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À ma connaissance, la journée du 22 mai dernier, où étaient réunies à l’Hôtel Universel d’Alma près de 250 personnes du conseil multidisciplinaire et du conseil consultatif du personnel administratif et de soutien, était la première activité professionnelle regroupant tous les acteurs de notre établissement. Le thème « L’union, la clé de notre motivation! » m’invitait alors à comparer Le Centre jeunesse à un orchestre où chacun des musiciens a besoin de la justesse du jeu de l’autre afin de livrer une prestation harmonieuse. La vigilance de nos surveillants de nuit, la rigueur de nos préposés à l’entretien et le professionnalisme de nos agentes administratives supportent sans contredit l’engagement de nos intervenants auprès des jeunes. Et, bien d’autres exemples pourraient démontrer que la multidisciplinarité chez nous permet d’offrir des services de haute qualité. L’objectif du chef d’orchestre est de permettre que la contribution individuelle de chaque musicien se traduise par une prestation harmonieuse qu’on appelle la symphonie. Pour moi, constater votre volonté de rapprocher vos professions par une journée conjointe des employés cliniques et des services complémentaires, c’est vraiment de la musique à mes oreilles. Marc Thibeault Directeur général Crédit photo : Faraways / Shutterstock.com Volume 18, numéro 2•Juin 2013 Bulletin du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean L’union, la clé de notre motivation!

Écho-Centre juin 2013

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Page 1: Écho-Centre juin 2013

À ma connaissance, la journée du 22 mai dernier, où étaient réunies àl’Hôtel Universel d’Alma près de 250 personnes du conseil multidisciplinaire et du conseil consultatif du personnel administratif et de soutien, étaitla première activité professionnelle regroupant tous les acteurs denotre établissement.

Le thème « L’union, la clé de notre motivation! » m’invitait alors à comparer Le Centre jeunesse à un orchestre où chacun des musiciens a besoin de la justesse du

jeu de l’autre afin de livrer une prestation harmonieuse.

La vigilance de nos surveillants de nuit, la rigueur de nos préposés à l’entretien et le professionnalisme denos agentes administratives supportent sans contredit l’engagement de nos intervenants auprès des jeunes. Et, bien d’autres exemples pourraient démontrer que la multidisciplinarité chez nous permet d’offrir des services de haute qualité.

L’objectif du chef d’orchestre est de permettre que la contribution individuelle de chaque musicien se traduise par une prestation harmonieuse qu’on appelle la symphonie. Pour moi, constater votre volonté de rapprocher vos professions par une journée conjointe des employés cliniques et des services complémentaires, c’est vraiment de la musique à mes oreilles.

Marc Thibeault Directeur général

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Volume 18, numéro 2•Juin 2013

Bulletin du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean

L’union, la clé de notre motivation!

Page 2: Écho-Centre juin 2013

Une première cette année : une assemblée conjointe CCPAS et conseil multidisciplinaire.Les deux animateurs, Bernard Bérubé, technicien en informatique,et Christian Gagnon, éducateur, ont animé la rencontre comme des« pros »… Chapeau les gars!

Le nouvel exécutif du CCPAS :Bernard Bérubé, Carinne Jobin, Gilles Auclair, Myriam Gauthier, Pierre Ouellet et Laurence Doyon. Absente sur la photo : Johanne Laurendeau.

Merci auxdeux membres sortants del’exécutif du CCPAS, Diane Dufour et Carmen Paradis.

Bonjour aux membres du conseil multidisciplinaire,Le 22 mai dernier a eu lieu notre assemblée annuelle sous le thème « L’union, la clé de notre motivation! ». Cette année, les membres du CCPAS se sont joints à nous pour une partie de la journée. Nous étions près de 200 personnes réunies afin de partager cette belle journée remplie d’émotions. Nous désirons souligner la générosité d’une jeune fille et sa mère qui sont venues témoigner de leur expérience en centre jeunesse. Encore merci pour votre participation.On se dit, à l’an prochain!

Lili-Claude Turcotte, présidente

P.-S. – Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à nousles faire parvenir.

« Merci à tous les membres présents à l’assemblée générale annuelle 2013. Ce fut pour moi et les membres de l’exécutif une belle expérience. Merci pour votre participation et vos commentaires positifs. Nous tâcherons de faire encore mieux l’an prochain! Je félicite encore une fois les membres sortants de l’exécutif, Carmen et Diane. Merci à vous deux pour votre implication. Je souligne aussi l’arrivée de Myriam et Laurence au sein de l’exécutif : bravo pour votre engagement!

Rappelez-vous que le CCPAS a besoin de vos commentaires et vos idées pour fonctionne. Alors visitez notre site intraweb et utilisez notre boîte à suggestions. »

Gilles Auclair, président

ASSEMBLÉEGÉNÉRALEANNUELLE22 mai 2013 àl’Hôtel Universeld’Alma

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Sousle thème

« L’union,la clé de

notremotiva-tion! »

Page 3: Écho-Centre juin 2013

La première gagnante pourla catégorie « La relève » estMME KiM St-GELAiS.

La deuxième gagnantepour cette catégorie estMME ÉLizABEtH BERNiER.

La première gagnante pour lacatégorie « Le pilier » estMME CLAUdE dESCHêNES.

Et enfin, la troisième gagnantede cette catégorie estMME CARoLiNE GAUdREAULt.

La deuxième gagnante estMME MÉLiSSA LANGEviN-MiREAULt.

La troisième gagnante pourcette catégorie estMME SoPHiE tAiLLoN.

Gagnants volet« RECoNNAiSSANCE »du conseilmultidisciplinaire

Cette catégorie souligne le travail d’un employé du Centre jeunesse qui exerce sa profes-sion depuis moins de 5 ans. Cette personne se démarque par son désir d’apprendre, sa ca-pacité d’intégration et son professionnalisme. C’est une personne qui cherche à améliorer ses connaissances ou ses habiletés professionnelles en lien avec son champ de pratique.

Cette catégorie souligne la contribution significative d’un employé au fil des années. Il démontreune contribution supérieure à la norme attendue. Cette contribution s’est maintenue au fil desannées en centre jeunesse. Cette personne exerce une influence sur la pratique professionnelle.Un nombre considérable de personnes peuvent témoigner de son apport et sa contribution danssa carrière.

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Catégorie« LA RELÈvE »

Catégorie« LE PiLiER »

Page 4: Écho-Centre juin 2013

Catégorie« L’ENGAGEMENt »

Gagnants volet« RECoNNAiSSANCE »du conseilmultidisciplinaire

La première gagnante pourla catégorie « L’engagement » est MME CHRiStiNE BARoN.

La quatrième gagnante estMME SyLviE GAGNoN qui étaitabsente lors de la rencontre.

Et la dernière gagnante pour la catégorie« L’engagement » est MME CHANtALE BAiLLiE.

Les deuxième et troisième gagnants dans cette catégorie sont M. MiCHAëL ASSELiNet M. PHiLiPPE MC NiCoLL.

Cette catégorie souligne la qualité d’un employé qui, par un professionnalisme, des attitudesprofessionnelles (savoir-être, savoir-faire) et une implication exceptionnelle dans sa pratique professionnelle, contribue à offrir une prestation de services continus et de qualité. C’estun intervenant qui influence son environnement ou la pratique professionnelle, qui faitpreuve d’un leadership et d’une autonomie dans l’exercice de ses fonctions au quotidien.La personne exerce une pratique exemplaire dans le cadre de ses fonctions.

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Coup decœur2013

Page 5: Écho-Centre juin 2013

Catégorie« PRoJEt PERSÉvÉRANCE CLiNiQUE »

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Cette catégorie vise à valoriser l’initiative et l’apport exceptionnel d’un intervenant ou d’une équipe à la réalisationde projets cliniques qui contribuent à l’amélioration des services à la clientèle du Centre jeunesse en considérantles meilleures pratiques.

Cette catégorie vise à reconnaitre l’influence positive d’une personnequi, de par ses qualités personnelles et professionnelles, est une source de motivation et d’inspiration pour ses collègues de travail. Cette personne se démarque par son dynamisme, son optimisme et son leadership. Ses façons de faire sont inspirantes et respectentses convictions professionnelles.

Cette catégorie vise à valoriser l’initiative et l’apport exceptionnel d’un intervenant ou d’une équipe à la réalisation de projets cliniques qui contribuent à l’amélioration des services à la clientèle du Centre jeunesse en considérant les meilleures pratiques.

À l’heure de la préretraite, Carolle est toujours animée par le feu sacré de sa profession et elle déborde d’énergie. Toujours positive, elle est en mesure defaire ressortir le meilleur de tous, mêmechez ses petits « délinquants » qu’elle adore. Motivée et motivante, c’est un plaisir de travailler avec elle. D’humeur joviale, elle contamine positivement tout son entourage. Carolle démontre une grande ouverture d’esprit qui l’amène à travailler avec tousles enfants, autant les petits que les grands. À sa sortie du centre de réadaptation, ellea dû s’adapter à la problématique de la négligence, ce qui lui a donné « du fil à retordre », car ça n’allait pas assez vite àson goût! L’homme de sa vie doit être un homme comblé de partager son quotidien avec cette Dame de Cœur.

Merci Carolle de parcourir 120 km chaque jour, le bureau d’Alma s’en trouve enrichi.

C’est une personne en or.Toujours disponible pour entendre nos besoins. Elle met beaucoup d’énergie dans son travail qu’elle fait avec cœur et profession-nalisme.

C’est une personne de confiance, une source d’inspiration.Elle rend le travail de chacunplus facile et agréable.

Félicitations Francine!

LA GAGnAnTe esT : l’équipe de l’Étape.De gauche à droite : M. Marc Thibeault, directeur général, Mme Doris Carrier, directrice DDPQ, M. SÉBASTIEN GENEST,MME MARIE-ÈvE LAPOINTE,MME JOHANNE LAPRISE,MME SABRINA CHARLTON-DORÉ,MME MARyLÈNE DUFOUR,M. GUy PELLETIER, chef de serviceet MME JOSÉE GOBEIL.

Félicitationsaux

gagnants!

CarolleMaisonneuve

ÉducatricespécialiséeApplication desprogrammes Bureau d’Alma

FrancineGaudreault

AgenteadministrativeBureau deLa Baie

Coup decœur2013

Page 6: Écho-Centre juin 2013

La politique sur l’utilisation des médias sociaux de l’établissement estdisponible dans l’intranet sous l’onglet POLITIQUes, PROCÉDURes eT PROTO-COLes. Il est de la respon-sabilité de chacun d’en prendre connaissance.

Les moyens de communication électroniques et lesmédias sociaux offrent de nouvelles avenues pour enrichir nos connaissances et favoriser la circulationde l’information. Cependant, avec l’augmentation rapide du nombre de moyens de communication,les utilisations inappropriées se multiplient d’autant.Les limites professionnelles peuvent s’estomper,

et même les internautes les plus expérimentés sont susceptibles de commettre involontairement des erreurs.

Chacun des noms, pseudonymes ou autres identifiants que nous utilisons contribue à définir notre identité « numérique ». Même l’appareil que vous utilisez sert à vous identifier. Notre identité numérique se construit par l’utilisation que nous faisons des différents sites que nous visitons sur lesquels nous laissons des traces. Un profil mal paramétré et mal contrôlé qui oscille entre infos privées et infos profession-nelles peut nuire à l’image de tout intervenant et donc à sa relation avec les jeunes, les parents… Et même les collègues.

vous avez sûrement déjà entendu parler de situations oùdes gens ont été mis dans l’embarras et dont la sourceétait de l’information qui avait été déposée sur Internet.De l’information déposée par d’autres, par la personne elle-même, autant que celle retraitée par des tiers.

Quelques exemples…

• Un(e) intervenant(e) publie sur sa page Facebook de ses photos dans des positions et des tenues très suggestives sans toutefois paramétrer son profil adéquatement. Des jeunes y ont accès, des parents aussi.

• Un éducateur écrit sur un blogue qu’il est « écoeuré de sa bande de cruches! » en parlant des jeunes d’une unité de vie. Des parents prennent connaissance de ces commentaires.

• Un employé critique ouvertement son milieu de travail en tenant un langage ordurier et des propos injurieux. Ses propos sont lus par des collègues et rapportés à son supérieur.

Être un modèle…avec le statut vientla responsabilitéLorsqu’on exerce une profession du domaine public, nous nous devons defaire preuve de professionnalisme à tout moment – même en dehors des heuresde travail. C’est un pensez-y-bien!

ne laissez pas une photo, une soirée bien arrosée ou une mauvaise blague décider de votre avenir. La cyberréputation est aussi tenace que les traces qui s’y rapportent. et n’oubliez pas, sur Internet, les autres contribuent souvent plus que nous-mêmes à notre propre réputation.

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PRUDENCEest de mise

sur lesmédiassociaux

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Quelques règles de base… Faire preuve de professionnalisme en ligne tout comme on le ferait dans la communauté. Ajustez les paramètres de sécurité et de vie privée de vos comptes de réseau-tage social. Demandez aux autres de ne pas vous identifier sur des photos sans votre permission et de retirer tout contenu indésirable qui vous concerne. Avant d’afficher en ligne, demandez-vous si le contenu pourrait donner une mauvaise impression de vous, de l’établissement ou de votre profession. Lorsque vous êtes en ligne, abstenez-vous de critiquer la clientèle, vos collègues, votre employeur ou toute autre personne de la communauté. Évitez les commentaires impulsifs, inopportuns ou enflammés. Assurez-vous que vos commentaires n’incitent pas d’autres personnes à faire des remarques discriminatoires ou professionnellement inacceptables. Respectez la confidentialité desrenseignements sur la clientèle. soyez au courant de la politique sur l’utilisation des médias sociaux de l’établissement.

Adapté de la recommandation de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario

Soyez vigilant!

Le 18 avril 2013 a eu lieu à Cépal une journée de concertation où étaient présents les intervenants du Service application des programmes ainsi que les intervenants de l’équipe Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance (SIPPE) du Centre de santé et des services sociaux du secteur Jonquière.

En 2011, un rapport du commissaire local aux plaintes et la qualité des services du CSSS de Jonquière, après le décès d’un bébé, recommandaitde formaliser les mécanismes de collaboration dans toutes les situations de coïntervention.

Un comité a alors été mis sur pied afin de s’assurer du maintien des liens de collaboration entre nos deux établissements par, entre autres, la réalisation de PSI (plan de service individualisé) dans chacune des situations où des services sont donnés par l’équipe SIPPE et le Centre jeunesse.

C’est ainsi qu’est née la journée de concertation afin d’augmenter les connaissances des mandats respectifs de nos établissements, d’élargirnos liens de collaboration et d’améliorer, par la même occasion, la qualité des services donnés auprès de jeunes et leur famille.

Cette journée a permis à quarante professionnels de partager autourd’un même thème : l’enfant et ses besoins.

Le Centre jeunesse et le CSSS ont partagé leurs cadres de référence respectifs (processus d’intervention clinique en négligence et programme SIPPE). Plusieurs outils ont été partagés et expérimentés afin d’établir une compréhension, une vision et un langage communs grâce à une mise en situation présentée. Les outils proposés ont été traduits et adaptés par l’initiative « Action intersectorielle pour le développement des enfantset leur sécurité » (AIDES) et remis aux participants :

• Les besoins de mon enfant (triangle);• Définition des besoins de l’enfant;• Définitions des besoins en fonction des capacités parentales;• Définitions des besoins en lien avec les facteurs familiaux et environnementaux;• Plan de services individualisé (PSI).

Ces outils sont soit disponibles sur intranet ou auprès de la Direction du développement professionnel et de la qualité pour plus de renseignements.

Une journée dynamique, une participation active des gens présents où le sens de l’humour était requis. Nous avons même eu droit à une séance de Zumba!!!

Merci au comité organisateur composé de Mmes Lisa Richard, Jacynthe Bisson, Audrey Bouchard, Élisabeth Bernier, sarah Brassard, Isabelle Côté et M. sylvain Boucher.

Journée deconcertationCJ-CLSC secteur Jonquière

ParMélanie Martel,appr

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Un professionnelavant tout

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Une histoirede Ni v eau

Par Patrick Morin, éducateurLa Chesnais, Marianne Béland ps.éd., Don Bosco et l’équipede formateurs NMI

FICHe sIGnALÉTIQUe

Nom de l’outil Évaluation de la maturité interpersonnelle

Âge de la clientèle visée 12-18 ans.

Problématique Troubles du comportement.

But de l’outil Évaluer l’adolescent à l’égard de sa perception de la réalité et de l’intégration des expé-riences de vie qui influent sur son mode de fonctionnement et ses comportements.

Description de l’outil Entrevue dirigée et grille de cotation. La grille se compose de trois parties. La partie référant au stade doit être remplie en première afin de déterminer le niveau de ma-turité selon le résultat obtenu, la partie impliquant les sous-types du stade dominant est ensuite complétée.

Type d’outil Soutien à l’évaluation et à l’intervention.

Avantages Présente un portrait complet de l’adolescent, son niveau de développement sur le plan cognitif, affectif et relation-nel, ainsi que sa façon de percevoir la réalité et de réagir au monde. Permet de soutenir le plan d’intervention en proposant des pistes d’intervention.

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Cette petite histoire est partagée avec vous aujourd’hui dans le but de nous faire réaliser à tous que malgré les efforts, la rigueur d’évaluation et le changement d’habitude dans nos interventions, nMI est un guide qui permet d’individualiser nos interventions et ainsi maximiser l’aide offerte à nos jeunes.

Faites-nous parvenir vous aussi des histoires de niveaux!!!

Quatre ans maintenant que NMI fait partie des outils cliniques utilisés par notre Centre jeunesse, quatre ans d’adaptation et d’efforts de la part de plusieurs intervenants, mais qui sans aucun doute portent ses fruits!

Les niveaux de maturité interpersonnels nous permettent, comme intervenants, de construire et d’ajuster nos objectifs quant aux réels besoins des jeunes et de façon à respecter leur capacité.

voici un exemple de l’utilité d’NMI dans le concret du quotidien et le soutien que cet outil a pu offrir à une équipe d’intervenants…

Le jeune appelé « S » est âgé de presque 18 ans. L’entrevue NMI nous indique un niveau 4 (sous-type névrotique anxieux). Le jeune n’avait aucune difficulté à suivre le régime de vie et s’y conformer, donc selon son niveau, nous nous sommes arrêtés sur des objectifs reliés à ses valeurs personnelles et avec lesquelles il désirait préparer sa vie adulte. En ce sens, nous avons dû en tant qu’équipe réorienter les interventions réalisées auprès de lui sur l’unité.

Il a été demandé au jeune d’identifier des valeurs qui lui semblaient importantes de respecter pour lui. Les 4 valeurs que « S » a identifié ont été l’honnêteté, le travail, la persévérance et le respect. En ce sens, lors d’un manquement aux règles, l’équipe s’est mise à le confronter sur les valeurs qu’il ne respectait pas par le biais de ses comportements et a alors moins mis l’accent sur les réprimandes.Il a été surprenant de voir à quel point l’impact était immédiat dans son attitude et le poussait à se remettre lui-même en question. Rapidement, les comportements du jeune ont fait plus de sens, et il a été possible de voir qu’il réfléchissait de plus en plus avant d’agir. Lors des conversations avec les éducateurs, il revenait de lui-même sur ses valeurs, leur importance et la déception qu’il ressentait quant à ses comportements lorsque ceux-ci contrevenaient à l’une de ses valeurs.

Cette approche a permis au jeune de prendre beaucoup plus de maturité au cours de son placement que si nous avions insisté en tant qu’équipe sur le respect des règles, comme il est de mise de le faire pour un jeune qui se situe au niveau 3. Le jeune a de plus appris à se connaître afin de préparer sa vie adulte, qui était déjà à sa porte!

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Le 30 avril dernier, le Centre jeunesse de Québec - Institutuniversitaire nous a invités à visionner des conférences dansle cadre de sa journée annuelle de la recherche.

La conférence qui était présentée par mesdames Geneviève Lessard, Marie-Eve Drouin et Lorraine Juneau : « Transférer les connaissances en matière de violence conjugale et de mauvais traitements aux enfants : exemple d’un projet de concertation développé dans le cadre d’une alliance praticiens-chercheurs » fait état de l’importance d’une intervention concertée entre les différents partenaires autour de l’enfant et de sa famille. Le projet de recherche-action a d’abord identifié certaines convergences et divergences entre les partenaires impliqués (CJ, CSSS, Maison d’hébergement, organisme pour aide aux conjoints violents, Maison des familles).

Points divergents :• Maintien du lien entre le père et l’enfant;• Problématiques de collaboration entre les acteurs exerçant en contexte volontaire et ceux intervenant dans un contexte légal;• Difficultés présentes dans l’intervention auprès des familles autochtones ou immigrantes confrontées à la violence.

Points convergents :• Souci d’assurer la sécurité des victimes, plus spécifiquement des enfants.

Le projet a permis de mettre en commun l’expertise des différents intervenants et milieux d’intervention en établissant un protocole précis de rencontres de concertation et de discussions cliniques des partenaires cités précédemment. Il importe de savoir quesi un partenaire n’est pas dans le dossier du client, le partenairespécialiste est, tout de même, invité pour partager son expertise.

Quelques résultats ont été apportés :• Augmentation des connaissances de la problématique;• Amélioration de la conception des enjeux reliés à la garde des enfants;• Plus grande connaissance des fonctions des partenaires;• Intervention davantage axée sur les besoins de l’enfant;• Plus grand partage d’expertises;• Satisfaction des différents intervenants.

Les conditions de réussite d’un tel projet• Équilibre dans les rapports de pouvoir;• Confiance envers le processus, car la confrontation des points de vue est nécessaire;• Engagement des membres.

Les défis• Disponibilité des ressources (nombre, temps, argent);• Pérennité par rapport à ce qu’aucun milieu de pratique ne doit assumer le leadership;• Engagement organisationnel nécessaire.

Une autre conférence présentée par messieurs Éric St-Jacques, Robert Pauzé et madame Geneviève Dionne avait comme objet les « Différentes étapes dans la construction et l’implantation d’un protocole d’évaluation ». Ainsi, ils ont présenté les principaux défis du travail en protection de la jeunesse, les exigences de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) et nous ont transmis les utilités et les dimensions à considérer d’un protocole d’évaluation afin d’améliorer le processus d’évaluation du fonctionnement familial, en question-nant les perceptions des différents membres d’une même famille.

La définition d’un protocole d’évaluation :

« Regroupement de plusieurs instruments de mesure et dequestionnaires maison permettant d’évaluer plusieurs dimensionsde la réalité d’un jeune ».

Quelques utilités d’un protocole d’évaluation en application des mesures :• Permet à l’intervenant d’accéder à une quantité imposante de renseignements en un court laps de temps (Bray, 2009, Rittner et Wodarski, 1995);• Permet de mieux comprendre la réalité complexe des interactions entre le jeune et son entourage (Rittner et Wodarski, 1995);• Permet d’appuyer le jugement clinique;• Permet de cibler des pistes d’intervention;• Permet de faire ressortir l’évolution des jeunes et des familles afin de se positionner sur la poursuite d’une intervention (Kazdin, 2008);• Encourage la présence et la responsabilisation du jeune et sa famille lors de la planification de l’intervention.

Ils ont ressorti seize dimensions à considérer dans l’évaluation du fonctionnement familial et classées en six catégories : 1. Dimensions personnelles et contextuelles 4 Caractéristiques personnelles des membres de la famille 4 Influence des familles d’origine 4 Ressources sociales et économiques 4 Contexte social 2. Dynamique de couple 4 Dynamique du couple et structure familiale 3. Dynamique des relations familiales 4 Cohésion et flexibilité familiales 4. Dynamique des opérations familiales 4 Résolution des problèmes 4 Épistémologie familiale 4 Opérations familiales 5. Qualité de la communication 6. Historique développemental de la famille 4 Cumul des tâches développementales non résolues 4 Cumul de problèmes non résolus 4 Cumul d’événements stressants

Par Mélanie Martel, appr DDPQ

Journée annuellede la recherche duCentre jeunesse de Québec-Institut universitaire

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Dans le cadre de leur recension d’écrits intitulée « Levels of evidence for the Models and Mechanisms of Therapeutic Change in Family and Couple Therapy », sexton, Alexander et Leigh Mease (2004) font le point sur l’efficacité de la thérapie conjugale (TC) et familiale (TF) et identifientcertains facteurs communs qui contribuent à ce que les changements amenés par la thérapie soient positifs.

L’efficacité de la thérapie conjugale et familialeSelon ces auteurs, la taille de l’effet de la thérapie conjugale est de 0,60 (ce qui correspond à une taille d’effet moyenne) lorsque l’on compare des couples en traitement à des couples non suivis.Il apparaît cependant que 41 % des couples connaissent une évolution cliniquement significative. Par ailleurs, la taille de l’effet de la thérapie familiale varie entre 0,47 et 0,53 (ce qui correspond à une taille d’effet moyenne). En outre, il ressort que 70 % des cas traités vont mieux suite à l’intervention.

Les domaines dans lesquels la TF est indiquéeLa TF est considérée comme une intervention efficace pour une variété de problèmes cliniques. Parmi ceux-ci notons le trouble oppositionnel et le trouble des conduites chez les enfants et les adolescents, l’abus de substances chez les adolescents et les adultes (impact plus élevé que l’intervention individuelle), la schizophrénie (notamment sur le climat familial qui peut agir comme déclencheur d’une crise ou d’une rechute aprèsrémission), les troubles de l’humeur chez les jeunes et lesadultes et les troubles alimentaires chez les enfants, lesadolescents et les adultes.

Les facteurs qui contribuent aux changements thérapeutiques en TFDifférents facteurs communs contribuent à ce que les changements amenés par la thérapie soient positifs. Parmi ceux identifiés notons la redéfinition du problème (au cours des premières rencontres, la redéfinition du problème permet à tous les membres de la famille de donner leur point de vue par rapport au problème. Les familles qui réussissent à porter le problème ensemble et à s’épauler plutôt que de l’attribuer à un seul individu réussissent mieux la thérapie), la résolution des impasses (résoudre une impasse thérapeutique est un tournant dans la réussite d’une thérapie. Pour la famille,le fait de pouvoir passer de l’état de « problème » à l’état de« résolution » fait la différence entre la réussite et l’échec de

l’intervention), l’alliance thérapeutique (l’alliance thérapeutiqueest un des rares processus thérapeutiques liés aux résultats des interventions à la fois en thérapie individuelle et familiale. L’alliance est définie ici comme la quantité d’efforts déployéspar les clients et les thérapeutes dans le but de collaborer),la réduction de la négativité lors des séances (les interactions négatives ou conflictuelles observées au sein de la famille en thérapie sont associées à de faibles résultats et à l’abandon prématuré de l’intervention par les familles), l’améliorationdes compétences comportementales et interactionnelles(on fait référence ici au fait de modifier de façon positive la communication entre les parents et les adolescents. L’amélioration de la communication entre eux est associée à une réduction des troubles de comportement et la réduction de la toxicomanie chez les adolescents) et l’adhésion au traitement (selon différents résultats de recherche, il appert que l’adhésion du thérapeuteaux principes des programmes d’intervention est associée àune évolution positive de la famille).

Des programmes d’interventions spécifiquesLa méta-analyse de Shadish et coll. (1995) fait ressortir que si toutes les approches sont conçues, implantées et suivies égale-ment, elles s’équivalent à peu de chose près du point de vue des effets bénéfiques, à l’exception des approches comportementales qui ont une petite longueur d’avance. Cependant, lorsque l’on considère les programmes d’interventions spécifiques pour des problèmes cliniques particuliers, toutes les approches ne sont pas égales entre elles. Kazdin (1997) propose différents programmes prometteurs pour le traitement des désordres de la conduite : l’entraînement aux habiletés parentales, la thérapie familiale fonctionnelle, la thérapie multisystémique et l’intervention axée sur la résolution de problèmes.

Les interventions validées empiriquementPeu d’interventions familiales ont été validées empiriquement. Seuls quatre types d’interventions correspondent actuellementà ces critères : la thérapie familiale fonctionnelle, la thérapie familiale multidimensionnelle, la thérapie multisystémique et la thérapie familiale structurale. Dans tous les cas, ces programmes se concentrent sur les troubles perturbateurs du comportement chez les adolescents et sur les problèmes particuliers dedélinquance, de santé mentale, d’abus de drogues et deconflits familiaux.

Efficacité de la thérapieconjugale et familiale

ROBERT PAUZÉ , directeur scientifiqueGENEvIÈvE CHANTAL HÉBERT, traductrice

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Les facteurs communsen thérapie conjugaleet familialeCe texte présente les résultats d’une méta-analyse sur l’efficacité des thérapies conjugale et familiale (TCF) ainsique sur les facteurs communs des différentes approches utilisées. Selon Sparks et Duncan (2010), auteurs de cette méta-analyse, la TCF est plus efficace que l’absence de traitement. Les différentes formes de thérapies familiale et conjugale ne seraient toutefois pas supérieures aux thérapies individuelles et seraient équivalentes entre elles. L’allégeance du chercheur pour une des approches comparées et le fait de réaliser des études dans des conditions de comparaison non équivalentes amènent toutefois les chercheurs à poser un regard critiques sur les résultats des études comparatives. Des facteurs communs aux différentes approches de TCF sont également mis en lumière par les auteurs. La majorité de ces facteurs sont attribuables au client (facteurs extra-thérapeutiques), comme la volonté de changement ou le fait d’avoir effectué des change-ments avant le début du traitement. D’autres facteurs découlent directement de l’intervention. Parmi ceux-ci, l’alliance thérapeu-tique ressort comme une importante variable prédisant le succès de l’intervention. Les modèles et les techniques utilisés par les thérapeutes ont aussi des effets généraux et spécifiques sur la réussite d’une thérapie. Enfin, la rétroaction (le fait de mesurer fréquemment l’évolution et les comportements du client) a été identifiée comme pouvant accroître de façon significative l’efficacité des interventions.

EFFicaciTé DE La ThérapiEconjugaLE ET FamiLiaLEROBERT PAUZÉ, directeur scientifiqueGENEvIÈvE CHANTAL HÉBERT, traductrice

Ce texte est un résumé d’une recension d’écrits sur l’efficacité de la thérapie conjugale (TC) et familiale (TF) et sur certains facteurs communs qui contribuent aux changements positifs de la thérapie (Sexton, Alexander et Leigh Mease, 2004). Selon les auteurs de cet article, la taille de l’effet des thérapies conjugale et familiale est considérée comme étant bonne (d= 0,60 : effet modéré) et la majorité des personnes traitées vont mieux que celles qui ne reçoivent pas l’intervention. La TF serait efficace pour une variété de problèmes cliniques, notamment le trouble oppositionnel et le trouble des conduites, l’abus de substances, la schizophrénie, les troubles de l’humeur ainsi que les troubles alimentaires. Différents facteurs communs, tels que la redéfinition du problème et la résolution des impasses, contribuent à ceque les changements thérapeutiques en TF soient positifs. Bien que toutes les approches tendent à être comparables, certains programmes d’intervention spécifiques seraient plus prometteurs en termes d’effets bénéfiques, particulièrement pour le traitement des désordres de la conduite. Les auteurs soulignent le fait que peu d’interventions familiales ont été validées empiriquement jusqu’à maintenant.

références

KAZDIN, A.E. (1997). “Practitioner Review : Psychosocial Treatments for Conduct Disorder in Children”. Journal of Child Psychology andPsychiatry, 38 (2), 161-178.

SEXTON, T.L • J.-F. ALEXANDER • A. LEIGH MEASE (2004). Levels of Evidence for the Models and Mechanisms of Therapeutic Change in Family and Couple Therapy. In M.J. LAMBERT (Ed.), Bergin and Garfield’s handbook of psychotherapy and behavior change (pp. 590 646).New york, Ny : Wiley.

SHADISH, W.R. • K. RAGSDALE • R.R. GLASER • L.M. MONTGOMERY (1995). “The Efficacy and Effectiveness of Marital and Family Therapy :A Perspective from Meta-Analysis”. Journal of Marital and Family Therapy, 21 (4), 345 360.

ROBERT PAUZÉ,directeur scientifiqueGENEvIÈvE CHANTAL HÉBERT, traductrice

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À l’automne 2011, Kathy Beaumont, avocate de notre établissement,lançait l’idée d’améliorer les conditions d’attente des jeunes au tribunal du palais de justice de Chicoutimi.enthousiastes, André Dufour, Geneviève Couillard et Brigitte savaria se joignent à elle pour évaluer les changements à faire et élaborer une stratégie de mise en œuvre à moindre coût.

en premier lieu, une visite des lieux permet de constater qu’un coup de pinceau ne ferait pas de tort, mais surtout que ce local comporte un caractère austère, de type cellule,ne correspondant pas nécessairement aux objectifs de réadaptation et aux valeurs privilégiées par le Centre jeunesse du saguenay–Lac-saint-Jean. De plus, on constate qu’il y a très peuou pas du tout de divertissement, pas d’eau et aucune collation prévue, malgré parfois de nombreuses heures d’attente.

Les jeunes qui occupent cette salleont souvent un niveau de stress élevé. Juste de se retrouver au tribunal les rend nerveux, inquiets et c’est com-préhensible. Un local sans fenêtreaux allures de cellule n’est rien pour améliorer cet état, sans compter qu’ilsy passent de nombreuses heures puisqu’il est fréquent que les causes soient retardées.

De ces constats s’élabore un projet de rénovation de la salle de détention et d’amélioration des conditions d’attente.

Les objectifs sont :• Travailler en collaboration avec les différents partenaires socio- judiciaires;• Améliorer le confort des usagers;• Prévoir des aménagements favorisant le bien-être psychologique des usagers;• Respecter le volet sécuritaire des lieux.

Commencent alors les demandes de collaboration et d’aide financière pour donner vie au projet, projet qui a d’ailleurs été fort bien accueilli et pour lequel les parte-nariats ont été les suivants : la Fondation pour l’enfance et la jeunesse a entre autres contribué par l’achat d’un miniréfrigérateur pour conserver les collationset breuvages au frais, le comité des usagers a acheté plusieurs bandes dessinées, la société immobilière du Québec, le palais de justice de Chicoutimi et le Centre jeunesse se sont partagé les coûts des travaux de rénovation des infrastructures incluant la peinture, le sablage des portes et la réfection des bancs. Divers dons de partenaires du milieu de la justice ont également permis le remplacement ou l’ajout de mobilier comme une table, des chaises et une armoire fermée.

Projetd’amélioration

de la sallede détention

De la CourDu QuébeC,Chambre dela jeunesse

de ChiCoutimi

AvANT

APRÈS

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Le palais de justice de Chicoutimi manquait de couleurs.Mais lorsque madame Kathy Beaumont (avocate) a demandé aux jeunes du centre de réadaptation de faire des toiles, un nouveau projet de peinture est né, avec l’aide de quelques jeunes filles de l’unité « F » et moi.

J’ai décidé de ne pas mettre de thème, mais plutôt de dirigerles jeunes afin de ne pas les freiner dans leur créativité etleur originalité. Des toiles touchantes et remplies d’histoireont pris forme.

Une fois par semaine, quatre filles de l’unité « F » et moiavons passé deux heures ensemble à créer ces toiles, untotal d’environ trente heures qui ont été nécessaires pource résultat.

Des discussions profondes et intéressantes ont fait partie de cette belle rencontre hebdomadaire. Accompagnée de musique douce et de fous rires, cette activité a été enrichissante pour nous toutes. À chaque rencontre, il était impressionnant de voir l’évolution de chacune des participantes. Certaines se sont découvert une passion, tandis que d’autres ont trouvé un moyen de se ressourcer et de se détendre.

Le sentiment d’accomplissement qu’elles avaient dans leurs yeux après chaque toile terminée rendait le tout thérapeutique et valorisant. C’est d’ailleurs avec fierté que les filles ont présenté le résultat de cette très belle aventure, en avril dernier, lors d’une exposition au salon Leclerc du pavillon Saint-Georges.

Pour terminer ce projet de belle façon, pendant l’automne 2012 et l’hiver 2013, Josiane Bernard, éducatrice au Centre de réadaptation Saint-Georges, a animé un atelier de peinture avec quatre jeunes filles de l’unité « F ». Les toiles qu’elles ont créées sont tout simplement magnifiques (voir en page 14) et égaientde leurs couleurs vives les murs de la sallede détention rénovée.

Maintenant, les jeunes attendent leur comparu-tion dans un environnement plus adapté à leur vécu. L’environnement physique est plus apaisant et l’ajout d’un réfrigérateur permet d’apporter des collations et de conserver des breuvages au froid. Les jeunes peuvent également maintenant se changer les idées en lisant des bandes dessinées ou en jouant à certains jeux de société gardés dans l’armoire prévue à cet effet.

Un grand merci à Kathy d’avoir initié ce projet faisant une différence importante pour les jeunes qui y font un passage.

Josiane Bernard, l’éducatrice responsablede l’atelier de peinture pourle tribunal.

Atelier de peinture pour le palais de justicePar Josiane Bernard, éducatrice unité A

*Il est à noter que chacune des participantes a trouvé le nom de sa toile et la définition qui s’y rattache

Suite page suivante

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ElsaJusticeIl est important qu’elle existe afin de faire sortir la vérité et d’avoir des limites…

ElsaLe pansementsur mes cicatricesLa vie m’a amené des blessures que je cicatrisepeu à peu avec le temps…

ElsaMon enfant intérieurIl est temps de prendre soin de mon enfant intérieure afin de devenir ce que je veux être et combattre les épreuves de la vie. Ce bébé représente la force et la fragilité que je possède…

ElsaLe carré auxmille possibilitésIl y a plein d’options et de possibilités qui s’offrent à moi pour l’avenir. Je doisles saisir et foncer…

Sophie AlexandraLa jeune qui a fait cette toilea dû quitter plus tôt le projet puisqu’elle avait atteint sa majorité et qu’elle partaitpour Québec. Elle était fièrede sa toile et a exprimé être contente d’avoir enfin terminé quelque chose qu’elle a commencée…

BrandaBranda Mon jardin paisibleIl représente un endroit en moi où je me sens en paix et où je peux me réfugier à l’intérieur de moi pour retrouver la sérénité…

BrandaJosiane Bernard, éducatriceSeule sur la collineCette fillette me fait penser à nos jeunesqui sont parfois seuls à combattre letourbillon de leur vie…

LysandreS’envolersans préjugéMême si on est différent, on peut tout de même s’envoler vers nos rêves et nos opportunités…

LysandreMon arbreMême s’il peut parfois pousser croche, il pousse tout de même… Chaque couleur des boutons peut représenter une facette de ma personnalité…

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Ben, ça m’a appris plein de choses. Pour peinturer et sabler, j’ai trouvé ça plus difficile de sabler parce que c’était long et oui, j’avais le goût d’en restaurer un autre parce que ce résultatà la fin est très beau et je suis très fière de moi.

J’ai aimé ça. Ça fait travailler ma patience.

Ça m’a appris des choses. J’étais content

après et il est très utile.

J’ai vraiment aimé ça. Je suis assez

manuel donc j’ai vraiment adoré.Ça m’a permis d’apprendre de nouvelles

choses. Ce que j’ai trouvé difficile, c’est

de peinturer plusieurs couches. »

Par S

abrin

a Ch

arlto

n Do

ré, é

duca

trice

, uni

té L’

Étap

e Atelierde restaurationde meublesavec des jeunes du CentreLa ChesnaieDurant cinq semaines, trois garçons de l’unité L’Étape et deux filles de l’unitéLe Bosquet ont participé aux ateliers derestauration de meubles se déroulant en collaboration avec les ateliers Phénix du Carrefour jeunesse-emploi de Roberval. L’objectif de ces ateliers était de développer leur confiance en soi et d’acquérir de nouvelles connaissances. Ainsi, les jeunes ont restauré de vieux meubles à leur image. Ils ont appris les divers processus de transformation de meubles. Les meubles qu’ils ont transformés leur sont remis grâce à l’aide de la Fondation pour l’enfance et la jeunesse. Voici quelques photos de leur magnifique travail.

Lors de l’atelier de restauration de meubles, nous avons demandé aux jeunes partici-pants de décrire en quelques mots leur expérience. Par exemple, nous leur avons demandé ce que cet atelier leur a apporté, ce qu’ils ont trouvé difficile, s’ils étaient fiers et s’ils ont le goût d’en restaurer d’autres…

Cet atelier a été très plaisant à faire.Le plus difficile, j’ai trouvé que c’étaitle sablage, car ça me faisait grincerdes dents. Je suis très fière de monmeuble et je vais le garder longtemps.Ça va être un souvenir d’ici et des épreuves que j’ai surpassées. Finalement, je vais me dire qu’un meuble qu’on restaure, c’est comme une vie : avec des efforts, on peut ressembler à la personne qu’on veut, tout comme le meuble. Alors merci!

Yany

Andr

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Crise de violenceCette fiche technique résume les étapes d’une intervention en cas de crise deviolence. Anticiper, observer, juger, voilà des points cruciaux dans les relationsavec des bénéficiaires potentiellement violents. Basés sur l’approche Oméga,les différents niveaux d’intervention (pacification, requête alpha, recadrage)sont expliqués clairement à l’aide de graphiques.

Fiche technique (FT4), ASSTSAS, 2000, téléchargeable gratuitement ouvendue au coût de 5 $/12 exemplaires (10 $ hors secteur) :

AGRESSIONS : LES BONS RÉFLEXESCette vidéocassette (CnPP, 2002, France) met en scène des comédiens quisimulent différentes agressions verbales et physiques pouvant survenir dansune salle d’attente d’urgence et un service à la clientèle. Dans la grande majorité des cas, ces agressions auraient pu être évitées si l’on avait su opter pour le comportement adéquat face à un client agressif. en d’autres termes, notrecomportement conditionne celui de l’agresseur, notre façon de réagir peutlimiter ou exacerber l’agressivité de l’autre.

L’agression n’est pas qu’une fatalité. Il est possible d’agir pour freiner sonescalade vers une franche violence. Il est d’abord primordial d’établir unebonne communication, et ce, dès la première manifestation d’hostilité.

Les règles essentielles pour communiquer avec les clients sont démontréesavec justesse dans cette vidéo.

Vidéo, 30 minutes, disponible pour emprunt au centre de documentation de la CSST, cote VC-001540 : audividéothè[email protected] ou1 888 873-3160.

PRÉVENTION DES AGRESSIONS LORS D’INTERVENTIONS DANS LA COMMUNAUTÉ -ASTUCES DE SÉCURITÉDestinée aux travailleurs de rue, aux auxiliaires familiales, aux infirmières en soins à domicile et autres personnels qui œuvrent en dehors du cadre physiqueet plus sécurisant d’un établissement, cette brochure propose des trucs utiles pour dépister les risques d’agression de la part des clients, effectuer au besoin un repli stratégique ou planifier la fuite. Les astuces de sécurité correspondent aux valeurs et aux principes enseignés dans la formation Oméga de l’AssTsAs. elles sont le fruit de l’expérience acquise au fil des ans par divers intervenants.

Brochure (B29), ASSTSAS, 2002, disponible en français et en anglais,téléchargeable gratuitement ou vendue au coût de 2,50 $(5 $ hors secteur) : www.asstsas.qc.ca.

Source : Suzie Désilets, ASSTSAS

Les interactions difficiles avec des clients agressifs ne surviennent pas que dans le secteur de la santé et desservices sociaux. Comme elles sont présentes dans tous les milieux de travail, des outils d’intervention ont étédéveloppés par différents organismes pour venir en aide à leurs membres.en voici quelques-uns à adapter à votre contexte de travail.

Un choix d’outils face aux agressions

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Merci de votre participationet gardons la forme!

Par Sylvain Deschênes, kinésiologueComité 0-5-30 prévention

Nous avons le plaisir de vous annoncer les grands gagnants du « défi 0-5-30 équilibre » qui se déroulaitdu 1er mars au 15 avril 2013, dans le cadre de l’activité« Parcourons le Centre jeunesse » qui consistait àparcourir l’équivalent du nombre de kilomètres entretous les points de service du Centre jeunesse,soit 380 km.

Cinq kilomètres étaient accordés toutes les dix minutes d’activité physique. Le défi était individuel, toutefois chaque personne inscrite d’un bureau devait avoir complété les 380 km pour atteindre le 100 % auclassement général. Cent quinze employés et plusieurs unités de réadaptation de Chicoutimi et de Robervalont relevé le défi. Le comité est très heureux de cette excellente participation!

Prix de participation :Les personnes suivantes gagnent un bon d’achat d’une valeur de 50 $ dansune boutique sportive ou un marché d’alimentation : Anne Marie Bolduc,Sylvain Boucher, Sébastien Genest, Alexandre Boily et Bernard Bérubé.

RAPPEL DES OBJECTIFS

• Parcourir l’équivalent du nombre de kilomètres entre les bureaux du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean.• Faire en sorte que les participants bougent en moyenne 120 minutes par semaine.• Baisser le stress et augmenter le niveau d’énergie.• Créer un effet de compétition amicale entre collègues et points de service.• Amener les employés à se motiver entre eux et à participer à des activités interactives sur l’heure du midi, à la pause ou à la maison.• Amener les gens à utiliser le service de salle de conditionnement physique offert dans certains points de service.

Unité ayant remporté l’activité :

Les jeunes de l’unité L’Étape du Centre La Chesnaie.VOICI nOS gAgnAnTS POUR LA PREmIèRE ÉDITIOn :

Bureau ayantremporté l’activité :Le bureau de Roberval interne et externeavec 38 participants.

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Le comité 0-5-30 Le Centre jeunesse duSaguenay–Lac-Saint-JeanSylvain Deschenes, kinésiologue

Site Internet : www.0-5-30.com

Les blessures à la course à pied

On entend souvent dire que courir c’est mauvais pour les genoux.Des rapports de recherche indiquent un taux allant de 2,5 à12,1 blessures par 1000 heures de course à pied surtout aux membres inférieurs. Les blessures sont principalement dues au fait que les personnes commencent et augmentent trop rapidement leur tempset l’intensité à la course. L’important est de bien moduler la charge d’entraînement. Il serait bon de consulter un professionnel qualifiéafin qu’il puisse vous bâtir un programme d’entraînement graduelet approprié.

L’hydratation à la course à pied

Il est recommandé de boire beaucoup d’eau durant l’exercice physique, et avant même que la soif se ressente. Plutôt que de boire « le plus possible », on devrait chercher à consommer un volume de liquide se rapprochant de – mais ne dépassant pas – la quantité d’eau perdue.

Comment trouver l’équilibre entre boire trop d’eau ou pas assez?On peut se peser avant et après la course. Si le poids a augmenté,c’est que la quantité de liquide bue est plus grande que la quantité perdue. Si le poids a diminué, c’est qu’il y a eu déshydratation.Pour une absorption optimale, boire environ 150 à 350 ml toutes les 15 à 20 minutes, selon votre tolérance. N’oubliez pas de boire également avant et après l’exercice!

Saviez-vousque…

la course à pied pratiquée à la bonne intensité est bénéfique pour la santé?

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ÉTATS DES RÉSULTATS CENTRE JEUNESSE DU SAGUENAY–LAC-SAINT-JEANPour l’année 2012-2013se terminant le 31 mars 2013(avant vérification)

Indicateur Cible Cumulatif1er avril 2012 au 31 mars 2013

Absence maladie longue durée 6,04 % 7,14 %

Délai moyen d’attente à l’évaluation 12 jours 13,18 jours

Délai moyen d’attente à l’application des mesures 30 jours 18,16 jours

Délai entre mesure et premier contact LSJPA 14 jours 12,22 jours

EnTEnTE DE gESTionSuivi des indicateurs

Au 31 mars 2013

REVENUS 50 144 816 $

DÉPENSES

SALAIRES-CHARGES SOCIALES 30 448 913 $

FRAIS DE DÉPLACEMENT 724 450 $

FRAIS CLINIQUES 13 693 608 $

FRAIS ADMINISTRATIFS ET SOUTIEN 3 763 799 $

CHARGES NON RÉPARTIES 1 310 873 $

TOTAL DES DÉPENSES 49 941 642 $

SURPLUS DE L’EXERCICE 203 174 $

DGA

C’était ma première expérience de tournoi au sein de l’équipe du Centre jeunesse, et ce que j’ai le plus apprécié, c’est que lors de cette fin de semaine, les titres d’emploi n’existent plus, les mots « chef de service » ou « directeur général » sont laissés à lamaison, le temps de cet événement qui, soit dit en passant, se déroule tout de même dans le plus grand respect de chaque joueur. J’ai aussi été surpris de constater le calibre de certaines équipes et notre capacité à éprouver du plaisir, même dans« la plus cuisante défaite ». Si je m’en remets à notre premier match et à notre capacité à nous relever les manches, si je pense à notre remontée lors du deuxième match qui nous a finalement menés à une victoire, je suis vraiment fier de notre équipe!En conclusion, j’ai bienapprécié l’ensemble del’événement et je vous dis,je l’espère, à l’an prochain!

Tournoi d’hockey régionalde l’éducation une belle expérience!Par Dany Potvin, ouvrier d’entretien général, Centre saint-Georges

Assis : yannick Martel, Marc Thibeault et Daniel NaudDebout, de gauche à droite : Martin Lapointe, Réjean Côté,Evens Gauthier, David Corneau, yves Côté, Mario-Pierre Bouchard, Dany Potvin et Jean-Michel Tremblay.

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L’équipe de jeunes et d’éducateurs du Centre La Chesnaie, qui était responsable de la préparation du souper du mardi soir et du dîner du lendemain, n’a rien négligé pour bien accueillir les gens de la caravanele mardi soir, et les 150 cyclistes qui ont roulé de Roberval à Chicoutimi lors de leur arrêt à Saint-Brunole mercredi 29 mai.Bravo et merci à vous tous!

C’est avec le regard fier qu’une soixantaine de jeunes du Saguenay–Lac-Saint-Jean ont pris le départ de Roberval, le 29 mai dernier, car pour eux, Une route sans fin c’est bien plus qu’un « tour de bicycle »! Pour plusieurs, c’est un exploit à inscrire dans leur carnet de route, un « truc » dont on estfier et qui nous reste longtemps en tête, une réussite qui nous revient et nous motive quand le quotidien est trop moche.

« Quand on croit en nos rêves et qu’on met tous les efforts, on est toujours gagnant parce qu’on est fier de ce qu’on a parcouru! » C’est le message queportait Christian Ouellet, jeune joueur de hockeynatif de la région qui évolue maintenant dans la ligue américaine de hockey et qui avait accepté pour une deuxième année d’être le porte-parole régional.

Sur la route, le 29 mai, ils étaient 60 jeunes accom-pagnés d’autant d’adultes, mais il faut plutôt parler de 90 jeunes qui se sont mobilisés autour d’Une route sans fin. Une quinzaine se sont dépassés pour préparer et servir à dîner aux cyclistes, d’autres ont vu à bien accueillir les membres de la caravane qui ont dormi au Centre La Chesnaie et certains, quoiqu’ils se soient entraînés, n’ont pu participer à l’aventure finale. Des jeunes pour qui Une route sans fin représente avec certitude une maxi dose d’énergie positive!

Il y a 9 ans, en 2005, c’était l’an 1 d’une route sans fin. Messieurs Michel Bédard et Pierre Guay, deux chefs de service de notre Centre jeunesse, nousentraînaient dans ce défi, désireux de nous con-taminer de positif, d’espoir et de dépassement.

Neuf ans plus tard, on constate que l’énergie et l’engagement profond pour la cause de la jeunesse sont toujours aussi présents. Cent cinquantecyclistes, en tout, ont parcouru les kilomètres séparant Roberval de Chicoutimi. Bravo les jeunes et bravo aux éducateurs et intervenants qui ont participé et accompagné ces jeunes aujourd’hui, pendant leur entraînement et au quotidien pendant leur passage au Centre jeunesse! La réadaptation, ça passe par plein de petits moments privilégiés… et Une route sans fin est sans nul doute un mo-ment fort qui permet de vivre de belles réussites.

Les tout-petits de l’unité La Parenthèse étaient fiers

d’accueillir les cyclistes lors de leur arrivée au Pavillon Saint-

Georges de Chicoutimi.Des cyclistes, qui étaient quant

à eux très heureux d’enfin passer le fil d’arrivée, les

derniers kilomètres ayant été particulièrement difficiles

en raison des grands vents.

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Michael Asselin et PhilippeMc Nicoll, les coordonnateurs régionaux d’Une route sans fin,entourent Christian Ouellet, leporte-parole régional. Leur sourire illustre bien la satisfaction d’une journée bien organisée, mais surtout d’une expérience qui fait appel àdes principes porteurs d’espoir : l’entraide, la persévérance et l’estime de soi. Bravo à tous ceux qui ont participé à l’organisationde cette journée!

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CHRONIQUE INFORMATIQUEPar Lynda Leclerc, chef des services informatiques

Encore une fois, plusieurs employés des Centres jeunesse du Québec se sont im-pliqués dans cette grande aventure et ont permis à nos jeunes de se valoriser dans l’accomplissement de ce défi à vélo. voici d’ailleurs quatre collègues du CJSLSJ, membres de la caravane 2013, photographiés lors de leur passage à Saint-Bruno.De gauche à droite : yves Boivin, Gilles Auclair, Danie Gauthier et Gilles Tremblay.

Service national de courrier électronique (SnCE)

Comment ouvrir une requête d’assistance?

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)a entrepris au cours des deux dernières années plusieurs projets d’optimisation visant à améliorer et consolider les infrastructures technologiques. Parmi ceux-ci, le projet de Service national de courrier électronique (SNCE) consiste à remplacer la solution de courrier électronique actuel Lotus Notes par une solution infonuagique (Cloud), mieux adaptée aux besoins d’une organisation comme le réseaude la santé et des services sociaux (RSSS).

Grâce à cette nouvelle technologie, tous les messages seront accessibles par le biais d’un navigateur Web sécurisé detous les postes d’entrée du réseau y compris les appareils mobiles comme les téléphones intelligents et les tablettes tactiles. La modernisation du courrier électronique offrira davantage de mobilité et d’autonomie aux utilisateurs par sa souplesse et sa convivialité. Entre autres, le nouveau Service national de courrier électronique permettra l’utilisation des fonctionnalités de base suivantes :

• Courriel sécurisé pour faciliter l’échange d’information entre intervenants ou partenaires; • Agenda pour vérifier les disponibilités et prendre des rendez-vous en temps réel; • Contacts pour avoir en tout temps accès aux coordonnées des contacts personnels propres à chaque utilisateur;• Gestion des tâches pour intégrer directement des tâches à un agenda personnel;

• Messagerie instantanée pour faciliter les communications internes entre utilisateurs du RSSS;• Annuaire national du SNCE pour avoir en tout temps accès aux coordonnées de tous les intervenants du réseau.

La mise en œuvre d’un service en hébergementinfonuagique, une première pour le CSSS, entraîneraun vent de changement dans le domaine de l’utilisationet de l’exploitation du courrier électronique dans le CSSS :

• Mobilité d’accès au courrier électronique;• Utilisation d’un navigateur Web, affichage plus convivial;• Normalisation du service de courrier électronique.

Le ministère de la Santé et des Services sociauxprocède présentement aux activités de migration desutilisateurs du courrier électronique vers le SNCE.D’ici là, plusieurs travaux de préparation doivent êtreentrepris par le personnel informatique de l’établissement.Ces travaux serviront essentiellement à la planification dela migration, à la préparation des boîtes de courriel actuelles et à la communication aux utilisateurs du réseau. À suivre!

Source : Communiqué du coordonnateur régional au SNCE

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La 9e éditiond’Une route sans finfut une réussite!

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Des nouvellesde la FondationPar Karine Gagnon,coordonnatrice au développement

nous comptons deux nouveaux membresau conseil d’administration de la Fondation.Présent depuis le début, monsieur Tony Tapinde Justice Alternative saguenay a cédéson siège de représentant des organismes communautaires lors de la dernière assemblée générale de la Fondation. C’est donc Monsieur Michel st-Gelais, coordonnateur du servicede Travail de rue, qui a été nommé.

nous comptons aussi parmi nous M. André simard de La Capitale assurances et services financiers à titre de représentant du milieu.

Merci beaucoup Tony de toutes ces belles années d’implication au sein de la Fondation!Bonne continuation auprès de la jeunesse de la région et bienvenue aux nouveaux membres!

Quand : samedi le 6 juillet 2013(remis au dimanche en cas de pluie)Départ : 10 h, du stationnement du restaurant Marchand,à Saint-BrunoCoût : 25 $/moto Payable par chèque au nom de la Fondation pourl’enfance et la jeunesse ou en argent comptantau moment de l’inscription.

Inscription : Karine Gagnon : 418 549-4853, poste 2525saguenay : Francine Gaudreault, 418 697-6000, poste 0Lac-saint-Jean : Jean-François Morin, 418 275-2541,

23 500 $en subventions accordées en 2012

Projetsporteurs d’espoir

7 845 $

Fonds Christian Laprise

Le Fonds Christian Laprise a été mis sur pied afin de venir en aide aux jeunes quittant Le Centre jeunesse à leur majorité. En 2012, quelque 33 jeunes ont bénéficié d’une aide financièrede 250 $.

Prix Mérite à l’effort

Les Prix Mérite à l’effort sont octroyés sous forme de bourses auxméritants pour souligner l’effort et la persévérance des jeunes dansleur projet de vie.

En 2012, la Fondation est fière d’avoir souligné les réussites de 9 jeunes.

Projets de développement personnelCes projets individuels visent le développement de compétence et d’estime de soi par le biais de cours ou d’activité personnalisés.En 2012, la Fondation a permis à 14 jeunes de faire un pas de plusdans l’atteinte d’objectifs liés à leur projet de vie.

Projets porteurs d’espoir

Ces projets de groupe viennent favoriser le développement du plein potentiel des jeunes par le biais d’activités sportives ou artistiquesou sous forme d’ateliers.

Depuis 2008, près de 40 000 $ ont servi à la réalisation de ces activités.

Au profit de la Fondation pourl’enfance et la jeunesse

Randonnéeà moto 2013

Projets dedéveloppement

personnel3 588 $

Prix mériteà l’effort3 817 $

FondsChristian Laprise

8 250 $

Répartitiondes subventionsaccordées

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Sharon Gravel, éducatrice Stéphanie Lavoie, éducatrice Emmanuelle Baillargeon, agente de gestion de personnel Karine Imbeault, agente de relations humaines Marilyne Ratthé Fortin, éducatrice Corinne Ouellet, éducatrice Esther Tardif, agente administrative Geneviève Martin, agente administrative Julie Tremblay, technicienne en assistance sociale Mélissa Munger, agente de relations humainesKarine Girard, technicienne en diététique

Trou verl ’équilibre

Pierre GuayChef des services auxiliaireset techniques31 mai 2013

Carol-Ann McBreartyAgente de relations humaines5 juin 2013

Laval TremblayAgent de relations humaines7 juin 2013

Félicitations aux nouveaux parents

Année de service Nom Prénom Titre d’emploi Port d’attache Entrée

en fonction

30 SIMARD MONA Agente de relations humaines Chicoutimi 1983-09-13

25 GRAVEL LINDA Éducatrice Chicoutimi 1988-07-10

20 LAMONTAGNE DANIELLE Éducatrice Roberval 1993-07-17

20 GAUTHIER DANIE Éducatrice Pavillon Saint-Georges 1993-07-17

15 LANGLAIS DOMINIC Éducateur Foyer de groupe 1998-07-18

15 LAROUCHE ROGER Cuisinier Pavillon Saint-Georges 1998-09-12

15 ROY LOUISE Agente de relations humaines Chicoutimi 1998-09-24

10 CORMIER ALINE Agente de relations humaines Chicoutimi 2003-07-14

JuilletAoûtSeptembre

L’esclave travaille parce qu’il y est forcé; l’artiste parce que cela lui plaît; le fou fait œuvre inutile parce qu’il est fou. En chacun de nous cohabitent un esclave, un artiste et un fou. Le sage est celui qui s’efforce de garder un juste équilibre entre les trois, sans accorder trop d’importance à l’un ou à l’autre.

Ne vous laissez pas bouffer par vos ambitions sinon votre cœur sera seul et votre plume sera triste;des mots qui deviendront des phrases, qui éclateront au contact du papier. Des sillons de larmes parchemineront cette page que vous auriez voulu éclatante de soleil. La liberté est une guerre en soi.

Précieux sont vos ennemis, car il y a quelque chose de positif dans le fait de reconnaître ses ennemis.Ils critiquent votre comportement, ce qui n’est pas le cas des amis; ils vous encouragent aussi à avoir une bonne opinion de vous. Comment pourrait-on, en effet, se rendre compte de notre valeur si elle n’était pas attaquée par quelqu’un qui en a si peu?

Un confrère Rotarien, thanatologue de profession, me confiait dernièrement ceci : « Mes patients de la morgue parlent si bas que je dois toujours tendre l’oreille pour les entendre et, encore là, je ne capte pas tous leurs compliments à mon égard ». C’est en écoutant le silence que l’on découvre le « pot aux roses ».

Réflexion :Un enfant n’a jamais les parents dont il rêve. Seuls les enfants sans parents ont des parents de rêve. (B. Cylrulnik)

Ils ont pris leur retraite…

L’Éminence grise

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Par Guy Villeneuve, retraité

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Mélissa CôtéAgente administrative

Véronique CoulombeAgente administrative

Annick DesbiensAgente derelations humaines

Eddie-Bernard DubucTechnicien enassistance sociale

Claude BoutinJournalier

Le bulletin L’Écho-Centre est produit par la Direction du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean et se présente sous deux formats :un bulletin papier et un bulletin électronique en format .pdf.

L’Écho-Centre est publié quatre fois par année, de septembre à juin.Les personnes intéressées à présenter un article doivent le faire en s’adressant à l’éditrice. L’Écho-Centre est disponible, sous forme électronique, sur le site Web du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean au www.cjsaglac.ca. Les personnes intéresséesà recevoir L’Écho-Centre par courriel, gratuitement, peuvent enfaire la demande directement auprès de l’éditrice à l’[email protected]

Rédaction

Éditrice : Brigitte SavariaAgentes administratives à la correction :Vickye Duchesne et Guylaine Roy.Prochaine date de tombée :23 septembre 2013

Sabrina BoivinTechnicienne enassistance sociale

Janick GagnéAgente administrative

Fréderique Fortin Éducatrice

Sabrina PotvinAgente de gestiondu personnel

Audrey HarveyArchiviste

Michèle SimardTechnicienne enassistance sociale

Mélanie HoudeÉducatrice

Manon ThériaultTechnicienneen administration

Marie-Claude MartinÉducatrice

Alex SandrineTremblayÉducatrice

Lynda Morin Technicienne enassistance sociale

Marie-Eve GagnonÉducatrice

Chloé SergerieÉducatrice

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