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Document à diffusion restreinte Rapport technique PP/1975-76/3.51.3 ORGANISATION COMMUNE AFRICAINE ET MAURICIENNE r , ! f ! l Aide aux Etats membres pour des activités concernant" L'homme et son environnement - l'habitat humain" Ecole d' architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo par Max Faladé de série FMR/SS/ENV/77/170 Paris, 1977 ... J \J L 1977

École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

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Document à diffusion restreinteRapport techniquePP/1975-76/3.51.3

ORGANISATIONCOMMUNEAFRICAINE ETMAURICIENNE

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Aide aux Etats membres pour des activitésconcernant" L'homme et son environnement ­l'habitat humain"

Ecole d'architectureet d'urbanisme, Lomé,Togo

par Max Faladé

N° de série FMR/SS/ENV/77/170

Paris, 1977 ... J \J L ~ 1977

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ŒGANISATION CClOOJNE AFRICAINE ET MAURICIENNE

ECOLE D'ARCHITECTURE ET D'URBANISME,LOME, TooO

par Max Faladé

Rapport établi l l'intention de l'OrganisationCommune Afrioaine et Mauricienne (O.C.A.M.)par l'Organisation des Nations Unies pourl'éducation, la science et la culture (Unesco)

UNE S C 0

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Rapport techniquePP/1975-76/5.51.3FHR/SS/ENV/77/170(Faladé)15 juillet 1977

Unesco 1977Printed in France

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Table des matières

page

I. Introduction

et par semestre .

"IV'• ReIll8.rques ••..••••..•••..••.••••••.•••••••••••••••••••••••••

V. Cy'cle de recherche .

"VI.. Forma.tion pédagogique .

2

4

5

6

6

6

7

10 - 11

12 - 36

37 - 40Compte rendu de la mission••..••••.•••.•.•••••Annexe l

x. Cours connnuns architecture et urbanisme (2e et 3e cycle ••••

III. Disposition générale des études ••.......•.•••••••••••••••••

IX. Tableau récapitulatif des heures d'enseignement par matière

II. Organisation des études ••..•..•..••.•••••.••••••.••.••.••••

"VI.II. Plan général des études •..•...•...••••••••••••••••••.••.•••

"VI.I. Méthodes d'enseignement ••...••.•••••••••••••••••••••••.••••

Annexe II Notes concernant la 1re réunion du Conseild'administration de l'Ecole africaine etmauricienne d'architecture et d'urbanisme,Lomé (11 - 13 mai 1976) ••.••••.••• ~ •••••.••••• 41 - 46

Annexe III Matériel général fixe ••....••..••••.•..•.•••• 47 - 51

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I. Introduction

Déroulement de la mission

La mission du consultant, demandée par l'Organisation commune africaine etmauricienne dans le cadre du Programme de participation de l'Unesco dans les acti­vités des Etats membres, a été effectuée en deux étapes : du 7 au 14 mai et du21 juin au 27 aoüt 1976. Elle avait pour objectif:

1. Participer à la première réunion du Conseil d'administration (Lomé, du11 au 13 mai 1976)

2. Etablir un programme d'études et définir la structure administrative del'Ecole africaine et mauricienne d'architecture et d'urbanisme.

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Remarques préliminaires sur l'Ecole africaine et mauricienned'architecture et d'urbanisme

La création de l'E.A.M.A.U. (Ecole africaine et maur;LCJ.enne, d'architecture' etd'urbanisme) répond ,au besoin d.&s pays membres de l'O.C.A.M. (Organisation communeafricaine et mauricienne) ou participant aux activités de cettè organis'ation,dedisposer de'techniciens qui soient à même de résoudre les, problèmes d'organisationspatiale et d'environnement volontaire liés à leurs actions de développement,économiqueet social.

La maîtrise de l'urbanisation et des problèmes urbains dans le cadre du dévelop­pemet;!. t économique, le développement ord6nhé des villes,. l' assainissemen t des ,quartiersurb'ains,la rénovation des bidonvilles et taudis, l'adéquation des à0.t,~t,icms aU$rêalités nat~onales sont autant de questions dont l'acuité exige des répo~se~ ,4rgentes.

" ~ ",Les tèchniciens formés par cette école devron t pouvoir assumer d ',impo;rtantesrespon~abili~és directement liées aux activités économiques nationales. Ils de~roht

êtrecqn'scients des conséquences, souvent non immédiatement perceptib;I.es, de leurl3ac~ivités dans ,~J édifioation du ca'dre de vie' des individus. La quali té du oadre devie volontairement organisé et bâti est le but de leurs actiona. Ellè ;~arque:la die­tance entre la notion de croissance économique et celle du de'venir ,socia1. nat:i,onal.Pour sa tisfaire ~ cette exigence du développement, la plupart des pays africai.ns ontà faire facè à une insuffisance en techniciens pour une mise en oeuvre coll.érente deleurs potentialités nationales. Si le manque de personnel qUali~i~,e~t actuellementfortement ressenti au niveau de l'exécution, il ne fa'it pas de': doute qu'au niveau del'élaboration des plans la diversité de plus en plus grande des,élémen'ts qu.'il faudra'prendre en oompte et intégrer dans l~ démarohe'générale aoo~ntuèra ~es besoins enteohniciens et experts de ce type. La définition réalis~e des prior~tés et leuragencement en programmation in~luant toutes les dohnées êpat1ales et temporelles déter­minantes exigent que ,l'on forme un nombre de plus en plus él~vé,de ces spécialistes.Outre cette formation- à 'assurer, les gouverneménts doivent enVisager des, systèmesd'accueil encourageant les jeunes à choisir ces professions: "

Il est donc indispensable de disposer d'établissements de formation de techniciensde, l'organisation spa,tiale. La ,création de l 'E.A.M.A. U. est une réponse à ce besoin.L'Ecole africaine et mauricienne d'architecture et' d'ttrpanisme vise à former destechniciens familiarisés avec le processus du développement, fondé -sur l'analyse ~t

la synthèse continuelle de données toujours en évo;J..ution'. La démarehe économiqueconsiste en l'exécution"dana des limites de temps définies, de plans successifs.L'élaboration de oes plans, leur enchalnement e't leur continuité impliquent l'existenoed'une organisation et de mé;thodes assUl'ant tme relation étroite et permanente entrel'analyse, la synthèse, la décision et l'exéoution. De~ décisions gouvernementalesdécoulent des plans d'exécution sectoriels,'regionaux ou locaux. En retour la décisiongouvernementale doit tenir compte des situations sectorielles régionales et localesà un moment donné.

La faiblesse des moyens d'évaluation de ces situations, jointe aux difficultésde leur transmission aux organismes de prise des déCisions, rend malaisée la détermi­nation des priorités. La tâche de l'E.A.T .A.U. est donc de former des tèchniciens"opérationnels", c'est-à-dire des teohniciens ayan t une fonction précise dans leprocessus d'é~aboration et d'exécution des plans nationa~, régionaùxet locaux. Lecaractère opérationnel des activités de ces techniciens ne sera assumé que s'ils sont enmesure de participer aux évaluations de nature éCbnoméïrique et à leur transcription

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à l'échelle spatiale nationale, régionale et locale. De 'plus, Us doiyent être préparésà la formation des cadr~s intermédiaires et· subalternes' qui' tievront prendre leur placedans l'organisation i'ensemble à créer progressivement. Ils doivent 'donc être avertis desméthodes d1 organisation, de 'di~e~tio~ et, de ges~on des bureaux teOhni~ues.

:Pour l'auteur du présent rapport, le caractere opérationnel défini ci-dessus estl'impératif a satisfaire pour répondre aux besoins actuels de beaucoup de pays de larégion africaine.

Le présent rapport propose ,un enseignement répondant à ces critères, compte tenude l'expérience que l'on a des besoin~ ~ctuels des pays de la région dans ce domaine.Quant ~Ux matières à enseigner et à la progression des études, elles ont un caractère'in-dicatif. Leur définftion exacte et leur agencement doivent être le fait des ensei­BJ1ants eux-mêmes, cOT,;pte tenu des conditi_'ns,.réelles de 'leur enseignement et des ob~Elc­

tifs' à atteindre. L'important est dJassurer une liaison étroite entre les matièr.esenseignées et su'rtout de centrer l 'enseignerr.en t sur la' mai. triae du langage' propre audomaine partioulier de oes teohnioiens de l'organisation de l'espaoe bâti et de l'envi­ronnement volontaire. Les travaux dessinés et la maîtrise de toutès les formes et conven­tions graphiques permettant une transoription spatiale ·,préoise et mèsurable des fai.tséoon~miqu~s e,t sooiaux à. analyser doivetl t être le pivot de cet enseignement.

De cé fait, l i intégration en cours d'étude d'élèves'venant'd'autres disciplines oud'autres éooles,d'urbaniske ne sera pas facile. Tbut étudiant devra suivre le cycle dutronc"-commun au oours duqüel il sera formé à la notion d'espace et à ses représentations,l'espaoe étant la mâtière première avec laquelle il devra travailler tout au long de savie professionrelle. Tbutefois, les élèves venant d'autres disciplines pourront sespéoialiser au niveau du troisieme cycle ou au niveau de la recherohe menée au seinde l'école et dans le cadre de ses ictivités·. Dans ce cas, ils pourront assister auxoours magistraux et participer aux travaux pratiques mais ils n'aur0nt pas le droitde se présenter aux examens., "

Avant de terminer cette introduction, il est nécessaire de prec1ser la place etle rôle des arohitectes et des U!b~is~e~ dans l'ensemble des' activités éoonomiques etsooiales, s~lon oe concept. Les architectes et les urbanistes ont pour reission dematérialiser l'organisation et l'intégration spatiale'aes activités sociales et écono­miques. L~ ~qaJlis~e partioipe aux activités des technioiens et des spéoialistes de lamesure économétrique des faits économiques et des faits sociaux.' Il assume le premier'stade d'interprétation des.formulations des techniciens et des organes de décision etassure leurtranscr1ption en termes spatiaux. Sur ces bases, il définit les programmespour la réalisation des espaoes volon~aires. La composition volumétrique ,t la construo­tion des bâtiments sont confiées aux architectes. L'arohitecte est responsable de laconstruction du cadre architecturé et architectural correspondant à ces programmes.

II. Organisation des études

Rem::.rgtps général,s

Dans une situation oaractérisée par un manque considérable de techniciens, latendanoe naturelle est de diminuer le temps de formation afin d'augmenter le rythme deproduction de ces préoieux spécialistes. Cette politique peut sembler avantàgeuse,

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notamment parce qu'elle aide a calculer des impatiences lég~times, face à la pr~ssion

des besoins. Tbutefois, dans le cas particulier de l'archit9cture et ~e l'urbanisme,elle présen te certains inconvénien ts. L'exercice de ces deux activi tés professionnellesdemande ·la mai. trise d'une technologi,é particulière, adap tée au trai temen t de l'6space.Cette notion d'espace, qui est inconsciemment présente chez tout individu, n'estperçue de façon consciente que par un très petit nombre d,'entra ewç. Son .....pp:r-'h.'?neiQn'et sa maîtrise ne le sont que par un nombre bien plus intime encore e~ le~~étudas'secondaires n'apportent pas à.l'adolescent suffisamment d'informations sur ;les moyensde ,la s!1isir.

En deuxième lieu, pour être des techniciens capables d'agir sur le réel, l'arohi­teote et l'urbaniste doivent étre des hommes d'analyse, de synthèse et d'action. Ilsdoivent, sinon pouvoir partioiper directement aux travqux des discipline~'Qeuvran~. danades secteurs liés aux problèmes sociaux et éoonomiques, être en mesure' de'rëoüeiflir etde trai ter les informations qu'elles lui fou.rlliseent. L'3ur fOI'l~tion d0it donc inolur-éla oonnaissance des méthodes et moyens d'expression des disciplines conn~xes.

Ces deux nécessi tés interdisent des études trop h'at~V'3S. Si une du:rée de oinqou six' années parait en soi longue" il faut la oonsidérer en fonction de l'apport. que,l'on peut espérer obtenir de teohniciens valables au cours d'~e moyenne de 25 à 30 ansde vie professionnelle active. En regard de cette considération primordiale,· un .'semestre ou m~me deux semestres de plus sont objeètivement d'un poids moindre qu'ilne paraît au premier abord. C'est la pleine rentabilité des efforts consentis:de:partet d'autre qui est en jeu. La complexité de ces métiers interdit toute impattënce auniveau de la formation.

Compte tenu du rôle et de la plac~ des urbanistes et des arohitectes en leurquali té de teohniciens assum-an t des responsabilités pré'cises et complémentaires, nousavons établi deux cursus distincts ne permettant pas'de polyvalence, bien qu'étroitementliée. En ef~et, de plus en plus, ces deux activités ont des domaines et des limitesbien précis. Il n'est plus permis de penser. qu'un architecte, parce qu'il est apte àtraiter de l'espace, peut assumer entièrement la responsabilité de l'urbanisme. Ilpeut, à la rigueur, en assumer une partie et étudier des plans d'ensemble à oertaineséohelles. Mais il ne pourra effectuer à lui seul toutes les analyses dont le plan demasse est la syn these.

En se perfectionnant, les moyens de traitement de l'espace obligent à une réparti­tion des tâches. L'architecte et l'urbaniste ont la des activités oomp~émentaires. Ellesont p~ur objeotif l'utilisation de l'espace par son organisation rationnelle en vued'une réponse aux besoins fondamentaux des individus et des collectivités. (Le modèleétant l'homme qui se meut dans des champs nécessaires et conformes à ses besoins).

Il s'ensuit que ces techniciens doivent posséder

- 1) Une technologie spécifique; son langage; ses moyens d'expressipn, notammentgraphiques, liés à l'art de bâtir ou de traiter l'espace,

~ 2) Les méthodes scientifiques d'analyse et de synthèse.

Aussi l'E.A.M.A.U. doit-elle, dans un premier temps, développer l'esprit créateurp!1r l'o~servation et la maîtrise des moyens d'expression adéqua~s. Ensuite, au niveaude la spécialisation, son enseignement doit porter sur l'acquis~tion des connaissancesobjectives, scientifiques et techniques appropriées et l'apprentissage d'un savoir-faireprofessionnel distinct et pertinent.

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Dès le début, les élèves architectes et les élèves urbanistes devront êtremain tenus en con tact étroit. Ils seron t ini tiés ensemble à la notion d'espaoe au coursdu premier oycle. Dans les oyoles de spéoialisation, en plus de oours oommuns, ilest reoommandé qu'ilsexéoutent ensemble des"exercioes pratiques et des projets. Lesélèves de chaque disoipline s'exerceront alors au rôle qui sera le leur dans la reoherohede solutions à un problème posé; notamment dès la fin du deuxième cycle et dans lecourant du troisieme, des thèmes de projets d'architecture devraient être suggérés par"les travaux ~&B élèves urbanistes. Les élèves urbanistes déduiront les programmesd'architeoture de leurs thèmes d'études. Les urbanistes feront équipe avec les archi­teotes pour la mise au point de l'organisation de l'environnement à créer et l'étuded~s bâtiments à y implanter reviendra aux architectes.

III. Disposition générale des études

Les études d'architecture se répartissent en trois cycles de deux ans, soit sixannées au total.

Celles d'urbanisme sont divisées en deux cycl~s p.e"·deux ans, pluS un cycle d'unan, soit oinq ans au total.

1. Tronc commun

(1) t~r Cycle

Le premier cycle est un oycle commm aux deux disciplines. Au cours de oe oyolede formation de base, l'ense1gn'ement est centré sur la notion d'espaoe, sa peroeption,sa représentation et l'acquisition des 'moyens d'G7pression. De plus, me formationà la:- wpographie est assurée à tous.

2. Urbanisme

(ii) Hème Cyole

Ce oyole initie à la ç~position urbaine, par l'étude des composantes du tissuurbain, de la fonotion de oes oomposantes et de l'organisation fonctionnelle desdifférents éléments. L'étude du dossier d'urbanisme termine oette première partie.La deuxième partie de oe cycle traite principalement des données, de leur collecte et

'de leur tr~itement. Enfin, l'introduction à la programmation vient en fin de cycle.

(ii1) IIIème Cyole

A oe stade, l'objectif prinoipal est l'entraînement des élèves à la maîtriseprofessionnelle. Les thèmes d'enseignement portent aussi sur la programmation, l'amé­nagement du territoire, l'organisation spatiale et l'urbanisation au niveau des plansde développement.

3. Arohit3ciure

IIème Cycle

Au cours de ce cycle, les élèves-architectes reçoivent principalement me formationsoientifique et teohnique. Celle-ci porte sur les sciences de base et leurs applica­tions dans le but de donner aux élèves les outils nécessaires a la compréhension des

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matières enseignées, d'élargir leur culture scientifique générale en vue de créer"un espri t scien tifi que" dans lequel ils a'::orderon t des problèmes propres à l' archi tec­ture. Au point de "ue dé la technologie~ .l.'enseignement tend à familiariser les élèvasavec le vocabAlaire propre à la construction et au bâtiment, à l'analyse et à lacompréhension du rôle et des rapports des éléments architecturaux dont l'agencementpertinen t est la .base de tout fonctionnali:sme archi tectural. Des projets de difficultésgraduées doivent acco.mpagner la progression des études et en être l'illustration perma­nente. L'élève acquer»& ainsi l'instrument teohnologique 'qui sera le sien tout aulong de sa vie professionnelle.

nIème C;ycle

Au cours de ce cycle, l'é·tudi'IDt se familiari'Se avec les prooessus de décision.Progressivement, l'aoquisition des connaissances est subordonnée à la maîtrise desmoyens permettant à chaque élève d'en faire un instrument d'action 'adapté à sa person­n~lité. La méthode pédagogique devient l'élément moteur sur lequel l'E.A.M.A.U. doitporter toute son atten·tion.

Aussi ce oaractère spéoifique de l'enseignement scientifique et technique affirmépen dan t le deuxième cycle, à la fois dans les méthodes pédagogiques et les 90n tonusdoit-il de plus~~n plusfetre inséré dans les exercices: pratiques et les projets. Ilne faut pas craindre une oertaine répétition car elle facilite chez l'élève une struc­turation des connaissances essentielles et leur imbrication. On donnera ainsi à l'élèveles moyens de mettre au point un instrument personnel d'action qu'il affinera pendantsa vie professionnelle. De plus, 11 sera conscient du fait qu'il acquiert un métierdans toute l'acception du terme.

Dl. Remarques:

.a) Bien que, dans notre proposition, tout projet oomprerne des travaux de maquettesd '~"u<lEüe1:,·dê ~~sen -:;ation, des croquis d' ftude sur carnet, u.es relevés et croquis S?Fles siteseto •• f.r)t d'~trcs méthod:~s d'expr'3ssion volumétrique et gr,aphiquG, il'Gstreoommandé d'organiser des cours d'art plastique : dessin de na{ure, ronde-bosse,modelage et autres. Ces cours sont obligato~res dans le premier cycle, car ils fontpartie ae l'enseignement des modes de représentation de l'espace, mais l'enseign~ment·

des arts plasti~ues doit rester obligatoire 'aussi dans le deuxième et le troisièmecycles d'architecture. Pour les élèves urbanistes il doit être inclus'dans le deuxièmecycle avec option faoultative pour le troisième.

Certes, les élèves ne peuvent acquérir une parfaite maîtrise de la technique dudassin en un laps de temps aussi court, mais il est important de leur permettre de seconstituer ~u moins un répertoire de procédés personnels, qui facilitera leur démarchev~rs la matérialisation dos objets qu'ils désir'mt r.é.ali..s1Jr.

b) Les élèves des deux disciplines doivent aussi acquer~r une connaissance aussiapprofondie que possible de la 13ngue anglaise. Ils disposeront ainsi d'un instrumentde c~mmunioation avec leurs oonfrères africains anglophones,: aihsi qu'avec les organismesétrangers et pourront ~voir' accès à la documentdtion internàtionale~ ,

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V. Cycle de recherche

La recherche i'est pas formellement ~ncluse dans le cursus d'études. Deuxpossibilités sont envisagées en fin de formation. Dans le premier cas,1Iélèv~

diplômé entre dans ra vie professionnelle et, à p9.rtir de là, il dégage, en fonctionde ses activités ou de son intérêt personnel, ses thèmes de recherche. Après étudedu thème choisi, l~école apporte son aide au ohercheur en vue de l'aider à trouver

-les moyens de mener à bien sa recherche -: stages, bourses, e'tc •• ·

Dans le second cas, dès qu'il a obtenu son diplôme, l'élève postule à l'octroid'une aide pour développer un thème de recherche dont il aura présenté. l~: ~~ev~s aupa­ravant. Dans ce cas, le jeune chercheur reçoit, parallèlement à sa recherche, uneformation pédagogique GPmplémentaire. Il devra.en ef'fet, 'app.orter son conoours ,auxactlvi tés pédagogiques de l'école pen dan t un certain temps. Il convien·t de no ter 'quetout au long' des é,tudes et ,surtout au niveau du troi'sième cycle,. il est proposé aUXélèyes des thèmes 'de recherohe qui les incitent à participer à l'étude des particularitésde' la civlllsatlon africaine par une meilleure oonnaissance du passé et de la périodecon temporaine •

C'~st ainsi que la formation donnée par l'éoole, tout en. préparant des techniciensorienté's vers l'action imm.édiate, les aidera à trouver une solution pour un apportpersonnel à la connaissanèe de l'histoire africaine.

VI • Formation pédagogique

Les élèves étant tenus de participer à la formation de base des jeunes, l'entraine­ment à la pédagogie proprement dite est introduit de façon continue et progressive toutau long de l' enseignemen t. De plus, il est recommandé de consti tuer de petites équipespour l'étude de projets de troisième oycle. L'élève de troisième cycle responsable duprojet doit diriger les travaux d'un groupe comprenant un ou deux élèves plus jeunesqui seront employés comme dessinateurs-oalqueurs et un ou deux élèves qui travaillerontcomme dessinateurs-projecteurs. La notion fin'l.1e doi t tenir compté de la manière dontl'équipe a été dirigée.

Ce genre d'exercioe, exécuté en fin d'ét~des, doit permettre au futur diplôméd'appliquer, ~n présenée de ses professeurs, les méthodes d'organisation qui lui ontété enseignées et de connaître de manière concrète, les problèmes.d'organisation dutravail, de direction des études techniques et autres. Il faut laisser le plus delibérté possible à l'élève responsable. Le but de ces exercices, qui seront aunombre de deux ou trois au moins au cours du cycle d'études, est d'introduire l'élèvedans le contexte qui sera le sien, à savoir ét~des des projets, formation de jeunes,direction d',équipes de del;lsina.~eurs ••

VII .Méthodes d'enseignement

i) Des que po.ssible, il faudra in tro'duire les mé thodes d' enseignemen t. les plusmodernes à l 'E.A.rï,.A. U. : audio-visuel, vidéo-cassettes etc.. Ell·:s f ...cilit·')rnnt lacompréhension des matières telles 'que la statique, la résistance des matériaux ou lesproblèmes de circulation urbaine.

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ii) Pour l' enseignemen t des (:1êtiX~dls:oi~pl-i-ii:es/ il '~st c~nseillé de centrer cescours, surtout dans les deuxième et troi~ième cycle~, .sur-lés travaux pratiques et lestravaux personnels. La progrè~sio;n :des·:.matfèr.e:è -enseignées, et notamment des mathéma­tiques appliquées sera ainsi commandée par celle des cours, tl'avaux pratiques etprojets d'architecture et d'urbanisme~

On peut distinguer ~rois étapes dans cette méthode de fo~mation :

a) La formation théorique de base au premier et au début du deuxième cycles oul'enseignement fondamental. ......

Q) L'acquisition d'une spécialité au deuxième cycle ou l'enseignement appliqué.

c) L'application des connaissances au cours du troisièm~ cycle ou l~ens.i~ementpratique.

11i) Le principe du travail en atelier est recommandé au~ant pour.,l'enseisnem~tde l'architecture que pour celui de l'urbanisme. Dans le contexte de l'E.A.M.A.P.,l'effeotif optimum d'un atelier nous semble devoir être dé trente élèves· environ.Lorsque l'école aura atteint son plein effectif, c'est-à-dire 150 à 180 élève enViron,le nombre total d'ateliers sera de cinq ou six.

Chaque atelier doit comprendre tous les degrés d' enseignemen t, de la formation debase à l 'enseignement pratique et à oelui qui débouche sur un. diplôme. La .directionde chaque atelier est confiée à ~ architecte ou à un urbaniste secondé par' quatreassistants. Deux assistants doivent être plus particulièrement charB's de l'enoadrementdes élèves du premier et du deuxième cycle de manière à assurer un con tract permanententre les élèves de ces cycles, ~es enseignants, et l'enseignèment.

Le régime pédagogique est l~ plein temps pour les assistants et si possible 'pourles architectes et urbanistes responsables d'~teliers.

VIII. Plan général des études

Le plan général des études est établi sur les bases suivantes

1) Une année soolaire.. 2 semestres2) un' semestre D 17 semaines3) Une semaine ID 35 heures

soit au total 1190 heures de scolarité par an et 595 heures par semestre. Chaque',cycleest de deux années ou quatre semestres, c"est-à-dire 23éh heures.

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Ier Cycle du Tronc commun

(1er; '2ème, 3ème et 4ème semes tres )

~~al des heures de scolarité: 2380

Pour le premier cycle la réparti tiondes heures par cours est approximativement lasuivan te :

Travaux en atelier 884 heuresMathém~tiqu'3s 614 "Arts plastiqu~s 204 "

- Psychologie de· la perception 34 "

PS1chosociologie (l'espacesocielegique) . 34. Il

- Histoir~~de l'Afriq~e

(pellples et· e:"biétés) t ~

34 Il

In tro duc tion aUX sciencessociales 51 "

- Sociologie' 153 ri

- In tro duc tion à 1téc~logie J 68 ri

Géographie_.:..! J 51 If-

'lbpographie .;;'., 100 Il

Téchniques d'expression 51 Il

Economie 34 li

- Langue 68 Il

(y 'compris les travauxpratiques en atelier)

(en relation avec de~travaux d'atelier sur laperception de l'espace)

: ~ ...

Urbanisme. , \-.

IIème Cycle - (5ème, 6ème, 7ème, 8ème semestres), total des heures de scolarité: 2380 -

- Travaux en atelier'

- Techniques de groupe(méthodes de travail en équipe)Ma théma tiques

- Génie civil et travaux publicsGéographie

- SociologieEconomie

- Contrôle du milieu physiqueEcologieProgrammationDroitLangueDessin-Arts plastiques

1388 heures, dont environ 187 consacrées,pendant le 6ème semestre, aux travauxpratiques de mathématiques appliquéessur la collecte et le trai temen tdes données.

34 heures102 Il

102 li

119 fi

102 "85 Il

40 "51 "

102 11

51 Il

136 Il

68 Il

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IIIème Cycle - (geme et 10ème semestres), 1 an au total, soit 1190 heures

- Travaux en atelier : 935 heures, y compris :

1 - des travaux pratiques sur l~s.

problèmes de progràmmation

2

119 heures

17 "34 "34 '. "34 Il

Aménagement du territoire-:Organisation et gestion

d'un bureauEconomieHistoire de l'urbanismeou histoire urbaineEcologie et ecosystème

- Dessin-arts plastiques(facul ta t~~) 17 "

l'étude des thèmés de diplôme

Arohitecture IIème cycle - 3ème et 4ème années d'étude. C5ème, 6ème~ 7ème et 8èmesemestres)

- Travaux en atelier environ 1071 heures, 'dont 351 en relation avec les cours decons-truction, les cours sur, J~~,

élémen ts de la comp'o~itian ,) 'les;cours sur 1 'histoire' de l' archi tecture- r

et la stàbili té des constructions132 heures272 Il

40 "51 "34 ,r51 Il

51 "102 "136 "136 "

Arts plastiques et dessinCours de constructionContrôle du milieuEcologie-ecosystèmeEconomieGéographieGénie civilHistoire de l'architectureLangueSciences naturellesStatique 1 stabilité desconstructionsSociologieTechniques de groupeTravaux souterrains

3883434

187

"""ft

4rchitecture IIIème cycle

- Trav3.UX en atelier

5ème et 6ème année - (9ème, lOème, llème et l2ème semestr~s)

environ 1916 heures, dont 399 en relation avec les coursde construction, d'installation,deséquipe~ents, d'histoire de l'architec­ture, de stabilité des constructionset les cours sur les travaux soute~rains.

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IX. Tableau récapitulatif des heures d'enseignement, par

matière et par semestre

nombre d'heures par semestreTronc

DISCIPLINES c'ommun Urbanisme Archi tecture

Semestres 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 5 6 7 8 9 10 Il 12

l-Aménagemen tdu terri toire q 51 68

2-Arts plasti-ques-dessin 51 51 51 51 17 17 17 Il J.7 34 34 34 34 30

~Cours deconstruc-tion 68 68 68 68 68 ~8 45

4-Contrôledu milieu 40 40

5-Droit i7 17 17 Il 17 17 Il6-Ecologie-

Ecosystème 17 17 17 17 Il Il Il Il. 11 Il Il Il1-Economie Il 11 " .11 ,34 34 34 17 Il8-Equipements 17 Il 349-Géographie 17 17 17 34 34 34 17 17 ' 17 Il

l~Oêriie civil 102 51Il-Histoire de

l'A.frique 3412-Histoire de

l'architec-ture 17 17 34 34 34 34

13-Histoire del'urbanisme .. 34

14-Langue 17 17 17 17 34 34 34 34 34 34 34 3415-]).~a théma ti-

ques 122 122 185 10216-0rganisa-

tion etgestionprofE.ssion-nalla 17 17 34 17

17-Programma-1;ion 51 51

18-Psyc-hologiede la per-ception 17 17

;19-Psycholo- ,gi'e del'espa:Ce 17 17" . ..

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11 -

Tableau récapitulatif des heures d'enseignement, par

matière et par. semestre (suite)

Nombre d'heures par semestreTronccommun Urbanisme Archi tecture

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 5 6 7 8 9 10 11 12

34 34 34 34 34 34

34 51 51 51 51

JJ])320 201 190 173 300 323 374 391 442 493 184 158 165 213 277

595 595 595 595 595 595 595 595 595 595

368 561

97

311

3ème Cycle

4ème 5ème·années'

9797 9717

34

99 9717

2ème Cycle

'2ème 3èmeannées

3ème Cycle

5èmeannée

17

2ème Cycle

3ème 4èmeannées

50 50

17 17 17

51

TRON C COMMUN

34 34 34 51 34 34 17

34

1ère 2èmearmées

Il 90 Il 90 ~1. 90 Il 90 Il 90

MATIERES:ENSEIGNEES

SEMESTRES

2o-Scienceenaturelles

21-Sciencessociales(in troduc­

tion)22-Statique

et stabi­li té desconstruc­tions

23-Socio1ogie24-Techniques

de groupe25-Techniques

d'expres­sion

26- 'lbpographie·n-Travaux en

atelier28-Travaux

souter­rains

Ibtal p'3.r3emestreIbta1 par1.llnée

~yc1es

i'êtude

Année

'. ,.~ .., \ ... ;!'

235 243281 312 393 4447 515 561

11 Estimations des heures effectives de d~ssin

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12" --

x. Cours communs architecture et

urbanisme

Deuxième et troisième cycle

Arts~plast1qœ6-- -dessin- ..­Contrôle du milieuEcolog;i.~. _.Eoonomie

-Géniê-: civil'GéographieLangueSooiologieTeohniques de groupeCours de oonstructionDroitEquipements (installation)Histoire de l'architectureOrganisation et gestion professionnelleSciences naturellesStatique - stab~lité des constructionsTravaux souterrains

132 hèures40 he~e6

51 heures54 heures34 heures51 heures

136 heures34 heures34 heures

181· heures'68 'heures68 heures68 heures68 heures68 heures

291- heures .. 51 heures

Note Ces cours doivent être basés sur l'expression graphique des espaces, la représen­tation dessinée et volumétrique d'objets, le rapport entre les objets' dans desespaoes définis. L'enseignement doit être assuré sous forme de travaux pratiques,le but étant d'éduque.r .. sen~oriellement et intellectuellement l'élève. Ains~ seradéveloppée sa c~pàcité d~'~raiter des problèmes de l'espace.

Comme pOlle' l'ensemble de l'enseignement de l'école, ces cours doivents'appuyer sur la progression des autres matières enseignées, principalementles mathématiques, (analyse combinatoire et géométrie) et les sciences humaines,(psychologie de la perception et de la forme, psychosociologie de l'espace).

Il est préférable que tous les travaux 'débutent par une analyse d'espacesréels. Les élèves représenteront ces espaces par des croquis et d'autres modesd'expression.

l. ~ppréhension de la notion d'espace et des bases de sa représen~ation

a) L'observateur dans l'espace. Sa relation avec les objets perçus. Les consti­tuants de la relation spatiale et leur organisation. Introduction à la notiond'échelle. L'espace restrictif.

b) Les bases de la représentation de l'espace.

L'espace plan ;- Les moyens graphiques - le dessin

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1.3

Les moyens colorés - théorie de la couleur.des teintes - relation entre les couleursmélanges physiques, chimiques et optiques

Etude de la couleur. Défini tionleurs kodifications, les différentE

Cours : Cercle chromatique d'Oswald - coordonnées de la couleurcontrastes - rapports de teintes - modification de.'l'espace.

at1;ràction -

Les autres moyens de représentation: maquettes, photos, collage's, déco·upagesetc ••

II. Acquisi tion des moyens et des techniques de sa représen tation. L'insertion dansl'espace.

L'espace bidimp.nsionnel ~t tridim~nsionnel - struoture de l'esp~c3 •

.- Représenta.tion d'un objet - représentation d'un espace par la différenciation despl~~ en faisant intervenir d~B notions de perspective - D~fférenciation destextures. Représentation de l'espace par les traits différenciés ou des valeurscQn tr'l.~té'es.

Etude de ~a technique du lavisIntroduction à la représentation cartographiqueNotions de perspective d'observation - Notations coloréesDescription d'ensembles complexes - Volumes et espaces tridimensionnelsRelations entre les objets eux-mèmes·Réa.li té objective et réali té subjective dans la notion d'espaceLes rapports de l'espace plein et dé l'espace vide •

• ,: . 1. "

Ecologie

1. Notions de biologie humaine générale. L~homme et la nature. L'homme dans lanature. Eléments de biologie végétale africaine - Eléments de pédologie. Biogéo­graphie africaine - Bioclimatologie - les zones infestées. Travaux sur cartes etphotographies aériennes.

II. Biologie des comportements.

Economie

1. Les modes de production à travers l'histoire. Aperçu du rôle des vilfes dans cesmodes de production: a) les villes dans les modes de production primaires (anti­quité, système féodal, bourgeoisie naissante, accumulation. primitive), les villesdans la période de transi tion (p'1ssage de la production artisanale à. la productionmanufacturière). Aperçu du rôle des villes dans le m0de de production à éc~~omie

de marché.

II. Genèse du mod6 ~e production dans la société moderne.

Naissance dA la sci8nce économique.Les mécanismes fondamentaux du ID0de de pr~duction dans les écon~mies moderneséconorni"! capitalistCl, éCl)nomi8 socialist·,.

Page 19: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

1.

14

Psychologie de la. perceptio,~ 'j , i '4 ., ,

Travaux 'Sur le .' Dynamisme de la' forme - forme 'forte" et forme faibleterrain : travaux Lois des formes 'sur maquette - Espace et mouvement, inventaire et classification des formes,travaux gr'aphiques,Différenciation des structures formellesl'expression Présentation d'expériences sur les structures et qualités formellescolorée, croquis Théorie des tr3nsformations et comparaison de formes en relationete.. - Raison de 'formes en relation

- Etudes d'écoles artistiques

Ir.

En relation avecles travaux pra­tiques sur lanotion d'espace,les moyens deperception etde repré sen ta­tioll de l' e gpace

III.

'psyehosociologie

Exercices pratiques pour l'in tro duc ti.on de l'espace sociologiqued~s l'~pprentissage de la notion d'espace (apport de l'espace dereprésentation) - Introduction à la ~ociologie de l'esppce. Intro­duction'au processus de symbolisation: perception et psychologiede la forme. . .Environnem3nt spatial de l'homme l'environnement bâti,. l'environ­r..em3nt humain volontaire') à tr::::'V8rs les textes 3t documents. DGs()I'ip­tian et Gxpression des espaces natur31s Gt organisés.

Gé')graphb

Approche géographique de l'espace. Introduction aux modes d'expressiondes espaces en géographie. L'es~ace géographique : distances etdimensions réelles.Lecture des documents géographiquesReprésentation des espaces naturelp et des espaces organisés.Organisation de l'espace physique. L'occupation humaine et sareprés'en ta tion aux différen te's échelles.Etude de la représentation cartographique : cartes topographiques:1/25000, 1/50000, 1/80000. - Cartes géologiques, 1/5000, 1/50000­Photos aériennes -

Introduction à la géologie : Etude des sols et leurs propriétés.Introduction à la morphologie urbaine et rurale.

Hist')ire de l'Afrique

(Ces cours servent aussi d'introduction aux thèmes d'étude et de recherche, àreprendre en fin de troisième cycle' d'urbanisme) • .

Introduction à l'étude de l'évolution des peuples' et des sociétés en Afrique ­les wanifestations culturelles.

.En relation avecles travaux sursur le terrain..sur la no tiond'espace

Introduction à l'inforlliation a~ au traitement des données(travaux pratiques)Générali:tésLa collecte des données,:" les méthodes d'enquête, les questionnaireset leur dépouillement.

Introduction aux sciences sociales

Page 20: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

1.

II.

En relation avecles travaux prati­ques sur l'infor­mation et le trai.temen t desdonnées2/1a notiond'espace

III.

1.

II.

1.En relation avecl'étude de lanotion d'espace

15

Les théories scientifiques

Compréhension des théor_8s scientifiques. Entraine~ent auraisonnement analogique. Histoire des inventions - histoire desidées scientifiques : épistémologie, cosmographie, matière-temps-espace

Initiation à l'interprétation et à la critique des travaux derecherche constituant l'information des techniciens de l'organisationde l'espace.Introduction à la recherche - Information et entraînement à l'utilisa­tion des connaissances et surtout des données sociologiques (connais­sance banale du contexte géographique, économique et social dansla décision).

Information permanente sur l'évolution des approches sociologiques.Technique d'enquète et d'interprétation des recherches d'opinion.Utilisation des matériaux d'enquêtes sociologiques et psycho8ociolo­giques sur l'urbanisation et l'habitat.Questionnaires, entretiens non directifs, analyse du con tenu - travauxpra ti'iue s.:

Initiation à la Sociologie généraleLes découvertes en sciences sociales sur la mul tiplici té dessociétés - les structures sociales - les.sociétés industriellesla culture et les moyens de communication de masseLe développement ,de la pensée sociologique.

Les lois fondamentales régissant l'ordre du développement desmatières organisées~orphologie naturelleYorphogénèse

Regards sur l'influence de l'environnement sur l'être vivant, hommeou animal, sur le plan physiologique et du comportement

Mathématiques

Acquisiti8n et utilisation des moyens graphiques et des systèmesde représentation -Initiatif)n à l'ospac;'J - Prl')priétés algébrlqu'~s de formes simpleset leurs combinaisons _.:Nnti0ns d~ gé0métrie d0 scripTive - Pr0blèmes métriqu~s

Projections planes - Notions de perspective - ReprésentationtopologiqueSchématisation - Sémiologie graphique

Page 21: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

II.

III.

IV•

. Analyse. '

16

Géométrie axométrique ort~?~Qn~~e, oblique - Perspective cava~ière

Jéomét:rieperspeotive ,. Perspective cen"t..:'ale, plongeante et plafon­nante

Géométrie descriptive

Etude des fonctions. - .Con tinui té - dé'rivation- Exponentielles complexes - fonctions trigonométriques - Dévelop­

pemen t limi te - In tégrales de Daniel (sill)P~~n:i,)j,l.ble, triple) -.- Arc de Jordan rectifiable - Longue~ d'une courbe - Application

a la statique - Centre d'inertie, moments, théorèmes de Huyghens.

Théorie des ensembles

Relations binaires, applications - mono!des libres - machines de Turing - Groupes,sous~groupes distingués Combinatoire -Or,dres, préordres - Espaces vectoriels.

Algèbre linéaire

Espaces vectoriels: Base, dimension, application linéaire - katrices, opérationsélémentaires - ;"atrice d'une application linéaire •••

Théorie des graphes - Algori thme de F01'd-Fulkerson -' Affecta tion d'un flo t dans ungraphe.

Traitement des données - Notions des statistiques d~scriptives - Analyse en compositionprincipale - Analyse canonique - Analyse hiérarchique.

'lbpographie

Eléments de combinatoire

Théorie systématique

- Techniques' d'expression

Apprentissage de la lecture méthodique, de l'organis~tion et du classement de l'infor­mation ainsi que de la discussion de groupeApprentissage de la présentation de documents écritsExpression oraleExpression écrite

, ~ r, .

Topographlie, .

Généralités - Représentation d'une surface topogrqphique - Courbes et niveaux, penteset rampes, profil en long et en travers.l'ensurations et calcul des longueurs, angles et ·.1ltitudes - Etude des instruments etapareils utilisés en topographie -

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Méthode de levers et de reports de plans topographiques et'cadastraux.Eivellement. Triangulation.Eléments de remaniement parcellaire.Exercices sur le terrain.

Programffie des cours d'urbanisme

Contrôle du milieu (cours commun aux deux disciplines)(Les travaux pratiques se fer~nt au CCL de Cacavelli)

I. Exigences d'habitalilité psycho-physiologiquéet d'inconfort.

No tion de oonfort

La chaleur - Hygrométrie - Corrélations climatoiogiques thermo-hygro­métritlues.Ensoleillement - Graphiques d'ensoleillement - Effet thermique del'ensoleillement sur les bâtiments.Absorption, réflexion et pénétration de la chaleur - (calcul desvariations thermiques) - Effet du vent.Analyse des habitations traditionielles dans les climats cha~da-secs,chauds-humides. ' ,Réalisation du confort hygrothermique dans la maison - choix del'exposition - protection et isolation thermiques de l'enveloppemise à contribution de la stabilité thermique du bâtiment - ventilationdes maisons, d'un ensemble de logements au niveau du quartier - effetsdu ven t.

La lumière - rayonnement et perception visuelleconfort visuel -

éclairemen t e't

II.

I.

Intensité lumineuse - luminance - clarté - facteurs de réflectionéblouissement - e'ffets de l'a couleur - contrôle de l'éclairage.Le son - nature, protection, propagation et réception du son - évalua­tion quantitative du son - phénomènes 3coustiques dans les espacesclos et en plein air - transmission du son par voie aérienne, parveie solidienne - ponts phoniques absorption du son - principestechniques d'isolation acoustique - protection contre les bruitsextérieurs~

'ï.'ypes de groupements de logements et adaptation aux conditionsclimatiques. Notion de confort et espace aménagé en zone tropicale,ip tertropicale.

ECOLOGIE

TRONC COMMUN (rappel)

Notions de biologie humaine générale - l'homme dans l~nature ­éléments de biologie végétale africaine - éléments de biologie -

. biogrà.phie africaine - bioclimatologie - zones infestées et vecteursde transmission -Les habitatsTravaux sur cartes, photographies aériennes.

Page 23: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

18

II. Biologie des comportemen ts.

Hème Clcle

III. Ecologie en milieu urbain - les catégories d'espaces verts :jardins d'enfants, espaces verts publics et avenues plantéesespaces verts à usage privé.

2Nombre de m d'espaces verts par habitant -les besoins quantitatifset qualitatifs - le milieu biologique urbain, bioclimatologie etmicroclima t.

Biologie humaine et milieu écologique urbain en zone tropicale etin ter tropicale.

t-.

La vie et la ville en Afrique aU sud du Sahara - pollution et nuisan&3s.

Les établissements Rumains èt les zones de maladies endémiques.

IV. La réalisation et l'entretien des espaces publics par les servicesresponsables.

Réglementation - législation-- les sources de financement.

Introduction à une politique des espaces publics urbains en Afriquetropicale.

IHème cycle

V. Les villes et conurbations comme milieu

Etablissements humains et écosystèmes.

ECONOMIE

TRONC COMMUN (raP1?~1)

écologi'e de l'espace aménagé.

1. Les modes' de production à travers l'histoire - rôle des villes dans cesmodes de production: les villes dans les m~des de production antique ­les villes .d~ns le système féodal (la bourgeoisie naissante, aqcumulationprimitive) - les villes dans la période de transition (passage de laproduction artisanale à la production m~nuiacturière).

Aperçu du rôle des villes dans le mode de producti~n libérale a économiede marché.

II. Genèse du mode de production dans la société moderneli;aissance de la science économiqueLes mécanismes fondamentaux du mode de production dans les écronomiesmodernes ~ économie capitaliste - économies socialistes.

1

Page 24: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

Note

ECONOMIE (sui te)

l _'banisme : cours obligCl. toire + T.P.Architecture: Al cours obligatoire

A2 facultatif

IIème cycle d'urbanisme

!IL 1l-Les lois fondamentales de l'économie moderneéconomies socialistes. /

économie capitaliste,

Famili'lrisq, tion !3.vec le maniement de certains concepts et indiceséconomiques.

Apprentissage des classific~tions économique& par la lecture etl'explioation de documen ts.

Les mécanismes économiques de la société· moderne : production,consomma tion, revenu, investissemen t (sous leur angle pra tique)

Etablis~ement des prix - budgets publics et privés - techniqùescomptables.

Pour la détermination des grands indices économiques - sens etUS'lge de la statistique économique - lecture de bilans - lecture de1udgets de l'Etat et des collectivités - lecture de documents surla prévision économique - exeroices - lecture de budgets de consomma­tions privée et méthodes de détermination.

IV. Al-Aspects du mode de production du logement: l'économie de laconstruction et sa place d~s l'économie générale.

Aspects technologiques de la construction de logement pour le plusgrand nombre - cadre financier - interventions publiques bancairesles organismes internationaux spécialisés.

V. Al-Types d'organisation des IDjdes de partioipation active des popula- ,tions - études de cas.

VI. A2-Les mécanismes d'évaluation des besoins et de ~roerammdtion deslogemen t'a.

- Notions fondamentales des besoins et de la demande en matière delogemen ts - les sources de renseignell1en ts : recensements, enquêtes,fichiers etc •• les évaluations : outils méthodologiques et techniques6) évaluations du parc existant, évaluations à partir des projectionsdémographiques, b) évaluations basées sur la connaissance du compor­temen t des ménages, de leur solvabili té et du fonctionnemen t dumarché.

A.spects syn thétiques des problèmes de lo€'emen t - analyse des poli­tiques de lo€:emen t exprimées dans les plans de développement socio­économique - étude de cas.

Page 25: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

VII.

VIII.

20

A2 Méthodes d'évaluation du prix 'du sol - le marché foncier - coûtdes équipements et infrastructures - coûts sociaux, économiques etadministra tifs - problèlLes de maî trise du sol urbain.

A2 Finances publiques et aménagement urbain - les instrumentsd'analyse des coûts - la comptabilité urbaine et les finances locales

imbrications des financements: Etat, finances locales, établissementsprivés.

IIIème oycle d'urbanisme

A2 Economie régionale - notions d'espaces économiques - la vie économiquerégionale: facteurs de localisation des activités économiques, trans­ports etc ••

L'urbanisation et la vie économique régionale et nationale, conflits­na tion - région.

Plans de développement économique et programmation des projets d'équi­pement et d'infrastructure économique et sociale.

De la notion des besoins en matière d'aménagement à la notion dedépense publique - évaluation des besoins - durée des :financemen tainvestissements, fonctionnement - la dépense et les moyens definancemen t - structure administrative et pouvoir financier.

Budget prévisiqnnel - économie générale des différentes partiesévaluation des couts aux différentes étapes d'élaboration - les outilsd'analyse économique appliqués aux projets d'aménagement - essâid'évaluation des coûts sociaux a priori et a postériori - mécanismesgén6raWe. de financement des projets.

GENIE CIVIL - TRAVAUX PUBLICS

Note Urbanisme : c·'urs obligatoire + TF\rchitecture : Al cours obligatoire

En relation avec les travauxpratiques d'urbanisme sura) voies et circulation

IIème cycle d'urbanismel La voirie et l'urbanisme rappel de topo­

graphie - économie des projets de V01r1e- Les transports urbains - générali tés ­analyse de la demande - schémas graphiquesdes migrations alternantes et des diversgr~lds déplacements - aspect financier;coût d'infrastructure, coût de fonction­nerrlen t - choix des types de transport.

Historique des méthodes de planificationdes tr'll1spor ts.

Page 26: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

b) Les équipements s'lni t'lires et'les réseaux d'assainissement

21

Prévision de la demande : analyse classique,modèles de généra. tion etc ••Méthodes modernes de prévision.Les innovations technologiques.Les équipemen ts de télécommunication.Les tracés des voies - études des carrefourset des croissements, signalisation etc ••

II.., AlProblèmes d'assainissement - éléments degeologie pratique - méthodes de reconnaiEJancedU',80UB-sol - évacuation des eaux: de .;'~ssel­

lement" - no tion de bassin versant: détermina­tion des débits et des diamètres évacuationdes eaux usées - épuration des eaux usées - leseaux industrielles - notions générales sur lesréglementations d'hygiène - économie' des projetsd'assainissement.

III. AlLes fluides et l'urbanisme - notions' d'hydrau­lique générale: diametre, pression, vite~se~

technique et économie d'un projet d'adductiond'eau - le problème général de l'eaù - lespuits - notions d'hygiène et réglementation.Les fluides énergé~iques.

Analyse et coûts-avantages des projets devoirie.

En relation avec lestravaux pratiques sura) la no tion dl espace,les moyens de perceptionet de représentation del'espace.

G.ID GRAPHIE

TRONC Cq~UN (rappel)

I. Approc.he géographique de l'espade. Introduc­tion aux modes d'expression des espaces engéographie. Appréhension de l'espace géogra­phique : distances et dimeneions réelles.In troduction à la lecture des documen tsgéographiques. Représentation des espacesnaturels et des espaces organisés : organisa­tion de l'espace physique. Occupation humaineet sa représentation aux: différentes échelles.Etude de la représentation graphique des cartescartes topographiques: 1/25000,1/50000, 1/80900cartes geographiques 1/5000,1/50000 - photosaériennes.

Page 27: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

22

II. Introductioü à la géologie, à l'étudedes sols et leurs propriétés, à la mor­phologie urbaine et rurale.

b) Trava~ pratiquesde topograp.hie: .

Note

, GEO GRAPHIE

Urbanisme : cours + T.P. couplés ou non avec les T.P. d'urbanisme.Architecture: cours seulement: Al obligatoire, A2 facultatif.

Urbani~~èen 'reiatlon avec lestrava~, prati~uesd'urblinîsme sura) le logement en urbanisme ­le ~ua.rtier.'. ,.

c) L'a circula tion urbainehiérarchie et fonotion des voieset des réseaux de oommunioationurbains

d) Les équipements ~uenécessite la vie économiqueurbaine, leur implantationdans l'aspace urbain, leursrelations

e)'Le tissu urbainet l'occupation du sol urbain

IIème cycle d'urbanismeIV. Le paysage urbain: le bâti, l'organisation

des rues, le site, l'animation quotidienne.Planimétrie: les sites et les méthodesde description - application à l'étudedes quartiers urbains, les centres villeset les quartiers suburbains, la périphérieet les franges - analyse de cas. Entraine­me~t à l'étude des sites.

V. Géographie urbaine:Les transports urbains - généralités -les déplaoements dans le cadre de la viequotidienne - les communications en milieuurbain et leurs conséquences sur la locali­sation des personnes et les activi tés -les conséquences des transports sur l'urba­nisation, leur rôle dans l'économieurbaine et dans son développement - lesschémas géographiques des migrationsalternantes et des autres déplacements;affaires, commeroes essentiels, loisirsetc •• les équipements de télécommunication.

VI. Géographie urbaine : les fonctions del'urbanisme; les différentes .typesd'activités urbaines (prinoipales secon­daires)" Analyse des populations activesurbaines.Les activités urbaines (entreprises,établissements etc.) - Les zones d'acti­vités économiques: zone industrielle,zone commerciale, zone artisanale, zonede bureaux et services •••

'..:, caractéristique de chaque zone et condi­tions de réalisa tian - insertion des zonesd'activités économiques dans le tissuurbain exist~"t ou à créer: Conséquenoesdirectes ou indirectes sur la vie écono­mique, sociale, culturelle de la ville(Problèmes de la pollution et des nuisances)

Topologie des fonctions urbaines.

Page 28: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

f) Influence de l'évolutiondu prix foncier sur les typesd'occupation du sol urbain ainsi quesur le développement économiqueurbain - (Etudes de oas demétropoles en Afrique etdans le monde)

23

VII. Géogr3phie physique : la géologie, les solset leurs propriétés, les problèmes de.~'érosion - Le problème de l'eau (Problèmesde la pollution et des nuisances) - le solet les transformations apportées par l'hommeméthodes d'analyse des sites - occupationet transformations volontaires des sites ­mise en relation de la prise de possessiondes si tes avec les caractères superficielsdu sol - méthodes de choix des si tes.

g) Les données en urbanismeet leur traitement graphique

VIII. Spécifité de la géographie urbaine - le faiturbain vu par les géographes - évolution del'approohe géographique, de la descriptionà l'étude des structures urbaines.

Les méthodes d'étude du fait urbain; 1.'approch~

fonctionnelle - aéfinition qualitative etquantitative de la ville: formes, surfaces,den si tés - Introduction à la notion de seuil.

Les types de villeespsoe.

urbanisation d'un

h) Les données en urbanismeleur trai temen t graphiqueleur prise en compte dansla oomposition et l'organi­sation de l'espaoe urbain

i) Les documents d'urbanisme

IX. Morphologie urbaine généralités - formesde rappor t et de ten sion en tre le oon tenan t(le patrimoine bâtiment) et le contenufonctionnel.

X. L'information et les instruments d'analysede l'information (méthodes traditionnellesintroduction à l'apport de l'informatique).

Le traitement des données et leurs représen­tations cartographiques (cours de rappel oufait en relation avec certains cours quitraitent aussi de ces représentations) :statistique descriptive et démographiquele trai temen t cartographique et graphique desd'mné~s;princip~s d,· lé:. oartographi'l - cl')nventiond~ r~prés~ntati0n - méth0d·s dG réd~ctil')n.

j) Etudes sur les différents XI.types d'agglomération - leursrelatiohs 3vec leur environ-nement immédiat - leurs fonctionséconomiques et sociales - traduc-tion de ces caractéristiques dansl'organisation de leur espace urbain.Types et densités d'équip<~m3rl"t·..~t d'infra-­structur·"l - 1,3 quéll'tit>rs récid:>nti Jlil atleur3 r3l~tions ~vec 133 équipornonts atl' infrast ructure.

In tro duc tion à la no tion d' aménagemen trégional et a la notion d'armature urbainedans l' espaoe régional et national. Laréparti tion des vi·lles dans l'espsoe :groupement et dispersion - les villes etle milieu naturel - les relations ville­campagne; l'aP9rovisionnelent des villes.

Page 29: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

k) Urbanisme et aménagement duterri toire - arma ture urbaineprojets portant sur la remodélation,l'extension, la création de centres'urbains en relation avec le dévelop­pement économique et social auniveau local et régional.

Les établissements humainset l'organisation de l'espace,agglomérations-centres

villes moyennesèapi talescon urba tion

Réseaux urbains et typologiefonctionnelle

- Relations interurbaines

- Les biveaux d'ar~ature

urbaineIn tro duc tion à la rechercheen urbanisme en AfriqueEtude de sUJets de maîtrise.

24

IIIème cycle d'urbanisme

lII. Aperçu général sur l'histoire des théoriesde l'urbanisation - développement del'apport de la méthode (ou des méthodes)géographique et historique pour les étudesurbaines.

Espace urbain et espace rural

L'espace social en géographie'1

L'espace économique en géographie

Géographie et écologie

Introduction à. la notion de région urbaineà. l'aide d'exemples tels que la région deLondres, la région parisienne, la Randstad(Hollande), la région de r:~oscou, lesmétropoles américaines, Stockholm•••In tro duc tion à l'étude des influencesdes gr3ndes villes africaines sur la vieéconomique et sociale, régionaJe etnation'3.le.

Géographie et aménagement du territoire.

L'organisation des esp~ces dans lesprocessus de développement intégré villeset espaces régionaux - théorie des placescen traIes.Armature urbaine - analyse de cartesd'attraction commerciale, d'équipementsproductifs, de loisir, d'enseignementsupérieur etc ••

Les flux interurbains: les échar.~es deprodui ts, de personnes etc ••

La hiérarchie urbaine ~ relations,fonctions/discussions

Analyse d'un réseau urbain national.,Les échelles d'étude et d'intervention"

~,,)~... ;!·t limi tes, con train tes, contradictions.

Page 30: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

Histoire de l'Afrique

1er Cycle - Tron.c.2Q.!!l.m~ (rappel)

Ce cours doit introduire des thèmes quipourraient être repris par les étudiantsau niveau de la recherche.

Introduction à l'étude de l'évolution despeuples et des sociétés en Afrique à traversles manifestations architecturales.

L'information et le traitement des données

Tronc commun (rappel)

In tro duc tion à la collecte des données - les méthodes d'enquête - générali tés ­que s tionn aire s •

IIème cycle d'urbanisme

Les sources en urbanisme - la collecte des üonnées - les sources statistiquesclassiques pour les études urbaines (analyse critique) - les méthodes d'enquêtesgénéralités sur les enquêtes, sondages, questionnaires, analyse des donnéesnumériques - Introduction a la théorie des tests statistiques - tests paramétriquesNotions d'intervalles de confi~ce d'une moyenne - comparaison de deux moyennestest de 'Student - régression. simple et multiple - analyse factorielle - analysedes correspondances, généralités sur le calcul statistique et les ordinaires ­logique BooJéenne - calcul analogique - calcul digital - représentation graphique-systèmes de coordonnées - Etude de la loi de Gauss - m8.niemen t des tables - change­ment de coordcnées par translation ~~ affinités~

Objet et principe de l'expression graphique - structure du langage cartographiquenotions de figure et d'implantation, variabilité, rapport d'analogie -

L'information et le traitement des données, les éléments de la mise en -forme.

IIIème cycle d'urbanisme

L'informa tionLes éléments de programmation : exemples simples - analyse approfondie d'unexemple - les études analytiques et prévisionnelles.L'information et le traiteQent d~s .données en urbanisme

En rel~tion avec la définition de la notion de ville et d'espace urbain - problèm$généraux posés par les représentations grap~iques des villes - évolution de cettereprésentation, les expressions anciennes: plans perspectives, géométraux, trigo­nométriques - la notion moderne d'espace urbain, définition des unités géographiqueset statistiques - représent~tion et stockage de l'information - Banque de données -

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L'expression graphique du tissu urbain: Habitat, composante de l'occupation fixedu sol - l'exp"!'ession du contenu: dc"mées démographiq;'es, fonctions et activitésetc.. rue et /oie de passage~ élémen GS fixes et mobiles etc •• - les phénomènesdynamiques - évolutions et attractions intra et interurbcin3s l'équipement8nergétique - aperçu des méthodes et réalisations en cartograph~e urbaine enFJ,"ance, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis etc;: ••

Synthèse - la ville vue par la carte.Equipements - l'emploi et la démographie l'occupation du sol en relation avec les,structures démographiques et économiques.Les liens avec l'environnement.

Les méthodes et documents de planification~s expressions graphiques et cartographiques

Sociologie et psychosociologie

Note; ~_l

Urbanisme : cours obligatoire + T.P..Archi tecture : Al cours obligatoire

A2 facultatif

Tronc commun (rappel)

En relation avec les travauxpratiques sur la notiond'espace

1er cycleExercices pratiques pour l'introduction del'espace sociologique dans l' appren tissage dela notion d'espaoe (l'esp::J.ce de représentation)

Introduction à la sooiologie de l'espaoe.

ntroduction au plJCeSSUS de symbolisationperception et psychologie de la forme.

Environne~ent spatial de l'homme - l'environ­nement humain volontaire à travers lesdivers textes et documents.

Descriptions et expressions des espacesnaturels et organisés.

Sociologie-psychologie

Note Urbarlisme : cours obligatoire avec T.P.

~rchiteoture : Al cours obligatoireA2 cours facultatif

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En relation avec les travauxpratiques d'urbanisme sur :a) le logement

le quartier ••••

b) la vie éoonomique urbaine

En relation avec les travauxpratiques d'urbanisme sur :a) le tissu urbain et

l'occupation du sol urbain

27

IIème cycle

Psycho80ciologie - AlStructure élémentaire du symbolisme - codeet message dans les systèmes symboliques ­composition des symboles.Notions sur le language architectural.

- Présentation de systèmes formels etarchitecturaux par l'analyse de l'inono­graphie et des éléments architecturaux dansles oeuvres peintes ou gravées (représentationd'espaces habités en Afrique et dans leoon~)

Environnement spatial humain - espace socialet habitat - l'espace concret de l'habitat­structure des comportements spatiaux - habitatet intégration sociale - relation milieuphysique et comportement psycho-sociaux ­psycho-sociologie de l'habitat en milieuurbain - symbolisme de l'espace.

Sociologie - Al

1) La représentation de l'espace et l'espace dereprésentation.

2) Environne~ent spatial de l'homme - le vécude l'espace dans là pratique sociale - structuredes comportements spatiaux - la relation avecle processus de symbolisation.

Relations sociales dans l'habitat - Significa­tion· de l'espace habité en milieu rural, enmilieu urbain.Traits essentiels de la vie de travail et deloisirLocalisation des 20nes résidentiel19s et des20nes de travail - Sens des grilleà d'éqUipement.

Sociologie générale - A2

Origine de la pensée sociologique connaissancedes faits sociaux - esquisse de la problématiquesociologique

Sociolog1e

IIème cycle d'urbanisme

Les sociétés et l'espace comme produit socialespace et structure sociale - stratégie desgroupes sociaux dans l'espace - rapportsfondamentaux de l'espace et.de la société qui

Page 33: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

.. ! ....

b) Les données en urbanisme

28

le produit. Les espaces dans les différentessociétés - mtùtiplicité des sociétés et des'structures soci31es - habitat et groupessociaux. Les significations de l'espacehabité - caractéristiques sociales de l'urba­nisation dans la société moderne - analyseet examen critique des relations entre milieugéographique et type d'habitat.

IIIème cycle d'urbanisme

Sociologie - A2

Méthodologie des sciences sociales - introduc- ,tion aux problèmes sociaux de la planificationurbaine. Exercices d'utilisation des matériauxsociologiques et psychoeociologiques pourl'·urbanisation et l'habitat. î',éthodes d'appli­cation à l'urbanisme des informations ensciences sociales.

Cons~quences sociales des décisions d'urbanisw p

Recherche de solutions aux problèmes sociaux.par la transformation de l' environnemen t.

Sociologie et décisions en matière d'urbazùstne.

Introduction aux thèmes de recherche.

Contributions à la sociologie africaine.

Histoire des socié tés africaines.

Techniques de groupe Cours obligatoire commup aux deux disciplines (familiariserl' étudian t avec les techniques du dialogue).

IIème cycle d'urban;i.sme. (1er semestre).~

...C·

T~chniques de discussionLes décisions en groupeExercice de l' autori téRecherche de la décision en matière d'organi­sation de l'espace (architecture - urbanisme)par des groupes restreintsCondt,ti. te des réunions •

Page 34: École d'architecture et d'urbanisme, Lomé, Togo - (mission

29 '-

Archi tecture

Programme des cours

In tro duc tion

L'exercice de la,profession d'architecte demande une base technique solide, fondéesur une compréhension quasi-instinctive des matériaux et de leurs possibilités d'utilisa­tion dans l'acte de bâtir, une connaissance 1 des lois physiques et de la physique, unemaîtrise des échelles spatiales, des volumes et des rapports entre les_Yo~~~, de leurperception et des techniques de leur mise en vâ.-Ieur (couieurs;-'inatËfrialtt) dans desespaces limités, un esprit scientifique, une intelligence des rapports fonctionnels etune capacité de synthèse, de telle sorte que l'objet soit édifié en fonction de sadestination, de son environnement naturel et bâ.ti et des espaces environnants telsqu'ils sont perçus ou conçus.

Studio d'architecture

Travaux d'atelier

1. Les espaces en architecture.

Etude des espaces dans des ensembles traditionnels. lOrganisation et rapports desespaces. Signification et symbolisme (introduction)..:!:/ ~

II. Etudes analytiques. Les élèments de la composition architecturalosl•Introduction à la culture architecturale.,

i) Architecture extérieure'Cours sur l'architecture extérieure. Les éiéments, leur traitement etl'évolution historique de cette architecture.

Rlèmes Les murs de soutènement, de clôture etc ••Les escaliers extérieurs, les rampes ••Le traitement architectural des espaces extérieurs.L'art des jardins.Les espace,s extérieurs dans les équipements collectifs ••

Les élèves seront invités à mener une étude de ce ~ype dans lel~ pays respectifpendant les vacances.

Cette partie du cours sera reprise au troisième oycle.

On encouragera les élèves à y puiser des sujets de recherche après leur diplôme.

L'étude des élèments de la composition doit.s'appUyer sur des documents et, chaquefois que possible, sur des exemples environnants., L'étude de ces éléments illus­trera les cours sur les matériaUx et leur traitement architectural.

2) Ces exercices dessinés sont l'occasion d'exercices de présentation graphique, demise en page ••••

3) L'ensemble de ces travaux analytiques doit être ponctué de projets de difficultégraduée, demandant la composi tion de plusieurs élémen ts.

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III. Architecture intérieure.

Les éléments d'entrée. Les volumes intermédiaires entre extériem;s ~t,in,:térieurs.

Les circulations hori zan tales. ' ..Les circulations verticales. Les escaliers intérieurs.Le13 'pièces ..en., fon c..tion de leur destination.' Leurs relations. Les volumesin térieurs. Notion dt équipemen t mobilier •

• ~ 1

IV. Cyc~e d'introduction à l'ét~dè de projete!(An~lyse des éléments, synthêse - recherche de la solution architecturale,organisa tion fonctionnelle'.

~ Relations entre les différents éléments de la composition en fonction de la~destination du bâtiment. Relations fonctionnelles.'Les notions de fonction dans l'architecture.Les relations fonctionnelles des divers élémènts intérieurs et l'expressionvolumétrique du bâtiment fini. Les relations entre les éléments intérieurset extérieurs. L'architecture fonctionnelle - les diverses théories et éooles.

Thèmes: Le logement. Le groupement de logements~'Les b~timents oollectifs,publics, administratifs. Les bâtiments de tourisme. Les bâtimentsmonumentaux. Les ensembles de lqgements et les équipements publics.Les logements et les espaces extérieurs. Les bâtiments industriels,les bâtiments commerci8.ux.. ..

v. . ::'

Thèmes: Etude de groupements architecturaux divers en milieu urbain.Par exemple q,uartiers d' arti,sans, ensembles 'commeroiaux, ensemblescul turels.

VI. Projets divers

Alternance d'études d'esq,uisses en vue d'entrainer,les,élèves à dégagerrapidement la ou les caractéristiques principale~d'un bâtiment â étudier, deprojets courts sur la bas~ d'une esq,uisse dont l'élève devra préciser en undeuxième temps la synthèse architecturale, (le temps alloué devrait être d'~nviron

. trois semaines), de projets longs et de proJets de construction, surtout au cours, du troisième cycle.

Pour certains de ces dernier-s projets'l'élève mènera une 'é'tude exhaustive en vue~e constituer un dossier complet, y compris l~s pl~s d'exécution et le devisdèsériptif. Dé plus dans ce contexte l'élève devra diriger une petite équipeformée d'élèves plus jeunes. Ceux-ci assumeront les fonctions de dessinateUrscalq,~eurs, dessinateurs-projecteurs et même maquétistes., Les programmes de cesprojets seront ~résentés et exposés par des élèves urbanistes. Ensemble, archi­tectes et Urbanistes accompliront les études préliminaires, jusqu'à la défini,tiondu plan de masse.

11 L'élève devra se famili~riser avec les croq,uis, maquettes d'étude, etc ••

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Cours de constructionl!

Procédés de c nstruction

Etude analytique de la construction, eXam~née sous quatre aspects : la fonctionconstructive, les conditions et moyens de mise 'en oeuvre, les formes et lessolutions.

1. Les matériaux loèaux~: a) C~ractéristiques physiques, chimiques, rés1st~cemécanique, isolation thermique, pho~ique. Apparence, vieillissement, b) Miseen oeuvre. Les techniques traditionnelles. Evolutions, spontanées ou non, desmodes d'usage.

'Ihèmes : murs, murs portants

bâtiments à ossature (bois ou a~;res) : rem~lissage, franchissement deportées, les arcs et les voutea:2!Planchers. Franéhissem~nt de portées.ùuvertures. Couverture et étanchéité. Fondations. Cloisons.

II.

1/1)

2)3)

Introduction aux techni~ues modernes de construction.Histoire des techniques occidentales de construction.Thèmes identique,s, à savoir:

murs, murs portants, bâtiments à ossature: remplissage, franchissement, deportées p3r arcs et voûtes, planchers, franchissement de portées en flexion,mepuiseries extérieures, problème des ouvertures et des baies, menuiseriesintérieures et cloisons, couverture et étanchéité, escaliers et circulationsverticales, fondations.

Le centre du logement et de la constr ,étion de Caccave~i servira de centre detravaux pratiques.L'étude des réalisations traditionnelles existantes illustrera les cours.L'élève devra se familiariser avec les procédés de construction et avec Livocabulaire technique en usage dans le bâtimen~.

~ L'étùde des matériaux et de leurs possibilités d'utilisation sera r6prise autroisi~me cycle. Cette étude devra s'oriertter vers les possibilités d'améliorationdes qualités physiques, la mise au point et la production de matériaux locapx nouveauxet enfin vers de nouvelles techniques de mise en oeuvre.

li L'école devrait inviter des a.rtisans des pays en bordure du bassin méditerranéen,afin d'introduire certaines techniques de réalisation traditionnelle en usage dansces régions. Ces artisans pourraient initier les entreprenèurs locaux à leurstechniques. Les élèves auront l'occasion de suivre des 'travaux de mise en oeuvreeffectués par ~des entreproneurs. Nous sigrnlons, entre autre, les réalisationsnouvelles dans le style traditionnel de l'architecte égyptien Hassan Fathy, que l'onpourrait inviter à donner des séminaiïes sur ces expériences.

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III. Second-oeuvre :Cloisons sèches, cloisons mobiles, évolution de la cloison (matériaux et teohniques).Faux plafondf couverture et étanch'c.:.té, revêtements ies sols, revêtements minces,évolution de~ revetements de sol (matériaux et teohniques).

IV. ·Les matériaux nouveaux (comme les plastiques).Les matériaux: étanchéité à l'eau, à la vapeur, les isolantscaractéristiques, leur mise en oeuvre, leurs particularités.contact avec d'autres matériaux. Vieillissement. Entretien.

thermiques, leursLeur comportemen t au

V. Le~ matériaux transparents - translucides.Les murs-rideauxLes matériaux de liaison, colles, adhésifs, mastics.Les matériaux de protection. Peintures et revêtements muraux.

VI. Les matériaux locaux.Développement des matériaux n~uveaux, matériaux composés, teohnologie de fabrication,amélioration des qualités des matériaux locaux traditionnels. Evolution destechniques d'utilisation et de mise en oeuvre.

VII. Reconnaissance des sols. Les terrassements. Les fondations - méthodes d'implan­tation des bâtiments.

VIII.Aspects technico-économiques des systèmes et procédés de construction.

IX. Techniques modulaires. Historique de l'usage des modules en architecture.Normalisation des éléments~ Normalisation des techniques de production et demise en oeuvre.

X. Industrialisation et ra.tionalisation. Etude des processus d'industrialisationdu gros-oeuvre, du second-oeuvre et des équipeffients. Méthodes de rationa.lisationpar l'analysE en taches élémentaires et leur ordonnancement.

XI. Techniques de chantier. Initiation aux méthodes d'organisation des chantiers etleurs répercussions sur la conoeption des plans d'ensemble et des plans debâtiment. Les systèmes répé~tifs.

XII. Ordonnan;)emen t. Différentes méthodes de trai temen t de l'enchai.nemen t des tâchesélémentaires. Graphes. Méthode Pert •

.1..

Droit

LDroit admir.istratif. Législél,tion. Finance.

II. Droit de la constructiqn. Le pe~mis de oonstruire, les règles de oonstruction,no·tamment les dispositions relatives a.ux situations partioulières : inoendie,paniques règles d'hygiène (C.S.T.B. plans et réglements d'architecture etd'urbanisme en vieueur en France).

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III. Les aspects juridiques de la profession d'architecte. La profession libérale etl'architecte salarié.La vie juridique d'une agence. Le client. Le personnei. La protection de lapropriété industrielle et artistique. Les risques et les assurancès.

Economie

(voir cursus d'urbanisme)

Conna~ssan~es fondamentales sur la production dans les sociétés modernes.Le domaine'bâti comme système d'infrastructure dans ces sociétés.Notes de lecture dirigée.

1/Sciences naturelle~

1.

II.

~"écanique des fluides - applicationschaleurénergiesystème de mesureoptique

PhYSi~Ue appliqué~a) Acoustique le son, la propagation, la pression ?coustique et la physiologie,

le brui t ••••

Acoustique du logemen t. Principe d'isolation phonigue dans le logement•. \. ,':,'.;Principefil d'absorption 8.coustique. An~lyse des textes réglementaires (voir

publi,cations du C.S.T.B. ': Centre Scientifique et Technique du Bâtiment-Paris).Contrôle sur plan et sur des constructions existantes.

b) .Eclairagisme

(Etabl~r ,la relation avec les cours de premiere année sur la couleur)Rappel des notions d'électricité : producti~n, transformation, distribution.Les besoins.Les installations électriques dans les bâtiments ~ ~ircuits, schémas etsymboles.La mise en oeuvre des installations.Les problèmes de sécurité (voir les ,publications ,du GSTB, Paris)Notions d'4clairage, mesures des intensités. et des fl~. Les espaces intéri-eurs.Intensité d'éclairement. Eclairage électrique et réactions physiologiques•.l,a couleur etc ••

11 Les travaux pratiques auront lieu dans le laboratoire du CCCL de Caocaveli.

z/ En' re13tion avec les cours d'architecture.

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Chimie

... ;Rappel des notions de chimie généra:le :- Notions .de'chimie organique

L'air atmosphériqueL'eauLes corrosionsMétaux usuels et leurs principaux alliagesNotions sur la chimie des matériaux de construction: Hydraulicité.Prisa des ciments et des plâ.tres. Prodùits verriers e't'céramiques.matières plastiques. Les colles, peintures et vernis. Corrosion et

Stabilité'des:cons~ructions

et cours de statiquei!

Notes

Les lian ta.Lespro te c tion •

i) L'enseignement de la stabilité des constructions doit être lié à l'étude desmatériaux, aux travaux pratiques de laboratoire et de mise en oeuvre du CCL deCaccavelli. ". • .

'i1) Oet enseignement doit aussi s'appuyer sur des travaux d'épure et de maquettesafin de permettre aux élèves de matérialiser ces concepts.

iii) Lès exemples illustrant la pr9gression du cours devront autant que possible êtreles mêmes que ceux du cours général sur l'architecture (studio d'architecture) •

. .,

1. Cours d'introductionPrincipes généraux de la stabilité, de la résistance et de la dé$ormabilitê dessolides;Ini tiation aux équilibres structuraux;Incidence de la géométrie et de la forme d'un objet sur sa stabilité et sur

·~i·résistance à la déformation.

II. Incidences de la géométrie, de la fcrme et de la nature des matériaux et de leurassociation sur la stabilité et la résis~ance.

- Liaisons internes et appuis externes d'une construction: nature de son équilibre.-' Rela"tlon entre l'équilibre d'une ,construction et sa. rigidité.•

Etddé: de la relation entre la nature et l'équilibre d'une construction et lastabilité de son équilibre.Analyses architectur~les du point de vue de la construction.Liens entre les données économiques et la stabilité, la résistance et lesprocédés de construction.

Ces cours peuvent servir de base à un sy&t~me d'enseignement audio-visuel: films(tels que ceux réalisés par maint bureau d'ingénieurs ex : SGCOTEC), video-cassette.Ce systè~e d'enseignement atténuera l'aspect abstrait et théorique que peut revêtirpour certains l'enseienement classique dans ces domaines.

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III. Méthodes d'évaluation graphique et analytique.Lois de foriètionnement propres aux types principaux de structures - plans.Equilibre des solides indéformables.

- Stabili té et cheminement des forces in ternes.T,ypes et nature des liaisons des différents éléments dans une constructionstructures isostatiques et hyperstatiques.Etude des résistances et de la déformabilité des éléments qui constituentl'ossature.Détermination des réactions de liaison dms les structures isostatiquee méthodeanalytique et méthodes graphiques.Statique::gi-aphique : treillis, méthode de crémona de ·.Re~~er.Géométrie des masses: centre de gravité, moment d'inertie, axes principaux etc •.

: '

~

et applications de la ligne élastiqueles pièces hyper-statiques : poutres

IV.

V.

Condi tions d'équilibre des solides.- Système des forces - forces intérieures.- Travail de la matière - moment d'iner.tie - déformations simples.-. Systèm&s articulés - Systèmes hyperstatiques à structure réticulée.- Représentation des efforts.- Etude des- schémas de structure.~,Cbneeption dès structures - corrélation entre formes et ~tructures.

Sollicitation des structures - les contraintes d'IDS les structures - moment deflexion - théorie de la flexion - autres mécanismes internes dans les'structures - structures simples tendues, structures simples comprimées.Fermes treillis'- structures fléchies: poutres, portiques.Structures comprimées : arcs, vo~tes, coques, membranes, plaques, grilles.1'~éthode de calcul.

i) Les hypothèses de la résistance des matériaux: coefficient de sécurité,sollici tations.Sollicitations simples et contraintes internes (exemples sur divers matériaux) ­T.raction et compression - flexion simple - torsion - effort tranchant.Sollicitations composées (cercle de :'.ohr) - flexion t,.rsion - flexion composée,flexion déviée.Déformation à la flexion des poutres droitesà la déformation des efforts de liaison dansencastrées, poutres con tinues, portiques.

VI. Après l'étude théorique des structures - applications (réalisation de maquettes)i) Etude des familles suivantes :

Réseaux plans dans l'espsceSurfaces de révolution - surfaces coniques et cylindriques - surfaces à doublecourbure

ii) Analyse mathématique de la formeAnalyse mathématique de contraintesEtude constructive et réalisationApproche économiqueUtilisation architecturale et rapports avec la mise en valeur.

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VII. Notions sur les structures gonflables - précontrainte et postcontrainte, prétensionet posttension -"rése~u

VIII.Cours appliquési) Le bois

ossatures - poutres charpentes etc ••

ii) Le béton arméHistorique - propriétés physiques et chimiques des aciers - ciments,agrégats-eaux - dosage des bétons, granulométrie, t"~sts de résistance.Principe du B.A~, rôle des composants, travail de flexion, cisaillement.

"Façonnage des armatures, scellement des barres, adhérence. Coffrage desèlémen ts - règles de mise en place - cure du béton - décoffrage - trai temen t·des surfaces - problèmes de démolition.Conception et calcul des éléments structuraux :Poutres rectangulaires et forme en "T" - Arc - üptimisation des dimensions ­Dalles pl€ines - Plancher nervuré. Murs et p~liers avec charges axiales etexcen triques - .amelles et soutènemen ts - .choix des fonda.tions - disposi tionsspéciales: cuvelage, reprise en sous-oeuvre, .dilata.tion,séi.sme, fondationen milieu marin.

iii) Constructions métalliquesOssatures - poutres - porti~~~s - planchers - noeuds et liaisonsCharpentes cla~siques - charpentes moder~es

. EmboutissageConstructions en câbles et autres

IX. Mise en oeuvre et exécution -' entratnement aux calculs et aux évaluations simplifiéset rapides>,.. Fouilles, fondations

Ossature, plancher, couvertureEquipemen tsOrganisation des chantiersMatériel de chantierCalculs opératoiresComportement, dynamique et technologie des sols.

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AN1ŒXE l

CûMPrE RENDU DE MISSION

i) Paris, du 21 juin au 6 juillet 1976

UNESCO : rencontre avec Monsieur G. Fradier, chef de la section deS Etablie­sements Humains, et tonsieur W. 'Ibchtermann, de la division des AffairesCul turelles et des Etablissements Humains, chargé de l'organisat:1'on" de laprésente mission.

,Une série d'enquetes furent menées sur les problèmes d'enseigrièment', deforlPation des architectes et des urbanistes, de gestion d"étàblissementsd' ense~gnement de l' archi tecture et de l'urbanisme; dan.s 'les 'Uni tés Pedago­giques d'architecture suivantes.

UP1, UP6, UP8et <mprès de Monsipur le Dir'-'cteur des étud3B~ d'Urb'anismed~ 1 'Insti t1?'t Ci 'Urbanisme de Paris, (Universi té de Pari's,' VIII),.'

Ces' réncontres furent particulièrement interessantes et je tiens' k rèmerciertous 'les enseignants du concours si obligeamment apporté et tous meS anoiens

'cama~aQes d'étude, qui m'ont fait bénéficier d€ leur exp~rience dans l'ensei­gil'ement de'\'architecture et de l'urbanisme. ~

ii) Dakar 6 ~u l2,juillet 19161

~Des informations sur les problèmes d'enseignement de l'architecture furentrecueillies au cours de visites à l'école d'architecture et d'urbanisme. unesérie de visites suivies de discussions a pu être réalisée à l'école Inter-Etatdes Sciences et de la ~édecine Vétérinaire (école dr,éée sous les ausptces del'OCAM), à ''Fo~m.:..tion pour l'environneJn3nt". (IDEP - UNEP - SIDA) 'et l'InëtitutFondtJllent al d' Afriqu'J Naira (EFlIN) •

iii) Abidjan au 16 juillet 1976

Visite au b~eau âu PNUD.A Abidjan':no\.1s' avons' rencon tré ronsieur le Directeur de l'urbanismé' et del'architecture de Côte d'Ivoire, membre du conseil d'administration de l'E.A.l'ii.ArG-.~insi que l'équipe de sociologues et architectes du BNETD (Bureau nationald'etudes teohniques de développement) avec laquelle,nous aVons eu des:échangestrès intéressants et qui nous a fait part de son expérience de l'organisationsociale traditionnelle de l'habit~t rural en C~te d'Ivoire ainsi ~ue'les pro-

. blèmes 'que po s~ la ~énovation de ce t h'lbi ta t. Nous avons rancon tré ,aussi~:,onsieur 1 "archi tecte représen tan t la Caisse Cen tral~ de Coopéràtion 'Economique(France) avec qui, le's opérations d'habitat en Haute-Volta ont ,été disoutées.Las conclusiotls que l'on peut tirer des activités entreprises dans le cadre du ,projet du PNUD intitulé "I\..V.B." (Aménagement de la Va.l~ée de la Ilandama) ont étédéveloppélts par ~J. Boujasson, directeur du projet. Les besoins en personnel ettype de formation ont été évoqués à la lumière de leurs activités. On a envisagéla participation au programme d'enseignement de honsieur Lattier, ancien élèvedes Beaux-Arts, sculpteur 3.fricain de grand talen t. I,l. Lattier est très in teresséet répondrai t favorablemen t à toutes les proposi tians, qui lui seraien t soumises.

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iv) L0mé, 11 au 26 juillAt 1976

Entretip'n dans les bureëJ.lX du PNUD ;;;.vec M. LGssart, r8présent éllt résidentadj0int chç.rgé des pr<"lgrammes, ainsi qu'avec l'Ii. le Professeur Iwlawupé Vovor,Directeur de l'enseignement du quatrième degré. Les démarohes administra.tivespour la nomination officielle de Monsieur Nassirou lly0Vél., Ingénieur des Pontset chaussées, Directeur ~j~int du servioe des Travaux Publics, comme premierdirecteur de l'E.ll..lv1.A.U. étant en cours, lamissi'm a décidé de s'adresserà l'il. J:ly~va afin de régler ""vec un maximum d'3ffic....cité les questions matériellesqtli se posaient et d' "'-Ssurer plus aisément la transmission à l'école desdispositions prises. Iv.alheureusement, il n' d, pas ét é possible de rencontrertous les responsables à cette période de l'année. M. lVIivédor, Ministre destravaux publics, a bien voulu nous recevoir et _s'assurer de lé. bonne marche duprocessus administratif pour l'affectatiôn Qfficielle de Monsieur J:ly~va, quirelevait encore de son ministère~ M.. .AD;l~ Attili .8hy!, .anoien élève des· Beaux­1lrts, professeur d' ll.rts plastiques, chargé de cours à Lomé, a accepté deoonsaorerune partie de son temps à l'enseignerœnt de l'écf)le. Le 26 juillet,un premier compte rendu verbal suooinot de la situation après les premièresdémarohes a ét é présent é à M'msieur le Représent ant Résident du Programme desNations Uni~s pour le Déve10ppemènt à !,QlÎlé, en présenoe de Ill. Lessart, ohargé'des progrQllllDes. Cependant, M. Ya::/aMaloù, IJ.!inistI'B de l'éduo<:l.tion natif)nale,Président du Cf)nseil d'administration de l'E .. il..lvi.A.U. étant absent, il a étédécidé lie reporter le départ de la mission jusqu'à la désigna:tion f)fficielle dupremier .~recteur de l' éCf)le M qui permettrait de prendre aveo lui, lesmesures nécessaires pour assurer l' ')uverture ')fficielle de l' éoole au début del'année soolaire 1976/1977<> Th.l 27 juillet au 10 aollt environ la mission a d1i~tre interroox.pue pnur raisons de santé .. -

Durant cette période des contacts ..'~nt 'été _établis avec M. M'Jndjannagni Alfred,Professeur de Géographie. Il a aéclaré-èru'fl 's'int-éressait beaucnup à cettenouvelle éconle et examinerait positivement toutes les p~ssibi1ités de coopéra­tion_

Par ailleurs Mo Nontondji Cap ')-Ghichi , architeote afric""in, s'est aussi montrévivement intéressé; il participerait v"llontiers à fa formation d'architectesafricains.

L'entretien prévu <:l.vec Monsieur le Professeur Adjanchou Edouard n'a malheureuse­ment pas pu avoir 1ieuo

il. p..œtir du 17 <:l.ollt environ, début cie rédaction du programme de cours, M. Yayallialou, l'Ünistre de l'éducation- n<:l.tionale du Togo, étant de retour, il nousacoorda une audienoe le 18 a')tÏt. Il fut déoidé que kyeva se rendrait à Banguiauprès des responsables de 1'0CilIJl en même temps que la mission. Par télex,M. le Secrétaire génér<:l.l de l'OCilI.l <:l. été avis.é lie lêt désignation de M. J:lyev<:l.et de sa visite à Banguio

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-' 39

v) Bangui 20 au 27 aout 1976

Au cours dE cette visi te, des disl J.ssions approfond~"es ont permis de préoiserl~s dispob~v~ùns à prendre pour l'ouver~ure officielle dé l'Eoole EAMAU, lesdomaines et limites d'intervention de l'OCAN dans la gestion de l'école, leslieLLS organiques entre l'école et 1 !OCAM et les respohsabili tés du Direoteurde l'école.

_~~ Personnalités rencontrées au cours de la mission

- -A Paris

UNESCO :-Monsieur Go Fradier, ChefDivision des affaires culturelles.

M. w. ~chtermann - Division deshumains.

de la Section des établissements humains,;. :, - "0'

affaires culturelles et des établissements",

U.P.I - M. W. DUllin, architecte enseignant. M. Kalioz arohi tecte enseignant,architeote de l'Eoole d'architecture de Nanterre.

U.P.6 - M. L. Forgia, architecte enseignant. Mme Inge Weoke, arohiteoteenseignan t.

U.P.8 - M. Cobbi, Directeur.Mme ~ac Cormick, responsable administratif.M. Claude Vié, archi tecte ensei[,"Ilan t.M. richel Lavigne, Ingénieur EeL, directeur d'agence SOCOTEe, enseignant.

Université Paris VII - Institut d'urbanisme de Paris.M. M. Coquerys directeur des études, chargé de maîtrise de conférenoes.Mme. A. Osmont, sociologue, ma~tre-assistante chargée de cours.M. H. Coulomb. architecte, SETAP. 3 rue Maroel, Allegot Meudon 92.

A Dakar

M. le Directeur de l'Ecole Inter-Etats des Sciences et de la Irédeoine vétérinairede Dakar.M. ~achel Leger, Directeur de l'Ecole d'architecture et d'urbanisme.M. J. B~icourt, Directeur du Programme IDEP-UNEP-SIDA "Formation pourl'Environnement".

A Abidjan

M. Sopi Gbeyere Michel, Directeur de l'urbanisme et de l'architecture.M. Koua Brou ,BN.L.~, Sociologue chargé de la rénovation de 1 'habitat rural.M. Boujasson, Directeur du projet du ~ .in1l.i.itul.é.._"A. Vo.13."M. J. Flom, architecte de la Caisse Centrale de Coopération Economique.M. Lattier - Sculpteur - chargé de cours.

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4~' -

A Lomé

M. Mivedor, Ministre des travaux publics.M. Yaya Malou, rinistre de l'éducation nationale - Président du Conseil d'Administrationde l'E. J,. 1.>. 1-... U. .M. ie Représen tan t Résiden t du bureau du PNUD.M. Lessart, HlUD, cha.r@,ê des programmes.M. le professeur jy,awupe Vovor, Docteur en médecine, Directeur de l'enseignement duqua.trième degré. .M. Nassirou Ayeva, Ingénieur des Ponts et chaussées, Directeur de l'Ecole africaineet mauricienne d'architecture et d'urbanisme.M. Amah Atah Ahyi, peintre et sculpteur - Professeur d'arts plastiques.

A Cotonou.

M. Mondjannagni Alfred, professeur de géographie.M. Nontondji Capo-Chichi, architecte.

A Bangui

M. Sydney r'outia, ,Secrétaire général de l'OGAN.M. Dikale Emane, Direoteur des affaires culturelles et sociaies.M. le Directeur du Service de Presse.

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ANNEXE II

NOTES CONCERNANT LA PREMIERE REUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATIONDE L'ECOLE AFRICAINE ET MAURICIENNE D'ARCHITECI'URE ET D'URBANISME,

TÈNUE LES 11, ::'2 ET 13 MAI 1976, A LaME (Togo). "

.~insi qu'il est ~otifié dans le procès-verbal de la réunion, les pays s~vantsf~ent' représentés ~ CQte d'Ivoire, 'Gabon, Haute-Volta, Niger, Sénégal, 'lbgo. LeSecrétariat de l'OeAN était représenté par Monsieur le Seorétaire Général, Monsieur leDirecteur des Affaires Culturelles et Sooiales, Monsieur le Chef du Service desRelations Extérieures. Deux oon5ultants de l'UNÈSOO avaient été délégués par cetorg!3.nisine. ..

'L'ordre du jour ~Hait le suivant:1) Programme de ~ormation2) Proèédure ,d'admission des étudiants-3)' cFaciÜ tés offertes pa.r la République togolaise4) .:B~et de fonctionnement5) ~ompétenoes et titres requis du Directeurq) Questions diverses.

, .'K. A. Maillard, Arohitecte, Consultant de l'UNESCO, a présen~é à

réun.fon, pour examen, un ensemble de proposi tions ooncernan t toutesl'ordre du jour, ce qui a grandement facilité les discussions.

le.les questions de

11

Le 'procès-verbal de la réunion relate le déroulement des débats et lis conclu,sions•.

En ce qui conoerne la formaiion, les cycles et les programmes d'enseignementexaminés au cours de ces réunions, il semble utile de présenter quelques observations.Certains de ces points de vue ont déjà été exposés dans le préambule ou dans le rapportproprement dit. On souligne ici quelques po~nts pa~ticulièrement importants.

i) Si l ion considère l,'urbanisme et l'architecture comme deux domaines intimementliés mais distincts ~ant de plus en plus l'un et l'autre leur place et leur

, fonction precise au sein d'une complémentarité nécessaire- (voir la proposi-.. :~, ~,..Bi t,iop concernant lès pro~'Tammes de cours), il n'est pas, recommandé" de, laisser

,âubsister des ambiguïtés dans les deux formati0ns. Le trbnc commun apporteaux ~s et aux autres une communauté des problèmes spati~ et des attitudesdans la recherche de solutions qui resteront leurs mojens de commur~cation etd~ contact direct dans la pratique professionnelle. Ce tronc commun joue dana

, oe oontexte un r61e important. Son principe doit être maintenu."Mais le partage des responsabilités et des actions en 'vue d'un m~e bu~ requiert

Un enseignement séparé et une initiation ~ des méthodes'prcfessionnelles appro­priées. D~ ce fait, un élève architecte ne doit pouvoir changer de disciplineque s'il reprend les cours de la nouvelle "discipline à partir du tronc commun,sauf s'il a déjà suivi ces oo'urs initiaux au sein de l'école•. Pour les élèvesproven an t de disciplines ou de formations autres, deux possibilités leur ~ontoffertes: ou ils entrent à l'école normalement et suivent les cycles complets,y compris celui du tronc commun ou ils sont admis en tant qu'auditeurs libreset se spécialisent dans leur formation d'origine. Les modalités restent àétablir par les responsables de l'école. Il serait bon d'envisager la possi­bilité d'~ccepter des élèves qui ne soient pas des boursiers, selon un quota àdéfinir.

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Il est important d'insister sur lm enseignement conjoint de l'a.rchiteoture etde l'urbanisme a.u sein d'lm même établissement car chaque discipline faitpartie de la formation des élèves de l'autre discipline. La complémentarité desactivités des architectes et des urbanistes, le fait qu'ils seront obligésde travailler en liaison étroite au sein d'une même équipe, structurée ou non,imposent d'.enseigner les deux disciplines ainsi comprises dans le même ét""blisse-­ment. Leur séparation ou leur enseignement dans des établissements distinctsprii/'orcit .la formation dos .unS et des autres d'un apport essentiel.

:..A propos de l'enseignement de l'urbanisme, s'il peut apparaître que certainsaspects des problèmes du milieu urbain sont perçus de façon plus aigtte'dansles grandes métropoles, ils n'en sont pas moins aussi réels, de même que lesproblèmes de l'urbanisme en général, dans 'toute agglomération d'lme certaineimportance politique, sociale, économi~ue et démographique. Les méthodes ­d'enseignement~ la documentation, les films, les méthodes audio-visuelles, lesstages, doivent concrétiser suffisamment les situations extrêmes pour q,uelesétudiants soient avertis de leur ampleur et des difficultés des solutions àtrouver, passé lm certain seuil. De plus des stages obligatoires mettront lesélèves en contact avec ces seuils de la vie urbaine. Les étudiants particulière­ment intéressés par ces problèmes peuvent choisir le thème de leur diplômedans ce domaine. Dans la· majorité des pays de la région africaine au gud ~u

Sahara, les urbanistes n'auront pas lmiquement à résoudre les problèmes poséspar les métropoles" aussi la meilleure: solution, si l'on veut assurer unenseignemen t non théorique, n'est-elle peut":;'tre pas nécesBairemen:t....d'in..stallerles écoles d'urbanisme dans les mé.tropo'les. Ce serai t en effet limi ter lerôle futur de ces techniciens, ainsi que leur contribution à la solution desproblèmes des pays du con tinen t.

"ii) La recherche

La recherche en architecture et en urbanisme dans la reg~on africaine mériteune réflexion particulière. Deux grandes catégories de recherche doi7e~t

retenir l'attention. La première est la recherche opérationnelle, la miseau point continuelle ·de solution& pour r&s problèmes des groupes et des nationsd~ns lesquels viven t les techniciens. La seconde 7 alimentant de fait la première,est fondée sur l'investigation, la reconstitution et l'étude des solutionsoriginales mises au point par les sociétés indigènes en vue d'élargir lespossibili tés de maîtrise dos problèmfJs actuols d~-s une adapté.l.tion toujourflmeilleure ~ux contextes spécifiques région~ux. L'école doit apporter aUXélèves des méthodes de tr~vail leur permettant de tenir compte simultanément

. de ces deUx aspects. j:atériellement, en temps opportun, l'école doit aider lestechniciens à concrétiser par des publications leurs expériences et lesrélSult""ts d~ leur démarche.

iii) Formations annexes: Pour la spécialisation architecte-paysagiste il fautprévoir une ou deux années de formation complémentaire au sein de l'universitédu Bénin à Lomé. Les élèves intéressés, à la fin de leur deuxième cycle ou àun niveau déterminé par les responsables de l'EAMAU, suivront des cours debiologie ou autres pour parfaire leurs connaissances et devenir aptes à exercercette profession. Les modalités devron t en être discutéos ent,rc les responsablosde l'éoole et les responsables d" l'univ.:~r6ité. Un jury mixte d'univ<Jrsitai.r~s.

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et d'enseignants de +'EANAU attribuera le diplôma ~~a~ch"itect€r-paysagi;'lte~

la fin de ce tte formà tion. La formation théoriqùë--ë"t" pI'à'tiq\iê "à là" topographiesera incluse dans les cours du tronc commun du premier"c~cle. Très souvent,dans la région, les architectes et les urbanistes doivént'pouvoir" prendre desinitiatives dans ce domaine: aussi est-il bon qu'ils re~oivent ensemble 'une,formation suffisante à la topographie.

iv) Fo~mation diversifiée d'architectes

Certaines écoles d'architecture tendent actuellement à diversifier la formationdes architectes qu'ils classent en architectes-concepteurs, archit~cte~indus­

trie~a, architectes-gestionnaires etc.. Il ne semble pas que cette nouvelletendance cozresponde aux besoins des pays en voie de développement. Les paysindustrialises bénéficien t de l'existence de structures prof~ssi.onnelles et deproduction fortes et jouissent de moyens suffisants. Dans' ce~te,forme d'organi­sation socio-économique, l'évolution présente accentue la ' répartition, des tâchesde production au sein des grands ensembles, des grands. organismes et de's bureaux.Une telle spécialisation basé~ sur un morcellement des faits de produotion, nepeut répondre a la demande des pays de la région africaine. La situation de cespays les oblige à faire appel à des techniciens maltres-d'oeuvre, de formationgénérale poussée, capaQles de spécialisation dans la vie active. Ces architec­tes ou urbanistes pourront' sous la pression des si tuatioD'J existant dans leurenvironnement social et national, devoir aoquérir sur place plusieurs spécialitésau cours de leur vie professionnelle. L'EAMAU doit les rendre capables des'adàpter à la conjoncture environnante: former, par exemple, des archit~ctes

uniquement gestionnaire~ ou ~onceptèurs, c'est limitêr, leur utilité dans lespays et surtout c'est obliger les pays à faire appel plus qu'il n'est nécessaireà des aides extérieures pour résoudre leurs problèmes multiples.

v) La formation des cadres intermédiaires et du personn~l subalterne

Vu le niveau d'admission, le niveau des" études et son ob j.ectif", ,l'école ne peutinclure cette formation. ~ais elle prépare les futurs architectes et l~banistes

à une pédagogie pratique qui doit les aider à former les aides dont i;Ls aurontbesoin. La formation de ce personnel sera assurée par les 'arcb:i"tectes et lesurbanistes dans leur pratique professionnelle quotidienne.

Aide acco~dée par la République du Togo

L'aide offerte par la République du 'lbgo permettra d'ouvrir l'EAMAU pour l'annéesc~~air~ 1976/1977: outre le terrain elle concerne l'accueil, l'hébergement, lanourriture, -l'assistance médicale et sociale. Des locaux d'enseignement et dèslaboratoires sont aussi mis à la disposition de l'EAMAU. "Les heures d'utilisa­tion sont à préciser conjointement avec les autres usagers.

L'attention de M. le Ministre de l'Education Nationale et Président du Conseild'administration de l'EAMAU, a été attirée sur le fait que l'atelier devait

,disposer d1une salle de grandes dimensions pour les travaux dessinés~ Cetatelier serait affecté à l'EM~AU pour l'année scolaire. Il devrait être aménagéde façon à offrir aux élèves des cellules individuelles équipées et meublêes oùl'élève pourra s'isoler ou entreprendre des travaux personnels. Ces cellulesseront complétées par la salle commune de dessino Une telle disposition estindispensable étant donné la nature des travaux exigés des élèves et la méthodepédaBogique utilisée. 2Pour une soixantaine d'élèves, il faudrait compter unesurface de 600 à 700 ID" Cette surface pourr3it être répartie en une ou deuxsalles.

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44, -'

Le Directeur, les enseignants'et la structure ~1m~nistrative

i)' Compétences et titres requis du Lirecteur

Au cours de la réunion du Conseil d'administration, la question des qualifi­cations professionnelles et des titres universitaires du Directeur aété longuement débattue. Quelques remarques s'imposent. Si ces questionsont de l'importance étant donnés leur influence sur le niveau général, il nefaut pas oublier que le Directeur devra participer à l'élaboration des pro­grammes, dont c'est lui qui décide en dernier ressort,assurer le recrutementdes enseignants, décider de la méthode pédagogique et de l'organisation descours, organiser et diriger l'administration de l'école et peut-être, en plus,assumer une responsabilité d'enseignant. L'ensemble représente une tâche énorme,quelque' soit l'importance de l'école. Le directeur doit aussi assumer uneresponsabili té très importante, qui consiste à établir' les con tacts extérieurspermettant de développer et d'affermir l'établissement. Il devra sans aucundoute, consacrer beaucoup de te~ps à ces prises de contact pendant la premièrepériode d'existence de l'école.' Le Di.recteur devra donc, outre ses titres uni-

'versitaires et ses qualifications professionnelles, être un homme d'action et,un grand organisa.,~~,W. ~lalgré cela, il est'<Üluteux qu'il parvienne à f>l-~hdretotalement en charge l'ensemble de ces responsabilités, s'il ne dispose pasd'un,e'forte structure admi~istrative et d'un personnel suffisàmment qualifiéet compétent. '

ii) Compétences et,titres reguisdes enseignants et organi,sations péda.gogiques

Il faut, en premier lieu, distinguer deux domaines d'enseignement : celui dessciences fondamentales et celui de la technologie de l'architecture et del'urbanisme. Ces deux ensei&nements doivent être dispensés ensemble. Leurprogression sera étroitement liée, et ils s'appuieront mutuellement. ~,

nombreux cours devront donc être assurés'par des équipes de deux ou même detrois enseignants. Cela ne sera possible que si l'ûn met au point des méthodespédagogiques adéquates qui soient acceptées par tous les enseignants." "".

D'autre part, il sera particulièrement 1ifficile de trouver des architectesou des urbanistes expérimentés, ouverts aux problèmes actuels d'architectureet d'urbanisme des pays en voie de développement et connaiss3nt bien l'évolutiongénérale des idées dans ces deux disciplines. De plus il ne leur sera paspossible de mener un enseignemen t à plein temps, tout en dirigean t un cabinetpersonnel. Il faut donc envisager une organisation de type pyramidal, on unarchitecte ou un urbaniste expérimenté sera secondé par des assistante suffisants

. pour assurer un bon encadrement des élèves, soit l assistant pour un maximumde 15 à 17 élèves. Ces assistants diplomés, possédant si possible dèjà d'unecertaine expérience professionnelle, devront fournir des prestations à pleintemps.

iii) Structure administrative de l'école

Compte' tenu des remJ.rques ci-dessus, l'organisation générale de l'école doitviser à une répartition réaliste des tâches.

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Le directeur ne pourra à la fois enseigner et être respons~ble de, la mise, aupoint de l'armature administrative, surtout au début.

,3 1 il l'en::;~:'tYle, il doit être secondé par un r.eponsable administratif disposantdes moyens nécessaires et d'une autorité administrative suffisante~

Le corps enseignant devra être organisé de manière à eXercer une responsabilitécollective, Belon une formule administ~ativ.e, à. définir., et sous l'autor-ité­nominale du Directeur de l'école.

iv) Remarques particulières

a) L'EAY...AU doit dès son ouverture s.'assurer le concours, à moyen ou à coW"tterme, d'organismes suscept1bles de l'aider financièrement, ainsi que de~luifournir du matériel et du personnel. ~

b) Etant donnée la durée ha.bi tuelle des démarches, le Directeur de l'école nepourra sans doute pas pendant les trois années ou il assumera ses fonctionsmener à terme toutes les· démarches qu'il aura entreprises •

. :c) L'organisation pédagogique actuelle prévoit un corps enseignant à -pleintemps asse z impor tan t.

Cét effectif pourrait être allégé de man~ere à être plus conforme aux possibi­lités de l'école, si on reconsiderait la question de l'emploi du géographe l

du sociologue, du sociologue-économiste et de l'économiste urbain de la façonsuivante. Au lieu d'employer à plein temps ces spécialistes on pourrait parexemple faire appel à un' géographe spécialiste de géographie humaine ou urbaineou mievx encore de l'aménagement du territoire. Par sa formation générale ensciences humaines et économiques et sa capacité de saisir l'ensemble des faitsd'un espace organisé et leurs relations, il serait en mesure s'il était secondépar un ou doux: assistants, de fournir aux élèves urbanistes, tout au long deleurs étude~~ les connaissances nécessaires dans ces domaines. Le sociologue,le sociologue économiste et l'économiste urbain enseigneraient à temps partielou en grOUpE t leurs cours pendan t de brèves périodes. L'emploi à pleintemps d' un ingénieur en construction et d'un ingénieur en structure nous semblefaire double emploi. L'ingénieur en construction peut sans aucun doute assurer,s'il est employé à plein temps, la formation générale des élèves architectes,l'ingénieur en structure apportant soit en un seul cours, soit à dates fixes,les connaissances complémentaires indispensables.

On peut certainement se dispenser d'enployer à plein temps un ingénieur enéquipement ~t en environnement interne et un mètreur-vérificateur.

d) Le Conseil d'administration a résolu lé problème concernant le recrutement desélèves en unifiant les critères l les méthodes de recrutement et le statut desélèves au niveau nation.al.

Le deuxième Conseil d'administration bénéficiant de l'expérience de la premièreannée de fonctionnement, devra peut-être prendre d'autres dispositions statu­taires, au moins temporaires. Tbutefois les dispositions actuelles se~tlent

satisfaisan tes.

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~!Estimations ,budgétaires'

Le Conseil d'acJninistration, réuni dt 11 au 13 Kat, a .dopté le budget de tonction·nement de llE)ilvlilIJ pour l' exeroice 1976/1977 et décidé do SéJ, répa.rti tion entre lesEtats membres.

,Compte tenu de cette décision, la mission en acoord avec le Direc:teur .de' ;L,'EMIlAU,a é'tab,li ,une, liste, des besoins ,en matériel sans évaluer le 'coû,t de,li'lo, dél?ense. Ila 'é't'é é6nvenu que' le Direoteur déoiderait de l'aoquis'iti"Ori 'Cle"ce maté'riei par ordrede priorité et en fonotion des disponibilités, et qu'il étudierait la possibilitéd'en faire f~briquer looalement une partie à ooût moindre.

La liste de ce matériel est fournie ci-après. Pour la bibliothèque.la somme de3000 000 F,CFA qui a été retenue permettra d'aoquérir les ouvrages de base. Lechoix des documents et livres de travail doi t être laissé aux enseignants.

Les dépenses prévues en salaire d'enseignants peuvent s'avérer insuffisantes pourle recrutemen t d' enseignan ts expa triés de quali té. La poli tique de l'éco,le concer­nant l'engagement, de ce type de personnel devra tenir compte de cette difficultééventuelle. L'EAMAU ne sera pas en mesure d'assumer cette charge sans aide exté­rieure. Il, lui faut donc étudier la possibilité d'une intervention des Etatsmembres ou tout autre formule lui permettant de bénéficier de l'appui d~s puysd'où ces enseignants seront originaires, ou encore la possibili té de dons d'Etatsou d'organismes, ~âce auxquels elle puisse obtenir ies enseignants qualifiés dont'elle aura besoin.

~ <

...' ( .

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47ANNEXE III

MATERIEL GENERAL FIXE

l - al Tables à. .dessin individuelles + enl;lemble de tiroirsTabouretsLampes de table à dessin5 grandes tables pour travail par groupes de 10(sur trétaux éven tu~llerhent; fabriquées localemen t)

à clef (60)(120)

tireuse ozalide 1 photocopieur 1 repro duc te tn' d'images

II ~/Secrétariat-r

rougerouge

machine à'calculer, ' .

machine à écrirebureauarmoire-vestiairepaquets papier extra strongpaquets papier pelurepaquets papier duplicateurboî tes de stencilbol tes de carbonepaquets de photocopiechemises à sanglechemises bristolso ua chemiseachemise à tiretteclasseursrouleaux de papier 0 zalidepaquets de papier 0 zaliderépertoire téléphoniquebloc-notescarnets à soucheregistres

vertvert

jaunejaune

bleubleu

Fournitures pour élèves, un élèment par élève de 1ère année, le-reste enréserve à distribuer~ contrè coût à estimer.

tête mobile

cm.cm.

alTec

"Il"

Tés métalliques no cm." bois 65 omft

Règles à échelles 91b.Règles plates 50 cm.

n " décime tre 3050

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48

Baltes de compas (simple et solide) 1 compas crayon-encre avec 1 tireligneBoltes de plumes à encre Rapidographe (1 à 8)Equerre de 450 plastique 30 cm. X 30 cm.Equerre de 30°/60° 20 cm, X 20 cm.Rapporteur d' angle (.90)" 20 cm. dia. Grattoir à ·crayon papier sableCrayon automatique pour mine graphique CritériumCrayon en boisBolte de mines pour crayon auto~atique B2h, 3h, 5h sBoite de gomme à effacer (boite de 30)Règle métalli~ue 50 cm. de long-graphosPochettes pistolets de (3)Bloc croquis canson calque 21 x 29,7Pochettes ca~son 420/297Carnets de croquis dessinPochettes de feuilles quadrillées petit carreau 5/5 Critérium

RMines Critérium 2 h

4 h

Etuis de 6 mines R.B.de chaque B

2 BCrayons H B + B

" 6 BMarqueur noirTempo ..

Bai tes de 12 noirrougebleu

1.500 Gommes en plastiqueGommes mie de pain pour fusainFusain : dur100 de chaque : demi-dur

+ : tendreTubes de gouaohe noir50 chaque rouge

orangeblancâ.cre jauneviolet

aPinceaux 150 chaque n 2468

10

Carton a dessin gd. aiglePinces à dessin

jaune d'orjaune citronvert émeraudevert

'bleu outremerbleu cobaltterre de 'Siennebrillé

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49

Craie d'art3 baltes de chaque

rougevertbleu'jaune

Couteaux à maquette li Cutter. 90

III En ' :t'ésa.rve

8. Compas ( à pompe)12. Balais brosse en poil (queue de cache)12. Aiguisoir pour crayon automatique

, 18. Bolte~ ~ punaises à 3 ~oin~~s - régIes à calculer50. "Cise'aux '40. 'Double décamètre (toile)40. Double mètre métalli9.U:6 ' "

8-. Ï\'lach1nes â' 'c"al'c'uler' (de poche)--lD;---Kgrâfeuses A G R B B 8/4

,50. Bol~~s agraphes100. Pbnches de balsa (dimension standard)100. Feuilles de carton gris gd. aigle 5 m/m100. Feuilles contre-collées à double face 65 x 5075. Calques forts en 110 en 110 cm.

100. " "110 en 75 cm.500. Rouleaux de papier - calque d'étude 50 gr. 110 cm.100. Feuilles gd. aigle Canson 224 gr.100. Feuilles bristol 65/50

50. Feuilles d Canson couleur

noirbleujaunevertbeigeorangegris

rotting

noirrougevert

n"

"

Cahiers papier millimètréTaille-crayons à 2 embouchuresPochettes feutre de couleur de 12~larqueurs noirsBoltes de 12 encre de chine cartoucheTubes de co:le Peyligon gd. modèleGrattoirsCahiers 200 pagesBoltes de trombones

n élastiques" épingles" craie blanche" encre couleur" de 50 crayons bic bleu" de 50 "" de 50 "" de 50 Il

Bouteilles de fixatif

20.150.150.300.200.600.10.

200.20.20.10.30.20.

3.3.3.2.2.

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ARTICLE 5

- 50 -

EQUIPEMEN T, MA TERIEr. MOBILIER

l ·..J.reaux. (1ère tranche). . fil •••• 1 ••••••

Machines et appareilso •••••••••••••••••••••.••••

3.000.000 CFA

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ARTICLE 2

Mobilier pédagogique des étudiants.............. 3.000.000 CFA

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Fournitures de bureau....••••••.•••.••.••••...••

Abonnements à des journeaux, achats de livresouvrages ••......•••...•..........•.•... •......•.•

A prévoir : création dès que possibleAtelier photo

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1.000.000 CFA

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Objectifs gondangle + Fêlé

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