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Échantillonnages

résultats 2016 et comparaisons préliminaires avec l’atlas 2001

Auteur : Antoine Derouaux Aves, pôle ornithologique de NatagoraOctobre 2016 Rapport Département Études Natagora n°

NAT A GOR A

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: + 3 2 ( 0 ) 8 1 – 3 9 0 7 2 0 | f a x : + 3 2 ( 0 ) 8 1 – 3 9 0 7 2 1 | i n f o @ a v e s . b e

s des oiseaux nicheurs de Wallonie

2015-2017 : résultats 2016 et comparaisons préliminaires avec l’atlas 2001

Rapport annuel

Aves, pôle ornithologique de Natagora

Natagora n° 2016-03

|

iseaux nicheurs de Wallonie

résultats 2016 et comparaisons préliminaires avec l’atlas 2001-2007

Échantillonnages EBBA2 2016 2

Échantillonnages des oiseaux nicheurs de Wallonie

2015-2017 : résultats 2016 et comparaisons préliminaires avec l’atlas 2001-2007

Rapport annuel

Natagora

Rue Nanon 98

5000 Namur

[email protected] - www.natagora.be

www.aves.be – http://blog.aves.be

Personne de contact : Antoine Derouaux ([email protected])

Photos de couverture : Quentin Smits, Robert Hendrick

Rédaction et mise en page : Antoine Derouaux

Relecture : Jean-Yves Paquet

Citation recommandée : Derouaux, A. (2016) Échantillonnages des Oiseaux nicheurs de Wallonie 2015-2017 : résultats

2016 et comparaisons préliminaires avec l’atlas 2001-2007. Département Études Natagora, rapport 2016-03.

Avec la participation de Gilles San Martin, Anne Weiserbs, Thomas Coppée et de dizaines d’observateurs de terrain. Ce

travail est réalisé en collaboration avec le Département d’Études des Milieux Naturels et Agricoles (DEMNA), SPW,

DGO3. La coordination est financée dans le cadre de la convention « Support à l’application de la directive oiseaux en

Wallonie : monitoring des populations d’oiseaux et cartographie des habitats d’espèces » entre le DEMNA et

Natagora.


Table des matières

INTRODUCTION .......................................................................................................................................................... 4

MÉTHODOLOGIE ......................................................................................................................................................... 5

RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES 2015-2016 ....................................................................................................................... 8

1.1. NOMBRE DE CARRÉS PRIS EN CHARGE ET COUVERTURE DU TERRITOIRE ................................................................................ 8

1.2. ESPÈCES OBSERVÉES ................................................................................................................................................. 9

1.3. COMPARAISON ENTRE PÉRIODES ................................................................................................................................. 9

1.3.1. Distribution ................................................................................................................................................. 9

1.3.2. Abondance ................................................................................................................................................ 13

ANALYSE DES ESPÈCES DES PRAIRIES EN RÉGION LIMONEUSE ET EN CONDROZ ........................................................15

DISCUSSIONS ET PERSPECTIVES .................................................................................................................................17

REMERCIEMENTS .......................................................................................................................................................18

BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................................................................................19

ANNEXES ...................................................................................................................................................................20


Introduction

Entre 2001 et 2007, Aves, le pôle ornithologique de Natagora, a coordonné une enquête ornithologique de terrain de grande ampleur : l’Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie. Grâce à l’implication de centaines d’ornithologues bénévoles et au soutien de la Wallonie (DGO3 – DEMNA), nous avons pu estimer les populations d’oiseaux nicheurs de Wallonie ainsi que leur répartition. Cet Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie a été publié fin 2010 (Jacob et al, 2010). En 2013, sous l’impulsion de l’European Bird Census Council1, un projet

d’Atlas des oiseaux nicheurs d’Europe est mis en place : l’European Breeding Bird Atlas 22 (EBBA2). Ce projet ambitieux a pour but de cartographier et d’estimer les populations d’oiseaux sur le continent européen. En 5 ans, 50 pays seront couverts et plus de 5.000 carrés de 50 km² seront suivis par plus de 50.000 ornithologues volontaires. Outre les cartes classiques de répartition et d’abondance, le projet prévoit aussi d’inclure des cartes de probabilités de présence, qui décriront la répartition des espèces à une finesse de résolution jamais atteinte jusqu’ici à l’échelle d’un continent. Fort de son réseau d’observateurs compétents, Aves participe activement à ce projet3 pour la Wallonie et Bruxelles. Pour les 15 carrés de 50 km² recouvrant la Wallonie, une liste des espèces détectées nicheuses ainsi qu’une estimation de leur abondance sera envoyée à la coordination du projet. Les portails d’encodage en ligne et les différentes enquêtes menées depuis la sortie de l’Atlas serviront à fournir les données les plus précises possibles. Pour les cartes de densités relatives, nous avons décidé de reprendre la même méthodologie que l’Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie, c’est-à-dire les carrés échantillons. Ce projet permettra donc aussi de comparer les données récoltées de manière identique en 2001-2007 et en 2015-2017 sur l’ensemble de la Wallonie. De cartes actualisées pourront également être créées et l’évolution de la répartition de nombreuses espèces pourra être mise en évidence, en parallèle avec le suivi des oiseaux communs en Wallonie4. Ces données pourront aussi servir à mieux comprendre les changements de l’avifaune nicheuse de notre région. Elles ont déjà été utilisées dans le cadre d’un travail de fin d’études à l’ULg-Gembloux. Enfin, dans le cadre du Plan de Développement de l’Ornithologie5 au sein de Natagora, ce projet mobilisateur permet de mettre en action les ornithologues de terrain, en particulier la nouvelle génération issue des Formations en Ornithologie. Ce rapport intermédiaire présente les premiers résultats issus des campagnes de terrain 2015-2016.

1 EBCC : www.ebcc.info

2 EBBA2 : www.ebba2.info

3 www.aves.be/ebba2

4 SOCWAL : www.aves.be/coa/socwal

5 PDO : www.aves.be/pdo


Méthodologie

La méthodologie appliquée à l’époque de l’Atlas 2001-2007 consistait à parcourir de manière exhaustive une « carte atlas » de 40 km² (8x5 km) et de rechercher la preuve de nidification la plus élevée pour les espèces présentes. Une estimation du nombre de couples/cantons était aussi demandée pour chaque carte (Paquet et al, 2010). En plus des recherches sur toute la carte, l’observateur devait réaliser des relevés standardisés dans 8 carrés d’un kilomètre de côté, répartis de manière systématique sur l’ensemble de la Wallonie. Ces relevés « échantillons » permettent de disposer d’une information homogène sur tout le territoire et ont notamment servi à réaliser les cartes de densités relatives à haute résolution. Ces carrés-échantillons devaient être parcourus durant une heure à deux reprises : le premier passage entre le 25 mars et le 30 avril (10 mai pour la Haute-Ardenne) et le second passage entre le 15 mai et le 30 juin. Au final, nous disposons donc, pour 2.810 carrés, d’une liste d’espèces, avec un comptage des individus observés au cours de deux passages. Ces données ont été utilisées pour élaborer des cartes dites de « densité relative », montrant la répartition à haute résolution des oiseaux en Wallonie (Figure 1), grâce à une technique de modélisation spatiale prenant en compte 23 variables environnementales (surfaces des forêts, surface des cultures, longueur du réseau routier… voir Paquet et al, 2010 pour plus d’informations).

Figure 1 : Localisation des 2.810 carrés visités durant la période Atlas et un exemple de carte de densités

relatives, obtenue pour le Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus pour la période 2001-2007.

Afin de pouvoir comparer au mieux les résultats, nous avons choisi d’appliquer la même méthodologie pour la période 2015-2017 sur 1.600 carrés répartis de manière homogène sur l’ensemble du territoire et déjà échantillonnés en 2001-2007. Ce nombre est suffisant pour obtenir des cartes de densités relatives significatives avec les données dont nous disposons (Aizpurua et al, 2014). En 2016, vu les mauvaises conditions climatiques du printemps, nous avons décidé de prolonger d’une semaine les recensements de la seconde période. Les observateurs ont pu faire leurs échantillonnages jusqu’au 8 juillet. Les participants à l’Atlas 2001-2007 ont été contactés en priorité pour les inviter à refaire leurs échantillonnages, si possible dans les mêmes conditions qu’à l’époque. Plusieurs ont répondu favorablement et d’autres observateurs, notamment issus des formations en ornithologie de Natagora, se sont manifestés pour participer activement à ce projet en reprenant des carrés « abandonnés » ou disponibles. Chaque observateur a reçu une carte détaillée des carrés pris en charge et les dates et heures de passage des années précédentes. S’il reprenait un carré fait en 2001-2007, l’observateur


devait essayer de passer dans le carré à la même date et aux mêmes heures que précédemment. Une marge de manœuvre de 7 jours avant et après permet quand même à l’ornithologue d’adapter ses recensements en fonction de son temps libre et de la météo. Chacun était invité à préparer le terrain en faisant une visite préliminaire afin de déterminer le meilleur parcours permettant de trouver le maximum d’espèces sur son carré. Par rapport à la période Atlas, nous avons adapté l’encodage en fonction des possibilités offertes par les portails d’encodage en ligne. Les observateurs connectés à www.observations.be peuvent ainsi y encoder leurs observations selon une procédure basée sur les « listes journalières ». La liste des observations est ensuite reliée au carré visité. Il est également possible d’encoder directement ses observations sur le terrain grâce à une tablette ou un smartphone. Les avantages de ce système d’encodage sont multiples : gain de temps, réduction des erreurs d’encodage, possibilité de pointer précisément sur carte certaines observations intéressantes (nid, colonie…), etc. Un des inconvénients est que nous avons dû changer les codes des carrés par rapport à l’Atlas, ce qui entraîne certaines confusions. Une vidéo expliquant comment encoder ses observations est visible sur ce lien6. Bien sûr, il est encore possible d’envoyer un formulaire papier, encodé dès sa réception par la coordination.

Figure 2 : Exemple de liste d'observations dans le carré R113_C213, l’encodage sur le terrain avec ObsMapp

donne un grand nombre de lignes pour chaque espèce, elles seront regroupées à l’analyse.

Les données sont importées du portail www.observations.be via une requête spécifique qui permet de télécharger les listes d’espèces au format .csv. Les différentes listes sont mises en

6 https://www.youtube.com/watch?v=QhuiVb3kyBA


commun dans une seule table grâce à un script développé dans le logiciel R. Les analyses préliminaires sont faites au moyen des logiciels Access 2007, R et ArcView 10.2. Les observateurs sont ensuite informés du déroulement du projet via une lettre d’information7 en ligne et le blog d’Aves8. Les résultats finaux seront publiés dans un rapport de projet qui sera synthétisé dans le Bulletin Aves.

7 http://us4.campaign-archive1.com/?u=a1811fcb2ef0e9da65b4fd9f7&id=ac69a5e64f&e

8 http://blog.aves.be/


Résultats préliminaires 2015-2016

1.1. Nombre de carrés pris en charge et couverture du territoire

Fin juin 2016, 136 participants au projet ont pris en charge un ou plusieurs carrés pour un total de 930 carrés. Le participants ont choisi en moyenne 6,7 carrés (min 1, max 80) et la plupart de ceux qui ont terminé en 2016 sont prêts à reprendre de nouveaux carrés en 2017. Parmi les 930 carrés, 557 carrés ont été parcourus au moins une fois (voir fig. 3).

Figure 3 : Carrés pris en charge avec deux passages (vert), un seul passage (rouge plein) ou aucune donnée

encodée au 16/09/2016 (bleu)

Certains carrés ont été abandonnés, faute de temps, après un seul passage. D’autres ont été reportés à 2017 suite aux mauvaises conditions météorologiques au moment de faire le passage. La couverture actuelle n’est pas homogène au niveau de la Wallonie. Le tableau 1 indique le nombre théorique de carrés à réaliser par écorégion, sur base de 1.600 carrés (optimum visé) ; la répartition des 557 carrés réalisés en 2015-2016 et les carrés pris en charge qui devraient être réalisés en 2017. Les carrés « frontaliers » ont été inclus dans l’écorégion dans laquelle se trouvent leurs centroïdes.


Tableau 1 : Répartition des carrés en Wallonie

Ecorégion Superficie (ha) N théorique N faits N pris en charge

Nord sillon Sambre et Meuse 546.116 520 32,47% 278 49,91% 374 40,22%

Condroz-PDH 318.836 303 18,96% 131 23,52% 229 24,62%

Fagne-Famenne 161.535 154 9,60% 37 6,64% 103 11,08%

Ardenne 571.628 544 33,99% 103 18,49% 187 20,11%

Lorraine 83.823 80 4,98% 8 1,44% 37 3,98%

Total 1.681.938 1.600 100% 557 100% 930 100%

La méthodologie propose aux observateurs de prendre en charge des carrés proches de chez eux pour notamment (re)découvrir des zones intéressantes dans leur voisinage mais surtout pour éviter de longs déplacements entre le domicile des observateurs et le terrain. La densité d’ornithologues est depuis toujours plus élevée au Nord du Sillon Sambre et Meuse et dans le Condroz. Les gros manquements se trouvent en Ardenne où plusieurs zones sont « vides » (voir fig. 3). En 2001-2007, la plupart de ces zones avaient été parcourues par quelques ornithologues qui avaient réalisé un grand nombre de carrés chacun. De plus, en 2016, l’accent a été mis sur les carrés où la superficie de prairie avait évolué depuis 2001-2007 au Nord du Sillon Sambre et Meuse et dans le Condroz. Un étudiant a donc suivi environ 80 carrés dans ces deux écorégions, ce qui augmente encore leur surreprésentation. Une action spéciale devra donc être menée en 2017 pour compenser cette différence et augmenter la représentativité des trois régions plus méridionales. Actuellement, 99 carrés pris en charge ont leurs centroïdes dans des sites N2000 et 51 d’entre eux ont déjà été parcourus en 2015-2016. Les sites N2000, qui recouvrent 13% de la Wallonie, sont donc légèrement sous représentés par rapport à l’échantillonnage actuel (10,6% pris en charge et 9,1% réalisé). Une analyse selon le type d’habitat est encore à réaliser pour veiller à ce que l’échantillonnage soit le plus représentatif possible de la Wallonie. Un effort d’échantillonnage devra être mené dans certains habitats moins bien représentés (pessières, fagnes…).

1.2. Espèces observées

Le tableau repris en Annexe 1 présente la liste des 157 taxons observés lors des échantillons 2015-2016. Toutes les espèces encodées sont reprises mais les migrateurs, les espèces semi-domestiques et certaines exotiques ne seront pas prises en compte lors des analyses. Huit espèces sont présentes dans plus de 90% des 557 carrés suivis et 26 ont été observées dans plus de 50% des carrés. En moyenne, 31 espèces ont été détectées par carré, avec un maximum de 57 espèces dans un carré de l’Entre-Sambre-et-Meuse.

1.3. Comparaison entre périodes

1.3.1. Distribution

Nous avons comparé les carrés qui avaient été réalisés en 2001-2007 et ceux dans lesquels les observateurs sont repassés en 2015-2016. Le nombre de carrés communs aux deux


échantillonnages pour cette analyse est de 497. Une soixantaine de « nouveaux carrés » ont été attribués en début de projet à de « nouveaux » observateurs. Pour chaque carré comparable, nous avons créé la liste des espèces et leur abondance pour les deux périodes. Chaque observateur aura accès à ces listes. Plus globalement, nous avons également comparé le nombre de carrés occupés par chaque espèce lors des deux périodes et l’abondance globale pour les 497 carrés. Il y a 43 espèces qui sont présentes dans plus de carrés en 2015-2016 qu’en 2001-2007. La plupart sont des espèces en augmentation chez nous depuis plusieurs années, indigènes ou non. Les espèces en expansion, d’après les premiers résultats sont reprises dans le tableau 2. Les augmentations les plus remarquables sont notées pour les espèces exotiques (Perruche à collier, Bernache du Canada et Ouette d’Egypte), certains rapaces (Autour des palombes, Milan royal, Buse variable, Faucon pèlerin, Faucon crécerelle). Chez les passereaux, la fréquence du Rougequeue à front blanc et du Tarier pâtre est en forte augmentation.

Tableau 2 : Espèces dont le nombre de carrés de présence a augmenté entre 2001-2007 et 2015-2016 (sur

les 497 comparables)

Espèce nb carrés

2001-2007 nb carrés

2015-2017 nb carrés supplémentaires

pourcentage aire gagnée

Perruche à collier 1 15 14 1400,00%

Faucon pèlerin 1 7 6 600,00%

Grand Corbeau 1 7 6 600,00%

Bernache du Canada 18 58 40 222,22%

Grèbe huppé 2 6 4 200,00%

Sarcelle d'été 1 3 2 200,00%

Ouette d'Egypte 17 46 29 170,59%

Fuligule morillon 3 8 5 166,67%

Rougequeue à front blanc 21 54 33 157,14%

Tadorne de Belon 2 5 3 150,00%

Canard souchet 1 2 1 100,00%

Pic mar 13 24 11 84,62%

Tarier pâtre 36 66 30 83,33%

Foulque macroule 18 30 12 66,67%

Autour des palombes 6 10 4 66,67%

Pie-grièche écorcheur 16 26 10 62,50%

Corbeau freux 52 81 29 55,77%

Chouette hulotte 4 6 2 50,00%

Goéland cendré 2 3 1 50,00%

Grosbec casse-noyaux 75 109 34 45,33%


Milan royal 14 20 6 42,86%

Choucas des tours 166 230 64 38,55%

Alouette lulu 3 4 1 33,33%

Martin-pêcheur d'Europe 8 10 2 25,00%

Fauvette babillarde 81 97 16 19,75%

Grèbe castagneux 7 8 1 14,29%

Buse variable 261 292 31 11,88%

Chardonneret élégant 91 100 9 9,89%

Héron cendré 89 97 8 8,99%

Faucon crécerelle 137 147 10 7,30%

Grimpereau des jardins 214 224 10 4,67%

Fauvette grisette 311 322 11 3,54%

Fauvette à tête noire 442 450 8 1,81%

Geai des chênes 290 295 5 1,72%

Mésange bleue 402 405 3 0,75%

Le nombre d’espèces moins fréquentes est plus élevé que le nombre d’espèces en croissance (voir tableau 3). Les observations corroborent celles réalisées dans le cadre du programme SOCWAL et d’autres études spécifiques. Le Bruant proyer, le Serin cini, la Tourterelle des bois, le Coucou gris... déclinent assez rapidement chez nous.


Tableau 3 : Espèces dont le nombre de carrés avec présence a diminué de plus de 50% ou plus depuis 2001-

2007 (sur les 497 carrés kilométriques comparables).

Espèce nb carrés

2001-2007 nb carrés

2015-2017 nb carrés perdus

pourcentage aire perdue

Coucou gris 94 45 -49 -52,13%

Mésange boréale 146 69 -77 -52,74%

Bondrée apivore 11 5 -6 -54,55%

Hypolaïs ictérine 29 13 -16 -55,17%

Pipit farlouse 137 57 -80 -58,39%

Moineau friquet 141 57 -84 -59,57%

Hibou moyen-duc 5 2 -3 -60,00%

Hirondelle de rivage 5 2 -3 -60,00%

Gobemouche gris 63 24 -39 -61,90%

Bruant des roseaux 16 6 -10 -62,50%

Busard cendré 3 1 -2 -66,67%

Locustelle tachetée 12 4 -8 -66,67%

Loriot d'Europe 32 10 -22 -68,75%

Tourterelle des bois 93 26 -67 -72,04%

Pic épeichette 23 6 -17 -73,91%

Râle d'eau 4 1 -3 -75,00%

Bécasse des bois 5 1 -4 -80,00%

Serin cini 10 2 -8 -80,00%

Bruant proyer 36 6 -30 -83,33%


1.3.2. Abondance

Les observateurs ont noté le nombre d’individus contactés pour chaque espèce lors des deux passages. Le maximum d’individus contactés lors d’un des deux passages a été utilisé pour comparer l’abondance d’une espèce entre les deux périodes. Pour chaque carré, nous avons créé une liste d’espèce avec les abondances observées. Cette liste est fournie à chaque observateur pour qu’il puisse comparer les évolutions locales. Les abondances de 2001-2007 ont été comparées à celles de 2015-2016 au moyen d’un test t de Student, en première approche. Les résultats sont présentés dans le tableau 4 pour les espèces dont les différences sont significatives.

Tableau 4 : comparaison des abondances par carré entre les deux périodes pour les espèces dont la

différence est significative. La somme des abondances, le pourcentage du changement de l’effectif et la

moyenne du nombre d’individus contacté par carré est données pour les deux périodes ainsi que le résultat

du test t de Student (t), df le nombre de degré de liberté (nb de carrés -1), p la p valeur et signif la

significativité.

Espèce

nb

ind

2001-

2007

nb

ind

2015-

2017

chgt de

l'effectif

(%)

moy

par

carré

2001-

2007

moy

par

carré

2015-

2016 t df p CI.low CI.high mean.diff signif

Bernache du

Canada 57 210 268,42% 3,00 3,55 3,81 73 0,0003 0,95 3,02 1,99 ***

Rougequeue

à front blanc 26 91 250,00% 1,24 1,67 6,22 64 0,0000 0,69 1,34 1,02 ***

Tarier pâtre 45 138 206,67% 1,25 2,09 5,53 79 0,0000 0,74 1,58 1,16 ***

Ouette d

Egypte 39 109 179,49% 2,29 2,31 3,94 57 0,0002 0,61 1,87 1,24 ***

Corbeau

freux 708 1517 114,27% 13,62 18,49 3,17 109 0,0020 2,82 12,27 7,55 **

Choucas des

tours 944 2020 113,98% 5,67 8,92 5,82 278 0,0000 2,7 5,47 4,09 ***

Grosbec

casse-noyaux 160 275 71,88% 2,13 2,51 3,9 134 0,0002 0,42 1,27 0,84 ***

Buse variable 391 484 23,79% 1,49 1,65 3,63 365 0,0003 0,12 0,41 0,27 ***

Fauvette

grisette 771 876 13,62% 2,49 2,70 1,74 409 0,0829 -0,03 0,46 0,21 (*)

Fauvette à

tête noire 2768 3019 9,07% 6,22 6,68 2,65 487 0,0083 0,14 0,94 0,54 **

Merle noir 4581 4257 -7,07% 9,66 9,06 -2,9 496 0,0037 -1,38 -0,27 -0,82 **

Rougegorge

familier 1931 1790 -7,30% 5,14 4,91 -1,7 434 0,0893 -0,63 0,04 -0,29 (*)

Pinson des

arbres 4427 3980 -10,10% 9,42 8,57 -3,6 487 0,0003 -1,52 -0,45 -0,98 ***

Rougequeue

noir 549 492 -10,38% 2,05 1,97 -1,7 342 0,0893 -0,36 0,03 -0,17 (*)


Alouette des

champs 1440 1268 -11,94% 4,75 4,93 -2,7 332 0,0066 -1,02 -0,17 -0,59 **

Pic vert 309 268 -13,27% 1,43 1,38 -2,1 290 0,0371 -0,3 -0,01 -0,15 *

Pic épeiche 591 512 -13,37% 2,13 2,00 -2,2 344 0,0259 -0,46 -0,03 -0,24 *

Grive draine 412 350 -15,05% 1,93 2,05 -2,4 280 0,0191 -0,48 -0,04 -0,26 *

Sittelle

torchepot 633 525 -17,06% 3,21 2,64 -2,8 250 0,0062 -0,82 -0,14 -0,48 **

Mésange

nonnette 266 218 -18,05% 1,94 1,72 -1,7 204 0,0916 -0,53 0,04 -0,24 (*)

Moineau

domestique 7502 6119 -18,44% 21,92 17,99 -4,2 388 0,0000 -6,07 -2,22 -4,15 ***

Faisan de

Colchide 700 565 -19,29% 2,73 2,32 -3,3 315 0,0011 -0,71 -0,18 -0,44 **

Verdier d

Europe 956 747 -21,86% 3,11 2,76 -3,9 370 0,0001 -0,95 -0,31 -0,63 ***

Grive

musicienne 1472 1143 -22,35% 3,50 3,12 -5,9 464 0,0000 -1,04 -0,52 -0,78 ***

Mésange

charbonnière 2902 2228 -23,23% 6,30 5,07 -6,8 484 0,0000 -1,86 -1,03 -1,45 ***

Mésange

noire 315 237 -24,76% 2,71 2,55 -2,7 147 0,0083 -0,97 -0,15 -0,56 **

Tourterelle

turque 2009 1483 -26,18% 7,03 5,34 -5,3 346 0,0000 -2,46 -1,13 -1,8 ***

Perdrix grise 185 135 -27,03% 1,87 2,40 -1,9 121 0,0621 -0,76 0,02 -0,37 (*)

Bruant jaune 1105 786 -28,87% 3,53 3,30 -6,4 351 0,0000 -1,24 -0,66 -0,95 ***

Épervier d

Europe 86 61 -29,07% 1,07 1,10 -2,2 132 0,0285 -0,38 -0,02 -0,2 *

Accenteur

mouchet 1677 1171 -30,17% 3,82 3,06 -7,8 480 0,0000 -1,4 -0,84 -1,12 ***

Vanneau

huppé 649 446 -31,28% 4,20 3,97 -3,4 191 0,0007 -1,82 -0,49 -1,16 ***

Mésange

huppée 146 99 -32,19% 1,63 1,94 -2,6 109 0,0100 -0,73 -0,1 -0,42 *

Roitelet à

triple

bandeau 572 385 -32,69% 2,95 2,33 -4,8 237 0,0000 -1,14 -0,48 -0,81 ***

Roitelet

huppé 554 369 -33,39% 2,41 1,95 -4,7 297 0,0000 -0,93 -0,38 -0,66 ***

Pouillot fitis 700 465 -33,57% 3,02 2,74 -5,1 284 0,0000 -1,2 -0,53 -0,87 ***

Fauvette des

jardins 645 378 -41,40% 2,23 2,10 -6,7 345 0,0000 -1,02 -0,55 -0,79 ***

Gallinule

poule d eau 159 93 -41,51% 2,26 1,85 -3,2 91 0,0018 -1,23 -0,29 -0,76 **

Hirondelle

de fenêtre 700 404 -42,29% 6,42 5,09 -3,1 155 0,0026 -2,99 -0,64 -1,81 **


Pipit farlouse 450 201 -55,33% 3,30 3,51 -3,3 173 0,0010 -2,23 -0,57 -1,4 **

Mésange

boréale 244 104 -57,38% 1,67 1,51 -5,4 176 0,0000 -1,09 -0,51 -0,8 ***

Rousserolle

verderolle 176 74 -57,95% 2,04 1,48 -4,7 123 0,0000 -1,25 -0,51 -0,88 ***

Coucou gris 124 51 -58,87% 1,31 1,13 -6,4 120 0,0000 -0,8 -0,42 -0,61 ***

Pigeon

colombin 381 147 -61,42% 2,47 1,62 -7,5 190 0,0000 -1,61 -0,94 -1,27 ***

Moineau

friquet 593 209 -64,76% 4,37 3,61 -5,3 175 0,0000 -3,43 -1,56 -2,49 ***

Hypolaïs

ictérine 40 14 -65,00% 1,42 1,08 -4,4 43 0,0001 -1,16 -0,43 -0,8 ***

Gobemouche

gris 94 32 -65,96% 1,48 1,33 -4,4 82 0,0000 -1,12 -0,42 -0,77 ***

Pouillot

siffleur 149 46 -69,13% 2,52 1,52 -5,7 66 0,0000 -2,1 -1 -1,55 ***

Loriot d

Europe 41 12 -70,73% 1,28 1,20 -4,4 37 0,0001 -1,12 -0,41 -0,76 ***

Tourterelle

des bois 145 42 -71,03% 1,56 1,62 -6,2 114 0,0000 -1,26 -0,65 -0,96 ***

Bruant

proyer 88 14 -84,09% 2,43 2,33 -6,4 38 0,0000 -2,77 -1,43 -2,1 ***

Dans les 497 carrés comparables, il y a 41 espèces qui diminuent et 10 qui augmentent de manière significative. Rappelons que l’échantillonnage n’est pas tout à fait représentatif de la Wallonie car il s’est focalisé sur les carrés agricoles et est plus important en région limoneuse et dans le Condroz. Les résultats globaux seront évidemment plus représentatifs et certaines variations observées sur base de cet échantillonnage seront peut-être différentes lorsque les représentativités et le nombre de carrés réalisés aura augmenté.

Analyse des espèces des prairies en région limoneuse et en Condroz

Un premier travail d’analyse approfondie lié à ces recensements a été mené en 2016. Il s’agit du travail de fin d’études de Thomas Coppée, étudiant Bioingénieur à Gembloux Agro-Bio Tech (ULg) dont le titre est « Modélisation des communautés d’oiseaux liées aux prairies permanentes dans la région limoneuse et le Condroz ». Plusieurs observateurs ont été mis à contribution pour prendre en charge des carrés « prioritaires » en zone agricole afin de participer à ce travail. L’objectif du travail était de tester l’impact des changements de superficie de prairies permanentes sur les communautés d’oiseaux nicheurs de la zone étudiée. Sur base des carrés où l’inventaire avait été réalisé en 2001-2007 et où les superficies des prairies ont varié en 2015, une sélection de carrés a été définie. En moyenne, la diminution des prairies permanentes est de 1,01 ha par carré échantillon sur base de 8.064 carrés de la zone étudiée. La diminution est plus forte dans le Condroz (-1,3 ha/100 ha) mais la proportion de prairies est nettement plus élevée dans cette région que


dans la région limoneuse. Les modifications des pratiques agricoles (labours des prairies) et l’urbanisation sont à la base de ce déclin. Dans les 240 carrés échantillonnés, la diminution des prairies s’élève à 2,51 ha/100 ha. Dans ces carrés, la richesse spécifique a diminué entre les deux échantillonnages. Elle était de 33 espèces en moyenne par carré en 2001-2007, elle passée à 32 (35 pour le Condroz, 29 pour la Hesbaye) en 2015-2016. Il y a une relation positive entre la richesse spécifique et la superficie des prairies par carrés. La présence de haies et d’arbustes dans les zones avec plus de prairies permanentes pourrait aussi influencer la richesse spécifique d’un carré. L’étude montre que 11 des 17 espèces composant l’indicateur des « oiseaux des milieux agricoles » (le FBI, pour Farmland Bird Index) sont en déclin, particulièrement le Pipit farlouse, la Tourterelle des bois, le Bruant proyer et le Moineau friquet. Par contre l’augmentation du Corbeau freux et du Tarier pâtre est constatée (voir tableau 5).

Tableau 5 : Changement de l'effectif des espèces du FBI entre les deux inventaires (période d'environ 10 ans)

(n=240)

Espèce Effectif en

2001 - 2007 Effectif en 2015-2016

Changement de l’effectif

(%)

Alouette des champs 1082 1024 -5.36

Pipit farlouse 46 8 -82.61

Linotte mélodieuse 652 686 5.21

Corbeau freux 127 472 271.65

Bruant jaune 616 484 -21.43

Faucon cércerelle 91 117 28.57

Hirondelle rustique 784 723 -7.78

Pie-grièche écorcheur 1 0 -100

Bruant proyer 93 15 -83.87

Bergeronnette printanière 395 443 12.15

Moineau friquet 284 62 -78.17

Perdrix grise 130 111 -14.62

Tarier pâtre 10 34 240

Tourterelle des bois 67 8 -88.06

Etourneau sansonnet 1515 1065 -29.70

Fauvette grisette 445 513 15.28

Vanneau huppé 300 232 -22.67 L’étude des variables explicatives pour tenter de trouver des relations entre les différences d’abondance et l’évolution des espèces donne des résultats peu significatifs en général. L’échelle d’un km² semble trop large pour estimer l’influence d’une variable explicative sur l’évolution des populations. Il serait intéressant de refaire les comparaisons avec l’ensemble des données 2015-2017 et sur l’ensemble de la Wallonie (Coppée, 2016). Une autre constatation intéressante de ce travail est que l’influence de l’observateur n’est pas significative pour les inventaires. En moyenne, il n’y a pas de différences de richesse et d’abondance entre les carrés faits deux fois par le même observateur et ceux réalisés par deux ornithologues différents.


Discussions et perspectives

Ce projet donne déjà des résultats prometteurs à la moitié de sa réalisation. La qualité des relevés permettra de fournir aux coordinateurs de l’Atlas des oiseaux nicheurs d’Europe un jeu de données représentatif de notre territoire avec une bonne précision. Nous incitons donc tous les observateurs ayant réalisé des relevés à nous faire parvenir leurs observations, soit via www.observations.be, soit via courrier ([email protected] ou par la poste ; Aves/Natagora, Antoine Derouaux, rue Fusch 3 à 4000 Liège). Plus nous aurons de données, plus les analyses seront pertinentes. Pour l’instant, la couverture territoriale n’est pas optimale. Des sorties de terrain devraient être organisées dans les zones déficitaires, particulièrement en Ardenne. Nous faisons donc appel aux ornithologues désireux de parcourir les régions les plus naturelles de Wallonie ! Dès que des données suffisamment représentatives auront été obtenues, des modélisations spatiales seront réalisées afin de refaire des cartes de densité relative et de comparer les cartes avec celles de l’Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie. Nous appliquerons également des modèles mixtes pour comparer les abondances selon les périodes car les distributions des données sont assez asymétriques, ce qui n’est pas idéal pour appliquer le test t de Student, particulièrement pour les espèces qui ne sont présentes que dans un petit nombre de carrés. En principe, deux saisons de terrain seront encore nécessaires pour arriver à notre objectif de 1.600 carrés suivis.


Remerciements

Plus de 1.000 heures de terrain ont déjà été réalisées dans ce projet de grande ampleur. La mobilisation de dizaines d’ornithologues est un des points forts de cette enquête. Sans les observateurs, nous ne parviendrions pas à mener de telles études. Nous remercions particulièrement : Adeline Léonet, Alain Gillot, Alain Hancel, Alain Malengreau, Alain Paquet, André Bayot, André Burnel, André Monmart, Anne Denis, Anne Weiserbs, Annick Pironet, Antoine Derouaux, Arnaud Laudelout, Benoît Gauquie, Bernadette Lebailly, Margot Cochez et Brigitte Seghers, Bernard Collet, Catherine De Loenen, Catherine Larbalestrier, Cathy Zanté, Cédric Calberg, Chantal Françoys, Charles Dorlodo, Christian Desart, Christian Dortu, Christophe Gruwier, Claire Fery, Damien Sevrin, Danièle Godin, Daniel Voituron, David Kever, David Michelante, Didier Cavelier, Didier Muck, Dirk Verroken, Dominique Peeters, Eddy Calonne, Eric Schleich, Eric Walraevens, Etienne Delooz, Fabien Dormal, Fabrice Etienne, Francis Pourignaux et Jean-Pierre Reginster, Francois Doyen, Francois Richir, François Stocman, Frederic Maes, Georges Mathieu, Gérard Lebe, Guy Brouyère, Harry Mardulyn et Corentin Thomas, Hélène Ghyselinck, Henry de Callataÿ, Hilda Rosseel, Jacky Fléron, Jacques Bultot, Jacques Sedek, Jacques Thonnard, Jacuqes Sedek, Jean Collard, Jean Coulée, Jean Dandois, Jean Fagot, Jean-Claude Bernard, Jean-François Carpantier, Jean-Francois Fourez, Jean-Jacques Catteau, Jean-Louis Dambiermont, Jean-Luc Coppée, Jean-Paul Jacob, Jean-Paul Rapaille, Jean-Pierre Breuls, Jean-Yves Paquet, Joëlle Laurent, John Van Volsem, Jonas Bogaerts, Louis Bronne et Sébastien Crahay, Lucas Terrana, Marc Grailet et Nadine Depresseux, Marc Lambert, Marc Paquay, Marcel Moncousin, Maria Peters, Marie Delbovier, Martin Windels, Maurice Tichon, Maxence Gérard, Michaël Leyman, Michaël Bridoux, Michel Chardon, Michel Ittelet, Nathalie Picard, Nicolas Pierrard, Olivier Decocq, Olivier Dugaillez, Olivier Wallez, Pascal Boland, Pascal Pierre, Patrice Verleye, Patrick Michel, Paul Van Damme, Paul Verfaillie, Philippe Degossely, Philippe Dubus, Pierre Croisier, Pierre Ghysel, Pierre Hanse, Pierre Heylens, Raphaël Thunus, Renaud De Biourge, René De Liedekerke, Robin Gailly, Roger Herman, Sabrina Mari, Sacha D'Hoop, Sophie Farinelle, Sophie Glotz, Stéphane Claerbout, Thierry Dewitte, Thierry Kervyn, Thierry Kinet, Thierry Maniquet, Thierry Ory, Thomas Coppée, Thomas Van Tomme, Veronique Adriaens, Véronique Buchet, Véronique Dachet, Véronique Van Gils, Vincent Denuit, Vincent Dufour, Vincent Fiévet, Vincent Rasson, Virginie Sonon, Xavier Lehane, Yves Kempeneers. En espérant n’avoir oublié personne. Gilles San Martin et Anne Weiserbs ont grandement contribué à l’analyse des données.


Bibliographie

Aizpurua, O., Paquet, J.-Y., Brotons, L. & Titeux, N. (2014): Optimising long-term monitoring projects for species distribution modelling: how atlas data may help. Ecography, 37 : 1-12. Coppée, T. (2016) : Modélisation des communautés d’oiseaux liées aux prairies permanentes dans la région limoneuse et le Condroz. Mémoire de fin d’études. Gembloux Agro-Bio Tach Université de Liège. 105 pages. Jacob, J.P., Dehem, C., Burnel, A., Dambiermont, J.-L., Fasol, M., Kinet, T., van der Elst, D. & Paquet, J.-Y. (2010) : Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie 2001-2007. Série « Faune – Flore- Habitats » n°5. Aves et Région wallonne, Gembloux. 524 pages. Paquet, J.-Y., Dehem, C., Jacob, J.-P., Brotons, L., Derouaux, A., De Sloover, M., Kinet, T., Titeux, N., Vansteenwegen, C. (2010) : Méthodologie pp. 36-59 in Jacob, J.P., Dehem, C., Burnel, A., Dambiermont, J.-L., Fasol, M., Kinet, T., van der Elst, D. & Paquet, J.-Y. (2010) : Atlas des oiseaux nicheurs de Wallonie 2001-2007. Série « Faune – Flore- Habitats » n°5. Aves et Région wallonne, Gembloux. 524 pages.


Annexes

1. Liste d’espèces observées en 2015-2016

# Espèce N carrés % (n = 557) # Espèce N carrés

% (n = 557)

1 Merle noir 541 97,13% 34 Fauvette des jardins 204 36,62%

2 Pigeon ramier 539 96,77% 35 Pouillot fitis 194 34,83%

3 Troglodyte mignon 534 95,87% 36 Grive draine 188 33,75%

4 Pinson des arbres 530 95,15% 37 Bergeronnette printanière 187 33,57%

5 Corneille noire 521 93,54% 38 Canard colvert 186 33,39%

6 Pouillot véloce 521 93,54% 39 Roitelet à triple bandeau 184 33,03%

7 Fauvette à tête noire 520 93,36% 40 Faucon crécerelle 171 30,70%

8 Mésange charbonnière 508 91,20% 41 Mésange nonnette 144 25,85%

9 Mésange bleue 468 84,02% 42 Grosbec casse-noyaux 128 22,98%

10 Accenteur mouchet 445 79,89% 43 Vanneau huppé 128 22,98%

11 Étourneau sansonnet 435 78,10% 44 Martinet noir 121 21,72%

12 Rougegorge familier 422 75,76% 45 Chardonneret élégant 114 20,47%

13 Grive musicienne 416 74,69% 46 Fauvette babillarde 114 20,47%

14 Moineau domestique 396 71,10% 47 Héron cendré 114 20,47%

15 Bergeronnette grise 373 66,97% 48 Mésange à longue queue 114 20,47%

16 Fauvette grisette 370 66,43% 49 Mésange noire 103 18,49%

17 Pie bavarde 361 64,81% 50 Pigeon colombin 103 18,49%

18 Geai des chênes 336 60,32% 51 Pipit des arbres 102 18,31%

19 Buse variable 332 59,61% 52 Corbeau freux 100 17,95%

20 Tourterelle turque 330 59,25% 53 Hirondelle de fenêtre 95 17,06%

21 Hirondelle rustique 323 57,99% 54 Bouvreuil pivoine 88 15,80%

22 Verdier d'Europe 313 56,19% 55 Mésange boréale 79 14,18%

23 Linotte mélodieuse 310 55,66% 56 Bernache du Canada 76 13,64%

24 Alouette des champs 299 53,68% 57 Pipit farlouse 76 13,64%

25 Rougequeue noir 299 53,68% 58 Tarier pâtre 75 13,46%

26 Pic épeiche 292 52,42% 59 Bergeronnette des

ruisseaux 72 12,93%

27 Faisan de Colchide 277 49,73% 60 Épervier d'Europe 70 12,57%

28 Bruant jaune 271 48,65% 61 Moineau friquet 69 12,39%

29 Choucas des tours 266 47,76% 62 Perdrix grise 65 11,67%

30 Grimpereau des jardins 260 46,68% 63 Pigeon biset (domestique) 64 11,49%

31 Sittelle torchepot 227 40,75% 64 Rougequeue à front blanc 62 11,13%

32 Pic vert 224 40,22% 65 Gallinule poule d'eau 59 10,59%


33 Roitelet huppé 222 39,86% 66 Grive litorne 57 10,23%

67 Mésange huppée 57 10,23% 106 Bruant proyer 8 1,44%

68 Coucou gris 55 9,87% 107 Cincle plongeur 8 1,44%

69 Rousserolle verderolle 53 9,52% 108 Gorgebleue à miroir 8 1,44%

70 Ouette d'Egypte 51 9,16% 109 Tarin des aulnes 8 1,44%

71 Foulque macroule 36 6,46% 110 Bondrée apivore 7 1,26%

72 Pouillot siffleur 36 6,46% 111 Chouette hulotte 6 1,08%

73 Pie-grièche écorcheur 30 5,39% 112 Tadorne de Belon 6 1,08%

74 Tourterelle des bois 28 5,03% 113 Goéland argenté 5 0,90%

75 Gobemouche gris 27 4,85% 114 Locustelle tachetée 5 0,90%

76 Pic mar 27 4,85% 115 Pinson du nord 5 0,90%

77 Pic noir 24 4,31% 116 Alouette lulu 4 0,72%

78 Caille des blés 23 4,13% 117 Canard chipeau 4 0,72%

79 Chevêche d'Athéna 22 3,95% 118 Cigogne noire 4 0,72%

80 Hypolaïs polyglotte 22 3,95% 119 Grande Aigrette 4 0,72%

81 Milan royal 22 3,95% 120 Merle à plastron 4 0,72%

82 Rossignol philomèle 20 3,59% 121 Milan noir 4 0,72%

83 Grand Cormoran 18 3,23% 122 Sarcelle d'été 4 0,72%

84 Grimpereau des bois 17 3,05% 123 Canard souchet 3 0,54%

85 Bec-croisé des sapins 16 2,87% 124 Gobemouche noir 3 0,54%

86 Perruche à collier 15 2,69% 125 Goéland cendré 3 0,54%

87 Goéland brun 13 2,33% 126 Petit Gravelot 3 0,54%

88 Hypolaïs ictérine 13 2,33% 127 Serin cini 3 0,54%

89 Fuligule morillon 12 2,15% 128 Aigrette garzette 2 0,36%

90 Faucon pèlerin 11 1,97% 129 Bernache nonnette 2 0,36%

91 Loriot d'Europe 11 1,97% 130 Bouscarle de Cetti 2 0,36%

92 Martin-pêcheur d'Europe 11 1,97% 131 Chevalier culblanc 2 0,36%

93 Mouette rieuse 11 1,97% 132 Chevalier guignette 2 0,36%

94 Autour des palombes 10 1,80% 133 Cygne noir 2 0,36%

95 Faucon hobereau 10 1,80% 134 Fuligule milouin 2 0,36%

96 Rousserolle effarvatte 10 1,80% 135 Hibou moyen-duc 2 0,36%

97 Bruant des roseaux 9 1,62% 136 Hirondelle de rivage 2 0,36%

98 Busard des roseaux 9 1,62% 137 Perdrix rouge 2 0,36%

99 Busard Saint-Martin 9 1,62% 138 Pie-grièche grise 2 0,36%

100 Cygne tuberculé 9 1,62% 139 Sizerin cabaret 2 0,36%

101 Grand Corbeau 9 1,62% 140 Sizerin flammé sp. 2 0,36%

102 Grèbe castagneux 9 1,62% 141 Bécasse des bois 1 0,18%

103 Grèbe huppé 9 1,62% 142 Bécassine des marais 1 0,18%

104 Pic épeichette 9 1,62% 143 Busard cendré 1 0,18%

105 Traquet motteux 9 1,62% 144 Canard semi-domestique 1 0,18%

145 Casse-noix moucheté 1 0,18%


146 Chouette effraie 1 0,18%

147 Courlis cendré 1 0,18%

148 Faucon kobez 1 0,18%

149 Géopélie diamant 1 0,18%

150 Grèbe à cou noir 1 0,18%

151 Grive mauvis 1 0,18%

152 Oie cendrée 1 0,18%

153 Oie semi-domestique 1 0,18%

154 Phragmite des joncs 1 0,18%

155 Râle d'eau 1 0,18%

156 Rousserolle turdoïde 1 0,18%

157 Tarier des prés 1 0,18%

Documents

Échantillonnage s des o iseaux nicheurs de Wallonie …€¦ · d’oiseaux sur le continent européen. En 5 ans, ... Par rapport à la période Atlas, nous avons adapté l’encodage