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No IO/EVI"75' -"d-- No 5 1945/Doc *Tech* du 19 e6 ,1975 - ETAT DrAVANCENENT DES CONNAISSANCES : TRAVAUX PUBLIES SUR LES GLOSSImS PENDANT LES ANNEES 1972 et. I973+ Rapporteur : A CHALLIERO .. I - XNTROlXJCTLON Lors de l a I3Qme réunion du CSIRTC, tenus à Lagos en 1971, 21 a ét6 décidé qye des rapporteurs feraient une mise au point sur la situation de la trypanosomiase dans divers domaines matière d'entomologier Une revue des publications parues dans le courant des années I972 et I973 est présentée gour faire un bilan de la reaherohe. II - SOURCES DE DOCUMENTATION Le domaine de la recherche sui la biologíe des glossines s'est consi- dérablement étendup La possibilitb d'élever ces insectes en dehors de l*Afrique a germis à de nombreux chercheurs de travailler sur des sujets les plús divers. Cette situation a provoqué une dispersion des publications dans de nombreuses revues. Les références citées dans le présent rapport ont été relevées'dauls Le présent rapport concerne lt8tat d'avancement des connaissances en - \ <" ,- i. c. diverses revues médicales ou entomologiques, ainsi gue dans des revues dtanaljrses Review of Applied Entomology, Tropical Disease Bulletin, Bulletin analytique d'entomologie médicale et vétérinaire de l'ORSTO14, Analyses de l a Revue de l'IEMVT, I1 est possible que des travaux publiés dans des revues très spécialisées aient échappé à 1 *investigation du rapporteur, III - PRESENTATION DgS TRAVAUX PUBLIES Les références sont groupées par sujet sous les rubriques suivantes : A - Morphologie et systématique, B - Anatomie-physiologie, C - Génétique, D - Elevage, E c Comportement, F - Ecologie, G - R6le vecteur, €3 - Lutte, auteurs en fin du rapport. Elles sont numérotées; le numéro de chacune est reporté en marge du texte, en face des brèves analyses clBssées sous les diverses rubriques. Les références elles-m@mes sont classées par ordre alphabétique des IV - RESUNES DES ARTICLES A - MORPHOLOGIE ET SYSTENATIQJE Peu de travaux traitent de la morphologie e t de l a systématique des' glossines e Les études semblent s'orienter vers des comparaisons entre Glos-sAa et les genres voisins, ainsi que wrs la recherche d'une position des gldssines dans 1 *"Evolutionfro La morphologie des genitalia et l a segmentation de ltabdomen du m2le présentent des homologies avec celles de Gasterophilus, ce qui permet d'élaborer une hypothèse sur 1 'origine des glossines à parf;ir d'un phyllwn '2 I08 comportant un "gastrophilo'ide" (POLLOCK, 1973) + Rapport présenté à l a demande du CSTRC pour l a I48me réunion de llOUA/CSTRC *Q*/*a+ . . - __ 4 --- -- u- 4 Conseil Scientifique International de Recherche sur la Trypanosomiase et son Contr6le en Afrique (CSIRTC) - DAKAR du I5 au I8 avril 1975. O .C .C .G .E ./Mission entomologique O .R,S .T .O .!!I .$ Centre O Entomologiste médical 14~~95~ B,P o 153, BOBO-DIOULASSO , Haute-Volta. OB n. s* To 0. BIo "..a,

e6 ,1975 -d-- Nohorizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/b... · dans 1 *"Evolutionfro La morphologie des genitalia et la segmentation de ltabdomen du m2le

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No IO/EVI"75' - " d - -

No 5 1945/Doc *Tech* du 19 e6 ,1975 - ETAT DrAVANCENENT DES CONNAISSANCES :

TRAVAUX PUBLIES SUR LES GLOSSImS PENDANT LES ANNEES 1972 e t . I973+

Rapporteur : A CHALLIERO

. .

I - XNTROlXJCTLON

Lors de l a I3Qme réunion du CSIRTC, tenus à Lagos en 1971, 21 a é t6 décidé qye des rapporteurs f e ra i en t une mise au point sur l a s i t ua t ion de l a trypanosomiase dans divers domaines

matière d'entomologier Une revue des publications parues dans l e courant des années I972 e t I973 e s t présentée gour f a i r e un bi lan de l a reaherohe.

II - SOURCES DE DOCUMENTATION

Le domaine de l a recherche sui l a biologíe des glossines s'est consi- dérablement étendup La p o s s i b i l i t b d'élever ces insectes en dehors de l*Afrique a germis à de nombreux chercheurs de t r a v a i l l e r sur des s u j e t s l e s plús divers. Cette s i t ua t ion a provoqué une dispersion des publications dans de nombreuses revues.

Les références c i t é e s dans l e présent rapport ont é t é relevées'dauls

Le présent rapport concerne l t 8 t a t d'avancement des connaissances en

-

\

<" ,- i. c.

diverses revues médicales ou entomologiques, a i n s i gue dans des revues dtanaljrses Review of Applied Entomology, Tropical Disease Bullet in , Bul le t in analytique d'entomologie médicale e t vé té r ina i re de l'ORSTO14, Analyses de l a Revue de l 'IEMVT, I1 e s t possible que des travaux publiés dans des revues t r è s spécial isées a ient échappé à 1 *invest igat ion du rapporteur,

III - PRESENTATION DgS TRAVAUX PUBLIES Les références sont groupées par s u j e t sous l e s rubriques suivantes :

A - Morphologie e t systématique, B - Anatomie-physiologie, C - Génétique, D - Elevage, E c Comportement, F - Ecologie, G - R6le vecteur, €3 - Lutte,

auteurs en f i n du rapport. E l l e s sont numérotées; l e numéro de chacune e s t reporté en marge du texte , en face des brèves analyses clBssées sous les diverses rubriques.

Les références elles-m@mes sont classées par ordre alphabétique des

I V - RESUNES DES ARTICLES

A - MORPHOLOGIE ET SYSTENATIQJE Peu de travaux t r a i t e n t de l a morphologie e t de l a systématique des'

glossines e Les études semblent s 'o r ien ter vers des comparaisons en t re Glos-sAa e t l e s genres vois ins , a in s i que wrs l a recherche d'une posit ion des gldssines dans 1 *"Evolutionfro La morphologie des gen i t a l i a e t l a segmentation de ltabdomen du m2le présentent des homologies avec c e l l e s de Gasterophilus, ce qui permet d'élaborer une hypothèse sur 1 'origine des glossines à parf ; i r d'un phyllwn

' 2 I08 comportant un "gastrophilo'ide" (POLLOCK, 1973)

+ Rapport présenté à l a demande du CSTRC pour l a I48me réunion de llOUA/CSTRC

* Q * / * a + . . - _ _ 4 --- -- u- 4

Conseil Scient i f ique Internat ional de Recherche su r l a Trypanosomiase e t son Contr6le en Afrique (CSIRTC) - DAKAR du I5 au I8 a v r i l 1975.

O .C .C .G .E ./Mission entomologique O .R,S .T .O .!!I .$ Centre O Entomologiste médical 1 4 ~ ~ 9 5 ~ B,P o 153, BOBO-DIOULASSO , Haute-Volta. OB n. s* To 0. BIo "..a,

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I I 2

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4-5

20

I9

95 - 37

115

56

Ces rapprochements e n t m différents genree so\al&aent bapendant des problèmes (différences morphologiques ou autres) qui expliquent les d i f fé ren tes posi t ions systématiques proposées pour c l a s se r l e genre Glossina ( s o u ~ f ~ i l 3 . e ~ des Stomoxydinae Hippoboscidae, Glossinidae) L'apparition du. genre doi t e t r e t r è s ancienne e t se placer avant l 'oligocène (RoA.C.t 1972). 9

Les Qtudes morphologiques at te ignent maintenant l e niveau sub-spéciriqu

d comme l e révèlent l e s travaux préliminaires sur l e s var ia t ions chez G,.,palpalQs e t G,fusca au Nigéria (POPHAM & TENABE, 1972) o

B - ANATOPTIELPHYS IOLOGIE

Les études anatomiques e t physiologiques sont en net progrès depuis quelques années; e l l e s se sont d ivers i f iées e t aff inées grâce à des moyens d' investigation nouveaux (microscope électronique à balayage).

a) Musculature thoracique ;

Les mâles s t é r i l e s d'élevage q u i sont lâchés dans l a nature doivent e t r e compétit ifs avec l e s mâles sauvages. I1 e s t bien connu que l e s spécimens d'élevage ont une musculature moins bien développée que c e l l e des mâles sauvages. La nécess i té de trouver une solut ion B ce problème a susc i t é des recherches fondamentales sur l e développement des muscles e t l e u r physiologie.

l a f i n du second cycle alimentaire, tandis que l a protéine mitochondriale e t l e s phospholipides se développent jusqu'au I4Qme jour après 1' éclosion (BURSELL,I973) Ce développement se t r adu i t par une augmentation du volume des myofibril les e t des mitochondries a lo r s que l e volume du sarcoplasmc diminue (ANDERSON & FINLAYSON, 1973) e Chez l e s glossines d'élevage, l e développement complet met deux f o i s plus de temps à se r é a l i s e r que cher; l e s glossines sauvages; il faudra i donc i n c i t e r l e s mouches d'élevage à voler pour accélérer l e développement de l eu r s muscles du v o l (BURSELL & KUWENGWA, 1972) õ--

t i on de 'la prol ine, mais l e v o l peut continuer pendant quelques minutes après l'épuisement des réserves, Les l i p i d e s se transformeraient en prol ine à l ' a ide de l ' a lan ine comme transporteur (EURSELL e t a l o , 1973) , L a proline-déhydrogénase es t activée par 1 'ADP e t 1'ATP a i n s i que pa r l e calcium e t les phosphates, Le glutamate inhibe l'enzyme (NORDEN & VENTURAS, 1972). Les phospholipides des 8arcoBomes ont é t6 étudiés (D'COSTA & RUTESASIRA, 1973),

b) Mycétome,

Le développement de l a protéine cont rac t i le des muscles e s t achevé à

--

L'énergie pendant l e s premiers stades du VOL e s t fournie par l'oxyda-

Le mycétome des glossines n 'a jamais f a i t jusquj ic i l ' o b j e t d'&ides - par t i cu l i è re s , L'observation au microscope électronique a permis 1 étude morDho- logique des symbiontes source d'acide fol ique T REINHART e t a l c t 1972),, Les symbiontes sont sensibles B cer ta ins ant ibiot iques q u i provoquent indirectement des troubles de l a Ilutrition e t de l a reproduction (HILL e t al . 1973). c) Métabolisme o

dans l e u r proventricule, beaucoup plus que da,ns l eu r s muscles thoraciques. Le métabolisme des hydrates de carbone ne semble Das d i f f é ren t de c e l u i des autres

i sont des bactér ies gram négatives e t se ra ien t une

I1 ex i s t e du glycogène dans l'organisme des glossines e t en p a r t i c u l i e r

33-34-35-94diptères (D?COSTA-,et a l , , 1972; D'COSTA & RICE, 1973: NAYAR & VANHANDEL, 1972) e ut

Le métabolisme de l ' a c ide urique a é té ét.Qdié chez G,morsitans 17 (BROWN e t alet.zS1T.3)0 ..

Les variations' du glycogène, du sucre, des acides nucléiques, des protéines e t des acides aminés ont é t4 observées au cours du dévvloppement pupal

148 de G.morsitans (STAFFORD,. -. 1973)* a i n s i gue ce l l e s des l i p ides (D'COSTA & ..~ RU'PESAS I R A , I9 rJ )"o 36

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i

4 105 u

;*

h

I I6

43

51

8 2

117 118

II o III

62-64

121-1 22

I20 I23

I5 2

23 1 I9

, II3

I 28 z -

I32 , , -..e.

' I09

La consommation de graisse che5 l a pupe e s t différen-te au-dessous de 200~ äe c e l l e observée aux températures plus élevées. Les réserves sont suffi- santes pour une survie de 24 heures, meme pour l e s p e t i t s spécimens (PmLPs, 1973) 0

d) Système nerveux e t appareil sensoriel o

Chez l e s arthropodes, l a transformation d'un stimulus mécanique en poten t ie l récepteur a l i e u sous l ' e f f e t de l a compression d'un processus senso- r i e l , Chez l es glossines l e s s ens i l l e s LC3 sont exci tées par courbure de l a terminaison sensor ie l le (RICE e t a l

maxi l la i re ont é t é décr i t% chez l a larve (FINLAYSON, 1972) o

1973) Les s ens i l l e s cu t icu la i res e t l e s s ens i l l e s du complexe antenno-

Un organe sensoriel prothoracique a é t é découvert chez G .tachinoides (GRUTTEL, 1972) o

Les (itudes électrophysiologiques sur l a glossine en t r a i n de se nourr i r ont permis d'analyser l e processus de l a p r i se de sang B t r ave r s des membranes (MARGALIT e t al. , 1972). Le fonctionnement de l ' appa re i l buccal e t cibarial e s t sous l a dépendance de nombreuses sens i l l e s loca l i sées sur l e labium (RICE e t al, , 1973) a i n s i que sur l e labre e t dans l e cibarium (RICE e t Ao, 1973). e ) Mécanisme de l a piqC2re.

t eu r s , mais par l e jeu de l a pression du l iqu ide hémocélien (POPHAN e t aZop I973 ; POPHAN & ABDILLAHI, 1973). f ) Appareil reproducteur e t reproduction.

qui envoient des canaux ex t race l lu la i res d a m l a lumière de l 'organe, La sécrét ion de ces ce l lu l e s cons t i tuera i t un milieu n u t r i t i f pour l e sperme (JORDAN, 1972, 1973) o

Les spermathèques sont pourvues d'un système de valve commandé p a r des muscles. La protubérance décr i te sous l a forme d'une "papille" e t qui se p r o j e t t e dans l 'u té rus e s t en r é a l i t é une lèvre qui borde l 'ouverture de l 'oviduote dans I f u t é r u s (ROBERTS, 1972, 1973) o

l'é-¡%de des r e l a t ions entre l a paroi de l l u t é r u s e t l 'oeuf , puis l a larve, montre que l e chori thète e s t un 'organe de support de l'embryon (ROBERTS, 1972,

L'histologie e t l 'histochimie de la glande utér ine, du corps gras e t des oenocytes ont é t é abordées (TOBE e t a l . , 1973).

L 'ul t ras t ruclxre des spermatozoïdes subi t des changements durant t ou t l e stade pupal, de l a f i n de l a méiose jusqu'à l 'éclosion, Les espèces présentent en t re e l l e s des différences (CRAIG-CANEEION e t a l o , 1973). La posi t ion du canal éjaculateur (ROBERTS, 1972) pose l e problème de l a p o s s i b i l i t é d'une ro t a t ion des segments postér ieurs , mais en r é a l i t é l e canal ne déc r i t pâs de boucle autour du rectum (POPHAM & TENABE, I973),

l a femelle e t à p a r t i r du 7ème jour pour l e mâle (ROGERS, 1972) La durée de l'accouplement e s t en moyenne de 26 minutes, Les blocages ovariens fréquents observés dans l e s élevages sera ien t l i é s B l a courte durée 'des accouplements (ROGERS , I973 ) I)

é t é décr i tes a i n s i que l e t r ans fe r t du sperme e t des sécrétions des glandes accessoires (POLLOCK, 1973) o

'L'éversion des l abe l l e s n 'es t pas commandée par 4es muscles rétrac-

Les spermathèques sont entourdes d'une ass i se de ce l lu l e s s éc ré t r i ce s

I1 ex i s t e dans l ' u t é rus des "cr$tes utérines" qui f i xen t l a larve;

1973 1 O

Chez G.pallidipes, l ' âge optimum d'accouplement e s t de 7-9 j o u r s pour

Les r e l a t ions du t r ac tus géni ta l de l a femelle avec c e l u i du mâle ont

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Les mâles de G .pal l idipes s'accouplent plusieurs f o i s durant une période de cinq heures , Une méthode d'observation des accouplements multiples dans l a nature a é t é mise au point ; e l l e a permis d'observer que I I , 9 $ de femelles capturées ont é t é préalablement inséminées (ROGERS, 1973). Le pouvoir

u

inséminant du mâle e s t maximum quand l e s par tenaires demeurent accouplés pendant- 24 heures. Ce pouvoir e s t l imi t é c a r l e s testiculesd'un mâle qui s ' e s t fréquem- ment accouplé sont de t a i l l e rédui te (JORDAN, 1972).

13-131

63 Le premier oeuf n'ovule qu'après l a fécondation, L'insémination, l e

' spermatophore, ou un fac teur humoral associé aux t e s t i cu le s , aux glandes acces- so i res ou aux canaux dBférents du mâle ne sont pas impliqués dans l e déclenche- ment de l 'ovulation, Le taux d'o%ulation cro5-t avec l a durée de l a copulation; _I

l e fac teur de déclenchement s e r a i t donc mécanique (SAUXDERS & DODD, I972)6

pkolonger de 30-40 $ l a durée de l a période in te r la rva i re (SAUNDERS, 1972) *

I37

I3 6 Le jeûne durant l a gestat ion provoque des avortements; il peut aussi

124

I5 1

16 1

I3 8

59-141

104-143

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24 142-144

31

29 -147

Le taux de développement embryonnaire e s t pratiquement constant durant l a période des cinq premiers jours; on peut dist inguer a lo r s I 4 s tades anatomi- ques (ROBERTS, I973), Pendant l a gestat ion, l a d i l a t a t ion de l'abdomen de l a femelle se f a i t mescrue entièrement par étirement de l a paroi ventrale, tandis

,

que l e volume de-lthgmolymphe demeure constant (TOBE & DAVEY, 1972)e

que l'hormone de l a glande prothoracique pourrai t st imuler des oenocytes tou t l e long de l a larve pour produire l'ecdysone (WHITEXBAD, 1973).

Après plusieurs expériences de l i ga tu re des larves , il e s t suggéré

g) Détermination de 1 age..

La méthode de détermination de l ' âge qui consis te à examiner l e s couches m t i c u l a i r e s des apodèmes thoraciques e t des phragmata ne semble pns applicable aux glossines. Un e s s a i sur G .austeni a montré que l e nombre des couches ne correspond pas à ce lu i de l 'âge en jours (SCHLEIN & GRATZ, 1972). C - GENETIQUE

Les études g é n é t i p e s sur l e s glossines ont démarré t r è s ta rd , mais l e re ta rd sera sans doute rapidement comblé s i l ' on en juge par l e nombre de publications a i n s i que par l a va r i é t é des travaux. e t l a précision des analyses +

Les cytotypes de plusieurs espèces sont connus (ITARD, I973 ;, SOUTHERI'T e t a l o t 1972). Des études comparatives de l a quant i të de DNA nucléaire chez plusieurs sous-espèces ont & t é entreprises (PELL e t a l u , 1973; SOUTHERN e t a i o t 1973) ~.

Chez l e s . l a r v e s e t l e s Pupes, il a é t é découvert des chromosomes polyténiques dans l e s ce l lu l e s trichogènes e t tormogènes Des ca r t e s chromoso- m,fques ont é t é é tab l ies e t p rès de I.OC0 l o c i ont é t é i den t i f i é s (SOUTHERN e t al., 1973).

SOUTHERN e t a l o , I9 73 i SOUTHERW & PELL, 1973) e

Des auteurs ont décr i t en d é t a i l l a méiose (CRAIG-CAMERON 1972;

Une t ranslocat ion chromosomique a é t é obtenue chez G.austeni. La progéniture hétérozygote e s t semi-stérile e t cer ta ins croisements donnent un ' d é f i c i t en femelles (CURTIS e t a l . , 1972)

Les croisements en t re mâles de, G .morsitans e% femelles G om .su.%~o-~ y-

*

forme ugandensis, ou de G ,m.centralis sont s t é r i l e s . Le croisement réciproque donne q e l q u e s Pupes, Le lâoher de l a première sous-espèce parmi des populations des secondes pourrait e t r e un moyen de l u t t e (CURTIS, 1972; SOUTHERN e t a l . , I973 ) o

D - ELEVAGE

Les techniques d ' élevage sont maintenant bien au point, mais cer ta ines espèces sont plus d i f f i c i l e s que d 'autres à élever. Les recherches pour trouver un moyen de nourr i r l e s glossines à t ravers une membrane a r t i f i c i e l l e progressent,

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a) Elevage des espèces . Ouganda. L 'e f fec t i f a augmenté après avoir apporté quelques modifications dans l a technique (ROGERS & KENYANJUI, 1972).

L'élevage de G,gallidipes a é t é en t repr i s depuis I966 2 Tororo en

.I34 *

.65 y .

75

93

107

101-102

72

73-7&

83

Le rendement d'un élevage de G.m,morsitans a é t é évalué, I1 e s t meilleur que ce lu i de G.austeni. Le doublement des e f f e c t i f s a l i e u tous l e s 41-48 jours. Le lap in est un hôte meilleur que l a chèvre, Pour I.@@O adultes en élevage, on peut disposer chaque semaine de 244 à 250 jeunes mâles pour l e s s t é r i l i s e r (JORDAN & CURTIS, 1972). -

e t le ' rendement e s t meilleur en grandes cages qu'en cages du type Roubaud G.p,gambiensis semble mieux s ' é lever à l ' obscu r i t é qu'B l a lumière,

(LAVEISSIERE, 1973) . . La p r i se du repas de sang trouble l ' ho ra i r e des l amipos i t i ons en

f a i san t avancer ce dernier de quelques heures, I1 faudra i t donc nourr i r l e s femelles après l 'heure de pointe des larviposi t ions (NASH & TREWERN, 1972)*

ence de nombreux fac teurs sur l e rendement d'un élevaged I1 e s t a i n s i possible de remédier aux points f a i b l e s de l a technique (PINHAO, 1972). b) Ut i l i s a t ion des sembrnnes a r t i f i c i e l l e s .

à haute température, Ltépaisseur adéquate de ce t t e meabrane e s t IO/IOO mm. Les femelles nourries sur sang C i t r a t é glucosé vivent plus longtemps que c e l l e s nourries sur sang déf ibr iné (PAGOT e t a l , , 1972? 1973) o

I1 semble bien é t a b l i maintenant gue l e problème de l a p r i s e de nourriture à t r ave r s membrane e s t l i é non pas à l a membrane elle-meme, mais à l a composition du milieu n u t r i t i f . Un apport d'ATP au milieu n u t r i t i f permet d'augmenter l a production de pupes e t l e poids de ces dernières sans tou tefo is a t te indre un taux de reproduction normal (LANGmY, 1972). D'autre pa r t , l e s glossines ne se nourrissent bien e t l 'excrét ion ne se déroule normalement que s i l e milieu n u t r i t i f contenant de 1'ATP présente un p H correspondant à c e l u i du sang de ver tébré (PH = 7,4). Le t r a n s i t du sang du jabot à l ' i n t e s t i n n 'a l i e u que s i l e milieu n u t r i t i f e s t isotonique par rapport à ce lu i du sang de ver tébré (LANGLEY & PITIILEY, 1973) o

Le rendement d'un élevage de glossines nourries à t r ave r s membrane peut $ t r e amélioré en remplaqant une f o i s par semaine l e repas a r t i f i c i e l par un repas p r i s sur lapin, Le poids moyen des pupes de G,mors i tans e s t a lo r s i n fé r i eu r de 4 mg à ce lu i des glossines nourries exclusivement su r l ap in (MEWS e t a l .) 1973) c) Problèmes d ' intoxicat ions alimentaires . une réduction du rendement (avortements, baisse de longévité, e t c , o .) (TURNER & MARASHI I I9 73 )

L 'u t i l i s a t ion de cer ta ins médicaments pour soigner les h8tes, comme pa r exemple l a sulphaquinoxaline, peut provoquer une baisse de l a fécondité, Il e s t suggéré gue de t e l s produits pourraient 8 t r e u t i l i s é s comme systémiques

L'établissement du budget v i t a l permet de mettre en évidence l ' i n f lu -

La membrane de s i l i cone présente l 'avantage de pouvoir Qtre s t é r i l i s é e

La présence de produits toxiques dans l a nourr i ture des hôtes provoque

pour . l u t t e r contre l e s glossines (JORDAN & TRETdQlN, 1973) e , I

E CONP0RT"iENT

Le comportement des glossines dans l a nature a déjà f a i t l ' o b j e t de nombreuses publ icat ions, mais il manquait des données fondamentales pour mieux comprendre l ' e f f e t des s t imuli sensoriels o Des recherches ont ét6 menées au laboratoire pour é tudier l a vis ion e t l a réact ion au son.

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- 6 -

a) Vision e t olfact ion,

I55

I3

48 49

I54

69

53

14

15-16

7

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I39

I6 6

L'acuité v i sue l le de G,morsitans e t de G.austeni a é t é mesurée en fonction de l a ' t a i l l e des ommatidies e+,...de l tangle interommatidial, La réact ion, au,: défilement de bandes noire's e t de bandes blanches indique que l e s glossines perçoivent un mouvement rapide e t un mouvement léger e t qu 'e l les sont très - sensibles aux contrastes (TURNER & INVEST, 1973).

La réponse' de G ,morsitans au.. stimulus d'une bande noire mobile var ie au'cours de la journée ave% un maximum l e matin e t un autre le so i r ; e l l e va r i e , .I en outre, en fonction l i néa i r e du temps lorsque les mouchès sont maintenues. à jeun pendant plusieurs jours I1 exis te des différences sexuelles La s e n s i b i l i t é e s t accrue s i l ' on ajovte des s t imul i o l f a c t i f s (BRApY, 19-72). Cette dernière - observation a é t é f a i t e aussi par un autre. aÜ%eur'&i ajoute we. les femelles répondent de préférence aux ob j e t s qui présentent un mouvement interrompG (GATEHOUSE, 1972) , Cet auteur a étudié, en outre, l e ,comportement des-glossines

_.. . .. . .. .

& l a recherche de leur . hôte (GATEHOUSE, 1972) . . I .

G ,austeni e t G .morsitans réagissent de façon d i f fé ren te dans les o l f a c t o m è t > n R , 1972) a

b) Réponse aux sonsD

cer ta ins types de sons ("aler t ing ca l l " , "ear ly arousal ch i t te r" ) (KOLBE, 1972) c ) Act ivi té e t vol ,

automatiques de l a durée du v o l , de l a fréquence des battements des a i l e s , de l a v i tesse , de l ' accé lé ra t ion e t de l a distance parcourue (HARGROVE, I972),

Le rythme circadien d ' a c t i v i t é de G,mors i tans a é t é étudi6 au moyen d'un actographe. L a courbe d ' a c t i v i t é présente une a l lu re en "V" dont l a branche du matin e s t plus élevée que l a branche du s o i r ; l e minimum se place vers midi,, Ce cycle peut se maintenir 2, l ' obscur i té pour l e s ténérales (BRADY, 1972).

Le je6ne ïndui t des changements dans l e s s e u i l s de s e n s i b i l i t é aux s t imuli qui provoquent l a recherche e t la pr ise d'un repas de sang* Ainsi, chez des spécimens maintenus à jeun, l e nombre des réponses posi t ives augmente en fonction du temps (BRADY, I973),

Le comportement des glossines peut s 'expliquer par l e u r réaction à

L'étude physique du vol a é té entreprise grâce à des enregistrements

F - ECOLOGIE

Les recherches en écologie semblent avoir régressé, Cela e s t da sans doute au f a i t que l ' e f f o r t soutenu pendant plusieurs décennies a pemnis d'acqué- rir de nombreuses données fondamentales pour l e s pr incipales espèces de glossines. 11 fau t cependant noter que l a recherche de techniques dléchantillonnage connaTt un regain de fzveur. De nouveaux pièges ont é t é m i s au point. '

a) Réparti t ion des espèceso

En 1948, lors de l a réunion de Brazzaville, il avai t é t é m i s au. poin€ un système de symboles e t de couleurs pour reprgsenter sur des ca r t e s l a répar- Lition des espèces de glossines. L a nécessi té de trouver de nouveaux symboles pour désigner l e s sous-espèces nouvelles a susc i t e une révision du système (ANONYME, 1973; v o i r annexe à l a publication nOIO5 de lfOUA/CSTRC, I3ème réunion, Lagos, 1971)

' La r épa r t i t i on des glossines e s t maintenant assez bien connuep mais il manque encore des ca r t e s à grande échelle pour cer ta ins E ta t s ,

A l 'occasion d'enquetes entomologiques, des précisions peuvent e t r e apportées à l a r épa r t i t i on dans cer ta ines régions, C'est a i n s i qu'en Ethiopio il a é t é signalé que G,longipennis ex is te dans la val lée de l ' O m o , plus en aval que lfavai 'ent s ignalé d 'autres auteurs (OVAZZS & RODHAIN, 1972) , La répa r t i t i on de Gopalpalis 'et Gatachinoides e s t précisée au Niger où ces espèces occupent une a i r e réduite (SIVERS, 1975') a

Les ca r t e s d'Ouganda signalent l a présence de 9 espèces dont 3 espèces de savanesa Il ex i s t e , en outre, des vecteurs mécaniques (WOOF, 1973) ,

0 a o / . . ,

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b) Méthodes de captures e t a t t r ac t ion aux écrans, animaux e t pièges. Les' .méthodes de czptures sont' var iées , aÚssi 'est-i l nécessaire de les

comparer pour adopter l a meilleure , G.pallidipes vient pluq facilement au boeuf qu'au Koudou ou au

Qotamochère i :G ,morsitans apprécie peu l e Guib harnaché o Les animaux domest ipes t e l s que le,boeuf e t l'%ne sont plus a t t r a c t i f s . I que l e s animaux sauvages (PILSON &: MCKEKZIE, ~ 7 2 ) o

- Dans l a va l lée , de ,Lambwe, Qal l idfpes préfère dans l'ordre : l e boeuf,

l e mouton e t . l a ,chèvre. Cette esbgce e s t plirs a t t i r é e au piège',du type"L,mgridge" que par l'homme, La proportion de femelles p r i se s au piège ~é&sse , ' 60 $ '(ENGLmD & BALDRY, 1972) o L a proportion de femelles e s t 3ussi plus":fo$ie dahs,le,s captures f a i t e s sur véhicules que sur, hommes;, ces femelles sont auss i plus v i e i l l e s (FORD _. .e f . . :~ . . . , . : :19~.2) .0 , I ' . .

Des écrans de d i f fé ren tes couleurs suspendus à des arbres ians un 210% f o r e s t i e r a t t i r e n t G,morsitans, dans l 'o rdre décroissant de préférence suivant : blanc, jaune, ver t e t noir , bleu, rouge, L 'effet des combinaisons de ces couleurs a é t é auss i é h d i 6 . Le succès du panneau blanc e s t dB sans doute à son contraste sur l e fond sombre de l a fo r6 t (LANBRECHT, 1973) ,,

Les ,méthodes d'échantillonnage des populations de glossines r ivera ines peuvent ê t r e u t i l i s é e s pour l e s glossines de savane., mais leur e f f i c a c i t é e s t augment,ëe s i l ' on ajoute aux équipes de captureurs des écrans a t t r a c t i f s por tés gar des hommes .,ou bicyclette, Naisa dans l e cas des basses densi tés de G ,palLidiDes aDp^ats donnent un mei2leur rendement que l e s autres moyens de capture (WOOF,I973) =

. . " !

. 1 ru t i l%sa t ion de pièges e s t préférable o En f o r & , l e s animaux-

Le piégeage des glossines e s t depuis longtemps un moyen de capture très apBréci6; il permet d? échantillonner l e s populations en Qliminant l e s fac teurs .de yar ia t ions l i é e s aux captureurs ( a t t r ac t ion e t adresse d i f fé ren tes des individus), I ls peuvent @t re u t i l i s é s en grands nombres e t pendant de longues périodes o

d'écrans électr iques, d 'autres sont des leur res ou des animaux f a c t i c e s ou encore des cages ou enceintes renfermant un an.im_a;l [VALE* 1972)0

plus anciens (l'"AS'' ou Awning screen de STnTYNNERTON e t l e "BS" de LAlTGRIDGE oÜ

De nouveaux modèles de pièges sont apparus, Certains sont const i tués . - "

I57 Un nouveau piège, l'"AS-S" (Awning screen s k i r t ) dérivé de Cieux modèlec

- Box screen) s ' e s t révélé t r è s eff icace pour prendre G ,pall idipes e t G,fuscipes, mais il n ' a t t i r e pas G.brevipalpis (MOLOQ, 1973) . 86

Un piège de forme biconique e t de couleur blanche, pourvu de 4-entrBes e t dtécrans noi rs disposés en croix à l ' i n t é r i e u r , a été essayé, 11 e s t % r e s + - - - - efficace pour capturer G .tachinoides, mais prend moins bien G .palpalis g a m 1 2

22 ( C ~ X ~ J L I E R &: LAVEISSIERE, 1973). c) Act ivi té a

se place entre 9 heures e t midi, Une seconde pointe apparaSt entre 14 e t I 6 heure:

Au cours d'une étude comparative de l ' a c t i v i t é des insectes piqueurs

G .swynnertoni e s t act ive durant toute l a journée , Le maximum d'ac-tivité

88 ' (NOLOO e t a l o p 1973) o

en Ouganda, des observations o n t é t é f a i t e s sur G . fuscipleuris, espèce inact ive l e jour , G.pallidipes e t G,Tuscipes (KANGFJAGYE, 1973) , _ _ . .

il e s t dédui'c que l e s femelles e t l e s mâles ténéraux viennent aux captureurs pour se nourr i ro Cinq types de comportement sont dis t ingués (FORD-, I972),

67 Du comportement de G.m,morsitans, observé l e long des rondes de capture,

4 6 I

* 1

o o ./ o o

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- 8 -

78

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II 39

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3

1 2

7 0

130

60

84

42

I 2-9 8

54

d) Lieux de repos,

- pour se reposer l e jour sur l e s troncs d'arbres e t l a face infér ieure des branches horizontales ou incl inées ou encore sur les fe.tiilles, l e s b r ind i l l e s - e% l e s o l , Au moment des f o r t e s chaleurs, e l l e préfère les troncs e t , Q l'approche du crépuscule, e l l e se déplace vers l e haut e t qu i t t e troncs e t branches pour se poser sur l e s f e u i l l e s (McLENNAN &: ,COOK, 1972)a e ) Etude des populations,

en saison sèche (juin-ao€ìt) o Les populations augmentent ensuite jusqu'au milieu de l a saison des p lu ies , Après une légkre décroissance, e l l e s augmentent de nouveau en janviexcfévrier (VAN WETTERE, 1973) o

l a plus f a i b l e densité au début de l a saison sèche, f ro ide e t l a plus f o r t e au début de l a saison des pluies , Le pourcentage de femelles var ie de 40,5 Q 54 $* Les mâles sont a c t i f s durCant toute l a journée, a lors que l ' a c t i v i t é des femelles présente un p i c vers 18 heures (ELSEN, 1973).

f ) PrBférences trophiques.

repas de sang p r i s sur r e p t i l e s , une nouvelle méthode d'obtention des anti- sérums de varans, crocodiles, pythons, to r tues e t agames a é t6 mise au point (BOREHAM & GILL, I973)a Les sérums anti-kudu, - é l m e t -Guib harnaché sont préparés su r boeuf e t non plus sur lapin (EMSLIE & STEINBERG, 1973) . hôtes de choix de G.pallidipes (ENGLAND & BALDRY, 1972) . Le rÔle--du pyemier de ces animaux e s t confirmé meme lo r squ ' i l n ' e s t pas l 'espèce prédominante. Les autres hôtes sont l e buff le e t l ' an t i l ope rouanne (ALLSOPP e t al., 1972).

proportion sur l '$ne qui peut Q t r e un bon réservoir de _Tecongolense e t de $,brucei (BOYT e t al.* 1972)0

aussi sur l e Redunca (LAMBPaCHT, 1972).

Au Nigeria du Nord, G,m,submorsitans se réfugie dans l e s écotones

Les populations de G.p.palpa1i.s au ZaTre sont à l e u r plus basse densi%é

Dans l e mQme pays, l e s populations de G,fuscipes quaneensis présentent

Afin de permettre de déterminer avec plus de précision l 'or igine- des

Dans l a val lée de Lambwe, l e Guib harnaché e t l e potamochère sont l e s

En Bhodésie, il a ét6 remarqué que G , m o r s i t a n s peut se nourr i r en f o r b

Au Botswana, G,morsitans se nourr i t surtout sur l e phacochère, mais

g) Paras i tes '

spermathèques de femelles sauvages e t d'élevage de G .pall idipes (ROGERS, I973), t,andis que des .par t icu les Q a l lu re de virus ont é t é trouvées dans l e s vacuoles cy-toplasmiques des glandes sa l iva i r e s de G ,m .central is (JENNI, 1973) o

Des microorganismes Q a l lu re de bactér ies ont é t é observés dans les

- En Ouganda, G.brevipalpis e s t paras i tée par l e s l a m e s de Megnis

Cinq espèces nouvelles d'acariens appartenant aux famil les des- Saproglyphidae e t des Anoe-tidae ont é t é décr i tes du ZaYre, sur G,fuscipcs guanzensis e t G ,palpalis (FAIN & ELSEN, 1972) ,

'(MOLO0 , 197 2) a

G - ROLE VECTEUR

a ) Cycle de développement des trypanosomes o

T.brucei a é t é découvert dans l'hémocèle de glossines après un repas pris sur des lapins infes tés (T'ISHELBWALA, 1972; OTIEJTO, I973),

Les conditions pour que s ' é tab l i sse lo cycle de T.brmcei sont mainte- nant connues, Chez l e s glossines qui se nourrissent peu après l e u r Bolosion, 10

transit du sang du jabot dans l ' i n t e s t i n se f a i t en 3-6 heures, ce qui pennet aux formes sanguines de s'adapter au milieu en subissant des transformations morphologiques e t biochimiques, Chez l e s glossines qui prennent l e u r premier repas plus t a rd que les précédentes, l e transit e s t rapide, en 20 minutest l e s trypanosomes ne peuvent a lors se transformer (HARMSEN, 1973) b

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- 9 -

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9 0-9 I

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il 28

Les formes in t e s t ina l e s e t l e s formes de culture des trypanodomes diffèrent par l eu r longueur e t l ' index kinétoplastique; l a transformation aes formes sanguines en formes in t e s t ina l e s se f a i t en 5 jours chez G,morsitaq? e t en 48 heures i n vit&,--Les formes de cul ture se transforment en formes in t e s t ina l e s s i l e milieu de cu4.ture e s t r iche en prol ine (HASTON, 19.72)0

somes, des acides &ninés marqués Önt é té in jec tés dans l'hémocèle de Ils t raversent 1' épithélium des glandes sa l iva i r e s e t atteignent l e s trypanoso- mes en 25 minutes (STEIGER & JENWI, 1973)0

Le passage des trypanosomes à t ravers l a membrane péritrophique a é t é étudié (FREEPIAIT, I9 73 ) , b) Infes ta t ions expérimentales, _ -

in fes ta t ion expérimentale, Le xénodiagnostic es-t un moyen u t i l i s a b l e pour dépis te r l a maladie du sommeil (MAILLOT, 1973)0

e l l e s sont réa l i sées par piqûre de glossines que par inject ion, mais l a trans- mission cyclique s " x 6 t e après quelques passages, Une seule glossine a pu i n f e s t e r t r ò i s lapins e t un repas p a r t i e l peut % t r e infes tan t (HULL, I973),

- Pour étudier l a ré-hcquisition de l a gaine proét6inique des tryp&o;-'-

_- -

Les trypanosomes pro l i fè ren t dans l ' ^ in t e s t in quelques jours après une

Les infes ta t ions par l ' , v iva chez l e lapin sont plus durables lorsw'

Une souche de Teconsolense a é t é entretenue pendant 7 m o i s uniquement par voie cyclique chez G.austeni e t G .morsitms (PIAILLOT,- 1972) o

7

G.fuscipes transmet mieux T.vivax au boeuf que Gopallidipes e t c e t t e dernière espèce mieux que G .swynnertoni, G .brevipalpis e s t un vecteur peu eff icace

Un taux d ' infesfat ion élevé n 'es t pas nêcessairement en r e l a t ion avec un index élevé de transmission, Lt"Index of challenge" do i t Q t r e redéf in i (WILSON e t a lo , 1972) a - -

G,m,submorsitans e s t un vecteur plus eff icace de T.cong.olens6 que G .tachi.noideq, mais l e s deux exaèces se valent pour transmettre T . v i v a (ROBERTS & *GRAY, 197 2)

. L'infestat ion de G,morsitans par T.brucei a é t é étudiée en fonction de l a parasitémie chez la souris,, Les taux d ' in fes ta t ion moyens des glossines aoar r ies su r souris t r a i t é e s aux rayons X ne d i f f é ra i en t pas de ceux des glossfnes nourries sur souris non t r a i t é e s (PAGE, 1972)

En Ethiopie, des souches du groupe T.brucei ont é t é i so lées de G ,tachinoides e t de Tragelaphus scr ip tus (Guib harnaché) a L'ident i f icat ion de ces souches au B I I T n ' a pas donné de r é s u l t a t s concordant avec ceux obtenus

..e sur un volontaire (BAKER & WCONNEL, 1973) o .~

Les trypanosomes d'oiseaux se développent chez G .m .submorsitsw?s, G .tachinoides e t G .palpalis o Dans l e s régions où l e s glossines se nourrissent en proportion relativeimnt élevée su r l e s oiseaux, il e s t possible que l a présence de trypanosomes aviaires s o i t une source d 'erreur dans 1 estimation des taux d ' in fes ta t ion (MOLYNEUX, 1972) o

c) Culture de t i s s u s de glossines,

L e proventricule, l e cerveaQ, l a paroi du corps e t l ' i n t e s t i n des pupes e t ' dtimagos de glossines in t rodui t s dans un milieu de cul ture adéquat permettent de cu l t i ve r T .brucei e t T .congolense (CUMNINGKAN, 1973) 8 .

I f

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- IO - d) Taux d ' in fes ta t ion na ture l le . dans plusieurs pays d'Afrique :

au Niger, chez G ,tachinoides e t G ,m,submorsitans (SIVERS & SPIELBERGER, 1972) : . au Nigeria, chez G .palpalis, G .tachinoides e t G ,m.submorsitans capturées le '

en Ouganda, chez G .fuscipes, G .pall idlpes e t G .brevipalpis, p a r t r i t u r a t i o n s

Le taux d ' in fes ta t ion de diverses espèces de glossines a é t é évalué

long d'une route commerciale du b é t a i l (YESUF'U & NSHELBWALA, 1973);

de glossines e t par piqfire (ROGERS e t a l o 1 I97i); .dans ce meme pays, des glossines ont é t é trouvées infes tées en assez fo r t e proportion malgré l a protect ion des troupeaux de zébus par chimiothérapie (WILSON e t a l , , 1973); au Kenya, chez G.pallidipes, dans l a vallée de l a Lambwe (ENGLAND & BALDRY,

o en T,anzanie, plusieurs études ont é t6 menées dans l e parc de Serengeti e t la région d'Ikoma (NOLOO, 1973; NOLO0 e t a l , , I973), Les infestat ions du type - T.viva;~ sont toujours l e s plus nombreuses e t sont influencées pa r l a préfé- rente de G.swynnertoni pour l e s bovidés (ROGERS & BOREHAM, 1973)

- 1972) ;

au Botswana, chez G,morsitans (LAMBRECHT, 1972).

e ) Etude des souches e t des types antigéniques.

140 168

I3 5

16 5 40

85-87-83

I3 3 70

6 1

I

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32

16 O

97

2 I59

45

La transmission de trypanosomes à des animaux pa r l e s glossines peut f a i r e appara'ltre des types antigéniques d i f fé ren ts de T .vivax (JONES & CLARKSOB,

Des souches de T,brucei e t de T,congolense qui ont i n fe s t é des indivi- 1972) 0 -

I973 1 4

dus de G omorsitcns nourris sur membrane pr6sentent en t re e l l e s des différences de proportion d ' infestat ion, dur6e de développementl e tc . (ADAM & DIPEOLU,

- . T.rhodesiense e t T..bruc.e\ ont é té isolés par l e B I I T de spécimens de G.pallidipes capturés dans l a va l lée de Lambwe (ROBSON & RICKMAR, 1973)

De nombreuses souches du sous-genre T.bruce4 ont é t é i so lées de 73 .O00 spécimens de G .pall idipes provenant de diverses l o c a l i t é s du Kenya e t d'Ouganda, Certaines glossines peuvcnt héberger plus d'un type antigén5que dans leurs glandes sa l iva i r e s (GOEDBLOED e t ala, 1973) o

Sur l a mGme espèce de glossine capturée en Ouganda, il a été aussi trouvé plusieurs types antigéniques de T,congolense (WILSON e t a l o t 1973) o

Un t e s t il Qté-dGcri t pour é tudier les var ia t ions antigéniqyes. Lã durée de l a période entre l ' appar i t ion des var ian ts antigéniques de Tpvi5Ls e s t beaucoup plus longue que c e l l e observée chez T.brucei e t Tecongolense

- _ " . 2 .

(Dm, 197210 f ) Transmission mécanique o .. . -.*

IdELLS (1972) donne II9 références sur l e s vecteurs mécaniques de !P #viv%.

g) Epidémiologie o ~ . - ..

L'ONS, dans un numéro de son "Relevé épidémiologique hebdomadaire!' 'expose les méthodes préconisées pour l u t t e r contre l a maladie du sommeil e t l e s vecteurs (0,B.S 1972) o

sommeil dans l a va l lée de Lambwe, sont déc r i t s l e s milbux naturels (ALLSOPP Se BALDRY, 1972) e t l e s conditions épidémiologiques (WATSON, 1972)

Le contact homme-glossine e s t un paramètre épidémiologique

Dans un numéro du Bul le t in ,de l 1 O 0 N .S. consacré à l a ,maladie du -.

important qui dépend du oomp&%kbment de l'homme e t de c e l u i de l a glossine (FORD, 1972) *

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- II ... H - LUTTE CONTRE LES GLOSSINES

a) Essais d ' insect ic ides o s

Un t e s t biologique a é t é m i s au point pour é tudier l ' e f f e t rés iduel des insect ic ides . pulvêrisés sur l a végétation,. écorce ou f e u i l l e s , scans avoir à u t i l i s e r des échantil lons de t a i l l e déterminée (RODRIGUES & BALDRY; 1972) I27

- w

J

52

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15 0

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' 30

25 26-27

6

I O3

I5 3

" .. . L a s e n s i b i l i t é de G .morsi.f;ans e t G,austeni à 29 composés a é t é déte;

minée par applications topiques e t par contact sur du contreplaqué (HADAWAY, 1972) o

I Le DDT administré à des doses subléthales s t é r i l i s e l e s femelles, Ceia suggère que l e s applications d' insect ic ides sur l e t e r r a i n pourraient Q t re espacées à des in te rva l les de temps plus grands (AZEVEDO, I972) , b) Applications aériennes de pyrèthre o

i di lué dans l e kérosène, à ra ison de 1 g m .aolha. a permis de réduire une popula- t i on de G,swynne&on% de 84 $ * Le co6t de l 'opérat ion se compare favorablement B c e l u i d'un traitement par insect ic ides synthétiques (TARIMO e t a l , , 1972) .

Ea Tanzanie, le pyrèthre synergisé B 2 7: de piperonyl-butoxide e t

' c) Lutte pa r lâcher de mâles s t é r i l e s .,

L a s t é r i l i t é des imagos de G.morsitans induite par i r r ad ia t ion gamma ne diffGre Pas de c e l l e des Pupes e t l e traitement en atmosphère d'azote permet d 'obtenir une meilleure survie des glossines i r radiées . Les mâles non t r a i t e s sont légèrement plus compétitifs que l e s mâles t r a i t é s (OFFORI e t al., 1973).

m"a1es i r r ad ié s avec des femelles normales, se trouve modifiée en faveur des mBles, Cette d i s tors ion de l a sex r a t i o permettrai t un de 15 à 50 % sur l e s e f f e c t i f s à lâcher dans l a nature (CURTIS e t a l @ , 1973) ,

Tchad ont é t é lâchés dans des getes pour é tudier l ' e f f e t des fac teurs "irradintion-tr,?Y1sport". La longévité de ces mâles e s t moindre que c e l l e des mâles sauvages. En général, l e comportement des individus s t é r i l i s é s se trouve un peu perturbé durant l e s premiers j o u r s suivant l e lâcher? mais il y a adaptation au milieu au bout de hu i t jou$s0 Des conclusions pratiques sont t i r é e s en vue de l ' appl ica t ion de l a technique (CUISBBTCE & ITARD, 1973; CUISKNCE &t al. , 1973).

l a technique du mâle s t é r i l e , une revue des discussionsp des conclusions e t des recommandations a é t é publiée (ANCLXIVIE, 1973). d) Campagne de l u t t e .

"ULV" , à raison de 3 kg m*a,/hao L r a i r e Graitee, de I .6OO km2 (G .morsitgms) a é t é survolée cinq f o i s à i n t e rva l l e s de 3 semaineso Les r é su l t a t s ont é t é s a t i s f a i san t s , sauf près d'une bar r iè re d'isolement (PARTS e t a l , , 1932) o - - - - - - - -

Pendant t r o i s ans, des opérations ont étg menées contre G .p,gmbieñsis dans l a région des "Niayes" au Sénégal, La dieldr ine u t i l i s é e à l a concentra- t i on de 2 $, a é t é pulvérisée sur l a végétation jusqu'à lr50 m de hauteur, Les prospections l e long de 151,6 km de galer ies fo re s t i è r e s e t sur 251 ha de plantat ions ont permis de conclure que l a région e s t indemne de vecteurs (TOURE, 1973) o

e ) E f fe t des oBérations de l Q t t e sur l'environnement e t l a faune non-cible.

ment apporté à l'environnement e s t provoqué par l ' a r r ivée de l'homme e t du b é t a i l

La sex r a t i o à l a première génération obtenue après accouplements de

Des l o t s de G,tachinoides élevés en France e t expédiés par avion au

A l a su i t e d'une réunion tenue à Par i s en I971 sur l ' appl ica t ion de

En Zambie, l 'endosulfan a é t é appliqué par avion sous une formulation

Dans l e s régions récupérées sur l e s glossines, l e plus grand change-

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- I 2 -

79

16 2

58

77

2 1

76

IO 44

Les insec t ic ides rémanents appliqués de faqon t r è s r.r'lective ne semblent pas Btre l a cause de changements d,ms l a faune t e l s -y:-'il f a i l l e condamner l 'usage de ces produits (MCLENEAN, 1973)

appl icat ion de d ie ldr ine à l a concentration de 3 $, des animaux mor ts ont é t6 observés : mammifères, oiseaux, serpents e t lézards (WILSON, 1972) o

ont rédui t l ' incidence de la maladie du sommeil, mais l e s glossines n'ont pas é t é éradiquées (HURSEY, 1972)

. En Zambie, au cours d'une campagne de l u t t e contre G.morsitanq par -

Dans l a va l lée de la Sabi, t r o i s campagnes de dieldr ine e t de DDT

1 - OUVRAGES OU PlIEMOIRES TRAITANT PLUSIEURS SUJETS Un ouvrage a é t é éd i t é aux Etats-Unis en I973 : "Man against t s e t s e ,

Un mémoire sur l 'écologie de GoPogambiensis f a i t l e point $Fur l e s Struggles f o r Africa 'I (NacKELVEY, 1973) o

connaissances acquises pendant quatre ans en zone de savane soudanienne, SUT l ' a c t i v i t é , l e s l i eux de repos nocturnes, l e s populations, les f ac t eu r s écologiques, e t c ,, (CHALLIER, 1973).

J ÃRTICLES DIVERS - Revue sur l a trypanosomiase : techniques, taxonomie, l ' i n f e s t a t i o n chez l e s

- Eta t d'avancement des recherches sur les glossines e t les perspectLves

- Le rô le des glossines dans l'environnement e t ses changements (FORDI, 1972).

ver tébrés l*épidémiologie e t l a l u t t e (LUMSDEbJ, 1972) o

. d'avenir au Nigeria (BALOGUN, I972),

V - DISCUSSION

Nous.pouvons constater que les études de laboratoire par l emr nombre

La posx ib i l i t é d 'obtenir Üñ abondant matériel biologique d e s clfyers

e t l e u r va r i é t é sont en progression très ne t t e ,

élevages d'Europe, a permis de dgvelopper les recherches en physiologie. Dam ce domaine, il fau t remarquer une prédominance des études consacrées B l a reproduction (21 références sur 47) e t au métabolisme (8 références). La physiologie de cer ta ins organes corps gras , glande u té r ine) a é t é abordée o

de l ' appa re i l sensoriel e t du mécanisme de l a p i f i re sont remarquables.

bien que l e re ta rd es t en t r a i n de s'estomper.

constante des écologistes, Les recherches fondamentales réa l i sées au laboratoire sont un complément indispensable pour comprendre l e s réactions complexes de l ' i n sec t e dans son environnement,

L'écologie a toujours é t é un su je t p r i o r i t a i r e , Il f au t cependant noter une ,baisse de l ' a c t i v i t é de recherche dans ce domaine due sans doute à l'abondance des connaissances déjà acquises, La tendance actuel le semble a

remettre en faveur l e s études sur l e s méthodes d~Qchantil lonrmgeo 1

Les publications sur l e r a l e vecteur des glossines sont nombreuses u

(33 références) e t caractér isées pa r une or ientat ion t r è s ne t te vers l e s recherches de d é t a i l (mise en Qvidence des var ia t ions antigéniques) o

jusqu y i c i négligée (mycétome:, oenocytes,

Le progrès des études f i n e s en anatomie (miaroscopie Blectronique)

La génétique des glossines n'a démarré qu'assez ta rd , mais il semble

Le comportement des glossines dans l a nature e s t une préoccupation

...

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. . sj i, ..... . ,... .

Comme pour 1' écologie, l a l i t t e contre l e s ;$ecteurs r"*r +rypanosomiase a f a i t l ' ob j e t de t r è s nombreux travaux au cours des 'quigze der.&res années, Les techniques sont suffisamment rodées pour % t r e appliquées dans l e s campagnes. La recherche e s t donc orientée pour trouver de nouveaux composés susceptibles

J1 de rempl.ac,eer Las.. oxganochlords . ' " , - .. . .. I_ . .

, . 1. . . . .

VI - C0NCLUS10N

l ' e f f o r t de recherche sur l a biologie des glossines e s t soutenu,

maintenant de d i v e r s i f i e r l a recherche e t .de, ,1 ':approfondir o I1 s e r a i t Z-ependant souhaitable que l e s ' échanges d'informations entre centres de recherche e t en'tre spéc ia l i s t e s soient intensifiiQs.

, ,. ~... . _._,,._, Les .travaux pubiiés durant l e s annees I972 e t I973 mont'rent que

Le s c onnsi s s anc e s ac qu i s e s durant 2 e s décennie s pas s éss p e m e t t en%

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