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La lettre du groupe des élus écologistes et alternatifs au Conseil Municipal de St Martin d’Hères : Elisabeth Letz, Pascal Metton, Marie Anne Dujet [email protected] ECOLOGIE ET QUARTIERS SOLIDAIRES Année 2010 - n° 4 Juin 2010 Pour finir l’année ensemble RETROUVONS- NOUS Mardi 6 juillet à 19 h pour un pique-nique partagé Parc Jo Blanchon autour de la fontaine Plan Local de l’Habitat Il s’agit d’un plan élaboré par La Métro pour répondre à la forte demande de loge- ments, en particuliers sociaux, dans l’agglomération. Nous approuvons, évidemment, cette démarche, et avons proposé des amendements à la délibération marquant l’accord de la ville, sur des aspects importants pour nous. Nous demandons que les logements soient construits avec de faibles charges d’énergie, que des grands logements, vides depuis des années, puissent être mis en colocation étu- diante, par exemple en partenariat avec l’AFEV, pour créer des liens entre étudiants et habitants, mais tous nos collègues élus ont rejeté en bloc ces propositions. Barre commerciale Chopin Cet espace sinistré risque de rester encore longtemps sous les yeux des habitants. La ville a présenté un projet de logements sociaux, avec une petite surface de commer- ces. Ce projet est censé faire la transition avec la salle Paul Bert, à l’abandon depuis qu’elle a aussi brûlé et on se demande si elle sera réhabilitée un jour ou bien finira par être démolie. DEMOCRATIE deux occasions de vous faire entendre ! ENQUÊTE PUBLIQUE PROJET NEYRPIC Avez-vous vu, dans le SMH men- suel de juin, l’annonce de l’ouvertu- re de l’enquête sur ce projet dans lequel la ville engage plus de 10 MILLIONS DEUROS ? Juste un avis administratif en dernière page ! Faut-il que nos élus aient peur de l’expression des habitants, à moins qu’ils soient si peu fiers de leur pro- jet qu’ils n’osent pas en parler ! Tout habitant peut aller consulter le dossier et donner son avis en Mairie jusqu'a 1° juillet. MATINEE DE LA PARTICIPATION Organisée par La Métro, ouverte à tous : samedi 19 juin, de 8h30 à 12h30, à Polytech, à côté de la mai- rie de SMH DES ELUS PS ? Fin 2009, la scission du groupe lors de la création du Parti de Gauche n’avait laissé au PS que 4 élus. Après la démission de Mme Duber- net, remplacée par une élue commu- niste Mme Uvietta, le groupe PS ne compte plus que trois élus. UN CRIME A SMH Notre groupe tient à exprimer sa compassion à la famille et aux pro- ches de la victime de cet acte igno- ble. Nous pensons qu’il est urgent se mettre au travail, élus, habitants et professionnels, pour que cela ne se reproduise pas, pour arriver à vivre tous ensemble dans notre ville. Conseil municipal du 29 mai A St Martin d’Hères, comme ailleurs, beaucoup se plaignaient des jeunes qui font peur, qui dégradent, qui trainent ou « tiennent les murs ». Et demandent aux autorités de les en protéger, voire de les en débarrasser, au besoin avec l’aide de la police. Nos élus répondent en accusant l’Etat de ne pas fournir suffisamment de policiers à St Martin d’Hères. Mais jusqu’où va-t-on aller dans l’escalade de la violence et de l’exclusion ? Pourquoi nos élus "de gauche" s’engouffrent-ils si vite dans le discours sécuritaire qui vise à exclure et à rejeter, à considérer l’autre comme une menace dès qu’il est un peu différent de moi ? Il n’est évidemment pas question d’accepter, encore moins de justifier, les agressions contre les personnes, les actes dégradants ou destructeurs, non seulement des biens, mais aussi de ceux qui les commettent. Mais ces actes ne sont ni plus nombreux, ni plus graves qu’il y a 20 ans, d’après un sociologue, ils sont simplement beaucoup plus vite judiciarisés. Et beaucoup plus médiatisés, ce qui abouti, dans un sondage récent, au fait que 50 % des Français ont peur des jeunes ! Ces actes ne sont le fait, finalement que d’un tout petit nombre de jeunes, il serait utile d’entendre et de chercher d’abord à comprendre ce qu’ils veulent exprimer : leur mal- être, leur sentiment d’être rejeté, de n’avoir pas de place et aucune perspective d’en avoir une dans notre société. Sans oublier que c’est à nous, adultes, de vivre avec ces jeunes, comme avec l’ensem- ble des jeunes de la ville, les valeurs que nous voudrions qu’ils reconnaissent, à com- mencer par le respect et la confiance. C’est à nous, adultes, de les regarder comme des êtres humains, en construction, plutôt que de leur braquer des caméras dessus. C’est à nous, adultes, et plus encore quand nous sommes élus, d’être attentifs aux ques- tions, aux richesses, aux espoirs et aux projets que portent en eux tous les jeunes de St Martin d’Hères et pour lesquels ils ont besoin de nous, comme nous avons besoin d’eux car, quel avenir pourrait avoir une société qui exclue sa jeunesse ? Et c’est à vous les jeunes de soigner l’image que les adultes ont de la jeunesse ! Montrez de quoi vous êtes capables, faites savoir ce que vous faites de bien ! Les jeunes : menace ou avenir ?

ECOLOGIE ET QUARTIERS SOLIDAIRES

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La lettre du groupe des élus écologistes et alternatifs au Conseil Municipal de St Martin d’Hères : Elisabeth Letz, Pascal Metton, Marie Anne Dujet

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Page 1: ECOLOGIE ET QUARTIERS SOLIDAIRES

La lettre du groupe des élus écologistes et alternatifs au Conseil Municipal de

St Martin d’Hères : Elisabeth Letz, Pascal Metton, Marie Anne Dujet

[email protected]

ECOLOGIE ET

QUARTIERS SOLIDAIRES

Année 2010 - n° 4

Juin 2010

Pour finir l’année ensemble

RETROUVONS- NOUS

Mardi 6 juillet à 19 h pour un

pique-nique partagé Parc Jo Blanchon

autour de la fontaine Plan Local de l’Habitat Il s’agit d’un plan élaboré par La Métro pour répondre à la forte demande de loge-

ments, en particuliers sociaux, dans l’agglomération. Nous approuvons, évidemment,

cette démarche, et avons proposé des amendements à la délibération marquant l’accord

de la ville, sur des aspects importants pour nous.

Nous demandons que les logements soient construits avec de faibles charges d’énergie,

que des grands logements, vides depuis des années, puissent être mis en colocation étu-

diante, par exemple en partenariat avec l’AFEV, pour créer des liens entre étudiants et

habitants, mais tous nos collègues élus ont rejeté en bloc ces propositions.

Barre commerciale Chopin Cet espace sinistré risque de rester encore longtemps sous les yeux des habitants.

La ville a présenté un projet de logements sociaux, avec une petite surface de commer-

ces. Ce projet est censé faire la transition avec la salle Paul Bert, à l’abandon depuis

qu’elle a aussi brûlé et on se demande si elle sera réhabilitée un jour ou bien finira par

être démolie.

DEMOCRATIE deux occasions de vous faire entendre !

ENQUÊTE PUBLIQUE PROJET NEYRPIC

Avez-vous vu, dans le SMH men-

suel de juin, l’annonce de l’ouvertu-

re de l’enquête sur ce projet dans

lequel la ville engage plus de 10 MILLIONS D’EUROS ? Juste un avis administratif en dernière page !

Faut-il que nos élus aient peur de

l’expression des habitants, à moins

qu’ils soient si peu fiers de leur pro-

jet qu’ils n’osent pas en parler !

Tout habitant peut aller consulter le

dossier et donner son avis en Mairie

jusqu'a 1° juillet.

MATINEE DE LA PARTICIPATION

Organisée par La Métro, ouverte à

tous : samedi 19 juin, de 8h30 à

12h30, à Polytech, à côté de la mai-

rie de SMH

DES ELUS PS ? Fin 2009, la scission du groupe lors

de la création du Parti de Gauche

n’avait laissé au PS que 4 élus.

Après la démission de Mme Duber-

net, remplacée par une élue commu-

niste Mme Uvietta, le groupe PS ne

compte plus que trois élus.

UN CRIME A SMH Notre groupe tient à exprimer sa

compassion à la famille et aux pro-

ches de la victime de cet acte igno-

ble.

Nous pensons qu’il est urgent se

mettre au travail, élus, habitants et

professionnels, pour que cela ne se

reproduise pas, pour arriver à vivre

tous ensemble dans notre ville.

Conseil municipal du 29 mai

A St Martin d’Hères, comme ailleurs, beaucoup se plaignaient des jeunes qui font peur,

qui dégradent, qui trainent ou « tiennent les murs ». Et demandent aux autorités de les

en protéger, voire de les en débarrasser, au besoin avec l’aide de la police. Nos élus

répondent en accusant l’Etat de ne pas fournir suffisamment de policiers à St Martin

d’Hères.

Mais jusqu’où va-t-on aller dans l’escalade de la violence et de l’exclusion ?

Pourquoi nos élus "de gauche" s’engouffrent-ils si vite dans le discours sécuritaire qui

vise à exclure et à rejeter, à considérer l’autre comme une menace dès qu’il est un peu

différent de moi ?

Il n’est évidemment pas question d’accepter, encore moins de justifier, les agressions

contre les personnes, les actes dégradants ou destructeurs, non seulement des biens,

mais aussi de ceux qui les commettent. Mais ces actes ne sont ni plus nombreux, ni

plus graves qu’il y a 20 ans, d’après un sociologue, ils sont simplement beaucoup plus

vite judiciarisés. Et beaucoup plus médiatisés, ce qui abouti, dans un sondage récent, au

fait que 50 % des Français ont peur des jeunes !

Ces actes ne sont le fait, finalement que d’un tout petit nombre de jeunes, il serait utile

d’entendre et de chercher d’abord à comprendre ce qu’ils veulent exprimer : leur mal-

être, leur sentiment d’être rejeté, de n’avoir pas de place et aucune perspective d’en

avoir une dans notre société.

Sans oublier que c’est à nous, adultes, de vivre avec ces jeunes, comme avec l’ensem-

ble des jeunes de la ville, les valeurs que nous voudrions qu’ils reconnaissent, à com-

mencer par le respect et la confiance.

C’est à nous, adultes, de les regarder comme des êtres humains, en construction, plutôt

que de leur braquer des caméras dessus.

C’est à nous, adultes, et plus encore quand nous sommes élus, d’être attentifs aux ques-

tions, aux richesses, aux espoirs et aux projets que portent en eux tous les jeunes de St

Martin d’Hères et pour lesquels ils ont besoin de nous, comme nous avons besoin d’eux

car, quel avenir pourrait avoir une société qui exclue sa jeunesse ?

Et c’est à vous les jeunes de soigner l’image que les adultes ont de la jeunesse !

Montrez de quoi vous êtes capables, faites savoir ce que vous faites de bien !

Les jeunes : menace ou avenir ?

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Les opérateurs de téléphonie mobile

continuent à déposer des déclarations de

travaux pour l’installation d’antennes, à

Saint Martin d’Hères. La première

demande date de décembre 1996 et la

dernière a été faite par la société SFR en

d éc emb re 2009 su r l e s i t e

d’EUROPLIAGE, le long de la rocade

sud, où existe déjà un pylône de 3

antennes, installé par la société Orange

depuis plus de 2 ans.

Les habitants de la résidence "Jules

Renard" gérée par le CNRO (Caisse

Nationale Retraite Ouvriers du BTP) et

située à moins de 100 m de ce pylône, se

sont plaints assez rapidement de certaines

p a t ho l o g i e s . C omme l e d i t

Raymonde, « je ne comprends pas, les

acouphènes disparaissent lorsque je vais

dormir chez ma fille », idem pour Lina au

sujet de ses maux de tête et Camille qui,

lorsqu’il se promène à proximité du

pylône, a comme un coup à la tête, lui qui

n’a jamais eu mal la tête. Albertine, elle,

c’est la déprime, lorsqu’elle est dans sa

salle à manger, elle sent comme une

lourdeur, comme un casque sur la tête.

Les associations nationales disent que

l’espérance de vie diminue de 2 ans à

habiter à coté d’une antenne de téléphonie

mobile.

En juin 2007, ces habitants ont participé à

une réunion publique qui n’a été qu’une

vitrine publicitaire pour Orange. Il n’y a

eu aucun débat. Pour les représentants de

la société, le fait d’habiter à côté d’une

antenne de téléphonie mobile ne

présentait aucun danger, aucune étude

n’en a prouvé la nocivité. Les élus ont

écouté mais ne sont pas intervenus.

Chacun est sorti de cette réunion,

persuadé qu’il avait raison. Et depuis, plus

rien !

En 2009, la commission des Affaires

économiques du Sénat a décidé, dans le

cadre de la loi Grenelle 2, d'interdire

l'usage des portables dans les écoles et

collèges. En 2010, un rapport

parlementaire souhaite éviter que les

enfants vivent à proximité des lignes à

haute tension à cause des champs

électromagnétique.

Certaines maisons sont baignées dans un

champ électromagnétique de l’ordre de

2,5V/m alors qu’une expérimentation est

en cours, et donc pas terminée, visant à le

limiter à 0,6 V/m.

Sur le deuxième pylône, une antenne sera

dirigée vers la résidence CNRO. Une

autre antenne sera dirigée vers le collège

Henri Wallon, situé à moins de 300 m.

Devons nous craindre pour la santé de ces

collégiens?

Dans la déclaration de travaux, déposée

en Mairie, le type d’antennes n’apparait

pas et la localisation de ce pylône est

erronée. Le panneau de chantier, lui, a été

placé dans une impasse, de manière à ce

que personne ne puisse le voir.

La mairie a voulu donner l’impression

qu’elle maitrisait le sujet en portant

l’affaire au niveau du tribunal

administratif, comme en 2001, tout en

sachant qu’elle serait déboutée :

aujourd’hui SFR peut donc installer le

pylône avec ses 3 antennes, l’affaire ayant

été réglée en moins de 4 mois.

Mais pouvons-nous espérer, comme à

Sassenage ou Eybens qui ont eu la même

démarche, que l’installation ne se fasse

pas ? Ou faut-il attendre que

l’expérimentation des 0,6 V/m, qui

permettrait à chacun de vivre

normalement à proximité d’antennes de

téléphonie mobile, aboutisse ?

Site : http://sam.smh.free.fr

Aujourd'hui, la plupart des villes s'efforcent de limiter l'usage de la voiture,

qui amène bruit, pollution et danger dans les quartiers d'habitation.

A côté des transports en commun, ce sont les modes doux, vélo et marche à

pied, qui nous permettront d'atteindre ce but. Mais pour cela, il faut arrêter

de mettre des obstacles sans cesse plus nombreux aux cheminements doux.

On voit en effet de plus en plus souvent des chemins se fermer : clôtures de

copropriétés, grillages, haies... des passages traditionnellement ouverts dis-

paraissent, forçant les vélos et les cycles à faire de grands détours même

pour atteindre des équipements voisins (écoles, crèches, maisons de quar-

tier...).

Pire : les seuls passages qui subsistent parfois sont les axes principaux, en

bordure de voirie, donc à proximité des dangers de la circulation. Ainsi, les

trajets deviennent plus dangereux, notamment pour les enfants allant en

classe.

Il est regrettable que des copropriétaires se sentent obligés de s'enfermer, et

la commune devrait décourager cette pratique par ses règles d'urbanisme.

Si cela ne suffit pas, elle devrait user de ses prérogatives pour préserver les

cheminements piétons et cycle, par exemple en rachetant un passage entre

deux propriétés, pour éviter la clôture intégrale d'une grande zone.

Les modes doux sont bénéfiques pour tous, pratiquants et riverains, alors

favorisons-les !

D'autres possibilités sont offertes aux communes pour cela : les zones 30, et

depuis tout récemment, les zones de rencontres, où les voitures sont tolé-

rées mais où la règle de la "priorité au plus faible" s'applique (piétons

d'abord, puis cycles, puis véhicules motorisés), dans tous les cas, avec une

vitesse limitée à 20 km/h. C'est ce genre d'équipements que nous aimerions

voir se répandre dans les quartiers, pour enfin avoir une ville apaisée.

Plus d’infos sur le site du groupe EQS :

www.smh-ecologie-solidarite.org

Notre adresse mel : [email protected]

Pour nous écrire : groupe EQS -Maison Communale

Antennes de téléphonie mobile : que se passe-t-il à St Martin d‘Hères ? par Jacques Gorini

PERSONNES HANDICAPEES Suivant enfin la loi de 2005, la ville va mettre

en place une commission d’accessibilité qui

doit élaborer le plan de mise en accessibilité

de la voirie et des espaces publics (PAVE). Ce

plan vise à faciliter les circulations piétonnes

et l’accès au stationnement pour les personnes

à mobilité réduite et les personnes handica-

pées. Les associations concernées, les com-

merçants peuvent participer à son élaboration.

Espérons que des travaux d’aménagement

s’ensuivent rapidement pour améliorer une ac-

cessibilité très problématique dans notre ville.

PARC Le parc Jo Blanchon a un coût total actuel de

7,7 M€, subventionné (état, région, département)

qui coûte 3.4 M€ à la ville et qui commence à vivre

avec les nouveaux habitants de la ZAC centre.

SPORT Les subventions aux clubs sportifs sont main-

tenant harmonisées en fonction de critères

bien définis. Il reste 4 clubs de foot que les

élus vont rencontrer pour les rapprocher.

MOSQUEE La ville accepte un projet de mosquée sans

places de parking, rue Edmond Rostand. C’est

un fait nouveau, prouvant que l’absence de

parking ne doit plus être un critère déterminant

pour interdire un projet d'urbanisme.

Préservons les cheminements piétons, par Guillaume Allègre BREVES