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DocCours Atomistique 1/9 Historique Un début d'interprétation : les niveaux d'énergie dans les atomes sont discontinus Figure 1 : Réalisation du spectre d'émission de l'atome d'hydrogène. Un prisme disperse la lumière émise par le gaz dihydrogène H 2 (faible pression), soumis à une décharge électrique. Figure 2 : Le spectre d'émission Il est discontinu (entre deux raies il n'y pas de lumière émise) Découverte de la série Nom de la série Niveau final n Raie limite ( en nm) Raie limite ( en cm -1 ) 1 906 Lyman 1 91 109678 1 885 Balmer 2 364,3 27420 1 908 Paschen 3 820 12186 1 922 Brackett 4 1460 6850 Figure 3 : Les séries historiques Dans ce tableau, elles sont rangées selon le niveau final (voir figure 4). Mnémotechnique : Le Beau Pont en BRique Figure 5 : Les séries historiques (2) Elles sont obtenues par désexcitation de l'électron de l'atome d'hydrogène, passant d’un niveau supérieur quelconque vers un niveau inférieur donné n Exemple : série de Balmer n =2 Figure 6 : Les deux types de transition électronique absorption : excitation de l’électron par une source extérieure d’énergie (lumière, chaleur, décharge électrique) : niveau final (m) > niveau initial (n) Dans le cas d'une source lumineuse, un seul photon est absorbé. émission : désexcitation de l’électron, qui en retombant sur un niveau inférieur, émet un seul photon : ici le niveau final (m) < niveau initial (n) Figure 4 Niveau d’énergie n pour un atome hydrogénoïde 2 0 2 n EZ E n Quand un électron passe d’un niveau n vers un niveau m inférieur, il y a émission d’un seul photon d’énergie exactement égale à E photon = E n E m , et de longueur d'onde : n m

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DocCours Atomistique 1/9Historique

Un début d'interprétation : les niveaux d'énergie dans les atomes sont discontinus

Figure 1 : Réalisation du spectred'émission de l'atome d'hydrogène.Un prisme disperse la lumière émise par legaz dihydrogène H2 (faible pression), soumisà une décharge électrique.

Figure 2 : Le spectre d'émissionIl est discontinu (entre deux raiesil n'y pas de lumière émise)

Découvertede la série

Nomde la série

Niveaufinal n

Raie limite( en nm)

Raie limite( en cm-1)

1 906 Lyman 1 91 1096781 885 Balmer 2 364,3 27420

1 908 Paschen 3 820 121861 922 Brackett 4 1460 6850

Figure 3 : Les séries historiquesDans ce tableau, elles sont rangées selon leniveau final (voir figure 4).Mnémotechnique : Le Beau Pont en BRique

Figure 5 : Les sérieshistoriques (2)Elles sont obtenues pardésexcitation del'électron de l'atomed'hydrogène, passantd’un niveau supérieurquelconque vers unniveau inférieur donné nExemple :série de Balmer n =2

Figure 6 : Les deux types de transition électronique

absorption : excitation de l’électron par une sourceextérieure d’énergie (lumière, chaleur, déchargeélectrique) : niveau final (m) > niveau initial (n)Dans le cas d'une source lumineuse, un seul photon estabsorbé.

émission : désexcitation de l’électron, qui en retombantsur un niveau inférieur, émet un seul photon :ici le niveau final (m) < niveau initial (n)

Figure 4Niveau d’énergie npour un atomehydrogénoïde

20

2nE Z

En

Quand un électron passe d’un niveau n vers un niveau minférieur, il y a émission d’un seul photon d’énergieexactement égale à Ephoton = En – Em, et de longueur d'onde :

Et la longueur d’onde de la lumière émise est

n m

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DocCours Atomistique 2/9

Figure 9 : Les premières OAn l m notation énergie1 0 0 1s

0 0 2s1 -1 2px

0 2pz

24 OA de même énergie

(4 OA dégénérées) 1 2py

0 0 3s1 -1 3px

0 3pz

1 3py

2 -2 3dxy

-1 3dyz

0 3dz2

1 3dxz

3

9 OA de même énergie(9 OA dégénérées)

2 3dx2-y2

Figure 10 : Formes des orbitales atomiques s , p et d

Figure 8 : Notation des Orbitales Atomiques selon les valeurs de ll 0 1 2 3 4…

Notationd'origine spectroscopique

ssharp

pprincipal

ddiffus

ffondamental

g…

Figure 7 : Relations entre les nombres quantiques le nombre quantique principal : n (entier) n > 0 le nombre quantique orbital : l (entier) l [0,n-1] le nombre quantique magnétique : m (entier) m [- l,+ l] le nombre quantique magnétique de spin : ms = +½ (notation ) ou -½ ()

Pour un atome hydrogénoïdel'énergie et le rayon des OA

ne dépendent que de n :

20

2nE Z

En

2

0atn

r aZ

(E0 = 13,6 eV; a0 = 53 pm)

Page 3: E Z ð=ð- - Weebly

DocCours Atomistique 3/9

Figure 11 : Diagramme énergétique d'un atome hydrogénoïde

Figure 12 : (moyen mnémotechnique pour retrouver l'ordre énergétiquedes OA d'un atome polyélectronique) :

Retenir l'ordre des premiers niveaux

Figure 13: Diagramme énergétique d'un atome polyélectronique (noter la différence avec la figure 11)

Energie

0

3p (3px, 3py, 3pz)

3s

3d (3dxz, 3dxy, 3dyz, 3dx2-y2, 3dz2)

2p (2px, 2py, 2pz)

2s

1s

4s

4p (4px, 4py, 4pz)

5s

1s<2s<2p<3s<3p<4s<3d<4p <5s<4d<5p<6s<4f…

lignesn+l = cte

Page 4: E Z ð=ð- - Weebly

DocCours Atomistique 4/9

Figure 15 : Les premiers éléments du tableauZ Symbole Nom Structure

électroniqueConfigurationélectronique

Couche devalence

Notation deLewis

Valence

1 H Hydrogène 1s1 1s1 12 He Hélium 1s2 1s2 0

3 Li Lithium 1s22s1 2s1 1

4 Be Béryllium 1s22s2 2s2 2

5 B Bore 1s22s22p1 2s2 2p1 3

6 C Carbone 1s22s22p2 2s2 2p2 4

7 N Azote 1s22s22p3 2s2 2p3 3

8 O Oxygène 1s22s22p4 2s2 2p4 2

9 F Fluor 1s22s22p5 2s2 2p5 1

10 Ne Néon 1s22s22p6 2s2 2p6 0

11 Na Sodium [Ne] + [Ne] 3s1 3s1 1

12 Mg Magnésium [Ne] + [Ne] 3s2 3s2 23s

3s1s2s

2p1s2s

2p1s2s

2p1s2s

2p1s2s

2p

1s2s

1s1s

1s2s

1s2s

2p

Figure 14: Règles de remplissage des niveaux par les électrons, (atome dans son état fondamental) Principe de stabilité : remplissage à partir de la plus basse OA (la plus stable = 1s) Principe d'exclusion de Pauli : dans un atome, deux électrons (fermions) ne peuvent avoir leur

quatre nombres quantiques (n,l,m,ms) égaux.Conséquence du principe de Pauli : une même OA ne peut recevoir que 2 électrons au maximum, avec des spins antiparallèles (voir figure ci-contre)

Règle de Hund (intervient à partir du carbone Z=6) :Si plusieurs électrons doivent se répartir sur des orbitales de même énergie, la configuration laplus stable est celle où ils occupent des orbitales différentes avec des spins parallèles.Dans l'exemple suivant, c'est la configuration III qui est la plus stable :

Configurations particulières (intervient à partir de la 1ère série des métaux de transition) :Une couche 3d à demi ou totalement remplie conduit à un gain en stabilité

Cas du chrome (Cr ; Z = 24) Cas du cuivre (Cu ; Z = 29)

I II III

3d

Configuration attendue

4s

3d

Configuration réelle (+ stable)

4s

3d

Configuration attendue

4s

Configuration réelle (+ stable)

3d

4s

Figure 3 : Notion de couche de valenceSeuls les électrons des couches externes (électron de valence) ont une influence sur les propriétéschimiques de l'atome. Ce sont ces électrons qui sont représentés dans la notation de Lewis.Couche de valence : C'est l’ensemble des dernières orbitales occupées de même n.Cas des éléments de transition : il faut ajouter à la couche (n+1)s, la couche nd si elle est incomplète.

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DocCours Atomistique 5/9

Figure 17 : Les groupes d'élémentsUn groupe est un ensemble d'élément ayant des propriétés chimiques voisines. Ils sont rangés par blocs dans letableau.________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Métaux : La plupart des éléments du tableau sont des métaux = ils peuvent perdre un ou plusieurs électrons,ils deviennent des électrons libres dans le cristal (état solide). Un métal a une bonne conductivité thermique etélectrique.

Métaux de transition : Eléments chimiques pour lesquels une couche d est en train de se remplir.

Non Métaux : Ce sont les éléments qui ne peuvent pas perdre facilement un électron.Ils sont mauvais conducteurs de la chaleur et de l’électricité.

Métalloïdes : Eléments ayant un ou plusieurs électrons peu liés au noyau.Ce sont des semi-conducteurs.

Oxydants et réducteursUn réducteur est un élément qui peut perdre facilement un ou plusieurs électrons.Un oxydant est un élément qui peut gagner facilement un ou plusieurs électrons.Ox + n e- RedLes éléments peu électronégatifs (partie gauche du tableau) sont des réducteurs.Les éléments très électronégatifs (partie droite) sont des oxydants.

Figure 16 : Les familles d'élémentsUne famille est un ensemble d'élément ayant des couches de valence similaire, donc des propriétés chimiquesvoisines. Les familles sont les colonnes du tableau périodique.____________________________________________________________________________________________________________________________________

Les gaz rares (dernière colonne) : He, Ne, Ar, …Configuration électronique ns2 np6 avec n=1,2,… Notation de Lewis :Ces éléments sont très stables (couche s et p complètes, règle de l’octet), chimiquement inertes.

Les métaux alcalins (1ère colonne) : Li , Na , K….Configuration électronique ns1 avec n=2,3,… Notation de Lewis : XL’électron unique de la couche de valence peut être perdu facilement, selon la réaction d’ionisation : X X+ + e-

L’ion obtenu X+ est très stable car isoélectronique du gaz rare précédentL’énergie d’ionisation nécessaire pour arracher cet électron est très faible.

Les alcalino-terreux (2ème colonne) : Mg , Ca ….Configuration électronique ns2 avec n=2,3,… Notation de Lewis :Les 2 électrons de la couche de valence peuvent être perdus facilement, selon la réaction : X X2+ + 2e- L’ion obtenu X2+ est très stable car isoélectronique du gaz rare précédent.L’énergie d’ionisation nécessaire pour arracher ces électrons est faible.

Les halogènes (avant dernière colonne) : F , Cl , Br, I ….Configuration électronique ns2np5 avec n=2,3,… Notation de Lewis :Il leur manque un électron pour avoir une couche de valence complète. Ils peuvent donc facilement capter unélectron, selon la réaction : X + e- X- Leur affinité électronique est donc élevée.

Les chalcogènes (colonne avant les halogènes) : O , S ….Configuration électronique ns2np4 avec n=2,3,… Notation de Lewis : XIl leur manque deux électrons pour avoir une couche de valence complète. Ils peuvent donc facilement capterdeux électrons, selon la réaction : X + 2e- X2- Leur affinité électronique est donc élevée.

XX

XX

X

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DocCours Atomistique 6/9

>

Figure 18 : Les propriétés périodiques des éléments

Rayon atomiqueSa définition est le rayon de l’orbitale atomique la plus externe (valence).

On peut le calculer par la formule approchée :*2

0*atn

r aZ où a0 = 52,9 pm est le rayon de Bohr, et n* et Z*

sont les valeurs de n et Z d'un électron de la couche de valence, corrigées pour tenir compte de la répulsionélectronique.Décroissance de rat le long d’une ligne (période). Croissance de rat le long d’une colonne (famille).

Energie d'ionisationC'est l'énergie Ei qu’il faut fournir à l’atome X pour lui arracher un électron selon la réaction :X X+ + e- Ei = E(X+) – E(X)Ei est > 0 (X plus stable que X+) et est exprimée en eV (1 eV = 1,6 10-19 J)Croissance de Ei le long d’une ligne avec irrégularités. Décroissance de Ei le long d’une colonne

Affinité électroniqueL’affinité électronique Ae est l’énergie récupérée lorsqu'un électron se fixe sur l’atome X selon la réaction :X + e- X- Ae = E(X) – E(X-)Ae est > 0 (X- plus stable que X) et est exprimée en eV

Electronégativité (grandeur essentielle en chimie et pour la suite du cours)Il y a plusieurs définitions de l’électronégativité, qui n’est pas une grandeur mesurable comme E i et Ae : cellede Pauling, de Mulliken ou de Allred-Rochow. La plus utilisée en chimie est celle de PaulingMais celle de Mulliken a une définition simple : = a (Ei+Ae) où a est une constante (échelle de Mulliken) est d’autant plus forte que l’élément peut capturer un électron (Ae fort) est d’autant plus faible que l’élément peut libérer un électron (Ei faible)

Voir aussi : Propriétés des oxydes des éléments et Pouvoir polarisant - polarisabilité

Rayons atomiques des éléments principaux

XeIKr

SiAlOC

SbTe

SnIn

Sr

Br

SeAs

GeGa

Ca

K

ArClP

Mg

FN

Be

He Ne

Li

H B

Na

S

Rb

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

H Li B N F Na Al P Cl K G

a

As Br Rb In Sb

I

Eléments

r (pm)Energies de première ionisation des éléments

principaux

CO

AlSi

Kr

IXe

Rb

S

Na

B

H

Li

NeHe

Be

NF

MgP

Cl

Ar

K

Ca

GaGe

As

Se

Br

SrIn

SnTe

Sb

0

5

10

15

20

25

30

H Li B N F

Na Al P Cl K G

a As Br

Rb In Sb I

Eléments

Ei (eV)

Affinité électronique des éléments principaux

O

AlRb

S

Na

B

H Li

NeHe Be N

F

Mg

P

Cl

Ar

K

Ca

Ga

Ge

As

Se

Br

Sr

In

Sn

Te

Sb

C

I

Xe

Si

Kr0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Eléments

A (eV)Electronégativité (Mulliken) des éléments principaux

H

F

Li

Be

B

C

NO

Na

Mg

Al

Si

PS

Cl

KCa

Ga

Ge

AsSe

Br

RbSr

In

SnSb

Te

I

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

5,0

H Be C O Na Al P Cl

Ca

Ge

Se

Rb In Sb I

Eléments

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DocCours Atomistique 7/9

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DocCours Atomistique 8/9

Figure 19 : Electronégativité (3D) … Oxydants et réducteurs

Figure 20 : Métaux – métalloïdes - non métaux … et leur oxydes

Généralités sur les oxydes des élémentsTous les éléments, sauf les gaz rares, s’associent avec l’oxygène (O) et forment des oxydes ayant despropriétés acides et/ou basiquesLa liaison entre X et O peut être : très ionique lorsque la différence d'électronégativité = (O) -(X) est élevée (ex: Na2O, MgO) à très covalente lorsqu'elle est faible (ex: H2O, ClO2).

Métaux alcalins, et alcalinoterreux oxydes ioniques, dans lesquels l’oxygène est sous la forme del’ion oxyde O2-, ayant une forte propriété basique : O2- + H2O 2 OH-

Métaux de transition, et de la colonne du bore (B, Al,…) oxydes amphotères (à la fois acides etbasiques) Ex : ZnO + 2 H+ = Zn2+ + H2O et ZnO + 2 OH- + H2O = Zn(OH)4

2-

Non métaux (H, C, S, halogènes…) oxydes covalents, souvent acides. Ex : CO2 (+ H2O donne l’acide carbonique H2CO3) SO3 (+ H2O donne l’acide sulfurique H2SO4)

oxydes ioniques oxydes covalentstableau périodique

oxydes ioniques oxydes covalentstableau périodique

oxydes basiques oxydes acidestableau périodique

oxydes amphotèresoxydes basiques oxydes acidestableau périodique

oxydes amphotères

Réducteur : peut perdre facilement un ou plusieurs e-

Oxydant : peut gagner facilement un ou plusieurs e-

Ox + n e- Red

Eléments peu électronégatifs (partie gauche) = réducteursEléments très électronégatifs (partie droite) = oxydants

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DocCours Atomistique 9/9

Figure 21:Caractère ionique ou covalent d'une liaison. Moment dipolaire d'une liaison/molécule

Le caractère ionique d’une liaison A-B (%I)est calculé à partir de la valeur de la chargepartielle portée par A et B (déterminée grâceau moment dipolaire de A-B)%I = 100* /e avec e = 1,6 10-19 C

>1,5

<0,5

0,5<<1,5

covalente

Covalente polarisée

ionique

électronégativité (Pauling)H=2,1 F=4,0 Cl=3,0 Br=2,8 I=2,5

Définition d'un moment dipolaireDipôle électrostatique = deux charges opposées q1 = -q et q2 = +q (q>0) séparées de la distance d.On définit son vecteur moment dipolaire µ par :

unité S.I. de µ : C.m M- (-q) M+ (+q) en chimie : D (debye) 1 D = 1/3 10-29 C.m

Moment dipolaire d’une moléculeC’est la somme vectorielle des moments dipolaires de toutes ses liaisons.

Molécule polaire : C’est une molécule ayant un moment dipolaire non nul (sinon molécule apolaire)Exemple :H ---- Cl est polaire mais CCl4 est apolaire, bien qu’elle ait+ - 4 liaisons polarisées (mais µ total = 0)Cas important de H2O : µ = 1,86 D

Figure 22 : Pouvoir polarisant – polarisabilité d'une espèce ou d'une liaisonPouvoir polarisant d’un ion (fig1)Il est lié au champ électrostatique que l'ion exerce sur son entourage. Soient deux ions de mêmecharge et de taille différente : r(Na+) > r(Li+). Une espèce extérieure pourra s’approcher plus près ducentre de Li+ que du centre de Na+. Par suite, le champ engendré par Li+ est supérieur à celui de Na+.Les petits ions sont fortement polarisants.

Polarisabilité d’une espèce (fig2)C’est une grandeur liée à la facilité qu’a le nuage électronique d’uneespèce de se déformer en présence d’un champ extérieur.Plus le nuage est gros, moins les électrons sont liés au noyau, et plusil sera déformable.Les grosses espèces sont fortement polarisables

Fig1 Fig2

Li+

Na+

r rM M

204

qE

r

Absence de champexterne

électrons

Présence de champexterne

nuage électroniquedéformé

Courbes du pouvoir polarisant et dela polarisabilité des cations desmétaux alcalins (tous de mêmecharge)

µ qM M

C

Cl

Cl

Cl

Cl

+