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E D U C A TION DE BASE - unesco.org · INDICATEURS STATISTIQUES DANS LE MONDE ... mission étant variable; ... ce qui indiquait un excèdent de places attribuable à une entrée tardive

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E D U C ATION DE BASEE TA L P H A B E T I S AT I O N_____________________INDICATEURS STATISTIQUES DANS LE MONDE_____________________

UNESCO, 1990 ST-90/WS-1_____________________________________________________________________________________OFFICE OF STATISTICS

Préface

Le but du présent rapport est de mettre en lumière les tendances marquantes que l’on observe dans le domai-

ne de l’éducation. Les indicateurs pertinents y sont présentés, par région, sous forme de tableaux synthé-

tiques ou de graphiques. Le texte est réduit au minimum. Nous avons ainsi cherché à simplifier les docu-

ments statistiques et à toucher un public élargi. Il existe sur les sujets traités des documents plus spécialisés

et les lecteurs peuvent consulter notamment l’Annuaire statistique de l’Unesco.

Les indicateurs présentés sont spécifiquement centrés sur deux thèmes - l’Année internationale de l’alpha-

bétisation et l’Éducation pour tous - qui revêtent une importance majeure pour l’Unesco. L’existence de

données plus détaillées aurait permis de calculer et de publier d’autres indicateurs analytiques utiles et de

traiter d’autres questions liées à ces deux grands thèmes. Il faut espérer qu’à l’avenir on s’efforcera, aux

niveaux national aussi bien qu’international, d’améliorer quantitativement ct qualitativement l’information

statistique.

ST_90/WS-1

Notes explicatives

La composition des régions considérées dans le présent rapport est donnée à l’Annexe 2, qui présente par

pays une sélection d’indicateurs de l’éducation.

Les pays en développement englobent l’Afrique sub-saharienne, les Etats Arabes, l’Amérique Latine et les

Caraïbes, l’Asie de l’Est, l’Asie du Sud et l’Océanie. Il convient de noter que certains pays font partie à la

fois de l’Afrique sub-saharienne et des Etats arabes. Les totaux indiqués dans les tableaux ne correspondent

donc pas toujours à la somme des différents éléments. En outre, bien que Chypre, la Turquie et la

Yougoslavie ne figurent dans aucun des sous-groupes régionaux, les statistiques qui s’y rapportent sont

incluses dans les totaux relatifs aux pays en développement.

Les données ont normalement trait aux années scolaires 1970/71, 1975/76 et suivantes mais, pour plus de

clarté, les mentions portées sont 1970, 1975, etc. (c’est-à-dire l’année où débute l’année scolaire ou l’exer-

cice fiscal). Dans les cas où pour une de ces années certains chiffres n’étaient pas disponibles, des estima-

tions ont été faites afin que tous les totaux régionaux soient comparables.

Aux fins du présent rapport, les expressions enseignement «pré-primaire» et enseignement «précédant le

premier degré» sont synonymes. Il en est de même pour les expressions enseignement «primaire» et ensei-

gnement «du premier degré», enseignement «secondaire» et enseignement «du second degré», enseigne-

ment «supérieur» et enseignement «du troisième degré».

Le taux brut de scolarisation est le rapport entre le total des effectifs scolaires, tous âges confondus, et la

population déterminée d’après l’âge d’admission et la durée of ficielle d’un degré d’enseignement.

TABLE DES MATIERES

Page

I. Enseignement précédant le premier degré 2

II. Enseignement du premier degré 6

III. Enseignement du second degré 12

IV. Dépenses publiques d’éducation 18

V. Démographie et Effectifs scolaires: Perspectives pour l’an 2000 32

VI. Analphabétisme: Tendances et perspectives 40

Annex 1: Effectifs scolaires par degré d’enseignement et par région 45

Annex 2: Sélection d’indicateurs par pays 46

Systèmes nationaux

Les réglementations applicables à ce niveau d’enseignement sont assez souples et varient considérablementd’un pays à l’autre. Dans les pays en développement comme dans les pays développés, l’âge d’admission

le plus courant est trois ans et la durée habituelle des études de deux ou trois ans. Dans les pays en déve-loppement, il est aussi fréquent que les enfants entrent dans l’enseignement précédant le premier degré à

l’âge de quatre ans et y demeurent deux ans.

Evolution des effectifs scolaires

A ce niveau d’enseignement, les effectifs scolaires sont passés d’environ 44 millions d’élèves en 1975 à près

de 78 millions en 1987. Cet accroissement de 34 millions est attribuable pour 16 millions à l’Asie de l’Est,

7 millions à l’Amérique Latine et aux Caraibes et 6 millions aux pays développés. La progression a doncété sensible surtout dans les pays en développement dont la part dans l’effectif mondial de l’enseignement

précédant le premier degré a ainsi été portée à 54%. Le pourcentage correspondant pour 1975 était de 32%.

Si l’on examine l’évolution des effectifs en 1975-1980 et 1980-1987, on constate, comme il fallait s’yattendre, que les pays développés ont enregistré le taux d’accroissement moyen annuel le plus bas pour cha-

cune des deux périodes. Cela est dû au grand nombre d’élèves déjà inscrits en 1975. S’agissant des grandessous-régions des pays en développement, l’Amérique Latine et les Caraïbes comme l’Asie du Sud ont enre-gistré dans le même temps des taux de croissance dépassant 10%. Ces taux ont aussi été relativement éle-vés en 1975-1980 en Afrique sub-saharienne et en Asie de l’Est.

Enseignement privé

Les établissements privés absorbaient environ un quart des effectifs globaux à ce niveau en 1975, mais leurpart est tombée à environ un cinquième en 1987.

C’est en Asie de l’Est que la part de l’enseignement privé a été la plus faible (environ 12% en 1975-1987).Les pourcentages les plus élevés concernent les Etats arabes (environ 82% pendant toute la période),l’Afrique sub-saharienne (environ 55%), encore que dans cette sous-région un recul sensible ait été accuséentre 1975 et 1980 (la part de l’enseignement privé étant tombée de 57% à 41%). Cette fluctuation s’ex-plique par le fait que les autorités publiques ont développé rapidement l’enseignement pré-primaire dans lespays de langue portugaise immédiatement après l’indépendance et que, depuis lors, l’effectif des écoles pri-vées a régulièrement diminué.

2

I. ENSEIGNEMENT PRECEDANT LE PREMIER DEGRE

Tableau 1: Taux d’accroissement moyen annuel des effectifs (%)

Graphique 1: Réparttion des effectifs par secteur public et privé

Tableau 2: Effectifs inscrits dans les établissements privés (%), pays en développement

3

ENSEIGNEMENT PRECEDANT LE PREMIER DEGRE

Taux bruts de scolarisation

Au niveau régional les taux bruts de scolarisation sont ajustés pour tenir compte de la diversité des systèmeséducatifs.

* Dans les pays développés, en 1987, deux enfants sur trois fréquentaient un établissement d’ensei-

gnement pré-primaire.

* Dans les pays en développement, en 1987, deux enfants sur dix étaient scolarisés dans ce degré d’en-

seignement mais, comme il fallait s’y attendre, les chiffres varient sensiblement selon les grandes

sous-régions:

* En Amérique Latine et les Caraibes, près de quatre enfants sur dix étaient scolarisés à cedegré d’enseignement en 1987, et en Asie de l’Est, près de 3 enfants sur 10;

* Les taux les plus bas sont ceux de l’Afrique sub-saharienne, des Etats arabes et de l’Asiedu Sud.

* Sauf dans les Etats arabes et, dans une bien moindre mesure, en Asie du Sud, il y a autant de filles

que de garçons scolarisés à ce niveau d’enseignement.

Personnel enseignant

A ce degré d’enseignement, le nombre des maîtres a doublé entre 1975 et 1987 (passant de 2,1 à 4,3 mil-

lions) et la part du personnel féminin est restée stationnaire (aux alentours de 95%). Dans toutes les régions,les femmes représentaient environ 90% du corps enseignant, sauf dans les Etats arabes (51%) et en Asie du

Sud (61 %).

Un indicateur permet de comparer la croissance des effectifs scolaires et celle du corps enseignant: le tauxd’encadrement. Entre 1975 et 1987, il est tombé de 20 à 18 élèves par maître pour l’ensemble du monde,ce qui implique que le nombre d’enseignants a progressé à un rythme plus rapide que l’effectif scolaire. En1975 comme en 1987, c’est dans les pays développés que le taux d’encadrement était le plus bas (18 et 13respectivement). En 1975, les taux les plus élevés s’observent en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud

(42). En 1987, avec une moyenne de 37 élèves par maître, cette dernière région conserve le taux d’enca-drement le plus élevé.

4

ENSEIGNEMENT PRECEDANT LE PREMIER DEGRE

Tableau 3: Taux bruts ajustés de scolarisation par sexe (%)

Graphique 2: Rapports élèves/maître

5

ENSEIGNEMENT PRECEDANT LE PREMIER DEGRE

Réglementations applicables

Des réglementations en vigueur concernant l’âge d’admission et la durée de l’enseignement primaire, on

peut tirer les conclusions suivantes:

* L’âge d’admission le plus répandu pour ce qui concerne l’enseignement du premier degré est 6 ans

(114 pays et territoires). Les deux autres âges d’admission fréquents sont 7 et 5 ans rcspectivement;

* Dans 100 pays et territoires sur 198, l’enseignement primaire dure six années d’études, l’âge d’ad-

mission étant variable;

* Pour un age d’admission de 6 ans, dans 59 pays l’enseignement du premier degré s’étend sur six

années d’études et dans 27 pays sur cinq années;

* Dans 26 pays où l’âge d’admission est de sept ans, la durée des études est fixée à six années.

Evolution des effectifs scolaires

En 1987, les effectifs de l’enseignement du premier degré pour l’ensemble du monde ont été estimés à 587millions d’élèves, au lieu de 433 millions en 1970 et 555 millions en 1980.

* Dans les pays développés on a constaté une baisse persistante en raison de la diminution de la popu-

lation en âge de fréquenter l’école primaire.

* Dans les pays en développement toutes les sous-régions, sauf l’Asie de l’Est, ont enregistré une pro-

gression régulière des effectifs pendant la période considérée. En Asie de l’Est, le fléchissement qui

s’est produit entre 1980 et 1987 est imputable à l’amenuisement de la population en âge de fré-

quenter l’école primaire en Chine.

* Par rapport à la période 1970-1980, les taux d’accroissement moyens annuels des effectifs ont fléchi

en 1980-1987 dans toutes les régions en développement sauf l’Asie du Sud.

Enseignement privé

Pendant la décennie 1975-1985, la part des établissements privés dans les effectifs globaux de l’enseigne-ment primaire est restée pratiquement stable et relativement modeste à l’échelle du monde (environ 6%).

* C’est dans les Etats arabes, en Asie de l’Est, en Asie du Sud et dans les pays développés qu’elle a

été la plus faible pendant toute la décennie, (moins de 8%).

* C’est en Océanie qu’elle a été de loin la plus élevée (58%), malgré un très léger recul par rapport à

1975.

6

II. ENSEIGNEMENT DU PREMIER DEGRE

Tableau 4: Répartition des pays selon l’âge d’entrée et la durée des études

Tableau 5: Taux d’accroissement moyen annuel des effectifs (%)

Tableau 6: Effectifs inscrits dans les établissements privés (%)

7

ENSEIGNEMENT DU PREMIER DEGRE

Taux bruts de scolarisation

Les taux bruts de scolarisation permettent d’évaluer la capacité d’accueil de la population d’âge scolairepour un degré d’enseignement. A l’échelle régionale, ces taux sont ajustés pour tenir compte de la diversi-té des systèmes éducatifs nationaux.

* En 1987, pour l’ensemble du monde, la capacité des écoles primaires était suffisante pour accueillirtous les enfants en âge de les fréquenter. Cette observation s’applique aux pays développés et auxpays en développement, considérés séparément.

* Dans les pays en développement, les taux varient considérablement d’une grande région à l’autre.En 1987, en Asie de l’Est ainsi qu’en Amérique Latine et les Caralbesa les taux étaient sensiblementsupérieurs à 100%, ce qui indiquait un excèdent de places attribuable à une entrée tardive dans l’en-seignement primaire et aux redoublements.

* L’Afrique sub-saharienne, les Etats arabes et l’Asie du Sud n’ont pas encore la capacité requise pouraccueillir tous les enfants en âge de fréquenter l’école primaire. Dans les Etats arabes et en Asie duSud, le taux brut de scolarisation a régulièrement progressé. En Afrique sub-saharienne, après avoirfortement augmenté, passant de 46% en 1970 à 77% en 1980, il a baissé à 72% en 1987.

Inégalités entre les sexes

Les données relatives aux effectifs de l’enseignement primaire par sexe montrent que:

* L’égalité d’accès est réalisée dans les pays développés ainsi qu’en Amérique Latine et dans lesCarabes;

* L’Asie de l’Est et l’Océanie sont sur le point de parvenir à l’égalité;

* En Afrique sub-saharienne, dans les Etats arabes et en Asie du Sud, bien que les effectifs progres-sent plus rapidement pour les filles que pour les garçons, l’égalité reste un objectif lointain et la dis-parité entre les sexes est un obstacle majeur à la scolarisation primaire universelle.

Personnel enseignant

Le nombre de maîtres de l’enseignement primaire dans le monde est passé de 14,3 à 21,8 millions entre1970 et 1987. Le taux d’encadrement est tombé de 30 à 27 èléves par maître pendant la même période, attes-tant que le recrutement des enseignants a progressé plus rapidement que les effectifs. Par grande région, onobserve que:

* Le corps enseignant est constitué par trois quarts environ de femmes dans les pays développés ainsiqu’en Amérique Latine et dans les Caraibes;

* En Asie du Sud et en Afrique sub-saharienne, le personnel féminin représente de 30 à 34% desmaîtres du premier degré, pourcentage le plus bas observé pour l’ensemble des sous-régions consi-dérées;

* Le nombre d’élèves par maître a fléchi régulièrement dans les pays développés, dans les Etats arabes,en Asie de l’Est, ainsi qu’en Amérique Latine et les Caraibes;

* En Océanie et en Afrique sub-saharienne, le taux d’encadrement peut être considéré comme stable

alors qu’en Asie du Sud il s’accroît.

8

ENSEIGNEMENT DU PREMIER DEGRE

Tableau 7: Taux bruts ajustés de scolarisation par sexe (en %)

Graphique 3: Rapports élèves/maître

9

ENSEIGNEMENT DU PREMIER DEGRE

Survie scolaire

Une fois qu’ils sont inscrits à l’école, les enfants sont supposés rester dans le système scolaire durant unnombre minimum d’années; dans les pays en développement, en particulier, où le but est encore la réalisa-tion de la scolarisation primaire universelle, l’abandon scolaire n’est évidemment pas compatible avec cetobjectif.

Quatre années d’études sont jugées indispensables pour assurer l’alphabétisation d’un enfant. Fondées surla méthode de la cohorte apparente, les estimations de la survie scolaire jusqu’à la quatrième année d’étudesmontrent:

* Que dans les pays développés, pratiquement tous les enfants parviennent à la quatrième année

d’études;

* Que dans les Etats arabes, le nombre de ceux qui atteignent la quatrième année d’études (93% en

1986) s’est accru depuis 1975;

* Qu’en Asie de l’Est, on a enregistré une amélioration de la survie scolaire mais que, à l’heure actuel-

le, un peu moins de 80% des élèves suivent quatre années d’études primaires;

* Qu’en Amérique Latine et dans les Caraïbes, en Asie du Sud et en Afrique sub-saharienne, les taux

de survie scolaire sont relativement faibles (en 1986 de 55 à 66% des élèves sont parvenus jusqu’à

la quatrième année d’études) et une part importante de l’effectif abandonne avant la deuxième année

d’études (30% en Asie du Sud ainsi qu’en Amérique Latine et dans les Caraubes; 20% en Afrique

sub-saharienne). Au vu de ces chiffres, on peut se demander si les systèmes éducatifs de ces

sous-régions, malgré la rapide croissance des effectifs au cours des 17 dernières années, ont effecti-

vement contribué à résoudre le problème de l’analphabétisme. Outre la survie scolaire, il convient

de prendre en considération les redoublements. D’après les quelques données obtenues (comme on

le verra à l’Annexe 2, pour beaucoup de pays en développement d’Asie et d’Afrique ces données ne

sont pas disponibles), à l’heure actuelle, les redoublements sont relativement limités dans les pays

développés (environ 2% de l’effectif total) et plus nombreux dans les Etats arabes (11 %) ainsi qu’en

Amérique Latine et dans les Caraïbes (14%).

10

ENSEIGNEMENT DU PREMIIER DEGRE

Tableau 8: Taux apparents de survie

Graphique 4: Taux apparents de survie, pays en dévelop., année initiale 1986

11

ENSEIGNEMENT DU PREMIER DEGRE

Dans la plupart des pays, l’enseignement du second degré est normalement constitué de deux cycles, mais

dans certains cas, en comprend un seul en raison de la durée relativement longue de l’enseignement pri-

maire. Dans la présente section, nous ne traiterons pas de cette distinction par cycle. Toutefois, dans la

mesure du possible, les statistiques sur ce degré incluent tous les types d’enseignement: général, normal et

technique.

Systèmes nationaux

* L’âge d’admission le plus courant dans l’enseignement général du second degré est 12 ans (81 des 198

pays et territoires).

* Les autres âges d’admission les plus fréquents sont 11, 13, 14 ans.

* La durée des études est le plus souvent de 6 ou 7 ans.

* En général, plus l’âge d’admission est précoce, plus la durée des études est longue, et inversement. Cela

est dû essentiellement à la durée de l’enseignement primaire qui, dans certains pays, inclut ce qui est

considéré ailleurs comme le premier cycle de l’enseignement général du second degré.

Evolution des effectifs scolaires

Pour le total de l’enseignement du second degré, les effectifs mondiaux sont passés de 159 millions d’élèvesen 1970 à 290 millions en 1987. Les pays en développement ont compté pour 119 millions dans l’augmen-tation de 131 millions enregistrée.

Les effectifs combinés des deux grandes sous-régions d’Asie ont progressé de 80 millions pendant la pério-de considérée. Pour toutes les régions sauf l’Asie du Sud, les effectifs scolaires ont augmenté plus rapide-ment en 1970-1980 qu’en 1980-1987.

Enseignement privé

Pendant la décennie 1975-1985, la part des établissements privés dans les effectifs de l’enseignement géné-ral du second degré est restée pratiquement stable à l’échelle du monde (environ 11 %).

* C’est dans les Etats arabes, en Asie de l’Est et dans les pays développés qu’elle a été la plus faible

pendant cette période (11 % ou moins).

* En 1975, près d’un élève sur deux fréquentait un établissement privé en Asie du Sud mais cette pro-

portion a régulièrement fléchi et en 1985 elle est tombée à un peu moins de deux élèves sur cinq.

* En Amérique Latine et dans les Caraïbes, ainsi qu’en Afrique sub-saharienne environ 20% et 25%

des élèves respectivement fréquentent des établissements privés.

* C’est en Océanie que les établissements privés absorbent la plus forte part des effectifs de l’ensei-

gnement secondaire (environ 2 élèves sur 3), proportion qui n’a pas changé notablement depuis

1975.

12

III. ENSEIGNEMENT DU SECOND DEGRE

Tableau 9: Répartition des pays selon l’âge d’entrée et la durée de l’enseignement général

Tableau 10: Taux d’accroissement moyen annuel des effectifs (%)

Tableau 11: Effectifs inscrits dans l’enseignement général privé (%)

13

ENSEIGNEMENT DU SECOND DEGRE

Taux bruts de scolarisation

A l’échelle régionale, les taux bruts de scolarisation pour l’ensemble de l’enseignement secondaire, ajustéspour tenir compte de la diversité des systèmes éducatifs nationaux, indiquent ce qui suit:

* Dans les pays développés, tous les jeunes en âge de fréquenter les établissements d’enseignement secon-

daire seront bientôt scolarisés;

* En Amérique Latine et dans les Caraïbes, dans les Etats arabes et en Asie de l’Est, les établissements

d’enseignement secondaire ont la capacité requise pour accueillir de 45 à 55% de la population en âge

de les fréquenter;

* En Asie du Sud, la capacité d’accueil s’établit environ au tiers de la population d’âge scolaire et en

Afrique sub-saharienne au quart;

* Dans toutes les sous-régions en développement, les taux bruts de scolarisation ont sensiblement aug-

menté depuis 1970.

Inégalités entre les sexes

* Dans les pays développés ainsi qu’en Amérique Latine et dans les Caralbes, l’égalité d’accès à l’ensei-

gnement secondaire est réalisée depuis 1970.

* Des progrès notables vers l’égalité ont été constatés dans les Etats arabes.

* En Asie de l’Est et en Océanie, l’importance relative des effectifs féminins s’est très légèrement accrue

depuis 1970.

* En Asie du Sud, on a enregistré une certaine amélioration mais, à l’heure actuelle, un élève sur trois est

de sexe féminin. En Afrique sub-saharienne, la proportion est la même mais elle est restée pratiquement

stationnaire depuis 1970.

14

ENSEIGNEMENT DU SECOND DEGRE

Tableau 12: Taux bruts ajustés de scolarisation par sexe (en %)

Graphique 5: Taux bruts ajustés de scolarisation par sexe (%), pays en développement, 1987

15

ENSEIGNEMENT DU SECOND DEGRE

Enseignement du second degré par type

* L’enseignement général fournit le gros des effectifs du second degré (87% en 1987) et l’importance rela-

tive de l’enseignement normale est minime.

* La part de l’enseignement technique dans les effectifs mondiaux a augmenté régulièrement, mais la ten-

dance a été différente d’une grande région à l’autre. En particulier, il convient de souligner qu’en valeur

relative, elle a été ascendante dans les pays développés et l’Asie de l’Est et descendante en Amérique

Latine et dans les Caraïbes.

* Les effectifs féminins des écoles normales, particulièrement importants dans les pays développés ainsi

qu’en Amérique Latine et dans les Caraïbes, se répercutent sur la composition par sexe du personnel

enseignant de l’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire.

* Pour ce qui est de l’importance relative des jeunes effectifs féminins (environ 43%),il n’y a pas d’écart

notable entre l’enseignement général et l’enseignement technique à l’échelle du monde.

Personnel enseignant

* Le nombre des professeurs de l’enseignement secondaire est passé de 8,8 millions en 1970 à 17,5 mil-

lions en 1987, les deux grandes sous-régions d’Asie ayant compté pour environ 5 millions dans cet

accroissement.

* Pour l’ensemble du monde, en 1987, environ 41% des enseignants étaient des femmes.

* Dans les pays développés ainsi qu’en Amérique Latine et dans les Caraubes, le personnel enseignant est

féminin à raison de 53 et 49% respectivement. Dans les autres grandes sous-régions, les chiffres cor-

respondants se situent entre 25 et 37%.

* Le développement du corps enseignant a entraîné une diminution progressive du nombre d’élèves par

maître dans l’enseignement général (17 en 1987 au lieu de 19 en 1970) à l’échelle du monde.

* Les plus fortes baisses du taux d’encadrement ont été enregistrées dans les Etats arabes, en Asie de l’Est

et en Océanie.

* En Afrique sub-saharienne ainsi qu’en Amérique Latine et dans les Caraïbes, le nombre d’élèves par

maître a augmenté entre 1970 et 1980. Il a fléchi depuis lors mais, dans les deux régions, il reste cepen-

dant supérieur à son niveau de 1970.

16

ENSEIGNEMENT DU SECOND DEGRE

Tableau 13: Effectifs par type d’enseignement (en %)

Graphique 6: Rapports élèves/maître dans l’enseignement général

17

ENSEIGNEMENT DU SECOND DEGRE

Croissance par rapport au PNB

* A l’échelle mondiale, les dépenses publiques d’éducation exprimées en pourcentage du PNB ont aug-

menté au milieu des années 70 en raison de l’accroissement enregistré dans les pays développés comme

dans les pays en développement mais, au cours des années 80, elles sont retombées au niveau atteint au

début des années 70, essentiellement par suite d’un fléchissement dans les pays développés.

* Dans les pays en développement, les dépenses publiques d’éducation ont progressé rapidement par rap-

port au PNB entre le début et le milieu des années 70 puis plus lentement pendant les années 80.

* Au commencement des années 80, les dépenses publiques d’éducation exprimées en pourcentage du

PNB ont diminué en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud mais se sont accrues dans les Etats

arabes, en Amérique Latine et dans les Caraubes, en Asie de l’Est et en Océanie.

* Entre le milieu et la fin des années 80, elles ont augmenté en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud

mais se sont stabilisées ou ont accusé un léger recul dans les autres régions.

Les données relatives aux pays ci-après ne sont comprises ni dans le total mondial ni dans les totaux parrégion: Afrique du Sud, Albanie, Kampuchéa démocratique, Liban, Mongolie, Mozambique, Républiquepopulaire démocratique de Corée, République démocratique populaire Lao et Viet-Nam

18

IV DEPENSES PUBLIQUES D’EDUCATION

Tableau 14: Dépenses publiques d’éducation en pourcentage du PNB

Graphique 7: Dépenses publiques d’éducation en pourcentage du PNB

19

Croissance à prix constants

* La croissance des dépenses publiques d’éducation, à prix constants, a été plus lente durant les années 80

que pendant les années 70 dans les pays développés comme dans les pays en développement; pour 117

pays développés et pays en développement, le taux d’accroissement médian annuel au cours des années

80 (3,8%) a été à peu près inférieur de moitié au taux correspondant pour les années 70 (7,0%).

* S’agissant des pays en développement, c’est en Afrique sub-saharienne et en Amérique Latine et les

Caralbes que les taux d’accroissement médian annuel ont subi les baisses les plus accusées; le ralentis-

sement a été moins marqué dans les Etats arabes, en Asie et en Océanie.

* Durant les années 80, dans 9 des 37 pays d’Afrique sub-saharienne et dans 10 des 28 pays d’Amérique

Latine et des Caraïbes, les taux de croissance des dépenses publiques d’éducation ont été négatifs.

20

DEPENSES PUBLIQUES D’EDUCATION

TTableau 15: Nombre de pays selon le taux d’accroissement moyen annuel des dépenses publiques d’éducation à prix constants

Graphique 8: Médiane des taux d’accroissement des dépenses publiques d’éducation à prix constants

21

Part de l’éducation.dans les dépenses totales du gouvernement

* La part médiane de l’éducation dans les dépenses totales du gouvernement a été un peu plus élevée dans

les pays en développement que dans les pays développés en 1970 comme en 1985 mais la différence n’a

guère été marquée pendant la période intermédiaire.

* Depuis le début des années 70, la tendance générale de la part médiane de l’éducation dans les dépenses

totales du gouvernement a été la suivante:

* diminution persistante dans les pays développés;

* fléchissement jusqu’au début des années 80 dans les pays en développement puis augmentation.

22

DEPENSES PUBLIQUES D’EDUCATION

Tableau 16: Nombre de pays selon la part de l’éducation dans les dépenses totales du gouvernement

Tableau 17: Médiane des pourcentages de l’éducation dans les dépenses totales du gouvernement, pays développés et pays en développement

Graphique 9: Médiane des pourcentages de l’éducation dans les dépenses totales du gouvernement, pays développés et pays en développement

23

Dépenses ordinaires par élève, en dollars des Etats-Unis

* En 1987, les dépenses ordinaires par élève, en dollars des Etats-Unis, pour tous les degrés d’enseignement

ont été environ 22 fois plus élevées dans les pays développés que dans les pays en développement.

* En 1987, les dépenses ordinaires par élève, en dollars des Etats-Unis, pour les enseignements pré-primai-

re, primaire et secondaire dans les pays développés ont été environ:

* 23 fois plus élevées que dans les pays en développement (pas de changement par rapport à 1970);

* 26 fois plus élevées qu’en Afrique sub-saharienne (au lieu de 10 fois en 1970);

* 9 fois plus élevées que dans les Etats arabes (au lieu de 7 fois en 1970);

* 10 fois plus élevées qu’en Amérique Latine et dans les Caraïbes (au lieu de 9 fois en 1970);

* 41 fois plus élevées qu’en Asie de l’Est (au lieu de 39 en 1970);

* 27 fois plus élevées qu’en Asie du Sud (au lieu de 33 fois en 1970).

* Toujours en 1987, dans l’enseignement du troisième degré, le déséquilibre relatif entre les pays dévelop-

pés et les pays en développement a été en général moins prononcé que dans les enseignements pré-primai-

re, primaire et secondaire.

* Le déséquilibre relatif le plus faible a été enregistré par rapport à l’Afrique sub-saharienne (les

dépenses publiques ordinaires par élève en dollars des Etats-Unis étaient 2,4 fois plus élevées dans

les pays développés).

* Le déséquilibre relatif le plus important a été enregistré par rapport à l’Asie du Sud (19 fois plus éle-

vées dans les pays développés).

* Ce n’est que par rapport aux Etats arabes que le déséquilibre relatif s’est amenuisé entre 1970 et 1987

(ces dépenses ayant été 4,4 plus élevées dans les pays développés en 1970 mais seulement 4,2 fois

en 1987).

24

DEPENSES PUBLIQUES D’EDUCATION

Tableau 18: Depenses publiques ordinaires par élève, en dollars des Etats-Unis, par degré d’enseignement

Graphique 10: Dépenses publiques ordinaires par élève, en dollars des Etats-Unis, autour de 1987

25

Dépenses ordinaires d’éducation par élève par rapport au PNB/habitant

* En 1987, pour tous les degrés d’enseignement, les dépenses ordinaires par élève, rapportées au PNB par

habitant, ont été de 32% plus élevées dans les pays développés que dans les pays en développement

(0,25 fois le PNB par habitant contre 0,19); toutefois, en Afrique sub-saharienne, elles ont été plus

importantes que dans les pays développés.

* En 1987, pour les enseignements pré-primaire, primaire et secondaire, les dépenses ordinaires par élève,

rapportées au PNB par habitant, ont été de 46% plus élevées dans les pays développés que dans les pays

en développement mais en Afrique sub-saharienne, de nouveau, ces dépenses ont été plus fortes que

dans les pays développés.

* Pour l’enseignement du troisième degré, la situation est inverse:

* En 1987, les dépenses ordinaires par élève, rapportées au PNB par habitant, ont été de 33% moins

élevées dans les pays développés que dans les pays en développement;

* En Afrique sub-saharienne, ces dépenses sont restées sensiblement plus élevées que dans toutes les

autres régions, mais l’écart a été relativement moins net que dans les années 70.

26

DEPENSES PUBLIQUES D’EDUCATION

Tableau 19: Dépenses publiques ordinaires par élève, exprimées par rapport auPNB par habitant, selon le degré d’enseignement

Graphique 11: Dépenses publiques ordinaires par élève, exprimées par rapport au PNBpar habitant, autour de 1987

27

Dépenses ordinaires par destination

* Dans les 24 pays développés et les 68 pays en développement pour lesquels il existe des données se rap-

portant à 1987 ou aux années voisines, environ les deux tiers des dépenses publiques ordinaires affé-

rentes à l’enseignement ont servi à rémunérer les enseignants.

* Il semble qu’il y ait peu de différence entre les pays développés et les pays en développement en ce qui

concerne la part des dépenses ordinaires totales consacrée à d’autres fins comme l’administration, le

matériel d’enseignement, les bourses et services sociaux, mais on ne saurait en tirer des conclusions bien

nettes étant donné le pourcentage notable d’autres dépenses ou de dépenses non réparties observé dans

les pays développés comme dans les pays en développement.

* Si l’on exclut les pays où la part des autres dépenses ou des dépenses non réparties représente 15% ou

plus des dépenses ordinaires totales, la physionomie des dépenses ne change pas sensiblement; toute-

fois, des tableaux indiquant la répartition des pays selon la part en pourcentage des diverses destinations

dans les dépenses ordinaires totales en 1987 ou dans les années voisines, il ressort

* Que la part médiane des émoluments des enseignants a été très légèrement plus élevée dans les pays

en développement que dans les pays développés (70,9% et 68,2%, respectivement);

* Que la part médiane consacrée au matériel d’enseignement a été un peu plus élevée dans les pays

développés que dans les pays en développement (4% et 2,6%, respectivement),

* Que la part médiane consacrée aux bourses d’études et services sociaux a été un peu plus élevée dans

les pays développés que dans les pays en developpement(8,7% et 5,7%, respectivement), encore que,

dans certains pays en développement (environ le tiers de l’ensemble), elle dépasse 15%.

28

DEPENSES PUBLIQUES D’EDUCATION

Tableau 20: Répartition en pourcentage des dépenses ordinaires d’éducation selon leur destination, autour de 1987

Tableau 21: Nombre de pays (autour de 1987) selon le pourcentage des dépenses ordinaires consacré à:

* Non compris les pays dont le pourcentage «Auire/non réparties» est éga l ou supérieur à 15 %

29

Rémunération du personnel de l’enseignement primaire

* Dans 20 pays développés pour lesquels des données sont disponibles, la variation médiane en pourcen-

tage de la rémunération moyenne du personnel de l’enseignement primaire, à prix constants, pendant la

période 1980- 1987, a été une augmentation de 11 %.

* Dans 56 pays en développement, pendant la même période, le chiffre correspondant a été une baisse

de8%.

* Le fléchissement a été prononcé en Amérique Latine et dans les Caraïbes (-14%) et en Afrique

sub-saharienne (-13%).

* En Asie et en Océanie, on constate un accroissement sensible (+28%).

* Rapportée au PNB par habitant, la variation médiane en pourcentage de la rémunération moyenne

du personnel de l’enseignement primaire pendant la période 1980-1987 a été une diminution de 4%

dans les pays développés et de 5% dans les pays en développement.

* En Afrique sub-saharienne ainsi qu’en Amérique Latine et dans les Caraibes, on aconstaté des diminutions de 11 et de 13%, respectivement.

* Dans les Etats arabes et l’Asie/Océanie des progressions de 20 et de 13%, respective-ment, ont été enregistrées.

La rémunération moyenne du personnel de l’enseignement primaire est calculée en divisant les dépensestotales consacrées aux salaires et indemnités de ce personnel par le nombre total de maîtres. On ne dispo -se pas de données sur le nombre total de non-enseignants; il est donc supposé que les variations dans letemps du nombre de non-enseignants sont proportionnelles à celles du nombre d’enseignants.

30

DEPENSES PUBLIQUES D’EDUCATION

Tableau 22: Nombre de pays selon le pourcentage de variation de la rémunération moyenne du personnel de l’enseignement primaire, exprimée en prix constants, 1980-87

Tableau 23: Nombre de pays selon le pourcentage de variation de la rémunération moyenne du personnel de l’enseignement primaire, exprimée par rapport au PNB parhabitant, 1980-87

Graphique 12: Médiane des pourcentages de variation de la rémunération du personnel de l’enseignement primaire, 1980-87

31

Scolarisation primaire universelle en l’an 2000

Pour l’ensemble du monde, les projections des effectifs scolaires donnent à penser que la capacité des éta-blissements d’enseignement devrait continuer d’être suffisante pour accueillir tous les enfants en âge de fré-quenter l’école primaire. Il convient toutefois de nuancer cette information evn rappelant que les moyennesdissimulent des disparités entre les régions et que l’indicateur utilisé, le taux brut de scolarisation ajustépour l’enseignement primaire, est gonflé par le nombre d’enfants qui entrent à l’école après l’âge d’admis-sion officiel et par le nombre de redoublements. Cela étant, on peut considérer que ce taux (TBS) donne uneindication de la capacité d’accueil de l’enseignement primaire.

Pour l’an 2000,1’évolution des effectifs scolarisés autorise les conclusions suivantes:

* Dans les pays développés, l’accès de tous à l’enseignement pnmaire continuera d’être assuré;

* En Asie de l’Est ainsi qu’en Amérique Latine et dans les Caraibes, le nombre de places disponiblesdans les écoles primaires demeurera excédentaire et on peut légitimement supposer que les pays deces deux sous-régions seront sur le point d’instaurer ou auront instauré la scolarisation primaire uni-verselle;

* En Asie du Sud, les établissements d’enseignement primaire seront sur le point de pouvoir accueillirtous les enfants d’âge scolaire primaire aux alentours de l’an 2000;

* Dans le cas de l’Afrique sub-saharienne et des Etats arabes, toutefois, les projections régionales lais-sent présager que la capacité des établissements d’enseignement primaire restera insuffisante pouraccueillir tous les enfants en âge de les fréquenter;

* Les projections relatives à l’Afrique sub-saharienne, aux Etats arabes et à l’Asie du Sud font appa-raître un écart sensible entre les taux de scolarisation respectifs des gardons et des filles et celaconstitue un obstacle majeur à la scolarisation primaire universelle.

Si, pour déterminer les pays qui sont parvenus à la scolarisation primaire universelle ou s’approchent de cetobjectif, on adopte comme critère un taux brut de scolarisation de 95% ou plus, on peut penser qu’en l’an2000:

* Dans l’ensemble des pays en développement, un enfant sur cinq en âge de fréquenter l’école pri-maire vivra dans un pays où l’accès à l’enseignement primaire ne sera pas encore universel;

* En Asie de l’Est, tous les enfants en âge de fréquenter l’école primaire seront scolarisés, c’est-à-direque l’enseignement primaire universel devrait être devenu une réalité si l’évolution passée des effec-tifs se poursuit au même rythme;

* En Amérique Latine et dans les Caraibes, trois pays auront vraisemblablement des taux de scolari-sation bruts inférieurs à 95% mais seront néanmoins sur le point d’atteindre la scolarisation primai-re universelle. Ces pays comptent pour 5% dans la population de la région en âge de fréquenter l’éco-le primaire;

* En Afrique sub-saharienne, dans les Etats arabes et en Asie du Sud, un effort considérable devraitencore être nécessaire pour que l’enseignement primaire soit universel à la fin du siècle. En Asie duSud, environ un enfant en âge de fréquenter l’école primaire sur quatre vivra dans un pays où la sco-larisation primaire universelle ne sera pas encore devenue une réalité. Pour les Etats arabes, le chiffrecorrespondant sera de deux enfants sur cinq et pour l’Afrique sub-saharienne d’un enfant sur deux.

Les projections des effectifs scolaires sont obtenues par une extrapolation de l évolution passée. On trou -vera des renseignements sur la methode utilisée dans le document intitulé «Trends and Projections ofEnrolment by Level of Education and by Age, 1960-2025 (as assessed in 1989)», Unesco, 1989.

32

V. DEMOGRAPHIE ET EFFECTIFS SCOLAIRES:PERSPECTIVES POUR L’AN 2000

Graphique 13: Pays en développement, taux bruts de scolarisation dans l’enseignement primaire en l’an 2000, total

Proportion de chaque groupe de pays dans la population d’âge scolaire primaire des pays en développement

Pour tous les pays en développement non inclus dans le graphique, les taux bruts de scolarisation sontsupérieurs à 95% excepté pour: Angola, Congo, Chypre, Gabon, Jamahiriya arabe Iybienne, Jordanie,Kampuchéa démocratique, Namibie, Rép. dém. pop. de Corée, République Dominicaine et Zimbabwe.Pour ces pays, il n’a pas été possible de faire des projections.

33

Jeunesse non scolarisée

Les estimations ou les projections du nombre de personnes âgées de 6 à 11 ans et de 12 à 17 ans non sco-

larisées en 1970, en 1985 et en l’an 2000 traduisent des tendances qui diffèrent selon les régions. Il convientde garder présent à l’esprit que, pour les pays où l’enseignement primaire commence à l’âge de 7 ans ouplus tard, les chiffres relatifs à la jeunesse non scolarisée ne tiennent pas compte des enfants inscrits dansl’enseignement pré-primaire.

En ce qui concerne les enfants non scolarisés de 6 à 11 ans, il est permis de tirer les conclusions suivantes:

* Dans les pays développés, les quelque 9 millions d’enfants de ce groupe d’âge non scolarisés sont en

fait inscrits dans les établissements d’enseignement précédant le premier degré;

* Pour l’ensemble des pays en développement, le nombre d’enfants non scolarisés a diminué etdevrait continuer de baisser pour tomber à 118 millions en l’an 2000. Dans toutes les régions, onobserve un fléchissement qui devrait se poursuivre, sauf en Afrique sub-saharienne où le nombre desenfants non scolarisés devrait s’accroître régulièrement. Dans cette dernière région, près de 38 mil-lions d’enfants âgés de 6 à 11 ans ne fréquenteront pas l’école à la fin de ce siècle;

* Entre 1985 et l’an 2000, le nombre des enfants non scolarisés devrait régresser à un rythme beaucoupplus lent qu’entre 1970 et 1985.

S’agissant de la population âgée de 12 à 17 ans ne fréquentant pas un établissement d’enseignement formel,la situation devrait évoluer comme suit:

* Dans les pays développés, cette population continuera de décroître jusqu’à l’an 2000;

* Dans les pays en développement, où elle a progressé entre 1970 et 1985, elle tombera à 259 millionsen l’an 2000:

* En Amérique Latine et dans les Caraïbes, on s’attend à une baisse continue pendant les trenteannées considérées, qui fera descendre cette population à 14 millions en l’an 2000; cela s’ex-plique en partie par la durée relativement longue de l’enseignement primaire dans un certainnombre de pays très peuplés de la région;

* en Asie de l’Est, où un accroissement sensible s’est produit entre 1970 et 1985, les projectionsannoncent un fléchissement notable pendant les prochaines 15 années et celte population devraittomber à 74 millions à la fin de ce siècle;

* En Afrique sub-saharienne, dans les Etats arabes et en Asie du Sud, une augmentation persistanteest prévue, la jeunesse non scolarisée âgée de 12 à 17 ans de ces trois régions devrait s’établir à47, 15 et 111 millions, respectivement, à la fin du siècle.

34

DEMOGRAPHIE ET EFFECTIFS SCOLAIRES:PERSPECTIVES POUR L’AN 2000

Graphique 14: Pays en développement, jeunesse non scolarisée, total

35

Effectifs scolaires féminins en l’an 2000

Il a été indiqué que la part des jeunes filles dans les effectifs scolaires des deux degrés d’enseignement aaugmenté régulièrement depuis 1970 mais que l’évolution diffère selon les régions.

Dans les pays développés, il n’y a pas de disparité entre les effectifs des deux sexes dans l’enseignement

du premier et du second degré. Dans les deux cas, le pourcentage de filles est actuellement de 49% mais ce

léger avantage des garçons s’explique par la structure démographique. Dans les jeunes âges les garçons sont

plus nombreux que les filles.

Dans l’ensemble des pays en développement, l’égalité entre les effectifs des deux sexes ne semble avoirété réalisée ni dans le primaire ni dans le secondaire. Mais l’évolution ne devrait pas être la même dans lessix grandes régions de ce groupe.

* Dans le cas de l’Amérique Latine et des Caraïbes, I’égalité existe et devrait persister dans le primaireet dans le secondaire.

* En Afrique sub-saharienne, dans les Etats arabes, en Asie de l’Est, en Asie du Sud et en Océanie,

l’inégalité actuelle entre les effectifs des deux sexes dans le primaire et dans le secondaire devrait

persister jusqu’à la fin du siècle, bien que l’écart entre la population masculine et la population fémi-

nine scolarisée doive diminuer, notamment dans l’enseignement primaire. En fait, dans ces régions

l’inégalité entre les effectifs scolaires des deux sexes est l’un des principaux obstacles à la scolari-

sation primaire universelle.

36

DEMOGRAPHIE ET EFFECTIFS SCOLAIRES:PERSPECTIVES POUR L’AN 2000

Graphique 15: Pourcentage des effectifs scolarisés par sexe et par degréd’enseignement en l’an 2000

MONDE

Paysdéveloppés

Paysen dévelop

Afriquesub-sahar

Etatsarabes

Amer. Latineet Caraibes

Asiede l’Est

Asie du Sud

Océanie

MONDE

Paysdéveloppés

Paysen dévelop

Afriquesub-sahar.

Etatsarabes

Amer. Latineet Caraïbes

Asiede l’Est

Asiedu Sud

Océanie

37

Population en âge de fréquenter l’école primaire

Dans le monde, si l’on se fonde sur les systèmes éducatifs nationaux actuels, la population en âge de fré-quenter l’école primaire est passée de 490 millions d’élèves en 1970 à 584 millions en 1985 (soit un accrois-sement de 19%) et devrait atteindre 719 millions en l’an 2000, soit une nouvelle progression de 23%.

Les estimations et les projections de cette population inspirent les observations suivantes:

* Dans les pays développés, elle est descendue de l 19 à 107 millions entre 1970 et 1985 (soit une bais-

se de 10%) et devrait augmenter légèrement pour monter à 109 millions en l’an 2000;

* L’accroissement de la population en âge de fréquenter l’école primaire pour l’ensemble du monde

est donc attribuable aux pays en développement, où, comme il fallait s’y attendre, les scénarios de

croissance diffèrent selon les grandes régions:

* Il devrait y avoir un très léger accroissement entre 1985 et l’an 2000 en Asie de l’Est, où lenombre des enfants de ce groupe d’âges passerait de 171 à 180 millions;

* En valeur relative comme en valeur absolue, un accroissement substantiel serait enregistré entre

1985 et l’an 2000 en Afrique sub-saharienne, dans les Etats arabes, en Amérique Latine et dansles Caraïbes, ainsi qu’en Asie du Sud. En chiffres absolus, on prévoit un accroissement de 47, 15,

14 et 51 millions respectivement et en chiffres relatifs la croissance la plus forte serait enregis-trée par l’Afrique sub-saharienne (64%), suivie par les Etats arabes (48%),1’Asie du Sud (38%)

et l’Amérique Latine et les Caraïbes (22%).

En Amérique Latine et dans les Caralbes, selon les projections, tous les pays devraient être parvenus ou êtresur le point de parvenir à la scolarisation primaire universelle en l’an 2000; les pays n’ayant pas atteint cetobjectif se situeraient donc en Afrique sub-saharienne, dans les Etats arabes et en Asie du Sud. Les projec-tions de la population en âge de fréquenter l’école primaire montrent que la pression démographique est unhandicap majeur pour la généralisation de l’enseignement primaire.

38

DEMOGRAPHIE ET EFFECTIFS SCOLAIRES:PERSPECTIVES POUR L’AN 2000

Graphique 16: Variation en pourcentage de la population d’âge scolaire primaire

39

D’après les estimations et les projections établies par l’Unesco en 1989, la situation à l’échelle mondialedevrait être la suivante:

* En 1985, un peu moins d’un milliard d’adultes ne savaient ni lire ni écrire. Ce nombre ne devrait bais-

ser que très légèrement en 1990 et en l’an 2000;

* En 1985, 30 adultes sur 100 dans le monde entier étaient analphabètes et cette proportion devrait tom-

ber à 27 sur 100 en 1990 et diminuer encore pour descendre à 22 sur 100 à la fin du siècle;

* L’énorme majorité de la population analphabète (921 millions en 1990) se trouve et continuera de se

trouver dans les pays en développement;

* Invariablement, les femmes constituent et constitueront encore le gros de la population analphabète.

Comme toujours, les moyennes dissimulent les disparités existantes. Les estimations et les projections pargrande sous-région, pour les pays en développement, appellent les conclusions suivantes:

* En valeur absolue comme en valeur relative, les meilleurs résultats seront obtenus en AmériqueLatine et dans les Caraibes, où la population adulte analphabète tombera de 18% en 1985 à 15% en

1990 et 11% en l’an 2000. Cette région devrait néanmoins compter 41 millions d’adultes analpha-

bètes à la fin du siècle;

* En Asie de l’Est, le nombre des analphabètes devrait diminuer d’environ 64 millions entre 1985 et

l’an 2000. Cela devrait entraîner une réduction appréciable du taux d’analphabétisme, qui, de 29%

en 1985, devrait être ramené à 24% en 1990 et 17% en l’an 2000. Malgré cette amélioration, plus de230 millions d’adultes seront encore analphabètes dans la région;

* En Afrique sub-saharienne, dans les Etats arabes et en Asie du Sud, le nombre d’analphabètes devrait

augmenter entre 1985 et la fin de ce siècle mais, en valeur relative, la proportion d’adultes analpha-

bètes devrait diminuer. Dans chacune de ces trois sous-régions, on s’attend à un fléchissement

notable des taux d’analphabétisme, la régression la plus sensible devant être enregistrée par

l’Afrique sub-saharienne, suivie des Etats arabes. Toutefois, à la fin de ce siècle, il restera près de

440 millions d’adultes analphabètes en Asie du Sud, 147 millions en Afrique sub-saharienne et 66

millions dans les Etats arabes.

40

VI. ANALPHABETISME: TENDANCES ET PERSPECTIVES

Tableau 24: Population adulte analphabète (15 ans et plus) et taux d’analphabétisme

Graphique 17: Nombre d’analphabètes adultes dans les pays en développement

41

Les estimations et projections de l’analphabétisme par pays appellent les conclusions suivantes:

* Sur les 963 millions d’analphabètes que l’on devrait compter dans le monde en 1990, 702 millions,

soit 73%, se trouveront dans 10 pays, dont six en Asie, trois en Afrique et un en Amérique Latine et

dans les Caralbes. Comme il fallait s’y attendre, il s’agit des pays les plus peuplés de ces régions;

* Sur ces 10 pays, l’Inde et la Chine compteront un peu plus de la moitié des analphabètes du monde

en 1990;

* Dans sept de ces dix pays, les taux d’analphabétisme oscilleront entre 46 et 73%;

* En 1990, le taux d’analphabétisme sera supcricur à 40% dans 48 pays, dont 29 en Afrique sub-

saharienne. Si la tendance se poursuit,32 pays, dont 21 en Afrique sub-saharienne, seront toujours

dans la même situation en l’an 2000;

* En 1990, 10 des 14 pays ayant un taux d’analphabétisme inférieur à 10% seront des pays d’Amérique

Latine et des Caraubes. En l’an 2000,16 des 23 pays entrant dans cette catégorie appartiendront à

cette région;

* Aucun pays de l’Afrique sub-saharienne, des Etats arabes et de l’Asie du Sud n’aura un taux d’anal-

phabétisme inférieur à 10% en 1990.

42

ANALPHABETISME: TENDANCES ET PERSPECTIVES

Tableau 25: Répartition des pays en développement selon leur taux d’analphabétisme et leur nombre d’analphabètes

Tableau 26: Pays avec 10 millions et plus d’analphabètesâgés de 15 ans et plus en 1990

43

Annexe 1: Effectifs par degré d’enseignement (en milliers) et pourcentage féminin

45

Annexe 2: Sélection d’indicateurs par pays (autour de 1987)

PAYS EN DEVELOPPEMENT

Afrique sub-saharienne

46

PAYS EN DEVELOPPEMENT

Afrique sub-saharienne

47

48

49

50

51

52

53

54

55

56

57

Annexe 2: Liste des indicateurs et notes explicatives

58

Indicateurs

1 Taux d’analphabétisme, population âgée de 15ans et plus, 1990.

2 Nombre de récepteurs de radio pour 1000 habi-

tants.

3 Nombre de récepteurs de télévision pour 1000

habitants.

4 Journaux quotidiens: circulation pour 1000

habitants.

5 Pourcentage du total des effectifs scolaires sur

la population âgée de 4 à 24 ans (garçons et

filles).

Notes explicatives

Estimations récentes du pourcentage d’analphabêtes

adultes, établies selon la méthodologie révisée de

l’Unesco et tenant compte des dernières donnéesdisponibles. Les indicateurs publiés dans le docu-

ment utilisent les projections de population effec-tuées par les Nations Unies en 1988.

Les chiffres sont calculés soit d’après des estima-

tions du nombre de récepteurs en service soit (pourles pays présentant le symbole @) sur le nombre delicences délivrées ou de postes déclarés. En généralles données se réRerent à 1986 ou 1987.

Tirage estimé des journaux quotidiens d’infor-mation générale. Les données se réRerent géné-ralement à 1986 ou 1987.

Ce rapport exprime le total des effectifs des ensei-

gnements pré-primaire, du premier et du second

degrés en pourcentage de la population âgée de 4 à

24 ans. En général les données se réRerent à 1986

ou 1987.

## Pour les pays présentant ce symbole, les taux descolarisation n’ont pu être calculés soit à cause d’in-cohérences entre les données d’effectifs et de popu-lation soit parce que ces dernières n’étaient pas dis-ponibles.

6 Taux bruts de scolarisation, enseignement

pré-primaire (garçons et filles).

7 Taux brut de scolarisation dans l’enseignement

du premier degré (garçons et filles).

8 Taux brut de scolarisation dans l’enseignement

du premier degré (filles).

9 Taux brut de scolarisation dans l’enseignement

du second degré (garçons et filles).

10 Taux brut de scolarisation dans l’enseignement

du second degré (filles).

11 Durée de l’enseignement du premier degré.

12 Pourcentage de redoublants dans l’enseignement

du premier degré.

Ce rapport exprime le total des effectifs de l’ensei-gnement pré-primaire, tous âges confondus, en

pourcentage de la population d’âge pré-primairedéfinie selon le système éducatif en vigueur dans le

pays. A ce degré d’enseignement, l’application des

structures étant très souple selon les pays, ilconvient d’être prudent dans la comparaison des

taux.

## Pour les pays présentant ce symbole, les taux descolarisation n’ont pu être calculés en raison de l’ab-sence de données sur les effectifs scolaires et/ou dela répartition par âge de la population.

Ce taux exprime le total des effectifs d’un degréd’enseignement, tous âges confondus, on pourcenta-ge de la population d’un groupe d’âge détenminépar l’âge d’admission et la durée des études de cedegré. En général, les données se réRerent à 1986ou1987.

## Pour les pays présentant ce symbole, les taux descolarisation n’ont pu être calculés en raison d’inco-

hérences entre les données d’effectifs et de popula-tion, ou du manque de données démographiques, oude l’absence d’un système éducatif national com-

mun au pays.

Les chiffres présentent le nombre d’années d’étudesdans l’enseignement du premier degré selon le sys-

tème éducatif en vigueur dans le pays.

Total des élèves redoublant une année d’étudesexprimé en pourcentage du total des effectifs del’enseignement du premier degré. En général lesdonnées se réfèrent à 1986 ou 1987.

59

13 Pourcentage de survie à la quatrième année

d’études.

14 Pourcentage de survie à la dernière année

d’études.

15 Rapport élèves/maître dans l’enseignement du

premier degré.

16 Dépenses publiques totales en pourcentage du

P.N.B..

`

17 Pourcentage des dépenses publiques ordinaires

d’éducation consacré aux enseignements

pré-primaire, u premier et du second degrés.

Pourcentage des enfants entrant à l’école primaire,une année scolaire donnée, qui atteindront l’année

d’études spécifiée. Ces estimations dérivent de l’ap-plication de la méthode de la cohorte reconstituée

utilisant les données sur les effectifs et les redou-

blants par année d’études, pour deux années sco-laires consécutives. En général, les chiffres se rap-

portent à une cohorte entrant dans l’enseignementdu premier degré autour de 1985.

Ce rapport donne le nombre moyen d’élèves parmaître dans l’enseignement du premier degré. En

général, les données se réfèrent à 1986 ou 1987. Leschiffres sur le personnel enseignant comprennent lesmaîtres à plein temps et à temps partiel. La propor-tion d’enseignants à temps partiel variant beaucoupselon les pays, les rapports élèves/mâître peuvent

n’être pas strictement comparables d’un pays àl’autre.

Dépenses publiques totales d’éducation expriméesen pourcentage du Produit National Brut, autour de1986. Pour les pays à économie centralement plani-fiée, le Produit Matériel Net a été utilisé.

Total des dépenses publiques ordinaires de ces troisdegrés d’enseignement exprimé en pourcentage dutotal des dépenses publiques ordinaires d’éducation,autour de 1986.

60

18 Taux brut de scolarisation dans l’enseignement

du premier degré estimé pour l’an 2000 (gar-

çons et filles).

19 Taux brut de scolarisation dans l’enseignement

du premier degré estimé pour l’an 2000 (filles).

20 Pourcentage d’accroissement des eff e c t i f s

actuels nécessaire pour atteindre un taux brut de

scolarisation dans l’enseignement du premier

degré égal à 100% en l’an 2000.

Taux brut de scolarisation projeté pour l’an 2000exprimant les effectifs de l’enseignement du pre-mier degré, tous âges confondus, en pourcentage dela population du groupe d’âge correspondant à cedegré. Pour les pays développés, les projections

d’effectifs scolaires n’ont pas été calculées.

## Pour les pays présentant ce symbole, les projec-tions d’effectifs scolaires n’ont pas Oc calculées soit

en raison d’incohérences entre les données sur leseffectifs scolaires et la population soit en raisond’une diminution des taux de scolarisation dans les

dernières années observées.

Ce pourcentage rapporte les derniers effectifs obser-vés de l’enseignement du premier degré à la popula-

tion du groupe d’âges correspondant en l’an 2000. Ilillustre l’effort nécessaire pour parvenir à un tauxbrut de scolarisation égal à 100% à la fin du siècle.Cet indicateur n’a pas été calculé pour les paysdéveloppés.

## Pour les pays présentant ce symbole, le pourcen-tage n’a pu être calculé soit parce que des incohé-rences existaient entre les données sur les effectifs

scolaires et celles de population, soit parce que lesderniers effectifs observés étaient supérieurs à la

population du groupe d’âges projetée pour l’an2000.

61