durable. “Nous-mêmes allons versla mise aux normes d’un ancien bâtiment afin d’ob-tenir le label Eco Bâti” conclut-elle. Des investisse-ments financés en partie par la collecte de la Taxed’Apprentissage versée par les entrepreneurs, par leConseil Régional Paca et par la CCI de Vaucluse.

Enfin le mot apprentissage n’est plus un gros mot ! Enfin la filière n’est plus une voiede garage vers laquelle les collèges et lycées dirigeaient les jeunes à la traîne dansles cursus traditionnels ! Enfin, comme l’Allemagne, meilleur élève de la classe eu-ropéenne dans le domaine, l’apprentissage et la formation professionnelle devien-nent une destination efficace pour ces jeunes qui ont le désir d’apprendre un métieret d’intégrer le monde de l’entreprise.

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FORMATIONTENDANCE APPRENTISSAGE !

ALTERNANCEVous souhaitez recruter un apprenti, connaitreles différentes formations, être informé sur lesdernières mesures d'urgence (Aide à l'emploi),vous rapprocher d'un CFA ? La CCI met à votredisposition un service dédié à l’alternance.

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L’APPRENTISSAGE EUROPÉEN

Dans le but de mieux répondre aux besoins spécifiquesdes centres de formation du réseau consulaire, le CFAde la CCI de Vaucluse, en association avec l’ACCI (As-sociation des chambres de commerce et d’industrie),a mis en place en avril 2011 le dispositif Movil’app afinde favoriser la mobilité européenne des élèves issusde l’alternance et de l’EGC (Ecole de gestion et de com-merce) d’Avignon. Une bourse leur est accordée. A cejour, 4 élèves en bénéficient : 3 à Londres, 1 à Dublin,mais la demande 2012 est forte. Appelé Erasmus pourles étudiants classiques, ce Movil’app constitue un le-vier incontestable à l’employabilité. “Pouvoir offrir à sesapprentis une telle opportunité est un pas supplémen-taire vers la réussite de leur insertion professionnelle”affirme Philippe Mosnier, responsable du dispositif auCFA.

La conjoncture est difficile, ne restezpas seul face aux difficultés. Dès lespremiers signes, appelez les expertsde la CCI en toute confidentialité. Plustôt les risques sont identifiés, pluslarge est la palette de solutions et plusgrandes sont les chances de pérenni-ser l’entreprise. Plusieurs équipessont mises à votre disposition.

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besoin, une aide au montage du dos-sier pour le médiateur de crédit.

SOS ENTREPRISES En 2009, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse a créé une cellule dédiée à l’accom-pagnement des chef d’entreprise en difficulté. Elle réactive aujourd’hui ce dispositif pour vousaccompagner dans un contexte économique difficile et vous proposer ses solutions afin de concré-tiser vos projets.

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Pour bénéficier decette aide gratuite et confidentielle :

CONTACT

04 90 14 87 21 cvanni@vaucluse.cci.fr

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FOSCCIINFOS CCINUIT DE L’ORIENTATION À LA CCI

La 5ème Nuit de l'Orientation, le 27 janvier dernier, aréuni près d’un milliers de personnes à la CCI : étu-diants, lycéens et collégiens accompagnés de leur fa-milles jeunes ont ainsi eu l’occasion de rencontrer desprofessionnels pour répondre à leurs questions en ma-tière d’orientation. En quoi consiste leur métier ? Quellefilières sont porteuses ? Quelle formation choisir ? Letout dans une ambiance détendue, ponctuées d’anima-tions, de débats et de speed dating professionnels.

NOUVEAU CLASSEMENT HÔTELIER

Hôteliers, vous avez jusqu’au 23 juillet 2012 pour adhé-rer au nouveau classement au risque de perdre vosétoiles… Passé ce délai, les étoiles attribuées avant le27 décembre 2009, date d’entrée en vigueur du nouveaudispositif de classement, ne seront plus valables. Lesnouvelles normes de classement ont pour objectif derenforcer la compétitivité des hébergements touris-tiques. Elles établissent désormais de nouvelles exi-gences de qualité de service, contrôlées tous les 5 anspar un cabinet de contrôle accrédité par le Cofrac.

UMIH84 Mathilde Brovarnik au 04 90 16 08 00ou CCI de Vaucluse/Nadine Balloffet au 04 90 14 87 19

LES PRIX DE LA LÉGION D'HONNEUR POUR DE JEUNES APPRENTIS MÉRITANTS

La Société d'Entraide des Membres de la Légion d'Hon-neur de Vaucluse (SEMLH 84) a organisé le 19 novem-bre dernier la 5ème édition des Prix de la Légiond'Honneur au profit de l'aide à l'insertion professionnellede jeunes apprentis méritants et issus de milieux mo-destes ou défavorisés. Cette cérémonie était placéesous le parrainage de Mme Nadine MORANO, Ministrede l'apprentissage et de la formation professionnelle.C'est ainsi qu'un prix d'excellence (1000 €), 11 prix dumérite (700 €) et 8 prix d'encouragement (450 €), ontété décernés aux lauréats qui ont été choisis sur descritères mêlant, à la qualité du travail fourni et à la per-tinence du projet professionnel, la motivation, l'assi-duité, la ponctualité, le respect envers les enseignants,le civisme et l'esprit de camaraderie. A ces prix, quiconstituent une aide significative et concrète à l'acqui-sition d'autonomie pour les jeunes, s'ajoute un parrai-nage assuré par des membres de l'Ordre quiapporteront aux lauréats, si nécessaire, aide morale,soutien relationnel et conseils dans la phase de re-cherche d'emploi, d'intégration dans l'entreprise et d'in-sertion sociale sur des bases citoyennes. Trois desélèves issus du CFA de la CCI ont reçu le Prix d'Excel-lence et deux prix d'Encouragement (450 €), ce quiconstitue pour ce CFA un excellent résultat.

Claude FORNER, Président de la SEMLH 84 - 04 90 32 21 92

DESTINATION VACANCES POUR L’AÉROPORT D’AVIGNON PROVENCE

Pour sa 2ème saison consécutive, l’Aéroport d’AvignonProvence propose la Corse du Sud avec 1 vol pour Figarichaque samedi du 26 mai au 29 Septembre 2012. Cettedestination, ouverte en étroite collaboration avec le TourOperateur Corsicatours et la compagnie Aérienne City-Jet, filiale 100% d’Air France vol est à un tarif de 177€aller/retour par personne. Des forfaits séjours très at-tractifs sont également mis en place. Soleil encore avec1 vol Spécial programmé du 24 mai au 31 Mai 2012 versl’île de Malte, en collaboration avec le Tour OperateurTop Of Travel et la compagnie Air Malta. A compter du18 mai, la liaison Avignon-London City refera égalementson apparition, avec un renforcement de cette liaisondébut Juillet de la compagnie CityJet afin de pouvoir ap-précier l’ambiance des Jeux Olympiques. Enfin, la com-pagnie Flybe s’engage cette année encore sur lesdestination Southampton, Exeter et Birmingham.

+ d’infos sur www.avignon.aeroport.fr

CIBLE AFFAIRES

Cible Affaires revient le 5 juin 2012 au casino duGrau du Roi. Cible affaires, c'est une journée derencontres d'affaires qui permet aux chefs d'en-treprises, via des entretiens de 25 minutes préa-lablement programmés, de rencontrer jusqu'à 10professionnels.

www.cibleaffaires.fr32

Le dispositif Alerte Commerces, testé avec succès dans leJura et dans le Gard, est aujourd’hui implémenté dans le Vau-cluse. De quoi s’agit-il ? Moyennant un abonnement mo-dique, 1 € par mois, permettant de financer en partie le coûtdes SMS, les commerçants adhérents au dispositif sont pré-venus en temps réel de toute incivilité, chèque sans provi-sion, fausse monnaie, dégradation ou agression commisedans le département, ceci grâce à une convention entre laCCI, la Chambre de Métiers et les services de Police et deGendarmerie.

L’efficacité de ce dispositif tient à ce que, souvent, les délitscommis sont réalisés par vague. Les contrevenants es-saient de passer d’un commerce à l’autre pour répéter lesmêmes larcins. L’alerte permet de limiter et de prévenirce type de mésaventures.

L’équipe de la CCI chargée de mettre en place ce dispo-sitif est déjà à l’œuvre. Elle va vous contacter pour vousproposer d’y adhérer. Réservez-lui le meilleur accueil,ce dispositif peut vous protéger et vous aider à vous pré-munir contre de fâcheuses conséquences.

Le commerce de proximité a toujours été et demeurel’une des priorités de la CCI de Vaucluse. Nous œu-vrons sans relâche auprès des pouvoirs publics poursa défense et sa promotion dans le cadre d’une volontéd’équilibre entre toutes les formes de commerce.

Par Corinne ChatriotPrésidente de la Commission Commerce

de la CCI de Vaucluse

LA CCI ORGANISE LA SOLIDARITÉ DES COMMERÇANTS FACE AUX AGRESSIONS

Tout le monde le dit : la sécurité est l’affaire de tous. A la CCI, nous avons décidéqu’il ne suffisait plus de le dire. Place aux actes !

CONTACT / JEAN-LUC BOUCHET / MAGALI HUOT

04 90 14 10 35 / 04 90 14 10 04

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