22
É quipier O pérations D iverses S apeurs- P ompiers V olontaires École Départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Ain GUIDE DU STAGIAIRE 200, avenue du Capitaine Dhonne - BP 33 - 01001 BOURG EN BRESSE CEDEX Tél : 04 37 62 15 00 - Fax : 04 37 62 15 01 - www.sdis01.fr « Préparons nous aujourd’hui... ...pour nos objectifs de dem’ AIN »

École Départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Ain ...pompierdepolliat.e-monsite.com/medias/files/...operations-diverses.pdf · La mission des sapeurs-pompiers n’est pas de

  • Upload
    doquynh

  • View
    221

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Équipier Opérations Diverses

Sapeurs-Pompiers Volontaires

École Départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Ain

GUIDE DU STAGIAIRE

200, avenue du Capitaine Dhonne - BP 33 - 01001 BOURG EN BRESSE CEDEXTél : 04 37 62 15 00 - Fax : 04 37 62 15 01 - www.sdis01.fr

« Préparons nous aujourd’hui... ...pour nos objectifs de dem’ AIN »

1

Sommaire

I/Généralitéssurlesopérationsdiverses

II/Dégagementdepersonnesd’unecabined’ascenseur

III/Opérationsd’épuisement

IV/Rôleetresponsabilitésduvétérinaire

V/Animauxlesplusconnus;lesNACetleursdangers

VI/Interventionpourhyménoptères

VII/Ouverturesdeportes

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Module équipier opérations diversesFI-SPV

Opérations diverses

2

I / Définition d’une intervention diverse

• La sécurité civile a pour objet la prévention des risques de toute nature. • Les opérations diverses s’inscrivent dans la politique de la loi de modernisation de la sécurité civile. • Elles concernent toutes les interventions qui n’intéressent pas les domaines : - secours à personnes - incendies.

II / Différents types d’opérations diverses et leurs risques

Typesd’opération Risques• Fuites, odeurs de gaz • Asphyxie, incendie, explosion• Autres odeurs que le gaz • Asphyxie dûe au confinement des volumes• Faits dûs à l’électricité • Electrisation, électrocution• Fuite d’eau • Glissade, risque électrique• Inondations • Noyade• Ouvertures de portes • Blessure, chute, agression• Recherches, récupérations d’objets • Asphyxie dûe au confinement des volumes• Bruits suspects • Asphyxie, explosion• Fausses alertes • Agression, blessure• Faits d’animaux • Morsures, griffures, envenimation• Déposes d’objets • Ecrasement, chute• Dépollution, décontamination • Contamination, empoisonnement• Autres divers

III / Règles de sécurité

Comme pour toutes les opérations, ces règles de sécurité sont à appliquer.

IMPÉRATIVEMENT : • Toujours porter la tenue en adéquation avec l’intervention. • Revêtir consciencieusement les - (cuissardes, gants, L. S. P. C. C....).

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Module équipier opérations diversesFI-SPV

Opérations diverses

3

I / Introduction

Bien que leur dépannage soit du ressort des installateurs, l’intervention des sapeurs-pompiers n’est justifiée que lorsque des occupants sont bloqués à l’intérieur. Certaines précau-tions essentielles sont à respecter et chaque sapeur doit connaître les techniques de déblo-cage. Ces interventions sont PAYANTES, SAUF EN CAS DE PROMPT SECOURS.

II / Les différents types d’ascenseurs

Lesascenseursélectriques: Les ascenseurs électriques se composent essentiellement d’un treuil agissant sur le ou les câbles qui soutiennent la cabine. Le treuil est entraîné par un moteur électrique. Le moteur met en mouvement une poulie qui entraîne le déplacement d’un câble au bout duquel sont accro-chés, d’une part, la cabine et, d’autre part, les contrepoids.

Lesascenseurshydrauliques: Les ascenseurs hydrauliques sont identiques aux ascenseurs électriques, la seule diffé-rence étant, bien sûr, au niveau de la machinerie où le moteur treuil est remplacé par un moteur électrique commandant une pompe hydraulique à huile. La cabine se déplace dans la gaine grâce à un vérin ou à un piston.

III / Les principaux éléments qui composent un ascenseur

L’ascenseur est composé principalement de : • un local machinerie • un treuil • une gaine • une cabine • un contrepoids • les guides le long desquels se déplace la cabine. Lelocalmachinerie: Le local machinerie peut se trouver en partie haute ou basse de la gaine d’ascenseur, dans l’axe ou décalé de celle-ci. C’est un local ventilé muni d’une porte fermant à clé; sur la porte sont fixées une pancarte de repérage et une boîte contenant la clé du local (boîte rouge).

A l’intérieur du local, on trouve : • un disjoncteur général • un moteur treuil avec électrofrein • une armoire électrique • un fer ou crochet de manutention • une trappe pour manutention du matériel • les instructions de dépannage pour manœuvre manuelle.

Lagaine: La gaine est le conduit dans lequel se déplace la cabine. On trouve, dans cette gaine: • les rails guides de la cabine (en forme de T) • les pendentifs destinés à relier électriquement la cabine à la machinerie • le contrepoids qui est guidé par des rails (poids à vide + 50% de la charge utile) • une cuvette de 1,30 m de profondeur en bas de gaine • des amortisseurs de cabine et de contrepoids dans cette cuvette.

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Dégagement de personnesd’une cabine d’ascenseur

FI-SPV

Opérations diverses

4

On trouve, en partie extérieure de la gaine : • les portes palières battantes ou coulissantes, manuelles ou automatiques • le bouton d’appel • le verrouillage manuel de serrure.

Lacabine: La cabine est l’organe destiné à recevoir les personnes ou les charges. La partie princi-pale est un étrier métallique sur lequel sont fixés les câbles de suspente, les coulisseaux et les parachutes. Les éléments de la cabine sont : • une porte de cabine automatique • un opérateur de porte automatique • un tableau de révision (qui comporte un arrêt d’urgence coup de poing, un bouton mon-ter-descendre, une prise de courant) • un éclairage de cabine et de sécurité • un bloc de sélection des étages, un bouton stop, une alarme • un panneau d’instructions des manoeuvres • un dispositif de pèse-charge.

IV / Les principales causes de blocage de l’ascenseur

• panne du moteur • panne électrique • défaut de fonctionnement du frein • surcharge à l’intérieur de la cabine.

V / Conduite à tenir pour évacuer une personne bloquée dans un ascenseur

1/Lesmesuresàprendreavantd’intervenirsurlacabine - reconnaître les lieux (type d’ascenseur, emplacement de la cabine et du local machinerie), - couper le courant au niveau de l’interrupteur général situé dans le local machinerie sauf éclairage de la cabine, - se renseigner sur l’état des personnes à l’intérieur de la cabine et les rassurer.

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Dégagement de personnesd’une cabine d’ascenseur

FI-SPV

Opérations diverses

5

2/Lematérielnécessaireàl’opération • 2 postes radio portatifs • des projecteurs portatifs • la trousse de clés ascenseurs • des gants • E.P.I. complet.

3/Lesdifférentscasd’immobilisationImmobilisation de la cabine entre deux étages

Pour les ascenseurs électriques : - débloquer le système de freinage, - manoeuvrer le volant prévu à cet effet, lorsque la cabine est arrivée à hauteur d’un étage, une marque apparaît sur le câble, - bloquer le système de freinage.

Pour les ascenseurs hydrauliques : - appuyer sur le bouton de couleur rouge.

Cabine bloquée à un étage dont la porte palière reste verrouillée - procéder à l’ouverture de la porte palière au moyen de la clé adaptée, - une fois la personne dégagée refermer et verrouiller la porte.

Cabine bloquée à un étage et qui ne peut être déplacée - évacuer les personnes par la trappe.

4/RôleduChefd’agrèsetdel’équipierChef d’agrès : - vérifie que chacun porte son EPI complet, - fait prendre le matériel, - effectue sa reconnaissance, - se rend à la machinerie, - coupe l’alimentation à l’exception de l’éclairage cabine, - effectue la montée ou la descente en respectant les procédures selon le type d’ascenseur, - coupe l’éclairage et laisse la machine hors service, - remet le matériel en place (échelle, clé machinerie) et rejoint son équipier, - vérifie la fermeture des portes palières à tous les étages, - fait noter ou note l’identité des impliqués, - s’assure qu’aucun dégât n’a été occasionné, - enregistre la marque de l’ascenseur ainsi que les coordonnées de la société de maintenance, - en cas d’intervention payante, remplit le formulaire d’intervention payante, - informe le propriétaire ou le gardien de l’immeuble de l’intervention, - quitte les lieux et s’assure du respect de toutes les consignes de sécurité.

Equipier : - s’équipe de son EPI complet, - suit le chef d’agrès, - reste au niveau de la porte palière par laquelle sera réalisée l’évacuation, - indique par radio au chef d’agrès l’évolution dans le déplacement de la cabine, - ouvre la porte à l’aide de la clé spéciale, - évacue les personnes en toute sécurité, - referme la porte palière et s’assure de sa bonne fermeture.

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Dégagement de personnesd’une cabine d’ascenseur

FI-SPV

Opérations diverses

6

5/Lesmesuresàprendreavantdequitterleslieux - s’assurer de la fermeture des portes palières, - ne pas rétablir le courant, - signaler la mise hors service de l’ascenseur, - prendre les coordonnées de la société de dépannage pour les prévenir.

VI / Règles de sécurité

Moyenmnémotechnique

S Situation Reconnaître les lieux

E Electricité Couper le courant dans le local machinerie

C Contact Se renseigner sur l’état des personnes de vive voix

U Utilisation des radios Prendre des moyens de transmission pour l’intervention avec un mode direct

R Ramener la cabine Faire descendre la cabine au niveau souhaité en précisant aux personnes de ne pas

bouger jusqu’à l’arrêt de la cabine

I Inviter les personnes à sortir Faire sortir prudemment les personnes de la cabine

T Technicien Prévenir la société de maintenance

E Empêcher l’accès Refermer les portes palières et signaler la mise hors service de l’ascenseur.

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Dégagement de personnesd’une cabine d’ascenseur

FI-SPV

Opérations diverses

7

I / Reconnaissance de la situation

Les causes d’inondation peuvent être diverses : violents orages, fuite sur canalisation, robinet laissé ouvert, égout fissuré, etc.

La mission des sapeurs-pompiers n’est pas de se substituer aux professionnels en ef-fectuant des réparations, mais de parer à l’urgence en supprimant les causes et les dangers pour éviter toute aggravation.

Touteopérationdoitêtreprécédée d’une reconnaissance ayant pour but de : • reconnaître la nature et le nombre des locaux sinistrés, • déterminer la cause de l’inondation et la supprimer, • prioriser les opérations (assèchement, mise à l’abri, …), • définir les moyens à mettre en oeuvre.

Dans tous les locaux inondés, il est prudent de couper le courant ou de protéger les installations électriques devant rester sous tension, de prendre en compte le risque d’asphyxie (gaz d’échappement…), de noyade (trou…) et d’effondrement (fragilisation…).

Lorsque l’inondation intéresse un sous-sol, une cave,… il est indispensable d’estimer le volume d’eau à évacuer, car de celui-ci découle le matériel à utiliser.

Pour évaluer ce volume, il faut faire le calcul suivant :Longueur(enm)Xlargeur(enm)XHauteur(enm)=VOLUME(enm3)

Les sapeurs-pompiers ont à leur disposition un certain nombre de matériels d’épuise-ment. Ce sont les causes et l’importance de l’inondation qui vont déterminer le type de matériel à utiliser.

Il existe plusieurs types de matériel, par exemple: • les pompes thermiques, • les pompes hydrauliques, • les pompes électriques.

II / Le fonctionnement et mise en oeuvre de chaque matériel d’épuisement

1/Lespompesthermiques • Les Moto-Pompes d’Epuisement (M.P.E.) Elles sont composées d’une pompe + dispositif d’amorçage et d’un moteur à essence.

Il en existe de nombreux types, avec des débits variables (généralement 1000 l/mn), sous une faible pression (4 bars). M.P.E. Aspiraux Crépine

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Opérations d’épuisementFI-SPV

Opérations diverses

8

Mise en œuvre : - MPE placée à l’extérieur pour éviter tout risque d’intoxication, - ne jamais l’utiliser en relais, - amarrer la MPE si la surface n’est pas plane, - utiliser une crépine, - avant l’utilisation, vérifier si tous les organes sont bien fixés, - remplir le bloc pompe d’eau, - prendre les précautions nécessaires lors du remplissage de carburant, - vérifier le bon déroulement de l’assèchement (crépine, évacuation), - vidanger le corps de pompe et rincer la MPE après chaque utilisation.

• Les Moto-Pompes Remorquables (M.P.R.)

• Les Moto-Pompes Flottantes CCC 6000 Utilisées par les C.C.F dans la lutte contre les feux de forêt

2/Lespompeshydrauliques • L’hydro-éjecteur L’hydro-éjecteur est utilisé pour aspirer un volume d’eau limité et pour pomper à partir d’une nappe d’eau.

Mise en œuvre: - faire descendre l’hydro-éjecteur avec une commande en évitant les chocs (raccorder la commande au clapet de vidange), - sangler les raccords des tuyaux, - surveiller la pression à l’engin: 8 à 10 Bars lors de l’alimentation, - laver et rincer le matériel après usage.

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Opérations d’épuisementFI-SPV

Opérations diverses

Eau aspirée

ÉvacuationTuyau de 70mm

RaccordementTuyau de 45mm

P = 10B

• Le vide-cave Le vide-cave est utilisé pour aspirer l’eau des caves, des puits, des réservoirs.

Mise en œuvre : - faire descendre le vide-cave avec une commande en évitant les chocs, - sangler les raccords des tuyaux, - disposer le vide-cave bien à plat sur son embase, - mettre éventuellement un panier en osier, - veiller à ce que l’eau d’alimentation soit entre 6 et 8 bars, - nettoyer de temps en temps la crépine, - laver et rincer le mùatériel après usage.

3/Lespompesélectriques: Mise en œuvre : - ne jamais immerger la fiche du câble, - veiller à ce que la prise de courant soit munie d’une prise de terre, - une pompe électrique doit toujours être dans l’eau lors de son fonctionnement, mais pas complètement immergée, - ne pas poser la pompe à même le sol du local à épuiser (ou au fond d’un puisard) mais intercaler un objet (une brique par exemple) pour la dégager afin d’éviter l’aspiration de boue ou de sable, - amarrer la pompe au moyen d’une commande, - faire le moins de coudes possible avec le tuyau de refoulement, - débrancher la prise avant toute manipulation, - ne transporter la pompe qu’au moyen de sa poignée.

III / Le matériel divers Lesaspirateursàeau: Mise en œuvre : - utiliser un aspirateur à eau pour une hauteur d’eau ≤ 5 cm, - brancher l’appareil dans un autre local que le local inondé, sur une prise reliée à la terre, - ne pas placer l’appareil sous des écoulements d’eau, - ne pas déplacer l’aspirateur avec le moteur en marche, - ne pas pencher l’aspirateur lorsqu’il fonctionne, - ouvrir le couvercle uniquement lorsque la prise est débranchée, - transporter l’appareil debout, - sécher l’appareil après utilisation.

Lesraclettes: Elles servent à évacuer une fine couche de liquide .

Lescuissardes:Les cuissardes évitent aux sauveteurs d’avoir les vêtements humides.

9

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Opérations d’épuisementFI-SPV

Opérations diverses

10

Lesécopes Les écopes servent à enlever l’eau répandue et à la transporter à l’extérieur.

LesserpillièresLes serpilllères servent à canaliser l’eau et permettent l’assèchement des parquets. Elles peuvent être placées au seuil des portes.

IV / Les règles de sécurité

Lors d’une inondation, l’eau peut cacher toutes sortes de pièges (trous, outils, ....).

• Les pompes thermiques - toujours éteindre le moteur avant de faire le plein d’essence, - ne pas utiliser dans les locaux non ventilés, - penser au refroidissement du moteur.

• Les pompes hydrauliques - attention à ne pas aggraver la situation par l’apport d’eau, - amarrer le matériel si l’épuisement se fait à profondeur importante.

• Les pompes électriques- DANGER : présence d’eau et d’électricité.- ne jamais immerger la fiche du câble,- vérifier la présence d’une fiche de terre. - toutes les manipulations se feront HORS-TENSION - vérifier, avant toute utilisation, l’état des câbles.

V / La procédure opérationnelle

ÉPUISEMENT ÉPUISEMENTraclettes aspirateur pompe vide-cave moto-pompe

INONDATION

VOLUME D’EAU

LIMITÉ: < 20m3

COUPUREÉLECTRIQUE

INDIVIDUELLECOUPURE

ÉLECTRIQUE GÉNÉRALE

IMPORTANT:>20m3

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Opérations d’épuisementFI-SPV

Opérations diverses

11

I/ Généralités

Chaque mission animalière présente un danger. Dans le cas d’interventions sur de gros animaux, sur des animaux sauvages ou exotiques, par exemple, il est indispensable de faire intervenir un vétérinaire.

Les vétérinaires sapeurs-pompiers font partie du Service de Santé et de Secours Mé-dical (SSSM). Ils dépendent de l’unité vétérinaire départementale.

II/ Rôle du vétérinaire

1/Sesmissions Le vétérinaire a pour mission, en outre (Art. R. 1424-24) : • de participer à la formation des sapeurs-pompiers • de participer aux opérations effectuées par les S.I.S. impliquant des animaux et concernant la chaîne alimentaire.

De manière plus précise, le vétérinaire intervient pour: • intervention sur les animaux en danger, • intervention sur les animaux dangereux mettant en danger un être humain, • l’hygiène alimentaire lors d’accident de transport de viande de boucherie, ou d’incendie dans un abattoir pour les animaux vivants, ou sur des denrées alimentaires, • le suivi des équipes cynophiles, • la formation des SP aux procédures d’interventions animalières.

2/Rôledeconseil Il n’est pas indispensable que le vétérinaire se déplace sur toutes les interventions ani-malières mais il ne faut pas hésiter à le contacter et à lui décrire précisément les conditions de l’intervention. Il peut alors indiquer le meilleur moyen de capture, les matériels nécessaires, les personnes à avertir et les devoirs des sapeurs-pompiers vis-à-vis de l’animal en cause.

3/Responsabilitésduvétérinaire Le vétérinaire est la seule personne habilitée à soigner un animal blessé ou malade.Soit l’animal est transportable (chien, chat ...) et il est amené chez le vétérinaire.Soit le vétérinaire se déplace (cheval, bovin ...).

La présence du vétérinaire est indispensable: • lorsque l’animal en cause est un cheval, une vache ou un animal exotique, • lorsqu’il faut anesthésier un animal, • lorsqu’il faut euthanasier un animal, • lorsqu’il y a capture au fusil hypodermique, • lors d’accidents de transport impliquant des animaux vivants, • lors de feux d’étable ou d’écurie.

III / Les vétérinaires du département de l’Ain

Cdt Th. SOUCHERE (Oyonnax)Cne J. FOURNEL (Belley)Cne O. HARTNAGEL (Pont d’Ain)

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Rôle et responsabilités du vétérinaireFI-SPV

Opérations diverses

12

I/ Les espèces animales 1/Lescatégories On peut classer les espèces animales en 3 catégories : • espècessauvages: espèces qui vivent dans la nature et qui ne sont pas habituées au contact avec l’homme. •espècesprotégées: faune sauvage captive; la détention d’espèces protégées est réglementée. • espècesdomestiques: espèces communes apprivoisées par l’homme.

2/LessignescaractéristiquesdesanimauxdomestiquesLes chiens : tatouage ou puce, fichier central.Les chats : idem.Les bovins : bague sanitaire à 10 chiffres (les 2 premiers représentant le département).Les chevaux : livret signalétique et puce électronique (pour les chevaux de course).

3/LesdangersDangers physiques • cheval : ruades et morsures • bovin : coups de cornes, tentatives de charge, coups de pieds (postérieurs) • ovin, caprin (moutons, chèvres, béliers...) : coups de cornes, coups de tête • porcin : morsures, tentatives de charge (sanglier) • chien : morsures • chat : morsures, griffures • ...

Dangers infectieux • piqûres d’insectes • infection cutanée • morsure, blessure ...

AviserlechefdecentreetlemédecinSP

II/ Les reptiles – Les NAC

1/LesNAC Les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) sont des animaux sauvages détenus par des particuliers.

Aujourd’hui la législation est encore assez confuse, rien n’empêche quelqu’un de détenir un animal non venimeux.

2/Lesserpents La vipère est un serpent trapu, de petite taille (moins de 80 cm), ayant une queue courte. Ses mouvements sont plus lents que ceux de la couleuvre. Sa tête est triangulaire. Une ligne zigzagante foncée le long du dos et un V sur la tête sont les caractéristiques de la vipère. C’est un serpent venimeux.

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Animaux les plus connusles NAC et leurs dangers

FI-SPV

Opérations diverses

13

La couleuvre est un serpent svelte et allongé, sa queue est effilée. La culeuvre n’a pas de V sur la tête. De couleur grise, brune, roussâtre, ce n’est pas un serpent venimeux.

La couleuvre à collier est protégée, on ne peut donc pas la tuer, la blesser ou la vendre.

En intervention avec des serpents, il est important de se protéger les mains, d’utiliser un crochet ou une pince à serpent. Placer le serpent dans un sac et le remettre à la police ou au vétérinaire, ou le relâcher à 3 km de toute habitation.

III/ Le matériel de capture et de contention

1/Lescarnivores Le lasso permet de maîtriser les chiens ou les chats.

La lacette est une cordelette d’une longueur de 1,20 m. Elle permet de museler tous les animaux à museau pointu.

Lacage est indispensable pour soigner ou transporter le chien ou le chat capturé.

Lapinceàchat permet de saisir le cou du chat et de le serrer grâce à la poignée.

Utilisationpossibledufusilhypodermique(vétérinaire).

2/Lesbovinsetleschevaux Lacordelette est très utile pour confectionner un licol. On la fait passer autour des cornes (si le bovin en possède), ou autour du cou, puis autour du mufle.

Lamouchette est un instrument de contention qui permet de tenir l’animal par le nez.

Lefusilhypodermique est indispensable pour la capture à distance de gros animaux. La distance de tir maximale est d’environ 40 m. Il ne peut être utilisé que sous le contrôle d’un vétérinaire. Le projectile est une seringue remplie d’une drogue anesthésiante.

Lessanglesdelevagesontindispensablespoursortirunchevalouunbovintombédansuntrou,unepiscine,…

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Animaux les plus connusles NAC et leurs dangers

FI-SPV

Opérations diverses

14

3/Lesreptiles Lecrochetàserpent permet de capturer les serpents sans les blesser et sans danger. C’est une tige métallique de 50 cm à 1 m, coudée à son extrémité.

Lapinceàserpent permet de saisir le serpent au plus près de la tête en le maintenant à distance.

Laglacière permet de placer le serpent après sa capture. On peut ainsi le transporter en toute sécurité.

Lacouverture est utilisée pour la contention des lézards, des iguanes. En jetant la cou-verture sur l’animal, il va se sentir caché et va se calmer.

IV/ Comportement et dangers des différentes espèces

1/SituationsdiversesMISSION RISQUES CONDUITEATENIR

chienblessé,accidentéouinanimé morsures

Approcher l’animal par l’arrière pour apprécier ses réactions. Museler le chien, le mettre sur un brancard.

chienbloquésuruneparoirocheuse morsures

Faire intervenir une équipe GRIMP. Si le chien est affamé, ne lui donner à manger qu’après l’intervention pour éviter tout comportement agressif.

chienenfermédansunevoiture

pour le chien: coup de chaleur souvent mortel

Si on peut ouvrir la voiture: mouiller le chien pour le refroi-dir, l’emmener chez le vétéri-naire. Si on ne peut pas ouvrir la voiture, l’arroser.

chiendansunevoitureaccidentée morsures

Faire intervenir un animalier.Attraper l’animal avec un lasso et le faire sortir.

chienméchantmenaçantlasécurité morsure

Faire intervenir un animalier.Maîtriser l’animal avec un lasso ou un filet.Faire intervenir les forces de l’ordre.

chatperchéausommetd’unarbre.

griffuremorsure Ce n’est pas une urgence.

chevalouvacheayantglissédansuntrou

coup de piedcoup de corne

Un animal affolé peut être très dangereux, il faut souvent le tranquilliser

avant d’intervenir.

Faire intervenir un vétérinaire.Faire intervenir des animaliers (et plongeurs ou GRIMP si né-cessaires).

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Animaux les plus connusles NAC et leurs dangers

FI-SPV

Opérations diverses

15

chevaloubovintombédansunepiscine noyade de l’animal.

Pomper rapidement l’eau jusqu’à ce que l’animal puisse avoir pied. En attendant, soutenir l’animal et lui maintenir la tête hors de l’eau.

écurieouétableenfeu

affolement des bêtes qui ont tendance à retourner

dans le feu risque de se faire bouscu-

ler ou piétinerattention aux cornes

Il faut sortir les animaux le plus vite possible (pour les che-vaux, leur couvrir la tête) et les maintenir parqués.Faire intervenir un vétérinaire.

accidentdecamiontransportantdesanimauxvivants

divagation sur la voie publique pouvant provoquer de graves collisions

excitation des animaux qui deviennent très difficiles

à récupérer

Faire intervenir un vétérinaire.Récupérer les animaux en diva-gation et les charger dans une bétaillère.Trier les animaux restant dans le camion.

chevaloubovinendivagation

causer un accident de la circulation

coup de piedcoup de corne

charge de l’animal

Bloquer la circulation.Agir dans le calme, ne pas exci-ter l’animal pour éviter le sur-accident.Faire intervenir un animalier et un vétérinaire ou une personne connaissant bien les animaux (agriculteur) qui organiseront la capture.

animauxexotiquesou

decirque

spécifique à l’animaléléphant, girafe, panthère,

bison, singe sont les plus dangereux.

Faire intervenir un vétérinaire.Calmer la population.Prévenir le propriétaire.

serpentproched’unehabitation

morsure parfois mortelleattention aux espèces

parfois détenues par les particuliers et qui peuvent

être dangereuses.

Les serpents sont des espèces protégées.Attraper le serpent et le relâ-cher à 3 km de toute habitation.S’il s’agit d’une espèce exotique, ne rien faire sans la présence d’un spécialiste.

2/Conduitegénéraleàtenir Les animaux n’ont pas tous la même réaction face à l’homme. En général, l’animal en confiance se laisse aborder. Il suffit de le prévenir pour ne pas le surprendre et ne pas laisser transparaître le moindre signe d’intimidation. - assurer sa propre sécurité (tenue de protection adaptée: EPI complet) et celle des autres (périmètre de sécurité), - protéger l’animal en maintenant un périmètre de sécurité afin d’éviter le sur-accident - adopter une attitude calme et déterminée, - ne pas soutenir le regard de l’animal, - éviter les mouvements brusques, - adapter son comportement et son équipement en fonction de l’attitude de l’animal.

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Animaux les plus connusles NAC et leurs dangers

FI-SPV

Opérations diverses

16

3/ProcéduresparticulièresAnimal enlisé, dans l’eau ou en excavation Ce sont des interventions particulières et c’est donc le vétérinaire qui jugera des moyens à mettre en oeuvre.

Relevage d’un animal blessé Il doit être transporté sur un plan dur et relevé en s’inspirant des méthodes de secou-risme. La contention de l’animal doit être parfaite pour éviter tout risque d’accident.

Capture d’oiseau à l’aide de filets, d’appâts (graines)

Capture de reptile • se protéger les mains par des gants • engager le minimum de personnel • faire éloigner les curieux • utiliser un crochet à serpent • l’équipier assure la protection de son binôme à l’aide d’un bâton • placer le reptile dans un sac • le remettre aux forces de l’ordre, au vétérinaire ou le relâcher à 3 km de toute habitation.

Le chat Le chat commence par faire le gros dos, se dresse sur des pattes raidies, hérisse les poils du dos et de la queue qu’il place sur le côté du corps. Il aplatit ensuite les oreilles, plisse le nez, émet un grondement entrecoupé de «crachements». Si le chat «crache», le «point cri-tique» est franchi. On risque l’attaque.

Le chien On retrouve certains signes: érection des poils du dos, expressions du museau, po-sitions de la queue et des oreilles. Pour aborder un chien, l’homme doit se faire considérer comme l’individu dominant, l’animal adoptera alors une attitude de soumission: •lasoumissionactive: le chien est légèrement courbé, la queue basse, les oreilles en arrière et contre la tête. Il donne de petits coups de langue et de pattes avec les antérieures, et remue souvent la queue. Il faut s’en méfier car le chien est très craintif et peut avoir peur d’une main qui s’approche de lui et perdre tout contrôle. •lasoumissionpassive: le chien se met sur le dos et expose son abdomen, les oreilles repliées contre la tête et la queue entre les pattes. Un chien en position de soumission doit être traité doucement. Il ne comprendrait pas une réaction violente alors qu’il s’avoue vaincu.

Chiens – Chats ne pas fixer l’animal, ne pas s’approcher trop vite et respecter la «zone de fuite» nepasrentrerdansla«zonecritique»pouréviterl’affrontement

Lalignedefuite: c’est la distance de sécurité pour l’animal, distance minimum qui le sépare de son adversaire, offrant encore la possibilité de s’enfuir à ce dernier. (vache : environ 5 m; chien : environ 10 m)Lalignecritique représente l’espace vital normal de l’animal, c’est la distance à partir de la-quelle l’animal se sent coincé et n’a plus d’autre alternative que de répondre par l’attaque chez le dominant et par la soumission chez le dominé. (chat: 50 cm à 1 m; chien : 1,50 m à 3 m).Certainsdispositifsdecapture(lassooupince)permettentderespectercesrègles.

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Animaux les plus connusles NAC et leurs dangers

FI-SPV

Opérations diverses

17

I/ Généralités

1/Lesguêpes Les guêpes se reconnaissent grâce à leur taille fine et à leur abdomen annelé de jaune et de noir. Les nids sont formés de plusieurs étages d’alvéoles, ils peuvent être enterrés, accrochés ou dans un mur.

2/Lesfrelons Plus gros que les guêpes, ils sont le plus souvent de couleurs jaune et rousse. Ils mesu-rent de 3 à 4 cm, et leur piqûre est très douloureuse.

3/Lesabeilles Plus petites que les guêpes, les abeilles sont de couleur mar-ron. Elles se regroupent en essaims pouvant contenir de 10 000 à 60 000 abeilles. Leur destruction n’est effectuée que lorsqu’il existe un danger ou que la capture de la reine est impossible, sinon il faut contacter un apiculteur.

II / Le matériel

1/Lematérieldeprotection L’intervenant doit porter une combinaison de protection intégrale avec casque et gants afin de na pas être piqué par les insectes.

2/Lematérieldedestruction Le vaporisateur à pression sert à pulvériser le produit insecticide à l’entrée du nid et sur les parois de celui-ci. Il faut le rincer après chaque intervention.

3/Leproduitinsecticide • ne pas fumer à proximité du produit • ne pas ingérer • ne pas se frotter les yeux • se rincer les mains • rincer le matériel après utilisation.

III / Les techniques de destruction1/Destructiondesnids La destruction du nid doit s’opérer tôt le matin ou à la tombée de la nuit lorsque les insectes sont rassemblés dans le nid et plus calmes. • Nid suspendu : pulvériser le nid, prendre un sac et récupérer le nid. • Nid enterré : pulvériser au ras du sol et creuser. • Nid dans un mur : pulvériser l’entrée du nid et creuser si nécessaire. • Nid sous toiture : dégarnir la toiture, laine de verre, lambris et traiter le nid. Attention aux dégradations. Il faut s’assurer que le nid n’est pas directement acces-sible avant de casser et de faire trop de dégâts (trou dans un mur, lambris, plancher). Prévenir le propriétaire lorsque l’on est obligé de casser pour enlever le nid. Si les tra-vaux sont trop importants (nombreuses tuiles à enlever), faire appel à un professionnel. Dans un lieu privé, si le nid ne représente pas de danger, sa destruction sera facturée au propriétaire par le SDIS (le chef d’agrès devra faire remplir au propriétaire un formulaire «intervention payante»).

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Intervention pour hyménoptèresFI-SPV

Opérations diverses

18

2/Précautionsàprendre • ne jamais détruire le nid avec de l’essence, • ne pas allumer de feu dans un conduit de cheminée dans lequel se trouve un nid, • si l’on doit travailler en hauteur (toit, arbre), utiliser obligatoirement le lot de sauvetage et de protection contre les chutes, • ne jamais frapper sur un tronc renfermant un nid, • éviter l’inhalation de produit et la projection dans les yeux.

3/Lespiqûres Les piqûres de guêpes ou de frelons provoquent une vive inflammation locale. Elles peu-vent être graves voire mortelles.

Facteurs de gravité : • le nombre • le siège • l’état de santé de la victime • l’allergie.

Conduite à tenir : • extraire le dard • tamponner avec un antiseptique • surveiller la victime • si aggravation, consulter un médecin ou transporter à l’hôpital.

Toujoursavoirunetroussedesecoursdanslevéhicule

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Intervention pour hyménoptèresFI-SPV

Opérations diverses

19

I/ Les matériels de forcement

1/Lagrossepince,lapetitepince,lepied-de-biche Ces outils de base servent à forcer portes et fenêtres.

2/Lahached’incendie La hache sert à casser un angle de porte ou de fenêtre et à séparer des montants les morceaux de verre brisés restés accrochés.

3/LahachettemultifonctionsC’est un outil pouvant servir de hache, de marteau, d’arrache-clou et de pince.

4/Lecoupe-boulon Il est utilisé pour couper les chaînes ou les cadenas.

5/LamasseOn se sert de la masse pour casser des murs de parpaings, des plaques de plâtre, des plaques de ciment.

6/L’écarteur Il sert à écarter une porte de son huisserie.

7/LacisailleLes cisailles sont capables de couper des éléments d’acier (barreaux).

8/Latronçonneuse La tronçonnneuse est utilisée pour couper des pièces de menuiserie uniquement.

9/Ladisqueuse Elle sert à créer des ouvertures dans les rideaux métalliques.

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Ouvertures de portesFI-SPV

Opérations diverses

20

II/ Mesures de sécurité relatives à l’utilisation des matériels de forcement

1/Généralités Il faut : • Entreposer les outils dans les emplacements prévus des coffres de rangement des engins. • Revêtir les effets de protection (casque, lunettes, gants ...). • Rester vigilant à l’environnement de travail (chute de matériaux, bris de verre, etc...).

2/Sécuritédesoutilsdefrappe Utiliser des outils antidéflagrants dans des zones où il y a risque d’explosion.

3/Sécuritédesoutils-leviers(petitepince,grandepince,...) Ne pas utiliser de rallonge (tube d’acier) pour allonger un manche et en augmenter l’ef-fet de levier. Cela peut exercer des forces supérieures à celles prévues par l’outil, et provo-quer l’éclatement de ce dernier.

4/Sécuritédescisailles,disqueusesetautresscies Porter les équipements de protection nécessaires à ce type d’outils.Attention aux fils électriques cachés ainsi qu’aux canalisations.Ne pas utiliser les disqueuses ou des machines thermiques dans une atmosphère inflammable ou explosible.

III/ Techniques de forcement

1/Généralités Avant de commencer à casser une fenêtre ou d’enfoncer une porte, il est important de s’assurer que la serrure est effectivement verrouillée. Chaque fois que cela sera possible, afin de limiter les dégâts, on privilégiera l’entrée dans les lieux par une fenêtre en brisant un car-reau. Le bris de la vitre se fera par petits coups successifs, dans le coin de la partie haute.

2/Différentstypesdefenêtres • Fenêtres à un ouvrantRepérer la partie ouvrante et forcer sur la charnière avec un outil-levier.A défaut briser le carreau.

• Fenêtres à deux ouvrantsTester avec la main gantée sur le montant central en opposant une forte pression.A défaut, briser le carreau.

3/Différentstypesdeportes • Portes à un battant s’ouvrant vers l’intérieurPortes dont les charnières ne sont pas visibles.Agir en faisant levier à l’aide d’une petite pince en écartant le battant de son huisserie.Il est possible de procéder par étapes, en commençant par la partie haute ou basse, en y glis-sant de petites cales en bois (ou bouchons en liège) et en se rapprochant de la serrure.

• Portes à un battant s’ouvrant vers l’extérieurPortes dont les charnières sont visibles.Agir en insérant le talon de la pince entre la porte et le montant, au niveau de la serrure.Se placer vers l’extérieur de l’ouverture et tirer sur la pince.

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Ouvertures de portesFI-SPV

Opérations diverses

21

• Portes de garage à déplacement vertical en sections articuléesIl suffit de faire levier vers le haut en partant du bas de la porte pour faire sauter les ser-rures latérales.

• Portes de garage à déplacement horizontal en sections articuléesLa procédure est la même que pour une porte s’ouvrant vers l’intérieur. Les panneaux glissent ensuite sur un rail en partie haute, et des guides en partie basse.

• Portes à enroulementÉquipant généralement les entrepôts, ces portes sont celles qui opposent le plus de résistance. Le plus simple est de faire une ouverture avec une disqueuse. Si la porte cède néanmoins avec une technique de levier, il faut impérativement la bloquer en position ouverte, pour éviter un reploiement accidentel.

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 3 - Mise à jour le 30/04/2010

Ouvertures de portesFI-SPV

Opérations diverses