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éclats J.P FORMICA

Eclats- JP Formica

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catalogue pour l'exposition au musée des Beaux Arts de Nimes du 25 mai au 16 septembre 2012

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éclatsJ.P FORMICA

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RemeRciements

Jean Paul Fournier,Daniel J. Valade, Pascal trarieux et son équipe, Olivier Kaeppelin,Brigitte WeymannEquipe de la communicationde la ville de Nîmes,arnaud Ryba,Marianne thomas,les salins du Midi

et lisbeth.

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J.P FoRmica éclats

24 mai - 16 septembre 2012musée des Beaux-arts - nîmes

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Au cœur de sa ville, Jean-Pierre Formica (re)trouve le Musée des Beaux-

Arts où, étudiant, il a tant passé d'heures…

Point tant en admiration béate et passive des Maîtres, notamment

italiens, que recèle le Musée.

Plutôt en imprégnation, en recherche de compréhension.

Et en questionnement : comment, riche de ces techniques et de ces

œuvres, aller ailleurs, et plus loin ?

Aujourd'hui, Jean-Pierre Formica nous offre un état de son art.

Aquarelles, céramiques, sculptures… trouvent en ce Musée des volumes

à leur échelle, et nous permettent aussi de voir les collections autrement.

L'axe Arènes (où la Tauromachie demeure l'une des plus fortes

inspirations de l'artiste), Musée des Beaux-Arts (matrice féconde pour voir

et montrer), ligne droite et droite ligne, relie deux lieux chers à Jean-Pierre

Formica.

Et se prolongent à l'infini de son inspiration.

Jean-Paul FOURNIERsénateur du GardMaire de NîmesPrésident de Nîmes Métropole

Daniel J. VALADEadjoint au Maire de Nîmes

Délégué à la culture et à la tauromachiePrésident de carré d'art

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Voilà près de vingt ans que je connais la pein-

ture de Jean-Pierre Formica. Depuis que Claude

Viallat me conseilla d’aller voir son atelier. Il l’avait

rencontré à Nîmes alors qu’il apprenait à peindre.

C’est à Paris, non loin du Canal de l’Ourcq puis

dans les « Frigos » du 13e que je découvris les

grandes toiles de ce fou de peinture et si nous

parlâmes de l’actualité, je me souviens que c’est

surtout de la peinture espagnole que la conversa-

tion fut faîte, ainsi que de la première peinture

romaine ou de ces reliefs sculptés conservés par

l’archéologie que Jean-Pierre Formica gardait vifs

en mémoire. Il évoqua aussi sa passion pour la

corrida et pour les centaines de dessins qu’elle lui

inspirait, de ses mouvements, de ses cercles

concentriques, de la multitude de sensations que

le crayon traduisait à travers ses différentes

lumières.

En relisant mes notes, je me rends compte

que nous parlions déjà d’énergie, de vitalité, du

passage d’une sensation à l’autre, comme scansion

du temps que nous partagions, d’une certaine

manière de chercher des repères traçant une carte

de l’existence avec ses archipels, ses espoirs, ses

attentes.

Le mot peinture était notre sauf-conduit, grâce

à lui nous pouvions cheminer ensemble et donner

un peu de sens au monde, avec le lexique, mais

surtout grâce à cette pensée par la forme, mobile,

ouverte qui se déployait devant nous et que nous

interrogions ensemble, lui l’auteur, moi le specta-

teur qui l’observait, la recevait. Aujourd’hui, à

nouveau devant elle, je lis ce que j’écrivais alors,

auquel je ne change que quelques mots.

« Le premier sentiment est celui de la multi-

tude. J’ai devant moi un cosmos de formes. Je

cherche à reconnaître quelques éléments de

nature. La mémoire impose ses images : vols

d’oiseaux, foules, météores, insectes sans jamais

que le fin mot de la représentation ne se livre tant

elle est rétive aux associations avec la réalité ».

Aujourd’hui en 2010, j’entends, en écho, cette

phrase de Jean-Luc Godard, lue dans la biographie

d’Antoine de Baecque « La représentation nous

console de la tristesse de la vie. Et la vie nous

console de ce que la représentation n’est rien1 ».

C’est de cela dont nous parlions. C’est cela qu’ex-

prime la peinture de Jean-Pierre Formica, plus

encore c’est cela qui la construit : cette contradic-

tion fondatrice où la représentation se tient en

équilibre afin de mettre en évidence, non ce

qu’elle est mais le mouvement qui l’anime, qui

nous permet d’être encore vivant, d’être, très

concrètement, un acteur du réel. Je crois, comme

à l’époque, que le réel n’a que faire des souvenirs.

Ce qui a été ne peut rien. A ce sujet je notais « J’ai

devant moi une surface qui appelle le présent de

la perception. Dans l’atelier, celle-ci s’exerce à

découvrir son objet : la peinture, la peinture seule

qui est dans les figures comme dans le fond

dont elles surgissent. Ces figures disent d’ailleurs

clairement la peinture : celle de « La Mort de

Sardanapale » de Delacroix, du « Bain turc »

d’Ingres, du « Déjeuner sur l’herbe » de Manet. Dans

le silence nos regards, hésitants ou insistants,

plongent en leur matière, les superposent, les

mêlent ; il y a un corps de la peinture, fait d’une

géologie d’images, nous offrant d’abord la subs-

tance dont elle est faîte. Delacroix n’est pas là

« pour mémoire », pour citation mais comme une

terre générique signifiant clairement d’où vient

l’expérience. Jean-Pierre Formica ne discourt pas

grâce à l’histoire de l’art. Il ne discourt d’ailleurs

sur rien, il nous place face à un événement qu’il

éclatsPar Olivier Kaeppelin

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demande de « voir », certain que cet acte est un

des déterminants trop souvent oublié de la

connaissance.

Là, je conserve ce collage d’une citation d’un

poète qui m’accompagne depuis la jeunesse, ne

cessant de m’apprendre ce qu’est penser, mais

plus précisément, ce qu’est penser et chercher

grâce à l’art, c'est-à-dire connaître et créer. Ces vers

sont ceux d’Alberto Caeiro, un des hétéronymes

de Fernando Pessoa. Il faudrait, aujourd’hui plus

que jamais, les commenter dans toutes les écoles

d’art :

« L’essentiel est de savoir voir

Savoir voir sans se mettre à penser

Savoir voir quand on voit

Et ne pas penser quand on voit

Ni voir quand on pense

Mais cela (triste de nous qui avons l’âme habillée)

Cela exige une science profonde

Un apprentissage pour désapprendre2 »

Jean-Pierre Formica situe sa peinture « à partir

de la peinture », non pas pour lui donner une fonc-

tion analytique mais pour, au contraire, abolir la

distance entre le sujet et l’objet pictural comme fait

de culture, répertorié, constitué, anesthésié. Il y a

chez lui, l’utopie d’une peinture comme nature

première. En 1994, après l’avoir obligé à se faire

« reconnaître » par l’emploi de chefs d’œuvre, il

neutralisait ces emblèmes en les utilisant comme

parts d’un système répétitif qui, étrangement, ne

les détruisait pas mais qui, les éloignant du

langage, leur donnait un caractère génétique, la

valeur d’une origine engendrant l’acte du peintre.

Cette neutralisation est le résultat de l’annulation

d’un rapport, à une image nommée, fait unique-

ment, de savoirs et de mots. Paradoxalement, chez

Jean-Pierre Formica le neutre libère les puissances

du pictural, son énergie et son élan.

A partir de là, comme les chiens la peinture

est lâchée, et depuis 2005, ce mouvement n’a

cessé de s’affirmer, oubliant aujourd’hui toute

figure pour être ce flux, composé d’unités,

d’éléments colorés construits ou informes, de

« réelles présences3 » qui passent d’un tableau à

l’autre, sautant de fragments en fragments pour

supposer une totalité. Les œuvres de Jean-Pierre

Formica sont faites de juxtapositions, d’interfé-

rences, de contaminations. Il y a chez lui, une

volontaire impureté. Il défait, il déforme, il

brouille. Il cherche à se tenir dans ce moment ou

la figure naît, « avec lui et sans lui », du désordre et

du nombre.

Tout au long, de son travail, cependant,

jamais il ne s’abandonne à l’expression de la seule

pulsion. Il interroge, avec méthode, la multitude

comme substance même de la nature et de la com-

plexité du monde. Là est son ambition : dans ce

désir que sa peinture n’ordonne pas, illusoirement,

mais cherche la cohérence par l’accueil de cet

espace, complexe, signifiant le réel.

Son œuvre, peinture, sculpture en bronze,

résine ou sel, est aussi conçue comme un accueil,

un réceptacle de la main, du geste, ou un dépôt,

à travers le sel, de l’action de la nature. Dire cela,

c’est dire que donnant matière à ces traces, ces

accumulations, ces flux, Jean-Pierre Formica a, de

plus en plus, comme principal interlocuteur le

temps, la durée qui permettent de voir, contradic-

toirement, en un équilibre précaire, l’instant

suspendu de ces passages qui doivent, au risque

de perdre leur sens, reprendre leur course c'est-

à-dire receler, en eux, ce moment de pause et sa

fin.

En 2003, devant ces sculptures, j’associais

cette citation de Peter Handke qui me permet

encore de les comprendre :

« La durée n’est pas dans la pierre

Impensable des temps premiers

Elle est le temporel Maléable4 »

Suit un texte, dont aujourd’hui je souhaite

conserver certains fragments.

La peinture de Jean-Pierre Formica ne cesse

à travers le mouvement de faire l’hypothèse d’une

totalité qui paradoxalement est peut être ce mou-

vement lui-même. Cette totalité n’est pas du côté

de la mort, elle n’est donc pas facile à saisir. S’agit-

il d’une totalité perdue ou au contraire « à venir »

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présagée par les questions que Jean-Pierre

Formica ne cesse de poser à son art et, au-delà,

au monde qui l’entoure. Il parie, nous l’avons dit,

sur les additions, les différences qui sont les corps

multiples de la matière. Il a toujours préféré cette

polymorphie, cette polyvalence. Plus que jamais,

aujourd’hui, il refuse l’expérience du point de vue

unique, conséquence de règles stables ou de

constructions organisées par des cohérences

préalables. « Tout, dans son œuvre, est l’affirmation

du pluriel, du contradictoire, de déroutantes com-

paraisons ou de juxtapositions indissociables.

Elle est un éloge de la diversité, d’une diversité

énergique, dansante mais aussi mystérieuse,

obscure, silencieuse. Elle exprime le nombre puis

l’accumulation du nombre jusqu’à atteindre l’équi-

valent d’un cosmos, lancé et tombé, en bas et en

haut, joué et manipulé de telle façon qu’il incarne

l’art de ces manipulations c'est-à-dire, l’art « tout

court » devenu cet équivalent dont il s’empare.

Jean-Pierre Formica s’en saisit par la peinture, la

sculpture en bronze ou en sel. Nous le sentons

prêt à user de tous les moyens et de toutes les

dimensions pour expérimenter le déploiement

d’une forme qu’il met en jeu, par la main, ou dont

il attend l’auto-génération comme s’il s’agissait

de trouver ce réel vitaliste qui est le sujet de

son œuvre. Volutes, plis, convulsions, vibrions,

naissances, facettes, excroissances, les figures de

Jean-Pierre Formica sont en expansion. L’esprit

s’empare de la nature : celle des structures salines

comme celle de la peinture qui, ici, est présentée

et représentée à la fois, pour lui donner son

souffle, son impulsion, pour s’identifier à elle, à

travers un dessein qui l’accueille et la façonne

jusqu’à devenir : « le corps spirituel que l’on

soulève » évoqué par William Blake. La dernière

période de Jean-Pierre Formica n’est pas étrangère

à l’étroit enlacement des formes de l’auteur de

« Saint-Michel enchaînant Satan » comme, à la

pensée du scientifique René Thom et la « théorie

des catastrophes » qui analyse le réel grâce aux

relations entre les dynamiques, celle de la conti-

nuité et celle, sous jacente, de la discontinuité

et, plus encore, grâce à l’émergence de cette dis-

continuité dans le flux continu. Cette double

dynamique précisément repérable dans les

tableaux, mais aussi dans les sculptures, est au

cœur de ces œuvres et pour qui les contemple

à travers leurs fronces, leurs ellipses, elles lui

permettent d’éprouver cette sensation profonde de

la naissance d’un espace où se rapprochent, se

révèlent, se confondent le langage de l’art et celui

de la nature. Dans cette rencontre, cette œuvre

cherche sa raison, non pour je ne sais quelle

légitimation réaliste mais, au contraire, pour y

puiser la possibilité d’utiliser cet art, comme bon

lui semble, dans le présent intense de la surprise,

de l’irruption de la déraison dans la raison, enfin

pour être au plus près de l’art qui, s’abandonnant

à ce paradoxe, est plus vivant que la vie elle-

même. Si l’art et la vie, plis sur plis, donnent

naissance à une dépense qui, par la forme, devient

une œuvre, le plus singulier est d’observer que

cette forme se refuse à toute assise, toute fonda-

tion et qu’ainsi nous participons à la joie, à la

jouissance de son éphémère suspension. »

Si cette jouissance résulte toujours d’une

esthétique et d’une poétique créatrice, elle est

également, pour les sculptures de sel, le fruit d’une

expérience plus incertaine, plus inquiète, celle

d’un accouplement existentiel entre la vie et

la mort. Jean-Pierre Formica se confronte, au-

jourd’hui, à la figure humaine. Il en fait non

seulement l’objet d’une représentation mais

aussi d’une action où le corps est saisi. Il va à la

rencontre d’un archétype grave et tragique, mais

aussi d’une scène intime et secrète où l’amour à

sa place.

L’esprit de la danse est toujours présent,

comme celui de la liberté du voyageur sur une

carte, particulièrement dans ses dernières aqua-

relles, mais il faut d’abord retenir ce dialogue avec

les gisants qui désormais l’accompagne.

Il est important de suivre, comme l’auteur

nous y invitent, les différentes étapes de la pro-

duction et de la vie de ces sculptures de sel.

Jean-Pierre Formica part d’un mannequin,

objet froid et industriel. Il l’enveloppe de bandes,

pansements chirurgicaux qui les transforment

en corps douloureux (grands brûlés… grands

blessés… victimes…). La sculpture pourrait

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s’arrêter là et il en est ainsi pour certaines d’entre

elles, alignées comme dans une salle d’hôpital,

mais la majorité, comme dans un charnier, sont

chargées dans un fourgon et emmenées vers les

marais salans où elles sont enfouies. Jean-Pierre

Formica qui a fait filmer et photographier cette

action par sa femme Elisabeth, les saisit à bras le

corps, les « embrasse », les immerge et les attache

sous l’eau, personnages engloutis : nageurs, noyés,

condamnés, reliefs indécis… Ils ne sont plus que

de vagues silhouettes, déformées sous la surface

d’un liquide trouble, à la fois rouge d’oxydation et

blanchâtre d’humeurs venues du sol. Pendant le

temps de leur immersion ils disparaissent et ne

sont libérés que, quand devenus volumes par

l’éclat des cristaux de sel, ils sont relevés, corps

glorieux, corps brillants comme des constellations

de lumières ou exposés encore couchés, mais

cette fois, en pleine majesté scintillants de leurs

multiples facettes, évoquant la mort mais surtout

la transfiguration, recouvrant la vie et recelant

toutes les promesses de la beauté. Jean-Pierre

Formica, par son art, ramène à la vie ces corps

anonymes et abandonnés. Ce moment paisible et

réconcilié, ne dure, cependant qu’un moment. Les

sculptures ne se sauvent que sous la forme de

vanités, conservées sous des châsses de verre

comme des reliques. Dans l’air vivant, l’humidité

dissout lentement la parure de sel puis le corps

qui la porte, laissant percer sous le volume

translucide et blanc, l’os de l’armature. Le squelette

de la sculpture nous rend à nous-mêmes. Le temps

la traverse, la tue et le corps avec lui.

A ce moment, Jean-Pierre Formica est sans

doute au plus authentique et au plus humble de

son expérience. Par la forme, il tente de conjurer

le destin, mais celui-ci nous confronte une nou-

velle fois aux passages du temps, et ses anges

terribles, ceux de Rilke, ses marins perdus, ceux

de Melville, renouent les liens entre la beauté et

la mort.

A regarder les vidéos où comme un journalier,

un artisan, il porte les statues de sel, dans l’eau

nous ne comprenons pas ce qu’il est en train

d’accomplir. Cérémonie sacrée, dissimulation d’un

crime, baptême ? L’artiste est à l’origine d’une

créature à qui il donne une nouvelle vie mais

celle-ci est éphémère. La course des heures la

détruira à nouveau, laissant l’homme désemparé

devant la forme et l’image de lui-même. La seule

issue, pour l’artiste est de renouer perpétuellement

un pacte avec la nature, afin que par son action

elle soit la garante de sa reconstitution et de sa

renaissance. Bien sûr, ici ou là, demeurent des

crânes, des « massacres » rappels de la fragilité de

tout pari sur la vie mais plus encore domine l’art,

ses formes sans cesse reprises qui, si elles dispa-

raissent, ne cèdent, cependant, jamais à une fin du

temps. Chez Jean-Pierre Formica, l’art et la nature

ont une qualité commune, celle d’une éternelle

résurgence. Elle construit ces étonnants fusains

de mannequins réanimés par la vibration contenue

du dessin. Elle parcourt ces appendices qui ratta-

chent les gisants, par de mystérieux fils, à je ne

sais quelle source d’énergie. Jean-Pierre Formica

affirme un art répondant aux pessimismes et aux

désarrois, par une curieuse cérémonie créative, un

pas de deux où il ressuscite un jeu cruel avec la

nature. Après avoir inventé la danse, il lui laisse

conduire le bal. En contemplant au sol, dans les

impressionnantes caves Pommery, un gisant, dans

sa fragilité et sa pure beauté née de l’alchimie

entre les éléments de l’univers, j’imagine qu’un

spectateur s’approchant de lui, croit entendre

quelque part dans cet espace construit par l’œuvre

ces mots clairs et simples « Dites leur que ma vie

fut merveilleuse5 ». Les formes autour de nous,

silencieuses et rayonnantes nous incitent à le

croire et à attendre que, paradoxalement, continue

« leur vie nouvelle ».

Olivier Kaeppelin, 2010

1 Extrait d’Océaniques – FR3 de Pierre-André Boutang et Colette Fellous. Dialogues entre Marguerite Duras et Jean-Luc Godard, cité par Antoine de Baecque in «GODARD biographie » p 649, Grasset - 2010.

2 In Poèmes. Alberto Caeiro, p 41. Editions de la Différence.

3 Georges Steiner4 In « Poèmes à la durée ». NRF Gallimard5 Ludwig Wittgenstein

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sculPtuRes de sel

Page de gaucheLe jardin de sculptures, 2010

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Jean-Pierre Formica dans le jardin de sculpture, 200916

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Jean-Pierre Formica dans le jardin de sculpture, 2009 17

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Armée de sel, 2006Expérience Pommery N°7, 201018

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Armée de sel, 2006Nuit blanche, Paris, 2008

Armée de sel, 2006Expérience Pommery N°7, 2010 19

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Double page précédenteLes garçons, 2009 120 cm

Garçons et filles, 2010150 cm22

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Garçons et filles, 2010150 cm 23

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24Les garçons, 2009120 cm

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Les enrubannés, 2009150 cm

Les enrubannés, 2008120 cm 25

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Hommage à Morandi, 2009 Les poupées, 2010 Les ours, 200828

Double page précédenteHommage à Morandi, 2009

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Hommage à Van Gogh, 2008 29

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Les vanités, 200730

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Les vanités, 2007 31

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32 Les gisants, 2009

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33Les gisants, 2009

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PhotogRaPhies

Page de gaucheEnfoui, 2008Vidéo

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tirages numériques, 80 x 120 cm36

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39tirages numériques, 60 x 80 cmPage de gauchetirage numérique, 120 x 80 cm

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40 tirage numérique, 60 x 80 cm tirage numérique, 80 x 120 cm

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41tirages numériques, 80 x 120 cm

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43Page de gauchetirage numérique, 160 x 120 cm tirages numériques, 60 x 80 cm

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aquaRelles

Page de gaucheButterfly, 2011 (détail)aquarelle, 114 x 152 cm

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Série, 2008aquarelle, 162 (10 x 15 cm)46

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Butterfly, 2011aquarelle, 152 x 114 cm 47

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48Butterfly, 2011aquarelle, 152 x 114 cm

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49Butterfly, 2011

aquarelle, 114 x 152 cmButterfly, 2011

aquarelle, 114 x 152 cm

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Butterfly, 2011aquarelle, 171 x 76 cm50

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Butterfly, 2011aquarelle, 171 x 76 cm 51

Page 52: Eclats- JP Formica

5220096 aquarelles, 57 x 76 cm

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Butterfly, 2011aquarelle, 152 x 114 cm 53

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54Butterfly, 2012aquarelle, 57 x 152 cm

Butterfly, 2012aquarelle, 57 x 152 cm

Butterfly, 2012aquarelle, 57 x 152 cm

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Butterfly, 2012aquarelle, 152 x 114 cm 55

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céRamiques

Page de gauche2011-2012céramiques, détail

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2011céramiques, détail58

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2011céramiques, 50 x 100 cm 59

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Double page précédente, 2011-2012Installation céramiques, Ø 500 cm

2011Installation céramiques

2011Installation céramiques62

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2011Installation céramiques 63

Page 64: Eclats- JP Formica

2011céramiques, détail64

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2011céramiques, détail 65

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PeintuRes

Page de gaucheSans titre, 2010acrylique sur toile, 180 x 150 cm, détail

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Sans titre, 2010acrylique sur toile, 120 x 160 cm68

Page 69: Eclats- JP Formica

Sans titre, 2010acrylique sur toile, 170 x 150 cm 69

Page 70: Eclats- JP Formica

70Sans titre, 2010acrylique sur toile, 150 x 170 cm

Sans titre, 2010acrylique sur toile, 70 x 200 cm

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71Sans titre, 2010

acrylique sur toile, 150 x 150 cm

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Jean Pierre FormicaNé à Uchaud (Gard) en 1946. Vit entre Paris et la camargue

2012 Expositions personnelles- Eclats, Musée des Beaux-arts, Nîmes- Noir et blanc où l’identité révélée,

école supérieure des Beaux-arts, Nîmes- La peau des arènes, arènes de Nîmes- Projet arènes et affiches Mur Foster, carré d’art,

Nîmes- Galerie Pannetier, Nîmes- club de l’impé, Nîmes

2011 Exposition de groupe - Petits miracles à Mexico, Musée d'allauch

2010 Expositions personnelles- Surnature, Experience Pommery # 7,

Pommery, Reims- Surnature, Gallery Experience, liege, Belgique- Hommage à Morandi, château d’apricale, Italie

Expositions de groupe - carnets de corrida, Nuit des musées, Musée des

cultures taurines, Nîmes- Festival “aP’aRt”, Hôtel de ville,

Baux-de-Provence- Toreador, Impérator, Nîmes

2009 Expositions de groupe- Flaneries d'art, jardin d’Olivary, aix-en-Provence - Toreador, espace culturel de Vauvert

2008 Expositions personnelles - Galerie Gordon Pym, Paris - Galerie Deborah Zafmann, Paris- Nuit Blanche, Préfecture, Paris- Corrida goyesque, intervention in situ, arles- carré saint-anne, Montpellier

2007 Exposition personnelle - Peintures 2005-2007, Espace Vallès, Galerie

municipale d’art contemporain, saint-Martin-d’Hères

Expositions de groupe- Couleur, laboratoire Bayer, Paris- De passage, Viallat, Gauthier, Duport, le Gac,

Di Rosa, cogne, Bioules, remparts d’aigues-Mortes

2006 Expositions de groupe - Transgressions Renoma - 32 artistes détournent le

mythique blazer Galerie Meyer le Bihan, Paris - Hommage à Nimeño II, chapelle des Jésuites,

Nîmes - Hommage à Nimeño II, Mano à Mano Michel

Gilles, atria, Nîmes

2005 Exposition personnelle- Galerie lavignes Bastille, Paris

2003 Expositions personnelles- Nouvelles Natures, chapelle des Jésuites, Nîmes- Nouvelles Natures, Galerie lavignes Bastille,

Paris- Fondation souleiado, tarascon

2002 Exposition personnelle- Galerie le Petit louvre, avignon

Expositions de groupe - Toros, alberola, Viallat, le Gac, Musée de ceret- Les doigts de fer, espace culturel de Vauvert- Cadavre exquis, chapelle des capucins,

aigues Mortes- collection linard, espace saint louis, avignon

2001 Expositions personnelles- Galerie Flak, Paris- Projets d’affiches, Mur Foster, carré d’art, Nîmes- Noir et Blanc, Espace Feuillade, lunel

2000 Expositions personnelles- De formes à formes 1985-2000, Espace Paul

Riquet, Béziers- Galerie Mercure, Béziers- Infiniment grand, infiniment petit ou nouvelle

nature, chapelle des capucins, aigues-Mortes Expositions de groupe

- Habanos 2000, la Havane, cuba - Fusains, Galerie Yves Faurie - sète

1999 Expositions personnelles- Galerie Mabel semler, Paris- Galerie Yves Faurie, sète

1998 Exposition personnelle- Musée d'art moderne et contemporain de Nice

Expositions de groupe- la récupération et le détournement de l'objet,

5ème forum d'arts plastiques, les Ulis

72

eXPositions PeRsonnelles & collectiVesPrincipales expositions

Page 73: Eclats- JP Formica

1997 Expositions personnelles- Espace languedoc-Roussillon, Hôtel de région,

Montpellier- Maison du languedoc-Roussillon, Barcelone,

Espagne- Jean Pierre Formica, le mobilier dans la trace d’un

peintre, Galerie Jean louis Danant, ParisExpositions de groupe

- Vitame Impedere Amori, exposition itinérante Institut Français de Beyrouth, Musée de l’Hôtel-Dieu, Mante-la-Jolie, Musées des ducs de Wurtingerg de Montbéliard

- saGa, Galerie linard, Paris- Le Bestiaire, salon d'octobre de Brive

1996 Expositions personnelles- Jean-Pierre Formica, oeuvres récentes, Institut

Français de tel aviv- Galerie de l'écluse, Paris

Expositions de groupe- Paysages de la mémoire, coprim, Paris- Vitame Impedere Amori, exposition itinérante

Musée Fech, ajaccio, Institut Français de tanger, Institut Français de Rabat

- Foire de strasbourg, Galerie de l'Ecluse et Galerie linard

- Foire de turin, Galerie linard- saGa, Galerie linard

1995 Exposition Personnelle- A la rencontre de Paul Valery ou les images pour

le dire, Galerie Beau lézard, sèteExpositions de groupe

- Espace Montjoie saint-Denis- Foire de strasbourg, Galerie claudine lustman- saGa, Galerie linard- Peintre de la Méditerrannée, le corum, Montpellier

1994 Expositions Personnelles- Galerie claudine lustman- Jean-Pierre Formica, oeuvres récentes, Musée de

toulon et centre d’art contemporain de Montbelliard

Expositions de groupe- Déjeuner sur l'herbe, Di Rosa, Viallat, arroyo,

louis cane... Galerie Beau lézard, sète- Tondo, Exposition itinérante organisée par le

centre culturel de l’Yonne, chapelle des cordeliers, Paris

- 13ème art, Ville de Paris- Des images de paix pour Sarajevo, Halle de la

Villette, Paris- La Maif accueille la sculpture, Maif, Paris

1993 Expositions de groupe- FIac, Galerie claudine lustman, Paris- Intérieur-Intérieur, collections privées d'art

contemporain en Midi-Pyrénées, Musée de Rodez

- Tondo, Exposition itinérante organisée par le centre culturel de l’Yonne, Musée sankt, saint-Ingber - Musée Bab Rouah, Rabat - Fondation Fisa, seville

1992 Expositions Personnelles- Musée des Oudayat, Rabat- Fondation Fortant-de-France, sète

Expositions de groupe- Tondo, Exposition itinérante organisée par le

centre culturel de l’Yonne, abbaye saint-Germain, auxerre - collégial saint-lazare, avallon - Fondation Deutsch, lausanne

- FIac, Galerie adrien thomas

1991 Expositions Personnelles- Galerie adrien thomas, Paris- 100 regards tauromachiques, chapelle des

capucins, aigues-Mortes Expositions de groupe

- Galerie adrien thomas, Paris- 13ème aRt, Ville de Paris- FIac, Galerie adrien thomas, Paris

1990 Expositions Personnelles- chapelle des Jésuites, Nîmes- Galerie Beau lezard, sète

Expositions de groupe- saGa, atelier les Presses du Jardin, Paris- salon de Montrouge- Explosion, festival « les arts au soleil », avignon- 13ème aRt, Ville de Paris

1987 Exposition Personnelle- Espace Gard, Nîmes

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eXPositions PeRsonnelles & collectiVesPrincipales expositions

Page 74: Eclats- JP Formica

1990 - Jean-Pierre Formica, textes de Jacques Durand, Daniel J. Valade, claude Viallat, catalogue chapelle des Jésuites, Nîmes

1991 - 100 regards tauromachiques, textes de Jacques Durand, christian lacroix, Daniel J. Valade, catalogue chapelle des capucins, aigues-Mortes

1992 - De l’autre coté de la Méditérannée, textes de Jean claude carrière, Philippe Piguet, catalogue Fondation Fortant de France, sète

- Tondo, textes de alain Macaire, catalogue centre culturel de l’Yonne, auxerre

1994 - Jean-Pierre Formica œuvres récentes, textes de Gerald Gassiot-talabot, Jean François Mozziconacci, Jean-Roger soubiran, catalogue co-édition centre d’art contemporain de Montbéliard et le musée de toulon

1995 - À la rencontre de Paul Valery ou les image pour le dire, texte de élisabeth couturier, catalogueGalerie Yves Faurie, sète

1996 - Vitam impedere Amori, textes de Michel Grisceli, Gerald Gassiot-talabot, Jean François Mozziconacci, catalogue Musée Fech ajaccio

1997 - Jean Pierre Formica le mobilier dans la trace d’un peintre, texte de christian lacroix, catalogue Galerie Jean-louis Danant, Paris

- Jean-Pierre Formica, texte de Françoise Gaillard, catalogue Maison du languedoc-Roussillon, Barcelone

1998 - Jean-Pierre Formica, textes de Olivier Kaeppelin, Gilbert Perlein, Musée d’art contemporain et moderne de la ville de Nice

2000 - De formes à formes ou Nouvelle Nature, texte de Olivier Kaeppelin, catalogue Espace Riquet, Béziers

2001 - Noir et blanc, texte de Norbert Hillaire, catalogue Espace louis Feuillade, lunel

2003 - Nouvelles Natures, textes de Olivier Kaeppelin, Daniel J Valade, catalogue chapelle des Jésuites, Nîmes

- Regards, texte de alain Moncouquiol, coffret de sérigraphies Editeur Eric linard

- Fragments d’Eros, textes de axel arno et Joel Pons, coffret de sérigraphies Editeur Eric linard

2007 - Peintures 2005-2007, textes de Olivier Kaeppelin, catalogue Espace Valles saint-Martin-d’hères

2010 - Surnature, expérience Pommery # 7, textes de Fabrice Bousteau, Olivier Kaeppelin, Norbert Hillaire et Edouard FrançoisHors série Beaux arts Magazine Paris

2012 - Noir et blanc ou l’identité révélée, textes de Patrick amine et Norbert Hillaire catalogue Ecole des Beaux-arts de Nîmes

- Eclats, texte de Olivier Kaeppelin catalogue Musée des Beaux-arts de Nîmes

- La peau des arènes, textes de Gérard Dupuy et alain Montcouquiol catalogue arènes de Nîmes

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BiBliogRaPhiesélection

Page 75: Eclats- JP Formica

Commissaire de l’expositionPascal trarieux

CatalogueDirection des affaires

culturelles de la Ville de NîmesBrigitte Weymann

Crédits photographiqueslisbeth Formica Bertrand MiniouPierre schwartz

les photographies des pages 34 à 43 sont des co-créations de lisbeth et

Jean-Pierre Formica, présentées dans une salle qui leur est consacrée au

sein de l’exposition

Dépôt légal à parutionIsBN : 2-914973-03-9

cet ouvrage a été achevé d’imprimer sur les presses de l’imprimerie JF Impression,

Montpellier, en mai 2012.

© Ville de Nîmes - Mai 2012

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Prix : 10 €ISBN : 2-914973-03-9