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renseigneMents i réservations 04 92 52 52 52 VEN 13 FéV 20:30 ET LE DIABLE VINT DANS MON CŒUR... Cie Vol Plané Mise en scène Alexis Moati Théâtre Photo Laura Pannack

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renseigneMents i réservations

04 92 52 52 52

VEN 13 FéV20:30

ET LE DIABLEVINT DANS MON CŒUR...

Cie Vol Plané

Mise en scène Alexis Moati

ThéâtreP

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Mise en scène et dramaturgie Alexis Moati

textes et jeu Fanny avram, CaroleCostantini, Léna Chambouleyron,sophie Delage, Pierre Laneyrie, ChloéMartinon et Charles-éric PetitUnivers sonore Josef amerveilCréation lumière ivan Mathisscénographie thibault vancraenenbroeckCostumes aude-Claire amédéo

Production déléguée : espace des arts,

scène nationale Chalon-sur-saône

Production : Compagnie vol Plané ; espace

des arts, scène nationale Chalon-sur-saône

Coproduction : La gare Franche - Cosmos

Kolej, Marseille ; La passerelle, scène

nationale de gap et des alpes du sud ;

théâtre du gymnase, Marseille ; théâtre

d'arles, scène conventionnée pour les

écritures d'aujourd'hui

avec la participation du festival des nuits de

l'enclave, valréas

A voir en famille dès 15 ans

Le spectacle

Qu’est-ce que l’adolescence ? Une phase instable, passionnante et transitoireentre l’enfance et le monde adulte ? Une véritable période de création, deconstitution de soi ? Fasciné par cet âge fondateur, Alexis Moati a décidé d’enexplorer les méandres. En faisant appel à ses souvenirs, à ceux de ses acteurs,mais aussi en travaillant auprès d’adolescents lors d’ateliers, menés notam-ment sur le territoire gapençais. Et le diable vint dans mon cœur... articulera donc des bribes d’histoires, de tra-jectoires et de mémoires, des tranches de vie individuelles et collectives pourdresser le portait d’un âge loin d’être tendre, où tout est affaire de passions, deconvictions et donc de potentielles déceptions. Tour à tour adolescents,adultes, parents, professeurs ou conseillers d’orientation, sept acteurs de 26à 46 ans composeront cette fable sur la transformation et tenteront de resti-tuer le regard que l’adolescent porte sur lui-même, sur les autres, mais aussisur le monde qui l’entoure. « Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà, de ta jeunesse ? », s’interrogeait au soir de sa viele poète Verlaine. Alexis Moati pose à son tour la question, au présent et aupluriel. À l’heure où la société a parfois tendance à faire peser la responsabi-lité de ses souffrances sur les frêles épaules de sa jeunesse, il réaffirme à quelpoint justement la société en a besoin, de cette jeunesse, et du miroir qu’ellelui tend. Un miroir intransigeant, qui l’oblige à se souvenir de ses utopies et deses engagements.

Extraits vidéo

http://www.dailymotion.com/video/x2fbc6y

Vendredi 13 février20:30

Dossier de presse i et le diable vint dans mon coeur...

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Le projet

Et le diable vint dans mon coeur... est le dernier volet d’une trilogie axée sur la recherche d’une écriture originale surla fin de l’enfance : l’impossibilité de grandir pour Peter Pan, la quête d’absolu pour la Petite Sirène, l’ouverture surtous les possibles et la perte de l’innocence pour les adolescents.Tout a commencé par le cri de Peter Pan, « Je ne veux pas grandir ». La fin de la pièce renvoyant la question : « Quandfinit l’enfance ? ». Au théâtre l’enfance ne finit jamais...

La question qu’Alexis Moati pose au travers de cette trilogie est celle de la transformation, celle des êtres mais ausside celle d’une époque qui a du mal à finir pour que naisse quelque chose de nouveau.

Il est bien entendu question de désirs, naissants et impérieux.Il sera aussi, forcément, question de théâtre.

Période instable et passionnante où tout se transforme tout le temps, l’adolescence est une période de création...de soi, où l’on s’essaye, se projette, s’invente. On s’observe, se représente, en cela on est théâtral.

Afin de mettre en œuvre une écriture qui naisse du plateau et dans le but d’en récolter la matière première, desateliers de recherche et de création avec des adolescents de tous bords ont complètement été intégrés au proces-sus de création. Il ne s’agit pas ici de faire du théâtre documentaire et de dresser le portrait de la jeunesse, aucuneconclusion n’en sera tirée. L’entrée n’est ni générale ni sociologique.Le propos est de s’amuser avec ce désir de comprendre les jeunes qui envahit notre société et de le mettre en scènesous la forme d’une enquête conférence déjantée sur les adolescents. Partant d’une forme qui recompose la conven-tion avec les spectateurs, la fiction sera fabriquée à vue, brouillant les pistes entre l’illusion du théâtre et la réalitéde ce qui se déroule au plateau. Le spectacle parlera d’un état personnel intime fragile et transitoire à travers diffé-rents portraits de jeunes.Dans ce dialogue entre les adolescents que l’on a été et les adolescents d’aujourd’hui, l’enjeu est bien d’écrire unefiction et de restituer toute la poésie de cette période initiatique de la vie.

Sept acteurs (entre 26 et 46 ans) tour à tour adolescents, enfants, adultes, professeurs, parents... vont composercette fable endiablée sur la transformation. Placés dans un dispositif qui met le corps en jeu (et non un décor), ils sontles constructeurs des univers successifs qu’ils traversent, et restituent une vérité loin de toute psychologie. Commedes enfants qui jouent, ils font évoluer l’espace autour d’eux au gré de leur imaginaire.

Il est besoin d’un miroir pour se souvenir de notre capacité à jouer, à nous créer, pour nous souvenir de nos utopies.Si l’adolescence est notre miroir, nous devons sans doute être le sien…

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Inspirations

« Si les jeunes sont cons, c’est notre faute. »In France Culture, Sur les docks, Les jeunes sont des cons

« Être possédé par une idée fixe : connaissez-vous ce tourment ?Non, votre esprit est trop calme, votre sens trop froid et rassis, vous ne soupçonnez pas cette torture. Et bien j’ai dix-huit ans,l’âme ardente, vierge de toute jouissance excessive, le corps surabondant de vie, et tout nerf, une idée fixe me domine : êtrelibre. Voilà mon maître, mon tyran, mon bourreau qui chaque jour me tenaille sans jamais lâcher prise. Je suis dans sa main,sous son fouet, il me faut vivre, agir et penser comme lui. »Lautréamont

« Il y a des gens qui oublient ce que c'est d'avoir 16 ans quand ils en ont 17.Je sais que tout ça sera des histoires un jour.Et que nos photos deviendront de vieilles photos et que nous deviendrons tous le papa ou la maman dequelqu'un, mais pour l'instant ces histoires ne sont pas des histoires, c'est en train d'arriver, je suis ici.Et je la regarde. Elle est tellement belle.Je peux le voir, ce moment où vous savez que vous êtes vivant.Et vous vous levez et vous voyez les lumières sur les bâtiments et tout ce qui vous fait vous questionner.Et vous écoutez cette chanson sur cette route avec les gens que vous aimez le plus au monde.Et à ce moment je jure nous n'avons pas de limites, nous sommes infinis... (...)Quand on est entrés sous le tunnel, j’ai pas levé les bras pour faire comme si je m’envolais.J’ai juste laissé le vent se jeter sur mon visage.Et je me suis mis à pleurer et à rire en même temps. (...)Mais surtout, je pleurais parce que d’un coup, j’ai vraiment réalisé que c’était moi qui étais là, debout dans le tunnel avecle vent partout sur mon visage.Sans me soucier de savoir si je voyais le centre-ville. Sans même y penser. Parce que j’étais debout dans le tunnel.Et que j’y étais pour de vrai.Et ça suffisait pour que je me sente éternel. »In Le Monde de Charly (The Perks Of Being A Wallflower ) de Stephen Chbosky, Ed/ Roman Sarbacane

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Extraits du texte

PORTRAIT FICTION E.

Moi j’arrive pas à me projter du tout. J’arrive pas à m’voir quand j’aurai trente ans comment j’vais être. inspir Si j’aurais unappartement une maison si j’aurais une voiture euh inspir si j’srrais vivant si ça si ça si ça si ça. Inspir En ayant un but depuistout-ptit puisque depuis tout-ptit c’est… inspir depuis qu’j’ai 5 ans c’est l’armé l’armé l’armé. Mais j’arrive pas à-m’projterapnée 2s. Vraiment pas. Inspir C’est pareil pour les copines si j’dois avoir une copine c’est sans plus l’amour ça m’intéresse pasparce que comme mon projet c’est d’aller à l’armé partir en opération à l’étranger inspir donc euh m’attacher ça-srait passuper pour ma vie/ pour ma vie professionnelle. De toute façon L’amour c’est une grosse erreur rires. Inspir C’est comme rêverça sert à rien d’rêver. C’éééé/ C’est pas une vie fin… Ça mène à rien dans la vie.

PORTRAIT FICTION S.

À quinze ans j'ai compris que je ne pourrai pas aider ma mère à vivre !C'était l'après midi, je rentrais du lycée, comme tous les après-midis.Seule comme d'habitude car ma meilleure amie avait dû déménager. Donc je rentrais comme d'habitude dans mon grandappartement plutôt sombre. Je fermais la porte à double tour et alors commençait le petit rituel de l'après-midi : de la mu-sique pour me couper du silence, souvent au casque, ou alors la télé mais pas trop. Puis je goutais, ce qu'il y avait dans le frigo ou un fruit, ou du chocolat si y en avait, et après je me mettais à mes devoirs. Par-fois je pouvais rester assise des heures à regarder dehors, sans me souvenir après à quoi je pouvais bien penser. Parfois j'ar-rêtais mes devoirs en me jetant sur un livre, n'importe lequel pourvu que ça me fasse partir : je lisais tout ce qui me tombaitsous la main : des romans à l'eau de rose, des BD, des romans historiques, des biographies, des contes, des récits de voyagesbref la totale.Bon donc un rituel de fin de journée habituel, le regard rivé sur le dehors, un ciel bleu et la chaleur lourde d'un début d'été,des habitations bien rangées, le RER en bas, et le parapet, le fameux parapet qui est à l'origine de tout. À l'origine de la fin d'unevie et du début d'une autre.Bref, je lisais donc ou je rêvassais comme d'hab. Et puis soudain...Un bruit glaçant, assourdissant qui est venu percer toutes les oreilles, s'infiltrer dans tous les murs des maisons, un cri hu-main qui n'avait rien d'humain et puis plus rien, le silence...Elle était tout en bas mais je ne pouvais pas la voir, je n'entendais que les cris et je l'imaginais juste avec son petit corps toutdésarticulé.Elle était tombée pile au milieu des rails, du coup si un train passait il ne la toucherait pas.C'est ma mère que j'ai vue, en face sur le parapet, elle s'était penchée comme les autres. Elle avait l'air perdue, elle a relevé latête et nos regards se sont croisés. J'ai vu alors dans ses yeux combien elle était choquée, elle avait l'air de ne pas y croire, elleest rentrée à la maison, tout en pleurs, le rimmel coulait sur ses joues, elle a dû s'adosser aux murs du couloir car elle n'arri-vait plus à se tenir.Et puis soudain...elle est tombée par terre, comme épuisée.(...) Elle est prise de sanglots. « Je n’ai pas su quoi faire… », dit-elle, répète-t-elle, inlassablement… « Je n’ai pas su quoi faire…pas su… Tu te rends comptes ? Je n’ai pas su… ». J’essayais de la calmer, comme on console un gros chagrin… de la prendredans mes bras… l’asseoir, lui donner un verre d’eau… Elle reste prostrée dans le couloir… j’essaye de la soulever… n’y arrivepas. Elle me regarde…

© rineke Dijkstra - adolescents

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Biographies

Alexis Moati, comédien et metteur en scèneAlexis Moati intègre en 1989 l’Atelier du Théâtre National de Marseille. Il travaille avec des artistes tels que Memet Ul-lussoy, François Verret, Alain Knap. À la sortie de l’école, il fonde, avec dix acteurs de sa promotion, la compagnie L’Équi-page. Il y travaille pendant cinq ans, joue Woyzeck, Lulu, Alpha Reine, Le Chariot de terre cuite, Il y a quelque chose qui

marche derrière moi et fait deux mises en scène : Zoa de Gilles Robic et Les Archanges ne jouent pas au flipper de Dario Fo.En 1995, il quitte la compagnie et travaille avec d’autres metteurs en scène tels que Hubert Colas, Pierre Laneyrie, Fran-çoise Chatôt, Jeanne Mathis, Henry Moati, Jean Boillot… Il participe à de nombreux films et téléfilms. Parallèlement, ilcrée la compagnie Vol Plané avec Jérôme Beaufils au sein de laquelle ils produisent deux duos burlesques : Il y a quelque

chose qui marche derrière moi et Drôle de silence. En 2001, il met en scène La Nuit au cirque d’Olivier Py. En 2004, il tra-duit et met en scène Liliom de Ferenc Molnar, en collaboration avec Stratis Vouyoucas, puis Les Larmes amères de Petra

von Kant de R.W. Fassbinder. En 2006, il crée Il y a quelque chose de très satisfaisant dans le monde moderne, un 3e duo bur-lesque, avec la collaboration de Jérôme Beaufils et Stratis Vouyoucas.En 2008, il monte avec Pierre Laneyrie Le Malade imaginaire de Molière ; en 2010, Peter Pan, ou le petit garçon qui haïs-

sait les mères ; en 2011, avec Pierre Laneyrie, L’Avare de Molière ; en 2013, Petites Sirènes.Alexis Moati est artiste associé à l’Espace des Arts, scène nationale Chalon-sur-Saône depuis janvier 2012 et pour 3 ans.

Le Malade imaginaire et L’Avare de Molière ont été présentés au théâtre La passerelle.

Cie Vol Plané

La compagnie Vol Plané est née du désir de deux acteurs Alexis Moati et Jérôme Beaufils de fabriquer des duos bur-lesques. Il y en a eu trois. De ces expériences est restée la volonté de mettre l’acteur au centre des projets et d’affirmerla part d’auteur qu’il peut développer.Depuis quelques années, Alexis Moati en dirige les projets en se confrontant à des dramaturgies très différentes : Mol-nár, Fassbinder, Horvath, Molière, Barrie...La compagnie Vol plané n’a de sens que dans ses projets de travail, ses créations et ses rencontres. Tout se construitselon les aspirations, les désirs et les doutes de ses acteurs. Rien n’est acquis.Pour ce spectacle Et le diable vint dans mon coeur…, la compagnie Vol plané a été accueillie en résidence à l’Usine Badinen février 2014.

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TarIfs :Plein tarif : 22 €

Tarif réduit : 17 €

Tarif – 26 ans : 12 €

Durée : 2h

Plus d’info : www.theatre-la-passerelle.eu

rEnsEIgnEmEnTs ET résErVaTIons :Tel. 04 92 52 52 52

Théâtre La passerelle137 boulevard Pompidou05010 Gap [email protected]

ConTaCT PrEssE :Hélène Desrues

Responsable de la communicationTel. 04 92 52 50 20email : [email protected]

Infos pratiques

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