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ECHO 1230 DU 19 NOVEMBRE 2010

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ECHO DES CAPS VILLE DE SAINT-PIERRE SAINT-PIERRE ET MIQUELON

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commémoration

Armistice de 191892e anniversaire

Le 11 novembre 1918 à 11 heures « au son des clairons sur la ligne de front et des cloches des églises dans toutes les villes et villagesde France » a pris fin « le plus terrible conflit que l’humanité ait connu jusqu’alors ». Dans l’Archipel comme partout ailleurs sur le terri-toire national, le 92e anniversaire de l’Armistice de 1918 a été souligné en présence des autorités locales.En l’absence du Préfet, c’est M. Guy Mascrès, secrétaire général de la Préfecture, qui a lu le message de M. Hubert Falco, secrétaire d’Étatà la Défense et aux Anciens Combattants. Un message qui, cette année, a rappelé qu’en 1940, le 11 novembre justement, des milliers de Français avaient décidé de « témoigner leuropposition à l’occupant et à la politique de collaboration » du gouvernement de Maréchal Pétain. Et de se souvenir aussi que ce jour-là, àParis, tout au long de la journée, « quatre à cinq mille lycéens bravèrent l’occupant pour aller déposer des centaines de bouquets et plu-sieurs gerbes sur la tombe du Soldat Inconnu ». Soulignant la formule d’Henri de Jouvenel, selon laquelle « c’est lui, l’inconnu, l’anonyme,le simple soldat, qui donne tout son sens à l’Arc de Triomphe », M. Hubert Falco a conclu en précisant que « la journée nationale du 11 novembre, dénommée “Fête de la Victoire et de la Paix” (loi du 24 octobre 1922), reste la plus emblématique des commémorations carelle symbolise par excellence le sacrifice pour la France de ses enfants ». • D. Gil

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Autour de cet événement que représentechaque année le Congrès des Maires deFrance, Mme Karine Claireaux a planifié denombreuses réunions de travail, notam-ment : Rue Oudinot au Ministère de l’outre-mer ; à Angers et à Paris avec le CNFPT ; àNanterre avec l’AESN ; à Strasbourg pourles Entretiens Territoriaux de Strasbourg.

[ Port-en-Bessin ]

Quelques heures après son arrivée en Mé-tropole, le Maire de Saint-Pierre, accompa-gné du Directeur Général des Services,s’est rendu à Port-en-Bessin dans le Cal-vados, ville jumelée à notre collectivité de-puis le 15 août 1976. Madame Claireaux etMonsieur Poirier ont été invités par l’actuel

Maire de Port-en-Bessin, M. Pierre-AlbertCavey, à participer au Festival « Le Goût duLarge », Fête de la Coquille Saint-Jacqueset des produits de la pêche. Port-en-Bessin, rappelons-le, est le premier port depêche du Calvados en tonnage débarqué decoquilles Saint-Jacques. L’Archipel est mis à l’honneur dans ce Fes-tival puisque le centre culturel Portais pré-sente à cette occasion, et jusqu’au 10 décembre, l’exposition « Images deSaint-Pierre et Miquelon ». Elle retrace lavie dans l’Archipel entre 1860 et 1930. Ajou-tons que les auteurs de cette exposition,Yves Leroy et Jean-Pierre Castelain, ontanimé une conférence autour du thème : « Les îles de Saint-Pierre et Miquelon : dumythe à la réalité dans l’Atlantique Nord ».

[ CNFPT/ATFPC ]Le Maire, Président de l’Agence Territorialepour la Formation des Agents et la Promo-tion des Collectivités de Saint-Pierre et Mi-quelon, et le Directeur Arnaud Poirier onteu cette semaine trois jours de réunion àl’Institut National Spécialisé d’Études Ter-ritoriales d’Angers avec la Direction du Cen-tre National de la Fonction PubliqueTerritoriale (CNFPT). Au menu notamment :bilan 2010 du partenariat en matière de for-mation des personnels des Collectivités del’Archipel et perspectives pour 2011.

[ AESN ]À Nanterre, le Maire et son DGS ont ren-contré M. Guy Fradin, le Directeur del’Agence de l’Eau Seine Normandie. Rappelons que le rattachement officiel deSaint-Pierre et Miquelon à l’AESN s’est faiten 1997. Le rôle de l’AESN est bien sûr fi-nancier, mais c’est aussi celui d’un facili-tateur en donnant des orientations et enmettant en relation les différents acteursde cet important dossier du traitement del’eau.

Le Maire en MétropoleCongrès et réunions

[ vie municipale ]Par Jean-Louis Mahé

Le Maire de Saint-Pierre est en Métropole pour participer notamment au 93e Congrès des Maires de France. Mais pas seulement !

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[ 93e Congrès des Maires ]Lundi 22 novembre débute le Congrès desMaires. Les Maires des deux Communes,Saint-Pierre et Miquelon, y participent. Lethème retenu cette année : « Demain, quelrôle et quels moyens pour les communeset leurs intercommunalités ? ».En 2010, l’actualité des collectivités localesreste dominée par les réformes financièreset institutionnelles. Les évolutions en coursont fait naître des interrogations, pour nepas dire des inquiétudes, quant à l’avenirdes communes et des intercommunalités.Quelles seront leurs compétences de-main ? Comment articuleront-elles leursactions, entre elles, d’une part, avec les dé-partements et les régions, d’autre part ?Comment progresseront leurs ressourcesfinancières ? Quelle sera la part de l’impôtlocal et des dotations de l’État ?Par ailleurs, de nombreuses missions deservice public mises en oeuvre par lescommunes et les intercommunalités voientleur environnement se transformer (urba-nisme, petite enfance, développement du-rable, développement économique,aménagement du territoire, logement…).Mobilisés sur tous les fronts (cohésion so-ciale, emploi, services publics), les mairesagissent dans un environnement marquépar des mutations rapides aussi bien éco-nomiques, sociales, environnementalesque démographiques.Toutes ces questions seront à l’ordre dujour du 93e Congrès des Maires, dans lecadre de débats en auditorium et d’ateliers

auxquels participeront des personnalitésde premier plan et une centaine d’interve-nants.Parmi les thèmes débattus, soulignons : Lemaire et la précarité économique et so-ciale ; Réforme territoriale, la nouvelledonne ; Finances locales : 2010, l’année detous les chantiers ; Aménagement du terri-toire : de nouvelles offres de services pourcorriger les inégalités territoriales. Par ailleurs les ateliers aborderont denombreux sujets d’actualité : logement ;accueil de la petite enfance ; école etrythme scolaire ; évaluation des politiquesde développement durable dans les com-munes ; gestion des risques naturels ; nou-veau cadre d’action européen pour lesmaires…Les quatre jours de Congrès seront l’occa-sion pour tous les élus territoriaux de s’in-former, d’échanger et de porter leurspréoccupations et leurs interrogations, tantsur la nouvelle donne territoriale et finan-cière que sur les contraintes de l’action pu-blique locale.Comme tous les ans, les spécificités desterritoires ultramarins donneront lieu àune journée spécialement dédiée aux élusd’outre-mer à l’Hôtel de Ville de Paris enprésence du Maire Bertrand Delanoë.

[ Rue Oudinot ]Pour aborder les dossiers de la Communede Saint-Pierre, Vincent Bouvier, DéléguéGénéral à l’outre-mer, au Ministère de l’In-térieur, de l’outre-mer et des Collectivités

territoriales, recevra le 24 novembre leMaire, Mme Karine Claireaux, et le Direc-teur Général des Services.

[ Rencontres COM-CNFPT ]Pour préparer les deuxièmes RencontresCollectivités d’outre-mer- CNFPT, MadameClaireaux se rendra le jeudi 25 novembreau siège parisien du CNFPT, rue d’Anjou.Le thème choisi cette année : « Gouver-nances spécifiques des Collectivités d’ou-tre-mer ; Gouvernance et développementdurable ». À l’issue de cette réunion de travail, Ma-dame le Maire s’entretiendra avec VincentPotier, le nouveau Directeur Général duCNFPT.

[ ETS ]Fin novembre, Mme Karine Claireaux serendra à Strasbourg répondant ainsi à uneinvitation du Centre National de la FonctionPublique Territoriale, de l’Institut Nationaldes Études Territoriales (INET) et de l’IN-SET d’Angers.Ces organismes organisent, en effet, les1er et 2 décembre, les traditionnels Entre-tiens Territoriaux de Strasbourg (ETS), surle thème : « Réformes territoriales :quelles conséquences pour les servicespublics locaux ? ».Le Maire de Saint-Pierre participera plusspécifiquement à un Atelier de travailayant pour thème : quels enseignementsl’outre-mer peut-il apporter à la Métro-pole ? •

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Le 63e Congrès de l’Union Nationale desCentres Communaux et intercommunauxd’Action Sociale (UNCCAS) qui s’est tenu àDijon début octobre était consacré à l’Ob-servation sociale et à l’évaluation. Le CCASde Saint-Pierre était représenté par GisèleLetournel, Adjointe au Maire de Saint-Pierre.En effet, interpellés quotidiennement dansleur fonction de décideurs, les élus locauxont plus que jamais besoin d’outils pourcomprendre les mutations sociales, les an-ticiper et adapter les réponses apportées àleurs concitoyens.À la fois observateurs et intervenants deproximité, les CCAS/CIAS sont au cœur deces enjeux du processus de décision. Àl’heure des réformes (Révision Généraledes Politiques Publiques, Réforme territo-riale, Petite enfance…), ils contribuent plei-nement à la dimension stratégique del’action publique locale. Comme les quelque 3 800 CCAS/CIAS duréseau national, le CCAS de Saint-Pierre, aété invité à faire part de ses pratiques et deses questionnements autour de ces enjeux,aux côtés d’autres partenaires institution-nels, privés et associatifs.Gisèle Letournel a participé à plusieurs fo-rums d’actualité : « Réforme des collectivi-tés territoriales et de la fiscalité locale :quels impacts et enjeux pour lesCCAS/CIAS ? » ; « Quel avenir pour l’aide àdomicile ? » ; Madame Letournel a pris partà la conférence plénière ayant pour thème :« Observation et évaluation : entre conceptset réalité ». Compte-rendu des différentstravaux.

[ Les CCAS et l’observation sociale ]« D’un point de vue juridique, les CCASconstituent des acteurs privilégiés dans lechamp de l’observation sociale. L’analysedes besoins sociaux est une démarcheobligatoire pour les Centres Communauxd’Action Sociale depuis 1995.Pour préparer les petites communes àl’analyse des besoins sociaux, un nouvel

outil d’aide à l’observation sociale est pro-posé par l’UNCCAS et le COMPAS (Centred’Observation et de Mesure des Politiquesd’Action Sociale) : “Phares” (PHotographiestatistique pour l’Analyse et la REponse auxbesoins Sociaux).Cet outil récent permet la réalisation d’undiagnostic social sur l’ensemble de la po-pulation, la définition des orientations, etl’accompagnement vers un projet commu-nal d’action sociale. Le CCAS de Saint-Pierre souhaite acquérircet outil au cours de l’année 2011, un plusqui nous permettra d’être encore plus effi-cace et réactif. »

[ L’impact de la crise sur l’activité des CCAS ]« Les personnes économiquement vulné-rables sont plus touchées en 2010 qu’en2009. L’enquête réalisée par la GazetteSanté Social et l’UNCCAS confirme la mon-tée de la précarité et une demande toujoursplus massive d’aides. Le constat est alar-mant : aucune catégorie sociale n’est épar-

gnée. Les CCAS enregistrent plus de de-mandes de familles monoparentales dontla situation est souvent précaire, plus dechômeurs, plus de personnes âgées, plusde jeunes, mais aussi plus de personnes ensituation d’emploi (les travailleurs pauvres)qui n’avaient jusqu’alors jamais sollicitéd’aides.Cette enquête révèle que la modificationdes conditions d’emploi (Assedic - emploiprécaire) et l’accroissement du surendette-ment sont les premiers déclencheurs desdemandes d’aides auprès des CCAS.Dans ce contexte très tendu, les CCAScontinuent de répondre à la demande et ontdû, pour la plupart, faire évoluer les moda-lités d’attribution d’aides. Dorénavant, le“reste à vivre” est pris en considération etnon plus le seul statut des demandeurs.Les secours les plus demandés se situentau premier plan pour les demandes d’aidesalimentaires, puis viennent l’aide au paie-ment des factures énergétiques et autresaides financières.La demande sociale reste donc très forte. »

63e Congrès de l’UNCCASL’action sociale en question

[ vie municipale ]Propos recueillis par Jean-Louis Mahé

La Municipalité de Saint-Pierre souhaite acquérir le nouvel outil d’aide à l’observation sociale, PHARES ou PHotographie statistique pour l’Analyse et la REponse aux besoins Sociaux.

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[ Premier bilan RSA et retour d’expériences des CCAS ]« Un an après l’entrée en vigueur du Re-venu de Solidarité Active (RSA), les CCASen charge de l’instruction des demandesRSA dressent un bilan contrasté du dispo-sitif.Selon l’enquête UNCCAS et la GazetteSanté Social, un peu moins de 60 % desCCAS interviendraient dans le dispositifRSA (instruction et/ou accompagnementsocial, et/ou orientation professionnelle) et40 % environ n’y participeraient pas encore.Soit ils sont découragés par la complexitédu dispositif, soit ils n’ont pas reçu decontributions financières ou humaines duConseil Général.Selon cette même enquête, il apparaîtraitque le délai de traitement des dossiers soittrop long. Les CCAS regrettent le cloison-nement entre accompagnement social etprofessionnel, l’un excluant l’autre, alorsque les deux volets sont complémentaires.Le RSA aura incité les principaux acteurs(Conseils Généraux – CAF - Pôle emploi -CCAS) à s’engager dans de nouvelles dyna-miques partenariales. Notons que le CCASde Saint-Pierre s’est positionné pour l’ins-truction du RSA. Des séances de travail de-vraient se mettre prochainement en placeavec les partenaires concernés afin d’êtreopérationnels dès janvier 2011. »

[ Réformes : impact et enjeux pour les CCAS ]« Réforme fiscale, suppression de la taxeprofessionnelle, gel des dotations del’État… les communes vont devoir réduireleur rythme d’investissement et vont devoirtoucher à l’impôt.Leur clause de compétences sera sauve-gardée, mais quel intérêt si les finance-ments ne sont pas à la hauteur ?Avec la mise en place de ces réformes, lesinégalités territoriales vont s’accentuer.Nous sommes entre “inquiétude et incerti-tude”. La question qui était sur toutes leslèvres : “peut-on envisager un gel des do-tations différencié en fonction des com-munes pauvres qui feront beaucoupd’efforts ?”. L’Association des Maires deFrance dira non à la DGF et non à la fixa-tion de l’impôt unifié. »

[ Aide à domicile : quel avenir ? ]« Avec l’accroissement des bénéficiaires del’Allocation Personnalisée d’Autonomie(APA), l’État qui, auparavant, prenait encharge une participation de 50 %, a revu àla baisse la participation financière désor-mais à hauteur de 30 %. Les 70 % restantrevenant à la charge des départements.La crise financière a des conséquenceslourdes et immédiates sur les services à

domicile. Le système est à bout de souffle ;la gestion est déficitaire avec une menaceréelle de fermeture pour certains orga-nismes. De nombreux rapports seront bientôt pu-bliés sur ce sujet. D’ores et déjà il estconstaté :• Une forte banalisation de l’aide à domi-cile (120 organismes s’occuperaient del’aide à la personne).• La non-reconnaissance du vrai coût fi-nancier des services apportés (l’État refused’admettre la gravité de la crise et rétorquequ’il s’agit plus d’un problème de gestion).• Le délai trop long (1 an parfois) entre letraitement des dossiers et les prestationsservies. • Il devient donc urgent de refaire une dif-férenciation entre soins de confort et soinsde nécessité, de fixer à nouveau les règlesdu jeu, de réfléchir sur le financement dela protection sociale sans quoi l’avenir del’aide à domicile connaîtra de très sérieuxproblèmes. »

[ Échanges fructueux ]« En conclusion, je dirai que ce Congrès aété passionnant. Bien sûr, il ne m’était paspossible de participer à tous les ateliers,certains étant programmés en mêmetemps. Il a fallu faire des choix.Les journées ont été intenses, richesd’échanges fructueux et de contacts inté-ressants. S’ils nous ont permis d’établirdes vraies relations entre les CCAS de Mé-tropole et ceux d’outre-mer, les débats etautres tables rondes auront pour effet denous rendre encore plus efficaces au ser-vice d’une action sociale encore plus poin-tue. » •

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Pour le 30 novembre, il faudra repas-ser !!! L’arrivée de la TNT dans l’Archipel,annoncée initialement pour le 30 novem-bre, sera finalement retardée ! La faute àqui ? La faute à quoi ? Il aura fallu une lettre du Député envoyéeau Président du Conseil Supérieur de l’Au-diovisuel pour sortir les communicants deleur torpeur ! Cela dit, on s’en doutaitquelque peu tant cette arrivée se faisait « discrète » dans l’Archipel à quelquesjours du grand événement, alors que dansles autres collectivités d’outre-mer, unesérieuse campagne de publicité a été miseen place en amont pour expliquer juste-ment aux téléspectateurs ce qui les atten-dait à partir du 30 novembre.

[ Flou ]Les prémices d’un certain flou autour dudossier se pointaient déjà en septembredernier avec la mission de Monsieur Meu-nier, représentant outre-mer pour le GIPTélénumérique. Il avait été invité en radio eten télé pour nous expliquer… beaucoup denon-dits. On comprenait dans ses propospour le moins « diplomatiques » que l’on al-lait hériter d’un système plutôt « bâtard »faisant de la TNT à Saint-Pierre et Mique-lon une spécificité locale. Une de plus !Depuis quelques jours, alertés par le cour-rier du Député, les responsables du dossierTNT nous parlent publiquement de déco-deur, de cryptage, d’antenne râteau, etc.Bref, d’un dossier technique lourd et déli-cat. Et quid de la gratuité de la TNT cheznous ? Et Pourquoi s’en préoccuper main-tenant ? Autant de questions qui méritentd’être posées quand on sait que la missionde M. Alain Méar, à qui le Conseil Supérieurde l’Audiovisuel a confié la tâche de l’arri-vée de la Télévision Numérique Terrestreoutre-mer, date de début octobre 2009.

[ Petits rappels ]Monsieur Méar avait alors rencontré pen-dant quatre jours dans l’Archipel tous lesacteurs institutionnels, politiques, cultu-

rels, économiques et techniques concernéspar l’avènement de la TNT. Il avait parlé d’un « désir de parité numé-rique » car tout le monde a compris que « tout comme Internet, la TNT est un for-midable outil de désenclavement et un outild’ouverture sur le monde ». Tout en préconisant l’adoption de la normeMPEG-4, « le nec plus ultra technolo-gique », Monsieur Méar avait annoncé « pour les téléspectateurs de Saint-Pierreet Miquelon, que les fréquences de l’ac-tuelle chaîne Tempo seraient récupéréespour être numérisées afin de mettre enœuvre rapidement le premier multiplex ». Autres précisions d’Alain Méar : « ce pre-mier “MUX” serait constitué de dix chaînes :Télé SPM, France 2, France 3, France 4,France 5, France Ô, Arte, la Chaîne Parle-mentaire (Assemblée Nationale - PublicSénat) et France 24. Pour combler l’offre dedix chaînes, je suggère que la télévision lo-cale privée soit remplacée ici par Gulli, unechaîne dédiée aux 6-14 ans et qui proposedes programmes variés pour renouer le lienparents-enfants devant le petit écran. Maiscela reste à négocier.Une deuxième vague prévue pour la fin dusemestre 2011 offrirait une dizaine d’autres

chaînes dont deux en Haute Définition, Arteet France 2. La troisième vague, fin 2011, ladate de la fin définitive de la télévision ana-logique, donnerait la possibilité aux télé-spectateurs de recevoir tout le reste deschaînes gratuites de la TNT que peuventvoir les téléspectateurs métropolitains etde souscrire à des chaînes payantes ». S’agissant de la réception de la TNT, AlainMéar avait été formel : « la force de la TNT,c’est sa simplicité d’installation ». Il avaitaussi précisé qu’il serait « souhaitable, aunom du principe d’égalité, que l’État et lescollectivités territoriales envisagent deprendre en charge le surcoût des adapta-teurs ».Dans la salle de délibérations de la Mairiede Saint-Pierre, en octobre 2009, AlainMéar avait solennellement déclaré : « leTOP départ de la TNT à Saint-Pierre et Mi-quelon est donné ». Treize mois plus tard,le dossier a-t-il réellement évolué ?Chacun de nos lecteurs se fera sa propreopinion ! Et continuerons-nous à recevoirTempo à partir du 30 novembre ? La ques-tion est posée. •

L’arrivée de la TNTRetardée !!!

[ média ]Par Jean-Louis Mahé

« La force de la TNT, c’est sa simplicité d’installation », Alain Méar (CSA), octobre 2009, à Saint-Pierre.

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brève d’actualité

Dessin de la semaine

Dans un courrier en date du 10 novembre, Mme Karine Claireaux,Maire de Saint-Pierre, s’est adressée directement à M. MichelBoyon, Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.

Monsieur le Président,À la veille de la mise en place de la TNT à Saint-Pierre et Miquelon,j’ai l’honneur de vous faire part de mon plus vif mécontentement euégard aux conditions d’accès à cette évolution technique pour leshabitants de Saint-Pierre et Miquelon.Il semblerait en effet qu’ici, plus qu’ailleurs, sa mise en œuvre soitdes plus compliquées (retard de mise en service, cryptage du si-gnal numérique, compte tenu de la proximité du Canada voisin,coût élevé), et les différents intervenants en la matière sont dansl’impossibilité de nous tenir plus amplement informés sur le sujet.Monsieur Méar, lors de sa venue dans notre Archipel, en septem-bre 2009, était pourtant formel : « la force de la TNT, c’est sa sim-plicité d’installation ». Ce dernier avait en outre déclaré, àl’occasion des états généraux de la TNT à Saint-Pierre, vouloir don-

ner « une réponse pragmatique, qui tend à concilier, d’une part,l’obligation de respecter les principes posés par la loi du 5 mars2007 sur la télévision du futur, au premier rang desquels figure lagratuité de l’accès à une offre télévisuelle élargie et, d’autre part,la nécessité de prendre en considération les spécificités des outre-mers français ».Pourquoi serions-nous alors les seuls sur le territoire français àdevoir encore attendre et payer pour accéder à une évolution ma-jeure qui, selon la loi, doit être gratuite (en dehors de l’achat d’undécodeur et d’une antenne) pour tous les Français ? A-t-on d’ail-leurs une idée précise du coût devant être supporté par les Saint-Pierrais et Miquelonnais ?Il est à mon sens plus qu’urgent, Monsieur le Président, de se pen-cher sur ces questions, en tenant compte de nos spécificités.En vous remerciant par avance, je vous prie d’agréer, Monsieur lePrésident, l’expression de ma considération distinguée. •

Le Maire,Karine Claireaux

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T.N.T. : Le Maire de Saint-Pierre a écrit Au Président du CSA

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De nouveaux éléments accréditent l’hypo-thèse que l’Oiseau Blanc, l’avion de Nun-gesser et Coli, deux aviateurs françaisdisparus en 1927 lors de leur traversée del’Atlantique Nord, se serait écrasé prèsdes côtes de Saint Pierre et Miquelon.Une découverte qui pourrait bouleverserl’histoire de l’aviation mondiale… Car de-puis toujours, l’exploit du premier voltransatlantique est attribué à l’AméricainLindbergh.

Bernard Decré, président de l’association « À la recherche de l’Oiseau Blanc » a lesyeux qui pétillent… À 70 ans, le fondateurdu Tour de France à la voile et passionnéd’aviation, voit quatre années de re-cherches sur le point d’aboutir.Il y a quelques semaines, plongé dans lesarchives nationales Américaines, il met lamain sur une pièce de la plus haute impor-tance : un télégramme daté du 18 août

Nungesser et ColiSi près du but !

[ histoire ]Une collaboration exceptionnelle de Sophie Babaz

« Les États-Unis ont été – ou les sont toujours – en possessiond’une pièce à conviction […], et auraient volontairement étouffél’affaire. »

Une pièce de la plus haute importance : un télégramme daté du 18 août 1927, soit 3 mois après la disparition des deux aviateurs Français.

Quatre avions, dont le « Spirit ofSaint Louis » de Charles Lindbergh,étaient sur la ligne de départ new-yorkaise en cette période effervescente des grands raids.

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1927, soit 3 mois après la disparition desdeux aviateurs Français, provenant d’un na-vire des Coast Guards américains. On peuty lire : « Une paire d’ailes blanches reliéesentre elles a été retrouvée dans l’ouest deSable Island. C’est peut-être les morceauxd’épave de l’avion de Nungesser et Coli ».Les dimensions, 15 pieds de long et 4 delarge correspondent à celles de l’avion desdeux Français. Retrouvée à 180 kilomètres au sud-est des côtes de laNouvelle-Écosse (Canada), le courant océa-nique du Labrador pourrait expliquerqu’elle ait dérivé aussi loin après, le crash àSaint-Pierre et Miquelon, le 9 mai 1927.Bernard Decré pense que les États-Unis ontété – ou le sont toujours – en possessiond’une pièce à conviction (les bouts d’aile), etauraient volontairement étouffé l’affaire.Une thèse plausible au regard du contextede l’époque : les Américains voulaient à toutprix réussir cet exploit avant les Européens.Quatre avions, dont le « Spirit of Saint Louis» de Charles Lindbergh, étaient sur la lignede départ new-yorkaise en cette période ef-fervescente des grands raids.

[ Un gros poisson ]En découvrant ce télégramme, BernardDecré eut l’impression « d’avoir ferré ungros poisson », comme il l’écrit sur le blog(1) qui retrace jour après jour ses re-cherches. Car ce document inédit confirme

son hypothèse : Nungesser et Coli se sontvraisemblablement crashés près de Saint-Pierre et Miquelon après 36 heures de volininterrompu, une tempête et en manqued’essence.Certes, ils n’auront pas atteint New York,mais ils sont les premiers à avoir traversél’Atlantique Nord, soit 12 jours avant lesAméricains…Une découverte qui pourrait bien réécrirel’histoire de l’aviation mondiale. Le prési-

dent de l’Aéro-club de France, Jean-Fran-çois Georges, estime qu’ « on est mainte-nant sûr à 95 % que les aviateurs françaissont arrivés jusqu’à Terre Neuve ». 5 %d’incertitudes donc, que la découverte dumoteur, seule pièce de l’appareil qui auraitrésisté au temps et à l’eau, pourrait réfu-ter. La troisième campagne de recherchesdu moteur devrait se dérouler à Saint-Pierre et Miquelon courant juin 2011. •(1) http://loiseaublanc.over-blog.com/

Une paire d’ailes blanches, retrouvée à 180 kilomètres au sud-est des côtes de la Nouvelle-Écosse (Canada).

En découvrant ce télégramme, Bernard Decré eut l’impression « d’avoir ferré un gros poisson ».

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Par arrêté (n° 489) du 11 octobre dernier,M. Jean-Régis Borius, le Préfet de l’Archi-pel, a institué la commission d’organisationdes élections en charge de l’élection desmembres de la Chambre d’Agriculture, deCommerce, d’Industrie, de Métiers et del’Artisanat (CACIMA) de Saint-Pierre et Mi-quelon.

Chacun se souviendra certainement qu’au-paravant cette élection se faisait dans lesmairies des deux villes. Ce n’est désormaisplus le cas.Cette commission donc, a la charge : de vé-rifier la conformité des bulletins de vote etdes circulaires aux dispositions de l’arrêtéprévu à l’article R. 713-15 du Code du com-merce ; d’expédier aux électeurs au plustard le jeudi 25 novembre 2010 à minuit lescirculaires et bulletins de vote des candi-dats, ainsi que les instruments nécessairesau vote ; d’organiser la réception desvotes ; d’organiser le dépouillement et lerecensement des votes ; enfin, de procla-mer les résultats.La date limite de remise, par les candidats,des circulaires et des bulletins de vote à lacommission d’organisation des élections,aux fins d’envoi aux électeurs, a été fixée àce lundi 22 novembre à 12 heures. Et lacommission ne sera pas tenue d’accepterdes documents de propagande reçus pos-térieurement à cette date.Cette commission, présidée par le Préfetou son représentant, est ainsi composée :Mme Véronique Veillard, Présidente de la

juridiction de première instance compé-tente en matière commerciale, ou son re-présentant ; Mme Monique Walsh,Présidente de la CACIMA ; M. Yves Lucas,membre du bureau de la CACIMA.Sur décision de son Président, cette com-mission, qui a son siège à la Préfecture,peut s’adjoindre autant de collaborateursque nécessaire, et son secrétariat est as-suré par un personnel administratif de laCACIMA, en l’occurrence Mme CatherineLebailly.

[ Quelques précisions… ]Les membres élus de la CACIMA seront aunombre de 18, au lieu de 16 auparavant, ré-partis en trois collèges :- collège de l’industrie, du commerce etdes services : 12 membres ;- collège des métiers et de l’artisanat : 4 membres ;- collège l’agriculture : 2 membres.Les électeurs de chaque collège sont invi-tés à se prononcer par correspondance du25 novembre au 8 décembre prochains. À

l’heure où s’écrivaient ces lignes, ce lundi15 novembre, et selon les informationsdont nous disposions, nous savions deuxlistes en présence dont les mandatairessont respectivement Mme Monique Walshet M. Xavier Bowring. Détail d’importanceégalement, il faut savoir que dans ces élec-tions, le « panachage » est autorisé, d’oùl’extrême attention qui sera accordée audépouillement.Chacun des collèges cités plus haut aurason président, et tous trois feront partie duBureau de la CACIMA, dont la présidencereviendra certainement à l’une de ces troispersonnalités.Quant aux électeurs de chacun des col-lèges, ils seront ainsi répartis : • Saint-Pierre : 3 en agriculture ; 290 pourle commerce, l’industrie et les services ;114 pour les métiers et l’artisanat. • Miquelon : 4 en agriculture ; 25 pour lecommerce, l’industrie et les services ; 10 pour les métiers et l’artisanat. Ce qui nous fait un total de 446 électeurspour l’ensemble des deux îles. •

Élections à la CACIMADès la semaine prochaine

[ vie locale ]Par Didier Gil

Du 25 novembre au 8 décembre, 446 électeurs vont élire les 18 membres de la Chambre d’Agriculture, de Commerce, d’Industrie, de Métiers et de l’Artisanat (CACIMA).

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écho des caps n° 1230 • vendredi 19 novembre 2010 [13

« Parce que le Téléthon est une cause justeet généreuse. » C’est pour cette raisonqu’Anne Roumanoff, Madame « On ne nousdit pas tout » chez Michel Drucker, a ac-cepté d’être la Marraine du Téléthon 2010aux côtés de Juline, « une petite fille formi-dable de courage et de détermination ».En acceptant le défi que lui proposait l’AFMd’être la Marraine du Téléthon les 3 et 4 dé-cembre prochains, Anne Roumanoff a dé-cidé de s’impliquer fortement dans lapréparation de l’émission de 30 heures surFrance Télévisions et dans la découvertedes recherches scientifiques conduites ousoutenues par l’AFM.L’humoriste à la célèbre robe rouge s’avoue« impressionnée » par les progrès accom-plis « pour le bien de tous ». Sur les diffé-rents plateaux de France Télévisions, ellesouhaite, d’une part, « valoriser le travaildes scientifiques », et d’autre part, « met-tre en avant l’élan social » que représentele Téléthon. Anne Roumanoff a accordé un entretien auservice de presse de l’AFM. En voici lesprincipaux extraits.

Pourquoi avez-vous accepté d’être la Marraine du Téléthon ?Anne Roumanoff : Parce que le Téléthonest une cause juste et généreuse. Cela vaêtre une expérience très forte.

Comment pensez-vous « animer » ce Téléthon 2010 ?A. R. : En donnant le meilleur de moi-même. J’ai envie de valoriser les gens, defaire parler les scientifiques et de valoriserla mobilisation. On me demande parfois sije vais essayer de faire de l’humour pendantle Téléthon. Ce serait déplacé… Les seulsqui peuvent se permettre d’en faire sont lesmalades qui en ont parfois beaucoup ! Moi,je vais laisser parler mon cœur…

Vous avez récemment visité le laboratoire Généthon, créé par l’AFM,grâce au Téléthon...

A.R. : Oui, c’est ce qui m’a le plus frappé !D’habitude, je regarde le Téléthon commen’importe quel téléspectateur, mais j’étaisloin d’imaginer l’importance et le nombre descompétences mises en œuvre et le travail ex-traordinaire que réalisent les scientifiques.Ce qu’ils m’ont expliqué m’a passionné !

Avez-vous pu constater les progrès réalisés grâce aux recherches actuelles ?A.R. : J’ai vu les progrès en action ! Je suisallée découvrir le centre de production dethérapies géniques de Nantes. J’ai vu deschiens myopathes qui aujourd’hui sautent,marchent et ont deux ans et demi…

Selon vous que représente le Téléthon aujourd’hui ?A.R. : En devenant Marraine du Téléthon,

j’ai découvert que les maladies rares, cen’est pas si rare, qu’elles touchent 3 mil-lions de personnes en France et 1 personnesur 20. Je ne pensais pas qu’il y avait au-tant de personnes concernées. Mais j’aiaussi compris que le Téléthon permet unerecherche sur toutes les maladies raresmais aussi sur d’autres maladies qui tou-chent tout le monde.

[ 36-37 ]Si dans l’Archipel la Coordination 975 faitune pause pour mieux rebondir l’annéeprochaine avec de nombreuses Manifesta-tions Force T, sachez que le Centre de pro-messes sera tenu par les membres du ClubLions Avenir. Vous pourrez donc appelersans problème le 36-37 pendant les 30 heures du 24e Téléthon pour faire pro-messe de don. •

Anne RoumanoffJe vais laisser parler mon cœur

[ téléthon 2010 ]Par Jean-Louis Mahé, avec le service de presse de l’AFM

« J’ai envie de valoriser les gens, de faire parler les scientifiques et de valoriser la mobilisation. »

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vie locale

Artisans d’ArtUn rendez-vous qui n’est pas passé inaperçu !

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vie locale

Artisans RéunisUne salle des fêtes remplietout le week-end !

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athlétisme

« Foulées du Littoral » La 6e édition

La 6e édition des « Foulées du Littoral », organisées par La Foulée des Îles avec le concours de la S.A.S. Hardy, a été courue ce dimanche14 novembre dans la matinée. Ils ont été 28 coureurs à prendre le départ – 29 en 2009 – à savoir 7 dames et 18 messieurs. L’épreuve secourt sur 15 kilomètres, les athlètes réalisant deux tours d’un circuit les amenant de l’ancien aéroport à l’ancien frigo.Sur le podium des messieurs, Daniel Luberry (V2) s’est imposé en 1 h 01’ 12“, à une minute du record de la catégorie détenu depuis 2007par Benoît Quédinet (1 h 01’ 12“), devant Philippe Venot (V1 en 1 h 01’ 23“) et Benoît Quédinet (V2 en 1 h 02’ 42“).Chez les dames, les trois marches ont respectivement réuni Marielle Boissel (SE en 1 h 14’ 33“), Josette Urdanabia (V2 en 1 h 18’ 39“) etPatricia Cloony (SE en 1 h 20’ 14“). Nous retiendrons tout particulièrement que Jean-Paul Bouillie, 9e du général et 1er V3 a battu le re-cord de la catégorie en 1 h 11’ 54“, effaçant du palmarès le temps établi en 2007 par Jacques Palanchier (1 h 25’ 05“). Rappelons que lesrecords toutes catégories appartiennent à Claudio Arthur (53’ 54“ en 2008) et à Carine Kerhoas (1 h 09’ 28“ en 2009).Prochain rendez-vous : la « Grimpette de l’Anse à Pierre », 14e du nom, fixée au samedi 27 novembre prochain, date de clôture de cettesaison 2010 d’athlétisme, ouverte le 11 avril dernier avec le traditionnel « Réveil du Coureur ». • D. Gil

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Le jeudi 25 novembre à 20 heures 30De Nicolas Vanier, avec Nicolas Brioudes,

Pom Klementieff et Min Man Ma.

Scénario « Sergueï est un Évène, ces nomades éleveurs derennes qui vivent dans les montagnes de Sibérie. À l’âge de 16 ans, Sergueï est nommé gardien de la grande harde du clande Batagaï. Ce clan est composé de quatre familles et de leurharde de 3 000 rennes. Dans cette immensité, le loup rôde et me-nace. Dès son plus jeune âge, Sergueï a appris à chasser et àabattre les loups. Jusqu’au jour où sa rencontre avec une louveet ses 4 adorables louveteaux va bouleverser toutes ses certi-tudes… »

La presse en parle Pour Le Parisien : « Nicolas Vanierréussit parfaitement à nous plonger dans la nature, belle, gla-ciale et dangereuse, au milieu des loups, superbes et sauvages. »

Voir la vie en grand… Après plusieurs films documen-taires, comme « Le dernier trappeur », Nicolas Vanier se lancedans la réalisation d’un film de fiction. Dans ce scénario, adaptéd’un de ses romans, Nicolas Vanier donne un souffle de véritéd’une très grande puissance émotionnelle. « Nous avons travailléavec les vrais nomades éleveurs de rennes. C’est un lieu que jeconnais puisque j’ai passé pratiquement un an avec les Évènes etleurs troupeaux. Pour le film, j’ai donc sollicité deux clans d’unevingtaine de personnes, avec lesquels j’ai noué des liens d’ami-tié. Ils sont l’âme de l’histoire. Les quelques comédiens qui sontvenus se joindre aux Evènes ont passé un mois à leurs côtésavant le tournage pour se familiariser avec leur mode de vie. »« Loup » est une réussite, c’est assurément un film qui plairaaux plus grands comme aux plus jeunes. Pour être transportédans une aventure extraordinaire au cœur de la Sibérie… et pourVoir la Vie en Grand ! • Cédric Lebailly • www.cg975.fr

Cinémavoir la vie en grand présente

Agenda des maréesnovembre 2010

Les jours décroissent de 1 heure 7 min

BASSES MERS PLEINES MERS

Samedi 20 - St Edmond01:24 14:03 07:57 20:15

Dimanche 21 - Présentation de Marie –Christ Roi

02:02 14:42 08:38 20:57Lundi 22 - Ste Cécile – Marée : 84

02:40 15:22 09:19 21:38Mardi 23 - St Clément

03:19 16:02 10:01 22:20Mercredi 24 - Ste Flora

04:00 16:44 10:45 23:05 Jeudi 25 - Ste Catherine

04:44 17:29 11:31 23:53Vendredi 26 - Ste Delphine

05:31 18:18 12:20 Samedi 27 - Ste Séverine

06:25 19:13 00:45 13:15Dimanche 28 - St Jacques de la Marche

07:27 20:16 01:42 14:14

Pharmaciede gardedu lundi 15 nov. 9 hau lundi 22 nov. 9 h

Pharmacie CHFD41 47 47

du lundi 22 nov. 9 hau lundi 29 nov. 9 h

Pharmacie SPM55 28 02

Réponse du n° 1229 Régles du jeu :Vous devez remplir toutes lescases vides en placant les chif-fres 1 à 9 une seule fois par ligneune seule fois par colonne et uneseule fois par zone de neuf cases.Chaque zone de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé.Vous avez déjà quelques chiffrespar zones pour vous aider.

sudokuProblème n° 1230• niveau : difficile

15urgence médicale

17gendarmerie

18sapeurs-pompiers

Numérosd’appels

d’urgence

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Page 18: ECHO 1230 DU 19 NOVEMBRE 2010

Journal édité par laVille de Saint-Pierre Site internet www.mairie-

stpierre.fr Fondateur Albert

Pen (Février 1982) Directeurde la publication

et Éditorialiste Karine

Claireaux Rédacteur en chefDidier Gil 05 08 41 10 91

Journaliste Jean-Louis Mahé

05 08 41 10 92 Secrétaire de rédaction et Accueil

Clarisse Hacala 05 08 41 10 90

Infographistes Sébastien

Drake et Jean-Christophe L’Espa-

gnol 05 08 41 10 95 ImpressionYannis Lepape 05 08 41 10 93 -

05 08 41 10 94 PhotographesJean-Luc Drake (J.-L. D.)

[email protected]

Jean-Christophe L’Espagnol

(J.-C.L’E.) [email protected]

Pour nous joindreL’Écho des Caps rue,

Georges Daguerre • BP 4213 •

97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90 •

Fax 05 08 41 49 33 [email protected]

Tirage 3 000 exemplairesCommission paritaire

numéro 68511

18] écho des caps n° 1230 • vendredi 19 novembre 2010

* L’association Diabète SPM est heureuse de vous confirmer qu’elle organise sa traditionnellevente de Noël dans le préau central de l’école du Feu Rouge, ce samedi 20 novembre de 14 à 20 heures, et le lendemain dimanche en journée continue, de 10 à 18 heures. Elle espère vous yrencontrer nombreux.

Communiqué Diabète SPM

* Maître Cathy PANSIERAgréée près les Tribunaux de Saint-Pierre et Miquelon, vous informe que les nouvelles coordonnéesde son cabinet sont les suivantes :CABINET PANSIER54, rue Paul Lebailly - BP 184 -97500 Saint-Pierre et MiquelonTél/fax : 05 08 41 96 16Email : [email protected]

Communiqué Cabinet Pansier

[ À louerà Paris ]* À louer, depuis mi-octobre,en saisonnier au coeur de Mont-martre, métro Abesses, au 39 rue Durantin, 3e étage, un studio de 19 m2 pour 2-3 personnes (entièrement rénovépar architecte intérieur, équipé à neuf, composé d’une cuisineéquipée (four, plaques, frigidaire-congélateur, lave-linge séchant, etc.) ; salle de bain (douche italienne) ; séjour avec canapé lit(literie neuve catégorie luxe degrande marque) ; connection internet. Pour plus de détails,consultez le site : http://studio-montmartre.webnode.fr/où des photos sont présentées.Claire Foliot Guichard7 Villa Chevreuse92130 Issy-les Moulineaux- Tél. fixe : 01 46 44 7 707- Portable : 06 61 91 56 79- Mél : [email protected]

[ Remerciements Artisans Réunis ]* L’association des Artisans Réunis remercie toutes les personnes qui ont contribué au succèsde leur salon de Noël.

[ Recherche à louer ]* À louer pour le début du mois de décembre : Maison ou appartement meublé avec 3 chambres minimum. Faire offre en s’adressant à l’agence immobilière Henri Paturel au 41 20 19 ou par fax au 41 28 52.

[ Octobre 2010 État civil ]Naissance26 – TURQUET de BEAUREGARD Médéric Pierre Ernest Marie.Mariages02 – RODE Roger Emile et DERIBLE Dominique Jeanne 16 – MAHÉ Jean-Paul et REBMANN Marine Linda Céline.

Enquête publique La PréfecturePréfecture de Saint-Pierre et MiquelonAvis d’ouverture d’enquête publique* Par arrêté n° 523 du 25 octobre 2010, le Préfetde Saint-Pierre et Miquelon a prescrit l’ouvertured’une enquête publique relative au projet decréation de la réserve naturelle nationale des « Grand et Petit Colombier ».Pendant la durée de l’enquête, soit du lundi 15 novembre 2010 au mardi 14 décembre 2010inclus, le dossier sera tenu à la disposition du pu-blic à la Mairie de Saint-Pierre, à la Mairie de Mi-quelon et à la Préfecture de Saint-Pierre etMiquelon aux heures habituelles d’ouverture.Toute personne pourra consigner ses observa-tions sur les registres d’enquête prévus à cet effetou les adresser par écrit au Commissaire Enquê-teur au siège de l’enquête à la Mairie de Saint-Pierre.Madame Mary-Lyse BAUDOUX-PLAS, Commis-saire Enquêteur, se tiendra à la disposition despersonnes qui désireraient être entendues, à laMairie de Saint-Pierre :- le mardi 16 novembre 2010 de 9 h à 12 h ;- le jeudi 25 novembre 2010 de 9 h à 12 h ;

- le samedi 4 décembre 2010 de 9 h à 12 h ;- le mercredi 8 décembre 2010 de14 h à 17 h ;- le mardi 14 décembre 2010 de14 h à 17 h.Le Commissaire Enquêteur se tiendra à la dis-position des personnes qui désireraient être en-tendues, à la Mairie de Miquelon :- le mardi 23 novembre 2010 de 9 h 30 à 12 h 30 ;- le vendredi 10 décembre 2010 de 14 h à 17 h.Le rapport et les conclusions du CommissaireEnquêteur seront déposés à la Mairie de Saint-Pierre, à la Mairie de Miquelon ainsi qu’à la Pré-fecture de Saint-Pierre et Miquelon dès leurréception.Toute personne physique ou morale concernéepeut demander communication des conclusionsmotivées du Commissaire Enquêteur. Les de-mandes de communication de ces conclusionsdoivent être adressées au Préfet de la CollectivitéTerritoriale.

Saint-Pierre, le 25 octobre 2010,Le Préfet.

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